La messe de l’Église Universelle, ce soir à 22h à Montmartre, m’a encore réservé une surprise à laquelle je ne m’attendais pas ! (je n’y peux rien : c’est à la Basilique du Sacré-Cœur qu’il m’arrive toujours des miracles) Je suis allé rendre visite un peu avant le début de la messe à Saint Antoine et Jésus. Puis la célébration s’est déroulée « normalement ». Petit détail : un type d’une soixantaine d’années, un peu asiatique un peu péruvien, a débarqué en milieu de messe et s’est placé dans les premiers rangs. Je n’y ai pas prêté beaucoup d’attention. Il y avait aussi, non loin de ma rangée, un « couple » gay qui visiblement assistait régulièrement au culte. Puis au moment de la communion, je ne sais pas exactement pourquoi, je n’ai pas suivi ma voisine pour la rejoindre tout de suite dans l’allée centrale. J’ai attendu un peu. En fait, c’est Jésus qui m’a fait attendre car Il voulait me montrer une scène spécialement à moi. Il se trouve que j’ai pris la file de communion un peu plus tard, et que le monsieur asiatico-péruvien qui s’était incrusté en pleine messe était placé juste devant moi pour recevoir le Corps du Christ. La jeune religieuse qui distribuait les hosties aux côtés du prêtre n’a pas fait attention que l’homme qui me précédait n’avait pas consommé l’hostie. Heureusement qu’une femme noire d’une quarantaine d’années, au premier rang, lui a demandé ce qu’il avait fait du Corps du Christ. Dans un premier temps, il a joué l’innocent, en n’ouvrant que la mauvaise main qui ne contenait rien. Puis ensuite, il a ouvert celle qui cachait Jésus, et il a été obligé de Le rendre parce qu’il a fait croire à la sœur qu’il n’était pas baptisé. Postérieurement, il est revenu se venger auprès de la Noire en la traitant de « commissaire ». Moi, j’étais le témoin privilégié d’un incident que les autres derrière n’ont pas capté. Après avoir pris la Communion (dans la bouche, comme d’habitude), je suis retourné à ma place. Ce que je venais de voir m’a tellement bouleversé que j’ai été pris d’une envie irrépressible de pleurer. Je n’arrivais pas à m’arrêter, et ça m’a moi-même surpris. Peut-être que j’évacuais le stress de la semaine. Mais ce n’était pas seulement ça. Je réalisais que Jésus est encore crucifié, maltraité, abusé, torturé AUJOURD’HUI ! Et j’en étais profondément meurtri (Pour la messe du « Gaudete », c’était un comble !). J’ai vu aussi un des gars du « couple » homo s’amuser avec sa bouche à ne pas avaler immédiatement l’hostie (Bienvenue à la messe des cinglés…). Néanmoins, cette messe m’a permis de mesurer combien Jésus était bien présent, et combien Il souffre avec nous, combien Il souffre bien pire que nous ! Je Lui rends grâce de cette piqûre de rappel. À la fin, je suis allé remercier la femme du premier rang, cette sainte gardienne. Elle m’a avoué d’un ton calme que ce genre de vols d’hostie était fréquent, qu’elle avait souvent intercepté des personnes pratiquant des messes noires. Ça fait froid dans le dos. J’ai ensuite eu la chance, dans le fond de la basilique, de me faire arrêter par une bonne amie, Sandy Louis, une des choristes de mon album, qui assistait, sans que je le sache, à la même messe. J’ai pu lui raconter la raison du ralentissement de la file de communion qu’elle ne comprenait pas. Après un épisode pareil, je n’ai plus de doute sur la transsubstantiation. Je n’en ai jamais eu. Mais là, encore moins !