Je le dis ou je le dis pas ? Allez, je le dis ! Pour le bien de la communauté et de l’Église.
C’est une douleur réelle et sourde que je vais exprimer là. En plus d’un agacement contenu. En temps normal, cette douleur ne se dit pas car ça passe pour du racisme, un manque d’hospitalité, un orgueil démesuré distribuant les bons et les mauvais points, un « délit de faciès », un mépris intellectuel, et parce qu’après tout, on se sent, nous Occidentaux, responsables/redevables aussi de ce retour de bâton (du colonialisme missionnaire, de la perte de Foi, de la sécularisation et de la chute des vocations sacerdotales dans le continent européen) qui passe pour un renfort bien utile et généreux. Mais voilà : il faut que ça sorte. Parce que sinon, nous n’avancerons pas ensemble, nous ruminerons secrètement notre frustration/jalousie chacun de notre côté, et la cohabitation entre l’Église locale nationale et l’Église multiculturelle issue de l’immigration et de la mondialisation finira par devenir impossible. Et on se tapera le cardinal Sarah comme pape (merci du « cadeau » qu’on ne pourra pas refuser…). Je préfère par conséquent crever l’abcès dès maintenant, quitte à me faire des ennemis ou à passer pour un odieux insatisfait et critique, afin que chacun progresse sur le chemin de Jésus et qu’on puisse s’aimer – ou au moins se supporter – les uns les autres dans nos différences. Sinon, ça va pas le faire, et le Schisme va arriver sans même qu’on puisse y faire quelque chose.
Voilà : En règle générale – et je parle en tant que paroissien français lambda (ni tradi ni progressiste) – vous, les prêtres noirs africains, vous nous faites chier. Mais vraiment. « Faire chier » dans le sens d’« ennuyer », de « gaver », de « raser ». Et il est important que vous le sachiez pour vous améliorer et que vous corrigiez rapidement le tir pour ne pas nous perdre définitivement. Car vous êtes en train de nous perdre. Je le constate. En France, en Allemagne, en Suisse, en Belgique, en Espagne, en Italie, aux États-Unis, et même dans votre propre continent (j’ai fait le tour de beaucoup de paroisses à Abidjan, en Côte d’Ivoire, et j’ai eu envie de pleurer en entendant la nullité de vos prêches ; je sais aussi que là-bas, les sectes évangéliques ou islamiques se disputent avec vous la part du gâteau religieux, et sont sur le point d’aspirer tous vos ouailles). Au point qu’intérieurement, quand nous, paroissiens français, découvrons que c’est vous qui célébrez (« Tiens, c’est le père Aristide, Honoré, Désiré, Jean-Ignace, Casimir, Ange, Dieudonné, ou Blaise-Gélase, aujourd’hui… » #FaitChier), nous réprimons un soupir d’insatisfaction voire avons carrément envie de quitter l’église sur la pointe des pieds (Et je ne parle même pas des paroissiens âgés qui, à cause de leurs soucis d’audition, redoutent vos difficultés de diction française, et donc de ne rien comprendre de la messe… : ils se demandent pourquoi ils se sont donnés tant de peine à se déplacer). Au moins, avec vous, ce qui est sûr, c’est que notre attachement à Jésus et au sacrement eucharistique seul, à l’Église-Assemblée, est mis à rude épreuve ! Mais pour combien de temps et combien de perte d’âmes moins persévérantes, endurantes, patientes et indulgentes, que nous… ?!
À de rares exceptions près (car il m’est arrivé quand même de tomber – notamment en confession – avec des prêtres noirs intelligents, profonds, qui dépotent… mais c’est trop rare), vos homélies sont globalement indigentes. Ça doit venir d’un problème de formation intellectuelle, de misère matérielle et de manque de moyens (car vous n’êtes pas plus sots que moi, normalement), et aussi un problème de motivations (carriéristes, cupides, matérialistes, arrivistes, paresseuses…), d’ignorance sans doute (car personne n’ose vous dire ce que je vous écris… donc difficile pour vous d’identifier le souci).
