SIGNIFICATION SOCIALE, MONDIALE ET ESCHATOLOGIQUE DU CODE
De plus en plus le Gouvernement Mondial antéchristique nous pousse à « affirmer nos valeurs », à les « cultiver », à réaliser ce qui « compte vraiment pour nous » (« parce qu’il y aurait des gens qui comptent sur nous » #FoutageDeGueule). Il met en avant notre VOLONTÉ individuelle, la flatte, lui donne une valeur quasi héroïque, impérieuse et sacrée. Défendez ce qui compte pour vous, ce qui est important et premier, essentiel, battez-vous pour ça. Le mot « valeur » devient le refuge et l’alibi de l’orgueil, de l’auto-détermination. En plus de gommer la Personne (Jésus) censée idéalement les incarner. Les « valeurs propres », c’est vraiment une des plus astucieuses parades que l’Antéchrist ait trouvée pour voler la vedette à Jésus et nous la donner soi-disant à nous !
Le mot « Valeur » (synonyme, pour les bobos athées/agnostiques, de « priorité », d’« essentiel », de « principes », de « combat », de « ce qui compte » ou « importe » : il est donc marqueur d’emphase, d’intention, d’émotion et de franchise, exactement comme en Franc-Maçonnerie) est souvent mis au pluriel par le Gouvernement Mondial, sert habituellement de bras droit ou de vitrine au nom qu’il complète (« les valeurs du sport », « les valeurs de la République », « les valeurs de la France », « les valeurs de l’entreprise », etc.), entend muscler une motivation, rajouter de la volonté et du désir à des esprits désabusés, désorientés et découragés.
En réalité, le vocable « valeur » indique la vacuité du concept idéologique qu’il illustre (la tolérance, le respect, l’égalité, le vivre ensemble, la solidarité, la diversité, la gratuité, le travail, la persévérance, l’optimisme, l’écologie, la liberté, l’engagement, la fraternité, etc. : toutes ces fausses vertus vantées par l’Humanisme intégral). Et par ailleurs, il indique, d’un point de vue moral, une totale inversion des valeurs, justement ! En effet, que valent les « valeurs » d’un Monde qui évacue celui (Dieu, Jésus) qui la leur donne et les incarne toutes en sa Personne ? Ça devient de l’égocentrisme maçonnique : « Les valeurs nous façonnent. » dit l’horrible spot de l’Armée française. D’ailleurs, le mot « valeur » est souvent systématiquement précédé des adjectifs possessifs d’appropriation individualistes : « mes valeurs », « nos valeurs », « vos valeurs ». Preuve qu’il est le sésame verbal de l’égoïsme. Ce mot est une manière de flatter notre égo, et surtout de nous entuber en beauté, en nous imposant un système ou un esclavage qui nous donne pourtant l’impression que nous l’aurions choisi et que c’est nous qui aurions la main. Grosse arnaque sincère à la Marlène Schiappa. Donc arrêtons de défendre nos valeurs ! Défendons juste Jésus en aimant – en Son Nom – tous nos frères !
DANS LA SÉRIE JOSÉPHINE ANGE GARDIEN
LES « VALEURS » JOSÉPHINIENNES (ALTRUISTES SUR LE PAPIER), C’EST « JE NE PENSE QU’À MA GUEULE » EN FAIT
La série Joséphine ange gardien, en parfait outil télévisuel de propagande républicaniste, entend bien nous inculquer – à nous téléspectateurs – les « bonnes valeurs » qu’il nous faudrait intégrer pour être de « bons citoyens ». Joséphine méprise toute idée d’idéal, de perfection, de transcendance. Elle lui supplante celle de « valeur ». Comme tout bobo antithéiste (donc anti-Institution Catholique) qui se respecte, les scénaristes du téléfilm célèbrent leurs « valeurs » et leurs « convictions » plutôt que des croyances ou des dogmes institués par une religion. Et gare à celui qui leur est infidèle ! Par exemple, dans l’épisode 47 « Les Braves », les « valeurs du sport » sont portées haut et fort : courage, force, loyauté, esprit d’équipe, goût de l’effort, détermination, combattivité, fair-play dans la compétition, fierté, diversité, patriotisme, respect, entraide, dignité, etc. « Elles sont passées où, tes valeurs ?!? Ta loyauté, ton honnêteté, ta franchise, elles sont où ?!? » (Alexandra s’adressant au rugbyman Hadrien, dans l’épisode 47 « Les Braves ») ; « Au prochain coup bas, tout le monde sera ravi d’apprendre que les valeurs du rugby ne représentent rien pour vous, et que vous vous en servez comme un paillasson pour essuyer vos crampons boueux. » (Joséphine, idem) ; « Non seulement vous avez trahi l’équipe, mais vous avez trahi toutes les valeurs du rugby. » (Denis l’entraîneur s’adressant à ses joueurs pendant la mi-temps, idem). Dans l’épisode 81 « Enfants, mode d’emploi », Joséphine se montre toute fière et euphorique par rapport à sa cliente Zoé au moment où cette dernière a le culot de laisser tout le monde en plan pour suivre ses valeurs : « Voilà : là, je retrouve la Zoé que j’aime ! ». En fait, par « valeurs », il faut comprendre son éthique personnelle, mais surtout sa volonté personnelle soumise à ses humeurs, ses exigences et son impatience.
