Échantillon du baragouinage des bobos, incapables d’expliquer pourquoi ils adorent cette merde de « Star Wars » (remarquez comme ils tiennent tous exactement le même discours stéréotypé) :
Hier, je me suis rendu au cinéma de Cholet pour aller voir l’épisode 7 de « Star Wars : le Réveil de la Force » qui fait tant de bruit médiatiquement. Je n’ai toujours pas vu les 6 épisodes précédents, donc j’ai dû m’accrocher un peu au départ pour me repérer. Mais finalement, comme ce film est un monument esthétique érigé à la plus grande gloire du Gouvernement Mondial maçonnique de l’Antéchrist et qu’en plus il s’adresse à un public bobof qu’il prend pour des débiles mentaux, j’ai malgré tout trouvé mes marques assez vite, et l’absence de préparation préalable ne m’a pas manqué.
Vu que « Star Wars » est un savant mélange d’« érudition » et de simplisme manichéen, d’esthétisme noachide et de pourriture idéologique, de prétention et de nullité, de prouesse technologique et de vacuité dans les messages, je veux bien croire qu’il a de quoi contenter et aveugler une grande partie de la population mondiale : ça va du beauf hétérosexuel qui sera sécurisé de faire comme tout le monde et d’aimer ce que les autres aimeraient, jusqu’au geek bobo persuadé de lire dans cette saga eighties une profondeur mystique réservée à une élite de connaisseurs dont il aurait le privilège de faire partie. Ce film, précisément à cause de son hybridité, est un chef d’œuvre de boboïsme en puissance, flirtant avec le bobeauf d’ailleurs. Ça rase les pâquerettes, mais en donnant aux bobos l’impression que la merde a du goût et est spectaculaire. C’est « sublimement merdique ». C’est « génialement creux ».
J. J. Abrams, qui, plutôt que de se dire réalisateur, a eu la lucidité cynique de se décrire de son propre aveu comme un bon commercial et un « fabricant de jouets » tant il conduit un phénomène commercial qui le dépasse et qui devance son film (les produits dérivés « Star Wars » ont envahi nos supermarchés avant même qu’on n’ait vu quoi que ce soit du film), a juste eu le « génie » de départ de sublimer le message maçonnique par l’appareil cinématographique, de devancer et de deviner un peu son époque, et de trouver la nourriture adéquate pour fidéliser son troupeau de moutons bêlants hétérosexuels.
La méthode est simple comme bonjour : tu gaves le Peuple d’effets spéciaux, d’explosions grand spectacle, de bruits, de violence, de jolis décors de carte postale, d’un scénario un peu complexe, avec des personnages sans psychologie et qui incarnent la famille moderne de la bienpensance rebellisée, tu lui sors des mots compliqués et un monde labyrinthique inédit qui a ses codes cachés et son langage propre… et le bobeauf hétérosexuel est content ! Il a tout d’un coup l’impression d’être hyper courageux et hyper cultivé ! Il est honoré de faire partie de la famille « Star Wars ». Ça l’évade de son quotidien pourri. Ça étanche un bref instant sa soif d’héroïsme, de combats, de grands exploits. (En fait, si on regarde concrètement les choses, son courage réside juste dans le fait d’avoir payé sa place de cinéma et d’avoir consenti à devenir le soldat consommateur d’un système commercial qui lui donne la conviction d’être un « rebelle » pour mieux l’exploiter).
À l’issue de la projection du « Star Wars 7 », j’ai vu, dans la salle de cinéma choletaise qui n’était remplie que d’une vingtaine de spectateurs, un seul des fans de la saga qui restait religieusement jusqu’à la fin du déroulé du générique. Il avait bien la gueule de l’ingénieur informaticien athée (mais spirituel), boboïsé/coolisé pour masquer son mal-être : trentaines, lunettes, barbe, cheveux longs et queue de cheval. Ma main à couper qu’il revenait pour la deuxième ou la troisième fois dans le but de resavourer sa nouvelle relique. Ça m’a fait de la peine pour lui. Tant de foi mal orientée et mal mobilisée, tant de perte des troupes se dirigeant vers des eldorados cinématographiques avec un vague sous-texte « évangélique » (mais sans Jésus) !
