Des bonnes nouvelles

Je suis super content, car certaines choses se débloquent :
 

– Suite à une annonce que j’ai passée à tout hasard dans des écoles de théâtre parisiennes, trois apprentis comédiens m’ont déjà contacté et vont sans doute prêter leur voix pour ma saga Singularity is devil. J’avance au plus vite (je suis en train d’écrire l’épisode 27… sur 57).
 

– Dans mon podcast « CONSEILS DE DRAGUE HOMO », il y a sur les starting-blocks 2 interviews d’un ami libertin homo absolument géniales : la première traite du chemsex ; la seconde traite des plans cul et s’intitule « Confessions d’un violeur gentil ». Elles sont déjà montées et planifiées. Et je me dis en moi-même que je suis finalement heureux, face à ces bijoux-là, de ne pas être prêtre. Car jamais un prêtre ne pourrait faire et être témoin de ça publiquement.
 

Hâte de vous partager tout ça!

Astrid et Raphaëlle, la série géniale de la Marque de la Bête

Je me suis englouti toute la saison 5 d’Astrid et Raphaëlle. C’est vraiment la série la plus drôle, la mieux écrite, la plus aboutie, et avec les meilleurs comédiens (Sara Mortensen, Lola Dewaere, Benoît Michel, Sophia Yamna, Jean-Louis Garçon…) qui existe actuellement en France. Une réussite. Et elle est truffée de codes maçonniques, en plus : les gants blancs, les 3 coups, la promotion de la Rose-Croix, le loup-garou féminin, et même, dans le dernier épisode, la Marque de la Bête sous forme d’alliance de mariage empoisonnée!!! (Raphaëlle, qui a enfilé l’alliance à son doigt, et juste avant de s’écrouler, prononce le nom du méchant : « Lamarck »/« La Marque »).

Je quitte le groupe Dissidence

Beaucoup de chrétiens s’extasient devant Trump en soutenant qu’il est formidable parce qu’il défend nommément Jésus, professe sa Foi :
 

 

Euh… Trump dit aussi littéralement que les migrants mexicains ne sont pas des humains mais des animaux (en 2018 : « Ce ne sont pas des hommes mais des animaux. ») ; ou encore, souhaite la mort de telle ou telle personne. Donc, au final, il peut applaudir Jésus-Christ comme Dieu, à l’instar de Judas : il déshumanise certaines personnes, manque de charité et de miséricorde avec la plupart des gens qui ne sont pas en accord avec ses idées… donc il insulte le véritable Jésus, au nom de Jésus. Un véritable scandale. Quand je pense qu’il y a des internautes qui sont assez naïfs pour croire qu’il serait « un homme de paix » voire même catholique (alors qu’il est un fondamentaliste protestant évangélique), ça me sidère.
 

 

Je viens de quitter le groupe Dissidence (que j’avais en partie fondé, il y a 4 ans). Car il y a plusieurs Trumpistes qui sont sortis du placard. Ils ont commencé à me traiter de pro-LGBT (suite à ma critique des réactions réactionnaires et homophobes des détracteurs de la cérémonie d’ouverture des J.O.), à nier que Trump avait traité les migrants d’« animaux », et à me dire que j’étais « insultant » en soutenant qu’il était honteux de cautionner le discours et la politique d’un tel monsieur. Au revoir le Groupe Dissidence.

Affaire Slimane

Ce qui est fascinant aujourd’hui, c’est l’adoration ambiguë et fragile de nos contemporains par rapport à la pratique homosexuelle (due à leur méconnaissance du sujet). Ils sont pris entre deux feux. D’un côté, ils refusent de la critiquer, de voir son lien avec la souffrance ou la violence, et d’un autre, ils sont rattrapés par la réalité, et s’indignent contre des faits objectivement choquants (le viol, le harcèlement, l’homophobie, parfois la pédophilie, la transsexualité et les trafics humains) auxquels elle est indirectement liée, voire qu’elle camoufle. Je pense à deux affaires récentes : celle du chanteur Slimane (il est accusé de viol et de harcèlement parce qu’il ne peut être accusé d’homosexualité ni d’adultère, ces deux derniers étant justifiés par le Monde ; et potentiellement, si l’accusation de son technicien se révèle fausse, on serait face à un cas d’école de projection accusatoire d’une homosexualité refoulée/homophobie intériorisée d’un homme bisexuel) ; l’autre affaire, c’est celle de l’ex-père Matthieu Jasseron (qui maquille sa potentielle homosexualité à la fois de mystère – il fait comme les strip-teasers, il se déshabille progressivement pour faire planer le mystère autour de sa vie sentimentale, et glane des indices au fur et à mesure car il sait que la présomption d’homosexualité le concernant, genre « coming out inattendu des prêtres », va lui apporter audimat et fric, bien davantage que des révélations d’abus sexuels et spirituels sacerdotaux -, à la fois de viol et de corruption institutionnels religieux). Les gens sentent bien qu’il y a du lourd derrière l’homosexualité, et ils veulent s’en approcher autant que s’en éloigner. Ce double mouvement est juste incroyable, et presqu’irrationnel.

Nouvelle campagne gouvernementale en faveur du « vaccin » contre la grippe et le COVID 19 : magique


 

Nan mais le Gouvernement Mondial antéchristique et maçonnique est absolument magique… Regardez cette récente campagne publicitaire en faveur de la « vaccination » contre le COVID et la grippe : non seulement elle prouve à son insu que les virus en question sont en réalité des mouchards/espions pas du tout naturels (mais plutôt des « plandémies » créées artificiellement par le Gouvernement Mondial pour terroriser/soumettre la population, et lui faire croire à l’ « Ennemi interne »), mais en plus, c’est bourré de codes francs-maçons (Pavé Mosaïque, hermétisme, gants, pathologisation de faits naturels humains – tels que la vieillesse, l’asthme et la gestation d’un enfant -, chevalière et pression de la main droite à 4 doigts, deux colonnes, masques…). Moi, je vous dis (surtout aux vieux et aux personnes vulnérables qui m’écoutent) : arrêtez les « vaccins » et STOP les médocs, Doliprane et autres merdes.
 

