La forme rigolote que prendra probablement la Marque de la Bête de l’Apocalypse

Je pense que la Marque de la Bête (de l’Apocalypse : Apo 13, 17), que toute l’Humanité sera obligée de porter (à la main droite ou au front), va probablement prendre la forme du symbole (au sens propre du mot symbole : une reconstitution, un assemblage, une association-puzzle improbable entre deux membres de notre propre corps non habituellement corrélés), un symbole tatoué sur le corps tout aussi génial, rigolo, surprenant et singulier que le tatouage que porte au doigt le jet-seteur Emmanuel de Brantes (une moustache qui, une fois le doigt posé sur le dessus de ses lèvres, se substitue à sa vraie moustache). Je crois que la Marque de la Bête sera aussi originale et « géniale » que ça.
 

 

Mes 10 interprétations du logo de l’émission Quotidien de Yann Barthès

Sur la chaîne TMC et un peu sur TF1, l’équipe de chroniqueurs cyniques, coincés et ricanants de Yann Barthès de Quotidien – journal satirique qui se veut anti-Système alors que c’est le bouffon du roi voire le roquet tyrannique et accusateur du roi – sévit depuis plusieurs années à la télé française (depuis Le Petit Journal de Canal + en 2004, pour être précis), et est un rejeton (en beaucoup moins audacieux, moins drôle et plus guindé et politiquement correct) du Petit Rapporteur (1975) de Jacques Martin, des Grosses Têtes (1977) de Philippe Bouvard, du Nulle part ailleurs (1987) de Philippe Gildas, et plus récemment de Touche Pas à Mon Poste (2010) de Cyril Hanouna. La tonalité de Quotidien est ouvertement gay friendly et crypto-gay (d’ailleurs, Yann Barthès est homo ; et les rares chroniqueurs qui ne le sont pas sont au moins tous agressivement gays friendly). Ce programme bobo à prétention « critique » et « analytique » (alors que c’est juste des beaufs gauchistes qui se foutent des soi-disant « beaufs d’extrême droite ») a choisi un logo extrêmement signifiant, car très inconsciemment, il fonctionne comme la Marque de la Bête décrite dans l’Apocalypse de saint Jean (d’où, une nouvelle fois, mon insistance à dire que symboliquement, nous, personnes homos, sommes vos meilleurs guides pour vous faire comprendre le chemin de la Bête, et que vous devez nous écouter). Pourquoi ?
 

En regardant cet extrait de Quotidien où le vidéaste Michou (pris pour le « gentil beauf des réseaux sociaux » dont on peut se moquer facilement), j’ai trouvé plusieurs significations symboliques potentielles de ce fameux logo. Un peu de sémiologie !
 
 

Le « Q » peut représenter :
 

1 – la première lettre « Q » stylisée du mot Quotidien (pas de Quotient Intellectuel, nan…) : interprétation la plus évidente et plausible.
 

2 – une mappemonde de « diversité » LGBT (Rainbow Flag complet… ce qui auparavant n’était chromatiquement pas le cas: on n’avait pas, il y a encore 3 ans, les couleurs de l’arc-en-ciel gay sur le logo). Et l’émission se veut maintenant une vitrine de l’actu interlope, une sorte de Têtu démocratisé, un programme d’éducation citoyenne à la bisexualité et à la « tolérance » absolue (sauf de « l’extrême droite »).
 

Ancien logo

3 – un doigt accusateur pointé sur l’invité.
 

4 – un doigt d’honneur tourné vers le bas, en transversal (eux qui se moquent de la quenelle de Dieudonné voire du salut nazi ne font guère mieux…). Insanité et irrévérence masquées. Alors qu’au départ, ça se voulait être l’index interrogateur et ingénu sur le menton.
 

5 – le « Q » de « cul » ou de « PQ » (qui, donc, nettoie en même temps que désigne la merde, à savoir l’invité). Et transposé au contexte de la télé, ça donne une promotion des « plans cul », stricto sensu.
 

6 – un cul sodomisé (ou bien, si ce n’est que le doigt qui pénètre analement, un « simple » fist-fucking…). Genre « Vous allez vous faire enculer par ceux que vous stigmatisez d’enculés ». Et bien entendu, il y a un jeu de mots homophonique possible entre « anal » et « annale » (journalistique)…
 

7 – une oreille de Mickey (de ridiculisation de l’invité, encore une fois) plantée sur la tête.
 

