Le Synode sur la Synodalité… et sa contradiction homophobe

On aboutit ecclésialement à un paradoxe effrayant : les catholiques n’en ont rien à foutre de notre documentaire « Les Folles de Dieu » alors que Mgr Joly (évêque de Troyes, et responsable en France du « Synode sur la Synodalité ») avoue à l’instant que la question de la place des personnes homos est celle qui arrive le plus souvent en tête des revendications et est aussi la plus criante, après consultation et remontées des commissions synodales diocésaines. N’y a-t-il pas là un flagrant déni d’homophobie voire une schizophrénie capricieuse chez les catholiques ? C’est vraiment le peuple de Dieu qui hurle « J’ai faim !!! » alors que la nourriture et les réponses leur sont offertes sur un plateau… Ça fait même un moment que je lance l’idée d’un Synode exclusivement consacré à l’homosexualité (et qui réglerait, pour le coup, même les questions du célibat des prêtres, des abus sexuels ou encore de la place des femmes dans l’Église) mais les évêques, les cardinaux et le Pape continuent de faire la sourde oreille et de s’empêtrer dans leur consultation participative démagogique et leurs fausses problématiques (« écologie », « défense des victimes d’abus sexuels », « solidarité », « béatification/oscarisation des morts », « réformes liturgiques » inutiles, « progressisme » ou « traditionalisme », « propagande pro ‘vaccin’ ou pro ‘Ukraine' », « subsidiarité » et « Synodalité », etc.). Ils vont droit au mur.
 

Par ailleurs, je vous annonce que le documentaire « Les Folles de Dieu » est au point mort. Parce que je me retrouve désormais seul aux manettes du projet et que toute la somme de travail de montage repose sur mes (frêles) épaules. Je vous demande donc de prier pour ce projet et pour tous les membres de cette si belle et courageuse équipe. Car je suis à bout de souffle, et tout seul je ne peux quasiment rien. Merci.

Soyez TOUS les bienvenues parmi les Folles de Dieu !

Que les choses soient dites.
 

Nous, les Folles de Dieu, ne nous posons pas comme un contre-mouvement de Gay Pride ni de « lobby LGBT » ni de communauté homosexuelle, ni comme un instrument de contre-pouvoir, sous prétexte de « Vérité », de « pureté », de « sainteté » et d’ « appartenance/obéissance à l’Église Catholique ». Au contraire ! Nous faisons partie intégrante de la communauté et du lobby LGBT. C’est notre famille et ce sont nos amis ! Nous ne nous opposons à personne, ne nous éloignons et ne nous démarquons d’aucun membre de notre famille de coeur, de caractère, de goûts, d’amitié, de condition et parfois de comportements.
 

Même si nous ne sommes pas d’accord avec toutes les revendications ou actes ou discours exprimés au sein de cette communauté homo que nous n’avons pas choisie à la base, nous refusons de créer des chapelles, des clans ou des faux clivages en son sein (croyants/incroyants, chastes/débauchés, discrets/activistes, « du milieu »/ »hors-milieu », gays friendly/homophobes, purs/impurs, obéissants/désobéissants aux plans de Dieu, d’Église/hors de l’Église, amis/ennemis, fréquentables/infréquentables, … actifs/passifs lol). Nous assumons aussi de parler de thèmes comme l’amour et les sentiments en relation avec l’homosexualité, et d’user explicitement de termes comme « homosexualité », « personnes homosexuelles » et « homophobie ». Quitte à passer pour des fous (ou plutôt folles…), des impurs, des collabos du Système, des traîtres à l’Église Catholique, des lâches et des gens confus, immatures, bourrés de contradictions, laxistes, progressistes et modernistes. Des faux prophètes, en somme. Car c’est le prix de notre amitié envers TOUTE personne homo, mais aussi le prix de notre humilité. Nous ne sommes ni meilleurs ni plus courageux ni moins pécheurs que personne ! Nous essayons juste d’aimer Jésus, l’Église et les gens comme nous pouvons et là où ils en sont…
 

Alors soyez donc les bienvenus parmi les Folles de Dieu : que vous soyez en couple ou pas, que vous suiviez les exigences de l’Église ou pas, que vous soyez d’accord avec nous ou pas, que vous soyez d’accord avec les lois pro-gays ou pas, que vous soyez un acteur porno, une Marie-couche-toi-là, un séropo, une personne transgenre en transition (et droguée : pléonasme lol), ou une personne homo sage, célibataire et en odeur de sainteté. Oui : à tous, bienvenue ! Nous vous aimons et essayons de vous aimer comme Jésus a aimé l’Église et notre pitoyable mais si précieuse Humanité.
 

