Archives de catégorie : Je l’ai dit

Le chantage continue. La députée lesbienne Vanceunbrock-Mialon courtise désormais les stars LGBT sur Twitter pour imposer sa loi d’interdiction des thérapies de conversion de l’homosexualité au Gouvernement


 

Maintenant, la stratégie malhonnête de la députée lesbienne Laurence Vanceunebrock-Mialon pour imposer au Gouvernement français sa loi d’interdiction des thérapies de conversion de l’homosexualité, c’est de se comporter en groupie flatteuse et de collectionner sur Twitter les « stars » homos du moment (Eddy de Pretto, Hoshi, Hyphen Hyphen, etc.) en leur présentant les simples associations d’accompagnement (scientifique ou religieux) des personnes homos croyantes comme les « tortures » anti-LGBTs qu’elles ne sont pas. Évidemment, ces people, bien qu’ils n’y connaissent rien à ces groupes de thérapies et n’y aient jamais mis les pieds, se laissent logiquement impressionner, puis sont flattés d’être manipulés/congratulés par cette femme composant virtuellement un parterre-bataillon de combattants « célèbres » : ça ne leur coûte pas cher de figurer sur une liste de parrains médiatiques « contre les tortures homophobes » ! Ça ne les engage pas beaucoup ! Et ça leur fait de la pub ! Ils sont prêts à jouer le jeu, et signent les yeux fermés la pétition-loi dont ils ignorent les clauses, les tenants et aboutissants.
 

Laurence Vanceunebrock-Mialon fait ce qu’on appelle de la « politique-spectacle » : sa campagne #RienÀGuérir ne marchant pas auprès des personnes homos lambda (et pour cause : elle ne s’appuie pas sur elles, ni sur des faits réels, mais bien sur une réécriture diabolisante/victimisante des thérapies de conversion. Finalement, Laurence Vanceunebrock-Mialon n’en a rien à faire de la majorité silencieuse des personnes homosexuelles), elle la « muscle » en remplaçant le législateur ou le politicien par une meute de « célébrités » aveugles mais déterminées et prêtes à tout pour accéder au pouvoir.
 

Face à cette liste de signataires – certes en carton mais quand même symboliquement impressionnants puisqu’ils semblent incarner/entraîner une masse appelée « opinion publique » ou « jeunesse » -, il m’est d’avis que la petite digue d’indifférence, d’ignorance et de résistance molle de nos dirigeants dits « hétéros » (Castex, Philippe, Castaner, Macron…) ne va pas mettre longtemps à céder par rapport à cette proposition de loi qui réduit les libertés des personnes homos croyantes (que celle-ci soient catholiques, musulmanes, ou même tout simplement agnostiques mais opposées à toute législation les concernant imposant une interdiction) et qui a déjà été votée par le Parlement Européen en 2018.
 
 

Liens utiles :

mon livre sur les #ThérapiesDeConversion aux éditions Vérone.

– mon article sur #RienÀGuérir.

– deux interviews : Louis d’Avignon + Morgan Priest.

– l’article pour comprendre la manipulation de masse dans l’affaire Hoshi/Lecœuvre.
 

La schizophrénie et l’enthousiasme satisfait de la grande majorité des catholiques face à toute parole de Vérité sur l’homosexualité


 

Certains fidèles catholiques viennent en privé me parler (comme si je me trouvais enfermé dans une cage en plexiglas… sans déconner) pour me demander ce que je pense du récent article du prêtre belge Christophe Cossement dont se gargarisent les bons petits cathos bienpensants, en s’imaginant que je vais rentrer dans leur élan de réjouissance et d’approbation enthousiastes (Et que si je ne le fais pas, je me transformerais tout d’un coup à leurs yeux en rabat-joie, en monstre de jalousie et d’égotisme sur pattes ; idem quand ils arrivent vers moi la bouche en coeur en me parlant d’Arnaud Poisson, comme si nous étions des clones, alors que franchement, je ne me reconnais pas du tout dans le discours de ce nouveau « témoin homo pour cathos frustrés »).
 

