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Nouvelle mode de la GPA en solo

Je suis choqué. Sur les réseaux, ça fait la quatrième fois en 2 semaines que je tombe sur des mecs homos célibataires quarantenaires qui s’affichent fièrement comme « papas solos d’un bébé obtenu par GPA » (Gestation Pour Autrui). La semaine dernière, j’ai même discuté avec l’un d’entre eux qui va élever seul des jumeaux !! (bon courage…).
 

J’ai l’impression que le phénomène « Il a fait un bébé tout seul » (et même plus sous l’excuse du « projet de couple » ou du « symbole d’amour à 2 »…) se démocratise, et ce, de manière totalement décomplexée. L’époque – encore pas si lointaine – de la bataille de certains hommes célibataires homos pour obtenir l’agrément d’adoption (c’était le cas de « mon Jérémy », par exemple) est déjà révolue, passée de mode, dans la communauté LGBT. Maintenant, c’est « Je veux mon gosse à tout prix, et je le veux tout seul, même pas en couple! PARCE QUE C’EST MON PROJEEET !! MON fils, MA bataille !! ». Les mères célibataires lesbiennes, elles, aidées par la nature, pouvaient faire ça plus discretos. Mais les hommes homos gays, eux, non. Du coup, le fait de ne pas pouvoir le cacher donne à certains l’énergie du désespoir et de la fierté exhibitionniste !
 

Dernièrement, je discute (pas longtemps, puisque le dialogue tourne vite court une fois que j’exprime mon désaccord) avec ces mecs qui mettent en avant soit leur besoin impérieux de « paternité », de « créer une famille » (… à deux : leur enfant et eux tout seuls), et qui ne tarissent pas d’éloges sur leur progéniture, sur « leur petite merveille »… alors qu’en réalité, très prosaïquement, ils ont acheté leur gosse, se sont fait leur petit plaisir, imposent à leur bébé au pire de ne pas avoir de mère (…proche, voire même simplement existante), au mieux d’être privé de l’amour entre ses deux parents biologiques. Sur le site Hinge, par exemple, ces voleurs/acheteurs de bébé affichent leur « paternité GPA en solo » sans complexe! Comme un courage! une responsabilité ! un trophée! Intérieurement, je suis écartelé entre la célébration de l’existence d’une nouvelle vie humaine, et la réprobation sans appel de la manière (marchande et cruelle) par laquelle cette vie a été créée… même si je sais que Dieu écrit droit avec des lignes courbes, et qu’Il aime tous les enfants nés par GPA malgré tout.
 

Le Monde est en train de marcher sur la tête. Et tout ça va très mal finir pour nous homos, car ça se retournera forcément contre nous sous forme d’homophobie à un moment donné. La Nature et la Surnature vont nécessairement crier à l’injustice.

Comment je vais

Comment je vais? Difficile de répondre aux quelques amis qui prennent sincèrement de mes nouvelles.
 

Et pour leur répondre en vérité, je ne vais pas bien. Et en même temps, j’ai beaucoup de chance d’être (encore) libre (de penser comme je pense, de voir ce que je vois, de dire librement ce que je vois). Et donc je paye le prix de cette liberté. Par conséquent, ce n’est ni grave ni triste ni désespéré/désespérant ni inquiétant. C’est « juste » ce que je vis, et comment je le vis. Éprouvant et inconfortable, mais il y a largement plus malheureux que moi.
 