Les distorsions les plus courantes et hallucinantes de la Bible (pour faire dire à celle-ci ce qu’elle ne dit pas)

Ça n’étonnera pas grand monde : citer la Bible n’est pas un gage de vérité ni de divinité, comme le croient certains littéralistes ou protestants. Même le diable, lors des tentations de Jésus au désert, cite la Bible contre Jésus. Et le Deuxième Commandement du Décalogue (les fameux 10 Commandements) dénonce précisément les instrumentalisations fallacieuses du nom de Dieu et de la Bible : « Tu ne prononceras pas le nom de Dieu en vain. » C’est dire, par conséquent, si on peut tomber dans le panneau du pseudo « biblique » ! Y compris quand on est de parfaits catholiques, et fins connaisseurs de la Bible ! Exégètes et théologiens !
 

Je vais vous faire une liste faite-maison de tous les détournements « bibliques » que j’entends (trop souvent), d’abord dans le monde profane, et ensuite dans le monde soi-disant « catholique » :
 
 
 

TÉLÉPHONE ARABE « BIBLIQUE » DANS LE MONDE PROFANE :
 
 

« Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés. » = « Je ne dois pas penser. » ou « Il ne faut pas penser/critiquer/dénoncer/dire du mal de quoi que ce soit. » = « Ferme ta gueule » ou « Mêle-toi de tes oignons. »
 

Jésus dénonce et interdit le jugement des personnes. Pas du tout le jugement des actes et des discours, a fortiori si ces derniers sont injustes et à dénoncer. Juger, c’est penser, évaluer. Pas nécessairement condamner et rejeter les personnes. Et il est un devoir quand le mal s’impose. La jugementphobie actuelle est une manière de contourner le Jugement Dernier.
 
 
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« le Fils prodigue » = « le Fils prodige »
 

En français, « prodigue » veut dire « gaspilleur » ou « dilapideur ». Rien à voir avec le prodige. Inconsciemment, en disant « le fils prodige », nos contemporains transforment la dilapidation ou le gaspillage en « magie », en « miracle ». C’est juste ouf !
 
 
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Judas = le traître, le méchant, bête et stupide
 

Judas était le meilleur des disciples (en termes de compétences et de promesses) : polyglotte, traducteur, très intelligent et réglo (il était tellement digne de confiance qu’il fut élu trésorier du groupe !), en dehors de toutes partisaneries (y compris celle des zélotes), très solidaire et caritatif (c’était le Coluche des disciples : il pensait aux pauvres), il voulait « aider » Jésus à devenir le roi divin terrestre qu’il est. Rien à voir, donc, avec un crétin mal-intentionné et cupide.
 
 
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« Laissez venir à moi les petits enfants. » = « Jésus (et tout prêtre, par la même occasion) est un pédophile – au sens de « pédéraste » – et un prédateur sexuel en puissance. »
 

L’Amour christique des enfants est chaste. Il est de la vraie pédophilie, au sens noble et propre du terme.
 
 
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« Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » (Thomas à Jésus, dans Jn 20, 25) = « Moi, je suis comme saint Thomas : je ne crois que ce que je vois ! » = « La Foi est une fuite du réel, incompatible avec la science, le bon sens, le pragmatisme ; elle est une superstition pour illuminés refusant le réel et la matière ! » = « L’athéisme est une sagesse. »
 

Je voudrais réhabiliter et rendre justice à un saint si mal compris par notre temps : saint Thomas. Vous savez ? Celui qui, lorsque Jésus apparaît sous sa forme ressuscitée, a besoin de voir la marque des clous sur les mains et les pieds de son ami pour vraiment s’assurer qu’il ne se trouve pas face à quelqu’un d’autre. Or, au long des siècles, et encore plus aujourd’hui, dans le langage populaire, on fait passer ce pauvre saint Thomas pour l’exemple même de l’incroyant. Il est allé jusqu’à devenir avec le temps la caution des sceptiques, des suspicieux, des pragmatiques, des anticléricaux, des ennemis de Dieu et de l’Église : « Moi, je suis comme saint Thomas : je ne crois que ce que je vois ! » En gros, c’est parce que je suis comme saint Thomas que je ne crois pas ! Mais quelle injustice et quelle distorsion biblique ! Saint Thomas est le seul des disciples de Jésus à avoir appelé ce dernier « Dieu » (et pas seulement « Fils de Dieu » ou « Messie », comme l’avait osé saint Pierre, ou encore plus péniblement saint Philippe : « Philippe, ça fait si longtemps que je suis avec vous et tu ne me connais pas ?! Qui m’a vu a vu le Père. »). Saint Thomas a fait plus fort que tout le monde, en s’exclamant face à Jésus : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Si c’est pas la plus grande profession de Foi jamais prononcée, qu’est-ce que c’est ?? Saint Thomas n’est pas le maître des incroyants. Il est le Maître des Croyants !

 
 
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« Rien n’est impossible à Dieu. » (Lc 1, 37) = « Tout est possible à qui croit. » ou « Tout m’est possible puisque je suis croyant ! » = « Dieu se permet tout. »
 

Ça va avec l’idée (sortie de nulle part, mais qui a la dent très dure en ce moment) de « l’Amour inconditionnel » ou bien l’Amour tout-puissant ou le Dieu Super-héros, vendu dans les films. Or, la limite de Dieu, c’est d’une part le respect de notre libre arbitre, d’autre part son incarnation (il a refusé de s’incarner dans un arbre, un oiseau ou un ciel), et enfin son consentement à la souffrance et à la mort humiliante (la Croix). Ce n’est pas parce que Dieu peut tout qu’Il se permet tout : la potentialité n’est pas la réalité ni la factualité.
 
