L’accusation de personnes est le reflet et la jumelle du libertinage. Les mêmes qui permettent tout ne pardonnent rien. Les mêmes qui jugent les fautes « impardonnables » sont ceux qui, en secret, les pratiquent. Pensons par exemple à la mise au pilori publique des pédophiles, des violeurs, des gens comme DSK, à la traque à l’homophobie. Il n’y a qu’un moyen, finalement, que cet effet miroir ne fonctionne pas : c’est le pardon après la condamnation de l’acte mauvais. C’est la Miséricorde. Pour Elle, rien n’est « impardonnable ».