Ce qui ne devrait à la base qu’être un petit test psychologique divertissant que j’aurais soumis aux participants de la dernière « Soirée Dissidence » – intitulé « Es-tu franc-maçon sans le savoir? » – est en train de devenir un petit fascicule publiable, en 50 questions bien calibrées et bien piégeuses, pour que ceux qui se croient hors ou anti Franc-Maçonnerie (a fortiori les cathos et les prêtres) se découvrent les deux pieds dedans ! ^^ Je vais avancer dans la rédaction.
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Fêter le 1er décembre
Avant, je me moquais du 1er décembre. De la « Saint Sida », comme je l’appelais ironiquement. Parce que je ne pouvais m’empêcher de voir dans cet événement la « bonne conscience » hypocrite, la victimisation idéologique LGBT et l’indifférence à l’égard des vraies victimes (pour le coup, qu’on n’entend quasiment pas), le business des Big Pharma sur le dos des personnes homosexuelles et de leur passé, l’excuse sécuritaire/sanitaire/préventive pour justifier le libertinage, la pratique homosexuelle, les fausses identités sexuelles et marketing, et l’empoisonnement chimique des corps.
Et puis, à force de rencontrer des personnes séropositives et d’avoir des amis très proches qu’on appelle « positifs indétectables » (sorte de « malades invisibles » de nos sociétés), cette année, j’ai décidé de porter le ruban rouge du SIDA. Pour leur dire que je pense (et prie) pour eux, que je les aime, que j’ai envie de dire discrètement mais tout haut ce qu’ils portent dans leur sang mais ne peuvent parfois même pas afficher.
En plus, j’ai fait dernièrement le test VIH (qui s’est révélé, grâce à Dieu, négatif), et en allant dans un centre AIDES de Paris, je me suis vraiment senti « en famille » : j’ai préféré aller me faire tester auprès de personnes comme moi (homos, bis, trans) plutôt que dans un laboratoire ou un hôpital public impersonnel… et sans idéaliser, ça a été un moment magique, convivial (surtout après le résultat du test, mais aussi avant et pendant le test), pendant lequel j’ai senti de la part des permanents un non-jugement, un accueil, une écoute, une sympathie, un humour, qui m’ont fait chaud au cœur ! Même si la communauté homosexuelle ne m’aime pas, il est certain que moi je l’aime.
En plus, au moment de la permanence où je me suis pointé, j’ai eu la chance de prendre le café avec 5 prostituées chinoises de la Place Clichy qui venaient se ravitailler en moyens préventifs et contraceptifs, mais surtout chercher de l’amitié. Et c’est une leçon pour moi de voir des gens pas du tout « dans les clous », pauvres et pécheresses, mais capables d’aimer et de rire plus que moi. Je préfère voir cela plutôt que l’encouragement/l’alibi/l’écran (à la drogue, au libertinage, à l’homosexualité, au porno, à la prostitution) que paraissent être ce genre de structures gouvernementales hygiénistes.
Les centres AIDES, pour moi, et d’après ce que j’en ai vu jusque là (je n’en connais que trois à ce jour), ça n’a été que de l’amitié (homosexuelle !), de la bienveillance, de la consolation, de la présence rassurante et un rempart à une peur malgré tout grande. Ce sont des gens formidables. Je ne vois pas tellement le Système dans AIDES : je vois les personnes.
Courses de Noël apocalyptiques !
Courses de Noël faites ! Et le moins qu’on puisse dire, c’est que j’ai tapé dans l’eschatologique (étude des Fins dernières) ! haha. Et que je compte bien arroser apocalyptiquement amis, famille, coloc, enfants du caté ! (Trop ras-le-bol qu’en ce moment on nous fasse lire de la merde.). Au total, ça fait :
– Trois exemplaires du roman Le Maître de la Terre de Robert-Hugh Benson (livre de chevet de nos deux papes actuels).
– Sept exemplaires du roman Père Élijah : une Apocalypse de Michael o’Brien. (J’ai littéralement dévalisé la Procure de Saint Sulpice ! lol).
– Un exemplaire du roman Père Élijah à Jérusalem de Michaël o’Brien (que je n’ai pas encore lu, mais je vais me rattraper^^).
– Deux exemplaires de mon livre Homo-Bobo-Apo (sur Amazon).
