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Inca

SIGNIFICATION SOCIALE, MONDIALE ET ESCHATOLOGIQUE DU CODE

 

Le selfie du Citoyen du Monde


 

Si l’héliocentrisme (culte au dieu Soleil) de la série Joséphine ange gardien est évident à travers les nombreuses mentions à la civilisation égyptienne, il n’en reste pas moins que la civilisation solaire qui selon moi influence le plus la série, et plus globalement le Monde moderne désireux d’implanter la puce électronique et la Marque de la Bête à tout le monde, c’est bien l’Empire inca (né au début du XIIIe siècle au Pérou). On trouve même des traces inconscientes de ce lien dans les chansons les plus populaires du répertoire musical de la pop française : « Et tout contre sa peau comme un trésor inca, son nom sur un VISA pour les USA. » (c.f. la chanson « Long is the road » de Jean-Jacques Goldman) ; « Marcia danse un peu chinois / La chaleur dans les mouvements d’épaules / à plat comme un hiéroglyphe inca de l’opéra. » (c.f. la chanson « Marcia Baila » des Rita Mitsouko). Et le concert Le Monde des Enfoirés 2019 ouvrait précisément sur une pyramide inca consacré au dieu Soleil.
 

C’est à la Renaissance que l’absorption entre le Monde inca et le Monde universel s’amorce sérieusement. En 1521, la chute de Tenochtitlán par le conquistador Hernán Cortés marque la fin de l’Empire aztèque au Mexique. En 1531-1534, le conquistador Francisco Pizarro conquiert l’Empire inca au Pérou. Depuis, symboliquement et culturellement, le mythe de el Dorado, le Temple du Soleil (1949) de Tintin, le manga franco-japonais « Les Mystérieuses Cités d’or » diffusé en 1982, le dessin animé « Kuzco l’Empereur mégalo » produit par Walt Disney en 2000, témoignent de ce regain d’intérêt pour la néo-civilisation inca. On ne compte plus aujourd’hui les selfies de globe-trotters bobos qui se choisissent comme photo de profil un autoportrait avec la ville inca de Machu Picchu en toile de fond (à croire qu’il existe vraiment sur le site une croix blanche marquée au sol où les touristes du monde entier défilent à tour de rôle pour prendre la même pose !). L’Inca ou le « Devenir Inca » serait-il devenu l’Homme universel ? Visiblement oui. Même si tout cela est très inconscient. La cosmogonie inca se marie parfaitement avec le panthéisme de la Nouvelle Religion mondiale actuelle. D’ailleurs, les empereurs incas, vouant un culte au dieu Soleil et s’auto-proclamant ses héritiers, ses « fils », habillaient par exemple les montagnes de vêtements et de parures, comme si elles étaient des personnes. Ils essayaient, à travers leurs codes et leurs codexs, de réduire Dieu et ses créatures à des formules algébrico-magiques.
 

Le Pérou (pas tellement le pays réel mais plutôt l’idée symbolique et exotique qui en est faite… même si, en visitant fin 2017 la ville de Cuzco où se trouve le Temple historique du Soleil, j’ai pu constater de mes propres yeux que la ville avait été économiquement envahie par les Français) est très prisé par le Gouvernement Mondial. Non pas seulement pour ses ressources, ni pour sa fragilité (qui le rend manipulable) mais pour sa puissance énergétique spirituelle. Ce pays, comme l’a dit entre les lignes le philosophe des Lumières Nicolas Boileau (1684-1711), est l’antre de la Bête aurique et luciférienne venant s’interposer entre l’Orient et l’Occident (l’Église) : « Du Japon au Pérou, du Pérou jusqu’à Rome, le plus sot animal, à mon avis, c’est l’homme. » (phrase lue dans le texte, dans l’exposition). C’est pourquoi les francs-maçons se passionnent pour le Pérou. Par exemple, les cercles spirites kardécistes européens sont en étroite relation avec la Confédération Spirite Panaméricaine (CEPA) : ils considèrent que les Incas, les Aztèques, les Mayas, ont été visités depuis bien plus longtemps que les catholiques par les « esprits », et notamment par des humanoïdes extra-terrestres tels que les Anunakis, les Sumériens. Ce n’est pas délirant ou isolé, ce que je raconte. Vous retrouvez le culte aux Anunakis, aux Sumériens et aux Olmèques dans des dessins animés aussi populaires et internationaux que « Scooby-Doo » ou encore « Les Cités d’Or ».
 