Alors je vais maintenant, et le plus succinctement possible, vous dire les messages et l’idéologie maçonniques que j’ai identifiés dans « Star Wars 7 ». Et je tenterai aussi de vous expliquer pourquoi on ne peut pas moralement les taire, ni se contenter d’un décryptage superficiel à la Pascal Ide http://pascalide.fr/critique/star-wars-vii/ (ce dernier est tout à fait du genre à nous trouver du crypto-évangélique dans des films comme « Tree of Life » ou « Star Wars » !), décryptage qui ne dénonce pas explicitement le problème de la propagande du Gouvernement Mondial antéchristique, et qui par démagogie et pour « faire ouvert », noie le poisson. Il faut arrêter de nous prendre (ou de se prendre) pour des cons. « Star Wars » n’est pas seulement stérile : c’est une saga dangereuse et un outil propagandaire. Dans « Star Wars 7 », comme par hasard, il est question explicitement du « Nouvel Ordre Jedi » (Solo prononce l’expression) : que ceux qui ne font pas le parallèle avec le NOM (Nouvel Ordre Mondial) aillent se déboucher les oreilles !
Dans la propagande du Nouvel Ordre Mondial (NOM), le projet de l’Antéchrist est le suivant : faire en sorte de désincarner et de détruire l’Humanité par Elle-même, en Lui présentant cet homicide comme une construction/régénération prodigieuse, responsable, rationnelle, naturelle, libre et spirituelle, baignée d’or et de lumière, couronnée d’esprit d’entreprise et de créativité, auréolée d’archéologie, de science, d’architecture et de mondes parallèles présentés comme « mythiques et historiques », en faisant miroiter aux êtres humains leur immortalité, leur omnipotence, leur immanence, leur autonomie et leur rebellitude.
Et comme la véritable incarnation de l’Homme repose d’une part sur le Christ, et d’autre part sur les 4 rocs humains sur lesquels Jésus a choisi de demeurer (à savoir la différence des sexes, la différence des générations, la différence des espaces, et la différence Créateur-créatures donc l’Église-Institution catholique), les Illuminati francs-maçons s’affairent à les parodier dans le mimétisme avant de les détruire en coulisses. « Star Wars 7 » est une mine d’actes symboliques maçonniques détruisant ces rocs. Sans doute est-ce d’ailleurs à cause de cette intuition et de ce ravissement que tant de bobos – pas cons, par ailleurs, et dont certains sont déistes – continuent de s’auto-persuader qu’« il y a un message profond (et même crypto-christique) derrière ». Le problème, c’est qu’ils ne relient pas ce message avec le sous-texte maçonnique, et surtout avec la clé qu’est l’Espérance chrétienne qui est orientée vers la Résurrection de Jésus. Du coup, ils perdent leur temps, leur énergie, leur fric et leur joie. C’est pour éviter ce gâchis que j’écris d’ailleurs mon article (et non pas, comme le croient certains fans très chatouilleux, pour « casser gratuitement du Star Wars et du rêve »).
Désincarnation, banalisation et destruction de la différence des sexes :
– « Star Wars » est un film à la plus grande gloire du matriarcat, du féminisme indépendant, asexué, hyperféminisé et hypermasculinisé à la fois. Les héros et les maîtres, dans « Star Wars 7 », ce sont les femmes : Rey (la fille qui se défend toute seule, qui prend la place des hommes, qui se bat comme un homme, qui est mécanicienne, qui pilote à la place de Finn, qui semble n’avoir besoin de personne), Princesse Leia (surnommée « Général Organa », qui est le chef de la base de la Résistance), Maz (la patronne du bar), etc. La femme est considérée comme le réceptacle privilégié de la Révélation de la Force : « Toute la Vérité t’est déjà connue. » (Maz s’adressant à Rey) ; « Rey : que la Force soit avec toi. » (Princesse Leia s’adressant à Rey) ; etc. D’ailleurs, en espagnol, Rey signifie « roi », au masculin. Tout un symbole ! Et elle attire surnaturellement le sabre-laser bleu à elle : elle devient la guerrière couronnée en Jedi.
