Mon article pour le journal La Cordée (n°65, décembre 2021) spéciale Amoris Laetitia et « situations irrégulières » dans l’Église


 

Immense honneur d’avoir été sollicité par le journal inter-paroissial du Haut-Adour (Pyrénées) La Cordée pour répondre à la question : « Les personnes homosexuelles sont-elles réellement accueillies dans l’Église ? » Vous pouvez retrouver sur papier (n°65 : article tronqué) ou sur le site de La Cordée (l’intégralité) mon article en cliquant sur ce lien.
 

LES PERSONNES HOMOSEXUELLES SONT-ELLES RÉELLEMENT ACCUEILLIES DANS L’ÉGLISE ?
 

Philippe Ariño, essayiste et intellectuel hispano-français, né en 1980 à Cholet et résidant à Paris, est l’auteur de différents essais sur l’homosexualité et l’homophobie, dont L’homosexualité en vérité (2012), Homo-Bobo-Apo (2017) traitant des Fins dernières et des liens entre homosexualité et Franc-Maçonnerie, et Interdiction des thérapies de guérison de l’homosexualité (2019). Il a aussi écrit un Dictionnaire des Codes homosexuels, consultable sur son blog L’Araignée du Désert. La particularité de cet écrivain hors normes, c’est qu’il est homosexuel, catholique et continent (abstinent pour Jésus) : il s’oppose autant au « mariage gay » qu’à la Manif Pour Tous, qu’il décrit comme « homophobes ». En 2019-2021, il réalise un documentaire (en 25 parties et traduit en 5 langues) intitulé « Les Folles de Dieu », avec 5 autres témoins homos et trans, et visible sur YouTube.
 

 

Comment nous, personnes homosexuelles, sommes accueillies par le Monde et par l’Église Catholique ? Fort de mon expérience de témoignage public en tant que personne homo croyante depuis plus de 20 ans, je peux vous dire, sans me victimiser ni faire ma crise d’égo défaitiste, qu’on est proche du désastre. Ecclésialement, mais déjà, pour commencer, socialement.
 

Incroyable mais vrai : les gens en général s’en contrefichent de nous et du thème. C’est très étrange : ils sont à la fois complètement fascinés/effrayés par l’homosexualité et les personnes homos, et ils s’en foutent royalement ! Soit les « gays friendly » (y compris parmi les cathos) nous applaudissent MAIS à la condition que nous fermions notre gueule et que nous ne partagions pas ce que nous vivons (car si nous commençons à parler vraiment de notre expérience, le lien entre homosexualité et souffrance/violence ressort très vite, ternit l’image toute rose ou arc-en-ciel que le Monde voudrait montrer de nous, et est considéré comme une « homophobie provoquant des suicides »), soit les opposants à l’homosexualité (identité + pratique + lois gays) pensent qu’en nous laissant parler, nous la justifierions, nous l’encouragerions, et nous serions donc extrêmement dangereux. Si bien que les promoteurs progressistes de l’homosexualité tout comme ses détracteurs ont tout intérêt à nous ignorer, à nous museler, ou à nous stigmatiser comme des « traîtres à la Cause LGBT » (Lesbienne, Gay Bi et Trans) ou bien des « enfants bâtards » marginaux dont la parole et le témoignage ne compteraient pas. La plupart de nos contemporains pensent même que l’homosexualité est aussi banale que la couleur des yeux, soutiennent que l’Amour ou le plaisir ou la tendresse n’a pas à se justifier pour se pratiquer individuellement, que le sexe de la personne n’a pas d’importance dans le choix d’Amour, et estiment qu’« on » donne à l’homosexualité trop d’importance dans les médias et en politique. Pour eux, ce n’est pas un sujet, et elle ne s’interroge même pas ! C’est un état de fait, un non-choix indiscutable, ou, dans l’extrême inverse, une odieuse excuse « idéologique », un point c’est tout !
 

En ce qui concerne la réception des personnes homosexuelles dans l’Église Catholique, ce n’est pas mieux ! Et je parle en connaissance de cause. Depuis mon opposition publique au « mariage » gay en 2012-2013 (dont il faut savoir qu’il a été cautionné par 99% des cathos – y compris les principaux porte-parole de La Manif Pour Tous, qui n’ont jamais dénoncé l’Union Civile qui EST pourtant concrètement le « mariage » gay, et qui m’ont éjecté quasiment dès le départ car ils ont refusé de parler d’homosexualité : par homophobie et fondamentaliste nataliste, ils ont préféré ne se focaliser que sur l’ENFANT et les conséquences du « mariage » gay sur la filiation… alors qu’il faut quand même être aveugle pour ne pas reconnaître que cette loi est passée au nom de l’homosexualité et des personnes homos !), je ne suis plus du tout invité nulle part pour témoigner, ni publié par aucune maison d’édition catho, alors que paradoxalement les besoins et les souffrances sur cette question sont criants : rien qu’au niveau éducatif, les établissements scolaires sont aujourd’hui littéralement saturés par la vague de bisexualité chez les jeunes, devenue comme une mode autant que LA matraque psychologique principale du harcèlement scolaire, y compris dans les écoles privées.
 