 

DANS LA SÉRIE JOSÉPHINE ANGE GARDIEN

 

Épisode 80 – « Le Secret de Gabrielle »


 

La série Joséphine est le discret porte-parole de cette mouvance héliocentrique mondiale centrée sur le dieu « Énergie » précolombien : l’héroïne fait à de rares occasions des clins d’œil directs aux Incas. Par exemple, dans l’épisode 73 « Légendes d’Armor », elle se fait lourdement draguer par Hugues, un client de la crêperie où elle travaille, qui porte un bonnet péruvien et l’initie aux mystères des superstitions populaires bretonnes. Dans l’épisode 80 « Le Secret de Gabrielle », Joséphine enseigne à ses élèves d’un pensionnat de jeunes filles des années 1960 que la capitale du Pérou est Lima. Dans l’épisode 83 « Sur le cœur », Joséphine porte un tee-shirt représentant une divinité d’une religion précolombienne. Dans l’épisode 92 « L’Incroyable Destin de Rose Clifton », Yuma, l’Indien comanche (qui ressemble à un Inca), fait du magnétisme et chasse les mauvais esprits en touchant corporellement les personnes. Dans l’épisode 94 « L’esprit d’Halloween », Joséphine est tailleur de pierres et dévoile ses influences maçonnico-incas : « En fait, c’est une technique anglo-guatémaltèse… connue dans ma seule confrérie. C’est assez secret. » Dans l’épisode 95 « Disparition au lycée », on voit Joséphine et son ange gardien stagiaire Ismaël au pied d’une immense fresque murale représentant un sage inca ultra-moderne.
 

Épisode 95 – « Disparition au lycée »


 

Notre héroïne entretient visiblement un lien métaphysique étroit avec les inframondes et les supramondes parallèles précolombiens. Par exemple, dans l’épisode 75 « Belle mère, belle fille », en faisant tirer les cartes de tarot à Jacqueline, elle se téléporte mentalement vers l’époque inca : « Excusez-moi, je suis un petit peu perturbée. On a fait un voyage… Je savais pas que j’avais des cartes incas dans mon jeu… » (Jacqueline) « Moi non plus, je savais pas. En tout cas, ça m’a transportée dans le passé, j’ai trouvé ça génial ! » (Joséphine). Le Monde inca est l’au-delà auquel Joséphine se connecte. Et ce n’est pas bon signe. Car, sans nier les apports indéniables des civilisations précolombiennes ni les diaboliser en tribus sanguinaires (les Mayas ont maîtrisé l’architecture et la médecine, les Aztèques l’ingénierie et les mathématiques, les Incas l’agriculture et l’astronomie), elles se sont caractérisées par leur violence (royaumes théocratiques expansionnistes, dictatures conquérantes, guerres tribales, sacrifices humains, infanticides, sorcellerie, panthéisme et chamanisme, esclavage, épidémies, polygamie, inceste, maltraitance, culte aux revenants…), même si l’Histoire officielle les a victimisées, parfois à raison, souvent à tort. À ce propos, la série jumelle de Joséphine, Demain Nous Appartient, emprunte aux Incas des rituels sacrificiels tel que l’arrachage de cœurs (c.f. les épisodes 364-365). Le sacrifice d’Humains donnerait de la force aux démons et libèrerait ces derniers : c’est selon cette logique que peut être compris la pratique du cannibalisme dans certaines tribus mais aussi celle de l’arrachage de cœurs. De plus, le Gouvernement Mondial franc-maçon promeut le remplacement du cœur de chair en cœur de pierre (la fameuse « Pierre Philosophale »), en suivant les pratiques sacrificielles des civilisations précolombiennes. Pour revenir à Joséphine, dans l’épisode 92 « L’Incroyable Destin de Rose Clifton », par exemple, le rituel sauvage d’arrachement des cœurs (qu’on peut voir aussi dans des séries telles que Once Upon A Time) est carrément justifié par certains personnages : quand Amy s’aventure à critiquer les massacres religieux des Indiens (« Tu sais ce qu’ils font dans les tribus comanches ? Ils arrachent le cœur de leurs victimes et ils le mangent ! »), Terrence Wyatt remet la malheureuse à sa place en lui faisant comprendre qu’elle n’aurait rien « compris » à la beauté du geste (« Ils font ça pour se nourrir de leur courage. C’est une marque de respect. »). Ah ouf ! Si c’est une marque de respect, ça va mieux, alors !
 