En vous écoutant commenter les Évangiles, pour être honnête, on n’apprend absolument rien, ou quasiment rien. Vos prêches, en règle générale, ne nourrissent ni les cerveaux ni les cœurs. C’est sensiblement la même recette creuse et insupportable que vous nous concoctez :
1 – HOMÉLIES TROP LONGUES : En fait, vous vous faites plaiz’ en parlant parfois beaucoup trop (ou au ralenti, en tracteur) et sans compter votre temps (parce qu’en réalité vous n’avez pas préparé votre homélie : vous avez eu la flemme, et vous faites passer cette flemme pour une inspiration de l’Esprit Saint, une improvisation conviviale ou une envolée lyrique « coup de gueule »), mais en réalité vous ne pensez qu’à vous, et vous n’êtes pas au service de votre assemblée, vous ne vous souciez pas de vos fidèles et vous vous fichez de notre confort, de nos réactions, de notre intérêt, de notre disponibilité. Vous restez dans votre petite bulle discursive d’orateur unique, bavard et « prestigieux ». Mais wohou, on est là ! Et on a faim de Vérités dites de manière concise, surprenante, nouvelle, risquée, incarnée, percutante mais aimante et nuancée. On n’a pas envie d’être pris pour des imbéciles ni un public de salle de spectacle. Et on n’a pas non plus envie de perdre notre temps à écouter un « orateur qui s’écoute parler », de faire juste acte de présence. Et le statut de prêtre n’est pas un titre honorifique, ni une carrière politique ou journalistique, ni un rôle de conteur ou de moulin à paroles ou d’animateur radio qui se la raconte et qui a le droit de parler à volonté. On a une vie, nous (lol).
2 – HOMÉLIES PARAPHRASTIQUES : La paraphrase, qu’est-ce que c’est ? C’est répéter le texte biblique quasiment mot pour mot sans rien lui apporter du nouveau ou du relief ou du vrai, et donc redire (en général moins bien, vu que la Parole biblique est parfaite et pourrait presque se suffire à elle-même : elle est l’Esprit Saint et Jésus en personne !) ce que la Bible a déjà très bien dit toute seule sans vous. Quand je vous entends parfois rallonger inutilement la sauce évangélique (en la diluant au passage par un verbiage scolaire et mimétique), j’ai presque envie de vous aider à écrire un sermon correct et intéressant. Et quand je vous entends coller aux textes bibliques du jour comme des pots-de-colle illettrés, j’ai envie de vous dire : « Merci : on sait lire ! Peut-être pas vous. Mais nous, en France, si. » Si vous n’apportez aucune actualité, aucune valeur ajoutée, ni votre personne pécheresse et votre vie, à la Bible, autant fermer votre gueule. Ça nous fera des vacances, ou nous évitera une messe pénible voire le déplacement. Si ce que vous dites ne nous intéresse pas et ne nous apporte rien, autant rester chez nous et lire tranquillement les textes bibliques du jour à tête reposée, dans notre salon. Franchement.
3 – HOMÉLIES MÉTAPHORIQUES : En général, pour ne pas vous donner la peine d’aborder l’incarnation concrète de la Parole de Jésus dans votre vie et la nôtre, ou présenter celle-ci de manière plus frontale et engagée, et aussi par sécurité scolaire pour ne pas vous écarter de la Parole biblique, vous filez (et refilez !) la métaphore de « la Vie divine », versez dans l’abstraction. Vos homélies se transforment en jolie carte postale naïve, en dessin enfantin et infantilisant qui aurait très bien pu se résumer en deux phrases, mais qui va – à cause de votre paresse intellectuelle – occuper (c’est le cas de le dire !) tout le tableau. Après tout, pourquoi se casser le tête à écrire une homélie, si le texte d’Évangile vous offre sur un plateau la métaphore simpliste du grain de blé semé, de la vigne, du bateau à voile (avec ou sans vent ? avec ou sans gouvernail christique ? #PassionnantMerci), du chantier en construction, de la lumière qui éclaire les ténèbres, etc.. C’est facile de jouer le paraboliste, de rester dans l’abstraction poétique, toujours en utilisant des jolies images que personne ne pourra contester : on ne va pas critiquer un coucher de soleil, ou une tempête apaisée, ou une escalade de montagne, ou une victoire d’équipe de foot « christique », ou un joli troupeau de moutons, et encore moins les images paraboliques employées pédagogiquement par le Christ lui-même… même si Lui ne recourait pas systématiquement à ces dernières, ne se planquait pas confortablement derrière elles, n’en abusait pas, et ne s’en servait pas pour esquiver de dire la Vérité. Il n’a même pas brodé sur la métaphore – pourtant honorable et sacrificielle – de la Croix. Il l’a portée concrètement. Car Lui, il a des couilles. Il ne jouait pas le poète.