Le plus dingue, c’est qu’une personne homo qui commence à parler de son homosexualité dans l’Église, a fortiori continente comme moi (autrement dit, abstinente pour Jésus, l’Église et le Monde : c’est-à-dire qu’elle ne pratique pas sa tendance et qu’elle essaie tant bien que mal de vivre le message de l’Église sur l’homosexualité à travers un célibat consacré non-officiel puisqu’elle ne peut ni se marier ni postuler au sacerdoce) se retrouve attaquée principalement par 3 camps : les cathos progressistes et soixante-huitards (qui nous voient comme des fachos parce qu’ils rêveraient d’une compatibilité harmonieuse entre pratique religieuse et pratique homo), les cathos indifférents (qui trouvent qu’on nous entend trop et qu’« il n’y aurait pas que la sexualité dans la vie ! »), et les cathos conservateurs (qui nous voient comme de dangereux pécheurs voués à l’enfer et à la guérison, et qui manqueraient de Foi : « Si vous croyiez véritablement en Dieu, ai-je déjà entendu, vous ne vous sentiriez et ne vous diriez plus homos ! » Pour eux, la continence ne suffit pas : il faut en plus que nous annoncions notre guérison et la disparition complète de la tendance, que nous nous annoncions comme « ex-gays », et donc en gros que nous ne parlions même pas du sujet !).
 

De plus, l’Église Catholique actuelle ne nous explique toujours pas en quoi l’homosexualité – en tant qu’acte – est un mal (ou pire, un péché grave et mortel). Elle ne nous propose pas de chemin grand et positif pouvant concurrencer le couple homo… si bien que la plupart d’entre nous finissons par nous rabattre sur le couple ou la recherche d’un partenaire amoureux, et par quitter l’Église en claquant la porte, rien qu’en nous imaginant qu’Elle ne nous aimerait pas, ne nous accepterait pas tels que nous sommes, et que derrière la timide vitrine d’accompagnement et de vagues solutions avancées (4 petits paragraphes condamnateurs, doloristes et misérabilistes dans le Catéchisme de l’Église Catholique nous parlent d’accompagnement dans la « délicatesse » et de « devoir de sainteté et d’acceptation de notre croix en offrande aux souffrances du Christ » : très sexy comme proposition, n’est-ce pas…) il n’y a aucune oblature spécifique ni apostolat public ni Bonne Nouvelle spécialement dirigée aux personnes durablement homosexuelles (Je regrette mais l’association Courage International n’est pas un apostolat public : c’est un groupe d’accompagnement fraternel anonyme et caché, et de surcroît un « groupe de thérapie » – basé sur les 12 étapes des Alcooliques Anonymes – qui refuse d’en porter le nom et les intentions. Courage est d’ailleurs dans le viseur de la dernière loi contre les thérapies de conversion votée en octobre 2021 à l’unanimité à l’Assemblée Nationale). En gros, le message actuel de l’Église sur l’homosexualité, c’est « Tu n’es pas que ‘ça’ ! Nous t’accueillons et ne te jugeons pas. Maintenant, sois chaste, saint, porte ta croix, et tais-toi ! ».
 

Et ce n’est pas prêt de changer ! Lors de la deuxième session du Synode sur la Famille (2015), le Pape François s’est fait publiquement tirer les oreilles et menacer par le Cardinal Sarah qui lui a demandé de ne pas traiter du sujet de l’homosexualité… alors que le Saint Père l’aurait fait. « Pas de compassion ni de propositions concrètes et joyeuses destinées nommément aux personnes homos ! », lui a-t-on laissé entendre. Ça donnerait à croire, selon les cardinaux tradis homophobes, que l’homosexualité serait un chemin et un lieu de sainteté : mon Dieu quelle horreur !! La Bonne Nouvelle annoncée aux personnes homosexuelles ?!? Mais où va-t-on ?! Lors du Synode des Jeunes en 2018 (qui a succédé à la publication de l’Encyclique Amoris Laetitia en 2016), il a même été décrété que « le thème de la sexualité ne serait pas abordé », de peur de faire exploser le Synode en plein vol et de rouvrir la Boîte de Pandore : c’est vrai que la sexualité et les questions d’affectivité, ce n’est PAS DU TOUT la préoccupation n°1 des jeunes d’aujourd’hui (On va parler de la « sainteté », de la « joie » et de la « solidarité » à la place… c’est moins risqué et ça fait « jeune » quand même !). #OnNEstPasDansLaMerde
 

