La procession eucharistique à New-York mardi dernier

Les catholiques ont fermé Manhattan, les rues de New-York pendant les heures de pointe pour une procession eucharistique le mardi 15 octobre dernier. Des milliers de personnes ont assisté à l’événement annuel, qui a commencé à la cathédrale St. Patrick.
 

Je m’interroge – et plus que ça, je m’oppose ! – à ce sacramentalisme christocentré et donc eucharistocentré (« L’Eucharistie est notre Roi! » : procession du Corpus-Christi, donc d’un Christ transformé en fétiche et en roi par le biais du sacrement eucharistique).
 

Il y a truc qui ne va pas. Même si c’est au nom du Christ. Même si je crois en la transsubstantiation. J’avais déjà écrit sur cette dérive sacramentaliste (et certains cathos tradis m’avaient, à l’époque, traité de « protestant », sans être capables de se justifier… car ils sont eucharistolâtres).
 

« Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul. » (Jn 6, 15).
 

L’inéluctabilité de la cyber-guerre mondiale cristallisée sur Taïwan

Je viens de regarder sur ARTE un documentaire très important sur les tensions internationales cristallisées autour de Taïwan. Et il n’est même pas question de menace, mais d’état d’alerte, de certitude d’un conflit inéluctable, d’une cyber-guerre mondiale. C’est juste une question de mois.
 

 

Un blocus (ou main-mise) de l’île de Taïwan par la Chine a/aura des conséquences mondiales. Pourquoi ? Parce que Taïwan est le premier producteur de la Marque de la Bête. Les géants du secteur des semi-conducteurs se trouvent sur l’île : TSMC, UMC, PSMC, ou encore MXIC. Ce sont des fabricants de puces informatiques et de dispositifs de stockage pour l’électronique, la sécurité et l’automobile… et aujourd’hui, toutes les industries du Monde s’appuient sur les semi-conducteurs et l’équipement de pointe conçus majoritairement à Taïwan. L’économie mondiale actuelle est dépendante de Taïwan, repose sur Taïwan. Y compris la Chine ! C’est pourquoi la Chine veut la « réunification ».
 

C’est la conquête de la Marque de la Bête que cache la guerre imminente entre la Chine et Taïwan (et les États-Unis derrière).

Le détournement identitaire du concept de « souveraineté nationale » (le cas de la fusion entre Carte Vitale et… permis de conduire!)

Curieuse instrumentalisation du patriotisme et curieux amalgame entre ladite « Souveraineté nationale » et la « Souveraineté individuelle »…
 

Pour 2025, « ils » (le Gouvernement Mondial) sont en train de « dématérialiser » et de faire fusionner toutes nos cartes/clés/diplômes/certificats/papiers d’identité. Soi-disant pour nous « sécuriser » et « éviter les fraudes ». Et ils se fichent de la cohérence de ces fusions: ils veulent la Marque de la Bête (le remplacement de notre personne de chair et de sang par notre identifiant numérique) à tout prix, désormais !
 

Là, par exemple, c’est l’appli « FRANCE IDENTITÉ », qui prétendra en 2025, réunir la Carte Vitale (santé, Sécu) et – rien à voir… – le permis de conduire (route) ! Côté boulot et contrat de travail, même chanson! : Ils m’ont annoncé, pour conserver mon RSA (Revenu de Solidarité Active), que je devrai obligatoirement en 2025 être inscrit à « FRANCE TRAVAIL » (anciennement « Pôle Emploi ») : c’est le seul changement et la seule certitude que ma conseillère RSA a pu me garantir.
 

En gros, ils centralisent tout sur notre traceur personnalisé (qui sera inscrit prochainement sur la main ou le front) : bientôt votre carte bancaire, vos clés de bagnole, vos clés de maison, votre testament, vos souvenirs et données persos, etc. , ne feront plus qu’Un. Il suffit d’accoler le nom de votre pays devant votre « VOUS numérisé », et le tour est joué !
 
 

Conclusion sardouïenne que je fais mienne: « Ne m’appelez plus jamais FRANCE. La France elle m’a laissé tomber. Ne m’appelez plus jamais France. C’est ma dernière volonté. »

Trois quasi certitudes

3 annonces quasi certaines :

 

– Le pape François est en train de se faire avoir par les pacifistes mondialistes (qui sont les fossoyeurs de l’Humanité, de la Divinité et de l’Église) : il ne se rend pas compte que le pacifisme est notre pire ennemi. C’est également terrible que Vatican News applaudisse.
 