– On retrouve dans le film quelques traces de déférente galanterie sexiste, féminisant à l’excès les noms de fonction habituellement neutres en langue française : « Mon général… pardon… ma général… » se reprend le robot C-3PO en s’adressant à Princesse Leia. Navrant de bêtise.
– Est construit tout au long du film « Star Wars 7 » le mythe éculé de « l’intuition des femmes » (Maz sent la Force, Rey la possède), de la « force féminine ». « La force est féminine. » disait déjà Mylène Farmer : « Les femmes découvrent toujours la Vérité. » (Solo prévenant Finn) ; « Je ne suis pas Jedi, mais je connais la Force. » (Maz s’adressant à Rey) ; « Cette fille sait ce qu’elle fait. » (Solo par rapport à Rey) ; etc. On retrouve le fameux « mythe pansexualiste du ‘féminin sacré’ » (Monseigneur André Léonard, Les Raisons d’espérer (2008), p. 93) développé depuis des décennies par les adeptes du New Age. Dieu est une femme seule et noire ! D’ailleurs, à un moment, Rey (la figure de l’ultra-féminisme masculinisé) et Finn (la figure de la force noire déracialisée et universelle) s’unissent précisément pour tenir tête au maléfique machisme de Kylo Ren. La tyrannie du féminisme et de l’anti-racisme conquérants débarquent. Et attention : interdit de critiquer. C’est « la Force » !
– Dans « Star Wars 7 », tous les héros masculins sont remplacés par leurs sosies féminins, et mis au second plan : Rey récupère le sabre-laser bleu de Finn et devient quasiment Jedi à la place de Luke Skywalker ; Princesse Leia survit tandis que son mari Solo meurt ; Maz est un fac-simile de Maître Yoda (avec les étranges lunettes en plus).
– Les hommes sont présentés comme des lâches, des anti-héros, incapables de s’engager et de rester en couple, des pères démissionnaires ou des fils infidèles, des êtres qui font moins bien que les nanas même s’ils roulent encore des mécaniques : « Je ne suis pas un héros. » (Finn) ; « Je sais ce qu’il faut que je fasse mais je ne sais pas si j’en aurai la force. » (Kylo Ren s’adressant à Solo) ; etc. Bien sûr, les hommes, dès qu’ils prennent plus d’importance et d’autorité que les femmes, deviennent alors des méchants tyrans : le Sénateur Palpatine, le Général Grievous, le Suprême Leader, Kylo Ren, Anakin Skywalker, etc. Et les héros masculins encore un peu valorisés après ça sont tout de même des anti-héros : Finn fait de la collecte d’ordures, Solo est un père raté,
– La différence des sexes est à ce point maltraitée que les héros prennent souvent un look androgyne : Kylo Ren n’est pas un modèle de masculinité, Rey n’est pas non plus ce qu’on pourrait appeler une jeune fille en fleurs.