Conclusion : comme me l’avait fait remarquer en aparté le père Stéphane Palaz il y a quelques années – et je crois malheureusement qu’il a raison – « l’Église ne parlera jamais d’homosexualité » (en tout cas, pas plus que le peu qu’Elle a osé faire !). Et pendant le tournage de mon documentaire « Les Folles de Dieu » (fin 2019 à Lourdes), les cardinaux, les évêques, les moines, les simples prêtres, que j’ai suppliés de venir témoigner face-caméra de l’Amour paternel et fraternel qu’ils sont censés nous porter à nous personnes homosexuelles du Monde entier, ont tous sans exception décliné mon invitation, en s’inventant des excuses-bidon (« Je ne veux pas engager ma communauté… » ; « J’ai obéi à mon supérieur qui préfère ne pas prendre de risque… » ; « C’est super bien et courageux, ce que vous faites… » = « Cause toujours, tu m’intéresses ».). On a même été virés de la Cité Saint Pierre (qui accueille pourtant DUECDevenir Un En Christ –, association homo chrétienne qui cautionne la pratique homo) ! C’est vous dire ! Ces rejets ou refus de nous encourager (alors même que nous vivons ce que demande l’Église officielle), c’est non seulement tristissime – puisque ça donne raison à la réputation d’homophobie portée contre le clergé et tous les catholiques ! – mais surtout très inquiétant pour notre Église-Institution humaine. Car l’homosexualité, bien plus que la pédophilie (car la pédophilie, tout le monde est « contre », y compris les personnes pédophiles ! : en revanche, l’homosexualité, même ceux qui la condamnent, ne savent pas expliquer en quoi c’est un mal et un péché, pas même le Pape !), est le talon d’Achille, la petite bactérie qui a le pouvoir de faire péter à elle seule tout le Système ecclésial. Contrairement à l’adultère, l’avortement, la pédophilie, l’euthanasie, etc., l’homosexualité est le seul péché (ou « signe de péché » quand elle n’est pas actée) que les gens d’Église n’identifient pas ou dont ils ne parviennent pas à prouver le mal (car oui : où est le mal dans un couple homo fidèle, respectueux, serviable et pieux ?). C’est donc une erreur très grave de ne pas nous écouter, nous personnes homos continentes. Pas seulement à cause du contre-témoignage que cela constitue. Mais aussi et d’abord parce que c’est sur ce point précis-là de l’homosexualité et de l’Amour de tous (y compris et en particulier des personnes homos) que le Monde va demander le plus de comptes et d’explications aux catholiques. Et cette demande sera tellement pressante et peu exaucée qu’elle risque de s’exprimer sous forme de meurtres et de condamnations à mort pour manque effectif de Charité chrétienne.

Le « vaccin » est la Marque de la Bête (et d’autres news de la Fin des Temps)

Jeudi dernier (9 décembre), au caté, mes gamins de CM2 me demandent : « Tu es vacciné? » Je leur réponds du tac au tac : « Jamais de la vie ! C’est la Marque de la Bête. » Ils m’ont tous entendu, écouté et respecté. 🙂 Bien que plus fragiles, les gamins, en général, sont bien plus sensés que les adultes. Et j’ai vu récemment cette vidéo qui donne raison à ma thèse sur le « vaccin » comme Marque de la Bête de l’Apocalypse.
 

Par ailleurs, la censure Facebook homophobe gay friendly a encore frappé. Ils m’ont bloqué pendant 24 h parce que j’ai fait un jeu de mots sur le couturier Nicolas Fafiotte lors des commentaires de la cérémonie des Miss France. Il n’est plus possible, même quand on est homo soi-même, de rire de soi.
 

Enfin, autre événement, cette fois incroyable. En sortant hier soir (dimanche 12 décembre) de la messe à l’église Notre-Dame des champs (Paris) en compagnie d’une amie, je reconnais, assis à une terrasse d’un café du Boulevard du Montparnasse, l’acteur et comédien Jacques Nolot (réalisateur d’un film qui a marqué mon parcours : « La Chatte à deux têtes »). Il a aujourd’hui 79 ans. Mais il a semblé autant ému que moi. Il m’a partagé quelques anecdotes du film. Paris est vraiment la ville où il est possible de croiser des stars.
 

Mon blog est menacé par la « Gratitude »

Mon blog est menacé par la « Gratitude ».
 

Si si.
 

J’observe qu’en ce moment, le Gouvernement Mondial antéchristique est en train de surveiller, d’éplucher et d’ « épurer » tous les contenus internet sur l’homosexualité afin de censurer tout avis ou réflexion qui sorte de leur volonté de banalisation/justification du sujet.
 

Par exemple, voilà le genre de mails que je reçois autour des publications de mon blog « L’Araignée du Désert » – et qui s’habillent de « protection », de « sécurité » voire de « félicitations/congratulations » – pour en réalité commencer à me menacer, me contrôler, me museler, voire carrément supprimer du contenu s’il est jugé « homophobe » ou « contraire aux respects des droits LGBT ».
 

Les loups-hackers – portant des noms bidons ou impersonnels tels que « Michael Cooper » – rôdent autour de mon site. Je le vois. Et ils sont très robotiques et bêtes à la fois (ils fonctionnent principalement au détecteur d’algorithmes et à l’Intelligence Artificielle pour renifler leur proie), car par exemple, ils me félicitent pour un de mes articles qu’ils ont cru « gay friendly » alors qu’en réalité, j’y dénonce les mouvements d’Eglise promotionnant l’homosexualité en instrumentalisant la « Miséricorde » et « l’accueil des migrants »… mais les robots-censeurs ont lu « migrants LGBT », et ont applaudi bêtement.
 

