Réécriture (Fillon) ou abrogation (Poisson) de la Loi Taubira = faux débat. Car l’une comme l’autre sont des promesses en l’air, des slogans sans fond, si les hommes politiques qui les lancent ne parlent pas d’homosexualité (car la Loi Taubira EST l’homosexualité : je n’y peux rien !) et ne la laissent pas traiter par les personnes homosexuelles continentes elles-mêmes. J’irai donc dire à Jean-Frederic Poisson à son meeting du 12 novembre prochain que même lui est un menteur et que sa fausse promesse d’ « abrogation », à elle seule – et bien plus encore que l’accusation d’antisémitisme – a le pouvoir de flinguer sa campagne présidentielle. Car l’homophobie, de nos jours, ne pardonne pas.