Les mêmes prêtres qui, au moment du « mariage » gay il y a 10 ans, me tournaient le dos, m’ignoraient, faisaient comme si je n’existais pas, disaient que dans leur paroisse ils n’abordaient jamais le thème de l’homosexualité car elle n’était pas un sujet et/ou était un sujet inutilement clivant et blessant pour leurs paroissiens, qui peaufinaient leur carrière sacerdotale et « évangélisatrice » (avec leur groupe, leur revue, leur chaîne, leur disque, leur parti politique…), aujourd’hui tombent le masque et montrent leur vrai visage : ils défendent, comme le père Matthieu Jasseron, les bénédictions de couples homos voire le mariage religieux de ces derniers. Et toujours en se gardant de parler de leur propre orientation homosexuelle, ou en se rangeant dans la case pratique et soi-disant « neutre » de « l’hétérosexualité gay friendly désintéressée ».
Ils adoptent exactement la méthode luciférienne et franc-maçonnique : d’abord l’hermétisme (confinement, censure, ignorance, silence, rejet : le « Je ne me positionne pas », le « Don’t ask, don’t tell » de Clinton, avant la promotion ouverte ; ou le « Je rentre dans la salle des noces sans moufter ») ; puis ensuite l’« ouverture » de la « fierté » et de la « franchise » d’être prêtre (le « Je donne mon avis sur un sujet qui ne me concerne pas, et je parle à la place des vraies personnes concernées » ; « Je dis ma joie d’être prêtre ou d’être moine… même si c’est pas facile et que le temps sont durs »), le retournement de veste (le « Je soutiens mollement mais progressivement ») ; voire, dans une troisième étape, l’explosion (le « Je soutiens carrément », « Je donne ma bénédiction de prêtre », voire « Je pratique l’homosexualité en cachette »).
Et à côté de ça, les autres prêtres, opposés à ces épanchements complices de leurs collègues sur la communauté homo, ne diront rien et ne nous assumeront pas, nous personnes homos continentes ou tentant de l’être.
Hmmm… Ça va être sympa, l’Église Catholique de ces 3 prochaines années.