SIGNIFICATION SOCIALE, MONDIALE ET ESCHATOLOGIQUE DU CODE
ISLAM : LES ÉTINCELLES MONDIALES
Même si les croyances religieuses se quantifient difficilement car elles concernent davantage le terrain de l’invisible et des cœurs que celui du visible, on peut au moins constater dans les pays occidentaux, ainsi qu’à travers les guerres dites « ethniques » dans des continents comme l’Afrique (Boko Haram et consorts), mais également dans l’espace internétique via la médiatisation mondiale du djihadisme terroriste (Al Qaïda), que l’Islam est une réalité démographique et politique indéniable qui occupe de l’espace. De plus, certains pays puissants du Globe sont majoritairement islamiques (Indonésie, Philippines, Pakistan, Inde, Bangladesh…). On voit même émerger des maires musulmans dans les grandes capitales européennes (exemple : Sadiq Khan à Londres), et des présidents qui affichent leurs sympathies islamo-friendly.
Il est clair que cette islamisation du Monde ne se fait pas sans heurts et sans douleurs : il suffit de regarder, en France, les controverses sur le voile, la charia, la burka ou le burkini, sur les menus (sans porc) aménagés dans les cantines scolaires, sur ladite « liberté d’expression » et les représailles terroristes djihadistes (Charlie Hebdo, attentat spectaculaire au Bataclan, décapitation de Samuel Paty ou de catholiques dans les églises, etc.) pour s’en rendre compte ; il suffit aussi de voir le tollé que génèrent des « starlettes » soit maghrébines et/ou musulmanes (Camélia Jordana – d’éducation musulmane -, Mennel) soit pseudo « critiques/rebelles » de l’Islam (Zineb El Rhazoui, venue de Charlie Hebdo, nominée pour le prix Nobel de la Paix 2021, et applaudie par le ministre de l’Intérieur Gérard Darmanin : c’est dire si c’est une « rebelle (d’ouverture) » à la botte du « Système » !) voire ouvertement anti-Islam (la lycéenne lesbienne Mila qui a enflammé Twitter !), qui sont littéralement conspuées sur les réseaux sociaux. Tous ces dossiers explosifs, maladroitement et inefficacement éteints à la hâte par la « laïcité républicaine » (qui est un anti-catholicisme qui ne dit pas son nom) et la « liberté d’expression ou de pratique religieuse individuelle ».
HOMOSEXUALITÉ, BOBOÏSME FRANC-MAÇON ET ISLAM CHARLIE HEBDO : UN TRÈS BEAU « TROUPLE » !
Vu la complaisance complice, soumise mais aussi stratégique et dominatrice, des pays occidentaux à l’égard des musulmans, il n’est pas difficile de voire les nombreuses accointances idéologiques et les terrains de compromis que trouvent la communauté musulmane et la communauté bobo pour cohabiter dans un semblant de « paix ». Rien que sur le refus du porc, les écolos altermondialistes et les musulmans peuvent s’accorder. Ils peuvent aussi s’accorder sur l’humanisme intégral droits-de-l’hommiste franc-maçon (je suis toujours sidéré de voir que l’Islam et ses pratiquants cochent toutes les cases de la juridiction « religieuse » qui se marie à merveille avec le légalisme républicain et donc maçonnique). Ils peuvent même trouver un terrain d’entente – et ça surprendra plus d’un fidèle musulman fervent – sur l’homosexualité. Par exemple, mes anciens élèves d’origine musulmane (j’ai été 6 années prof dans les lycées publics de l’Éducation Nazie-onale en Essonne) étaient quasiment tous gays friendly et pro-mariage gay. Ils me voyaient limite comme un « dangereux facho homophobe catholique ». Et si on regarde honnêtement les musulmans français pendant l’approbation du « mariage » gay en France en 2013, ils ne sont pas venus manifester contre, car au fond ils soutiennent silencieusement cette loi dans une « indifférence molle ». Islam, homosexualité et Franc-Maçonnerie se tiennent main dans la main. Ça vous étonne ? Pas moi. Par exemple, le 27 février 2020, Mounir Baatour, président de l’association SHAMS – les musulmans homos – a donné une conférence au Grand Orient de France de Marseille. CQFD.
