Que ferait Koz Toujours sans l’euthanasie ?

Que ferait…
 

Koz Toujours sans l’euthanasie ?

François-Xavier Bellamy sans la « transmission » ?

Tugdual Derville sans l’« humanisme intégral » (l’humain) et la « bienveillance » ?

L’abbé Loiseau (ou l’abbé Pagès) sans l’Islam ?

Les sédévacantistes sans le pape François (qu’il appelle Bergoglio) ?

Ludivine de la Rochère et les mouvements pro-Vie sans l’enfant ?

Le RN (Rassemblement National) sans l’Europe ?

La France Insoumise sans Macron ?

Les Gilets Jaunes actuels sans le « vaccin » ?

Fabrice di Vizio et Florian Philippot sans le « Pass Sanitaire » ?

Fikmonskov sans la Serbie ?

Eugénie Bastié sans le « gauche » ?

Jean Robin sans la Chine ou le communisme ?

Les manipulateurs et les hystériques dépressives sans leur PN (Pervers Narcissique) ?

La fachosphère sans le progressisme ou les migrants ?

Les écolos actuels sans le réchauffement climatique ?

Le frère Paul Hadrien sans sa chaîne YouTube ?

Le cardinal Sarah sans la « décadence occidentale » et le schisme ecclésial ?

Les évêques sans les abus sexuels ? (À ce titre, prochainement, au caté, cette année, tous les catéchistes vont avoir une formation obligatoire – si si, « obligatoire » ! – de prévention contre les abus sexuels : du pur délire infantilisant, d’autant plus quand on voit que l’homosexualité ne sera jamais traitée et qu’elle est la forêt mal cachée par l’arbre de la pédophilie sacerdotale…)

Les tradis sans le roi et le sacré ?

Le pape François sans la Nature et la simulation de pauvreté et de Miséricorde (la marginalité magnifique qu’il surnomme « périphéries » ou « victimes » ou « vulnérabilités ») ?
 

Honnêtement, pas grand-chose.
 

Pourquoi ? Parce que leur ennemi ou leur bonne intention ou le moyen de leur combat est leur empire. Leur raison d’être et leur combat. Leur fond de commerce de marchands du Temple. Sans ça, ils ne possèdent plus rien et n’ont plus rien à dire.
 

Alors O.K. On pourrait me faire exactement le même procès pour l’homosexualité, qui ressemble à ma marotte monomaniaque personnelle, à une idéologie particulariste, à un combat de pacotille similaire, et finalement à la chaîne (anecdotique, secondaire, narcissique et égocentrique) à laquelle je me raccroche et m’enchaîne comme un esclave. Après tout, « chacun son combat » pourrait-on me rétorquer, et « tous les combats sont légitimes et complémentaires » (donc en gros « Arrête ta crise d’égo et d’imposer tes avis et combats aux autres ! »).
 

Ben non. Je ne suis pas d’accord. Tous les combats ne sont pas importants ni de la même priorité. Et l’homosexualité est, pour notre Monde d’aujourd’hui, la pierre d’angle et la priorité de et sur tous les autres combats.
 

Et si vous ne voulez pas voir sa centralité, regardez au moins comment elle est indirectement liée et à la source de tous les combats principalement cités, ou bien comment le combat de ceux que j’ai nommés précédemment s’écroule sans leur soi-disant « ennemi » ou se torpille par ses propres contradictions.
 

Par exemple, le RN ne propose rien et n’est rien sans le macronisme et les supposés « dégâts » de ce dernier. Koz Toujours, quant à lui, a promu en coulisses toutes les lois – PaCS, « mariage » gay, et « vaccin » anti-COVID – qui ont installé et fomenté l’euthanasie qu’aujourd’hui il « combat » (T’as juste envie de lui dire : « Laisse les morts – comme toi – enterrer leurs morts… »). Fikmonskov dénonce la crise des Balkans en niant celle qui l’alimente et sur laquelle repose au fond la Nouvelle Guerre Froide, à savoir l’homosexualité et la propagande LGBT (l’opposition atlantiste à Poutine se base plus sur la présomption d’homophobie que sur l’Ukraine ; et l’Europride interdite à Belgrade cette année fait les gros titres depuis quelques jours). Le pape François défend les plus pauvres et les vulnérables en les vulnérabilisant encore davantage avec son imposition du « vaccin »…
 

Quand le Monde va-t-il comprendre et admettre ? Jamais. Avant l’arrivée de Jésus, désormais.