8 – On peut aussi y voir une antenne parabolique de lobotomie, genre curetage cérébral d’humain augmenté, extraterrestre. Un lavage de cerveaux.
 

9 – une main qui harponne, qui s’agrippe. Comme une griffe d’animal. D’où la Marque de la Bête.
 

10 – une punaise avec tête ronde pour stigmatiser l’invité et le réifier (comme, jadis, la pin-up : symboliquement, pin-up signifie « celle qui est crucifiée, épinglée »).
 

Voilà mes dix lectures du logo de Quotidien. Vous en pensez quoi?
 

La homosexualidad es realmente el mayor tabú de todos los tiempos (Amén : Francisco responde)

La homosexualidad es realmente el mayor tabú de todos los tiempos. Sin duda alguna.
 

Acabo de ver completo el documental « Amén: Francisco responde » estrenado esta semana en la plataforma Disney +, que es una charla « sin pelos en la lengua » entre el Papa Francisco y 10 jóvenes – españoles y latinoamericanos – sobre todos los temas « tabúes » que afectan a los jóvenes.
 

Se habla de todos los temas sin ningún filtro : dinero, escándalos en la Iglesia, racismo, inmigración, acoso escolar, depresión, bulimia/anorexia, suicidio, soledad, violación, feminicidios, transidentidad (no binariedad), aborto, pederastia, abusos sexuales y psicológicos en la Iglesia, celibato de los sacerdotes, ordenación de mujeres al sacerdocio e incluso al papado, aplicaciones de citas, poliamor, masturbación, pornografía, prostitución, drogas.
 

¿ TODOS los temas ? No. Sólo falta uno. Y eso que se nos muestra varias veces dos mujeres besándose, en la cama, cogidas de la mano, paseando juntas. Además, entre los diez testigos, incluso hay dos muchachas que cada una está en una relación lésbica. ¿ Creen que, sin embargo, los voceros de la franqueza, la sinceridad, la transparencia y la audacia (incluso entre los jóvenes entrevistados, entre los gays friendly o directamente afectados), se atrevieron a utilizar simplemente la palabra « homosexual/homosexualidad/gay/lesbiana » ? ¡ Qué va ! ¡ Para nada ! La homosexualidad es la gran ausente. No se debe hablar de ella. La homofobia, en el sentido estricto de la palabra (« miedo al mismo » y « miedo a la homosexualidad »), ocupa todo el espacio. Es increíble.
 

Y me repugna. Se nos ignora, se nos diluye en una diversidad de falsas marginalidades y falsos tabúes, se nos tiene miedo o vergüenza, se nos excluye, a nosotros personas homosexuales, hasta el punto de no atreverse siquiera a nombrarnos. Somos la vergüenza de las vergüenzas. El tabú de los tabúes. Aunque se nos vea explícitamente en la pantalla. Ni siquiera nos ofrecen un lugar aparte, o reducido y perdido en una hilera de « marginalidades/diferencias »: es que ni tenemos cabida. Si incluso los documentales que pretenden tratar la homosexualidad de frente guardan silencio al respecto, ¿ qué será de nosotros ?
 

No nos extrañemos si nosotros personas homosexuales nos sentimos especialmente solas, excluidas, invisibles, inexistentes.

L’homosexualité est vraiment le plus grand tabou de tous les temps (Amén : Francisco responde)

L’homosexualité est vraiment le plus grand tabou de tous les temps. Sans conteste.
 

Je viens de regarder en entier le documentaire « Amén : Francisco responde » (« Amen : François répond ») sorti cette semaine sur la plate-forme Disney +, et qui se veut une discussion à bâtons rompus et sans langue de bois entre le Pape François et 10 jeunes – Espagnols et Latino-américains – sur tous les sujets « tabous » concernant les jeunes.
 

Tous les sujets y passent, et sont abordés sans filtre : argent, scandales dans l’Église, racisme, immigration, harcèlement scolaire, dépression, boulimie/anorexie, suicide, solitude, viol, féminicide, transidentité (non-binarité), avortement, pédérastie/pédophilie, abus sexuels et psychologique dans l’Église, célibat des prêtres, ordination sacerdotale voire papale des femmes, applications de drague et de rencontres, polyamour, masturbation, pornographie, prostitution, drogues.
 