L’islamo-gauchisme, formule très en vogue en ce moment dans les rangs de la Réacosphère, et affilié au concept tout aussi récent et discutable d’« islamophobie », désigne cette confluence des luttes et des intérêts entre le libéralisme matérialiste et le code moral et juridique (bien plus que religieux) qu’est l’Islam. Car ce qu’il faut bien comprendre, c’est que l’Islam est un code moral bien avant d’être une religion (il faut être un « bon musulman » : c’est une hygiène de vie personnelle), est vécu comme une jurisprudence pragmatique pour ordonner/réguler la société beaucoup plus que comme une transcendance (d’Amour) ou une Révélation divine. D’ailleurs, les musulmans ne croient pas que Dieu se soit fait homme (Même un prophète n’est pas Dieu, et ne lui sera jamais semblable !). Ils ne croient pas non plus que Dieu soit « Amour » (Pour eux, Il est Justicier, Il est Juge, Il est Justice bien avant d’être aimant). Donc il y a fatalement une rupture nette entre les affaires des Hommes et les affaires de Dieu. La plupart des musulmans que je connais se disent, pour cette raison, « pragmatiques », « cartésiens », « factuels », « légalistes », et ne font pas dans le sentiment (religieux). La religion, à les entendre, c’est avant tout du Droit, c’est du « devoir citoyen », du civisme, une prescription à suivre à la lettre, une nécessité et un principe ordonnateur évident, une règle efficace fixant les interdits (le permis et le défendu) et les limites du « vivre ensemble », bien plus qu’une reliance (incertaine et défaillante) entre eux et les autres, ou eux et Dieu. C’est du « bon sens » ! C’est très cartésien ! C’est le Contrat social de Rousseau (on le voit bien avec les mariages « à la musulmane », qui sont des mariages civils améliorés, des contrats, mais pas du tout des sacrements. La dimension sacrée est gommée.). En résumé, l’Islam est la République. Il est taillé pour, en tout cas.
DANS LA SÉRIE JOSÉPHINE ANGE GARDIEN
ISLAMO-GAUCHISME
Petite blague avant de commencer : vous étiez au courant que Mimie Mathy s’était convertie à l’Islam ? (hihi)
La série Joséphine ange gardien constitue un parfait exemple de l’islamo-gauchisme dont nous venons de parler plus haut, c’est-à-dire cette collaboration (prostitutive, corrompue, servile, démagogique et infantilisante, avouons-le) entre moralisme juridictionnel d’inspiration islamique et bienpensance gauche-caviar. En effet, au regard des derniers épisodes, on ne peut que constater que Joséphine partage de plus en plus l’affiche avec un autre ange gardien, d’origine maghrébo-musulmane (on ne distingue pas bien la frontière entre les deux), beaucoup plus jeune qu’elle, qu’elle chaperonne et forme comme un stagiaire, et avec qui elle mène ses missions en binôme : c.f. l’épisode 86 « Le Mystère des pierres qui chantent » (avec l’ange Gabriel), l’épisode 90 « 1998-2018 : Retour vers le futur » et l’épisode 95 « Disparition au lycée » (avec l’ange Ismaël). L’arrivée de ces jeunes premiers redonne une touche jeune, cool et drolatique à la mémère qui commence à se ringardiser.
Il faut savoir que les anges, la magie et les rêves ont toujours occupé une place prépondérante dans l’Islam. Donc il est logique que les routes de Joséphine ange gardien et de l’Islam se croisent. Et bien que les acteurs jouant l’ange Gabriel (Gary Mihaileanu) et l’ange Ismaël (Omar Meftah) ne soient pas stricto sensu musulmans (Gary Mihaileanu est romano-tunisien… et juif ! ; Omar Meftah, quant à lui, est franco-algérien… et d’éducation musulmane mais pas pratiquant), il n’empêche que symboliquement, ils peuvent, du fait d’être au moins maghrébins, donner à le penser. La preuve en est que « Gabriel » et « Ismaël » sont deux personnages très connus dans le Coran (« Djibrî » et « Ishmael ») !