– Question sexualité, amour et couple dans « Star Wars », ce n’est pas brillant. Rey est la femme qui n’a besoin de personne. Quand Finn tente une approche auprès d’elle (« T’as un petit copain ? »), il se fait jarter : « Si tu te mêlais de ce qui te regarde ! » Avec les bobos, c’est toujours l’amour vache et indifférent, qui n’ose pas se dire. De plus, il y a zéro confiance dans le couple Finn/Rey. Sans « lâcher prise », sans consentement à appartenir, comment peut-il en être autrement ? « Lâche-moi la main. » (Rey à Finn) ; « Je sais piloter, moi ! » (Rey) ; « Ça va aller ! » (Rey à Finn) L’amour humain dans « Star Wars » est déchristianisé et désincarné. Par exemple, Solo et Princesse Leia sont incapables de s’embrasser et de rester ensemble en couple. « C’est pour ça que je filais : c’était pour toujours te manquer. Notre relation, c’était pas si mal, après tout. Y’a eu du bon. » (Solo revenant sur sa relation passée Leia). Même chose pour les jeunes tourtereaux Finn et Rey, pourtant amoureux, mais qui sont incapables de se serrer dans les bras, de s’embrasser et de se dire « Je t’aime ». Leur amour est platonique, quasi asexué, angélique, acorporel et impossible. À la fin du film, Solo, au moment d’une opportunité de vrai baiser entre Finn et Rey, les arrête dans leur élan romantique : « On s’en va, là. On s’embrassera plus tard ! » Et finalement, les amants finissent par vivre chacun leur vie, sans que le couple ait eu le temps de se former : « Je suis sûre qu’on se reverra. J’ai bon espoir. Merci mon ami. » (Rey face à Finn inanimé dans le coma, qu’elle aime mais qu’elle abandonne)
Désincarnation, banalisation et destruction de la différence des générations :
– Le seul vrai contact corporel, l’unique véritable étreinte qu’on verra de tout le film, c’est entre la Princesse Leia et Rey. C’est 100% féminin, 100% incestuel dans la fusion intergénérationnelle.
– La plupart des protagonistes du film n’ont pas de famille, sont abandonnés et orphelins… et quand ils en ont une, elle est dissoute et infidèle au mariage.
– Les pères de famille sont méprisés : « Tu vois en lui le père qui t’a manqué ? Tu aurais été bien déçue… » (Kylo Ren s’adressant à Rey par rapport à Solo, son père à lui) ; « Ton fils, je l’ai tué. Il était aussi faible et stupide que son père. » (Kylo Ren en parlant de lui-même à son père Solo)
– Les pères et les hommes sont tués : Kylo Ren assassine son père Solo, qui n’était pas un modèle de paternité stable. Et il est un fils indigne. De surcroît, le parricide se pare de la beauté de l’Action de Grâce, de l’Eucharistie : en transperçant à mort son père Solo avec son sabre-laser, Kylo Ren lui dit « Merci ».
– Dans « Star Wars », la transmission de parents à enfants est souvent présentée comme une mauvaise influence, un terrible destin. La plupart des enfants sont rebelles et envoient balader l’éducation de leur père démissionnaire : « Le temps est venu d’achever son apprentissage. » (Suprême Leader Snoke)
– Princesse Leia, c’est la mère célibataire qui envoie balader son ex-mari Solo : « Ne recommence pas ! » lui dit-elle quand il essaie de recoller les morceaux de leur ancien couple. Elle a été également négligente et démissionnaire vis-à-vis de son devoir d’État de mère et d’épouse : « Je n’aurais jamais dû le laisser partir, vous laisser partir tous les deux. » (Princesse Leia s’adressant à son ex-mari Solo par rapport à leur fils Kylo Ren qui a mal tourné)
– À un moment du film, Rey met le doigt sur la blessure secrète de Kylo Ren : la blessure de se savoir créé par quelqu’un d’autre que lui-même, d’avoir un père ou un grand-père (ici, le grand-père de Kylo est Dark Vador) : « Non. C’est toi qui as peur d’être moins fort que Dark Vador ! » balance Rey à la face de Kylo, bouleversé par la vérité qu’il vient d’entendre.