Inconfortable : ma situation l’est. Internet est devenu maintenant le maître du réel de beaucoup de gens. Ils vont le consulter plutôt que de se confronter aux choses, de comprendre et penser par eux-mêmes, plutôt que de rencontrer les gens. C’est devenu les Renseignements Généraux, et même pire que ça : le tribunal, voire, si on est jugés fautifs ou extrémistes ou dangereux par eux, le casier judiciaire. Moi, comme je vous l’ai dit récemment, mon casier judiciaire n’est plus vierge, car j’ai fait le choix de la transparence et de l’exposition de mes combats et de ma vie, le choix de la vie publique, le choix de passer de l’autre côté de la barrière et de parler en mon vrai nom. Et je refuse de renier mes propos et faits passés, d’expurger quoi que ce soit, comme le font les figures publiques qui souvent paient des agences pour effacer toutes traces virtuelles et redorer leur image. Et force est de constater que je suis désormais mort socialement, amicalement, amoureusement, professionnellement, ecclésialement, sacerdotalement. Mon seul nom m’empêche de trouver du travail, de donner ne serait-ce que des petits cours particuliers, d’être invité à témoigner, d’avoir des amis ou un amoureux, d’avoir une vie sociale comme avant. D’ailleurs, je ne sors quasiment plus, sauf pour aller à la messe ou au confessionnal ; et je me retrouve – en plus d’écrire – à passer mes samedis soirs devant la Star Ac (c’est ça, mon quotidien : véridique. Je n’exagère même pas). La seule évocation de mon nom fait peur aussi bien aux gays friendly et incroyants qu’aux catholiques. Que je me taise ou que je parle, que je réduise mon C.V. au strict minimum ou pas, rien n’y change. Je suis associé ad vitam aeternam à des sujets clivants à la fois gravissimes (dans leurs actualisations concrètes) et en même temps dont la gravité n’est pas comprise, voire est banalisée, parce que ça arrange tout le monde : pratique homo + « mariage » gay + « vaccins » + identifiant numérique remplaçant notre être de chair et de sang + Franc-Maçonnerie + Fin du Monde. Même les gens qui croient m’aimer ne me lisent pas et ne consultent pas mon blog (j’ai rencontré pas plus tard qu’hier un couple d’amis qui applaudissent mon courage… mais en les écoutant, je découvre qu’ils ne lisent ni mes livres, ni mon blog, et que ça fait 12 ans qu’ils n’ont même pas pris la peine de s’intéresser à ma pensée. Des soutiens en carton).

 

Ce matin, j’ai tout simplement pleuré (de tristesse ? d’émotion?) en écoutant le montage que j’ai réalisé de tous les extraits de The Voice qui parlent de « Singularité (monstrueuse) ». Et c’est objectivement très bien vu, brillantissime, prophétique, en même temps qu’accablant. J’intègrerai ce medley à l’épisode 15 de ma saga Singularity is devil, où le personnage de l’adolescente (Lilou) explique à Matéo la Marque de la Bête, autrement dit le caractère diabolique, universel et prophétique de la singularité. J’ai aussi écouté mon montage sur toutes les pubs reliant symboliquement la Marque de la Bête avec « l’être soi » ou « l’être VOUS » (« La Marque de la Bête, ce sera VOUS »). Cette conscience, cette lucidité, cette compréhension, de ce qu’est la singularité, de ce qu’est la Marque de la Bête décrite par saint Jean dans l’Apocalypse, à la fois me rend hyper heureux (parce que ça veut dire que le retour de Jésus, et la fin des injustices, est proche ; parce que j’ai découvert la clé d’un trésor, d’un secret) et en même temps hyper triste (parce que c’est mon isolement, et que personne n’écoute, et pire, qu’on m’en veut pour ça).

 