P.S. : Et quand, en échange privé, votre première blague d’introduction de dialogue en guise d’auto-présentation, se concentre en cette simple formule « Coucou ! Moi aussi, je suis une Folle de Dieu ! », tout est dit (notre parenté, notre attachement au Christ, notre dualité bâtarde ET dans l’Eglise ET dans le milieu gay), et vous nous faites le plus beau cadeau, la plus belle déclaration fraternelle au Monde. Et ça, je peux vous dire que je l’ai vécu avec bon nombre d’entre vous, sans même l’avoir commandé et vous avoir passé le mot. Comme dirait la grande théologienne Patricia Kaas, « le mot de passe, ce sera NOUS ».

La entrevista televisiva de Gerson Gonzales por EWTN (A nosotros las « locas », no nos esconderán ^^. Y nuestra Cruz plumada temporal, no nos la quitarán)

¡ Bravo a Gerson Gonzales, nuevamente, por su promesa de celibato, y por hablar tan bien y tan claro ! Me siento muy identificado con (casi jaja) todo lo que dices, y estoy muy orgulloso de ti. Veo que el don de ti mismo hará mucho bien a muchas personas – en particular homosexuales y a sus familiares que te escuchen !
 

Pueden ver su entrevista entre el minuto 12′ y 21′ por la cadena EWTN. Y gracias por compartirla en sus redes.
 

 

Lamento, sin embargo, una « cosita » (que finalmente no es ningún « detalle »^^) en esta entrevista televisiva, y que no puedo callar. Tres enfoques que me parecen falsos :
 

1 – El enfoque espiritualista (es decir desencarnardo y deshomosexualidado : lo que llamo el « peligro del cristocentrismo »). O sea, la única solución – que se nos presenta a nosotros personas homosexuales – es « ¡¡ Jesús, Jesús y Jesús !! » (… y, dicho de otro modo, « ¡ los sacramentos, los sacramentos, los sacramentos ! de la Santa Iglesia Católica » : enfoque, finalmente protestante-mágico y fariseo). Y me pregunto : « ¿ Cómo este discurso puede llegar al corazón de las personas homosexuales o ateas ? ¿ E incluso católicas corrientes, finalmente ? ». Personalmente, lo dudo. Tampoco es « casual » que de nuestro documental « Las Locas de Dios » – cuyo título súper vergonzosamente homosexual me gusta cada vez más ! ^^ – ni se hable… Como si fuese una vergüenza por esconder… ¡ Todo un símbolo ! ;
 

2 – El enfoque demonizador. Los periodistas católicos, las muy raras veces que se atreven a hablar de homosexualidad y a darnos el micrófono, se sienten obligados a reducir a la comunidad LGTB a « un lobby-dictadura »… y por mucho que Gerson haya aludido a la amistad entre personas homosexuales, en pantalla de EWTN, solo se muestra y promueve la amistad entre feligreses católicos : « Yo y mi Parroquia querida »… (Los amigos homos = ¡ fuera ! Las locas = ¡ fuera ! Y bien sabemos que las comunidades cristianas estás lejos de ser remansos de Paz y de ternura, incluso « amistosa y casta »…) ;
 