Désincarnation, banalisation et destruction de la différence des espaces :
– Finn, stormtrooper noir du Premier Ordre (en blanc), est l’archétype de cette fusion des espaces (cf. le code « Je suis un Blanc-Noir » de mon Dictionnaire des Codes homos). Et bien entendu, c’est le Noir gentil applaudi par les maîtres blancs hollywoodiens, le token black de la bienpensance occidentale, le symbole cinématographique du racisme positif. Le renversement cinématographique de l’oppressé en oppresseur, loin d’indiquer une réelle sortie de crise ou un lendemain meilleur, obéit en réalité à un mécanisme manichéen inquiétant. Par exemple, lorsque Finn récupère le pouvoir, il se montre aussi autoritaire avec une des responsables des stormtroopers que les méchants : « Maintenant c’est moi qui commande ! ». Solo lui conseille immédiatement, non pas de changer d’attitude, mais juste que sa conversion de soi-disant « victime » en bourreau ne soit pas aussi visible : « Plus discret. »
– « Star Wars » déshumanise la différence des espaces. En effet, la planète Terre est délaissée, au bénéfice d’une prolifération de planètes inconnues, d’étoiles et de royaumes fictifs. Elle en devient un détail, ou plutôt une abstraction, au cœur de la galaxie et dans le scénario.
– Les planètes représentées dans le film (Jakku notamment) sont quasiment toutes des espaces virginaux, désertiques, vidés d’Humanité. Ils sont ultra-naturalisés par des images de synthèse, et extrémisés : on passe du désert au paysage enneigé.
– Dans « Star Wars », le voyage est désincarné (même si ça bouge beaucoup et ça va plus vite que la vitesse de la lumière dans les vortex). Même le voyageur bobo jette l’éponge : « J’ai trop voyagé. » (Solo)
– La Nature écologique sans quasiment aucune présence humaine, est portée aux nues : par exemple on observe Rey face au lac de la planète Takodana (« C’est sans doute la planète la plus verte de toute la galaxie. »).
– Dans « Star Wars », la main tient une place démesurée, comme dans le projet du Gouvernement Mondial. La main en tant que sceptre de pouvoir préfigure la puce électronique. Elle occupe ce rôle aussi dans « Star Wars » avec la main toute-puissante de Dark Vador et Kylo Ren.
– Dans « Star Wars », tout ce qui est ancien est tué ou montré comme mauvais : Solo, le père, est tué ; l’« Ancien Empire » (qui s’est fait succéder par le « Premier Ordre ») c’est la dictature des stormtroopers.
– Dans « Star Wars », on lit en filigrane une haine de la planète Terre, et en particulier une occidentalophobie, typique des Occidentaux bobos qui n’assument pas leurs actes et leur appartenance à leur culture. Par exemple, en entendant comparer la planète Jakku à une « décharge » de poubelles, Solo joue d’ironie en s’adressant à Chewbacca : « Tu vois qu’on n’a pas assez exploré les confins occidentaux ? » Et comme à son habitude, le boboïsme sacralise les pauvres (qu’il n’aide pas véritablement) aux dépens des Occidentaux : par exemple, Rey, sur Jakku, marchande avec des peuples nomades et pauvres.
Désincarnation, banalisation et destruction de la différence Créateur-créatures :
– Le noachisme, c’est-à-dire le super-primitivisme et la panmythologie millénariste, est particulièrement présent dans « Star Wars » : naturalisme forcé, panthéisme déchristianisé, hybridité homme-animal ou homme-robot ou animal-robot, paganisme symbolique, temples et vieilles pierres renfermant un « secret », etc. Par exemple, le vaisseau des gentils s’appelle le Faucon Millenium, dans la grande tradition de la mythologie grecque. Chewbacca, la bête poilu proche du singe, est la quintessence du super-primitivisme noachide. C-3PO, le robot doré, est particulièrement humanisé. Puis à la fin du film, Rey visite des ruines abandonnées sur une île océanique déserte.