Ces jours-ci, je parle à beaucoup de gens trentenaires/quarantenaires certes sympathiques, adorables, reconnaissants, mais nos échanges sont extrêmement pauvres : ils n’ont presque rien à dire. Je leur parle de plein de sujets hyper intéressants (culturels, même politiques, spirituels) : ça ne suscite aucune réflexion, aucun écho, aucune réaction, aucun débat, aucune observation. Ils sont juste là pour consommer, pour le paraître, pour l’image, pour leur compte Instagram. Et à ce propos, je remarque que Paris est en train de changer à la vitesse grand V, et de manière extrêmement inquiétante. Un truc véritablement monstrueux (au double sens du terme « monstrueux » : « monstrare », en latin, veut dire « montrer »). Il faut que vous le sachiez. Et pourtant, je connais très bien la capitale, maintenant que j’y réside depuis bientôt 17 ans! Mais là, en 1 an, je vois la déferlante de la mondialisation arriver de manière spectaculaire (vague due à l’hégémonie des téléphones portables, à la généralisation de la Marque de la Bête, à l’influence des J.O. et de la multiplication de l’image de la France à l’international, due aussi à l’individualisme de masse numérisée appelé « partage »). Pendant la balade dominicale, j’avais l’impression de contempler un Monde qui part en vrille, une fourmilière en panique paradoxalement anesthésiée et souriante (… à elle-même et à sa perche), une vague migratoire de Fin des Temps. Aux Jardins des Tuileries, par exemple, on était hyper nombreux hier après-midi (quasiment pas un mètre carré d’espace par personne ; ça sortait et débordait de partout !). Et alors, la Place du Trocadéro en pleine nuit, idem : un festival d’égotisme numérique de masse. Paris est en train de perdre son âme, se transforme en décor de shooting ou de tournage. Le Monde entier s’y donne inconsciemment rendez-vous, pour se retrouver aux mêmes endroits, faire les mêmes choses, manger les mêmes choses, se prendre en selfie avec la Joconde, écouter les mêmes musiques (« Imagine » de Lennon sur les Champs-Élysée, « Freed from Desire » jouée par une fanfare devant le Conseil d’État, l’horrible « Marseillaise » sur le rond-point de l’Étoile…). Il devient une masse d’individualistes qui ne se parlent quasiment pas entre eux, et qui sont sur le lieu tout en n’y étant pas, tout en l’instrumentalisant/le pillant comme une carte postale, tout en privilégiant le paraître/la photo à la ville en elle-même. Au Trocadéro, désormais, il y avait, face à la Tour Eiffel, 4 lieux de shooting photos identiques et alignés, avec gros projecteurs professionnels, bouquets de ballons gonflés rouges en forme de cœurs, envois automatiques de portraits digitaux après achats. C’est nouveau : encore 1 an en arrière, ce dispositif n’existait pas. Et je ne vous parle même pas de la transformation de la Place Colette devant la Comédie Française en plateau « vivant » de chorégraphies/flash-mobs collectives pour vidéo-clips, ni des miroirs de la BNF (Bibliothèque François Mitterrand) utilisés comme salles de danse pour des groupes de jeunes banlieusards, ni des ponts de Paris pris d’assaut pour les shootings de mariages asiatiques ou pour les books de mannequins, voire carrément les tournages de film à chaque coin de rue de la capitale. Paris s’est véritablement métamorphosé en lieu de shooting et de tournage en l’honneur du dieu « Caméra ». C’est un fait. Et c’est un crève-coeur à voir.

 

Par ailleurs, je me sens orphelin ecclésialement parlant. Je vais à l’église des artistes de Paris (Saint-Roch), parce qu’il faut bien aller quelque part, mais ce n’est pas tellement que je m’y retrouve. Je trouve le concept (ou le mélange des genres : Église + monde artistique) un peu « strange » et folklorique (en tout cas, tel qu’il est associé là-bas : messes-spectacles, démonstrations d’acting en lecture, « éphémérides de stars », artistification des prières universelles, etc.), et les homélies juste un peu plus bobos qu’ailleurs (car contrairement au père Philippe Desgens qui savait rester humble tout en proposant des homélies de haute volée, les aumôniers des artistes maintenant sont dans la représentation, jubilent de célébrer des messes de stars – genre Michel Blanc – tout en cherchant à paraître cools, percutants, « missionnaires », et honnêtement le mélange ne fonctionne pas : leurs homélies sont bavardes, sont de l’épate-bobos, et on n’en retire quasiment rien. L’exception, c’est le père Olivier Horovitz, qui ne parle pas pour ne rien dire). Je n’arrive même plus à chanter certains chants (notamment les chants de l’Emmanuel, que j’appelle les « chants BIOMAN », tellement ils sont faussement énergiques et auraient pu être composés par Bernard Minet ; et « Regardez l’humilité de Dieu », chant catho pseudo « beau » plébiscité actuellement par beaucoup de cathos, me donne envie de vomir. À la sortie de la messe d’hier, en marchant dans la rue Saint-Honoré, j’ai secrètement inventé une nouvelle version : « Regardez l’humidité de Dieu… » L’Église prend l’eau : je trouve que la revisite fonctionnait bien…).
 