Les valeurs applaudies par Joséphine n’obéissent pas à la Vérité ni à l’Amour, mais à la sincérité et à la franchise, donc aux intentions personnelles. On le voit clairement dans l’épisode 92 « L’Incroyable Destin de Rose Clifton », lorsqu’elle entend le méchant Ulysse demander à Rose sa sa main au nom des valeurs du mariage : « Un bon mariage se construit sur des valeurs, du respect. Franchement, vous ne trouverez pas mieux. » (Ulysse). Et au départ, cette rhétorique des valeurs séduit notre ange gardien : « Il a l’air sincère, ce monsieur… ».
« CE QUI COMPTE POUR MOI », C’EST MOÂ ET MA PASSION
Joséphine nous répète à qui mieux mieux qu’il faut investir dans notre vie sur « ce qui compte vraiment pour nous ». Ça ne veut rien dire (et c’est dangereux, parce qu’à un moment donné, il y a forcément un conflit d’intérêts et de priorités avec ceux des autres) mais bon… ça fait bien et responsabilisant. « Il n’y a qu’une seule chose qui compte pour moi, papa, c’est la musique. Et tu ne m’empêcheras pas d’y croire ! » (Maxime dans l’épisode 36 « Remue-Ménage ») ; « Quand on est passionné, on ne compte pas. » (Gaston dans l’épisode 79 « Je ne vous oublierai jamais ») ; « Ce qui compte, c’est que María-Sol ait mis son mensonge au service de son art. Peu importent ses origines. » (Carlos dans l’épisode 70 « Tango ») ; « Pauline, je vois bien que nager, c’est ce que t’aimes faire le plus au monde. Je sais que tu le sais toi aussi ! Il ne faut pas que t’aies peur de ce que tu es ! Alors relève-toi ! Bats-toi pour ce que tu veux ! Et demain, retourne en entraînement ! Je compte sur toi ! » (Zoé s’adressant à sa nièce, dans l’épisode 81 « Enfants, mode d’emploi ») ; « J’veux nager. J’aime ça. Y’a que ça qui compte pour moi, j’te l’jure ! » (Pauline s’adressant à son entraîneur Benjamin) ; « Maintenant, je sais ce que je veux : c’est grâce à toi. » (Pauline s’adressant à Zoé, idem). Par exemple, dans l’épisode 61, Joséphine étrille Roger parce qu’il impose un avenir professionnel à son fils Gilles « sans tenir compte de ses envies ». Le « Ce qui compte », en somme, c’est la jouissance de sa volonté propre : « Thomas, ce qui compte, c’est ce que tu veux toi. » (Brigitte, dans l’épisode 14 « La Fautive »).
