Même si je fais des efforts d’attention, de délicatesse, de patience, de convivialité envers les femmes, je remarque qu’à la longue elles m’exaspèrent et m’étouffent beaucoup plus rapidement que les hommes (surtout celles qui commencent à essayer de me draguer : alors là, c’est terminé). J’ai l’impression que c’est plus fort que moi, cette répulsion que j’ose à peine nommer « misogynie ». Je suis tellement sensible aux tentatives de rapprochement, de convoitise, de possession ou de séduction féminines, tellement attaché à ma liberté, qu’il est même arrivé à la seule femme que j’ai aimée de me définir comme un « grand vase en cristal ». Et les rares amies qui ont été douces, intuitives et patientes avec moi, sont encore plus désolées de sentir qu’elles me déçoivent très vite, que je ne leur concède aucune fausse note, qu’elles vont parvenir difficilement à me pacifier, à apprivoiser « l’Inflexible » que je suis, à dompter « celui qui ressent tout ». Pour blaguer à moitié, je dirais que « je ne suis pas un homme facile » !