Voilà ma vie actuelle, mes amis. Pour ceux qui veulent vraiment savoir comment je vais, et à qui je ne sais pas mentir.
 

Maintenant, les médias soi-disant « catholiques » se mettent à promouvoir la Marque de la Bête (la « Singularité »), sans s’en rendre compte.

Avancée de ma saga eschatologique

Ma saga romanesque eschatologique (Singularity is devil) avance. Il y a des personnages que j’aime particulièrement. Et qui renvoient à des expériences que j’ai vues de mes propres yeux. Par exemple, Mgr Séka, le cardinal ivoirien que j’ai inventé, et qui va mener son enquête à propos du dernier pape ainsi que du pape noir, est le fruit de mon voyage en Côte d’Ivoire il y a 10 ans. La scène de la cathédrale d’Abidjan, j’en ai été réellement témoin.

Le détournement identitaire du concept de « souveraineté nationale » (le cas de la fusion entre Carte Vitale et… permis de conduire!)

Curieuse instrumentalisation du patriotisme et curieux amalgame entre ladite « Souveraineté nationale » et la « Souveraineté individuelle »…
 

Pour 2025, « ils » (le Gouvernement Mondial) sont en train de « dématérialiser » et de faire fusionner toutes nos cartes/clés/diplômes/certificats/papiers d’identité. Soi-disant pour nous « sécuriser » et « éviter les fraudes ». Et ils se fichent de la cohérence de ces fusions: ils veulent la Marque de la Bête (le remplacement de notre personne de chair et de sang par notre identifiant numérique) à tout prix, désormais !
 

Là, par exemple, c’est l’appli « FRANCE IDENTITÉ », qui prétendra en 2025, réunir la Carte Vitale (santé, Sécu) et – rien à voir… – le permis de conduire (route) ! Côté boulot et contrat de travail, même chanson! : Ils m’ont annoncé, pour conserver mon RSA (Revenu de Solidarité Active), que je devrai obligatoirement en 2025 être inscrit à « FRANCE TRAVAIL » (anciennement « Pôle Emploi ») : c’est le seul changement et la seule certitude que ma conseillère RSA a pu me garantir.
 

En gros, ils centralisent tout sur notre traceur personnalisé (qui sera inscrit prochainement sur la main ou le front) : bientôt votre carte bancaire, vos clés de bagnole, vos clés de maison, votre testament, vos souvenirs et données persos, etc. , ne feront plus qu’Un. Il suffit d’accoler le nom de votre pays devant votre « VOUS numérisé », et le tour est joué !
 
 

Conclusion sardouïenne que je fais mienne: « Ne m’appelez plus jamais FRANCE. La France elle m’a laissé tomber. Ne m’appelez plus jamais France. C’est ma dernière volonté. »

Trois quasi certitudes

3 annonces quasi certaines :

 

– Le pape François est en train de se faire avoir par les pacifistes mondialistes (qui sont les fossoyeurs de l’Humanité, de la Divinité et de l’Église) : il ne se rend pas compte que le pacifisme est notre pire ennemi. C’est également terrible que Vatican News applaudisse.
 

 

Twitter (X) est aux mains des sionistes chrétiens fondamentalistes qui se font passer pour catholiques et pour anti-System (c.f. « Ave Maria » au dernier meeting de Trump + collaboration entre Trump et Elon Musk).

 

– Les réseaux sociaux et sites dits « terroristes » vont être très prochainement prohibés d’Internet par le Gouvernement Mondial, au nom de la démocratie (Twitter ne va pas faire long feu, ou en tout cas bien va être sévèrement purgé). C’est Ursula von der Leyen qui avertit et menace.
 