– Comme le film « Star Wars » défend une idéologie spiritualiste mais déicide, il est logique qu’il soit peuplé d’hommes-machine. Le Droïde BB-8 et les robots en général sont présentés comme humains, voire plus humains, plus intuitifs, plus intelligents plus détenteurs de Vérité, que les humains eux-mêmes.
– Dans la pensée maçonnique, très branchée psychologie, hypnose, naturopathie, mémoire et force des souvenirs, capacité intellectuelle, force intérieure de la volonté, magnétisme, intelligence artificielle, pouvoir des mots et des intentions, le pouvoir mental a beaucoup d’importance. Selon elle, c’est au mental que l’Homme se mesure aux autres et se régénèrera. Et cette croyance, on la sent très clairement dans « Star Wars 7 » : Kylo Ren a des pouvoirs psychiques qui lui permettent de pénétrer l’esprit des gens ; Rey commande à un stormtrooper rien que par la parole ; Solo avoue qu’« il s’en sort toujours avec des palabres. ».
– Dans « Star Wars », ce sont les robots qui possèdent la Vérité, et non prioritairement les humains. D’ailleurs, dans la saga, ils sont humanisés, même s’ils balbutient et parlent parfois un langage robotique codé composé d’onomatopées humoristiques. Par exemple, BB-8 (« bébé » en français : ce n’est pas anodin) détient le secret de la carte qui aidera à retrouver Luke Skywalker, le dernier Jedi.
– Dans « Star Wars » (et dans beaucoup de films actuels malheureusement), la différence Créateur/créatures est totalement dénigrée, et le rapport de crainte/confiance discrédité. La désobéissance (ou la trahison ou la rébellion ou l’anticonformisme) est montrée comme la Force, la Déesse, la Nouvelle Alliance : cf. les « Résistants de l’Alliance rebelle » sont les « gentils » dans l’histoire. Rey, l’héroïne, est une pilleuse d’épaves. En revanche, l’ordre (« Le Premier Ordre »), qui menace les « bons » Républicains et leur désordre libertaire sanctifié, est le méchant. On n’est pas du tout, mais alors pas du tout, face à la propagande libéralo-communiste de l’anti-fascisme moralisant !
– Le film obéit au manichéisme le plus simpliste qui soit : le camp de la lumière contre le camp du côté obscur (« La seule lutte qui vaille, c’est celle contre le côté obscur. » déclare Maz)… même si les défenseurs de la série s’en défendent en arguant que ce simplisme est « bien plus subtil que ça » parce qu’il y a de nombreux ponts entre les deux camps. Ils n’ont pas encore compris que le manichéisme, ce n’était pas uniquement « le camp du Bien contre le camp du mal » ; mais c’était surtout la fusion du Bien et du mal, fusion soi-disant « équilibrée et équilibrante » (en effet, le manichéisme voit le Bien et le mal comme deux forces équivalentes qui se génèrent et s’équilibrent l’une l’autre). Le manichéisme de « Stars Wars » s’observe particulièrement dans la neutralité assignée à la fameuse « Force » lumineuse dont il est fait tant cas (j’ai repris la définition Wikipedia) : « Dans l’univers de ‘Star Wars’, la Force est un champ d’énergie s’appliquant à tous les êtres vivants. La force y est décrite dans les premiers films réalisés comme donnant des pouvoirs aux personnes qui lui sont sensibles, sans que son origine ne soit tout d’abord explicitée, laissant implicitement penser qu’elle est d’ordre spirituel, avant que romans et films ne proposent une explication biologique, en insérant l’idée d’une symbiose avec une forme de vie microscopique, les midi-chloriens. La Force semble être une sorte d’énergie omniprésente et mystérieuse dont personne n’est encore arrivé à percer l’origine. Cependant, il est clair que tout individu capable de la contrôler obtient d’intéressantes facultés : des pouvoirs télékinétiques, lui