Journée merveilleuse à Paris grâce aux retrouvailles avec des amis… même si je ne peux m’empêcher de constater, par certains comportements collectifs (consumérisme, matérialisme massif, individualisme, incivilité croissante, misogynie – j’ai même vu dans la rue aux côtés de son mari une jeune femme en burka complète, ne manquait plus que le grillage… -, recrudescence des violences urbaines, gaspillage) que l’état de notre société française se dégrade sérieusement.
Par ailleurs, je me suis rendu, grâce à une amie, au havre de recueillement qu’est l’église saint Louis d’Antin, où la piété est palpable, pour assister à la messe. C’était une belle messe. Le prêtre qui l’a célébrée était « un peu carrément » spé… mais bon, depuis que je lis en ce moment les homélies du curé d’Ars (saint Jean-Marie Vianney), je me surveille et sais que je dois traiter les prêtres comme des rois. Tiens, je ne résiste pas à l’envie de vous recopier ce passage du père Vianney : « Sur certains points, il faut même affirmer que le prêtre a reçu des pouvoirs qui n’ont même pas été donnés à la Sainte Vierge, et pas davantage aux saints anges. Allez-vous confesser à la sainte Vierge ou à un ange : vous absoudront-ils ? Non, la Sainte Vierge ne peut pas faire descendre son divin Fils dans l’hostie. Vous auriez deux cents anges, là, qu’ils ne pourraient vous absoudre. Un prêtre, tout simple soit-il, le peut. Oh, que le prêtre est quelque chose de grand ! […] Si je rencontrais un prêtre et un ange, je saluerais le prêtre avant de saluer l’ange. Celui-ci est l’ami de Dieu, mais le prêtre tient sa place. » Voilà. Ça a le mérite d’être clair 😉