Miss France 2022 : « Tu seras un animal/une plante/une pierre/un objet/une énergie, ma fille ! »

Lucifer (Satan) et son Gouvernement Mondial antéchristique, pour se débarrasser de l’Homme (au nom d’un humanisme intégral) ainsi que de Dieu – à savoir Jésus et son Église Catholique – (au nom d’un spiritualisme et d’un christocentrisme intégral) en beauté, nous enjoint petit à petit, à travers n’importe quelle émission populaire débile, film, jeu ou dessin animé, à devenir 5 choses principalement :
 

1) soit des animaux (monstre, bête…)
 

2) soit des végétaux (plante, arbre)
 

3) soit des minéraux (liquide, pierre, or, statue…)
 

4) soit des objets (robot, machine)
 

5) soit des énergies (ange, esprit désincarné, lumière, électricité, vibrations/ondes, feu, force, étoile, astre, planète, soleil…)
 

Et si vous regardez les portraits des 29 prétendantes au titre de Miss France de cette année 2022 qui vient, c’est très net.
 
 

1 – ANIMAUX : « TU SERAS UNE BÊTE, MA FILLE ! »

 

Il est étonnant de voir le nombre de fois où les filles posent avec des animaux, préfèrent parfois les animaux aux Humains, se définissent elles-mêmes comme des animaux, voire carrément font inconsciemment mention de la « Marque de la Bête » décrite par saint Jean dans le Livre de l’Apocalypse (le 666) :
 

– « Le p’tit saut de cabri, c’est mon truc ! » (Cécile Wolfrom, Miss Alsace)

– « J’ai trouvé un nouveau copain. » (Ambre Andrieu, Miss Aquitaine, avec un chat)

– « On est dans la rue des chats. » (Léna Massinger, Miss Champagne-Ardenne)

– « J’adore mes chiens. C’est ma vie. C’est mon animal préféré. » (Valeria Pavelin, Miss Côte d’Azur)

– « Salut toi ! Ça, c’est mon amour pour les animaux. » (Julie Cretin, Miss Franche-Comté, tenant un bichon blanc)

– « Mon portrait continue au lac de Nantua. Et… y’a des cygnes. C’est peut-être un signe. » (Julie Cretin, Miss Franche-Comté)

– « Ce que j’aime le plus sur cette plage des Salines, c’est de voir les tortues tôt le matin. » (Mélysa Stéphenson, Miss Guyane)

– Les candidates parlent quasiment toutes d’« aventure »… et l’aventure est, avec l’instinct, le propre de l’animalité. Et beaucoup disent « J’ai hâte », comme des mammifères excités.

– « Le Comité Miss Languedoc-Roussillon nous donne à chacune des candidates un surnom affectueux. Et le mien était Edwige, la chouette d’Harry Potter. Parce que j’ai des très grands yeux verts. » (Marion Ratié, Miss Languedoc-Roussillon mimant la Bête)

– Marion Ratié, toujours elle, est filmée avec un chaton posé sur une voiture.

– Certaines candidates ont carrément un nom renvoyant à la bestialité : Marine Sauvage, Miss Lorraine, par exemple.

– Plusieurs candidates se sentent perchées sur des arbres ou des murs, comme des oiseaux ou des chats : « Miss France, c’est être perchée sur des murets. » (Line Carvalho, Miss Pays-de-Loire) ; « J’ai passé toute la journée perchée, aujourd’hui. » (Lolita Ferrari, Miss Poitou-Charentes)

– Youssra Askri, Miss Normandie, est sur un manège à chevaux.

– Hayate El Gharmaoui, Miss Picardie, porte une couverture aux motifs léopard.

– « C’est Youki. C’est mon chien. » (Eva Navarro, Miss Provence, jouant avec le micro-moumoute)

– Charlotte Faure, Miss Rhône-Alpes, dit que son surnom, c’est « Chacha ».

– La Marque de la Bête (le 666) apparaît à deux reprises : sur le bateau de pêche derrière Hayate El Gharmaoui, Miss Picardie ; mais également lorsque Diane Leyre, Miss Île-de-France (à mon avis, la future gagnante de cette édition), compose sur le Pont des Arts de Paris le code pour ouvrir un cadenas : « J’ai testé 11-12-21 pour la date de Miss France, mais ça marche pas. »

– Les Miss sont des ambassadrices de la Bête. D’ailleurs, quand on leur demande, dans une autre interview, ce qui les fait craquer, comme des connes, elles répondent presque toutes à l’unanimité « les chatons » ou « les chiots » : c’est vous dire le niveau…

 
 

2 – VÉGÉTAUX : « TU SERAS UNE PLANTE, MA FILLE ! » :

 

On peut également constater que les Miss singent une fusion avec la Nature végétale, et se prennent parfois pour des fleurs, des plantes ou des arbres.
 

– Tous les portraits sont des paysages luxuriants et sont un hommage à la flore. Très peu de villes.

– « C’était important pour moi d’être le plus naturel possible. » (Emma Renucci, Miss Corse)

– Beaucoup de candidates portent une fleur à la main ou aux cheveux : Julie Cretin, Miss Franche-Comté ; la fleur de bougainvillier tenue par Ludivine Edmond, Miss Guadeloupe ; Diane Leyre, Miss Île-de-France, avec sa rose porté au nez ; Marine Sauvage, Miss Lorraine, avec une fleur dans les mains ; on fait respirer les végétaux à Anna Ousseni, Miss Mayotte, au Pôle d’Excellence Rurale de Mayotte, dédié aux plantes ; Youssra Askri, Miss Normandie, porte une fleur ; Emmy Chenin, Miss Nouvelle-Calédonie, ou encore Tumateata Buisson, Miss Tahiti, se mettent une fleur dans les cheveux.