TOUS les sujets ? Non. Un seul manque. Alors que pourtant, on nous le montre plusieurs fois à l’image (deux femmes qui s’embrassent, qui sont au lit, qui se tiennent la main, qui se promènent ensemble). De surcroît, parmi les dix témoins, il y a même deux jeunes femmes chacune engagée dans une relation lesbienne. Croyez-vous que, pour autant, les chantres de la franchise, de la sincérité, de la transparence et de l’audace (y compris chez les jeunes interrogés, chez les gays friendly ou directement concernés), ont osé simplement sortir le mot « homosexuel/homosexualité/gay/lesbien » ?? Que dalle ! Rien. L’homosexualité, c’est la grande absente. Il ne faut pas en parler. L’homophobie, au sens propre du terme (« peur du même » et « peur de l’homosexualité »), occupe tout le tableau. C’est incroyable.
 

Et ça me révolte. On nous ignore, on nous noie dans une diversité de fausses marginalités et de faux tabous, on nous craint, on a honte de nous, on nous exclut, nous personnes homosexuelles, au point de même pas oser nous nommer. On est la honte des hontes. Le tabou des tabous. Alors même qu’on nous voit explicitement à l’écran. Ce n’est même pas une place à part, ou réduite et perdue dans une brochette de « marginalités/différences » : c’est pas de place DU TOUT. Si même les documentaires qui se targuent de traiter l’homosexualité de front la taisent, qu’est-ce qu’on va devenir ?
 

Qu’on ne s’étonne pas que nous, les personnes homosexuelles, nous sentions spécialement seules, exclues, invisibles, inexistantes.

Courage les mecs (et les rares filles équilibrées en ce moment) !

Un des grands défis de cette Fin des Temps universelle – et je suis très sérieux en disant cela – ça va être de devoir supporter les angoisses et les pétages de câble répétés de beaucoup de femmes qui nous entourent et qui sont progressivement devenues des chieuses de compétition ; ça va être de voir une majeure partie de notre entourage féminin – fragile émotionnellement – perdre pied, se transformer en nanas hystériques, paranoïaques, misandres (c’est-à-dire anti-hommes), anticléricales (c’est-à-dire anti-Église et anti-prêtres), chtarbées, parce qu’elles gèrent mal la Passion collective que nous allons traverser très prochainement à échelle mondiale.
 

Alors les mecs, courage à nous pour se les coltiner ! Et à vous les femmes minoritaires qui ont su garder la paix, l’amour et la joie de Jésus, qui n’ont pas basculé du côté obscur de la force, justement, courage pour supporter vos soeurs devenues folles (les vierges folles de la Bible ! Vraiment ! Mt 25, 1-13) et pour ne pas devenir comme elles.
 

N.B. : Le déclin féminin (vers la folie) est à ce point général et alarmant (en particulier dans l’Église) que je suis à deux doigts de me rendre le 13 mars à la table ronde (jeudi prochain) à saint Nicolas sur « Les enjeux de la féminité au XXIe siècle » (avec des ateliers à la con, démagogiques, flatteurs pour les femmes, mais qui n’ont absolument pas pris la mesure de la menace de folie, de perte de féminité, qui les guette). L’enjeu pour les femmes d’aujourd’hui, ce n’est plus « d’être femme ou de s’émerveiller – niaisement/en mode faussement énergique – sur la graine de femme » qu’elles seraient. C’est carrément, pour cette Fin des temps, de ne pas devenir folles ! C’est d’un atelier « Comment échapper à la folie spécifiquement féminine qui nous guette » qu’il faudrait mener.

L’« évolution » des radios libres homosexuelles en 10 ans…

J’écoute, après les avoir ignorées pendant plus de 10 ans, les émissions des radios dites « LGBT », donc dédiées aux personnes homosexuelles. Radios libres toujours actives (je pense à l’émission « Homo Micro », par exemple, sur Paris Plurielle, où j’ai été chroniqueur pendant 3 ans et demie). Et je suis frappé par leur nullité et leur immobilisme. Il y a très peu de réflexion, très peu d’analyse et de contenu. C’est le vide intersidéral. Quand leurs animateurs et chroniqueurs se risquent à parler de politique, c’est toujours sur le mode de la victimisation (un comble : ils ont imposé ou se sont vu offrir des lois à tout le monde, que d’un côté ils continuent de présenter comme des « victoires » extraordinaires, et d’un autre côté comme des « échecs » à bouder, parce que ces mêmes lois sont d’une vacuité et d’une dangerosité dont ils n’ont pas conscience : le triomphalisme forcé de ces militants devient alors très vite revanchard et manichéen) ; et quand ils se risquent à aborder des sujets culturels et artistiques, c’est toujours sur le registre de la sensualité (soit exaltée, soit déprimée : ils se focalisent sur les effets narcissiques et non sur les faits, sur leurs propres projections ou intentions et non sur l’oeuvre artistique en elle-même). Il n’y a chez eux quasiment aucun travail critique. C’est le degré zéro de l’engagement et de la réflexion. Le degré zéro de la remise en question, aussi. L’impression que ces radios laisse, c’est que leur équipe est composée de dépressifs qui se tripotent la nouille en se croyant très « révolutionnaires », très courageux et constamment victimes des « fachos homophobes ». Et dire que ça va continuer comme ça encore pendant des années…

