On me traite d’homophobe uniquement parce que je n’aurais plus de sexualité. Or, d’une part, l’absence de génitalité n’est pas l’absence de sexualité (j’ai toujours un rapport au monde en tant qu’être sexué ; je vis 24h/24 avec ma sexuation, et c’est plutôt fécond) ; et d’autre part, ceux qui m’accusent de ne pas avoir de sexualité vivent-ils vraiment la leur ? Ils ne vivent pas leur sexualité puisqu’ils nient leur sexuation et la différence des sexes, et ne privilégient que la plus réduite de ses dimensions : la génitalité.