3 – El enfoque miserabilista, que nos muestra a nosotros personas homosexuales (perdón… « personas con tendencia o atracción hacia el mismo sexo » : así se tiene que decir, según la jerga católicamente correcta. Tácitamente, los periodistas católicos nos prohiben usar la palabra « homosexual » u « homosexualidad », ¡ y menos aún hablar de « pareja », de « Amor » y de « sentimientos » !) como personas minusválidas y « pobrecitas ». Ejemplo : la cadena EWTN, sin transición, ha decidido juntar la entrevista de Gerson con un reportage sobre una persona minusválida, para cerrar la ventana de las « víctimas enfermas y pecadoras dentro de la Iglesia » (… Es verdad que es mucho mejor que promocionar y hablar abiertamente de nuestro documental « Las Locas de Dios »… De éste, sobre todo, ¡¡¡ no se ha de hablar !!! lol). Este cierre desastroso (y aquel amalgama… – ¿ inconsciente ? – entre homosexualidad y enfermedad, o homosexualidad y desgracia) me ha hecho pensar inmediatamente en una de las reflexiones de nuestro testigo colombiano Santiago Mejía Osorio (reflexión muy justa y sútil, que oirán durante la Jornada 6 del documental, dedicada a la dimensión política internacional de la homosexualidad) : en efecto, Santiago ha denunciado el paralelismo comparativo recurrente entre minusvalía y homosexualidad (tomó el ejemplo de los pasos peatonales y de los semáforos urbanos), comprobando que socialmente la segunda ha ido reemplazando a la primera, para ilustrar que el Mundo (y finalmente la gente de Iglesia también) nos defiende y nos ama muy mal (o por las malas razones) al transformarnos en « víctimas que hay que ayudar, acompañar, convertir, y por las cuales hay que rezar », sin imaginar que somos nosotros quienes acompañamos y evangelizamos (¡ Incluso las personas homosexuales ateas, prostitutas, o en « pareja » !).
 

Entonces, por mucho que me guste el 80% de esta entrevista, me mosquea y fastidia el 20%, y el discurso-lorito del « Soy muy feliz con Jesús ¡ y solo Él basta ! ¡ Apunta la santidad ! » o « ¡ Mi vida es la misa diaria y la Santa Comunión ! » (…cuando, en la realidad cotidiana de una persona homosexual, no es así : hay las atracciones, las tentaciones, los gustos, los encuentros, los sentimientos a veces amorosos, las posibles caídas, los momentos de desierto espiritual, los masivos rechazos dentro de la comunidad eclesial…). Para mí, no es realista ni justo ni bastante alentador. Y eso que valoro y veo los esfuerzos de Gerson por mostrar una cara de alegría, de libertad, de amistad y de humanidad, del celibato homosexual continente. Pero no estoy ciego : el miedo a nosotros PERSONAS HOMOSEXUALES – miedo que se llama concretamente homofobia – y la censura (« Hay que esconderlas, hay que esconder a las locas y a las personas homosexuales comunes que no obedecen a la Iglesia : solo guardamos a las Puras, a las Excepciones de esta horrorosa e indecente comunidad LGBT. ¡ No vamos a promocionar el libertinaje o el activismo LGTB ! ») persisten. Hasta encuentro este falso interés por nosotros insoportable. Ya, en el 2017, cuando me entrevistaron en esa misma cadena de EWTN Perú, ya había sufrido este enfoque victimista e idealizador fariseo (Hasta cortaron la secuencia en la que hablaba de la dimensión política de la homosexualidad, y que pedía a los Peruanos, justo antes de la visita del Papa Francisco a Lima que acababa de avalar las Uniones Civiles públicamente en Roma – ¡ que denunciaran este peligro de las Uniones Civiles ! Pues CENSURA y ENFOQUE miserabilista sobre mi personita « dolida » y « víctima del lobby LGTB ». Gracias… pero de poco interés.) (Y que quede claro : yo nunca trasvestiré el título « Las Locas de Dios » por el título liso « Homosexualidad y Fe » u « Homosexualidad y Verdad » u peor « Homosexualidad y Castidad/Santidad » : no olvidaré jamás a « las amigas » ^^ A nosotros las « locas », no nos esconderán ^^. ¡ Y nuestra Cruz plumada temporal, no nos la quitarán !).

Des remerciements presque ironiques

 

Une réponse gentille d’un prêtre du diocèse de Bayeux (car le reste ne sont que des silences et des portes fermées) suite à l’envoi de la partie 3 des « Folles de Dieu » : celle du père Pascal, du monastère Notre-Dame de Charité, à Saint-Vigor-le-Grand : « Merci Philippe pour votre mission et votre témoignage… Puisse notre Eglise cheminer pour une meilleure écoute et un plus grand accueil. Cordialement. Pascal, prêtre ». C’est con mais de ​tem​ps en temps, des encouragements et des mots gentils, un simple accueil, ça fait du bien​.
 