Itinéraire précis de Jésus vers la Passion (les 20 principales étapes à Jérusalem)


 

Voici, à mon avis, et en suivant la Bible, les 20 principales étapes de l’itinéraire de Jésus vers la Passion (suivez sur la carte ci-dessus). Elles sont importantes car elles nous indiquent comment les Fins dernières ainsi que les conflits dans le Monde et dans l’Église vont se dérouler très prochainement :
 

1 – Miracle de Lazare (Jésus ressuscite son ami). C’est un peu le « miracle de trop ». Cet épisode précipite l’arrestation de Jésus et ouvre chronologiquement le cycle de la Passion.
 

2 – Dans saint Jean, Marie, sœur de Lazare, oint Jésus de l’onction de Béthanie (huile), 6 jours avant la Pâque.
 

3 – Montée de Jésus et ses disciples à Jérusalem. Jésus demande à ses disciples d’aller chercher une ânesse et son petit au village de Bethphagé, situé sur les pentes du Mont des oliviers.
 

4 – Entrée « triomphale » de Jésus à Jérusalem sur un âne. La foule l’accueille avec des rameaux, comme un prophète.
 

5 – Jésus chasse les marchands du Temple et guérit des malades.
 

6 – Le soir, Jésus quitte Jérusalem en direction de Béthanie (banlieue) et y passe la nuit.
 

7 – Le lendemain, Jésus entre dans le Temple à nouveau (initialement, le lieu abritant l’Arche d’Alliance, donc les tables des 10 Commandements). Il aborde justement le Décalogue, en particulier concernant l’adultère (mise à l’épreuve des Sadducéens) et il dit que le Commandement le plus important est celui de l’amour du prochain. Il fait preuve d’une grande sévérité envers les pharisiens.
 

8 – Jésus sort définitivement du Temple, et dit : « Voici que votre temple vous est laissé. Il est désert. Vous ne me verrez plus désormais jusqu’à ce que vous disiez : ‘Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !’ » (Mt 23, v. 37-39). Il ne reviendra plus jamais l’habiter, puisque désormais, à la fin des Temps, c’est lui l’arche d’Alliance et le Temple incarnés !
 

9 – Méditation sur les constructions du Temple de Jérusalem (Mt 24). Jésus dit à ses disciples qu’il n’en restera pas pierre sur pierre, et qu’il le rebâtira en 3 jours (car c’est Lui le vrai Temple !). Il décrit la fin du Monde et prévient contre l’Antéchrist qui se fera passer pour lui et dira « C’est moi le Christ » (dans le désert, dans le fond de la maison, etc.). Il raconte 3 récits eschatologiques : la parabole des 10 vierges + la parabole des talents + le Jugement Dernier.
 

10 – Jésus retourne à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux et, selon Matthieu, se fait oindre par l’onction de Béthanie (geste annonciateur de son ensevelissement) par une femme adultère, en corrigeant publiquement Judas qui pensait au gaspillage du parfum et aurait souhaité vendre ce dernier pour les pauvres (« Ce que cette femme a fait est très beau. Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous. » Mt 26, 10).
 

11 – Cellule de crise. Les grands prêtres et les anciens du peuple se réunissent dans le palais du grand prêtre, qui s’appelait Caïphe. Ils organisent un conseil pour arrêter Jésus et le faire mourir. Judas se rend chez les prêtres pour obtenir une audience exclusive auprès d’eux pour que Jésus puisse se défendre, prouver qui il est, et échapper à un procès. Il accepte de l’argent pour indiquer où se trouve Jésus.
 

12 – Le premier jour de la fête des pains sans levain, ce sont les préparatifs de la Pâque. Et c’est le dernier repas de Jésus avec ses disciples au cénacle (sainte Cène). La trahison de Judas est dévoilée. Chez saint Jean est aussi racontée le lavement des pieds.
 