Attaque homophobe il y a 2 jours dans un bus de nuit

Autant choqué par la violence de l’événement (un gars homo passé à tabac il y a deux jours dans un bus de nuit près de Suresnes) que par la violence du traitement journalistique de l’homophobie (avec toujours ce sempiternel procès d’intentions, cette franchise insupportable et spectaculairement réductrice, du « C’est parce qu’il était homo et juste pour ça »). Deux homophobies – l’une inconsciemment homosexuelle et l’autre ouvertement gay friendly – se font front, en se jetant mutuellement la faute homophobe (transformant ainsi l’homophobie en insulte qu’elle n’est pas originellement), sans chercher à comprendre les mécanismes profonds de l’homophobie et à tirer les enseignements de ce qui s’est passé (pour que ça ne se reproduise justement plus).
 

C.f. mon livre L’homophobie en Vérité (2013).

CURAS = ¡ TODOS HOMOSEXUALES ! / PRÊTRES = TOUS HOMOS !


 

CURAS = ¡ TODOS HOMOSEXUALES !
 

¿ En qué olla van a montar próximamente a los sacerdotes católicos a causa de su incapacidad para tratar de homosexualidad y a causa de su resistencia a escuchar a las personas homosexuales (incluso católicas y de su propio bando) ? Es muy sencillo. Hay dos guiones posibles : o bien – en el mejor de los casos – se les tachará de « mojigatos », « frustrados sexuales » (o sea « pedófilos ») y « homófobos », o bien – en el peor de los casos – se les homosexualizará A TODOS sin excepción. ¿ No queréis hablar del tema y al mismo tiempo lo condenáis ? ¡ Pues prueba que lo sois todos !
 

Al escuchar los discursos de cualquier fulano, de los transeúntes, de los clientes de bares, de los ateos, e incluso ahora de muchos feligreses católicos, me asombra comprobar que la mayoría de ellos piensan que todos los curas son homosexuales (… o al menos « casi todos », para ser amables). Te lo dicen como gran naturalidad. Ya ni siquiera es una broma para ellos. Se ha convertido en un lugar común y obvio. Esta creencia es actualmente muy común. Como en los tiempos del nazismo (c.f. cuando el líder nazi Himmler decía en 1937 ante los SA que « entre el 90 y el 100 % de los curas eran homos »).
 

Los sacerdotes de hoy, incluso los más machos, entenderán a costa suya y amargamente que se equivocaron al hacerse los sabelotodo, o al creer que la homosexualidad o las personas homos no tenían importancia. ¡ La fama de « pedófilos », comparativamente, es detalle !
 
 
 

PRÊTRES = TOUS HOMOS !
 

À quelle sauce vont être très prochainement mangés les prêtres catholiques à cause de leur non-traitement de l’homosexualité et leur refus d’écouter des personnes homosexuelles (y compris catholiques et de leur propre camp) ? C’est bien simple. Il y a deux scenari possibles : soit – au mieux – ils vont être taxés de « coincés », de « frustrés sexuels » (donc « pédophiles ») et d’« homophobes », soit – au pire – ils sont carrément tous homosexualisés. Vous ne voulez pas parler du sujet et en même temps vous le condamnez ? C’est bien que vous en êtes tous !
 