– Plusieurs Miss, lors des shooting parfois glaciaux, souvent enveloppées de la même couverture aux motifs végétaux : Julie Cretin, Miss Franche-Comté ; Diane Leyre, Miss Île-de-France ; Donatella Meden, Miss Nord-Pas-de-Calais ; Line Carvalho, Miss Pays-de-Loire ; Hayate El Gharmaoui, Miss Picardie.

– « Je suis bien sur ma jolie souche. » (Julie Beve, Miss Limousin, assise sur un tronc d’arbre)

– Je pense aussi à la robe fleurie de Tumateata Buisson, Miss Tahiti.

 
 

3 – MINÉRAUX : « TU SERAS UNE PIERRE, MA FILLE ! »

 

Les pierres occupent aussi une place très importante dans les portraits des Miss régionales. C’est assez hallucinant :
 

– « Miss France, c’est être perchée sur des murets. » (Line Carvalho, Miss Pays-de-Loire)

– Énormément de candidates parlent des « plans », comme en architecture ou en Franc-Maçonnerie ou dans le carriérisme : « On fait des plans très très serrés. » (Léna Massinger, Miss Champagne-Ardenne). Chacune, d’ailleurs, a droit à ses « Plans beauté ».

– Diane Leyre, Miss Île-de-France, repose sa tête sur la pierre.

– Marion Ratié, Miss Languedoc-Roussillon, pose devant des murailles.

– « Les garçons veulent que je fasse des ricochets avec un caillou qui n’est pas plat. Donc je sens que je vais échouer. » (Julie Beve, Miss Limousin)

– Anna Ousseni, Miss Mayotte, ou encore Emmy Chenin, Miss Nouvelle-Calédonie, sont filmées au milieu des rochers ; Hannah Friconnet, Miss Midi-Pyrénées, près d’un muret de pierres.

– Il est fait mention de l’or, et donc de l’alchimie (même si, bien sûr, l’expression « avoir des paillettes dans les yeux » a été popularisée par Kévin ou Inès Reg) : « Ma sœur avait des paillettes plein les yeux. » (Youssra Askri, Miss Normandie, parlant de l’émotion de sa sœur au moment de son élection à elle)

– Il est fait référence aux deux colonnes, comme dans les temples maçonniques : « On va passer entre les deux tours. » (Lolita Ferrari, Miss Poitou-Charentes). On voit également le Pavé Mosaïque dans le portrait de Tumateata Buisson, Miss Tahiti.

– Dana Virin, Miss Réunion, réalise une tour ou montagne de pierres, connue sous le nom de Cairn.

– Non loin de la sphère minérale, il y a l’eau ! : « J’ai un talent caché : j’arrive à faire la vague avec mes sourcils. » (Sarah Conan, Miss Bretagne)
 
 

4 – OBJET : « TU SERAS UNE CHOSE OU UNE MACHINE, MA FILLE ! »

 

L’Antéchrist veut également, pour tuer l’Homme, le transformer en objet ou en machine (car le propre de l’objet, c’est qu’il est inerte !) :
 

– Certaines candidates se comparent à des véhicules : « Je suis une Miss tout-terrain. » (Anaïs Werestchack, Miss Auvergne)

– Elles portent quasiment toutes des robes et des Dock Martens.

– Julie Beve, Miss Limousin, est en train de mimer l’hôtesse de l’air dans son engin.

– « Là, je suis une actrice de cinéma ! Ça y est ! » (Hannah Friconnet, Miss Midi-Pyrénées)

– Hannah Friconnet, Miss Midi-Pyrénées, est filmée avec des jumelles d’observation de montagnes.

– Il est fait mention de l’alchimie : « Si je n’étais pas à ce shooting, peut-être que je serais en laboratoire de chimie. » (Ambre Andrieu, Miss Aquitaine)
 
 

5 – ÉNERGIE : « TU SERAS UN ANGE OU UNE ÉTOILE, MA FILLE ! »

 

Pour faire oublier Jésus (qui est Dieu) dans la tête et dans le cœur des Humains, Lucifer va tenter de faire croire en un dieu « Énergie » et « angélique » désincarné, présent partout dans la création et les créatures, et même dans le Cosmos, en se basant principalement sur 3 énergies (or/électricité/soleil), sans compter les énergies spirituelles de son armée angélique de démons. On retrouve cette croyance en un dieu énergétique et non-humain dans les portraits des candidates au titre de Miss France :
 

– Plusieurs filles parlent de leur potentielle chute (comme les anges déchus) : « Ma hantise, c’est la chute. » (Cécile Wolfrom, Miss Alsace) ; « Ma hantise, c’est de tomber pendant l’élection de Miss France. » (Chloé Galissi, Miss Bourgogne) ; « laisser mes vieux démons derrière moi. » (Anaïs Werestchack, Miss Auvergne). Julie Beve, Miss Limousin, ou encore Marine Sauvage, Miss Lorraine, sont filmée en train de chuter ou de glisser.