permettant d’agir sur la matière par la seule force de sa volonté, de la simple pomme au chasseur stellaire, des capacités physiques et sensorielles décuplées, et l’aptitude à influer sur les flux d’énergie physique ou les pensées d’autrui. Le concept a très probablement été inspiré par le ‘ki’ japonais ; rappelons que George Lucas s’est inspiré de films d’Akira Kurosawa, qu’il a d’ailleurs été coproducteur de Kurosawa, et que son œuvre comporte plusieurs références graphiques à la culture japonaise. » Bref, la « Force » a tout du concept bouddhisant New Age, centré sur l’Homme et ses capacités « naturelles » et technologiques à réinventer le Bien, et à se recréer Lui-même grâce à ses lumières et à son sens de la Lumière. D’ailleurs, dans le boboïsme, tout est basé sur le savoir-faire : « C’est ce qui s’appelle savoir piloter. » (Finn à propos de Rey) Autrement dit, la Force dans « Star Wars » est la synthèse du naturalisme techniciste et du panthéisme New Age, elle est le support flou du noachisme luciférien. « Pardonnez-moi, je le ressens à nouveau… l’attrait de la lumière. Montre-moi, et j’achèverai ce que nous avons commencé. » (Kylo Ren) La Lumière, appelée aussi « la Force », c’est vraiment l’Antéchrist. Ni bonne, ni mauvaise (ça dépend de l’usage qu’on en ferait), ou plutôt synthèse du bien et du mal, elle condense l’idéologie manichéenne, basée sur le ressenti et non sur le Réel, sur l’intention et non sur les faits, assurant un pseudo « équilibre » entre le Bien et le mal mais en éjectant la primauté du Bien christique sur le mal. « Je me sens coupé en deux. » (Kylo Ren) On retrouve dans « Star Wars » cette divinisation de la Lumière, mais qui, comme elle est déchristianisée, devient soit bonne, soit mauvaise/luciférienne, soit les deux. « Je suis certaine qu’il a encore la Lumière en lui. » (Princesse Leia par rapport à son fils Kylo Ren) ; « Si tu fermes les yeux, tu peux toujours la ressentir, la Lumière. Elle te guidera. » (Maz s’adressant à Rey) ; « L’arme se charge de toute l’énergie d’un soleil. » (Finn) ; « Et ne me parle pas de l’Étoile de mort. » (Princesse Leia) ; « La Force, le Jedi, tout est vrai. » (Solo) ; etc. Par exemple, le Premier Ordre possède la Starkiller Base, une planète de glace qui tire sa puissance de sa capacité à absorber l’énergie de soleils. Dans les rangs du Premier Ordre, on peut compter des personnes liées à la Force, comme son leader Snoke, son apprenti Kylo Ren, ou encore des stormtroopers tels que Finn qui vont devenir résistants. Dans la pensée de « Star Wars », le mal n’est qu’un Bien mal utilisé.
– Certes, « Star Wars » nous propose en apparence un manichéisme inversant parfois les codes couleurs « blanc pour les gentils / noir pour les méchants » (exemple avec Finn, le Noir qui est d’abord habillé en blanc, et du côté du Premier Ordre ; autre exemple avec le Black Leader, leader des escadrons Bleu et Rouge servant la Résistance), mais un manichéisme quand même !
– On entend çà et là dans « Star Wars 7 » des consignes de censure, des invitations à ne pas réfléchir : « Évitez de regarder. » (Solo s’adressant à Finn et Rey) Il y a zéro message de Vérité et de fond. Les seules vérités qu’on entend, ce sont les gesticulations par onomatopées de nos informateurs bobos (BB-8, Chewbacca, etc.) ou bien les élans plats de combattivité « positive » et les déclarations d’amour à l’ESPOIR sorties de la bouche de notre jeune héroïne Rey : « Il ne faut jamais désespérer. » (Rey) ; « Je suis sûre qu’on se reverra. J’ai bon espoir. Merci mon ami. » (Rey face à Finn inanimé dans le coma) ; « Grâce à vous, il nous est permis d’espérer. » (Poe) ; etc. La positive attitude du boboïsme.