4 – HOMÉLIES CHRISTOCENTRÉES : Vous nous martelez « Ayez la FOI ! », « Il faut croire ! », « Avec Dieu, tout est possible ! », « Jésus et la Foi sauvent, déplacent des montagnes, font des miracles ! », « Prie et sois saint comme Lui !! ». Vous nous rabâchez les oreilles avec ce disque/ce prêchi-prêcha qu’on connaît par cœur, et qui ne parle qu’aux croyants (et encore… : si ce n’est pas humanisé, ça ne leur parlera même pas à eux). Vos slogans appris nous font chier d’une force… vous n’imaginez même pas ! : à l’instar des pasteurs protestants, obnubilés par « Jésus, Jésus et encore Jésus ! », par « la sainteté, la sainteté et encore la sainteté ! », ou par « la Bible, la Bible et encore la Bible !! ». Votre littéralisme, même christo-centré ou biblico-centré ou sanctocentré, nous emmerde comme c’est pas possible. Même Jésus ne demande pas d’être le roi grossier et clignotant de vos homélies : Il attend que vous retraduisiez et actualisiez subtilement – et parfois sans nommer explicitement – sa personne aux situations d’aujourd’hui. Que vous parliez calmement de thèmes actuels : Fins des Temps, Franc-Maçonnerie, sexualité et homosexualité, et peut-être même de votre vie de pécheur, de votre carriérisme ou Foi endormie, et – pourquoi pas – même de vos homélies nulles. Ces dernières seraient un super sujet d’homélie : en tout cas un peu plus rock’n’roll et humble que vos sermons-fleuve et bavards de curés pharisiens : « En priant [mais on aurait pu dire « en prêchant »], ne rabâchez pas tout comme les païens ; ils pensent, en effet, que par leur excès de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez donc pas. » (Mt 6, 7-8).
5 – HOMÉLIES RÉCITÉES ET CHANTONNÉES : Car oui, pour « muscler » artificiellement la vacuité de vos prises de parole et vos discours creux, certains d’entre vous se sentent obligés de monter le volume, de nous crier dessus, de parler fort. Comme des télévangélistes protestants agressifs ou des chefs d’État haranguant une armée ou une Nation que vous appelez sans arrêt « Chers frères et sœurs » à la place de « Chers concitoyens, chères concitoyennes » (on dirait une parodie sérieuse de la chanson d’Eddy Mitchell « Pas de Boogie Woogie »), et toujours en chantonnant. Vos commentaires sont énoncés sur le même ton récitant, en mode « ritournelle » ou logorrhée insistante et lancinante, avec des emphases inutiles et toujours aux mêmes endroits dans vos phrases : c’est le disque tournant à vide du clerc carriériste et paternaliste qui tient toujours le même discours quel que soit le texte du jour qu’il doit commenter, qui se prend pour un prestigieux orateur, alors que concrètement il dit de la merde et parle devant des assemblées de plus en plus vides et vieillissantes, ou assommées parce qu’elles n’ont pas envie d’être brutalisées ou méprisées. Même la Bible, vous la lisez toujours sur le même ton. Ainsi, vous faites mourir la sensibilité, la puissance et l’accessibilité de la Parole de Dieu. C’est très grave. Car vous ne donnez pas envie aux assemblées à qui vous vous adressez robotiquement l’envie de vous écouter. Vous tuez la puissance délicate, prophétique, vitale et joyeuse de la Parole de Dieu. Vous vous faites même chier vous-mêmes quand vous prêchez (c’est dire si c’est chiant !). Vous n’êtes pas à ce que vous dites ou à ce que vous lisez. Un conseil : lâchez votre papier, arrêtez de parler de Dieu, parlez avec votre cœur, parlez de vous