– Un exemplaire de la B.D. fraîchement sortie du Père Élijah : une Apocalypse… que je compte bien faire lire en entier tout au long de l’année à mon équipe de catéchisme de Saint Médard (treize enfants de CM2), et offrir à la fin à l’enfant le plus méritant après lecture et analyse collective.
Il ne manquait plus que Les 3 entretiens sur la guerre, la morale et la religion + le court récit sur l’Antéchrist de Vladimir Soloviev pour boucler la boucle… mais ce sera pour plus tard !^^
N.B. : Et en ce moment, avec mon ami trans iranien, nous sommes en train de projeter d’écrire ensemble un essai sur l’Armageddon et la place eschatologique/prophétique centrale de l’Iran dans le scénario des Fins dernières…
Demain, soirée « OBLIGATOIRE » de formation des catéchistes de Saint Médard à la prévention contre les abus sexuels dans l’Église : ce sera sans moi (En solidarité avec le père Yannick Poligné et tous mes amis prêtres homosexuels – cachés ou connus)
Hier, je devais pour la première fois rendre un service ponctuel à la paroisse Saint Médard pendant la messe de 11 h, pour assurer le temps de liturgie de la Parole auprès des enfants qui s’ennuieraient pendant l’homélie (Pour info, Saint Médard est ma paroisse géographique à Paris où je ne me rends plus, et qui est sur le déclin, il faut le dire, car les messes y sont de plus en plus mortelles et insupportables à suivre). Un peu avant la messe, on m’avait prévenu que je n’aurais pas beaucoup d’enfants, et que depuis le COVID et la CIASE (commission d’enquête sur les abus sexuels sacerdotaux dans l’Église), la fréquentation de cet atelier avait drastiquement chuté de 12-15 enfants à 1… et ça n’a pas loupé : je me suis retrouvé avec 1 seul petit garçon dans la sacristie ! Le petit Andry (adorable, au demeurant ; et quand même resté sous haute surveillance permanente de son papa, au cas où il me serait venu l’envie de violer son gosse contre un placard…). Alors que je suis réputé être l’un des catéchistes de la paroisse les moins chiants de tous… et que, de surcroît, j’ai vu plein d’enfants dans l’assistance dominicale d’hier, mais restant sous les jupons de leurs parents. Donc le problème vient aussi d’une rétention parentale et d’une paranoïa ambiante.
En fait, ce qui craint à fond, c’est la peur qui gagne l’Église Catholique et les assemblées chrétiennes d’aujourd’hui, en règle générale : frilosité, perte d’audace, perte de confiance, soumission aux terrorismes sécuritaires que sont les fausses « pandémies » telles que le COVID et même les faux « scandales » tels que la CIASE (qui soit grossissent démesurément un phénomène certes réel mais circonscrit, soit ne traitent pas du phénomène incriminé puisque la plupart des abus sexuels sacerdotaux ne sont pas tant en lien avec la pédophilie qu’avec l’homosexualité ou l’adultère adulte). La force de frappe et de nuisance de ces alibis de la peur est écoeurante. Car les vrais problèmes ne sont pas réglés, voire s’enlisent et s’empirent dans la victimisation, le scientisme sécuritaire et l’ignorance/le déni généralisé(e).
Tiens, à ce propos, et en parlant de la CIASE (« la chiasse », comme je la surnomme…), mardi prochain (donc demain), je suis – tenez-vous bien – convoqué, comme tous mes autres collègues catéchistes de la paroisse Saint Médard, à une formation présentée comme « obligatoire » organisée par le diocèse de Paris pour nous « sensibiliser » et nous éduquer à la prévention des abus sexuels dans l’Église. Secondée par le curé, la coordinatrice caté, lors de la réunion de rentrée, avait lourdement insisté pour que nous soyons tous là sans exception (sinon, panpan cucul !), et je le vois venir gros comme une maison que cette soirée de « formation » sera en réalité un dressage infantilisant, victimisant et terroriste qui va d’une part extérioriser le problème de la pédérastie sacerdotale aux autres et pas à soi-même (donc bonjour l’hypocrisie et l’inefficacité ! « Les fautifs, c’est les autres ! Pas moi ! ». Mais bien sûr…) et d’autre part accentuer le problème qu’il prétend résoudre puisqu’aucun lien ne sera fait entre pédérastie et homosexualité (D’ailleurs, on nous interdit carrément de faire ce lien non-causal… alors que, sur le terrain, la récente affaire Mgr Santier, ou bien encore l’affaire Yannick Poligné, démontrent le contraire !). Et le pompon, c’est que ce genre de soirées-bidon honteuses se verra toujours justifiées par la gravité de la thématique ou par la livraison des clés d’identification des mal-être cachés chez les enfants de nos équipes (C’est vrai qu’on a absolument besoin d’être des Freud et des tronches en psychologie humaine pour détecter chez un môme les indices d’un abus sexuel ou d’un traumatisme : franchement, on nous prend vraiment pour des cons et des aveugles…). Donc ce sera sans moi ! Et tant pis si ça choque : ce qui est vraiment choquant, c’est que ce genre de formations existent ; pas qu’on ne s’y rende pas.