L’exemple le plus parlant (c’est le cas de le dire !) de connexion de Joséphine avec les entités surnaturelles incas, mais aussi l’exemple le plus concret de Bête technologique dans Joséphine ange gardien se trouve assurément dans l’épisode 52 « L’Homme invisible ». Pendant toute l’intrigue, un boa constrictor (aaah… toujours la construction…) nommé « Oscar », installé dans un grand bocal fermé à l’intérieur de la chambre de Joséphine, s’adresse à l’héroïne avec une mystérieuse voix électrique. Au départ, elle croit rêver ! Cette Bête a l’air démoniaque. Mais très vite, Joséphine s’y habitue et s’en fait un ami… sans doute parce que tous les deux se reconnaissent comme des jumeaux, mais aussi parce qu’Oscar semble être la petite voix de la conscience de Joséphine : « Un serpent qui parle… Ils m’auront tout fait, Là-Haut ! » (Joséphine) ; « Toi, tu bouges pas. Sinon, je t’en colle une. » (Joséphine) ; « Patience. Tu vas comprendre. » (Oscar) ; « Le Sage utilise son savoir quand le moment est venu. » (Oscar) « Je parie que c’est un proverbe inca. T’as raison. Je vais le mettre en pratique. » (Joséphine) ; « Oscar, c’est toi qui as parlé ? » ; (Joséphine) « Dors ! » (idem) ; etc. Ceci dit, ce curieux serpent fonctionne comme un assistant vocal, un Google Home, plus que comme un maître de sagesse : son rôle principal est de fournir des constats, des bilans, des statistiques, des prévisions, des confirmations. Il atteste, scanne, diagnostique, confirme ou dit qu’il ne comprend pas la demande de son interlocuteur et le fait répéter. Par exemple, il certifie que son maître, Yann, un chercheur trentenaire spécialisé dans la pharmacologie animale et féru d’informatique, possède un cerveau « en parfait état de marche ». Il valide les actions de ce dernier : « Je suis sûr que Yann a raison. » Il conclut aussi les histoires : « Tout est bien qui finit bien. » Oscar le boa obéit à une logique comportementale, langagière et narrative, bien balisée, bien codée. On pourrait dire qu’il est une programmation algorithmique faite animal. Et il est aussi un esprit, au sens humain et surnaturel (démonologique) du terme, puisque Yann affirme que « le vieux fou qui le lui a vendu lui a dit que ce boa était la réincarnation d’un chef inca qui s’appelait Umcapac, et que parfois, Umcapac pouvait se remettre à parler. » Joséphine a donc pour inspirateurs des dieux et des chamans incas. Nous en avons maintenant la preuve. Enfin, Oscar est l’allégorie du lien amoureux qui unit Yann à Ariane, elle-même passionnée de grands reptiles.
 

 

C’est plus dans leur aspect chromatique que les religions héliocentriques, et en particulier la religion inca, teintent Joséphine ange gardien. En effet, il est étonnant d’observer – en particulier dans les épisodes les plus récents – le même code couleurs qui revient d’un épisode à l’autre de la série : blanc, gris, jaune, rouge et noir. On les retrouve en particulier dans les recettes de cuisine de l’épisode 89 « Graines de chef » (« Mon dessert, je verrais bien en forme de couronne, avec un cramble amendes-noix de pécan pour le support, une mousse sirop d’érable, et pour l’insert, un confit de banane. Pour le goût, je ferais bien un petit caramel. Et on termine avec un glaçage miroir à la passion. » dit Chloé), dans le spectre chromatique de l’épisode 91 « Un Noël recomposé » (le blanc de la chemise des cuisiniers, l’argent des tabliers gris et des planches de travail, le jaune de l’anorak de Noé, le rouge du glaçage des bûches, le noir du chocolat et des pantalons, les différents wagons du vieux train électrique d’enfance de Jérémie ; par ailleurs, la recette du confit de fruits de la passion de Maxime suit à la lettre le code des 5 couleurs citées plus haut : c’est un confit de fruits exotiques fait de boules de chocolat NOIR avec un glaçage ROUGE, et à l’intérieur du coulis JAUNE de fruits – fruits de la passion, mangue, banane –, le tout sur un lit ARGENTÉ praliné. Et la touche BLANCHE finale est apportée par Florence : « Tu mets de la fleur de sel ! »), dans la gamme de couleurs de l’épisode 92 « Le Fabuleux Destin de Rose Clifton » (Sur le carnet de Jack sont mentionnées les 5 couleurs : « Acheter du pétrole– noir –, acheter des bougies – blanc –, cire et savon – blanc –, mèches pour lampes – jaune –, commander un tonneau de vin – rouge –, vérifier le stock de verres – acier –, encre noire – noir –. »), dans les dominantes de couleurs de l’appartement des quatre filles coachées par Joséphine dans l’épisode 95 « Disparition au lycée », mais également (pour finir) dans la couverture de Télé 7 Jours du 17 au 23 novembre 2018 consacrée à Mimie Mathy et Joséphine. Ces cinq couleurs correspondent exactement au spectre coloré des bandes de pouvoir du rite inca déclinées par Alberto Villoldo : le blanc (sixième chakra) représentant l’Univers ; l’argent (cinquième chakra) représentant l’élément du vent ; le jaune (quatrième chakra) représentant l’élément du feu ; le rouge (deuxième et troisième chakras) représentant l’élément de l’eau ; le noir (premier chakra) représentant l’élément de la Terre. La série Joséphine pastiche donc – sans doute sans le savoir – la théosophie inca. Et leur dénominateur commun, c’est l’adoration du Soleil.
 