 
 

P.S. : Mes remerciements sont presque ironiques, car la réalité, c’est que la réaction de ce prêtre n’est qu’une modeste miette de ce qui devrait être récolté. Le silence et l’indifférence des catholiques français face à la sortie d’un documentaire de l’importance des « Folles de Dieu » (quasi aucun prêtre ne nous soutient, et aucun ne parle de nous ; les encouragements des évêques, faut les leur arracher de la bouche, et ça ne vient pas ; aucune sollicitation presse et aucun média catholique ne célèbre la sortie du documentaire : seules quelques chaînes espagnoles et latinos marginales) sont inadmissibles, constituent un scandale qui devrait nous alerter sur l’état de l’Église en France et faire rougir de honte tout catholique digne de ce nom, en plus d’être la démonstration que le journalisme catholique est mort dans ce pays, et que les prêtres/évêques français sont des couilles molles.

Promesse de célibat de Gerson Gonzales


 

Premiers retours de la soirée d’hier et de la messe des voeux de célibat de Gerson Gonzales (témoin péruvien des « Folles de Dieu ») à Lima au Pérou :
 

– Tout s’est super bien passé. Deo gracias !

– La messe a été très belle. Il y avait une centaine de participants (dont la maman de Gerson).

– Le prêtre qui l’a célébrée a – pour la première fois de sa vie de prêtre – écrit son homélie ! Il n’écrit jamais ses homélies, y compris en présence de l’évêque ! Mais là, il a fait exception. Preuve que l’homosexualité n’est pas n’importe quel sujet. Et que c’est même sans doute le seul sujet avec lequel les prêtres marchent sur des oeufs !^^

– Au moment de faire sa promesse, Gerson a flippé au départ et a cru qu’il allait être submergé par l’émotion, surtout au moment de s’adresser à Jésus et de prononcer le nom.. puis finalement, c’est sorti avec assurance, joie et confiance.

– Pendant le témoignage qui a suivi la messe, il a parlé à coeur ouvert (y compris de son expérience au séminaire, qu’il évoque aussi dans la journée 3 sur la dimension amoureuse du documentaire). Il y avait des journalistes dans l’auditorium qui ont été touchés au coeur : ils me l’ont dit ouvertement (journalistes des Viejitos de Misa, de Claret TV, etc.).

– Dans le feu de l’action, Gerson a oublié de faire écouter l’audio (en espagnol) que je lui avais préparé. Mais il l’a bien aimé, donc il le publiera prochainement sur les réseaux.
 

Merci à ceux parmi vous qui se sont unis par la prière à cet événement marquant.
 

Ça suffit l’homophobie de bas étage

Les contacts Facebook qui publient des posts désobligeants voire insultants sur le lobby LGBT se verront virés de ma liste. J’ai déjà expliqué en long, en large et en travers, que le problème n’était ni le lobbying LGBT ni la Gay Pride, mais le manque d’amour envers les personnes homosexuelles et le désintérêt social pour l’homosexualité. Au bout d’un moment, ça suffit l’homophobie de bas étage.
 

Et ma remarque marche aussi avec tous ceux qui en ce moment attaquent mon grand-père de coeur, le Pape François, en particulier chez les latinos. J’ai beau ne pas souscrire à toutes ses prises de position (« vaccin », Unions Civiles, discours mondial de l’Humanisme intégral…), je ne laisserai pas qu’on l’insulte et qu’on le diabolise. Donc idem : ciao les sedevacantistes, y compris ceux « prient pour le Pape et pour sa conversion ». (Au passage, je suis toujours estomaqué de voir comme les mecs qui ne foutent jamais les pieds dans une église, voire se disent athées, arrivent à connaître et à adhérer à un semeur de zizanie comme Mons. Carlo Maria Viganò : ce dernier parvient à rallier à sa cause accusatrice et justicière anti-papale beaucoup plus d’incroyants qu’on ne l’imagine).

Ça va vraiment péter d’ici peu en France (La propagande Gender dans l’Éducation Nationale

Power Point (transformant l’être humain en Gingy, en pain d’épice de Noël…)


 

Ce qui est en train de se passer actuellement à l’Éducation Nazie-onale est tellement grave (j’ai une amie qui me montre en direct la propagande pro-Gender et pro-transidentité que ses chefs d’établissement et le rectorat essaient de mettre dans le crâne des enseignants et des infirmières scolaires, pour qu’ensuite ils poussent les gamins vers l’homosexualité, la bisexualité et la transsexualité, le tout de manière hyper infantilisante et soi-disant « scientifique », à travers un nominalisme censurant qui déforme le Réel… et apparemment, tous ses collègues dans la salle mordent à l’hameçon de la messe Gender qui leur est servie : on se croirait revenus en plein stalinisme au temps de l’ex-URSS !) que ça va péter à un moment à un autre. Ce n’est pas possible autrement. Ça va être le choc entre les fantasmes pervers des libertins avec la réalité. Le choc aussi entre les idéologues LGBTisés (cherchant à transformer la sexualité et la divinité en « options » d’existence qu’elles ne sont pas) et les familles d’enfants, croyantes et attachées à la différence des sexes ainsi qu’à la différence Créateur/créatures.​ Ça va vraiment péter en France.
 