 
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« Beaucoup de derniers seront premiers, beaucoup de premiers seront derniers. » (Mc 10, 31) ou encore « Il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. » (Lc 13, 30) = Les derniers seront les premiers, les premiers seront les derniers. » = « Le Paradis est l’inversion totale de la Terre. »
 

Ce réductionnisme chiasmique est un manichéisme justicier très binaire et extrémiste. En gros, arrêtez de croire Céline Dion. Certains « publicains nous précèdent au Royaume de Dieu » (Mt 21, 31).
 
 
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« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » (Jn 13, 34) et « Aimer son prochain comme soi-même. » (Mt 22, 37) = « Aimez-vous les uns les autres. » et « Soyez solidaires tout en restant égoïstes et tout en prenant soin de vous-même. » = « Aimer qui on veut, et sans règles. » ou « Pratiquez le Charity Business. » ou « Prenez soin de votre prochain, construisez la paix, luttez en faveur du Bien commun » = « Faites-vous vacciner. » ou « Faut pas penser, pas critiquer, pas dire du mal, car ce n’est pas de l’Amour et ça contriste/contrarie les gens, le prochain. »
 

Ce sont les valeurs du Christ sans le Christ. Un communisme ou pacifisme extrêmement dangereux (car bien-intentionnés). Nous ne devons pas la Et le « comme je vous ai aimés » passe à la trappe.
 
 
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« Dieu est Amour. » (1 Jean 4, 16) = « Jésus est tout amour, donc il ne peut pas nous heurter, nous éprouver, nous contrarier. »
 

Or l’Amour vrai n’est pas confortable, n’est pas dans l’équilibre, et ne fait pas l’économie de la Vérité (et donc parfois de la rupture avec le mensonge, de la séparation nette avec le mal), ne fait pas l’économie de la division non plus. Des parents, par exemple, aiment leurs enfants en les confrontant à la vie, au risque, en les corrigeant quand c’est nécessaire. Le catholique ne défend pas la paix en soi, mais uniquement la paix de Jésus : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. » (Jn 14, 27).
 
 
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« Heureux les pauvres de cœur. » (Mt 5, 1) = « Heureux les simples d’esprit ou les imbéciles heureux. » = « Je fais ce que je veux » voire « J’ai le droit d’être stupide et paresseux. »
 

La pauvreté de cœur renvoie ici à l’humilité, au renoncement à l’orgueil, à l’arrogance, à la vengeance et à la violence. Ce n’est pas du tout l’éloge de l’ignorance, de la naïveté, de la candeur. Elle a plus à voir avec la nudité, l’innocence, la bonté, la pureté et la pauvreté d’un bébé.
 
 
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« La Bonne Nouvelle » (Mc 1, 1), « Je suis le chemin, la vérité et la vie. » (Jn 14, 6), « Toute vallée sera comblée, toute montagne et toute colline seront abaissées, les voies tortueuses deviendront droites… » (Luc 3, 4-6) = « le droit chemin », « la bonne parole », « les ouailles », « Mes bien chers frères mes bien chères sœurs ».
 

Les athées, à propos du catholicisme, font souvent un mix de tout ça, et usent d’expressions cinématographiques que les vrais prêtres ne disent jamais. Par ailleurs, quand ils parlent de « Vérité », en fait, il faut entendre « réalité » ou soi-disant « factualité des choses », et non « Vérité aimante, divine et parfois invisible ».
 
 
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« Il n’est pas bon que l’homme soit seul. » (Gen 2, 18) = « Il faut absolument que je me case, ou que tout le monde se mette en couple, le célibat est un échec existentiel. »
 

Les paroles de saint Paul sur la supériorité du célibat consacré sont sans équivoque. « Au sujet du célibat, je n’ai pas un ordre du Seigneur, mais je donne mon avis, moi qui suis devenu digne de confiance grâce à la miséricorde du Seigneur. Je pense que le célibat est une chose bonne, étant donné les nécessités présentes ; oui, c’est une chose bonne de vivre ainsi. Tu es marié ? ne cherche pas à te séparer de ta femme. Tu n’as pas de femme ? ne cherche pas à te marier. Si cependant tu te maries, ce n’est pas un péché ; et si une jeune fille se marie, ce n’est pas un péché. Mais ceux qui font ce choix y trouveront les épreuves correspondantes, et c’est cela que moi, je voudrais vous éviter. » (1 Cor 7, 24-28).
 
 
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« Si quelqu’un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l’autre. » (Lc 6,29) = « Les cathos sont des chiffes molles, des couards, des faibles, des pervers masochistes, qui se laissent soumettre, qui subissent passivement les choses, et ne savent pas se défendre ni défendre leurs proches. »
 

Alors qu’il s’agit pour le catholique non pas de chercher la souffrance ou l’outrage, mais uniquement, si et seulement si ce dernier se présente, non seulement de ne pas le rejeter, mais d’en faire activement un don entier, aimant et volontaire de toute sa personne.
 
 
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« En lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la Terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. » (Col 1, 16) = « Je suis une créature de Dieu comme les autres. » = « Je ne suis pas mieux qu’un ange, un animal, un paysage, voire je suis pire ! » = « Je suis un ange, un animal, une étoile, une planète, mais pas/plus un Homme. »
 

Grâce à l’incarnation de Dieu en tout Homme par Jésus, on n’est plus seulement créatures de Dieu, mais enfants de Dieu ! Il y a un ordre dans la Création. Et les Humains ont un statut spécial, qui ne les rend pas meilleurs, mais plus responsables et garants des autres créatures et créations. Comme les jardiniers. Dieu ne s’est pas incarné dans un arbre, un animal, un objet ou un paysage !
 