– Certaines candidates disent même avoir été tentées soit par l’asexuation angélique soit par le changement de sexe : « En grandissant, j’étais un garçon manqué, parce que je courais partout, j’adorais grimper dans les arbres, jouer au foot avec les garçons. » (Youssra Askri, Miss Normandie)

– Comme en Franc-Maçonnerie, c’est le meilleur qu’elles visent : « le meilleur » (Ambre Andrieu, Miss Aquitaine) ; « On va donner le meilleur de nous-mêmes. » (Emma Renucci, Miss Corse).

– C’est aussi le dieu « Cerveau » ou « Conscience » ou « Force/volonté intérieure » qui est vénéré : « On essaie d’avoir un mental de championne. Toujours. » (Valeria Pavelin, Miss Côte d’Azur) ; « J’ai beaucoup d’énergie. Oui. » (Valeria Pavelin, Miss Côte d’Azur) ; « La Miss France est une femme forte. » (Diane Leyre, Miss Île-de-France)

– Certaines candidates affirment qu’elles veulent devenir une énergie (le Feu, une étoile) : « J’espère qu’avec toutes les autres candidates, on va mettre le Feu le Jour J ! » (Ludivine Edmond, Miss Guadeloupe) ; « Je vais devenir une star ! » (Julie Cretin, Miss Franche-Comté, faisant parler son bichon blanc) ; « J’en ai fait une force. » (Donatella Meden, Miss Nord-Pas-de-Calais, parlant de ses lèvres pulpeuses). Marine Sauvage, Miss Lorraine, fredonne « Allumer le Feu » de Johnny Hallyday. Dana Virin, Miss Réunion, parlant des morts et de ses êtres chers disparus qui vont lui porter chance le soir de l’élection, les comparent à des étoiles : « Ce sont mes petites étoiles. »

– Le concours Miss France, c’est vraiment la Fête de l’héliocentrisme. Le soleil – ainsi que ses rayons – est très présent sur tous les tableaux. « Y’a du soleil. » (Donatella Meden, Miss Nord-Pas-de-Calais) ; « On a le soleil. » (Line Carvalho, Miss Pays-de-Loire) ; « J’ai pu admirer le coucher du soleil. » (Hayate El Gharmaoui, Miss Picardie) ; « On a du soleil. » (Lolita Ferrari, Miss Poitou-Charentes). Beaucoup de prises de vue solaire installent d’ailleurs autour des candidates un halo lumineux arc-en-ciel, un cercle aurique coloré (je pense par exemple au portrait de Marine Sauvage, Miss Lorraine, ou celui de Donatella Meden, Miss Nord-Pas-de-Calais, ou celui d’Eva Navarro, Miss Provence, ou encore celui de Charlotte Faure, Miss Rhône-Alpes), faisant de ces dernières des êtres astraux, des anges immatériels, voire même des figures christiques (le fameux « féminin sacré ») quasi extra-terrestre surgissant de la mer et des cieux (Hayate El Gharmaoui, Miss Picardie, c’est carrément Jésus débarquant sur la plage !)




Ma conférence au Puy-en-Velay du 27 novembre 2021


 

Ma conférence d’hier soir au Puy-en-Velay s’est relativement bien passée : je n’ai pas du tout suivi la trame que j’avais prévue, car j’ai été interrompu par plein de questions du public. Ce n’était pas plus mal… mais bon, je me suis rendu compte du retard immense en matière de réflexion sur la sexualité et l’homosexualité (y compris chez les catholiques tradis d’extrême droite : très civilisationnistes, fondamentalistes natalistes, mais peu aimants et peu reconnaissants du célibat consacré, peu enclins à s’interroger sur la sexualité). Je ne m’attendais pas à devoir revenir aux fondamentaux, à des définitions ou des vérités qui sont pour moi des évidences simples censées être intégrées par tous depuis longtemps (En fait, on se retrouve aujourd’hui face à une confusion identitaire et sexuelle généralisée et dans une merde monumentale, aussi bien au niveau social qu’ecclésial). J’entendais ce genre de pensées fausses, y compris de la bouche de personnes sensées, éduquées, lettrées, et « catholiques » en apparence (mais en réalité, profanes et sédévantistes, à la sauce Civitas, ou progressistes) :
 

– « L’Amour n’a pas de sexe. » (Ce à quoi j’ai répondu : « Bien sûr que l’Amour a un sexe : Jésus il est bien sexué ! »)

– « La bisexualité c’est une ouverture extraordinaire. »

– « Il n’y a pas de souffrance dans l’homosexualité et pas plus de limites dans les couples homos que dans les couples hétéros. »

– « Dieu est une Énergie cosmique. Pas Jésus. »

– « La réalisation maximale de l’être humain, c’est la procréation et la paternité/maternité. »

– « L’Amour unique et éternel n’existe pas. La fidélité on n’y croit pas. On est pour que chacun fasse ses choix librement et pour le polyamour. »

– « L’Amour n’est pas un don entier mais partiel. » (ou bien « Il n’y a pas de différence entre l’amitié et l’Amour : c’est le même don total. »)

– Etc. etc.
 

Des énormités.
 