13 – En fin de soirée, Jésus et les apôtres quittent la salle du repas. Ils sortent de Jérusalem, descendent dans la Vallée du Cédron et remontent sur les pentes du Mont des oliviers qui domine la ville. Là, ils s’installent dans le jardin appelé Gethsémani. Jésus va prier à l’écart en demandant aux apôtres de veiller. Ceux-ci s’endorment.
 

14 – Au milieu de la nuit, c’est dans ce jardin que surgit une foule armée conduite par Judas. Ce dernier désigne Jésus en lui donnant un baiser.
 

15 – Dans la nuit, Jésus est conduit chez Hanne, le beau-père de Caïphe, qui était le grand prêtre, chef du sanhédrin, l’assemblée gouvernante des juifs. Judas est refoulé à l’entrée, alors qu’il se pensait introduit comme médiateur de Jésus à une simple « réunion » durant laquelle son Maître allait pouvoir prouver qui il est et échapper à une condamnation à mort (Zerah, notable juif avec qui il avait négocié la transaction, lui annonce qu’il ne s’agit pas d’une réunion mais bien d’un « procès »… Il donne à Judas son argent et le jette comme un malpropre). Jésus subit un interrogatoire, puis un procès organisé avec de faux témoins conduit à la condamnation de Jésus. Parmi les prêtres respectés dans la Tradition juive, le vieux Nicodème défend Jésus comme le Messie ; Joseph d’Arimathie (qui offrira à Jésus un tombeau digne) également. Caïphe est tellement écartelé dans son choix cornélien de reconnaître Jésus comme son Dieu qui lui fait face ou de le renier comme un blasphémateur qu’il en déchire en deux son propre vêtement ! Durant cette nuit, Pierre, qui a peur, va déclarer qu’il ne connaît pas Jésus. Et comme Jésus le lui avait annoncé, un coq chante pour annoncer l’aurore qui se lève.
 

Judas catastrophé par la tournure incontrôlée de la situation : Jésus n’est pas un magicien, et ne se prouve pas (c.f. « Jésus » de Zeffirelli)

16 – Le matin, le sanhédrin ne pouvait pas mettre quelqu’un à mort (c’est interdit dans le Décalogue !). Cela relevait du pouvoir de l’empereur ou de son représentant. Jésus est donc conduit devant le gouverneur, Ponce Pilate. Celui-ci siège au prétoire, vraisemblablement situé dans le palais d’Hérode. Il est bien embêté par la situation, car d’une part Jésus ne dit quasiment rien, et d’autre part, pour lui, il s’agit d’une « querelle religieuse entre Juifs » où lui n’a rien à voir. Pilate, ne trouvant rien à reprocher à Jésus, s’en remet à l’avis de la foule en lui demandant de choisir qui devra être libéré entre Jésus et Barabbas, un bandit en prison (un zélote qui a tué des romains et défendu le peuple juif). La foule, manipulée par les prêtres et les anciens, accuse Jésus. Il est donc condamné à la crucifixion supplice pratiqué par les Romains pour des bandits condamné à mort.
 

17 – Dans la cour du palais d’Hérode, dans la matinée, Jésus est flagellé avec un fouet garni de billes de plomb, un supplice particulièrement douloureux qui causait des plaies très profondes. Les soldats vont aussi le déguiser en roi avec un manteau rouge et, pour se moquer de Lui, lui poser une couronne d’épines sur la tête.
 

18 – Dans les rues de Jérusalem, en fin de matinée, Jésus escorté par les soldats romains, porte la poutre horizontale de la Croix sur ses épaules et s’avance vers le Golgotha, un lieu hors des murs de Jérusalem. C’est là qu’étaient habituellement crucifiés les condamnés. Deux bandits sont déjà en croix.
 

19 – Au Golgotha, début d’après-midi, Jésus est cloué sur la Croix, un clou dans chaque poignet et un clou pour les deux pieds croisés. Cela entraîne une mort longue et douloureuse, par étouffement.
 

20 – Mort et mise au tombeau de Jésus en milieu d’après-midi. L’obscurité se fait sur toute la Terre de 18h à 21h, avec des tremblements de terre. Le rideau du Temple de Jérusalem se déchire en deux. Comme le sabbat commence le soir même, on dépose Son corps dans un tombeau creusé dans la roche.

Salut les filles !