 
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« L’homme ne voit que ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur. » (1 Sam 16, 7) = « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux. » (Le Petit Prince de Saint-Exupéry) ou bien « L’Amour voit au-delà des apparences. » ou bien « L’important c’est la beauté intérieure, pas extérieure. » = « L’habit ne fait pas le moine. » ou bien « Les apparences sont (toujours) trompeuses » = « L’Amour est là où on ne le cherche pas, où on ne le voit pas, Il est dans l’improbable voire dans le bestial et l’anti-Amour. »
 

Là où Dieu met une hiérarchie non-excluante entre beauté du cœur (intérieure) et beauté du corps (extérieure), tout en les unifiant en Jésus et Marie, la pensée binaire mondaine les oppose, niant ainsi l’importance des regards ou de l’incarnation (encore partielle) de Dieu dans le Monde, dans une iconoclastie et une destruction qui se méfie du visible, du paraître, des images, des miroirs, des regards, de la beauté physique, des corps, des représentations et des symboles, et qui glorifie le laid ou le mal.
 
 
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« Aime et fais ce que tu veux. » (c.f. aphorisme latin tiré d’un sermon d’Augustin d’Hippone, « Dilige, et quod vis fac. ») = « Je fais ce qui me plaît physiquement et sexuellement, à partir du moment que c’est librement consenti avec mes partenaires » ou « Je peux faire n’importe quoi au nom de l’amour, ou avec la personne aimée ».
 

Saint Augustin, par cette phrase, ne sous-entendait pas que tout est permis au nom de l’Amour, ni que « Tout est possible mais pas avec n’importe qui ». Son « Aime et fais ce que tu veux » pourrait se traduire par « Conforme-toi aux lois et aux commandements de l’Amour, aux limites de la rivière, et à partir de là, tu nageras comme un poisson dans l’eau, et véritablement libre ».
 
 
 

TÉLÉPHONE ARABE « BIBLIQUE » DANS LE MONDE CATHOLIQUE :
 
 

« Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Lc 23, 34) = « Je suis une victime et un saint qui pardonne à ces ignorants de méchants… » = « J’ai raison et je suis un martyr. » = « Je suis le Christ crucifié. »
 
 
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« Tu es Pierre, et sur cette pierre j’édifierai mon Église; et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre Elle. » (Mt 16, 18) = « L’Église-Institution humaine est une citadelle imprenable. On passera à côté des Tribulations. Tout tournera à notre avantage car Dieu est avec nous. On évitera le pire, la Croix, la Passion. Dieu nous épargnera. » = « Tu es pessimiste, défaitiste, alarmiste, et tu n’es pas dans l’Espérance chrétienne. » ou « Le risque de damnation est réduit ou quasiment nul pour les catholiques. »
 

Ils oublient un peu vite l’incroyable « Il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée. » (Mt 24, 2) annoncé par Jésus à ses disciples face au Temple de Jérusalem, ou encore que le millénarisme est la croyance en un règne de Dieu (et de son Église) sur Terre.
 
 
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Épisode de l’aveugle-né guéri par Jésus dans Jean 9, ou bien « Ils ont des yeux et ne voient pas, ils ont des oreilles mais n’entendent pas. » (Jérémie 5, 21) = « Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. » = « Je suis lucide et j’ai raison. » ou « Tu as tort, tu es de mauvaise foi, et refuses de reconnaître la Vérité/l’Évidence que je possède et que je cherche à t’imposer. »
 
 
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« Que votre oui soit Oui, que votre non soit non. » (Mt 5, 37) = « J’ai le droit d’être radical, intégriste, fondamentaliste, intransigeant, extrême ou excessif, non-aimant, puisque c’est Dieu qui me le demande, qui veut que je me positionne sans compromission ni concession, et puisque je veux être saint ! »
 
 
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Jésus chasse les marchands du Temple (Mt 21, 12-13) = « Il y a de saintes colères. » = « J’ai le droit d’être violent, de me mettre en colère : c’est saint ! » ou « La Fin justifie les moyens. »
 

Il faut relire surtout les passages de non-violence dont fait preuve Jésus, notamment lors de son arrestation.
 
 
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« Un bon arbre ne produit pas de mauvais fruits, ni un arbre malade de bons fruits. Chaque arbre se reconnaît à ses fruits. » (Luc 6, 43) = « On n’a que ce qu’on mérite ! » ou « Aide-toi et le Ciel t’aidera ! » ou « Si ça tourne mal pour toi, c’est que ta mission n’est pas de Dieu » ou « Les piètres résultats de tes actions et discours, ou la réaction des gens et les attaques à ton encontre, sont à l’image de tes actes ou de ton pouvoir de nuisance : tu l’as bien cherché. On ne doute pas de tes bonnes intentions, mais c’est ta communication qui est mauvaise, c’est la forme qui ne va pas, c’est le fond qui ne va pas. Il n’y a pas de fumée sans feu… » ou « Tu es inutile, malfaisant, destructeur. » ou « Qui sème le vent récolte la tempête. Il faudrait peut-être que tu te remettes en cause, que tu regardes la réalité en face ou que tu acceptes la critique et que tu revoies ta méthode. Tu as mérité ton triste sort. Ton échec ou ton insuccès illustre que tu es sur la mauvaise voie, ce n’est pas l’Esprit Saint qui te guide, voire même que c’est le Seigneur qui te punit et te montre son désaccord. » ou « Tu es impossible. »
 