Donc évidemment, je n’ai pas pu rentrer dans les détails que je voulais (Fin des Temps, Cardinal Sarah, Tugdual Derville, liens entre homosexualité et Franc-Maçonnerie, Gouvernement Mondial, Marque de la Bête…). Ça a été une soirée utile (dans une librairie – Les Arts Enracinés – une nouvelle fois vandalisée : regardez les croix gammées faites par les Antifas, ces chantres de la « liberté », sur les vitrines) mais où malheureusement je n’ai pas pu aller autant en profondeur que je l’aurais souhaité.
 

Par ailleurs, je suis aussi intervenu un peu avant à la Manif contre le Pass Sanitaire, hier après-midi, devant la mairie du Puy. J’ai essayé de démontrer aux manifestants qu’il n’y avait pas que le « vaccin » qui nous était injecté/imposé, mais aussi des idées (visant à tuer l’Humain, la sexualité et la divinité), l’électricité (le marché des « vaccins » n’est rien à côté du marché des objets connectés et des identités numériques !), et toute une batterie de lois instrumentalisant les personnes homosexuelles ainsi que la peur des gens à l’égard du Coronavirus (Par exemple, depuis la crise « sanitaire », le « mariage » gay a été imposé au Costa-Rica, en Suisse, au Mexique ; Les thérapies de conversion ont été interdites en Allemagne, en Angleterre, au Canada, en Inde, et en France à l’unanimité le 5 octobre dernier ; la législation promouvant la transsexualité a été votée en Argentine, au Brésil, au Québec, en Espagne, aux États-Unis où Joe Biden a carrément nommé comme ministre de la Santé un homme trans du nom de Rachel Levine ; et en France, le Ministère de l’égalité entre les femmes et les hommes, dirigé par Élisabeth Moreno, a présenté en octobre 2020 rien moins que 150 mesures pour renforcer les droits des personnes LGBT !). Mais certains manifestants ne voyaient toujours pas le lien entre le pseudo « vaccin » et l’homosexualité ! Ils ont trouvé mon intervention hors-sujet. Ils préfèrent se cacher et se crisper sur le « vaccin », « le Pass Sanitaire », le « Gouvernement national » actuel, leurs revendications libertaires, pour ne pas adopter une vision plus globale, transversale, eschatologique et spirituelle, intégrant le Gouvernement Mondial et l’Antéchrist, mais aussi Jésus victorieux à la fin.
 

Je me suis donc senti à la fois très bien accueilli et compris par certains de mes hôtes (une poignée de conscients) mais en complet décalage avec la majorité. J’oscille entre l’enthousiasme et l’abattement.
 

Les dangers du christocentrisme : encore un exemple avec le Cardinal Sarah


 

Je me trouvais à la messe à saint Nicolas des champs (Paris) dimanche dernier. Un vieux couple d’amis m’a salué à la fin. Très dynamiques et sympathiques. Ils me demandent des nouvelles, et nous parlons de l’état de l’Église Catholique actuelle. Face au constat commun de déclin, la femme du couple me sort très sérieusement : « Heureusement qu’il y a le Cardinal Sarah ! » Et je lui réponds : « Eh bien non, justement ! Son discours est une catastrophe ! ». Elle n’a pas compris. Et les bons et réguliers catholiques ne comprennent pas le piège du christocentrisme intégral (Encore dernièrement, dans une vidéo de Famille païenne, le Cardinal Sarah dit de la merde christo-centrée, en nous servant toujours la même soupe puriste de la « sainteté » et de l’élévation de la « vocation sacerdotale » sur un piédestal « d’humilité »). Pourtant, Jésus lui même a fui ceux qui voulaient le faire roi – y compris de l’Église – et nous a prévenus : « Beaucoup viendront sous mon nom. Ne marchez pas derrière eux ! » (Lc 21, 5-11). WAKE UP !
 

Ce que je dénonce, c’est le caractère magique d’envoûtement de la plupart des cathos avec le mot « Christ » ou « Jésus » : ils l’entendent, et perdent tout esprit critique. C’est effrayant. J’avais remarqué les ravages de ce christocentrisme lors de la sortie du film « La Passion » de Mel Gibson (une deaube protestante). Eh bien dans mon foyer de l’Emmanuel, parce que ce film parlait du « Christ », il en était devenu incritiquable. La folie.
 

Prochaine conférence au Puy-en-Velay le 27 novembre 2021

La librairie Les Arts enracinés du Puy-en-Velay, dite « d’extrême droite », m’accueille – moi, essayiste de gauche, homo et catho – pour une conférence le 27 novembre intitulée « Homosexualité : Pourquoi tout le monde s’en fout ». J’y présenterai pour la première fois mon livre sur la loi d’interdiction des thérapies de conversion (car depuis sa publication fin 2019, je n’ai reçu aucune invitation pour le défendre).
 

le « mariage » gay : bien plus qu’un hommage ou un engagement, c’est une vengeance

Confirmation de ce que je savais déjà, mais qui est de l’ordre de l’inavouable : en interrogeant « en off » les personnes homos de mon entourage sur les raisons de leur soutien au « mariage » gay, toutes m’avouent qu’elles ne réclament pas cette loi pour elle-même mais par jalousie et – le mot est sorti – pour assouvir une « vengeance ». C’est dit ! Elles n’en ont rien à foutre du mariage : elles veulent au fond une VENGEANCE.

