Belle réflexion de Paulina sur la gravité de la RANCUNE (exposant vraiment à l’enfer)

Je demande pardon à Jacques de Guillebon de l’avoir insulté publiquement de « connard » sur Twitter (j’ai retiré mon tweet), car c’est moi le connard d’avoir insulté de connard. Idem pour les manifestants et leaders de La Manif Pour Tous. Idem aussi pour certains membres de ma famille, certaines connaissances et personnalités publiques que je prends pour des ennemis, certains croyants protestants et certains prêtres, que j’ai médits et maudits.
 

Oui, c’est très grave de ne pas pardonner du fond de son coeur, de ruminer une vengeance ou de nourrir une agressivité, une rancoeur envers quelqu’un (fût-il objectivement stupide, fautif, méchant et « méprisable »). Si nous ne freinons pas notre langue, si nous nous justifions de copier ou de décupler la méchanceté ou la stupidité que nous lui reprochons, nous devenons pires et encore plus condamnables que lui.
 

Il me manque encore beaucoup pour être saint comme Jésus. Mais je veux Le suivre. Et je ne veux vraiment pas aller en enfer à cause du grand péché qu’est la rancune et le refus de pardonner (un refus qui ronge et happe vers l’enfer, comme l’explique très bien Paulina qui a frôlé la damnation à cause de la rancune, alors qu’elle pensait être une parfaite catholique et rendre au méchant – en l’occurrence sa belle-mère qui avait tué sa propre mère ! – la justice qu’il méritait). Donc j’exprime ici mon repentir.
 

Je vous invite aussi à écouter en entier le beau témoignage de Paulina, car c’est un vrai cadeau. Malgré les accents protestants et anti-Église Catholique de son témoignage (critiques parfois légitimes, car l’idolâtrie de la Vierge, des saints, une certaine pratique catholique sacramentelle, le pharisaïsme y compris des fidèles qui communient et se confessent régulièrement, sont à condamner), elle nous permet un nécessaire examen de conscience, mais aussi finalement une belle vraie conversion du coeur, pour remettre les 10 Commandements et Jésus à leur juste place. Merci Paulina. Et décidément, entre Gloria Polo, Marino Restrepo, et maintenant Paulina, les Colombiens ont vraiment beaucoup à nous apprendre du Ciel et de l’enfer.