 

J’adore féminiser les mecs homos en les appelant ironiquement les filles ou les copines (par exemple : « Salut les filles ! »). Ça permet, lors de l’organisation d’un événement (comme c’est le cas ce soir : j’organise un pique-nique), un écrémage efficace : seuls ceux qui savent rire d’eux-mêmes et de leur homosexualité viennent ; les autres, les homosexuels homophobes, coincés du derche, les tristes sires qui se prennent trop au sérieux, restent chez eux. C’est parfait !

Correctif à mon enthousiasme premier face à la conférence de Jean-Dominique Michel hier soir au Luxembourg, et décryptage (Attention à la pente maçonnique !)


 

 

Je réécoute la conférence d’hier soir (24 mars 2023) de Jean-Dominique Michel au Luxembourg, étant donné que je l’avais prise en cours de route sur Facebook et avais loupé le début. Et j’y vois des éléments de franchise – et donc de Franc-Maçonnerie – qui m’avaient échappé, et qui me font revoir mon enthousiasme et mon admiration pour l’anthropologue légèrement à la baisse. Ça n’enlève rien aux 95 % de juste de ce qu’il dit. Et finalement, c’est un mal pour un bien. Car même un conférencier brillant garde sa part d’Humanité, ses limites. Jean-Dominique Michel n’est pas Dieu ; et il ne faut idolâtrer personne, pas même Dieu en personne – à savoir Jésus – ni même sa mère parfaite, Marie. De plus, la tentation de se transformer en justicier vengeur après avoir été traîné dans la boue et avoir vu son intelligence et son expertise visionnaire injustement piétinées est largement compréhensible.
 

Pour autant, il ne faut pas être dupe. Malgré la pertinence du discours, malgré l’apparente bonhommie et le détachement affichés par l’humilié, malgré le bain chaud de flatteries et d’apparents émerveillements d’avoir connu « tant de rares frères de combat extraordinaires et engagés » dans l’adversité, il y a certains détails dans le discours de Jean-Dominique Michel qui me chiffonnent et qui montrent que son positionnement n’est pas encore ajusté et qu’il demeure fragile. J’ai identifié 7 éléments de Franc-Maçonnerie inconsciente (je vous passe l’entrée scénarisée en mode élancée et faussement improvisée de l’orateur… car là encore, c’est de la mise en scène maçonnique à la Patrick Roy ou Philippe Risoli, ou de télévangéliste) :
 

1 – l’extériorisation ou l’altérisation du mal : À entendre Jean-Dominique Michel, ce sont les autres les psychopathes ou les aveugles ; nous (lui, son cercle d’amis chercheurs, et ses auditeurs), on est des voyants « normalement névrosés ». Mouais… Et si les vrais psychopathes ou les vrais carriéristes, ce n’était pas nous, finalement ?
 

2 – le remplacement de la Vérité par la franchise/sincérité, donc par l’intention. Dès l’introduction de la conférence, il est énormément question de « sincérité », d’« honnêteté », de « franchise », de « lucidité », de « lumière »… donc ça sent le roussi.
 

3 – le remplacement de l’Amour par l’intelligence ou la « justice ». Apparaît soudain le prince noir de tout combat, le personnage du justicier qui va, dans un temps humain et par le moyen humain de la loi et de la « jurisprudence », réclamer justice TOTALE, au lieu de l’attendre des anges et de Dieu à la Fin des Temps. À la vingtième minute, j’ai entendu une phrase qui contraste complètement avec la douceur réputée de Jean-Dominique Michel, et qui sent la franchise justicière maçonnique : « Ils [les fautifs] doivent payer intégralement. ». Wow… Qu’est-ce que c’est que ce justicialisme là ??
 

4 – le remplacement de Jésus par des concepts qui lui sont associés (« l’Espérance » notamment, mais aussi « la communion humaine » ou « la (re)Naissance », « l’humanisation »). Mais l’horizon résurrectionnel est gommé. D’où une forme de fatalisme cynique chez Jean-Dominique Michel (« On suit un processus dont personne ne sortira vivant » conclut-il à la fin de sa conférence en rigolant) et de déni des prophéties apocalyptiques (« C’est tout l’intérêt du match que nous sommes en train de vivre. On n’en connaît pas la fin. » : Ah bon ? Vraiment ? Et le livre de l’Apocalypse, c’est quoi ?). Même si ce fatalisme s’habille du positivisme ordo ab chaos du « renouveau » (À ce propos, le titre de la conférence dévoile bien la pensée maçonnique du « cycle de vie et de renouveau » que constituerait le chaos observé et vécu actuellement et mondialement : « L’effondrement en cours de l’Occident augure-t-il d’un possible renouveau ? »). Top franc-maçon !
 