 

Twitter (X) est aux mains des sionistes chrétiens fondamentalistes qui se font passer pour catholiques et pour anti-System (c.f. « Ave Maria » au dernier meeting de Trump + collaboration entre Trump et Elon Musk).

 

– Les réseaux sociaux et sites dits « terroristes » vont être très prochainement prohibés d’Internet par le Gouvernement Mondial, au nom de la démocratie (Twitter ne va pas faire long feu, ou en tout cas bien va être sévèrement purgé). C’est Ursula von der Leyen qui avertit et menace.
 

Condamné

 

C’est compliqué à comprendre pour ceux qui ne vivent pas ma réalité, ou qui me suspectent d’être de mauvaise volonté pour trouver un boulot. Mais mes traces numériques, ma médiatisation, mes prises de position – passées comme présentes – sur des sujets très complexes et clivants, la mine d’informations que mon seul nom googlelisé charrie, tout cela me condamne professionnellement, socialement, amicalement, amoureusement et même ecclésialement. Je suis « grillé de chez grillé ». On ne veut plus de moi nulle part. Ni en tant que prof, ni en tant que journaliste, ni en tant que catéchiste, ni en tant que prêtre. Les seuls boulots qu’ils me restent, ce serait des boulots alimentaires, ingrats, où il ne faut ni parler ni écrire, où les compétences requises sont celles des invisibles et des « muets » de notre société.

 

Je tente de temps en temps encore ma chance. Par masochisme plus que par réalisme et besoin. Mais les rares fois où je me rends à des entretiens d’embauche, c’est une humiliation supplémentaire, une fin de non-recevoir.

Encore hier, je postule pour de simples cours particuliers de français à saint Germain-en-Laye. Je rends visite aux parents et à l’élève. La rencontre se passe objectivement très bien. J’ai largement les compétences pour le poste. Et ce matin, je reçois un texto me disant finalement « Non, nous n’allons pas donner suite », avec des excuses-bidon grosses comme une maison, limite absurdes.

 

C’est pas le problème de « trop parler » et de « trop dire ce que je pense publiquement ». Car les gens ne me lisent même pas. C’est plutôt tous les sujets complexes, clivants et soi-disant « effrayants » ou « extrêmes » aux yeux du Monde, auxquels sont associés mon seul nom et prénom. Le problème, c’est le simple fait que je sois public, à l’ère où tous les Humains vont être assurés par la Marque de la Bête (leur identifiant numérique) d’anonymiser et de cacher toutes leurs données personnelles, toutes leurs pensées intimes profondes, tout leur passé et leurs actions, vont être assurés d’être privatisés, « protégés » et invisibilisés. Moi, j’ai eu la démarche inverse de quasiment tout montrer. Il y a plus de 20 ans, je suis passé de l’autre côté de la barrière en me rendant public, et je me rends compte qu’aucun retour en arrière et aucun effacement n’est possible (et je ne le souhaite pas, d’ailleurs). Nos contemporains prennent maintenant Internet et Google pour argent comptant, comme un déguisement pour se fondre dans la masse, comme leur sérum de Vérité, en plus de leur drogue, comme leur maître décisionnaire. Ils sont régis par la peur et le qu’en dira-t-on. Moi, je n’ai pas peur de ça… mais en revanche, j’en paye le prix. Je ne peux plus trouver de travail qui me respecte et qui mobilise mes compétences.

 

Mon C.V. , je l’ai expurgé de toutes les mentions politiques, religieuses, « polémiques ». Je suis resté au plus neutre (par exemple, plutôt que de citer les titres de mes livres, je mets : « J’ai écrit des livres » ; mais je me rends bien compte que ma vie « racontable » s’arrête à 2009). Mais mon seul nom est tellement chargé qu’il me condamne. C’est la mort sociale et même numérique.