Condamné

 

C’est compliqué à comprendre pour ceux qui ne vivent pas ma réalité, ou qui me suspectent d’être de mauvaise volonté pour trouver un boulot. Mais mes traces numériques, ma médiatisation, mes prises de position – passées comme présentes – sur des sujets très complexes et clivants, la mine d’informations que mon seul nom googlelisé charrie, tout cela me condamne professionnellement, socialement, amicalement, amoureusement et même ecclésialement. Je suis « grillé de chez grillé ». On ne veut plus de moi nulle part. Ni en tant que prof, ni en tant que journaliste, ni en tant que catéchiste, ni en tant que prêtre. Les seuls boulots qu’ils me restent, ce serait des boulots alimentaires, ingrats, où il ne faut ni parler ni écrire, où les compétences requises sont celles des invisibles et des « muets » de notre société.

 

Je tente de temps en temps encore ma chance. Par masochisme plus que par réalisme et besoin. Mais les rares fois où je me rends à des entretiens d’embauche, c’est une humiliation supplémentaire, une fin de non-recevoir.

Encore hier, je postule pour de simples cours particuliers de français à saint Germain-en-Laye. Je rends visite aux parents et à l’élève. La rencontre se passe objectivement très bien. J’ai largement les compétences pour le poste. Et ce matin, je reçois un texto me disant finalement « Non, nous n’allons pas donner suite », avec des excuses-bidon grosses comme une maison, limite absurdes.

 

C’est pas le problème de « trop parler » et de « trop dire ce que je pense publiquement ». Car les gens ne me lisent même pas. C’est plutôt tous les sujets complexes, clivants et soi-disant « effrayants » ou « extrêmes » aux yeux du Monde, auxquels sont associés mon seul nom et prénom. Le problème, c’est le simple fait que je sois public, à l’ère où tous les Humains vont être assurés par la Marque de la Bête (leur identifiant numérique) d’anonymiser et de cacher toutes leurs données personnelles, toutes leurs pensées intimes profondes, tout leur passé et leurs actions, vont être assurés d’être privatisés, « protégés » et invisibilisés. Moi, j’ai eu la démarche inverse de quasiment tout montrer. Il y a plus de 20 ans, je suis passé de l’autre côté de la barrière en me rendant public, et je me rends compte qu’aucun retour en arrière et aucun effacement n’est possible (et je ne le souhaite pas, d’ailleurs). Nos contemporains prennent maintenant Internet et Google pour argent comptant, comme un déguisement pour se fondre dans la masse, comme leur sérum de Vérité, en plus de leur drogue, comme leur maître décisionnaire. Ils sont régis par la peur et le qu’en dira-t-on. Moi, je n’ai pas peur de ça… mais en revanche, j’en paye le prix. Je ne peux plus trouver de travail qui me respecte et qui mobilise mes compétences.

 

Mon C.V. , je l’ai expurgé de toutes les mentions politiques, religieuses, « polémiques ». Je suis resté au plus neutre (par exemple, plutôt que de citer les titres de mes livres, je mets : « J’ai écrit des livres » ; mais je me rends bien compte que ma vie « racontable » s’arrête à 2009). Mais mon seul nom est tellement chargé qu’il me condamne. C’est la mort sociale et même numérique.

Le diable se mon(s)tre, tandis que Jésus est montré

La grande différence entre le diable (ou l’Antéchrist, la Bête, le Monstre) et Jésus le Christ, je dirais que c’est le fait que le premier se montre (au sens matériel et horloger du terme : il s’enroulera autour des poignets ; au sens étymologique du terme : « monstre » vient du latin « monstrare », qui veut dire « montrer », « se manifeste », « faire son show », en clair), se révèle (au sens apocalyptique du terme : il se dévoile), alors que le second (c’est-à-dire Jésus!) est montré, est révélé par son Père après s’être, par humilité, rendu le plus souvent invisible. Le diable se mon(s)tre, tandis que Jésus attend d’être montré. Le diable se donne ; le Fils est donné.

Ce qui se passe concrètement dans l’Église en ce moment, pendant que le Synode traite des « abus sexuels »…

 

Que se passe-t-il dans l’Église Catholique réelle, pendant que, hypocritement, les cardinaux et le pape se réunissent pour la dernière partie du Synode sur la Synodalité pour afficher leur compassion envers les victimes d’abus sexuels (je rappelle que l’Antéchrist se basera sur les victimes) ? Eh bien il se passe ÇA : La pédophilie sacerdotale n’est rien à côté de l’homosexualité (actée) sacerdotale !
 
