Je tombe sur des passages du Catéchisme de l’Église Catholique à propos du baptême qui sont de toute beauté, et qui montrent combien la Bonne Nouvelle du Salut est POUR TOUS, indépendamment de notre religion et de notre appartenance à l’Église catholique ou non. Et qu’est-ce que ça fait du bien ! Écoutez (je vous les ai recopiés) :
« Depuis toujours, l’Église garde la ferme conviction que ceux qui subissent la mort en raison de leur foi, sans avoir reçu le Baptême, sont baptisés par leur mort pour et avec le Christ. Ce BAPTÊME DE SANG, comme le DÉSIR DE BAPTÊME, porte les fruits du Baptême, sans être sacrement.
Pour les catéchumènes qui meurent avant leur Baptême, leur désir explicite de le recevoir uni à la repentance de leurs péchés et à la charité, leur assure le salut qu’ils n’ont pas pu recevoir par le sacrement.
‘Puisque le Christ est mort pour tous, et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’être associé(s) au mystère pascal.’ (Gaudiem et Spes) Tout homme qui, ignorant l’Évangile du Christ et son Église, cherche la vérité et fait la volonté de Dieu selon qu’il la connaît, peut être sauvé. On peut supposer que de telles personnes auraient DÉSIRÉ EXPLICITEMENT LE BAPTÊME si elles en avaient eu la nécessité. » (pp. 273-274)
« Les baptisés ont ‘revêtus le Christ’. (Galates 3, 27) Par l’Esprit Saint, le Baptême est un bain qui purifie, sanctifie et justifie. Le Baptême est donc un bain d’eau en lequel ‘la semence incorruptible’ de la Parole de Dieu produit son effet vivificateur. » (p. 268)
« Par le Baptême, TOUS LES PÉCHÉS sont remis, le péché originel et tous les péchés personnels ainsi que tous les peines du péché. En effet, en ceux qui ont été régénérés il ne demeure rien qui les empêcherait d’entrer dans le Royaume de Dieu, ni le péché d’Adam, ni le péché personnel, ni les suites du péché, dont la plus grave est la séparation de Dieu.
Dans le baptisé, certaines conséquences temporelles du péché demeurent cependant, telles les souffrances, la maladie, la mort, ou les fragilités inhérentes à la vie comme les faiblesses de caractère, etc., ainsi qu’une inclination au péché que la Tradition appelle la CONCUPISCENCE, ou, métaphoriquement, ‘le foyer du péché’ : ‘Laissée pour nos combats, la concupiscence n’est pas capable de nuire à ceux qui, n’y consentant pas, résistent avec courage par la grâce du Christ. Bien plus, ‘celui qui aura combattu selon les règles sera couronné’ (2 Timothée 2,5)’. » (Cc. Trente : DS 1515) (p. 274)
« Incorporé au Christ par le Baptême, le baptisé est configuré au Christ. Le Baptême scelle le chrétien d’une marque spirituelle indélébile de son appartenance au Christ. Cette marque n’est effacée par aucun péché, même si le péché empêche le Baptême de porter des fruits de salut. » (p. 276)
J’aime quand ils parlent du Baptême qui « justifie », qui est une semence « incorruptible » en chacun au Jour du Jugement, et aussi la mention des « faiblesses de caractère » 🙂