et de nous, ne brodez pas sur le thème du texte du jour ou sur l’intention que vous lui prêtez (le texte biblique ne doit pas être un prétexte pour faire de l’esbroufe, fût-elle « théologique » ou « spiritualiste »). Ou, à l’extrême inverse, ne partez pas trop sans filet, ou dans un discours trop militant, ampoulé, bruyant, agressif et prosélyte, presque intransigeant et insultant, qui s’écarte du texte biblique, en vous galvanisant parce que vous vous prenez pour un Che Guevara sans concession ou un Libertador en soutane qui harangue les foules, nous crie dessus, nous menace et serait meilleur que les autres « mous » qui vous entourent. En fait, ÉCOUTEZ-VOUS et ÉCOUTEZ-NOUS, surtout ! Et dites-vous, si vous étiez à notre place sur un banc de l’église, si vous vous intéresseriez vous-mêmes, si vous vous surprendriez, si vous vous amuseriez ou si vous vous émouvriez. Vous n’êtes pas des perroquets, que je sache. Vous n’êtes pas non plus des cymbales retentissantes, des bêtes de scène, des hommes politiques ou des brutes censées nous secouer et nous dire nos 4 vérités. Vous êtes appelés à être des hommes discrets, drôles, vrais, intéressants, audacieux, courageux et libres, doux et aimants. Réveillez-vous ! Et calmez-vous, bon sang ! Et aimez-nous. Parce que là, je le répète, vous nous faites chier et vous VOUS faites chier vous-mêmes.
À votre décharge, je sais bien que pour certains d’entre vous, qui ne maîtrisez pas nécessairement bien la langue française, ou qui être déracinés de votre terre/culture natale (le « choc culturel » peut être violent), ou qui pouvez souffrir de votre statut bâtard de « prêtre intérimaire » ou « remplaçant » ou « d’été/estival » ou de « sous-prêtre » ou de « potiche exotique du curé », la situation n’est pas facile et vous êtes en faiblesse (même économique !). Il n’en reste pas moins que ce n’est pas parce que vous n’êtes pas aidés, que vous devez vous installer dans la médiocrité (ou, à l’inverse, « en faire des caisses »). J’ai entendu – à de très rares occasions – des prêtres noirs africains qui nous ont proposés des homélies de haute voltige, des sermons qui ne faisaient ni pitié ni « Quart-Monde », et qui avaient la tenue et le niveau des prêches des plus grands théologiens ou saints. Ce n’est pas parce que vous êtes Noirs, ou étrangers (avec un accent), ou pauvres, ou sans beaucoup d’instruction, ou Africains, ou différents, que vous ne devez pas faire honneur à votre identité africaine, ou vous faire plus bêtes que vous ne seriez, ou que vous n’avez pas le charisme de la parole, ou que ça vous excuse de dire et de faire de la merde. La Vérité n’est fondamentalement pas une affaire de richesse matérielle, de Q.I. (la preuve : moi, je suis stupide et je n’ai même pas eu mon baccalauréat avec mention), d’origine géographique, de couleur de peau, d’éducation ou de formation, de connaissances (il y a beaucoup de prêtres tradis et érudits, et même des cardinaux, qui ont fait des années d’études ou sont même formateurs, et qui sont pourtant chiants comme la mort : écoutez Mgr Aupetit ou le cardinal Sarah, et essayez de ne pas bâiller ou de retenir ce qu’ils ont dit. #BonCourage) : c’est juste une question d’humour, d’amour, de courage, d’écoute et de présence. Et si vous sentez que la paresse ou l’attiédissement vous gagne, bougez-vous pour rendre vos homélies appétissantes, ludiques, percutantes et aimantes comme les homélies du Christ.