Le diable se mon(s)tre, tandis que Jésus est montré

La grande différence entre le diable (ou l’Antéchrist, la Bête, le Monstre) et Jésus le Christ, je dirais que c’est le fait que le premier se montre (au sens matériel et horloger du terme : il s’enroulera autour des poignets ; au sens étymologique du terme : « monstre » vient du latin « monstrare », qui veut dire « montrer », « se manifeste », « faire son show », en clair), se révèle (au sens apocalyptique du terme : il se dévoile), alors que le second (c’est-à-dire Jésus!) est montré, est révélé par son Père après s’être, par humilité, rendu le plus souvent invisible. Le diable se mon(s)tre, tandis que Jésus attend d’être montré. Le diable se donne ; le Fils est donné.

Ce qui se passe concrètement dans l’Église en ce moment, pendant que le Synode traite des « abus sexuels »…

 

Que se passe-t-il dans l’Église Catholique réelle, pendant que, hypocritement, les cardinaux et le pape se réunissent pour la dernière partie du Synode sur la Synodalité pour afficher leur compassion envers les victimes d’abus sexuels (je rappelle que l’Antéchrist se basera sur les victimes) ? Eh bien il se passe ÇA : La pédophilie sacerdotale n’est rien à côté de l’homosexualité (actée) sacerdotale !
 
 

Je reçois à l’instant ce message d’un ami de mon âge, homo et en couple avec un homme, que j’ai rencontré il y a 10 ans dans le cadre d’une de mes conférences, dans l’Est de la France :
 

« Salut Philippe.

Je t’en parle. Parce que j’ai besoin d’en parler, de le dire. Il faut que ça sorte car ça me bouffe de l’intérieur.

Je ne veux surtout pas t’embêter, mais tu es ma seule oreille qui peut comprendre.

Les prêtres homos « pratiquants »…

Début septembre nous avons eu un nouvel archiprêtre : l’abbé XXX (il a mon âge, XXX ans). Premier contact, premier constat : orienté « tradi » et homo refoulé, bref ce n’est plus une nouveauté.

Lors de sa messe d’installation, toute une délégation de « jeunes prêtres » du secteur plus ou moins large. Certains je les connaissais de nom.

On assistait de toute évidence à un rassemblement de « copines » sans aucune pudeur.. des « tafioles en soutane » (pardon pour l’expression mais ils ne s’en cachaient pas… et pour que tu comprennes).

J’ai été invité le soir de la messe d’installation, pour une soirée au resto.

Soirée ultra-gênante, tant les regards des prêtres venus soutenir l’instauration de notre archiprêtre étaient insistants et pervers à mon égard.. j’ai dû baisser les yeux car le message était clair. Une belle brochette de pédales, de tous âges… J’étais aux toilettes à un moment et j’ai prié qu’aucun d’entre eux n’y vienne en même temps que moi…c’était littéralement flippant.

J’en ai parlé à un ami catho et homo.. proche du milieu de l’église et du milieu gay. J’ai évidemment cherché à comprendre d’où venait cette « mouvance homo-assumée » de prêtres en soutanes assumant leur homosexualité en la pratiquant, par le regard et par, je l’apprendrai aussitôt, leurs modes de vie…

Pour exemple : L’abbé XXX de la paroisse de XXX (qui m’a bloqué de ses contacts car j’avais osé critiquer son tatouage dorsal « J-H-S » qu’il exhibait fièrement sur une photo de lui au bord de la piscine, le corps tout bronzé), occupe officiellement le presbytère avec son copain. Comme il véhicule une « bonne image » de l’Église, l’Evêché ferme les yeux.

Ce dernier, en compagnie de prêtres retraités, de notre nouvel archiprêtre, et d’amis curés, sont des clients réguliers du sauna gay « XXX » de XXX. Beaucoup de connaissances qui y vont régulièrement m’ont déjà fait état de ce constat. Dixit « l’abbé XXX sortant du hammam avec une trique de tous les diables » (re-sic). L’abbé XXX (je m’en fous je balance les noms), vieux prêtre retraité et borgne, y pelote allègrement les jeunes étalons qui s’y promènent…

Et que dire de l’abbé XXX qui offre une place de choix à son cavalier XXX sur un siège de célébrant lors de ses offices ? et se moque ouvertement de la virginité de la Vierge Marie dans ses homélies…

Le tout dissimulé sous une pseudo-austérité tradi (col romain, soutane…), une rigueur dans le choix des chants et l’application ultra-stricte de la liturgie…

Cette situation, que je n’ignorais évidemment pas, mais qui prend forme concrète, m’obsède depuis quelques temps et ébranle concrètement ma Foi…

Le Diable est dans les rangs de l’Église, avec la bénédiction et la complaisance de l’Evêché…

Je suis sidéré…

J’avais besoin de (te) l’écrire.. j’ai peur.
 