Je vais vous dire ce que j’en pense: ceux-là même qui applaudissent cet article – très juste dans son contenu et dans sa forme mais néanmoins insuffisant – sont incapables de soutenir concrètement les personnes homosexuelles continentes qui tiennent exactement le même discours que le père Cossement depuis des années et qui le vivent. J’en sais quelque chose : pendant que les pharisiens félicitent le discours théorique et s’en satisfont, ils fuient la pratique et abandonnent totalement les personnes homos continentes dont je fais partie. Quelle schizophrénie et quelle hypocrisie ! Quel manque de prise de risques aussi. C’est bien du pharisaïsme (d’autant plus pervers qu’il applaudit la Vérité, ou un discours de Vérité en apparence dans la Miséricorde, tout en restant désincarné). Les fans éphémères du père Cossement sont les mêmes qui pensent que les 4 paragraphes du Catéchisme de l’Église Catholique sur l’homosexualité c’est ça « l’accueil » et « l’amour des personnes homos », et que ça les dispense de nous accueillir concrètement, de proposer des vrais chemins de bonheur, de nous écouter et de nous soutenir. En fait, leur emballement est à gerber. Pas l’article en lui-même, bien sûr, mais la suffisance et le contentement homophobe maquillé en Charité qu’il engendre chez la plupart des catholiques tradis. Et pendant ce temps, concrètement, nous, personnes homosexuelles, restons sur le carreau… tandis que la grande majorité des catholiques continuent de dormir sur leurs deux oreilles, en étant persuadés qu’ils nous aiment, qu’ils ont dit ce qu’il fallait, et qu’ils ont accompli leur devoir de Charité-Vérité envers nous. Gerbant. Allez bien vous faire foutre.

Le clip de « Berlin » de Christophe Willem en étrange résonance avec « Die Tunten Gottes »

Incroyable, ce vidéo-clip de Christophe Willem que je découvre à l’instant :
 

 

Une sorte de « Thriller » michaeljacksonien mais à la sauce gay-catho-diabolo-germanique. Je connaissais depuis longtemps la chanson « Berlin » mais n’avais jamais eu la curiosité d’aller voir sur Youtube. Et c’est une belle surprise. Et c’est étrange, d’ailleurs, que ce clip réunisse autour de l’Allemagne les deux principales thématiques des « Folles de Dieu » (Homosexualité et Foi)… à quelques heures de la sortie de « Die Tunten Gottes ». J’adore la précision de cette synchronicité !

Décision : fini de s’infliger des messes mornes

Retour de la messe de 9h à saint Médard. C’est la dernière fois, je crois, que je vais à la messe dans cette église. Je n’en peux plus des messes molles et tristes, avec des chants vieillots et des homélies indigentes (à part celles, trop rares, du père Gambart). Et le pire, c’est que ce matin, la messe pour les vocations (censée par conséquent être plus « dynamique » qu’à l’habitude) était pourtant célébrée par le nouveau et « jeune » (40 ans) prêtre de la paroisse, le père Philippe Cazala (Philippe Casse-toi d’là?). J’ai failli m’endormir. C’est compliqué d’écrire une homélie un peu correcte et consistante ?? C’est compliqué, à la sortie de la messe, de regarder ses paroissiens dans les yeux au lieu d’avoir la tête baissée et les yeux rivés sur ses pompes ? C’est sûr qu’avec une attitude pareille, il n’y aura pas de nouvelles vocations sacerdotales !
 