Alors très sincèrement, je pense que je transgresserai mon obligation de présence à cette grande mascarade. Et tant pis si, à cause de cet « affront-désertion », je suis démis de mes fonctions de catéchiste ; ou bien que mon absence passe pour « suspecte » aux yeux des autres catéchistes ou des organisateurs, voire pour un aveu que je refuserais d’affronter mes propres « démons »/abus sexuels pédophiles cachés (je jure d’ailleurs devant Dieu et sur ma propre mère que je n’ai jamais touché ou abusé d’un enfant dans ma vie – de prof ou de catéchiste). Je la transgresserai pour deux raisons : 1) d’abord une raison éthique (je refuse de me plier à ce terrorisme victimisant et à ce dressage idéologique anticlérical : je rappelle qu’il a été annoncé par prophéties que le règne de l’Antéchrist à la Fin des Temps s’établirait principalement sur les « victimes », et non, comme le fait le règne de Jésus, sur les bourreaux et les criminels rachetés par Lui, donc sur tous les bons larrons : à ce titre, les mots d’excuses plates et sirupeuses de Mgr d’Ornellas suite à l’affaire Poligné sont typiquement antéchristiques) ; 2) ensuite, par solidarité avec tous les prêtres homosexuels que je connais personnellement et qui sont soit traînés dans la boue, déshonorés, incarcérés pour « pédophilie » et « abus sexuels sur mineurs », éjectés de l’Église après des années de bons et loyaux services, méprisés, humiliés et parfois même diabolisés ou caricaturés comme des Marc Dutroux (alors que, par exemple, pour avoir été catéchiste à Rennes auprès du père Yannick Poligné entre 2002 et 2004, je sais que c’est un homme de Dieu, qui ne m’a jamais fait d’avances, qui est doux, drôle et hyper convivial avec les enfants et les gens de toutes générations ; et je sais aussi combien, sur Grindr et dans le milieu gay, la frontière entre les rôles d’abuseur/d’abusé est extrêmement floue, complexe, particulièrement tenue, et qu’il n’y a pas « les victimes blanches colombes » d’un côté et « les méchants pervers en col romain noirs » de l’autre. Que faisait le gamin de 15 ans abusé et drogué par le père Poligné sur une appli comme Grindr ? Certainement pas des coloriages ou de l’enfilage de perles ! C’est bon ! En plus, il avait caché son âge. Moi, J’aime la Justice. Et je sais que le père Poligné est un homme bien, spécialement aimé de Dieu, et avec une Foi authentique).
Donc en résumé : 1) L’Église Catholique actuelle va mal (mais là n’est ni le « scoop » ni le scandale) mais surtout ne se donne pas – en ce moment et en particulier en lien avec la vague de scandales sexuels qui l’éclabousse – les moyens d’aller mieux (et en revanche là se situe le véritable scandale !) ; 2) Ses Soirées de « partage » sur la CIASE ou de « formation obligatoire de prévention contre les abus sexuels », elle peut se les foutre où je pense. Big kiss à Mgr Ulrich, mon sphynx préféré, au passage ! Bravo aussi aux évêques de France et votre gestion calamiteuse de la crise ecclésiale, tout ça parce que vous avez refusé de parler d’homosexualité !