Je suis étonné, en écoutant les discours de Monsieur et Madame Tout le Monde, des passants lambda, des clients de bar, des athées, et même à présent de pas mal de fidèles catholiques, d’entendre qu’ils pensent majoritairement que tous les prêtres sont homos (… ou au moins la grande majorité, pour être gentil) ! Ils te sortent ça comme une évidence. Ce n’est même plus une blague à leurs yeux. C’est devenu une banalité qui tombe sous le sens ! Cette croyance est désormais largement répandue. Comme au temps du nazisme (c.f. le chef nazi Himmler disant en 1937 devant les S.A. que « 90 à 100 % des prêtres étaient homos »).
 

Les prêtres actuels, même les plus machos, vont comprendre à leur insu, et bien amèrement, qu’ils ont eu bien tort de jouer les messieurs je-sais-tout, ou de croire que l’homosexualité ou les personnes homos n’avaient pas d’importance. La réputation de « pédophiles », à côté, c’est de la rigolade !
 
 
 
 

N.B. : Voir le code « Curé gay » de mon Dictionnaire des Codes homosexuels.

Autre bon retour (et contrat d’édition arrivant trop tard) sur mon livre : les éditions du Lys Bleu

Chers amis,
 

Vous n’allez pas me croire… 😄
 

Alors qu’hier, j’ai signé avec les éditions Saint Honoré pour publier mon livre Couples homosexuels : c’est quoi le problème ?, je viens de recevoir, il y a quelques minutes, une réponse positive des éditions Le Lys Bleu, de Benoît Couzi le directeur en personne (c.f. capture d’écran), qui me propose un contrat sans frais d’édition (avec des mots très élogieux : « Bonjour Philippe, Notre comité de lecture a rendu son verdict concernant votre manuscrit et voici une réponse condensée des fiches de lecture qui nous ont été envoyées : votre ouvrage est intéressant de par la qualité de votre réflexion. Cette analyse nous pousse à chercher, à comprendre et nos lecteurs vous en remercient. À cela, ajoutons que votre style est limpide et qu’il convient parfaitement à ce type d’ouvrage. Nous vous proposons ainsi de publier votre ouvrage par la signature d’un contrat par lequel tous les frais de conception, d’imprimerie ainsi que de promotion seront assurés par notre maison. »).
 

Mais vous savez quoi ? Je crois en la Sagesse du Temps et du « timing ». Si ce mail est arrivé en retard, c’est pour une bonne raison. Je crois aussi au bon « feeling » (de coeur) que j’ai senti avec l’éditrice des éditions Saint Honoré. Je ne regrette donc absolument pas de m’être lancé avec Saint Honoré, même si j’ai dû débourser 800 € que j’aurais pu économiser avec le Lys Bleu : car d’une part, ça m’a permis d’expérimenter concrètement votre amitié (et ça, ça n’a pas de prix!) ; et d’autre part, je suis persuadé que ces 800 € seront le gage de ma totale liberté de ton et de contenu (que peut-être je n’aurais pas conservée avec le Lys Bleu, qui aurait été plus regardant et pointilleux : je ne sais pas…). En tout cas, je reçois cette proposition du Lys Bleu (et arrivant « trop tard ») comme une confirmation que mon livre a du potentiel pour plaire et intéresser d’autres personnes (il avait déjà été accepté par les éditions Paulo-Ramand ; et avec le retour du Lys Bleu, il a été lu et jugé par un autre lectorat de professionnels, qui a posé un diagnostic très favorable), donc comme un trophée de « guerre » ! Ça fait toujours plaisir. 😎
 

Je vous tiendrai au courant des avancées.
 

Merci encore de votre soutien et prières!
 

