Bon, les gars et les filles, je ne vais pas y aller par quatre chemins (et désolé de parler d’argent depuis un certain temps sur mes publications, mais le cauchemar touche à sa fin) :
1 – Pour le tournage de Lourdes, il me manque un parrain qui se risque à me prêter 2000 €. S’il ne se présente pas, nos moyens seront limités, et c’est dommage, vu le message.
2 – Pour mon livre sur les thérapies de guérison de l’homosexualité, accepté à l’instant par les éditions Vérone, il me manque aussi un parrain qui m’avance 2090€ car ces éditions – qui ne fonctionnent pas à compte d’auteur – demandent quand même au départ aux auteurs de payer de leur poche (et avec l’argent que je percevrai sur chaque exemplaire vendu, je pourrai le rembourser au bout de 654 exemplaires vendus, ce qui est faisable ; et s’il se vend super bien, je peux même après rembourser mes autres parrains !). Ce n’est pas un cadeau empoisonné, mais une fleur conditionnelle qui peut être contraignante dans un premier temps.
Toute la question est de savoir si je me lance là-dedans, sachant d’une part que je me couvre de dettes, et sachant d’autre part (et vous le voyez déjà avec les débats calamiteux actuels à propos de la PMA, où les opposants devraient parler d’homosexualité et ne parlent que de l’enfant) que le temps presse, que la loi d’interdiction des thérapies de conversion va passer très prochainement (fin d’année 2019), et que donc je ne sais pas si on peut se payer le luxe d’attendre une meilleure proposition d’édition et de faire la fine bouche. Quand je vois que la députée lesbienne Laurence Vanceunebrock-Mialon en charge du projet de loi sur l’interdiction des thérapies de guérison est en ce moment-même en train de raconter des « paraboles » aux responsables des cultes aux auditions au Sénat pour leur prouver le bien-fondé des PMA pour les « couples lesbiens », je ne peux qu’identifier l’effet domino/la corrélation directe entre la loi d’autorisation de la PMA et la loi sur l’interdiction des thérapies. Ce sont une seule et même loi, portée par la même personne.
Oui. Je crois qu’il faut deux mécènes prêts à mettre 2000 €. Car le timing est serré. Tout simplement. Je sais que mon livre a peu de chance de peser sur le débat. Mais qu’au moins, il arrive à temps pour le « débat » !