N.B. 1 : J’avais cité dans ma chanson-hommage « Prêtres » (2015) le nom du père Yannick Poligné (il m’avait, entre-temps, écrit un mail de remerciements depuis Bruxelles, alors qu’on n’avait pas repris contact depuis l’époque rennaise de notre rencontre, où il me disait qu’il suivait avec intérêt mes écrits)… ainsi que les noms d’autres prêtres géniaux qui ont, depuis, défrayé eux aussi la chronique (par exemple le père Ronan de Gouvello). Je ne me doutais pas, quand je l’ai écrite, que « Prêtres » allait se révéler avec le temps un repaire de bandits (haha). Et en même temps, je ne suis pas étonné, et j’en suis même émerveillé : Jésus a choisi parfois les pires des criminels et des pervers pour le représenter. Et ce culot scandaleux, j’adore ! Ça prouve son grand Amour, sa belle et miséricordieuse folie. Donc si c’était à refaire, je réécrirais la même chanson, avec les mêmes protagonistes, en disant « Heureusement qu’ils sont là ! ».
N.B. 2 : On a l’air de se focaliser sur l’Église, mais il est important de souligner que ce climat délétère de délation-accusation sexuelle s’abat sur la société toute entière, en particulier le monde de l’entreprise : j’ai des amis qui me racontent les séminaires ou les formations « obligatoires sur les discriminations et le harcèlement au travail » qu’on leur impose (eux les surnomment ironiquement « la formation zizi-foufoune », en m’écrivant : « Si on n’a même plus le droit de se tripoter sur le photocopieur et de traiter les blondes de gogoles, on est mal barrés ! haha ». Et je n’ose même pas penser au lavage de cerveaux (diabolisant le corps, la sexuation femme-homme, et la sexualité dans tous ses aspects) que les idéologues ennemis de la sexualité (et des hommes en particulier !) infligent à nos ados et nos gamins dans les établissements scolaires, sur fond de promotion de l’homosexualité/des diversités et de la lutte contre le suicide et le harcèlement scolaire !
N.B. 3 :Le fin mot de l’histoire (de cette « formation ») – et je l’ai su par une catéchiste présente mardi soir – c’est qu’elle était « obligatoire » uniquement parce qu’elle était payante : les juristes venus faire leur topo sur « comment signaler les cas d’abus d’enfants et d’adolescents » (absolument rien sur les abus sexuels dans l’Église : il n’a pas du tout été question de ça, évidemment…) étaient grassement payés par le diocèse (et aux frais des paroissiens)… pour une soirée nulle qui n’aura servi à rien.
Blind-test musical géant à la Bigoud’n Jongle 2023
Je viens de terminer de créer un BLIND-TEST musical géant pour la Convention de Jongle (festival circassien) de la Bigoud’n’Jongle, montée par Pierre Houedry, qui se tiendra en Bretagne pendant le pont de l’Ascension 2023, et qui donc s’étendra sur 4 jours, du 18 au 21 mai. Vous êtes tous invités. Notez d’ores-et-déjà la date sur votre agenda. Je pense que vous allez « kiffer ». Et en plus, il y aura mon frère jumeau Jean !^^
Ce sera un grand Jukebox, avec des tubes de variété française et internationale allant de 1930 jusqu’à nos jours, des standards connus de tous. Avec des surprises, un beau cadeau à la clé, et un fonctionnement intéractif (des temps de danse, de connaissance des uns et des autres, d’échanges et d’expression improvisée)… car le but n’est pas « la gagne » ou la compèt’ à tout prix : les chansons ne seront que les prétextes à la Rencontre, afin que chacun ait sa place et se sente accueilli.
J’ai prévu 4 blind-tests (donc 1 par jour), de deux à trois heures chacun (ça m’a pris une semaine entière – avec la complicité de mes nièces – pour les faire).
La Bomba Amaral
¡ Me encanta la cantante española Amaral ! Música y letra. Una melancolía rock.
Recuerdo en particular, en los años que era profe, ese día tan especial, frente a una clase de chicas (¡ sólo chicas !) de mi insti profesional de Juvisy (Jean Monnet), cuando traté de entregar toda mi persona para que cantaran conmigo la canción « Kamikaze ». Porque al principio, no le caía bien a esa clase de enfermeras, y las muchachas se quedaban mudas, no querían acompañarme. Y gracias a esta canción de Amaral, que suena como una súplica de mendigo de Amor (« Y dime siiiii sientes lo mismoooo. ¡¡¡ Y dime siiiii estás conmigoooo… o contra mí!!! »), se desbloqueó por primera vez y milagrosamente la barrera de enemistad y de hielo que había entre ellas y yo. Hacía falta lo menos una bomba-kamikaze jaja.