Amicalement.. en Jésus. »
 
 
 

Je lui réponds :
 

« Merci, XXX, de ta confiance.

Je sors juste de la confession à la rue du bac.

Si tu savais, en te lisant, combien j’en veux à tous les médias catholiques et à tous les cardinaux/pape qui en ce moment-même s’épanchent en Synode sur les « abus sexuels », sur les « victimes » et le concept de « discernement », pour ne pas avoir à traiter de l’homosexualité libertine adulte et la débauche en leurs rangs. »
 

Mon ami me répond :
 

« C’est affligeant. Quelle hypocrisie ! »
 

Le Pape François pique du nez tellement c’est soporifique et chiant

Le Jésus de The Chosen plébiscité par les catholiques français : un signe de la dépression spirituelle qui gagne notre pays


 

La série The Chosen dont on n’entend que des éloges de la part des influenceurs « cathos » actuels, il faut la dénoncer haut et fort : en plus d’être anti-évangélique, elle est nullissime et illuminée, sentimentalo-niaise au possible. Toujours la même recette : un Jésus-Nature et Découverte, qui d’abord fait chialer et craquer émotionnellement, qui ensuite s’épanche façon psy attendri et plein de compassion sur la défaillance de celui ou celle qu’il guérit miraculeusement, et enfin le Jésus-copain et alter-ego qu’on serre dans ses bras et dans un éclat de rire larmoyant commun sur un air de violons, de guitare, de piano et de chants d’oiseaux. Niaiserie absolue. Le Jésus-énergie émouvant et soi-disant pudique, simple, humain, solaire, scénarisé par la sensiblerie protestante nord-américaine… car les Nord-Américains, malgré quelques rares exceptions, ne sont en général pas subtils : ils sont dépressifs, mais en mode « souriant » et « compassé ». Dégoulinant. Avec eux, c’est toujours les grosses ficelles ; la Foi over-démonstrative, même quand elle se veut pudique, minimaliste et vraisemblable. Rien de catholique là-dedans. Bien que les catholiques d’aujourd’hui, y compris en France, n’y voient que du feu et mordent à l’hameçon.
 

Rien d’étonnant non plus que The Chosen soit plébiscité par le groupe Glorious, ou encore le frère Paul-Hadrien. Ils sont tous à la fois dans la carrière et dans la franchise émotionnelle forçant le naturel par le surnaturel énergétique ou sensibleriste. Cette mode du Jésus-énergie ou Esprit-Saint-énergie gagne aussi maintenant le monde de la musique, en particulier dans les communautés nouvelles (l’Emmanuel, le Chemin Neuf, les Béatitudes, le Congrès Mission…), qui essaie de présenter un Jésus-Superstar, super-héros, ou un Jésus ami, moderne et cool, qui « nous comprend ». On se retrouve face à une véritable maladie spirituelle : celle de croire que c’est notre émotion qui va créer Dieu (la tentation de l’égrégore, de la séduction aussi), ou que la relation à Dieu se réduirait à la camaraderie, à l’affectif… or Dieu ne se donne pas toujours à sentir, à goûter, à comprendre, même par empathie piétiste et « fraternelle », même par la raison humaine. C’est la raison pour laquelle, de son vivant, Jésus a plus suscité l’incompréhension et la colère, que la sympathie !
 

La preuve que cette mouvance piétiste émotionnaliste est une maladie : le nom choisi par le groupe « catho » nord-américain le plus pentecôtiste qui soit, qui remplit des stades entiers et s’est rendu spécialiste des égrégores émotionnels collectifs : Hillsong. Vous enlevez le « H », et ça fait « illsong » = « chanson malade ». C’est exactement ça ! Et je pourrais parler de tous les groupes de « pop louange-prière » qui nous déversent leurs chansons sentimentalo-christiques de merde : Glorious, Athenas, Hopen, Push, les Guetteurs, etc. Ils ne prennent aucun risque, ni artistiquement, ni dans l’annonce de vérités qui dérangent. Ce sont des pompes à fric. Des marchands du Temple utilisant Jésus ou l’Esprit Saint pour se faire de l’argent et de la célébrité en leur nom.
 

