Ils me gavent. Ils me gavent tous (avec leur « suppliques », leurs « racines chrétiennes », leur « loi naturelle », leur mépris de la laïcité, leur « royaume » et « civilisation catholiques ».
Je ne me reconnais pas dans cette Église de petits bourges et d’évêques faussement téméraires et autoritaires (Quand je vois cet hypocrite de Mgr Rougé, qui joue les frondeurs contre « l’interdit étatique des messes », je me mords les joues pour ne pas rire : l’« interdit » existe-t-il, d’ailleurs ? C’est un conditionnement plus qu’un « interdit », même tacite. Et que tout le monde sait transitoire). L’exigence devrait porter sur d’autres choses moins matérielles que le culte et même l’Eucharistie. C’est l’Amour du prochain la priorité et l’urgence. Quand je vois que beaucoup de « catholiques », pour justifier leur caprice, versent dans la comparaison soit avec des lieux de consommation (« Ils ouvrent bien les supermarchés et les pharmacies ! Pourquoi ils n’ouvriraient pas les églises?? ») soit avec les autres religions (« Les synagogues et les mosquées, là, y’a pas de problème ! »), c’est qu’ils prouvent à leur insu leur consumérisme des sacrements ainsi que leur pharisaïsme (Ils voient leur Foi comme une « religion institutionnelle parmi d’autres »). Lamentable.
(J’ai déjà viré 2 contacts Facebook qui ont publié ces merdes de suppliques. Mais je vais continuer. Et malgré les apparences, c’est de l’Amour.)
N.B. 1 : Cet embourgeoisement et transformation des églises en supermarchés ne sont pas propres aux pays riches. Justement, ils se voient encore mieux dans les pays pauvres. Regardez cette nouvelle que j’ai lue hier des pillages qui guettent les églises vénézuéliennes. C’est tout un rapport à Dieu, à Jésus et aux sacrements que nous, catholiques, devrions revoir.
N.B. 2 : C’est clair, on est des martyrs.