Voilà, selon la doxa LGBTQI+, ce qu’il convient de dire et ce qu’il ne faut pas dire (et toujours, sous l’apparence de l’invitation et de la « proposition »…)


 

N.B. : Pour ceux parmi vous qui, en revanche, aiment les personnes homosexuelles et transgenres telles qu’elles sont, et souhaitent sortir des bonnes intentions et des idéologies asexualisantes et bisexualisantes, regardez plutôt la troisième partie des « Folles de Dieu ».

J’ai assisté à l’avant-première du documentaire « L’Empreinte » de Florian Gomet au Grand Rex : l’arrivée de l’Antéchrist est proche


 

En ressortant hier soir de l’avant-première du film « L’Empreinte » de Florian Gomet (produit par Pierre Barnérias, réalisateur de « M et le 3e secret » ainsi que de « Hold-Up ») au mythique cinéma parisien du Grand Rex, j’étais atterré. Il a été applaudi en standing ovation à l’issue de sa projection par quasiment tous les spectateurs de la salle. Grand moment de solitude intérieure pour moi. Je me suis dit en moi-même : « Si c’est ça, un film ‘courageux’, ‘héroïque’, ‘révolutionnaire’, et ‘à contre-courant’, c’est que non seulement nos contemporains sont devenus totalement aveugles et ont perdu tout sens critique et la Foi en Jésus, mais en plus, ils sont prêts à accueillir à bras ouverts l’Antéchrist et sa Nouvelle Religion mondiale très prochainement sans leur opposer aucune résistance ! » Car, connaissant bien le discours franc-maçon et luciférien, j’ai identifié dans « L’Empreinte » énormément de leitmotivs du Gouvernement Mondial, ses deux idées fortes antéchristiques étant : 1 – le déni du mal (et dans le film, le mal et la culpabilité sont niés, ou sont présentés comme des biens inversés, des adjuvants du Bien : la pierre de la culpabilité est même jetée dans la Mer Noire par Florian Gomet en conclusion… alors que le propre du catholique et de Jésus, c’est justement de ne pas se débarrasser du mal et de la culpabilité, mais au contraire de les prendre sur eux) ; 2 – la confusion du Créateur avec la création (il nous est dit dans « L’Empreinte » que « tout nous est donné par la Nature, l’Univers » : c’est saint Corps, sainte Nourriture, sainte Alimentation vivante, sainte Vie, sainte Santé, sainte Hygiène de Vie, sainte Energie, sainte Nature, saint Equilibre, etc.). C’est la religion de l’hygiénisme naturaliste à l’état brut (Une nouvelle forme d’hérésie créationniste moniste). Exactement celle qu’instaurent l’Antéchrist et la Franc-Maçonnerie (à l’issue de la projection, il y a même eu un spectateur qui a promu explicitement les égrégores, comme en loges maçonniques !). Et le pire, c’est que ceux qui se croient orgueilleusement anti-System ont les deux pieds dans le System et en sont les parfaits messagers/ouvriers ! Lucifer veut remplacer Dieu (Jésus) par le dieu « Energie » ou « Conscience » ou « Intelligence » ou « Connaissance » (Gnose). Le Gouvernement Mondial se base sur l’héliocentrisme (culte solaire), l’aurisme (culte alchimique) et l’électricité (alignements, connexions, ondes, vibrations, magnétisme, etc.), sur fond de naturalisme et d’humanisme intégral anticonformiste. D’ailleurs, juste avant l’avant-première, je me suis retrouvé au bar Marie Belle – pour un moment bien sympathique et convivial au demeurant – avec une trentaine de personnes d’un mouvement appelé comme par hasard Solaris ; et Pierre Barnérias a conclu la projection du film qu’il nous fallait « repartir à la conquête du LIEN » (la création de liens est précisément l’objectif de l’Antéchrist). C’est hallucinant de contradiction dans les intentions…
 