Cette vision du Salut, ou du Bien, du commerce avec Dieu (basée sur la parabole des talents, ou bien sur le récit du Jugement Dernier, ou bien sur un amalgame entre richesse du Ciel et richesse matérielle), est particulièrement protestante : C’est le mythe du self-made-man soutenu/confirmé par son patron divin. Ou c’est la volonté d’accéder à la gloire de Dieu et à la Résurrection sans en passer par la case « Passion, mort, descente aux enfers ». Dieu me récompense de mes bonnes actions en m’offrant le centuple ou en me couvrant de grâces et de prospérité ! Il m’épargne (au sens lucratif et économique du terme). Il m’aime et me le prouve concrètement. Celui qui réussit matériellement est concrètement et financièrement béni par Dieu, gâté ! Et concernant le Salut, tu seras jugé à tes résultats, à ton comportement et à tes actes, au rendement, aux chiffres. C’est la méritocratie : le Paradis se mériterait, la Foi est visible et se démontre extérieurement. Tout se paye ! En revanche, s’il ne t’arrive que des merdes ou que tu es pauvre, c’est que tu n’as pas été un bon gestionnaire ni un bon croyant, c’est que tu es un paresseux, un pécheur, quelqu’un qui n’a pas écouté Dieu, voire que Dieu désapprouve. Ces croyants matérialistes, calculateurs, superstitieux et carriéristes, feraient bien de lire le livre de Job, ou encore le passage d’Isaïe : « Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile la face ; et nous l’avons méprisé, compté pour rien. En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié ! » (Isaïe 53, 3-4). La pensée et la logique de Dieu ne sont pas celles des Hommes.
 
 
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« Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites : ‘Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire.’ » (Lc 17, 10) = « Je suis un serviteur inutile. » (le discours indirect est complètement gommé de la version originale) ou « Je ne sers à rien, c’est Dieu qui fait tout, je ne suis pas co-créateur avec lui ni son ami ou son fils. Je suis la marionnette de Dieu. Il ne sollicite pas ma liberté ni ma petite contribution.  » = « Dieu est un despote. » ou « Tu te la pètes, tu as la grosse tête, tu n’acceptes jamais d’avoir tort ou la contradiction. Tu joues le prophète et tu te prends pour Dieu. »
 

La citation biblique est spectaculairement tronquée, et ça lui fait presque dire l’inverse de son propos. Ça devient une parodie orgueilleuse d’humilité. Et une surévaluation hypocrite et fallacieuse de qui est Dieu. Dieu, certes, fait le gros du taf, mais, comme un père, il ne fait pas à notre place (il nous laisse participer à notre mesure), et par amour, il nous fait croire que c’est finalement nous qui avons tout fait.
 
 
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« Marie méditait ces choses dans son cœur. » (Lc 2, 51) = « Marie ne parlait quasiment jamais, était une potiche dévote, qui intériorisait tout, dans un pieux silence. » = « Rentre à l’école de la vierge Marie, sois soumis et tais-toi : ferme ta gueule, tu parles trop. »
 

Or, dans les faits, Marie parle beaucoup (on le voit lors de ses apparitions)… et heureusement ! Une mère prévient, avertit, conseille. Et par ailleurs, jamais Dieu ou Jésus ne nous demande de fermer notre gueule. Les prophètes sont justement appelés à clamer la Bonne Nouvelle contre vents et marées. Élie et Jean-Baptiste, en particulier, sont des hommes à la langue de feu. Et quand certains pharisiens essayaient de censurer les disciples de Jésus, ce dernier leur rétorquait : « Si ceux-ci se taisent, les pierres mêmes crieront. » (Lc 19, 40). La dénonciation du mal est un commandement divin (rien moins que ça!)… et celui qui ne le suit pas, sous couvert de conserver un silence d’humilité/obéissance et de ne pas créer de conflit ou de polémique, se rend complice par omission du mal : « Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile. » (1 Co 9,16) ; « Proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. » (2 Tim 4, 2) ; « Ne prenez point part aux oeuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les. » (Éphésiens 5, 11). Donc le personnage cucul de passive silencieuse attribué à Marie, muette au pied de la croix, Mater Dolorosa : non, on ne nous la fait pas.
 
 
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« Tandis que les grands prêtres et les anciens accusaient Jésus, il ne répondit rien. » (Mt 27, 12) = « Fais comme Jésus : Ferme ta gueule, tu parles trop. » Autre argument du même acabit : « Jésus n’a commencé sa vie publique qu’à 30 ans. » = « Sois discret et ferme ta gueule. »
 

Je rappelle à toutes fins utiles que Jésus n’a pas commencé à parler à ses 30 ans. Dès l’âge de 12 ans, il enseignait publiquement au Temple, et donc ne brillait pas par sa discrétion ni son silence. Tout simplement parce qu’il se donne entièrement. Il n’y a pas à diaboliser la vie publique comme une starisation, ou un orgueil, ou une mise en avant exhibitionniste et narcissique, ou un prosélytisme fallacieux. Elle peut être un service, un combat, un don, une consécration.
 
 
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Par rapport à tout ce qui est négatif dans la Bible (les démons, les exorcismes, l’enfer, le péché, les querelles politiques et confessionnelles, les prophéties sur les Fins dernières, etc.), beaucoup de catholiques tièdes disent qu’il ne faut pas en parler aux enfants, que « C’est pas de leur âge. » Et la Vierge Marie en 1917, qui a montré l’enfer aux trois petits bergers de Fatima (Jacinta 7 ans, Francisco 9 ans, et Lucia 12 ans), vous croyez qu’elle s’est dit : « C’est pas de leur âge » ?!? Heureusement que non !
 
 
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« Il y eut un tremblement de terre… mais le Seigneur n’était pas dans le tremblement de terre. Et après un feu… mais le Seigneur n’était pas dans le feu. Et après ce feu, le murmure d’une brise légère. » (1 Rois 19) = « Tu parles trop, tu fais trop de bruit : ferme ta gueule. »
 

En se basant sur l’expérience d’Élie, beaucoup de catholiques pensent que Dieu ne peut pas être dans la violence, la véhémence, la force. Ils font de l’Esprit Saint une colombe, un symbole bien mou et bien mièvre, une pluie Tahiti Douche ou Golden Buzzer. Or, l’Esprit Saint peut être aussi un « violent coup de vent » (Actes 2, 2-4), comme à la Pentecôte.
 