Hablar de Francmasonería por primera vez en español…
No sin cierta emoción estoy traduciendo actualmente al español los pasajes de mi futuro libro que tratan de la Francmasonería (en relación con la homosexualidad). Porque nunca lo he hecho antes. Mientras que es un tema sumamente importante, y que el mundo español e latinoamericano no conoce mi valiosa aportación al respecto (Sólo piensa que hablo de homosexualidad). Muchos españoles y latinoamericanos no entienden ni pío de la masonería, y por eso se unen tanto a ella sin darse cuenta, o pensando que están en contra.
C’est avec une certaine émotion que je traduis actuellement en espagnol les passages (de mon futur livre) traitant de Franc-Maçonnerie (en lien avec l’homosexualité). Car je ne l’ai jamais vraiment fait auparavant. Alors que c’est un sujet très important, et que le monde espagnol et latino-américain ne connaît pas ma contribution capitale le concernant. Beaucoup d’Espagnols et de Latino-Américains n’y comprennent que dalle à la Franc-Maçonnerie, et voilà pourquoi ils y rentrent sans même s’en rendre compte, ou en croyant s’y opposer.
Mi entrevista con Amparo Medina para Creciendo Contigo Mujer (10 de octubre de 2022)
Esta tarde, entrevista « sensacional » según las propias palabras de la periodista e intelectual ecuatoriana Amparo Medina (ex funcionaria en la ONU, ex-abortista, ex-feminista radical, ex-izquierdista, ex-antifascistas, y ahora pro-Vida y católica) quien me entrevistó para un programa Mujer Fuente de Vida de la página Creciendo Contigo Mujer. Hablamos de homosexualidad, y doy consejos a los padres y también a las personas homosexuales y católicas. ¡ Estaba en forma ! Y fue tan sensacional que los programadores van a intentar invitarme a su país ^^. No sé si se hará. Pero al menos están las ganas 😉
P.D. : Mi artículo sobre las tres llaves del corazón de las personas homosexuales https://www.araigneedudesert.fr/las-tres-llaves-que-creo-abren-el-corazon-de-una-persona-homosexual/
Las tres llaves que, creo, abren el corazón de una persona homosexual
Cada uno de nosotros es diferente y tiene un corazón que tiene su propio funcionamiento, sus propias entradas, sus puertas precisas. Y son estas llaves las que debemos identificar cada vez que nos encontremos con alguien (un desconocido o un cercano). Para ello, tenemos que ponernos a la escucha, al alcance y a menudo rebajarnos al nivel de la persona. De lo contrario, podemos perder completamente a la persona y nuestra relación, y tener conversaciones tristes, vacías, cerradas e incluso violentas.
He comprendido la importancia de la identificación de las llaves de cada corazón humano sobre todo gracias a mi papá. Sin que él mismo se diera cuenta, me he percatado de que había tres llaves que daban particularmente acceso a su corazón y le hacían feliz : 1) el idioma español (hablar juntos su lengua materna) ; 2) el canto (cantar con él en polifonía las canciones que le gustan) ; 3) Dios (hablar de Fe). Sin ellas, o si falta una de los tres, su corazón no se abre tanto, y los intercambios resultan superficiales.
Para mi compi de piso, Abdel, creo que es la comida (si compartes su mesa y disfrutas de su cocina, ¡ es pan comido !), es la alegría (a menudo manifestado por el juego fraternal) y es la escucha (su corazón encuentra la paz y se abre en cuanto se siente escuchado, considerado, en cuanto su inteligencia y su sabiduría son reconocidas : ¡ Abdel es un amante de la Verdad y de la franqueza ! ¡ No soporta los disimulos, las mentiras y el postureo !).
Últimamente, fui a visitar a Marie-Thérèse, una amiga catequista mía, muy mayor, que, tras una caída en casa, se encuentra hospitalizada y postrada en una cama, casi sin poder hablar… mientras que era una mujer muy habladora y activa. Creo que su corazón permanece cerrado y en la tristeza si con ella no tenemos la llave del combate espiritual y si no le hablamos de Dios, de los ángeles, de los ataques demoníacos, de los Últimos Tiempos, porque necesita constantemente ser responsabilizada y reconocida como una guerrera en este combate espiritual interior y exterior universal. La llave del corazón de Marie-Thérèse, la que le da una alegría profunda, es el combate espiritual, es mirar la realidad a través del prisma de lo místico y de lo sobrenatural. ¡ El pragmatismo cientista la « carga » ! Y sus ojos se iluminan en cuanto hablamos de los ángeles, de Jesús y de los demonios, con ella. Se siente comprendida. Se la toma por una visionaria, una profeta y una santa, y ya no por una loca, fanática, debilitada, inactiva y encamada.