 

Je reçois à l’instant ce message d’un ami de mon âge, homo et en couple avec un homme, que j’ai rencontré il y a 10 ans dans le cadre d’une de mes conférences, dans l’Est de la France :
 

« Salut Philippe.

Je t’en parle. Parce que j’ai besoin d’en parler, de le dire. Il faut que ça sorte car ça me bouffe de l’intérieur.

Je ne veux surtout pas t’embêter, mais tu es ma seule oreille qui peut comprendre.

Les prêtres homos « pratiquants »…

Début septembre nous avons eu un nouvel archiprêtre : l’abbé XXX (il a mon âge, XXX ans). Premier contact, premier constat : orienté « tradi » et homo refoulé, bref ce n’est plus une nouveauté.

Lors de sa messe d’installation, toute une délégation de « jeunes prêtres » du secteur plus ou moins large. Certains je les connaissais de nom.

On assistait de toute évidence à un rassemblement de « copines » sans aucune pudeur.. des « tafioles en soutane » (pardon pour l’expression mais ils ne s’en cachaient pas… et pour que tu comprennes).

J’ai été invité le soir de la messe d’installation, pour une soirée au resto.

Soirée ultra-gênante, tant les regards des prêtres venus soutenir l’instauration de notre archiprêtre étaient insistants et pervers à mon égard.. j’ai dû baisser les yeux car le message était clair. Une belle brochette de pédales, de tous âges… J’étais aux toilettes à un moment et j’ai prié qu’aucun d’entre eux n’y vienne en même temps que moi…c’était littéralement flippant.

J’en ai parlé à un ami catho et homo.. proche du milieu de l’église et du milieu gay. J’ai évidemment cherché à comprendre d’où venait cette « mouvance homo-assumée » de prêtres en soutanes assumant leur homosexualité en la pratiquant, par le regard et par, je l’apprendrai aussitôt, leurs modes de vie…

Pour exemple : L’abbé XXX de la paroisse de XXX (qui m’a bloqué de ses contacts car j’avais osé critiquer son tatouage dorsal « J-H-S » qu’il exhibait fièrement sur une photo de lui au bord de la piscine, le corps tout bronzé), occupe officiellement le presbytère avec son copain. Comme il véhicule une « bonne image » de l’Église, l’Evêché ferme les yeux.

Ce dernier, en compagnie de prêtres retraités, de notre nouvel archiprêtre, et d’amis curés, sont des clients réguliers du sauna gay « XXX » de XXX. Beaucoup de connaissances qui y vont régulièrement m’ont déjà fait état de ce constat. Dixit « l’abbé XXX sortant du hammam avec une trique de tous les diables » (re-sic). L’abbé XXX (je m’en fous je balance les noms), vieux prêtre retraité et borgne, y pelote allègrement les jeunes étalons qui s’y promènent…

Et que dire de l’abbé XXX qui offre une place de choix à son cavalier XXX sur un siège de célébrant lors de ses offices ? et se moque ouvertement de la virginité de la Vierge Marie dans ses homélies…

Le tout dissimulé sous une pseudo-austérité tradi (col romain, soutane…), une rigueur dans le choix des chants et l’application ultra-stricte de la liturgie…

Cette situation, que je n’ignorais évidemment pas, mais qui prend forme concrète, m’obsède depuis quelques temps et ébranle concrètement ma Foi…

Le Diable est dans les rangs de l’Église, avec la bénédiction et la complaisance de l’Evêché…

Je suis sidéré…

J’avais besoin de (te) l’écrire.. j’ai peur.
 

Amicalement.. en Jésus. »
 
 
 

Je lui réponds :
 

« Merci, XXX, de ta confiance.

Je sors juste de la confession à la rue du bac.

