J’ai l’impression que, même si je ne le décidais pas, c’est la fin des conférences et des témoignages publics pour moi. Quand je vois la misère et l’interrogatoire néo-nazi/néo-stalinien que subissent les rares amis soutenants qui essaient de me faire venir dans leur aumônerie, leur paroisse, leur pays, et qui entendent de la part de leurs interlocuteurs soi-disant « catholiques » et les prenant eux aussi pour des « excessifs et des dangereux » ce genre de discours (« Je suis allé faire un tour sur le blog de Philippe Ariño, sur sa page Facebook : il est hors de question de faire venir cet individu dans une aumônerie ou dans la paroisse : ses propos sur la Franc-Maçonnerie, sur le cardinal Sarah, sur l’Église, sur la Fin des Temps, sont complotistes, sont trop polémiques et risquent d’être mal compris… »), je me dis plusieurs choses : 1) Pour que je sois traité comme un odieux criminel, c’est que vraiment c’est bientôt la Fin des Temps ! ; 2) Mes amis véritables souffrent aussi et je ne suis pas le seul à être persécuté… alors je me sens moins seul (donc JOIE !) ; 3) La majorité des catholiques est en train de devenir aussi lâche et aussi méchante que mes ennemis pro-gays athées ; 4) Je me vois presque acculé à Internet, à l’écriture solitaire sur mon blog, ou à des initiatives vidéos privées, si je veux m’exprimer ; 5) Concernant le sujet de l’homosexualité, maintenant, si on veut en parler publiquement et en Vérité, il ne nous reste plus que les catacombes et des espaces hors champ de caméra qui respectent non seulement l’anonymat de ceux qui parlent mais aussi l’anonymat de ceux qui simplement viennent écouter.
Bienvenue dans le monde 2.0 d’aujourd’hui et dans l’Église 2.0 !