Con el respaldo de estos tres ejemplos vivientes, por supuesto me he planteado la cuestión de la llave del corazón de las personas homosexuales. Porque me parece que, en general, la gente – y en particular los católicos – no sabe cómo proceder con nosotros, coincidir con nosotros, entendernos, y lo está haciendo súper mal. Tampoco digo que seamos sencillos y accesibles. Pero bueno, ¡ al llamarnos « SSA » (« Same-Sex Attraction ») o « AMS » (« personas con Atracción por el Mismo Sexo ») no es como vais a hacer que nos sintamos queridos, considerados, o que conquistaréis nuestro corazón !
Conociendo desde hace más o menos veinte años a bastantes personas homosexuales, y tomándome a mí mismo como objeto de estudio, puedo humildemente darles las llaves de nuestro corazón (¡ herido ! ¡ y falsamente complejo !) que creo haber identificado a nuestro respecto (incluso si, obviamente, existe una pluralidad de personas homosexuales, y existen otras llaves más precisas para cada persona homo tomada por separado). Sin embargo, creo que hay principalmente 3 llaves :
1) Hablar nuestro LENGUAJE (aunque no os guste y os parezca ideológico, vulgar y falso), o, lo que es lo mismo, considerar y valorar nuestra SINCERIDAD (a falta de poder aplaudir nuestra verdad). ¿ Qué significa esto concretamente ? Significa que si os hablamos de « homosexualidad », de « transidentidad », de « género(s) », de « homofobia », de « Queer », de « heterosexualidad », no hay que rechazar ni despreciar estas palabras, sino acogerlas y utilizarlas también. Si os hablamos de « identidad » o de « Amor » o de « sentimientos » o de « pareja » en relación con la homosexualidad, hay que acoger su sinceridad y su realidad (al menos de creencias) de estas últimas. Igual si nos sentimos mujer en un cuerpo de hombre o un hombre en un cuerpo de mujer : es al menos una realidad fantasmática y de nuestro sentir. Dejad de lado vuestro purismo de la Verdad o de la realidad, y hablad nuestro lenguaje, porque es al menos el reflejo de nuestros deseos profundos, de nuestra voluntad y de nuestras sinceridades. Si sacáis la llave de nuestra sinceridad, nuestro corazón se abrirá y podrá escucharlo todo.
2) También hay una llave poderosa para abrir nuestro corazón como persona homosexual : es la llave de nuestros GUSTOS (gustos musicales, gustos televisivos, gustos de ropa, gustos estéticos, gustos sexuales, humor sofisticado-vulgo-provocador, etc.). Si, por el contrario, no pasáis por nuestros gustos (porque os negáis a caer en lo comercial, lo cursi, lo popular o lo elitista, lo nostálgico), y queréis imponernos vuestra idea de la Verdad, ¡ nuestro corazón permanecerá cerrado como un erizo ! Mientras que si nos habláis de Dios, basándoos en las canciones de Lady Gaga y de Mónica Naranjo, o de nuestros gustos en materia de hombres y de seducción, estoy seguro de que llegaremos rápidamente a un arreglo, un pretexto para reírnos juntos, que nos tranquilizará. Los gustos (« de mierda » o/y « de alta calidad ») son el principal camino hacia nuestro corazón.