Le téléfilm méprise ouvertement le catholicisme. Les seules religions monothéistes épargnées par Joséphine, ce sont tacitement la religion juive (pour ce qui concerne la production et le financement de la série ; d’ailleurs, le créateur du personnage de Joséphine n’a pas vraiment un nom de famille neutre… : Laurent Chouchan ! Et certains noms – par exemple le Docteur Elijah Graham dans l’épisode 92 « L’Incroyable Destin de Rose Clifton » – sont des signatures…) et officiellement la religion musulmane (pour deux raisons simples : s’éviter les ennuis et d’autre part s’assurer avec celle-ci la vitrine bien-pensante de diversité multiculturelle, un alibi dissuasif pour mettre en place un anti-fascisme moralisant à échelle nationale).
Pourtant, à y regarder de plus près, Joséphine ange gardien n’aborde jamais la thématique de l’Islam à proprement parler, excepté dans l’épisode 12 « Romain et Jamila » (avec Farid le père de famille maghrébin, francophobe et anti-Blancs, qui sème la terreur dans sa propre maison et esclavagise son entourage féminin), dans l’épisode 19 « Nadia » (avec Nadia, pauvre Maghrébine exploitée comme une Cosette par les méchants Français de souche – les Leroy –, bourgeois tortionnaires sans scrupules et royalistes malgré eux), dans l’épisode 57 « Un petit coin de paradis » (où le Maroc nous est dépeint comme un « petit coin de paradis » touristique aseptisé), dans l’épisode 62 « Yasmina » (avec Yasmina, figure d’un Islam décomplexé, sexy, entreprenant et high-tech, venu venger intelligemment le passé professionnel calamiteux de son père immigré Azzedine), et enfin dans les épisodes 90 « 1998-2018 : Retour vers le futur » et 95 « Disparition au lycée » (là, l’Islam est carrément auréolé de gloire à travers la figure seyante et divine d’Ismaël, le bel ange gardien complice de Joséphine, et prince historique des Peuples d’Arabie). En fait, de l’Islam, Joséphine n’en a absolument rien à foutre.
La série n’est pas assez courageuse pour oser un traitement de fond et frontal de l’Islam. Pire que ça : en dépit des apparences flatteuses et islamo-friendly que le téléfilm se donne, la quasi absence d’analyse de l’Islam, et cette peur/indifférence à son égard, est le signe chez lui d’une islamophobie réelle. Et je ne parle même pas des blagues douteuses sorties par Joséphine pour détendre l’atmosphère explosive sévissant autour du tabou religieux le plus puissant de la Planète, à savoir le rapport de l’Islam à la sexualité d’une part, aux ennemis et au Salut d’autre part : « C’est sûr qu’un homme tout seul avec quatre femmes, ça doit pas être évident. En fait, il devrait avoir droit à prendre une pute par semaine remboursée par la Sécu ! » (Joséphine éclatant de rire avec Souria, la mère de famille musulmane soumise au despote Farid qui la maltraite elle et ses trois filles, dans l’épisode 12). L’Islam n’est pas du tout abordé dans Joséphine. Il est noyé dans l’image d’Épinal (le souk d’Aladin dans l’épisode 57 « Un petit coin de paradis », le conte scintillant de Shéhérazade entendu à la radio dans l’épisode 19 « Nadia », la princesse des mille et une nuits vénérée par le Général Dubosc dans l’épisode 85 « La Femme aux gardénias »), dilué dans la parodie clownesque (« C’est quoi, cette affaire de Taj Manajal ? » demande Joséphine en écorchant le mot « Taj Mahal », fameux temple islamique indien, dans l’épisode cross-over avec Camping Paradis « Un Ange au camping »), enterré dans le discours politiquement correct du « pas d’amalgame entre Islam et terrorisme » (par exemple, dans l’épisode 62 « Yasmina », Yasmina demande à Joséphine si elle la prend pour une méchante « terroriste », et celle-ci s’empresse de la rassurer par la négative), maquillé dans un féminisme anti-machiste de bon aloi (« Je ne suis pas une marchandise, papa ! Je n’ai jamais été la femme soumise et effacée que tu voulais absolument que je sois ! Et je ne le serai jamais ! » s’insurge Jamila contre son père Farid, dans l’épisode 12 « Romain et Jamila » ; « Tu agis presque comme les barbus que tu méprises ! » renchérit sa mère, Souria, en faisant une discrète allusion au fondamentalisme islamiste, la plus « osée » jamais prononcée au cours d’un épisode de Joséphine), affadi dans le New Age (avec l’ange Ismaël coloriant une statue de Bouddha dans l’épisode 95 « Disparition au lycée »).