Ce film aux messages indigents (même s’ils ne sont pas dénués d’utilité et de sincérité – la sincérité étant le socle de la Franc-Maçonnerie : « Courir pieds nus est bon pour la santé », « Il faut respecter la Nature et le Vivant », « Notre corps a des capacités de résistance insoupçonnées », « Il faut vaincre ses peurs », « Il faut suivre ses rêves et son intuition », « Rien n’est impossible si on s’en donne les moyens », « Il faut sortir de la norme et de sa zone de confort pour lâcher prise », « Il est possible de vivre avec quasiment rien et dans des conditions extrêmes », « Les chaussures c’est pas bon pour la santé », « On peut défier les lois humaines arbitraires et le confinement », « La Solution est en nous », « Il faut retrouver la confiance, notre libre arbitre, le sens de soi, de l’autre et de l’existence », blabla) et surtout aux messages dangereux (nier le mal et confondre la création ou les créatures avec le Créateur, c’est un scandale autant qu’un danger pour l’Humanité, l’Eglise et Dieu) n’a absolument rien d’anticonformiste et d’anti-matérialiste. D’ailleurs, on voit tout au long de « L’Empreinte » que la démarche marathonienne que s’inflige Florian Gomet n’est pas comprise voire est violemment rejetée par les vrais pauvres (et pour cause !), car elle est foncièrement bourgeoise : eux, les pauvres d’Europe de l’Est, affligés par la guerre et une misère qu’ils n’ont pas choisies, n’ont pas le luxe de se mettre à l’épreuve, d’être « crudivores », ni de jouer volontairement les va-nu-pieds (il n’y a que les bobos atlantistes européens, élevés comme des cons depuis leur enfance à bouffer et à adorer du Forrest Gump, pour s’extasier de cet épat’-bourgeois que sont l’hygiène de vie, la performance auto-mortificatrice et le dépouillement matériel !). Même à la fin du documentaire, la démarche « rebelle » de Gomet cadre tellement avec le Gouvernement Mondial (le trentenaire bosse sans s’en rendre compte pour le compte des « Etats-Unis d’Europe » – très bien décrits par Benson dans Le Maître de la Terre – : ce n’est pas sans raison que l’ex mathématicien a baptisé son marathon « Eurotopia »…) qu’il est carrément escorté « triomphalement » par la police roumaine à l’issue de son parcours (comme dans les films américains), et même accueilli à son arrivée en grandes pompes et officiellement par un des délégués de la mairie de Constanta (On voit « le héros » poser devant le hashtag de la ville, comme un coureur du Tour de France ou une star hollywoodienne, avec les drapeaux, les caméras, les banderoles, le fond d’écran, les politiciens de la ville… : ça, c’est de la rebel attitude à la française comme on aime). L’anticonformisme… sponsorisé par le Gouvernement Mondial ! Une honte, en réalité. (Hier soir, j’avais envie de m’enfoncer dans mon fauteuil en cuir et de me cacher pour Florian Gomet et Pierre Barnérias).
 

Par ailleurs, dans ce film, on voit que la performance jusque-boutiste, l’intuition (le culte du « non-renoncement », tellement luciférien !), l’ACTION (le verbe « faire » était répété je ne sais combien de fois), l’emportent sur les personnes avec qui elle est vécue, sur l’AIMER et l’ETRE, la joie, l’amour des autres : les personnes ne sont que des instruments au service de cette performance, ou au service de techniques New Age du « bien-être » et de la « confiance en soi » (le marathonien propose des techniques de relaxation, de méditation, de consommation « correcte » – je cite -, en cadeau à ses hôtes de passage ; il danse même avec eux, les aide à « célébrer la vie » : c’est pathétique, puéril, et c’est finalement un business). La démarche de Gomet est bourgeoise et égoïste – d’où le rejet et l’incompréhension qu’elle récolte en particulier dans les pays non-boboïsés comme la Hongrie et la Serbie – car elle n’est au service ni de Jésus ni de l’Eglise ni des pauvres, mais au contraire au service du dieu « Nature-Santé-Univers-Equilibre-Intuition-Intériorité ». Même si elle se dit en des termes dématérialisés, altruistes, anti-capitalistes, et naturalistes. C’est tout le problème – soulevé à juste raison par Ariane Bilheran – de la confusion entre Vie et Survie. Gomet est une victime du survivalisme, mais certainement pas au service de la Vie (qu’est Jésus).
 