3) La tercera llave de nuestro corazón, creo que puedo decir que son nuestras vergüenzas, nuestros PECADOS. Y nuestros pecados experimentados, probados y compartidos. Una persona que viene a hablar con nosotros y se considera pura, que no muestra sus heridas, y que no ha pasado por los errores o los crímenes o los problemas o las tonterías que nosotros pasamos, no podemos verla como una hermana, como una cómplice. Hay que comprender que el corazón de las personas homosexuales está particularmente herido, es orgulloso, temeroso y, por tanto, es uno de los corazones humanos más difíciles de penetrar. ¡ Más aún porque a menudo somos muy inteligentes pero ignorantes de sus grietas ! No se trata de venir hacia nosotros conociendo nuestros pecados. Para llegar a nuestro corazón, tenéis que presentaros como ignorantes de nuestros pecados o como hermanos de pecados, e incluso como más pecadores que nosotros. ¡ En serio ! ¡ Y a menudo, la gente no-homo o los católicos están a años luz de considerarse más pecadores y heridos que nosotros ! ¡ De ahí la brecha de incomprensión y el diálogo de sordos entre los no-homos y los homos ! Existe una verdadera hermandad de abollados y pecadores, y es poderosa. Quien viene a nosotros mostrándonos sus propios pecados (y los más gordos y más vergonzosos) abre nuestro corazón (¡ que está más blindado que las cajas fuertes de Wall Street !). La tercera llave de nuestro corazón de personas homos es VUESTROS PECADOS.
Estos son mis consejos. Avisadme si os funciona.
Les trois clés qui, je pense, ouvrent le cœur d’une personne homosexuelle
Chacun de nous est différent et a un cœur qui a son propre fonctionnement, ses propres entrées, des portes bien précises. Et ce sont ces clés que nous devons identifier à chaque fois que nous rencontrons quelqu’un (un inconnu ou un proche). Pour cela, il faut se mettre à l’écoute, se mettre à la portée et souvent s’abaisser à la hauteur de la personne. Sinon, on peut passer complètement à côté d’elle et de notre relation, et avoir des discussions tristes, insipides, fermées voire violentes.
J’ai compris l’importance de l’identification des clés de chaque cœur humain en particulier grâce à mon papa. Sans qu’il en soit conscient lui-même, j’ai remarqué qu’il y avait trois clés qui donnaient particulièrement accès à son cœur et qui lui donnaient la joie : 1) la langue espagnole (parler ensemble sa langue natale) ; 2) le chant (chanter avec lui en polyphonie les chants qu’il aime) ; 3) Dieu (parler de Foi). Sans ça, ou s’il en manque une des trois, son cœur ne s’ouvre pas tellement, et les discussions resteront en surface.
Pour mon coloc Abdel, je crois que c’est la nourriture (si tu partages sa table et apprécies sa cuisine, c’est gagné !), c’est la joie (souvent manifestée par le jeu fraternel) et c’est l’écoute (son cœur s’apaise et s’ouvre dès qu’il se sent écouté, considéré, dès que son intelligence et sa sagesse sont reconnues : Abdel est un amoureux de la Vérité et de la franchise ! Il ne supporte pas les dissimulations, les mensonges et les faux-semblants !).
Récemment, je suis allé rendre visite à Marie-Thérèse, une amie catéchiste âgée qui, suite à une chute chez elle, se retrouve hospitalisée et alitée, sans quasiment pouvoir parler… alors que c’était une femme très bavarde et très active. Elle, je pense que son cœur reste fermé et dans la tristesse si on n’a pas la clé du combat spirituel et si on ne lui parle pas de Dieu, des anges, des attaques démoniaques, des Fins Dernières, car elle a sans cesse besoin d’être responsabilisée et reconnue comme une guerrière de ce combat spirituel intérieur et extérieur universel. La clé du cœur de Marie-Thérèse, celle qui lui donne la joie profonde, c’est le combat spirituel, c’est de regarder le réel sous le prisme du mystique et du surnaturel. Le pragmatisme scientiste, ça la rase ! Et son regard s’illumine dès qu’on parle des anges de Jésus et des démons. Elle se sent comprise. On la prend pour une visionnaire, une prophète et une sainte, et non plus pour une femme folle, illuminée, diminuée, inactive et grabataire.
Fort de ces trois exemples vivants, je me suis bien sûr posé la question de la clé des cœurs des personnes homosexuelles. Parce que je trouve qu’en général, les gens – et en particulier les cathos – ne savent pas comment nous prendre, nous rejoindre, nous comprendre, et s’y prennent comme des brêles. Je ne dis pas que nous sommes simples et accessibles non plus. Mais bon, ce n’est certainement pas en nous qualifiant d’« AMS » (« personnes Avec Attirance pour le même Sexe ») ou de « SSA » (« Same-Sex Attraction ») que nous allons nous sentir aimées, considérées, et que vous allez nous interpeller ou conquérir notre cœur !