 
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« Ne savez-vous pas que ceux qui commettent l’injustice ne recevront pas le royaume de Dieu en héritage ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, les idolâtres, les adultères, ni les dépravés et les sodomites, ni les voleurs et les profiteurs, ni les ivrognes, les diffamateurs et les escrocs, aucun de ceux-là ne recevra le royaume de Dieu en héritage. Voilà ce qu’étaient certains d’entre vous. Mais vous avez été lavés, vous avez été sanctifiés, vous êtes devenus des justes, au nom du Seigneur Jésus Christ et par l’Esprit de notre Dieu. » (1 Co 6, 9-11) = « Les sodomites n’hériteront pas le Royaume de Dieu. » = « On n’est pas homophobes. On répète juste littéralement la Bible ! »
 

La deuxième partie du discours de saint Paul, contenant la Bonne Nouvelle du Salut, est spectaculairement zappée.
 
 
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« Soyez Un comme moi-même je suis Un avec toi Père. » (Jn 17, 21) = « Fais pas chier et marche au pas. » ou « Ne me contredis pas. » ou bien « Pense comme nous et ne crée pas la polémique ni la division. Satan est le Diviseur !!! »
 

Jésus parle de l’unité entre lui et son Père, et non de l’unité en soi, qu’il n’a jamais recherchée d’ailleurs ni auréolée. Il s’annonce même comme facteur de division plus que d’unité : « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la Terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère… » (Mt 10, 34). « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive. » (Syméon à Marie à propos de son fils Jésus, dans Lc 2, 34).
 
 
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« Malheur à celui par qui les scandales arrivent ! » (Lc 17, 1) = « Ne dénonce pas le mal. », « Ne te révolte pas. », « Ne fais pas de vagues. », « Ferme ta gueule. » = « Ne crée pas le mal » ou « Tu crées le mal que tu dénonces. » ou « Tu fous la merde. ».
 
 
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« Croissez et multipliez. » (Gen 1, 28) = « Mariez-vous, copulez et faites des gosses ! », ou bien « Mettez-vous nécessairement en couple, mariez-vous. »
 

L’Église insiste pour défendre le célibat consacré comme une autre voie de Salut pour l’Humanité. Saint Paul en fait même une voie supérieure : « Frères, au sujet du célibat, je n’ai pas un ordre du Seigneur, mais je donne mon avis, moi qui suis devenu digne de confiance grâce à la miséricorde du Seigneur. Je pense que le célibat est une chose bonne, étant données les nécessités présentes ; oui, c’est une chose bonne de vivre ainsi. Tu es marié ? Ne cherche pas à te séparer de ta femme. Tu n’as pas de femme ? ne cherche pas à te marier. Si cependant tu te maries, ce n’est pas un péché ; et si une jeune fille se marie, ce n’est pas un péché. Mais ceux qui font ce choix y trouveront les épreuves correspondantes, et c’est cela que moi, je voudrais vous éviter. » (1 Co 7, 25-31)
 
 
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« Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. » (Jn 6, 53-54) = « L’Eucharistie c’est ma vie ! », « La messe est la source et le centre de ma vie !! » = « Je suis Jésus ! » ou « L’Eucharistie est plus importante que les Humains ! »
 

L’Église nous appelle à ne pas tomber dans un sacramentalisme eucharistocentré qui fétichiserait Jésus.
 
 
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« Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. » (Mt 25, 40) = « Je suis une victime. » ou « Je suis toujours du côté des victimes. » = « Je suis la plus grande des victimes. »
 

L’Antéchrist se met toujours du côté et à la place des supposées « victimes ».
 
 
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« Le Ciel et la Terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas. » (Mt 24, 35) ou bien « Je suis avec vous jusqu’à la fin du Monde. » (Mt 28, 20) = « C’est pas vraiment la Fin du Monde mais la fin d’un Monde. » ou « L’Apocalypse, c’est une image : l’image d’une naissance et d’une renaissance. »
 

Il est plus facile de diluer la finitude de la Terre dans un processus cyclique sempiternel de mort et de renaissance. Or, il n’y a pas de Vérité sans Justice. Et le mal finit un jour, et de manière définitive.

Nouvelle mode de la GPA en solo

Je suis choqué. Sur les réseaux, ça fait la quatrième fois en 2 semaines que je tombe sur des mecs homos célibataires quarantenaires qui s’affichent fièrement comme « papas solos d’un bébé obtenu par GPA » (Gestation Pour Autrui). La semaine dernière, j’ai même discuté avec l’un d’entre eux qui va élever seul des jumeaux !! (bon courage…).
 

J’ai l’impression que le phénomène « Il a fait un bébé tout seul » (et même plus sous l’excuse du « projet de couple » ou du « symbole d’amour à 2 »…) se démocratise, et ce, de manière totalement décomplexée. L’époque – encore pas si lointaine – de la bataille de certains hommes célibataires homos pour obtenir l’agrément d’adoption (c’était le cas de « mon Jérémy », par exemple) est déjà révolue, passée de mode, dans la communauté LGBT. Maintenant, c’est « Je veux mon gosse à tout prix, et je le veux tout seul, même pas en couple! PARCE QUE C’EST MON PROJEEET !! MON fils, MA bataille !! ». Les mères célibataires lesbiennes, elles, aidées par la nature, pouvaient faire ça plus discretos. Mais les hommes homos gays, eux, non. Du coup, le fait de ne pas pouvoir le cacher donne à certains l’énergie du désespoir et de la fierté exhibitionniste !
 