Les prêtres actuels, en général, ont vraiment un blocage pour parler des Fins Dernières et annoncer l’Apocalypse


 

C’est un truc de malade. Aujourd’hui, je me trouvais à la messe. Les 3 textes bibliques du jour traitaient EXPLICITEMENT de l’arrivée de Jésus en Gloire et de la Fin du Monde et du Ciel (la première lecture, c’était l’Ancien Testament, avec le Livre du prophète Daniel, dans lequel il est raconté comment l’armée de Jésus, menée par l’Archange Saint Michel, terrasse les puissances du mal, et comment les morts ressuscitent tous pour la Vie éternelle ou pour la damnation ; dans la deuxième lecture, de saint Paul, c’était le Jugement dernier à la Fin des Temps ; dans la troisième, c’était Jésus qui nous parle du déroulement concret de la Fin du Monde et du Cosmos, avec les puissances célestes et terrestres qui sont ébranlées).
 

Et au lieu de jouer leur rôle d’avertisseurs et de relais fidèles de la Parole prophétique, que font la très grande majorité de prêtres pendant leur homélie ? (j’ai eu la confirmation en simultané par d’autres amis que ça a été le cas dans plusieurs paroisses parisiennes) Eh bien comme les pharisiens hypocrites pointés du doigt par Jésus ! Ils parlent de tout autre chose : la solidarité, la sainteté et la Toussaint, les scandales des abus sexuels dans l’Église, vaguement l’écologie ou la pandémie du Coronavirus. Moi, j’ai eu droit à la vie rocambolesque/cinématographique de saint Vincent de Paul (attaqué par les pirates). Et on m’a aussi servi que pour être un vrai chrétien, il fallait être une bonne personne avec les autres (un jambon ?). Super…
 

Le rapport avec les textes du jour ? Aucun ! Pourtant, si nos curés étaient un tant soit peu honnêtes et collaient à la trilogie des textes bibliques, l’évocation des Fins dernières et de la Fin du Monde était incontournable. Mais sous prétexte d’être positif et de rester dans l’Espérance et la confiance face à la morosité ambiante, ils étouffent le message et l’avertissement de Jésus. Désastre du positivisme/optimisme, mais aussi mélange d’ignorance (beaucoup de prêtres ne connaissent rien aux prophéties eschatologiques ni à l’Apocalypse) et d’orgueil de leur part, pour ne pas affronter la Croix, les Signes des Temps, la montée vers Jérusalem et la Passion. C’est très grave.
 

Je suis ressorti furax de l’église parisienne où je me trouvais (dont je tairai le nom), en me demandant comment est-il possible d’esquiver et de travestir à ce point la Parole de Dieu. Je remarque que nos clercs, dans leur immense majorité, de peur de passer pour des prophètes de malheurs, ou des annonciateurs de châtiment(s), font complètement l’impasse sur le Jugement Dernier, l’avenir de ce Monde, le Retour du Christ, la vie après la mort, l’enfer et le paradis, la Fin du Monde et du ciel. Ils ont vraiment un problème. Un blocage. Ça me révolte. Jouez votre rôle, bon sang ! Ne snobez pas ainsi les Saintes Écritures et ce que Jésus et l’Esprit Saint ont à nous dire pour aujourd’hui ! Je pousse ce coup de gueule, en même temps que je vous cite pour finir les 3 passages d’Évangile que la plupart des prêtres n’ont pas abordés, et qui sont bien loin du joli conte gentillet Bisounours ou du récit d’aventures :
 

« En ce temps-là se lèvera Michel, le chef des anges, celui qui se tient auprès des fils de ton peuple. Car ce sera un temps de détresse comme il n’y en a jamais eu depuis que les nations existent, jusqu’à ce temps-ci. Mais en ce temps-ci, ton peuple sera délivré, tous ceux qui se trouveront inscrits dans le Livre. Beaucoup de gens qui dormaient dans la poussière de la terre s’éveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour la honte et la déchéance éternelles. Ceux qui ont l’intelligence resplendiront comme la splendeur du firmament, et ceux qui sont des maîtres de justice pour la multitude brilleront comme les étoiles pour toujours et à jamais. » (Dn 12, 1-3)
 

« Jésus Christ, au contraire, après avoir offert pour les péchés un unique sacrifice, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu. Il attend désormais que ses ennemis soient mis sous ses pieds. » (He 10, 11-14.18)
 

« En ce temps-là, Jésus parlait à ses disciples de sa venue : ‘En ces jours-là, après une grande détresse, le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté ; les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venir dans les nuées avec grande puissance et avec gloire. Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, depuis l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel. Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l’été est proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte. Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront,mes paroles ne passeront pas. Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père.’ » (Mc 13, 24-32)
 
 
 

N.B. : On a aussi, dans l’extrême inverse, tout un spiritualisme angéliste qui, même s’il évoque saint Michel et d’autres anges, s’éloigne de l’Église, et préfère les anges à l’Humain ou même à Jésus. C’est tout aussi hérétique.