Si j’ai le choix (et à Paris, j’ai le choix !) d’aller vers une autre église, j’arrête de m’infliger des messes qui ne me nourrissent pas, et qui doivent certainement faire fuir les jeunes tant c’est la même équipe paroissiale vieillissante qui impose sa présence et sa loi depuis des années. Il faut laisser les morts enterrer leurs morts. Je suis comme les moutons qui n’aiment que l’herbe bien grasse, et qui ne se satisfont pas des prairies-paillasson desséchées. Je ne retournerai à saint Médard que pour animer le caté, et basta. Je veux la qualité de saint Nicolas des Champs. Exode ecclésial !
 

N.B. : Suite à cet article, contre toute attente, le père Cazala m’a écrit via mon blog pour la première fois. Et voici son mail, intitulé « Pardon » :
 

 

Et voici ma réponse :

Bonsoir mon père,

Merci pour votre demande de pardon. Merci de votre humilité d’avoir accepté la correction et l’humiliation publiques. Merci aussi d’exprimer un désir d’effort et de changement concret. Vous pourriez nier vos torts : vous les reconnaissez. C’est donc que la moitié du chemin est faite. Ça me réjouit et ça promet peut-être des homélies et une présence de votre part un peu plus substantielles et travaillées. Même si je trouve ça dingue de se rendre compte de l’indigence de beaucoup de ses propres homélies (et de la consistance des homélies de st Nicolas des Champs qui dépotent parce qu’elles débitent une Vérité à toutes les phrases) et de malgré tout persévérer dans la vacuité. Il va falloir se réveiller. Pas uniquement pour votre assemblée. Mais d’abord et surtout parce que ça vous rendra heureux VOUS (ça se verra même sur votre visage lors de la procession de sortie de messe) et ça rendra fier et heureux Jésus. Si vous avez été ordonné prêtre, c’est pour être un prêtre qui dépote ! et qui dit des grandes Vérités avec Amour.

Bien sûr, votre message me renvoie plus tristement à mon isolement et au paradoxe de ma situation : quasi systématiquement je découvre « par accident » que la plupart de mes lecteurs me suivent mais en cachette, sans se manifester et sans me soutenir du tout. Comme si j’étais une honte. Ou comme si j’étais aussi invisible qu’eux. Et concrètement, je porte au jour le jour cet isolement et ce désamour/indifférence paradoxal : ceux que j’intéresse, concrètement, ne m’aiment pas et ne m’aident pas. Je dois me démerder tout seul et je suis marginalisé, alors que « mon » message (qui n’est pas le mien) devrait être largement diffusé. Bref, c’est peut-être aussi pour ça que les homélies creuses m’irritent particulièrement : ceux qui ont le micro et ont la chance d’être écoutés ne peuvent pas, pour cette raison, et surtout par les temps qui sont les nôtres (où les gens ont faim, ont soif, sont paumés et désespérés : la Fin des Temps universelle est proche) se permettre de céder à la somnolence, à la mollesse, à la médiocrité, à la vacuité (ni même, à l’extrême inverse, à la panique, à l’agressivité et à la révolte) !

D’où la véhémence de ma réaction. Si, avec le temps, elle se révèle utile et ne vous attriste/rabaisse pas, Jésus et ses brebis auront tout gagné.

Bonne soirée, bon pasteur.

Philippe
 

Conclusion :

Félicitations d’un connard

Hier, j’ai reçu un mail enthousiaste d’un prêtre français – qui par ailleurs est un gros connard, et j’assume de le dire car les prêtres sont des Hommes et certains finiront damnés en enfer – qui me félicite pour le « travail colossal » que constitue le documentaire.
 

Si même les connards applaudissent « Les Folles de Dieu », c’est que vraiment c’est bien ! 🥳
 

(N.B. 1 : En revanche, le degré d’amnésie des connards m’hallucinera toujours. Ils t’ont sorti des horreurs… et juste après, sont capables de te demander le sel, ou même quelques mois après, de te féliciter… WTF? La preuve qu’ils ont un léger pète au casque…)
 

(N.B. 2 : En le traitant de connard, je ne manque pas d’amour à ce prêtre. J’aime et j’essaie d’aimer les connards… mais il n’empêche qu’ils le sont !^^ et qu’ils sont libres, jusqu’à leur dernier souffle, de changer)
 

(N.B. 3 : Non, n’insistez pas lol : je ne vous dirai pas son nom. Le seul indice que je vous donnerai, c’est qu’il a parachevé son mail de félicitations par une exclamation christocentrique digne du Cardinal Sarah : « Dieu seul! » Euh… Et les Hommes qu’Il habite, alors ?)