L’Islam est noyé dans l’orchestration égalitariste du pseudo « choc culturel » entre les deux mondes amalgamés/mis injustement en conflit par les anticléricaux (la religion catholique – occidentale – et la religion islamique – orientale), noyé dans le folklorisme intégrationniste de la diversité marketing « Black-Blanc-Beur », c’est-à-dire un irritant multiculturalisme antiraciste Benetton, en lien non seulement avec les Maghrébins mais aussi bien sûr avec les Noirs, à intégrer obligatoirement sous forme de quotas télévisuels : Caroline et Jacques les ouvriers maghrébins dans l’épisode 7 « Une Santé d’enfer » ; Omar, le jeune assistant agricole rwandais, dans l’épisode 10 « Des cultures différentes » ; Hawa la grosse mama africaine délurée, dans l’épisode 12 « Romain et Jamila » ; le trio en treillis Gaëlle la Beurette, Laëtitia la Noire, et Camille la Blonde, dans l’épisode 37 « L’Ange des casernes » ; Amélie la Noire gentille dans l’épisode 38 « Ticket gagnant » ; la troupe de majorettes Les Sirènes composée de jeunes femmes blanches, maghrébines et noires dans l’épisode 48 « Les Majorettes » ; la bande de copines formée par Yasmina la Maghrébine, Nina la Noire et Chun l’Asiatique, faisant des ménages ensemble dans un hôtel et testant des crèmes cosmétiques pour des grandes marques, dans l’épisode 62 « Yasmina » ; la bande pluricolorée (vous remarquerez que je ne dis pas « multi-raciale ») d’anciennes danseuses de l’Opéra Claire, Juliette, Lulu, et Alice fêtant l’anniversaire de la première dans l’épisode 75 « Belle mère, belle fille » ; Stan la star noire de la chanson R n’B dans l’épisode 81 « Enfants, mode d’emploi » ; Philippe le chef de magasin noir dans l’épisode 82 « La Parenthèse enchantée » ; Jeanne la Noire surdouée faisant partie de la fratrie blanche de Jules dans l’épisode 87 « Un pour tous » ; Samir le Maghrébin, Magalie la Noire et Nina la Blonde, puis le binôme Ismaël le Maghrébin et Joséphine la Blonde, dans l’épisode 90 « 1998-2018 : Retour vers le futur » ; la bande de jeunes « chasseurs de fantômes » Violette, Medhi le Noir, Samuel, Zackary et Marguerite dans l’épisode 94 « L’esprit d’Halloween », Flavie et ses 3 copines Maëva (Noire), Lou (Blonde) et Amel (Beurette) dans l’épisode 95 « Disparition au lycée » ; etc.
Je rajoute à ces icônes colorées de la « tolérance » multiculturaliste le constat que six épisodes de Joséphine traitent de la ségrégation dite « raciale » tout en célébrant les « Couleurs de l’Amour » (c.f. le titre de l’épisode 32 « La Couleur de l’Amour ») à travers la composition de couples mixtes imposant le métissage comme une évidence : Romain (Blanc) et Jamila (Maghrébine) dans l’épisode 12 « Romain et Jamila », Julien (Blanc) et Nadia (Maghrébine) dans l’épisode 19 « Nadia », Thomas (Blanc) et Aminata (Noire) puis Malik (Noir) et Élodie (Blanche) dans l’épisode 32 « La Couleur de l’Amour », Yasmina (Maghrébine) et Emmanuel (Blanc) dans l’épisode 62 « Yasmina », Mademoiselle Sanson (Blanche) et William (Noir-Américain) dans l’épisode 80 « Le Secret de Gabrielle », le couple lesbien Lena Collins (Noire) et Albertine (Blanche) dans l’épisode 85 « La Femme aux gardénias ». Qui sont les vrais « racistes » en « racisant » de la sorte ? Je vous le demande. Il y a 2 ans, je voyais arriver gros comme une maison l’épisode de Joséphine consacré à l’esclavage et le commerce triangulaire. Et ça n’a pas loupé, avec l’épisode 93 « Enfin libres ! ».