5 – les références maçonniques : par exemple, la définition de l’œuvre de Mozart comme « le meilleur que l’Humanité ait produit ». Il faut savoir (sans l’absolutiser) que les francs-maçons vénèrent littéralement Mozart (La Flute enchantée est un standard crypto-maçon bien connu des initiés). Jean-Dominique Michel déclare que l’humain est capable du pire comme du meilleur, et qu’il oscille entre « Auschwitz et Mozart ».
 

6 – l’invocation de l’humanisme intégral comme objectif existentiel collectif, et la prétention millénariste de création d’Humanité et de ville/société/civilisation dans un temps humain et terrestre… ce qui est une illusion maçonnique, certes pleine d’optimisme et rassurante, mais qui n’est pas ce que la Bible et Jésus prévoient. Jean-Dominique Michel emploie la métaphore nataliste (empruntée à certains New-Ageux positivistes – au sens de « scientistes » – dont même l’adorable Louis Fouché fait partie) comme quoi nous sommes en chemin d’humanisation mais que nous ne sommes pas encore nés (« On est des pré-humains, en quelque sorte. »). Soit. Très jolie inversion. Et ensuite, il verse dans le millénarisme civilisationniste (et sucré) qui est un mirage utopiste du point de vue théologique et eschatologique : « Nous serons vraiment humanisés le jour où nous serons capables de créer une société digne de ce nom, où chacun sera respecté et aura sa place. » Dans le discours de Jean-Dominique Michel, le Salut est encore trop attendu de soi ou de certains Hommes (ceux étiquetés du camp du « bien »). Il propose d’ailleurs son concept (intéressant) de « salutogénèse » – à la base inventé par Antonovsky – comme une voie de pacification, de « liberté intérieure » et de bien-être personnel et social, reposant sur 3 piliers : a) l’intelligibilité (la capacité à comprendre ce qui nous arrive) ; b) le ferme attachement à nos valeurs fondamentales ; c) notre capacité d’agir comme nous pouvons, ici et maintenant. Mais tout ça reste encore trop anthropocentré.
 

7 – l’affichage de l’émotion (pourtant contenue, donc en apparence pudique) : Jean-Dominique Michel se montrant affecté par les exemples de victimes qu’il donne (la mention des restaurateurs qui ont dû mettre la clé sous la porte à cause du confinement ; les médecins compétents dont l’expertise a été bafouée en temps de panique ; les déportés dans les camps de concentration qui ont su garder une part d’humanité au milieu de l’horreur). En gros, l’effet narcissique – mais tellement sincère – du « Je m’émeus moi-même en m’émouvant sur les autres ». Jésus n’a jamais fait ça. Même au nom de la dénonciation de la psychopathie de certains de nos dirigeants (psychopathie étant définie par l’anthropologue comme une incapacité à se laisser émouvoir par les souffrances qu’on inflige à autrui).
 

Donc voilà. Même si Raoult ou Michel ou Fouché ont le mérite de sortir du lot et d’avoir eu le courage de supporter l’humiliation et une apparente rétrogradation des honneurs mondains qui leur sont dus, il y a encore du boulot côté humilité. Bien qu’étant de belles personnes, je dis : Attention ! Jusqu’à notre mort, même des héros ou les élus peuvent devenir – à cause de leur libre arbitre et aussi de leur sincérité/franchise – des gros connards ou des monstres d’orgueil. Personne n’est, jusqu’au dernier moment, confirmé en grâce. A fortiori celui qui se croit à l’abri ou sauvé. Demandons toujours à Jésus et à Marie la persévérance finale.
 