Dernièrement, je discute (pas longtemps, puisque le dialogue tourne vite court une fois que j’exprime mon désaccord) avec ces mecs qui mettent en avant soit leur besoin impérieux de « paternité », de « créer une famille » (… à deux : leur enfant et eux tout seuls), et qui ne tarissent pas d’éloges sur leur progéniture, sur « leur petite merveille »… alors qu’en réalité, très prosaïquement, ils ont acheté leur gosse, se sont fait leur petit plaisir, imposent à leur bébé au pire de ne pas avoir de mère (…proche, voire même simplement existante), au mieux d’être privé de l’amour entre ses deux parents biologiques. Sur le site Hinge, par exemple, ces voleurs/acheteurs de bébé affichent leur « paternité GPA en solo » sans complexe! Comme un courage! une responsabilité ! un trophée! Intérieurement, je suis écartelé entre la célébration de l’existence d’une nouvelle vie humaine, et la réprobation sans appel de la manière (marchande et cruelle) par laquelle cette vie a été créée… même si je sais que Dieu écrit droit avec des lignes courbes, et qu’Il aime tous les enfants nés par GPA malgré tout.
 

Le Monde est en train de marcher sur la tête. Et tout ça va très mal finir pour nous homos, car ça se retournera forcément contre nous sous forme d’homophobie à un moment donné. La Nature et la Surnature vont nécessairement crier à l’injustice.

Comment je vais

Comment je vais? Difficile de répondre aux quelques amis qui prennent sincèrement de mes nouvelles.
 

Et pour leur répondre en vérité, je ne vais pas bien. Et en même temps, j’ai beaucoup de chance d’être (encore) libre (de penser comme je pense, de voir ce que je vois, de dire librement ce que je vois). Et donc je paye le prix de cette liberté. Par conséquent, ce n’est ni grave ni triste ni désespéré/désespérant ni inquiétant. C’est « juste » ce que je vis, et comment je le vis. Éprouvant et inconfortable, mais il y a largement plus malheureux que moi.
 

Inconfortable : ma situation l’est. Internet est devenu maintenant le maître du réel de beaucoup de gens. Ils vont le consulter plutôt que de se confronter aux choses, de comprendre et penser par eux-mêmes, plutôt que de rencontrer les gens. C’est devenu les Renseignements Généraux, et même pire que ça : le tribunal, voire, si on est jugés fautifs ou extrémistes ou dangereux par eux, le casier judiciaire. Moi, comme je vous l’ai dit récemment, mon casier judiciaire n’est plus vierge, car j’ai fait le choix de la transparence et de l’exposition de mes combats et de ma vie, le choix de la vie publique, le choix de passer de l’autre côté de la barrière et de parler en mon vrai nom. Et je refuse de renier mes propos et faits passés, d’expurger quoi que ce soit, comme le font les figures publiques qui souvent paient des agences pour effacer toutes traces virtuelles et redorer leur image. Et force est de constater que je suis désormais mort socialement, amicalement, amoureusement, professionnellement, ecclésialement, sacerdotalement. Mon seul nom m’empêche de trouver du travail, de donner ne serait-ce que des petits cours particuliers, d’être invité à témoigner, d’avoir des amis ou un amoureux, d’avoir une vie sociale comme avant. D’ailleurs, je ne sors quasiment plus, sauf pour aller à la messe ou au confessionnal ; et je me retrouve – en plus d’écrire – à passer mes samedis soirs devant la Star Ac (c’est ça, mon quotidien : véridique. Je n’exagère même pas). La seule évocation de mon nom fait peur aussi bien aux gays friendly et incroyants qu’aux catholiques. Que je me taise ou que je parle, que je réduise mon C.V. au strict minimum ou pas, rien n’y change. Je suis associé ad vitam aeternam à des sujets clivants à la fois gravissimes (dans leurs actualisations concrètes) et en même temps dont la gravité n’est pas comprise, voire est banalisée, parce que ça arrange tout le monde : pratique homo + « mariage » gay + « vaccins » + identifiant numérique remplaçant notre être de chair et de sang + Franc-Maçonnerie + Fin du Monde. Même les gens qui croient m’aimer ne me lisent pas et ne consultent pas mon blog (j’ai rencontré pas plus tard qu’hier un couple d’amis qui applaudissent mon courage… mais en les écoutant, je découvre qu’ils ne lisent ni mes livres, ni mon blog, et que ça fait 12 ans qu’ils n’ont même pas pris la peine de s’intéresser à ma pensée. Des soutiens en carton).

 

Ce matin, j’ai tout simplement pleuré (de tristesse ? d’émotion?) en écoutant le montage que j’ai réalisé de tous les extraits de The Voice qui parlent de « Singularité (monstrueuse) ». Et c’est objectivement très bien vu, brillantissime, prophétique, en même temps qu’accablant. J’intègrerai ce medley à l’épisode 15 de ma saga Singularity is devil, où le personnage de l’adolescente (Lilou) explique à Matéo la Marque de la Bête, autrement dit le caractère diabolique, universel et prophétique de la singularité. J’ai aussi écouté mon montage sur toutes les pubs reliant symboliquement la Marque de la Bête avec « l’être soi » ou « l’être VOUS » (« La Marque de la Bête, ce sera VOUS »). Cette conscience, cette lucidité, cette compréhension, de ce qu’est la singularité, de ce qu’est la Marque de la Bête décrite par saint Jean dans l’Apocalypse, à la fois me rend hyper heureux (parce que ça veut dire que le retour de Jésus, et la fin des injustices, est proche ; parce que j’ai découvert la clé d’un trésor, d’un secret) et en même temps hyper triste (parce que c’est mon isolement, et que personne n’écoute, et pire, qu’on m’en veut pour ça).