 
 

DANS D’AUTRES OEUVRES DE FICTION

 

En ce moment, c’est un peu la folie côté incamania. Les chaînes de télé françaises (RMC Découvertes, France 5, ARTE, etc.) nous abreuvent de documentaires chantant le Soleil et la splendeur des civilisations précolombiennes héliocentriques, en particulier la civilisation inca. Quelques exemples : « Du mythe à l’histoire : l’Empire inca » (2016) sur RMC Découvertes, « Enfants du Soleil : le Secret des Incas » (2020) diffusé récemment en prime-time sur ARTE, « Du Soleil et des hommes » (2020) sur France 5, « Le Sel des Incas » (2020) sur ARTE, etc. Et bien sûr, l’énigme des plateaux de Nazca (ces motifs « sacrés » qu’on ne peut identifier que vus d’avion) nourrit, à l’instar des pyramides égyptiennes ou des statues de l’Île de Pâques, l’imaginaire débordant des dirigeants du Gouvernement Mondial antéchristique qui vont jusqu’à futuriser le passé, angéliser nos ancêtres incas, et les associer à des extra-terrestres immortels venus nous adresser prochainement un message énergétique à nous, pauvres humains ignorants et arrogants, du XXIe siècle.
 

Arnaud Demanche


 

Aujourd’hui, un des seuls humoristes (à ma connaissance) qui soit lucide par rapport à cette passion mondiale inconsciente (et dévorante !) pour la civilisation néo-inca et qui l’ait dénoncée, c’est l’humoriste français Arnaud Demanche. Dans son one-man-show Blanc et hétéro (2019), il ironise très finement sur l’idolâtrie pro-incas dans les médias et les sphères politiques actuelles (« Les Incas que vous admirez tant… ») : « Vous avez suivi la mode des Incas qui avaient tout compris ? […] C’est pas une lubie. Ça se diffuse même dans le journalisme ! » (Dommage qu’il soit de droite et affilié à la revue L’Incorrect. Car y’avait pourtant du potentiel…).
 
 

LE CATHO-CON (progressiste ou conservateur) FAIT PAREIL…

 
Quand le catho est con, il ne l’est pas à moitié ! Sa réaction hystérique et iconoclaste face à la Nouvelle Religion mondiale « incaïsée » démontre en réalité qu’il n’en est absolument pas détaché, voire même qu’il l’imite (dans un traditionalisme conservateur desséché et christocentré) sans même s’en rendre compte.
 

 

L’Affaire récente (2019) des statues de la Pachamama (divinité inca symbolisant la « Terre-Mère ») offertes au Pape François, puis volées et jetées dans le Tibre (fleuve traversant la ville de Rome, en Italie) par des catholiques intégristes en fournit un parfait exemple. Que s’est-il passé exactement ?
 

Comme le Pape François, lors du Synode sur l’Amazonie qui s’est tenu à Rome en octobre 2019, a accueilli dans les Jardins du Vatican des membres de tribus indigènes incas qui se sont prêté à quelques prosternations devant des objets de culte locaux (totems, colliers, statues représentant des éléments naturels divinisés…) puis les ont offerts au Saint Père qui s’est ensuite chargé de les exposer à l’église romaine Notre-Dame de la Traspontine (non comme des objets de vénération mais simplement comme des cadeaux qu’on montre poliment, en signe de reconnaissance à l’égard de leurs donateurs et de joie du partage des cultures et des croyances différentes), ça y est, la Réacosphère « catholique » pharisienne a poussé des hauts cris et a hurlé à la « collaboration », au « blasphème », au « dévoiement complet de l’Église Catholique toute entière » !
 

Il est reproché au Pape François de soutenir la Nouvelle Religion mondiale syncrétique, une « Foi amazonienne, mondialiste et maçonnique » qui n’aurait rien à voir avec la Religion Catholique européenne traditionnelle, sous couvert de défendre les périphéries, la Nature, le concept (vaseux, il faut le reconnaître) d’« Écologie intégrale », de lutter contre le réchauffement climatique et d’accueillir les pauvres. Or accueillir une personne (ou un groupe), même officiellement, ce n’est pas cautionner ce qu’elle fait ni ce qu’elle croit, que je sache !
 

L’œcuménisme du Pape dérange. Et d’un simple Synode sur l’Amazonie réaffirmant l’Amour de Jésus pour les pauvres, les étrangers et les populations exclues (certes, ce message n’est à priori pas un « scoop », mais finalement, vu le refroidissement actuel des cœurs et le recul mondial de la Charité, y compris parmi les catholiques, c’est peut-être plus un scoop et une nécessité qu’on ne le pense…), regardez comment les cathos-cons conservateurs partent dans les tours et extrapolent : « Le Pape est un Antéchrist ! Il dévoie la Sainte Doctrine ! Il dénature le catholicisme ! Il va marier des prêtres ou ordonner des femmes indigènes ! Il collabore avec le Gouvernement Mondial ! Il n’adore plus Jésus comme Dieu unique mais se prosterne devant des idoles et des faux dieux !!! Il va tous nous tuer (nous catholiques) !!! » Woooo ! ON SE CALME !
 