L’ISLAMOPHOBIE ISLAMO-FRIENDLY DE JOSÉPHINE
Mais contre toute attente, la prétention de Joséphine et des scénaristes de la série à juger l’Histoire de nos ancêtres avec le supposé « recul » qu’ils en ont aujourd’hui, et à jouer les consciences de l’Humanité, les donneurs de leçon anti-colonialistes, a son revers manichéen plein de bonnes intentions sincères. Car à trop vouloir aimer l’Islam et le Maghreb pour l’image qu’ils donnent, sans prendre le temps de les connaître et d’en identifier les ambiguïtés, ils finissent par ne plus aimer les musulmans tels qu’ils sont, voire à les transformer en poupées-fétiches qu’ils ne se voient même plus maltraiter.
Concrètement, regardez comment Joséphine fait du racisme ou du spécisme mâtiné de xénophobie et de ségrégation positive, d’islamo-friendly ou de négro-friendly attitude marchande. Par exemple, quasiment les seuls épisodes de la série illustrant le machisme se passent au Maghreb ou sont portés par des gens de culture islamique : c.f. l’épisode 12 « Romain et Jamila », l’épisode 57 « un petit coin de paradis », l’épisode 71 « Le Sourire de la Momie ». Cherchez l’erreur… De plus, l’Islam dans Joséphine est affiché dans une vitrine de diversité, mais jamais problématisé ni reconnu dans ses fondements et ses vérités. Il n’est donc pas du tout aimé. Par exemple, dans l’épisode 95 « Disparition au lycée », Amel est la Beurette de service qui a un problème avec – je vous le donne en mille – … l’alcool ! Mais là encore, l’Islam ne sera jamais nommé. Les scénaristes de Joséphine vont donc lui privilégier son excès : la musulmane alcoolique ! Même si Joséphine ange gardien semble ouvrir généreusement son espace télévisuel aux Maghrébins de culture musulmane (les « Maghrébiens », pourrait-on les appeler), concrètement, les vrais enfants musulmans issus de l’immigration sont associés à des réalités désagréables (le trafic de drogues à travers Enzo le dealer dans l’épisode 95 « Disparition au lycée », l’avortement à travers Jamila dans l’épisode 12 « Romain et Jamila », l’esclavage à travers Nadia la jeune fille au père dans l’épisode 19 « Nadia », etc.) et sont parfois carrément violentés (Dans l’épisode 89 « Graines de chef », Marco le Maghrébin se fait « tèj » par Chloé dont il est amoureux, et se fait même violemment gifler : « Désolé. Fallait que ça sorte ! » lui rétorque la jeune femme blanche pour justifier son geste. Mais c’est une femme, donc ça passe !).
« L’ISLAM, C’EST GAY FRIENDLY » SELON JOSÉPHINE
La série Joséphine est à ce point irrespectueuse de l’Islam et des musulmans qu’elle leur fait même porter des lois et des idées qui sont aux antipodes du véritable Islam.