Si tu savais, en te lisant, combien j’en veux à tous les médias catholiques et à tous les cardinaux/pape qui en ce moment-même s’épanchent en Synode sur les « abus sexuels », sur les « victimes » et le concept de « discernement », pour ne pas avoir à traiter de l’homosexualité libertine adulte et la débauche en leurs rangs. »
 

Mon ami me répond :
 

« C’est affligeant. Quelle hypocrisie ! »
 

Le Pape François pique du nez tellement c’est soporifique et chiant

« Seigneur, donne-nous des prêtres!! (… mais pas homos) »

Deux scènes accidentellement pathétiques et cocasses à la fois, à la messe de ce midi à Paris :
 

– Pour clôturer l’office, le prêtre prie bien fort, dos à l’assemblée, les bras grands ouverts levés au ciel, Jésus et la Vierge Marie, en invoquant aussi par la même occasion les anges et plein de saints, afin de « donner à l’Église des prêtres et de susciter ici-même des vocations » ! Moi qui connais la composition de l’assemblée, et au moins 3 jeunes hommes dans ma situation (à savoir qu’on est tout donnés à l’Église, tout offerts, et pourtant jetés des séminaires parce qu’homosexuels, exclus de la prêtrise, et certains d’entre nous sont même bien plus occupés et utiles à l’Église que des prêtres ! Par exemple, j’en connais un qui ne pourrait jamais exercer autant de tâches pour l’Église s’il avait été ordonné!), je souris amèrement en moi-même et trouve la situation bien ironique en même temps que révoltante. Car quelle injonction paradoxale, ou quelle supplication contradictoire. « Seigneur, donne-nous ceux qu’on a là sous nos yeux et qu’on refuse/boude! On veut des prêtres, mais pas les réels, pas ceux-là que tu nous donnes! » Ça me fait penser au détournement parodique qui avait été fait de l’affiche de Nicolas Sarkozy pour sa campagne aux élections présidentielles de 2007 « ENSEMBLE TOUT DEVIENT POSSIBLE » (sorte de « Yes, we can »), avec un ajout en lettres minuscules « ENSEMBLE (sauf les pauvres, les étrangers, les RMIstes, la gauche, l’extrême gauche, les communistes, le CDI, les homosexuels, les intermittents, les séropositifs, les handicapés, un ministère de l’éducation, de la culture, les journalistes indépendants, les Noirs, les Arabes, les Noah, les Thuram, et le mec qui m’a piqué ma femme…) TOUT DEVIENT POSSIBLE. » Version ecclésiale, ça pourrait donner: « SEIGNEUR, DONNE-NOUS DES PRÊTRES!… mais pas homosexuels, pas trans, pas divorcés, pas névrosés, pas dépressifs, pas fragiles, pas cabossés, pas tatoués, pas handicapés, pas Noirs, pas étrangers, pas mariés, pas malades, pas incultes, pas mal élevés, pas âgés, pas pauvres, pas inexpérimentés, pas militants, pas publics, pas activistes, pas clivants, pas antivax, pas de gauche… ». Le pire, c’est que c’est ce qui se passe. Rien d’étonnant qu’il n’y ait plus de prêtres. Je comprends pourquoi un de mes amis tourangeaux – qui aujourd’hui a finalement réussi à être ordonné prêtre – avait sorti au micro de sa paroisse, lors d’une journée de prière pour les vocations, une phrase qui avait choqué toute l’assistance : « Pas la peine de prier pour les vocations. Vu votre manière et sur quels critères discriminants vous excluez les vrais gens appelés! »
 

– Par ailleurs, l’organiste – qui est un ami – m’a fait rire, car il a joué (et ce n’était pas de son initiative) l’air d’« America » de la comédie musicale West-Side Story pour la transformer en Alléluia. Et sur le coup, j’ai trouvé ça choquant, et je suis allé lui dire que je n’avais pas apprécié le détournement. De toute façon, il avait vu mon désaccord et ma consternation en simultané. Et je lui ai dit : « Et pourquoi pas, tant qu’on y est, un Alleluia sur l’air de ‘Sans Contrefaçon’ de Mylène Farmer? » haha. « Puisqu’il faut choisir, à mots doux je peux le dire, sans contrefaçon, je suis un garçon » = « Allélu ou ya a a allélu ou ya, allélu ou ya, allélu ou ya ». Ça fonctionne à merveille!