Alors ayant fréquenté et « pratiqué » un certain nombre de personnes homos, et en me prenant moi-même pour objet d’étude, je peux vous donner humblement les clés de notre cœur (blessé ! et faussement complexe !) que, depuis une vingtaine d’années, je pense avoir identifiées nous concernant (même si, bien sûr, il existe une pluralité de personnes homosexuelles, et qu’il existe d’autres clés plus précises pour chaque personne homo prise au cas par cas). Je crois néanmoins qu’il y a 3 clés principalement :
1) Parler notre LANGAGE (même s’il ne vous plaît pas et vous semble idéologique, vulgaire et faux), ou, ce qui revient au même, considérer et valoriser notre SINCÉRITÉ (à défaut de pouvoir applaudir notre vérité). Concrètement, ça implique quoi ? Ça veut dire que si nous vous parlons d’« homosexualité », de « transidentité », de « genre(s) », d’« homophobie », de « Queer », d’« hétérosexualité », il ne faut pas rejeter ni mépriser ces mots, mais les accueillir et les employer aussi. Si nous vous parlons d’« identité » ou d’« Amour » ou de « sentiments » ou de « couple » en lien avec l’homosexualité, il faut en accueillir la sincérité et la réalité (au moins de croyances). Si on se sent femme dans un corps d’homme ou homme dans un corps de femme, c’est pareil : c’est au moins une réalité fantasmatique et de notre ressenti. Lâchez votre purisme de la Vérité ou de la réalité, et parlez notre langage, car ce dernier est au moins le reflet de nos désirs profonds, de notre volonté et de nos sincérités. Si vous sortez la clé de notre sincérité, notre cœur va s’ouvrir et pourra tout entendre.
2) Il y a aussi une clé puissante pour ouvrir notre cœur de personne homo : c’est la clé de nos GOÛTS (goûts musicaux, goûts télévisuels, goûts vestimentaires, goûts esthétiques, goûts sexuels, humour sophistico-gravelo-grinçant, etc.). Si en revanche vous ne passez pas par nos goûts (parce que vous refusez de tomber dans le commercial, le kitsch, la culture populaire beauf ou l’élitisme, la nostalgie), et que vous voulez plaquer votre idée de la Vérité sur nous, notre cœur restera fermé comme une huître ! Alors que si vous nous parlez de Dieu en prenant appui sur les chansons de Lady Gaga et de Mylène Farmer ou en nous parlant de nos goûts en matière de mecs et de séduction, je suis sûr que nous allons vite trouver ensemble un terrain d’entente, de rigolade et qui nous rassurera. Les goûts (« de chiottes » ou/et « d’une qualité rare ») sont le principal chemin de notre cœur.
3) La troisième clé de notre cœur, je crois pouvoir dire que ce sont nos hontes, nos PÉCHÉS. Et nos péchés expérimentés, éprouvés et partagés. Une personne qui vient nous parler en s’estimant pure, qui ne montre pas ses blessures, et qui n’est pas passée et ne passe pas par les erreurs ou les crimes ou les galères ou les conneries que nous traversons, nous ne pouvons pas la voir comme une sœur, comme une complice. Il faut bien comprendre que le cœur des personnes homos est particulièrement blessé, orgueilleux, peureux, et donc un des cœurs humains les plus durs à pénétrer. A fortiori parce que nous sommes souvent très intelligentes mais ignorantes de ses fêlures ! Il ne s’agit pas d’arriver vers nous en connaissant nos péchés. Pour atteindre notre cœur, il faut vous présenter soit comme des ignorants de nos péchés soit comme des frères de péchés, voire même comme plus des pécheurs que nous ! Mais vraiment ! Et bien souvent, les gens non-homos ou catholiques sont à des années-lumière de s’estimer plus pécheurs et plus blessés que nous ! D’où le fossé d’incompréhension et le dialogue de sourds qu’il y a entre non-homos et homos ! Il existe une réelle fraternité de cabossés et de pécheurs, et elle est puissante. Celui ou celle qui vient vers nous en nous montrant ses propres péchés (et les plus gros, les plus honteux) ouvre notre cœur (pourtant plus blindé que les coffres forts de Wall Street !). La troisième clé de notre cœur de personnes homos, ce sont VOS PÉCHÉS.
Voilà mes astuces. Faites-moi savoir si ça marche de votre côté.