Les trois épisodes où l’héroïne est secondée par un ange gardien maghrébin laissent comme par hasard une place très confortable à l’homosexualité : c.f. l’épisode 86 « Le Mystère des pierres qui chantent » (centré sur le coming out de la jeune Louison), l’épisode 90 « 1998-2018 : Retour vers le futur » (où l’ange Ismaël est soupçonné d’être « gay », et lui, pour ne pas éveiller les soupçons sur son identité d’ange-gardien, accepte finalement d’assumer la présomption d’homosexualité pesant sur lui) et l’épisode 95 « Disparition au lycée » (focalisé sur le coming out lesbien de Lou). Sans compter qu’Ismaël et Gabriel apparaissent comme des anges tout excités (comme des fillettes !), très maladroits et mauviettes. Ça ne sent pas la testostérone et la virilité ! Et je ne vous parle même pas de l’épisode 68 « Restons zen », dédié au coming out lesbien de Romane, en couple avec Yindee une Thaïlandaise (la Thaïlande, pourtant majoritairement bouddhiste, est un pays qui abrite une importante population musulmane).
Donc vous l’aurez compris : le binôme homosexualité/Islam est très marqué dans Joséphine. Comme si l’Islam était la caution morale de l’homosexualité ! Sa principale vitrine ! Si ça, ça ne s’appelle pas du forcing ou du bourrage de crâne islamophobe, qu’est-ce que c’est ?
« ISLAM, C’EST L’AVENIR ! C’est HIGH TECH ! » SELON JOSÉPHINE
Dans son hypocrisie démagogique islamo-friendly (cachant des grandes peurs et une soumission servile croissante de l’Occident au véritable Islam, ou bien une conquête idéologique mondialiste de la jeunesse musulmane), les concepteurs de la série essaie de flatter et d’acheter les Maghrébins en en faisant les ambassadeurs de la Start-up Nation macroniste, des vitrines de modernité. « Vraiment, vous les musulmans, vous allez nous apprendre à aller de l’avant, à progresser ensemble ! »
Dans la série Joséphine ange gardien, clairement, on nous pousse à penser que l’Islam c’est hyper « tendance », c’est High Tech. Ses scénaristes veulent redorer l’image poussiéreuse et de fermeture de l’Islam. Surtout en pleine période de terrorisme. Par exemple, dans l’épisode 62 « Yasmina », Yasmina incarne la working girl à mi-chemin entre tradition et modernité, la touche maghrébine « sexy mais classe et sérieuse à la fois », qui va révolutionner le monde des affaires et de l’entreprise : elle parvient d’ailleurs à décrocher un poste de manager chez Privela, une société de maquillage (car c’est bien connu : les femmes musulmanes ne se maquillent pas…). Finis les « emplois jeunes » dégradants et les « caïlleras sans avenir ou sous-exploitées » ! Place à la jeunesse musulmane décomplexée, intelligente et fière de son progressisme ! Et quoi de plus vendeur et convaincant pour les dirigeants du Gouvernement Mondial antéchristique que de faire défendre le « progrès » par ceux-là même qui, depuis des lustres et encore aujourd’hui, incarnent l’obscurantisme traditionaliste religieux le plus intransigeant ?
BEAUCOUP DE MUSULMANS DE LA SÉRIE SONT LES PORTEURS DE LA MARQUE DE LA BÊTE DE L’APOCALYPSE VOIRE LA PROMEUVENT, LA PLACENT SUR LA MAIN OU LE FRONT DES AUTRES, ET S’IDENTIFIENT/SONT IDENTIFIÉS À LA BÊTE
Yasmina n’est pas la seule dans Joséphine à être porte-drapeau musulman de la modernité. Les anges gardiens stagiaires de Joséphine (Gabriel et Ismaël) sont aussi très tournés vers les nouvelles technologies. Ce sont un peu les « Messieurs Modernité » de la série ! Par exemple, dans l’épisode 86 « Le Mystère des pierres qui chantent », Gabriel a une « High-main » (sorte de lettre de mission digitale pour anges gardiens, de tablette incrustée naturellement dans la main, et encore plus moderne que le pauvre téléphone portable de Joséphine) qu’il montre à notre héroïne pour lui indiquer qui sont leurs clients. Et dans l’épisode 90 « 1998-2018 », Ismaël présente à Joséphine leur mission sur écrans tactiles High-Tech invisibles, dont les fenêtres s’ouvrent sans fil et sans électricité, alors qu’ils sont en pleine forêt. Il est également designer-architecte dans une école d’ingénieurs très bien cotée. Tandis que dans l’épisode 95 « Disparition au lycée », tel un ange luciférien ou un génie de la lampe, il surgit d’un lampadaire ultra-moderne. Là encore, il travaille comme homme de maintenance dans un lycée professionnel élitiste, à la pointe de l’enseignement du sport de haut niveau. Et il téléguide à distance un puce miniature volante qu’il colle au bracelet de Flavie, un traceur GPS qui indique tous les déplacements de la jeune femme. « Tout est dans le poignet. » affirme-t-il, excité comme une puce (c’est le cas de le dire !).