Dans Joséphine, la surévaluation des « valeurs qui comptent », c’est finalement un appel à ne penser qu’à sa petite gueule, à sa petite carrière, à sa petite passion et volonté, à son petit « bonheur »… même si le charity business – le fameux « On compte sur vous » des Restos du Cœur – s’empressera d’habiller cet individualisme « valorisant » d’un hypocrite vernis d’altruisme : « Tout le monde compte sur toi. » (Joséphine s’adressant à Catherine, dans l’épisode 48 « Les Majorettes ») ; « Rappelons que des millions de malades comptent sur nous, et que nous sommes leur seul espoir. Alors essayons de ne pas les décevoir. » (Yann s’adressant à son équipe de laborantins, dans l’épisode 52 « L’Homme Invisible ») ; « Ce qui compte, c’est que maintenant, tu vas te battre avec moi. » (Joséphine s’adressant à Yann, idem) ; « La seule chose qui compte pour moi, c’est que tu sois heureuse. » (Pascal, l’amant passionné psychopathe tentant de reconquérir son ex-copine Marion, dans l’épisode 59 « Suivez le guide ») ; « On est bien tous les deux. C’est ce qui compte, après tout, non ? » (Philippe s’adressant à Fanny, au lit, dans l’épisode 60 « Une Prof ») ; « Tu sais Gilles, la seule chose qui compte pour moi, c’est que tu sois heureux, que tu mènes la carrière dont tu as envie. » (Clara, la maman de Gilles, dans l’épisode 61 « Un Monde de douceur ») ; « Je compte sur toi. » (Joséphine s’adressant à la déesse Mae Thorani, dans l’épisode 68 « Restons zen ») ; « La seule chose qui compte, c’est qu’on soit ensemble. » (François s’adressant à sa femme Amélie, dans l’épisode 78 « Carpe Diem ») ; « N’oublies pas que c’est ta carrière qui est en jeu. Allez. On compte sur toi. » (Benjamin, l’entraîneur de natation mettant la pression à Pauline, dans l’épisode 81 « Enfants, mode d’emploi ») ; « Croyez en vous. Ayez de l’ambition. Allez au bout de votre projet. N’abandonnez jamais. On compte sur vous. » (le chef étoilé Thierry Marx s’adressant aux élèves d’une école de cuisine, dans l’épisode 89 « Graines de chef ») ; « J’suis meilleure, c’est tout ce qui compte. » (Maëva se justifiant de se droguer, dans l’épisode 95 « Disparition au lycée »).
JE FAIS DE MOÂ MON ESSENTIEL, ET DE MA PROPRE VOLONTÉ MA PRIORITÉ
On retrouve peu ou prou la même logique volontariste et égocentrique avec les mots « essentiels » et « priorités ». Sauf que là, ce sera le concept de « bonheur » ou de « bien-être » qui servira d’excuse à l’individualisme : « C’est ta vie. L’essentiel, c’est que tu sois heureuse. » (Alain Richepin s’adressant à sa fille Romane qui lui annonce qu’elle est lesbienne, dans l’épisode 68 « Restons zen ») ; « J’ai une p’tite idée par rapport à l’ordre des priorités. » (c.f. l’épisode 78 « Carpe Diem ») ; « Je fais ce que j’aime. C’est l’essentiel. ». (Amélie qui a laissé tomber la coiffure pour faire artiste-peintre, idem) ; « Elle a tout compris au concept du bonheur, ta fille : c’est se contenter de l’essentiel sans chercher plus loin. » (Olivier s’adressant à Sandra à propos de Zoé, dans l’épisode 82 « La Parenthèse enchantée ») ; « L’essentiel, c’est que tu sois heureuse. » (Auguste s’adressant à sa fille Garance, dans l’épisode 85 « La Femme aux gardénias »). La priorité laissée aux « priorités » (justement !) et aux essentiels transpire la superficialité et l’égotisme : « Je donnerais ma vie pour un bain moussant aux huiles essentielles ! » s’exclame la capricieuse gosse de riches Chloé, dans l’épisode 86 « Le Mystère des pierres qui chantent ».
DANS D’AUTRES ŒUVRES DE FICTION
Je crois que c’est vraiment depuis que j’ai découvert la série Joséphine que je constate que ce sont ceux qui dans la vie réelle affichent leurs « valeurs » ou leurs « essentiels » (c.f. la chanson « Mon essentiel » d’Emmanuel Moire, la chanson « Nos Valeurs » de Maître Gims, la chanson « Mode » de Vianney, la chanson « Laisse parler les gens » de Dealers de zouk, la chanson « Valeurs » de La Fouine, etc.) qui en sont le plus dépourvus, ou qui se choisissent les mauvais principes. Les « valeurs » qu’ils défendent n’ont quasiment aucune valeur, en fait.