J’avais déjà identifié, il n’y a pas si longtemps (le 10 décembre 2022), la pente savonneuse de la franchise, le glissement progressif vers la Franc-Maçonnerie (anti-Franc-Maçonnerie !), que le média belge Kaïros – pourtant méritant et admirable à bien des égards – commençait à prendre, quand je voyais ce dernier applaudir l’intellectuel Slobodan Despot (nom de famille ô combien signifiant…), fondateur de l’Antipresse, et saluer son anticonformisme affiché, ainsi que sa « sincérité », le tout avec des métaphores maçonniques (tissu, pierre, gnose, lumière, invocation du « réel » et de la « lucidité »…) crevant les yeux : « Slobodan Despot, traducteur, cofondateur des éditions Xénia, photographe, romancier, fondateur de l’Antipresse, ‘magazine hebdomadaire destiné à nous faire réfléchir’, dont paraîtra dimanche 11 décembre la 367ème édition, pense le monde loin des chemins balisés où ne s’expriment plus que conformisme et obéissance. Interview autour de sujets ‘d’actualité’ (Ukraine, Covid, ‘crise climatique’, …), qui dessinent des lignes de fond toujours plus profondes puisque mettant en jeu notre rapport à la vérité et au réel, la façon dont se forment nos connaissances sur ce monde, donc aussi les questions de liberté et de démocratie. Slobodan Despot est un phare dans l’obscurité moderne, lucide, qui partage avec nous ce trait essentiel : la sincérité. » Quand j’ai lu ça, je me suis dit que même une antenne journalistique (de « réinformation ») persécutée et clairvoyante comme Kaïros commençait, par orgueil et souci de rétablir la justice et la Vérité par soi-même, à filer un mauvais coton. Pour ne pas tomber dans les pièges de l’orgueil blessé, il est important et capital – et je le dis aussi pour Jean-Dominique Michel – d’une part de toujours s’impliquer en premier dans ce que l’on dénonce, et d’autre part de se former urgemment sur la Franc-Maçonnerie et ses ressorts, pour ne pas confondre la franchise avec la Vérité-Amour qu’est Jésus et son Église Catholique. Sinon, on va droit au mur sans même s’en rendre compte, et en étant persuadé qu’on s’envole comme des anges.
 

Je vais poursuivre la rédaction de mon livre sur l’infiltration de la Franc-Maçonnerie dans l’Église Catholique…

Le chantage à la « clarté » et à la « réalité », de Macron, Attali, Le Maire…

Pour nous infliger leur politique dictatoriale d’austérité et appliquer coûte que coûte des mesures qui sont édictées en plus haute instance qu’eux (notamment la loi de soumission de l’Humanité à l’électricité et à la Marque de la Bête), les exécutants du Gouvernement Mondial (Macron, Attali, et consorts) emploient en général le lexique de la lumière – donc luciférien – en invoquant « la clarté » (Macron en a parlé énormément dans son dernier discours télévisé : « être clair », pour lui, c’est « être juste »), le lexique de la « responsabilité » (jugée irréprochable et souveraine à ses yeux… alors qu’on peut très bien être irresponsable dans ses décisions radicales), ainsi que le « principe de réalité » (la lucidité et la réalité sont, dans la bouche des initiés maçonniques, des synonymes de « franchise » et de « justice aveugle et nécessaire »), ce qui induit selon eux l’instauration franche et radicale d’une oppression, puisque ce « principe de réalité » s’imposerait (« En gros, ça ne nous fait pas plaisir, mais on n’a pas le choix ! »), légitimerait la demande d’« efforts » – pour ne pas dire « de sacrifices » – au Peuple, donc n’importe quel mauvais traitement à son encontre, ou pire, puisque le Peuple, par ses résistances, créerait et mériterait les mesures coercitives qu’il dénonce et les crises qu’ils lancent contre lui. Par exemple, Bruno le Maire, ou encore Jacques Attali, sont en train d’expliquer aux manifestants et aux « rebelles » à leur système, que les fléaux – monétaires, politiques, démographiques, alimentaires… – qu’ils leur concoctent et qui vont être très prochainement récoltés, ce seraient eux qui les auraient semés (« Le déni de réalité, en France et ailleurs, en matière financière, sociale, budgétaire, démocratique, écologique, est un refus de prendre acte des efforts que la situation exige. Ce qui exigera d’en faire, plus tard, beaucoup plus. », tweet de Jacques Attali du 23 mars 2023). Pour résumer, c’est du chantage, de la menace et de l’intimidation, qui feignent l’affliction (« C’est dommage. Pourquoi cette vague de contestation et de destruction ? On vous avait pourtant prévenus. Vous, les pauvres, vous vous tirez une balle dans le pied… Vous n’êtes en réalité que des pourris gâtés. »). Rarement un tel degré de cynisme et de chantage à la « réalité » n’avait été atteint.
 

 
 

Je ne croyais pas si bien dire quand j’ai écrit que les francs-maçons voient chez les pauvres des « pourris gâtés » et des « ingrats » : j’apprends à l’instant que Darmanin vient de rebaptiser les « Black Blocs » les « Black Bourges »… CQFD.