 
 

N.B. : Mon mail de réponse au directeur de publication des éditions Le Lys Bleu : « Merci infiniment, Monsieur Couzi ! Votre mail me fait énormément plaisir. Même s’il arrive « trop tard »… Pour tout vous avouer, après avoir reçu un contrat d’édition par Paulo-Ramand (que j’ai décliné, car ils me demandaient 1500 € de frais), j’ai accordé pas plus tard qu’avant-hier les droits d’édition et de publication à une autre maison d’édition intéressée, les éditions Saint Honoré, qui ont aussi eu un coup de coeur pour mon livre. Mais néanmoins, votre confiance me va droit au coeur : j’en suis (sans mauvais jeu de mots) très « honoré » ! Ça me rassure aussi sur la lucidité et la clairvoyance du monde de l’édition français (car si aucune maison d’édition ne s’était réveillée face à un des seuls livres qui met les pieds dans le plat par rapport à l’homosexualité et face à l’urgence de traitement du sujet, ça m’aurait inquiété sur l’état de l’intelligentsia française, et plus globalement sur l’état du Monde, et de l’Église Catholique… car les maisons d’édition catholiques me tournent toutes le dos). Oui ! Il y a encore des intellectuels et des amis des personnes homosexuelles dans notre pays : OUF ! Philippe Ariño »

Cagnotte clôturée ! Merci à tous mes amis !

Cagnotte bouclée ! Merci à Perrine, Pascal, Jad, Julien, Catherine, Alexis, Fernando, Vincent, Mélanie, Fabrice, Gerson, Isabelle B. et Isabelle R. ! Je vous aime ❤️ 🧡💛💚💙💜.
 

Je viens d’appeler l’éditrice (des éditions Saint Honoré) : elle n’en revenait pas (« Comment avez-vous fait? » ; je lui ai répondu : « J’ai juste des amis en or ^^. »).
 

On a eu une longue discussion – extraordinaire – sur l’urgence et la nécessité de traiter du sujet de l’homosexualité, car si on ne cherche pas à comprendre/écouter en profondeur les deux camps en présence (d’un côté les « homophobes » et de l’autre les « gays friendly », qui en ce moment se durcissent), ils vont s’étriper avec une violence inouïe. Pour exemple, je me suis fait l’avocat d’abord des couples homos qui font une GPA (Gestation Pour Autrui), et ensuite des opposants à ce trafic et achat d’enfants. On en a conclu qu’on pouvait parfaitement, par ce livre, faire les deux, et comprendre les deux camps. C’est toute la magie, la beauté et l’empathie de mon ouvrage Couples homosexuels : c’est quoi le problème?.
 

Je vais recevoir le contrat d’auteur demain, et yallah !
 

Merci encore à tous !

Refus de l’Harmattan et mépris du populaire

Lettre de refus d’édition pour mon livre Couples homosexuels : c’est quoi le problème ? envoyée par les éditions L’Harmattan :
 

 

« Cher Monsieur,
 

Je vous remercie de nous avoir proposé votre manuscrit : ‘Couples homosexuels : c’est quoi le problème ?’
 

Cependant, j’ai le regret de vous informer que notre comité de lecture ne l’a pas retenu pour publication dans notre collection : Questions Contemporaines.
 

Note du comité de lecture : Il s’agit d’un ouvrage de synthèse des débats autour de l’homosexualité. Il est très pertinent (comme les livres précédents de l’auteur), et la présentation en question-réponse fonctionne bien, mais le style de certaines parties relève plus du café du commerce que d’une véritable analyse. Un livre n’est pas une conversation de bistrot. Une réécriture s’impose qui éviterait les fausses intimités et les pseudo familiarités. Contrairement à la vulgat télévisuelle actuelle, le style relâché et faussement « popu » n’apporte rien ni du point de vue de la clarté des débats ni d’ailleurs sans doute de l’attention du public.
Avis défavorable en l’état.
 
Bien cordialement
 

Bruno Péquignot »

 

Voici ma réponse :
 

Merci pour votre réponse, Monsieur Péquignot, même si c’est un refus, et que je le regrette. Je trouve votre argument de la forme, ou votre mépris du ‘populaire’ (votre élitisme anti ‘vulgarités démagos’), injuste autant que violent pour ‘le peuple’, justement.
 