– En filigrane, on lit dans « Star Wars » un messianisme et un orgueil qui ne présagent rien de très bon ni de très noble chez les concepteurs du film : le Gouvernement Mondial exprime que la fin justifierait les moyens : « Le sort de la Galaxie dépend de nous. » (Solo) « On utilisera la Force. » (Finn) Les Etats-Unis – dans le sens universaliste du terme – vont sauver le Monde. Et par tous les moyens. On y croit…
– La saga « Star Wars », c’est la débauche de moyens et de fric pour masquer/compenser l’absence de message et de Vérité. Le Bien est relégué au rang de l’intuition personnelle ou du devoir humain (certainement pas du Christ) : « Pourquoi tu veux m’aider ? » demande Rey à Finn ; et ce dernier lui répond « Parce que c’est mon devoir. »
– Dans « Star Wars 7 », on retrouve des détournements satanistes implicites : le numéro de matricule de Finn (« FN 2187 ») fait 666 ; le sabre-laser est une Croix du Christ inversée et rouge ; le Leader Suprême Snoke représente une image caricaturale du diable ; les hologrammes employés dans le film vont occuper prochainement une grande place dans la mise en scène du Gouvernement Mondial.
Par ailleurs, pour ceux qui veulent aller vérifier les nombreuses correspondances entre le septième volet de « Star Wars » et mes 60 codes bobos dans mon livre « Les Bobos en Vérité », amusez-vous. C’est par là ! Le code « Fanfare jazzy », le code « Pas d’humour », le code « Le vieux marin breton », le code « Optimisme et Espoir », le code « Super-Zéro », le code « Globe-Trotter », le code « Bougies », le code « Barbu », le code « Mosaïque multiculturelle », le code « Passion pour la Nature, le Vent, la Mer », le code « La Nature me domine et prouve ma méchanceté d’être humain », le code « J’aime là où je ne désire pas », etc., y sont.
Le plus pathétique dans toute cette série, c’est que même certains curés et certains catholiques – censés pourtant identifier les pièges de la propagande maçonnique anticléricale – rentrent dans le jeu. Pour faire « fun » et branché. Même pour soi-disant « faire catho » !
Le plus attristant, c’est la compromission de beaucoup de catholiques avec le christianisme édulcoré du boboïsme starwarsien. Comme si le manichéisme, tant condamné par les catholiques authentiques, pouvait servir d’illustration au Christ ! Je ne dis pas que les contre-exemples ne peuvent jamais, en négatif, être pédagogiquement évangéliques (bien au contraire : je crois beaucoup au réveil par la description du contre-exemple)… mais pour que la comparaison porte ses fruits, encore faut-il déjà l’identifier comme « contre-exemple », ce qui n’est pas vraiment le cas des prêtres bobos-hétéros-geekos (cf. je vous renvoie au code du « Blogueur catho… avec sa bière » dans mon récent livre sur les bobos).
Il n’est pas interdit d’être drôle, parodique, décalé, cool et moderne… mais à partir du moment où la Vérité-Charité est la première servie ! Désolé, mais s’appuyer sur le « Je suis ton Père » de « Star Wars », en portant un sabre-laser sous sa soutane, pour rappeler que « Dieu est notre vrai Père et la Vraie Force qui habite nos cœurs », c’est bien gentil (mais tout ça ne sert à rien si tu ne vas pas à la messe) mais un enfant, un baptême, un pauvre, la Bible, le Christ ou la Vierge nous le diraient tellement mieux !
On prend Jésus pour le Super-Héros Jedi qu’Il n’est pas, l’Esprit Saint pour une « Force » hollywoodienne qu’Il n’est pas, Dieu le Père pour un Créateur d’effets spéciaux. Et on inverse sa Croix : c’est ce que fait satan. Eh bien désolé les gars, mais « Star Wars » : poubelle !