Aujourd’hui, une immense majorité de la population mondiale (y compris lettrée ou consciente de l’existence du Nouvel Ordre Mondial) est tellement perdue spirituellement et intellectuellement (car elle ignore Jésus et l’Eglise Catholique) qu’elle est prête à suivre n’importe quel gourou ou faux prophète médiatique (les adorateurs de Barnérias étaient nombreux hier soir ; et Gomet était véritablement célébré comme un « héros » : Pierre Barnérias l’a même présenté comme un maître de sagesse extraterrestre, « un type venu d’une autre Planète » et « fliguant à lui tout seul les empires agro-alimentaires et de la chaussures de sport » : je n’en croyais pas mes oreilles…). La Nouvelle Religion mondiale énergétique et naturaliste a désormais un boulevard qui s’ouvre à elle, avec ses suiveurs moutonniers New Age qui habillent sincèrement leur soumission à celle-ci d’un simulacre de rébellion pour se donner bonne conscience et une apparence d’humilité. Je vous dis : hier, la salle du Grand Rex était littéralement debout pour applaudir l’« anti-héros (je cite Barnérias) si héroïque ». Moi, désolé, je ne MARCHE pas pour ça ni pour ce genre de faux prophète anticonformiste. Même s’il est vagabond et qu’il ressemble à s’y méprendre à Jésus ou à Tarzan.
 

N.B. : Pour la petite histoire, en arrivant au Grand Rex hier soir, Pierre Barnérias m’a vu mais n’est pas venu me parler directement, si bien que c’est moi qui suis allé vers lui et lui ai demandé s’il se souvenait de moi. Il m’a dit : « Bien sûr. L’auteur à la plume acerbe. » Voilà le personnage auquel il me réduit. En gros, il me voit juste comme un scribouillard-sniper n’écrivant que pour casser ou critiquer les autres… ce qui est complètement faux. Je dénonce certaines choses, en applaudis d’autres, mais jamais gratuitement ni méchamment ni par provocation. Et toujours par nécessité, car le mal doit être démasqué et dénoncé. En fait, Barnérias me méprise et me craint car je détecte les faux prophètes et les démasque ouvertement. Je ne rentre pas dans son jeu y compris d’apparence catholique, mariale; messianiste, eschatologique. Et j’ai identifié son boboïsme (Il y a 4-5 ans, j’avais voyagé seul avec lui lors d’un trajet dans sa voiture, et lui avais parlé – non sans raison ! – de l’importance de l’étude du boboïsme pour comprendre les Fins Dernières : mais j’avais bien vu que déjà, à l’époque, comme il était l’incarnation du boboïsme – à la sauce vaguement catholique -, je lui étais apparu comme un bouffon peu crédible, un agitateur emmerdeur ou poil à gratter, et il n’avait pas compris l’importance de mon livre Les Bobos en Vérité. Donc il préfère m’écarter, et briguer une carrière médiatique, fût-elle alternative et anti-Système, et en apparence ingrate et persécutée. La réflexion que je me suis faite, c’est que mon film « Les Folles de Dieu », même s’il ne se verra jamais offrir une avant-première au Grand Rex, est 1000 fois plus courageux, 1000 fois plus profond, et dit 1000 fois plus de vérités essentielles et d’Amour, que « L’Empreinte » de Florian Gomet. Et que Là-Haut, les saintetés ou les courages de pacotille qui auront été ovationnés sur Terre, apparaîtront dans toute leur honte et vacuité. Il y aura une vraie Justice. Et quand je dis ça, je ne doute pas que même le courage impressionnant des témoins des Folles de Dieu fera bien pâle figure face au courage et à la sainteté muette et invisible de beaucoup de saints de l’ombre.

Brocante = gros cons

🤣🤣🤣Les moments de rigolade à la collocation : Abdel revient d’une balade où il a pu chiner à la brocante de notre quartier. En prononçant « brocante » avec son accent arabe, je mets 3 plombes à comprendre ce qu’il a fait : j’entends d’abord « gros con » (je lui réponds : « Ah bon? Tu es tombé sur un gros con? ») et ensuite « rencontre ». Et comme il a trouvé de fausses bonnes affaires à cette brocante – par exemple des montres vendues aussi chères qu’en bijouterie -, je lui ai dit : « Finalement, ça colle : brocante = gros cons » 🤣.