Car les arguments et le ton que j’emploie ratissent extrêmement large, en réalité : jeunes, vieux, croyants catholiques et musulmans, athées, familles, célibataires, hommes politiques, ouvriers, femmes, hommes, énormément de personnes homosexuelles, activistes gays et internautes lambda, toute la pègre et cour des miracles LGBT…
 

Dans mon livre, il n’y a pas qu’un seul ton, qu’un seul registre de langue, et qu’un seul avis : j’ose même dire que s’y trouvent tous les avis du Monde entier – et même des Églises – sur l’homosexualité. Des plus courants aux plus secrets. Ce sont beaucoup de vies et de pensées collectives que j’expose, et dont paradoxalement personne ne parle, alors que c’est la pensée commune universelle.
 

Je veux bien entendre que vous qualifiiez mon livre de ‘discussions de comptoir’ ou de ‘café du commerce’… mais uniquement dans la mesure où vous réalisez (ce dont je doute) que ce café a actuellement plus la taille du Stade de France que du petit troquet ‘Chez Ginette’, voire même du plateau d’Hanouna.
 

Et quand bien même mon essai aurait la tenue d’un débat ‘Touche pas à mon poste’, j’en serais très honoré. Car d’une part, c’est un jeu de rôles et théâtral assumé et finalement beaucoup plus convivial, ‘cool/popu’, vivant et parlant, que tous les (mauvais) livres académiques ou sociologiques sur la question de l’homosexualité, et qui ne parlent/rejoignent personne. Et d’autre part, je ne vois pas où serait le problème de la vulgarité bien maîtrisée (d’aucuns trouvent mon style d’écriture et mes arguments trop touffus, ‘religieux’ ou ‘intellos’ ! Il faut savoir !). Je n’ai, en ce qui me concerne, aucun mépris pour les discussions de marché, de cour de lycées, de gare, de plateau télé, de bar, et même de ‘bar à putes’ : c’est là-bas que j’y ai entendu le plus de vérités sur l’Humain et sur Dieu.
 

J’aime le peuple, j’aime les gens – intellos ou petites gens -, j’aime le populaire et la ‘culture poubelle’, et je ne m’en suis jamais caché. Comme tout intellectuel ou artiste homosexuel : le kitsch, le Pop Art, les subcultures sentimentales que tout le monde méprise, et même la familiarité provoc’/démago, c’est notre passion !
 

Voilà. Votre refus est une erreur. Votre mépris du populaire et de mon langage fleuri, regrettable. Je tenais à vous le dire. Triste époque. L’homophobie a encore de très (trop !) longs jours devant elle. Et je ne me victimise même pas en disant cela. C’est juste du constat.
 

Cordialement.
 

Philippe Ariño »

Merci connasse

« Bonjour Philippe,
 

Au retour des congés, nous avons étudié en équipe votre proposition et avons décidé de ne pas y donner suite.

En effet, nous n’avons pas la même approche du sujet et, si nous devions l’aborder, nous l’envisagerions sous un autre format.

Comme vous pouvez l’imaginer, cela ne remet nullement en cause la qualité de votre travail.

Je vous souhaite de trouver un éditeur.
 

Bien à vous,
 

Valérie Gilmas (Éditions Boleine) »
 

C’est le mail que je reçois de la seule maison d’édition catholique à qui j’avais déposé par accident le pré-manuscrit de mon livre Couples homosexuels : c’est quoi le problème?, avec le plan. Je ne l’avais pas fait exprès : sur les 25 maisons ciblées, j’avais découvert sur le tard qu’elle était catholique, alors que je ne voulais précisément plus travailler avec les « catholiques »… même si mon livre est pourtant taillé pour eux. Et la secrétaire des éditions Boleine m’avait reconnu – « Mais vous êtes connu! Vous êtes Philippe Ariño!?! » – , m’avait fait bon accueil, et sans rien me promettre, m’avait quand même fait miroiter que, de retour de vacances de son éditrice en chef, mon livre avait de fortes chances de les intéresser vu la rareté et la nécessité du sujet : « Vous mettez les pieds dans le plat. Personne ne traite du sujet de front à part vous. »
 