 

Il y a même un jeune fondamentaliste « catholique » autrichien de 26 ans, Alexander Tschugguel, père de famille et récent converti au catholicisme après avoir été pendant 15 ans luthérien (c’est là qu’on voit les dégâts générés par le protestantisme, ainsi que les véritables souches de l’intégrisme « catho » pro-Vie…) qui, en réaction à l’accueil aimant du Pape, a acheté son billet d’avion Vienne-Rome exprès pour dérober les 5 statuettes et les jeter dans le Tibre. Geste bien ridicule, au demeurant, puisque le bois, par définition, ça flotte (Visiblement, Alexander a donné au bois le poids de la pierre : à méditer, cette confusion des matériaux…) et que les statues ont été repêchées… mais bon, ça n’a pas empêché au catho-con d’être quand même applaudi comme un héros pour son acte puérile et vengeur par les autres cathos-cons de la Fachosphère internationale anti-Pape-François, anti-Nouvelle-Religion-Mondiale, anti-dialogue-interreligieux (Déjà, en janvier 2019, à Abu-Dabi aux Émirats arabes unis, donc quelques mois avant le Synode sur l’Amazonie, la rencontre entre le Pape et des imams musulmans avait bien préparé le terrain du procès du Souverain pontife pour « haute Trahison » !), anti-œcuménisme, anti-autres-religions (Islam, bouddhisme, protestantisme, spiritualités syncrétiques… toutes jugées « sataniques » !!), anti-Franc-Maçonnerie… alors que la Fachosphère compose à son insu une nouvelle Franc-Maçonnerie, tant dans ses idées que dans sa conception fétichiste et ritualiste du Christ et de la religion.
 

D’ailleurs, quand on écoute Alexander Tschugguel en interview, c’est fascinant de constater qu’il parle comme un initié franc-maçon (il emploie exactement le même jargon : « capitale de l’Empire saint romain », « conseiller en relations publiques », « Histoire », « J’ai partagé mon plan avec eux. », « Ce que nous avons fait a été un franc succès. », « attirer l’attention des médias », « clairement », « Lumière », « règles », « maçonnique », « agenda », « certains hauts gradés des Etats-Unis », « très clair », « très clair », « souveraineté », « souveraineté sur ta maison », « nous voulons la mettre en lumière », « le meilleur », « l’expérience », « Nous sommes ceux qui devraient mener la terre au paradis. », « Ordre », « bons catholiques », « construire », « fonder », « clairement », « merveilleux », « merveilles », « tenir au courant », « projets », « suivre », etc.).
 

 

Et surtout, ce petit Barrabas zélé (Civitas à la viennoise) voue une culte inconscient au bois (il parle, tout fier, d’un Institut qu’il a créé en l’honneur de saint Boniface auquel il s’identifie : « Nous avons fondé l’Institut il y a une semaine… et saint Boniface n’a pas simplement abattu le chêne sacré des païens. Il a aussi construit une chapelle avec son bois, c’est pourquoi je l’adore ! »). Il est fort probable que le jeune homme voie le bois, ainsi que les statuettes, les totems et les fétiches, comme les êtres vivants et même les divinités qu’ils ne sont pas (Il dit textuellement que « ces statuettes ne sont pas simplement des symboles. » : CQFD). S’il n’avait pas considéré ces objets rituels comme d’ignobles entités vivantes, humanisées autant que spiritualisées, pourquoi se serait-il rendu exprès à Rome pour les « rencontrer », les kidnapper puis les « assassiner/noyer » ? J’ai toujours su que les iconoclastes – qu’on retrouve beaucoup chez les protestants, qui paradoxalement traînent les catholiques en procès d’« idolâtrie » et de « superstition fétichiste » – étaient en réalité des iconodules qui s’ignorent et donc les véritables idolâtres dans l’histoire).
 

C’est pourquoi je comprends la tristesse profonde du Pape François qui voit son geste d’amour paternel interprété et sali comme une preuve de sa supposée « méchanceté démoniaque d’anti-Pape », et qui trouve ses cadeaux piétinés (même si ça ne reste que des objets). Symboliquement, la fermeture de cœur de certains catholiques intégristes et les actes de malveillance à l’encontre de l’Église commandités par ses propres membres, c’est toujours quelque chose qui meurtrit fortement le cœur d’un père. A fortiori si ces destructions sont vues par leurs commanditaires comme des constructions, une œuvre de purification, de Salut et de sanctification.
 

C’est comme si moi, en accueillant des musulmans dans ma maison, en partageant avec eux un repas amical, en m’adaptant exceptionnellement à leurs coutumes et à leurs rituels religieux, en acceptant leurs cadeaux faits-maison, on m’accusait d’être un traître, un apostat et un hérétique, on me confisquait/volait le repas, on détruisait les présents bien-intentionnés que mes amis m’avaient offerts avec leur cœur (même si je n’adhère pas au Coran, ce n’est pas pour ça que je vais brûler ou jeter dans la Seine le premier livre coranique que je vois ou qu’on m’offre !), voire même on rasait carrément ma maison (celle qui aurait soi-disant « accueilli le Pacte démoniaque », l’« Abomination de la désolation » !). Vous mesurez un peu mieux la connerie abyssale des cathos-fachos anti-religion inca ??
 