C’est pour vous que je le dis ! Pour votre plaisir et le sens de votre ministère ! Car je vois beaucoup de prêtres noirs africains expatriés qui se font chier dans leur sacerdoce, dépriment en silence en Occident, font la gueule ou s’emmerdent, ou au contraire n’aiment pas la France et la méprisent, ou méprisent le Monde à travers un discours trop véhément, trop politisé ou apocalyptique (dans le mauvais sens du terme : plaintif, catastrophiste, alarmiste et désenchanté). Ils ne profitent pas de l’immense opportunité et de l’immense joie qu’est l’homélie : ils y vont en traînant les pieds, ou en passant à côté de la joie de la multiplication des pains que devrait être tout prêche. En général, ils s’en débarrassent, comme une formalité « rasante » et insignifiante. Ils n’ont rien compris : les homélies, ça doit être un jeu, une rencontre et une fête extraordinaires qui vous surprennent vous-mêmes ! Un moment d’orgasme sexuel ! Et si vous ne savez pas écrire une homélie, ça s’apprend : prenez des cours de théâtre ou avec des prêtres qui savent prêcher, comme par exemple le père Philippe Desgens ou le père François Gonon. C’est pas grave de ne pas savoir tout de suite. Le charisme de la Parole n’est pas inné pour tous. La seule chose grave, c’est de vous installer dans une médiocrité ronronnante, ou au contraire de vous radicaliser dans un discours millénariste trop musclé, trop politisé, trop matraqué et trop père-la-morale. C’est un juste équilibre à trouver.
En résumé, chers prêtres missionnaires issus d’Afrique noire, vous avez le devoir de nous nourrir, de ne pas parler (au nom de Jésus et de Jésus) pour ne rien dire. C’est l’un des dix commandements : « Tu n’invoqueras pas le nom du Seigneur en vain. » (Ex 20, 7). Je n’écris pas cet article pour vous juger, vous accabler ni vous mépriser. Bien au contraire. Je le rédige pour votre Salut et le Salut de beaucoup d’âmes. Maintenant que vous avez le micro dans nos églises, on n’a pas le choix (lol) : il est de votre responsabilité d’en faire bon usage. Sinon, vous devrez rendre des comptes de l’ennui abyssal que vous générez par vos paroles apprises, scolaires ou insipides, qui participent de la désertion des églises en Occident mais aussi en Afrique et en Amérique Latine. Il en va aussi de la survie de votre joie intérieure et de votre sacerdoce. Je veux que vous soyez fiers et émerveillés de ce que l’Esprit Saint vous fait dire devant les assemblées chrétiennes françaises ! Et je vous souhaite la bienvenue en France !
N.B. : J’observe le même problème dans les chorales. Par exemple, à saint Nicolas des Champs, la chorale commence à se convertir en véritable cour des miracles, en bric-à-brac certes bien sympathique mais bordélique : transsexuels ou homos qui chantent trop fort et faux, grosses mamas blacks – qui se croient à Abidjan – qui chantent trop fort, faux, de manière imprécise et qui couvrent les autres voix. En résumé, on se « tape » l’afflux des multiculturalismes identitaires désordonnés ou artificiels et de l’immigration impétueuse mais désordonnée et non-éduquée. Et personne n’ose rien dire ni cadrer, parce qu’il « faut accueillir tout le monde » et parce qu’ « il ne faut pas être raciste, ni homophobe ni transphobe ». Par exemple, je vois des membres blancs de la chorale qui se forcent même à féliciter les trans et à les encourager à chanter trop fort et faux pour jouer le jeu de l’intégration… parce qu’en réalité ils en ont peur et sont terrorisés d’être débordés dans leur propre maison.