Je ne vais rien leur répondre. Je n’ai même pas le courage de la politesse. Car face à l’aveuglement, la mauvaise foi et la frilosité, j’aurais été d’humeur à mettre des « connasse » partout (genre : « Chère connasse, Merci de votre réponse, connasse. C’est vrai que le sujet de l’homosexualité n’est pas important pour l’Église, GROSSE connasse. En même temps, venant des catholiques comme vous, je ne suis pas très étonné, connasse. Je vous souhaite néanmoins d’heureuses – et sportives vu l’imminence de la Fin des Temps! – Tribulations, connasse. Cordialement. Une autre connasse. »).
 

Je préfère, à la place, vous demander de prier pour un ami d’ami, Matthieu, homo, qui a prévu de se suicider jeudi prochain parce que sa famille et son entourage proche a découvert – suite à un mail de délation qu’un de ses proches a écrit – qu’il se prostituait. Il se drogue à la cocaïne, aussi. Alors merci pour lui.

Quoi qu’il en soit, mon livre sera édité

 

Ça y est : au courrier d’aujourd’hui, je viens de recevoir un contrat d’accord de publication pour mon livre Couples homosexuels : c’est quoi le problème?. Les éditions Paulo-Ramand.
 

 

Mon seul « souci », c’est que c’est une édition à compte participatif (un peu moins cher que les éditions Vérone pour mon livre sur les thérapies de conversion : là, ils me demandent 1545 €… que je n’ai pas). Ça veut dire quoi? Deux choses :
 

1) Que mon livre intéresse. Donc c’est prometteur. Il verra forcément le jour.
 

2) Qu’il vaut mieux que j’attende les retours des comités de lecture des autres maisons d’édition, avec des offres moins onéreuses et plus intéressantes. Et si, après 3 semaines, je n’ai pas d’autres éditeurs intéressés, je me rabattrai sur Paulo-Ramand.

Journal de l’Antéchrist : Cillian Murphy pour Montblanc et la chanteuse Angèle se décrivant comme finissant en enfer


 

Le diable et son Gouvernement Mondial maçonnique et antéchristique singent Dieu, plagient Jésus. C’est leur signature. Ça me frappe dans la dernière publicité de Mont Blanc portée par le glaçant homme d’affaires Cillian Murphy, où le pastiche de la Passion du Christ (la chute de Jésus sous le poids de la Croix) diluée en « souffrances », efforts et petits échecs formant partie des aléas du culte égoïste, narcissique et consumériste, de l’être humain mondialisé pour ses « passions », est clair (ça fait un moment que je vous dis que le mot « passion », souvent mis au pluriel, et qui occulte la Passion de Jésus, est l’un des noms principaux de la Marque de la Bête de l’Apocalypse). En effet : on y voit une comédienne, sur une scène théâtrale, en pleine répétitions, tomber au moment où il est question des « passions ». Il y a bien là un mimétisme de la Passion christique, mais au bénéfice DES passions individualistes et actionnelles ! (je vous passe les détails et les nombreuses références symboliques à la Franc-Maçonnerie : escabeau en forme de triangle et de compas, la référence à l’inspiration, au mouvement et à l’amélioration, le papier et les plans, les comédiens en équerre, l’identité-mobilité, etc.).
 

Autres références eschatologiques ( = renvoyant la Fin des Temps) et apocalyptiques ( = Victoire de Jésus sur le Monde) : d’abord les chansons de la chanteuse lesbienne à la mode Angèle qui évoquent beaucoup la damnation éternelle (c.f. « Mes Démons », la toute fin du super clip « Oui ou non » où Angèle simule un accident de voiture où elle meurt, et où elle grille en enfer), et ensuite la chanson « Le Cheshire Cat et moi » de Nolwenn Leroy (où le chat diabolique d’Alice au Pays des Merveilles devient une figure eschatologique : « Matou malfaisant, Kidnappeur d’âmes, de sentiments, Rends-nous le bonheur jusqu’à la fin des temps. »).