 

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Incroyable (Amazing)

SIGNIFICATION SOCIALE, MONDIALE ET ESCHATOLOGIQUE DU CODE

 

En ce moment, dans notre Monde qui ne croit plus en grand-chose et surtout plus en Dieu (Jésus), il est de bon ton de s’exclamer que tout est « incroyable », soit pour s’indigner, se plaindre, et s’offusquer (Désormais, rares sont les tweets de Twitter » qui ne démarrent pas par un « Incroyable… » d’indignation outrée : « Incroyable » est devenu en quelques années le Roi du scoop et du buzz internétique !), soit pour au contraire jouer les ensorcelés par les extra-terrestres, les épatés incrédules (ça en laisse même certains sans voix et sans mots : « c’est… », « c’est waou » ou « wow »…).
 

 

Ce que je vous conseille, c’est que, lorsque vous voyez apparaître le mot, déjà, vous vous disiez que ça sent l’arnaque (« Offre incroyable ! », « Nouvelle incroyable ! », « Abonnement exceptionnel ! »), le chantage ou la manipulation psychologique.

 

Au départ, dans l’expression « C’est incroyable », on retrouve l’idée basique que quelque chose est « hallucinant et vrai (même si ça paraît faux) ». On se drape dans l’indignation surjouée, la sidération, plutôt que dans l’émerveillement et le Réel (même si l’« incroyable » de sidération à des prétentions d’ultra-réalisme). C’est d’ailleurs pour ça que le mot « incroyable » n’apparaît pas dans la Bible. Il n’y a rien d’incroyable (donc de « non croyable ») dans la Parole de Dieu : tout est considéré comme crédible car digne de Foi et vrai. Pour Jésus, seule l’incrédulité est « incroyable », donc mauvaise : « Pourquoi, chez vous, juge-t-on incroyable que Dieu ressuscite les morts ? » (Actes 26, 8). Quand le Monde dit « Incroyable mais vrai ! », ceux qui ont rencontré Dieu et le connaissent disent au contraire que ce qui est « incroyable » est « faux » !
 

Derrière l’usage de l’adjectif « incroyable » se cache la pensée que « les apparences sont trompeuses et que tout est possible (même si ça a l’air impossible) ». Il y a aussi un appel à l’incrédulité (c’est l’incroyable en tant que « vérité de fait » éclatante : croyez en ce qui ne peut pas être cru ! en ce qui ne mérite pas votre croyance et votre Foi !) donc un appel à écouter l’Antéchrist et ce qui paraît fou plutôt que Jésus. Il y a un appel à la folie (furieuse), à ce qui dépasse l’entendement (« c’est incroyable » = « c’est dingue »… alors que l’incroyable de Dieu inclut l’entendement et ne fait pas dans le spectaculaire), un appel au dépassement des limites, et une fascination (morbide) pour les superpouvoirs inhumains (donc angélico-lucifériens) et pour la violence – une violence souvent bisexuelle. Et enfin, il y a la Bête (c.f. je vous renvoie à la publicité des matelas Tediber ainsi qu’à la vidéo intitulée « Incroyablement incroyable » postée le 26 février 2021 sur Facebook et prouvant que le Coca-Cola contient la Bête COVID-19, donc qu’il est crès crès malade !).

L’« incroyable » télévisuel est censé au final susciter la croyance automatique, l’adhésion euphorique immédiate, être une révélation bluffante et éclatante autant que monstrueuse, est censé produire la RECONNAISSANCE. Tandis que l’incroyable divin, au contraire, suscite l’incrédulité (c.f. saint Thomas face à Jésus ressuscité), le trouble (c.f. Marie face à l’Ange Gabriel de l’Annonciation), l’effroi (c.f. Jésus marchant sur l’eau), la suspicion, le soupçon, l’ignorance (Ap 7, 13-14 ; Mt 25, 31-36), et produit la MÉCONNAISSANCE tellement il n’est pas évident ni sensationnel (En 1858, sainte Bernadette, quand elle voit sainte Marie en vrai, la définit comme « ça » – « Aquero » : la fillette illettrée ne sait même pas que c’est la Vierge !). Jésus ou Marie apparaissent à des ignorants et passent généralement inaperçus (La Transfiguration c’est très exceptionnel et ce sera pour le Ciel). Ceux qui croient à l’incroyable (ou à l’impossible) rentrent en réalité dans la superstition et sortent de la Foi. Comme dit l’un des titres des Cahiers Croire, « la Foi, c’est dépasser l’incroyable », et non s’en satisfaire (comme une preuve ou un point final émotionnel, intense et orgasmique).
 