 

Ces jours-ci, je parle à beaucoup de gens trentenaires/quarantenaires certes sympathiques, adorables, reconnaissants, mais nos échanges sont extrêmement pauvres : ils n’ont presque rien à dire. Je leur parle de plein de sujets hyper intéressants (culturels, même politiques, spirituels) : ça ne suscite aucune réflexion, aucun écho, aucune réaction, aucun débat, aucune observation. Ils sont juste là pour consommer, pour le paraître, pour l’image, pour leur compte Instagram. Et à ce propos, je remarque que Paris est en train de changer à la vitesse grand V, et de manière extrêmement inquiétante. Un truc véritablement monstrueux (au double sens du terme « monstrueux » : « monstrare », en latin, veut dire « montrer »). Il faut que vous le sachiez. Et pourtant, je connais très bien la capitale, maintenant que j’y réside depuis bientôt 17 ans! Mais là, en 1 an, je vois la déferlante de la mondialisation arriver de manière spectaculaire (vague due à l’hégémonie des téléphones portables, à la généralisation de la Marque de la Bête, à l’influence des J.O. et de la multiplication de l’image de la France à l’international, due aussi à l’individualisme de masse numérisée appelé « partage »). Pendant la balade dominicale, j’avais l’impression de contempler un Monde qui part en vrille, une fourmilière en panique paradoxalement anesthésiée et souriante (… à elle-même et à sa perche), une vague migratoire de Fin des Temps. Aux Jardins des Tuileries, par exemple, on était hyper nombreux hier après-midi (quasiment pas un mètre carré d’espace par personne ; ça sortait et débordait de partout !). Et alors, la Place du Trocadéro en pleine nuit, idem : un festival d’égotisme numérique de masse. Paris est en train de perdre son âme, se transforme en décor de shooting ou de tournage. Le Monde entier s’y donne inconsciemment rendez-vous, pour se retrouver aux mêmes endroits, faire les mêmes choses, manger les mêmes choses, se prendre en selfie avec la Joconde, écouter les mêmes musiques (« Imagine » de Lennon sur les Champs-Élysée, « Freed from Desire » jouée par une fanfare devant le Conseil d’État, l’horrible « Marseillaise » sur le rond-point de l’Étoile…). Il devient une masse d’individualistes qui ne se parlent quasiment pas entre eux, et qui sont sur le lieu tout en n’y étant pas, tout en l’instrumentalisant/le pillant comme une carte postale, tout en privilégiant le paraître/la photo à la ville en elle-même. Au Trocadéro, désormais, il y avait, face à la Tour Eiffel, 4 lieux de shooting photos identiques et alignés, avec gros projecteurs professionnels, bouquets de ballons gonflés rouges en forme de cœurs, envois automatiques de portraits digitaux après achats. C’est nouveau : encore 1 an en arrière, ce dispositif n’existait pas. Et je ne vous parle même pas de la transformation de la Place Colette devant la Comédie Française en plateau « vivant » de chorégraphies/flash-mobs collectives pour vidéo-clips, ni des miroirs de la BNF (Bibliothèque François Mitterrand) utilisés comme salles de danse pour des groupes de jeunes banlieusards, ni des ponts de Paris pris d’assaut pour les shootings de mariages asiatiques ou pour les books de mannequins, voire carrément les tournages de film à chaque coin de rue de la capitale. Paris s’est véritablement métamorphosé en lieu de shooting et de tournage en l’honneur du dieu « Caméra ». C’est un fait. Et c’est un crève-coeur à voir.

 

Par ailleurs, je me sens orphelin ecclésialement parlant. Je vais à l’église des artistes de Paris (Saint-Roch), parce qu’il faut bien aller quelque part, mais ce n’est pas tellement que je m’y retrouve. Je trouve le concept (ou le mélange des genres : Église + monde artistique) un peu « strange » et folklorique (en tout cas, tel qu’il est associé là-bas : messes-spectacles, démonstrations d’acting en lecture, « éphémérides de stars », artistification des prières universelles, etc.), et les homélies juste un peu plus bobos qu’ailleurs (car contrairement au père Philippe Desgens qui savait rester humble tout en proposant des homélies de haute volée, les aumôniers des artistes maintenant sont dans la représentation, jubilent de célébrer des messes de stars – genre Michel Blanc – tout en cherchant à paraître cools, percutants, « missionnaires », et honnêtement le mélange ne fonctionne pas : leurs homélies sont bavardes, sont de l’épate-bobos, et on n’en retire quasiment rien. L’exception, c’est le père Olivier Horovitz, qui ne parle pas pour ne rien dire). Je n’arrive même plus à chanter certains chants (notamment les chants de l’Emmanuel, que j’appelle les « chants BIOMAN », tellement ils sont faussement énergiques et auraient pu être composés par Bernard Minet ; et « Regardez l’humilité de Dieu », chant catho pseudo « beau » plébiscité actuellement par beaucoup de cathos, me donne envie de vomir. À la sortie de la messe d’hier, en marchant dans la rue Saint-Honoré, j’ai secrètement inventé une nouvelle version : « Regardez l’humidité de Dieu… » L’Église prend l’eau : je trouve que la revisite fonctionnait bien…).
 

Voilà ma vie actuelle, mes amis. Pour ceux qui veulent vraiment savoir comment je vais, et à qui je ne sais pas mentir.
 

Maintenant, les médias soi-disant « catholiques » se mettent à promouvoir la Marque de la Bête (la « Singularité »), sans s’en rendre compte.

Avancée de ma saga eschatologique

Ma saga romanesque eschatologique (Singularity is devil) avance. Il y a des personnages que j’aime particulièrement. Et qui renvoient à des expériences que j’ai vues de mes propres yeux. Par exemple, Mgr Séka, le cardinal ivoirien que j’ai inventé, et qui va mener son enquête à propos du dernier pape ainsi que du pape noir, est le fruit de mon voyage en Côte d’Ivoire il y a 10 ans. La scène de la cathédrale d’Abidjan, j’en ai été réellement témoin.