LE CATHO-CON (progressiste ou conservateur) FAIT PAREIL…
Quand on me demande pourquoi je suis chrétien, je pourrais répondre que c’est grâce aux valeurs que je trouve dans le catholicisme et auxquelles je suis attaché : l’amour du prochain, le pardon, la fidélité, l’Espérance en l’avenir et en la vie après la mort, la paix intérieure, la sérénité, la force pour vivre certaines épreuves et leur donner du sens, la chaleur d’une communauté et des amitiés, l’écoute, et même l’intelligence et les paroles de Vérité. Mais ça ne suffit pas. Car tout ça, je peux le trouver ailleurs : dans une autre religion, dans une association humanitaire, dans une ONG, dans une séance chez le psy ou chez le kiné, dans un parti politique, dans un cercle intellectuel, y compris dans une loge maçonnique. Si ma Foi ne tenait qu’aux jolies « valeurs » humanistes et spirituelles que j’y trouve, elle ne pèserait pas bien lourd ! Ça voudrait dire qu’elle ne tiendrait qu’à mes besoins (de consommateur) et qu’elle serait purement intéressée et mondaine. En réalité, je vais à l’Église POUR RIEN et sans autre motif que la personne de Jésus. Si j’y allais « pour » quelque chose, ou « pour » une raison précise, ou au nom de mes « croyances », je n’irais pas. Et Jésus ne serait pas un ami et n’aurait à mes yeux aucune existence. Quand on se rend chez un ami, on va le voir juste POUR LUI et « pour rien d’autre ». Même pas « pour notre amitié ». Il se trouve qu’ensuite, après-coup, on découvre qu’il nous apporte plein de choses. Mais on n’y va pas pour ça. On ne le fréquente même pas « pour la beauté de l’amitié » ou au nom de la fidélité, de l’écoute et de la convivialité qu’on découvre à son contact. Les trésors qu’il nous donne à goûter nous sont donnés de surcroît, mais ils ne constituent pas les raisons suffisantes pour justifier le bonheur de notre rencontre. Celles-ci n’apparaissent qu’après-coup, et dans le non-dit. C’est uniquement la personne et notre relation qui justifient notre amitié. Eh bien la Foi en Dieu, c’est pareil. C’est rien qu’une histoire désintéressée de Personnes. En matière d’Amour, d’amitié ou de Foi, comme le dit la grande philosophe Élisa Tovati : « Moi je t’aime pour rien, moi je t’aime pour toi. Sans explication. J’aime comme je crois. Moi je t’aime pour rien. Sans doute pour moi. On trouve des raisons quand l’amour s’en va. »
Alors quand j’entends la majorité des catholiques actuels se justifier d’être ce qu’ils sont, ou de pratiquer leur Foi, au nom de leurs « valeurs », je suis atterré. Idéalement, il faudrait que tout catholique tombe devant le constat paradoxal que les valeurs n’ont quasiment aucune valeur. Or on est particulièrement loin du compte !
Quand je regarde du côté des cathos progressistes et/ou modérés (les pro-Vie), y compris chez notre Pape actuel, c’est la cata. Ils défendent les « valeurs de la famille, de l’éducation, de la Vie, de la Fraternité, de la solidarité ». Récemment, le Pape François s’est même placé devant les ambassadeurs en défenseur des « valeurs de la démocratie » (comme si la démocratie était un modèle chrétien… Au secours !). Quant aux cathos conservateurs (genre Cardinal Sarah), ce n’est pas mieux : ils soutiennent les « valeurs de la Civilisation, de la Tradition, de la Loi divine, de la Sainte Doctrine, du Rite et du Culte, des sacrements, de la Nation, de l’Histoire, du Patrimoine, de la Chrétienté, et même du Christ en personne » qu’ils présentent – en jouant sur le paradoxe entre tradition et modernité – comme des « valeurs actuelles » (nom bien connu de la revue conservatrice des droitards). « Si vous renoncez à votre identité, si vous êtes noyés par une population qui ne partage pas votre culture, vos valeurs chrétiennes et votre identité risquent de disparaître » menace le Cardinal Sarah. Et pire que ça : ils se permettent, en mettant de la valeur partout, d’évaluer la valeur, donc la validité, de certains sacrements, en se prenant pour des juges ecclésiastiques, des spécialistes en Droit Canon. Je ne sais pas si nous mesurons, avec ce concept pourri de « valeurs » qui envahit tous les étages de l’Église, combien nous sommes actuellement ecclésialement dans la merde jusqu’au cou ! Parce que, bien évidemment, personne – je dis bien « personne » – ne se rend compte du piège ! La « Crise des valeurs » dont les catholiques-cons parlent tant, ils n’ont toujours pas capté que c’était les valeurs elles-mêmes !
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