 

DANS LA SÉRIE JOSÉPHINE ANGE GARDIEN

 

Épisode 97 – « Mon Fils de la lune »

Dans la série Joséphine ange gardien, l’adjectif – parfois substantivé – « incroyable » trône en bonne place ! Il y a même un des épisodes (le n°92) qui le porte dans son titre : « L’Incroyable Destin de Rose Clifton ».
 

« Incroyable », dans la bouche des personnages de la série, va quelquefois dans le sens de l’émerveillement – et plus que ça – de la stupéfaction face à la magie invisible ou au culot prêtés à Joséphine : « Toujours la vie en rose, avec vous. Vous êtes incroyable. » (Pierre s’adressant à Joséphine, dans l’épisode 6 « Une Nouvelle Vie ») ; « Elle est incroyable. Elle sait tout faire. […] Dis donc, t’es douée pour tout. » (Pauline s’adressant à Joséphine, dans l’épisode 23 « Sens dessus dessous ») ; « C’est incroyable. Comment vous avez fait ça ? » (Alain s’adressant à Joséphine, une fois que cette dernière a remis le moteur de sa camionnette en marche, dans l’épisode 56 « Tout pour la musique ») ; « T’es incroyable. T’as le don de tout positiver. C’est dingue. » (Alice s’adressant à Joséphine, dans l’épisode 75 « Belle mère, belle fille ») ; « C’est incroyable, ce que vous avez réussi à faire. » (Amélie s’adressant à François, dans l’épisode 78 « Carpe Diem ») ; etc. Par exemple, dans l’épisode 19 « Nadia », Joséphine remplace d’un claquement de doigts la robe de Christine Leroy, mal « réparée » – c’est-à-dire rapiécée – par Julien, jeune employé d’un pressing, par sa réplique exacte. Nadia, la copine de Julien, croit que c’est son amoureux qui a opéré ce prodige : « Incroyable comment il a réparé la robe… ». Dans l’épisode 35 « Coupée du Monde », Geneviève s’extasie devant les talents d’électricienne de Joséphine, qui a été capable de remettre l’électricité du compteur dans la maison de campagne abandonnée où elles squattent : « C’est incroyable. Tu sais tout faire, toi. ».
 

L’« incroyable » décrit relève aussi un état de bien-être éthéré, de béatitude éphémère, permis par des techniques de relaxation zen, où les personnes ne sont plus vraiment libres parce qu’elles ont décidé de s’abandonner à d’autres forces que l’Esprit Saint : « C’est tout de même incroyable. On a la même histoire. Le même karma. J’ai l’impression d’avoir rencontré ma jumelle karmique. » (Armelle s’adressant à Joséphine, dans l’épisode 9 « Le Combat de l’ange ») ; « C’est des sensations incroyables. C’est comme si t’étais en apesanteur. » (Carole à propos des séances de yoga – qu’elle compare aux sensations de plongée sous-marine – de son mari Antoine, dans l’épisode 77 « Dans la tête d’Antoine ») ; « C’est incroyable comme ce rêve m’a fait prendre conscience de ce que j’aime et de ce que je veux vraiment. » (François, dans l’épisode 78 « Carpe Diem »). L’« incroyable » en question est une sortie de soi, une possession, un envoûtement, un ensorcellement, une captation, un RAVISSEMENT esclave. Les personnages de Joséphine semblent comme subjugués. « C’est incroyable. Dès qu’elle se met à chanter, elle s’illumine. » (Zoé par rapport à Fleur sa jeune nièce de 9 ans, dans l’épisode 81 « Enfants, mode d’emploi »). Par exemple, dans l’épisode 70 « Tango », François, banquier d’affaires sur les marchés financiers, déclare son amour pour le tango à Joséphine : « Ça a été un révélation incroyable, un choc, comme un coup de foudre. ».

Épisode 73 – « Légendes d’Armor »

Mais la plupart du temps, l’adjectif « incroyable » revêt une connotation négative : la panique (« Il est incroyable, ce môme. Il a une intuition… » s’extasie Joséphine, toute gênée, face aux maîtresses de son stagiaire ange gardien Gabriel, surdoué, et qui risque de dévoiler leur identité d’anges, dans l’épisode 20 « Le Stagiaire »), l’exaspération (« Ils sont pénibles à l’adolescence, c’est incroyable ! » récrimine Olivier contre sa fille Violette, dans l’épisode cross-over avec Camping Paradis « Un Ange au camping » ; « Elle est incroyable : elle a les yeux partout ! » s’agace la méchante Olivia à propos de Joséphine, dans l’épisode 23 « Sens dessus dessous »), la misanthropie (« C’est incroyable comme les Humains peuvent refuser la vérité ! » s’énerve Joséphine dans l’épisode 52 « L’Homme invisible »), la haine du mariage (« C’est incroyable. Il y a une semaine encore, toute ma vie était tracée. Et t’es arrivé avec ton sourire, ton regard, et surtout ta liberté. » déclare Lucy à Yuma l’Indien comanche, alors qu’elle allait se marier avec un autre homme, dans l’épisode 92 « L’Incroyable Destin de Rose Clifton »), et même la folie (« Marion et moi, ça a été un vrai coup de foudre. Elle me donne envie d’avoir des ailes, de faire des trucs incroyables ! » déclare Pascal, l’amoureux psychopathe qui harcèle son ex-compagne Marion qu’il idéalise au point de vouloir faire avorter son mariage avec Laurent, dans l’épisode 59 « Suivez le guide ! »). L’incroyable joséphinien traduit un débordement des passions.
 