« Seigneur, donne-nous des prêtres!! (… mais pas homos) »

Deux scènes accidentellement pathétiques et cocasses à la fois, à la messe de ce midi à Paris :
 

– Pour clôturer l’office, le prêtre prie bien fort, dos à l’assemblée, les bras grands ouverts levés au ciel, Jésus et la Vierge Marie, en invoquant aussi par la même occasion les anges et plein de saints, afin de « donner à l’Église des prêtres et de susciter ici-même des vocations » ! Moi qui connais la composition de l’assemblée, et au moins 3 jeunes hommes dans ma situation (à savoir qu’on est tout donnés à l’Église, tout offerts, et pourtant jetés des séminaires parce qu’homosexuels, exclus de la prêtrise, et certains d’entre nous sont même bien plus occupés et utiles à l’Église que des prêtres ! Par exemple, j’en connais un qui ne pourrait jamais exercer autant de tâches pour l’Église s’il avait été ordonné!), je souris amèrement en moi-même et trouve la situation bien ironique en même temps que révoltante. Car quelle injonction paradoxale, ou quelle supplication contradictoire. « Seigneur, donne-nous ceux qu’on a là sous nos yeux et qu’on refuse/boude! On veut des prêtres, mais pas les réels, pas ceux-là que tu nous donnes! » Ça me fait penser au détournement parodique qui avait été fait de l’affiche de Nicolas Sarkozy pour sa campagne aux élections présidentielles de 2007 « ENSEMBLE TOUT DEVIENT POSSIBLE » (sorte de « Yes, we can »), avec un ajout en lettres minuscules « ENSEMBLE (sauf les pauvres, les étrangers, les RMIstes, la gauche, l’extrême gauche, les communistes, le CDI, les homosexuels, les intermittents, les séropositifs, les handicapés, un ministère de l’éducation, de la culture, les journalistes indépendants, les Noirs, les Arabes, les Noah, les Thuram, et le mec qui m’a piqué ma femme…) TOUT DEVIENT POSSIBLE. » Version ecclésiale, ça pourrait donner: « SEIGNEUR, DONNE-NOUS DES PRÊTRES!… mais pas homosexuels, pas trans, pas divorcés, pas névrosés, pas dépressifs, pas fragiles, pas cabossés, pas tatoués, pas handicapés, pas Noirs, pas étrangers, pas mariés, pas malades, pas incultes, pas mal élevés, pas âgés, pas pauvres, pas inexpérimentés, pas militants, pas publics, pas activistes, pas clivants, pas antivax, pas de gauche… ». Le pire, c’est que c’est ce qui se passe. Rien d’étonnant qu’il n’y ait plus de prêtres. Je comprends pourquoi un de mes amis tourangeaux – qui aujourd’hui a finalement réussi à être ordonné prêtre – avait sorti au micro de sa paroisse, lors d’une journée de prière pour les vocations, une phrase qui avait choqué toute l’assistance : « Pas la peine de prier pour les vocations. Vu votre manière et sur quels critères discriminants vous excluez les vrais gens appelés! »
 

– Par ailleurs, l’organiste – qui est un ami – m’a fait rire, car il a joué (et ce n’était pas de son initiative) l’air d’« America » de la comédie musicale West-Side Story pour la transformer en Alléluia. Et sur le coup, j’ai trouvé ça choquant, et je suis allé lui dire que je n’avais pas apprécié le détournement. De toute façon, il avait vu mon désaccord et ma consternation en simultané. Et je lui ai dit : « Et pourquoi pas, tant qu’on y est, un Alleluia sur l’air de ‘Sans Contrefaçon’ de Mylène Farmer? » haha. « Puisqu’il faut choisir, à mots doux je peux le dire, sans contrefaçon, je suis un garçon » = « Allélu ou ya a a allélu ou ya, allélu ou ya, allélu ou ya ». Ça fonctionne à merveille!