Il n’est pas le seul Maghrébin de l’épisode à porter la Marque de la Bête (décrite par saint Jean dans l’Apocalypse – Ap 13, 17 – sur la main ou le front de ceux qui en seront marqués) : il y a aussi Enzo, le dealer de drogues, qui a une tête de panthère sur sa casquette ; mais également Monsieur Faras, le père d’Amel, qui a pris l’habitude de dessiner avec son doigt sur le front de sa fille Amel la première lettre (le « A ») de son prénom à chaque fois qu’il est fier d’elle (et la « Fierté », comme vous pouvez le constater dans le code du même nom de mon Dictionnaire des Codes Apocalyptique, est l’un des vocables favoris de la Marque de la Bête).
Les « musulmans » de Joséphine ne se contentent pas de porter la Marque de la Bête (la puce RFID) et de l’incruster sur la main ou le front des autres. Certains s’identifient même – ou sont identifiés – à la Bête. Par exemple, l’ange gardien Ismaël passe son temps à dire qu’il est impulsif, instinctif : « J’ai encore été trop impulsif. » déclare-t-il au début de l’épisode 95 « Disparition au lycée » ; et rebelote à la fin : « Encore une fois, j’ai été trop impulsif. ». Preuve que les anges gardiens islamisés de Joséphine sont des anges bestiaux de Lucifer. Dans les deux épisodes où il apparaît, Ismaël ne parvient pas à se contrôler. C’est l’incorrigible gaffeur qui manque de concentration, d’intelligence et de maîtrise… à l’instar des animaux. Il agit avant de penser (c.f. le code « Action » de mon Dictionnaire des Codes homosexuels): « Toujours au cœur de l’action ! ». Tous les anges stagiaires maghrébins de Joséphine sont présentés comme des bolides ou des chiens fous incontrôlables que l’héroïne est chargée de dresser, et à qui elle doit rendre les « points » de permis pour qu’ils conservent leur titre d’anges. Ismaël a aussi toujours la fâcheuse manie de retoucher/modifier accidentellement le futur, obligeant Joséphine a les téléporter vers le passé pour réparer ses conneries, sinon celles-ci auront une incidence grave sur le présent.
DANS D’AUTRES ŒUVRES DE FICTION
L’Islam folklorisé – c’est-à-dire affiché comme icône de diversité, de « laïcité », d’ouverture et d’orientalisme maghrébinisé – mais pas du tout traité, est observable en France à travers certaines personnalités (Élie Kakou, Gad Elmaleh, Sami Bouajila, Ramzi Bedia, Jamel Debbouze, Tarek Boudali, Kamel Belghazi, Aziz Ansari, Zaho, Nabilla Benattia, Sheryfa Luna…) et à travers la figure du « Bon Maghrébin » dans des œuvres de fictions (c.f. la série Balthazar, le film « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? » (2014) de Philippe de Chauveron, la série Ramy, la série Skam, la série Djihad, la série La Commune, la série Le Bureau des légendes, la série Les Sauvages, la série Ramdam, la série The Eddy, la série Master of None, etc.). L’Islam nous est de plus en plus présenté et imposé comme un objet culturel, comme un registre de comédie. Comme ça, on se convertira tous à l’Islam sur ce malentendu.
Et il y a aussi des célébrités qui se sont ouvertement converties à l’Islam ou qui affichent leur islamisme comme pour montrer patte blanche et prouver une radicalité/pureté après avoir fait les 400 coups et goûté à des univers toxiques tels que le foot, la drogue, le rap et le show-business : je pense à la chanteuse Diam’s, au footballeur Nicolas Anelka, au footballeur Franck Ribéry, à la chanteuse Janet Jackson, à l’actrice Lindsay Lohan, au rappeur Akhenaton, au rappeur Kery James, au chanteur Willy Denzey, et même à des people bien franchouillards – et très borderline ! – comme Gérard Depardieu (qui est passé par l’Islam !).