DANS D’AUTRES ŒUVRES DE FICTION

 

Pour le Monde, ce qui est jugé « incroyable » est devenu un idole aussi solide qu’indestructible. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si le film d’animation « Les Indestructibles » (2004) des studios Walt Disney/Pixar (vous savez, la famille de super-héros) s’appellent initialement « The Incredibles » dans le monde anglo-saxon et « Los Increíbles » dans le monde hispanophone !

En regardant l’émission télévisée La France a un incroyable talent sur M6 (et tous ses fac-similés internationaux : America’s got talent, X-Factors, etc.), je me rends compte combien l’adjectif « incroyable » est bien souvent synonyme d’attrait pour le risque inconsidéré, pour le louvoiement périlleux avec les frontières de la mort, pour la transgression dangereuse et effroyable des limites de l’Homme, pour l’occultisme (la plupart des numéros présentés sont des illusionnistes « magiciens » ou des cascadeurs-kamikazes mettant leur vie en jeu : c.f. les Wonsembe lors de l’édition 2020 de La France a un incroyable talent, qui ont bien failli l’emporter sur la famille Lefèvre) plutôt que d’attrait pour le Vrai, le simple, l’Humain, l’émerveillement, le doux, le juste et le bon, le Divin. Bientôt, il va falloir se tuer sur scène pour être considéré comme « incroyable » et « talentueux ». Ce n’est pas La France a un incroyable talent mais La France a un mortel talent. Ça devient « l’incroyable talent de se foutre en l’air » ou « de tout transgresser » (transgresser la différence des sexes à travers l’homosexualité et la transidentité, très présentes dans l’émission ; transgresser la différence des générations, avec l’effacement des âges ; transgresser la différence des espaces avec les bilocations, les défis des lois de la pesanteur et de la physique, la sacralisation du Cosmos ; transgresser la différence Créateur/créatures avec l’angélisme sataniste ou la célébration des animaux, adorés comme de véritables dieux).
 

En parlant justement du lien entre l’incroyable et la Bête, dans le clip de la chanson « Incredible » de Céline Dion en duo avec Ne Yo, qui se veut une sorte d’hymne à la victoire collective (genre « We are the champions my friends » version dionesque : « On a été géniaux »), on voit bien que l’adjectif « incroyable » – que beaucoup d’anglo-saxons traduisent simplement par « amazing » – signifie « Nous sommes des bêtes lumineuses ». D’ailleurs, la Bête y est très présente.
 

 

Et pour poursuivre avec l’idée de la violence bestiale et antéchristique de l’incroyable vanté par le Monde, je vous invite à regarder le sinopsis de la nouvelle série sur NetFlix intitulée justement « Unbelievable » (« incroyable » en anglais) : ça parle justement d’un violeur qui laisse ses victimes dans un état de sidération amnésique qui rend ses odieux forfaits aussi invisibles qu’incroyables, c’est-à-dire sans traces et sans preuves. Preuve que l’incroyable est monstrueux mais aussi hypnotique, vampirisant, distrayant, captivant. C’est un RAVISSEMENT. Et je crois que la folie mondiale actuelle pour le mot « incroyable » traduit la même possession démoniaque collective, la même horreur « magique ».
 

 
 

LE CATHO-CON (progressiste ou conservateur) FAIT PAREIL…

 

Plus les cathos parlent d’incroyable, plus ils basculent dans l’effet d’annonce prétentieux (auto-contentement), le sensationnalisme, le publicitaire, et donc le mensonge. On le voit avec La Manif Pour Tous, qui multiplie les déclarations d’incroyabilité… précisément quand elle s’enfonce de plus en plus dans le marasme et perd ses adhérents (La seule chose qui est incroyable, c’est leur attachement à l’incroyable…). On le voit aussi à travers le Forum Wahou (traduction possible = Forum de l’Incroyable), un parcours de formation à la sexualité et à l’affectivité auprès des parents et des ados, qui est complètement déconnecté des réalités sexuelles des jeunes (qui ne parlent plus de « sexualité » ni de « corps » ni de « beauté », mais d’« homosexualité », d’« hétérosexualité », d’« homophobie », de « transidentité », de « pansexualité », de « bisexualité »… thèmes écartés par les formateurs du Forum Wahou).

Si on regarde bien, du côté des croyants, seuls les protestants (ou les catholiques protestantisés !) se mettent à promouvoir le Divin en tant qu’« incroyable ». Car pour les vrais catholiques, Dieu est crédible et donc croyable. Absolument pas incroyable !
 

 
 

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