Quand je vois l’indigence (satisfaite) du discours de Gaëtan Poisson, visiblement la nouvelle coqueluche homo de certains évêques français… alors qu’il suffit de le lire ou de l’écouter pour constater qu’il n’a pas grand-chose à dire sur l’homosexualité à part l’homosexuellement et le catholiquement correct (il se répète à lui-même qu’il doit s’efforcer à être « dense » et « novateur » : si ce n’est pas justement de l’aveu de vacuité et d’absence d’idées, qu’est-ce que c’est?), je me dis une chose : que l’absence de soutien des évêques est paradoxalement une véritable bénédiction et une confirmation. Être applaudi et écouté des d’évêques, notamment en France, c’est précisément le pire chose qui pourrait arriver à un témoin de l’Évangile. C’est comme recevoir inconsciemment un diplôme de faux prophète, ou de blablateur (car il ne suffit pas de se présenter comme homo, catho et abstinent, ou de parler d’homosexualité, pour avoir quelque chose d’intelligent à dire). Malheur à vous si on vous applaudit (Lc 6, 26), ou si votre discours contente la masse et ne fait pas risquer votre/des vies ! Oui : je suis heureux, depuis le début de « mon » apostolat, de n’avoir été compris et soutenu d’aucun évêque, et de n’avoir bénéficié d’aucun soutien des journalistes et médias « catholiques » (à part durant la brève période de La Manif Pour Tous, mais j’ai été sollicité pour les mauvaises raisons, à savoir comme caution morale de « non-homophobie » des catholiques… alors qu’ils sont quasiment tous homophobes). Quelle Grâce ! Surtout, ne m’invitez plus et ne m’applaudissez jamais !