LE CATHO-CON (progressiste ou conservateur) FAIT PAREIL…
Les catholiques zélés considérant la royauté du Christ comme une conquête chevaleresque terrestre dont ils seraient les « saints martyrs » et « installateurs » n’ont rien à envier aux musulmans partant faire le Djihad… même s’ils se prétendent anti-Islam. Ils se servent eux aussi de la religion ou de Jésus comme d’un instrument de conquête (culturelle, civilisationnelle, spirituelle), donc un messianisme millénariste.
Pourtant, ces zélotes christo-centrés sont loin de se douter de leur ressemblance ou de leur mimétisme avec leurs ennemis jurés musulmans ! J’entends d’ici les catholiques rigoristes (à la Guy Pagès https://www.islam-et-verite.com/nous-sommes-en-train-detre-islamises/ ou à la abbé Fabrice Loiseau) qui disent que « l’Islam c’est le diable », que « c’est une religion de conquête et de haine », qui dénoncent un complot qu’ils nomment « islamo-gauchisme », ou qui prônent « le Grand Remplacement » et la « non-différenciation entre islamisme et Islam (parce que ce serait une seule et même réalité !!) ». En s’entourant, au besoin, de leur « bon musulman converti » (Farida Belgoul, Joseph Fadelle, Cheyenne Caron…) pour appuyer leur intransigeance (Tariq Ramadan, Arhella Elsody, Camel Bechick, Malek Chebel, ce sera plutôt pour les cathos progressistes). À entendre le Cardinal Sarah, par exemple, le « lobby LGBT » et l’État Islamique forment « les deux bêtes de l’Apocalypse ». Rien que ça ! Même le Pape Benoît XVI, lors de son pontificat et de son fameux Discours de Ratisbonne (septembre 2006) où il dénonçait la « brutalité » de l’Islam n’est pas monté jusqu’à ces extrêmes !
Autant vous dire qu’en voyant Le Pape saint Jean-Paul II embrassant le Coran devant le Grand Mufti de Bagdad le 14 mai 1999, ou bien encore le Pape François affirmant que « Le Coran est un livre de paix, et prophétique », ces catholiques diabolisant le dialogue interreligieux frôlent la syncope !
Pour ma part, je m’efforce toujours de dissocier – sans pour autant nier les incohérences intrinsèques à l’Islam mais également les violences inadmissibles qu’elles peuvent engendrer – d’une part la pluralité des pratiques de l’Islam (Parler « de l’Islam » ou généraliser sur « LES musulmans », donc dire qu’il n’y a pas de différence entre « l’Islam et l’islamisme », c’est aussi stupide que de mettre les catholiques aimants dans le même sac que les catholiques intégristes et haineux : il y a dans l’Islam autant de branches – sunnisme, chiismes, kharidjisme, ahmadisme, soufisme… – que dans le protestantisme, et il y a au moins autant de pratiques différentes de l’Islam qu’il y a de musulmans) ; et d’autre part de dissocier les personnes des croyances qu’elles professent (c’est exactement la même chose pour l’homosexualité : je suis pour les personnes musulmanes – mon meilleur ami du moment est musulman, d’ailleurs – mais opposé à l’Islam, tout comme j’aime les personnes homosexuelles, même si je désapprouve la pratique homosexuelle). Il n’y a absolument aucune incohérence à cela. Au contraire : aimer une personne, ce n’est pas approuver tout ce qu’elle pense et fait, mais être capable de l’aimer malgré nos différences en apparence inconciliables, et de considérer qu’elle a même plus de chances que moi d’aller au Paradis. Et pour terminer, je vous conseille d’écouter l’un des seuls musulmans convertis au catholicisme qui, à mon sens, explique l’Islam avec un vrai amour des musulmans : Jean-Yves Nerriec.
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