Homélie magistrale sur la Résurrection par le père Thierry Avalle (le 18 avril 2021, à l’église saint Nicolas des Champs, à Paris)


 

Voici l’homélie que j’ai eu le privilège d’écouter en direct à la messe de 11h de saint Nicolas des Champs, par le père Thierry Avalle, à propos du texte du jour (Luc 24, 37-48) que je vous mets juste en-dessous. Elle nous montre combien nous sommes encore loin de comprendre ce qu’est la Résurrection de Jésus.
 

Ça nous change des 3/4 des homélies creuses des prêtres qu’on entend habituellement, et qui parlent pour ne rien dire. Là, en 9 minutes, pas une phrase de trop. J’étais sidéré. Je me prenais des claques d’Amour à chaque seconde. Merci père Thierry ! (Il y a juste sur la fin que j’ai un petit point de désaccord : je crois qu’à la Fin des Temps, comme le dit l’Apocalypse en 1, 7 : « Voici Il vient avec les nuées et tout œil le verra, et ceux mêmes qui l’ont percé ; et toutes les tribus de la Terre se frapperont la poitrine à cause de lui. » : la Résurrection se fera manifeste pour tous, et vraiment tous!).
 

« En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : ‘La paix soit avec vous !’ Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : ‘Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai.’ Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : ‘Avez-vous ici quelque chose à manger ?’ Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux. Puis il leur déclara : ‘Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : “Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.”’ Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. Il leur dit : ‘Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. À vous d’en être les témoins.’ »

Aclaración sobre el título « Las Locas de Dios » / Précisions sur le titre « Les Folles de Dieu » / Einzelheiten über den Titel « Die Tunten Gottes » / Precisazioni sul titolo « Le Pazze di Dio »


 

Ya sé que el título « Las Locas de Dios » puede molestar, parece inútilmente controversial. Pero no es provocativo como parece, ni insultante. Traduce una voluntad de abarcar a TODAS las personas homosexuales, incluso a las que todos marginan, es decir a las afeminadas, a las prostitutas, a las trans, a las que hacen maneras o comedia, a las que no son política/social/homosexual/eclesialmente correctas (En el « ambiente homo », se odia literalmente a las « locas »). Nosotros queremos acoger a TODOS los miembros de nuestra familia. Claro, hubiéramos podido escoger un título más liso y serio (« Homosexualidad y Fe », « Homosexuales y Católicos », o « Homosexualidad y Verdad »). Hubiera sido más fácil, ¡ en particular para Gerson en Perú, y para los Latinos del grupo ! (Solo a causa de este título, ¡ Gerson recibió cartas de insultos por parte de sacerdotes peruanos !). Este titular desata y revela la homofobia de los que no aman a todas las personas homosexuales, y que odian por ejemplo las Marchas del Orgullo y toda la « cara oscura » del mundo homo, despierta la homofobia de los que quieren « cambiarnos » y que sueñan con una comunidad homosexual lisa, « respetable », invisible, y que ya no se sentiría homosexual. Pero por otro lado, ese título me parece realmente perfecto (aunque sea una Cruz desde la perspectiva social) porque brinda paradójicamente mucha Paz, marca humor (para un tema que generalmente se aborda de manera trágica, miserabilista, triste : « Las Locas de Dios » nos saca del registro medical o del registro religioso y legal), y relaja a muchísimas personas, en particular a las que se alejaron de la Iglesia Católica (porque ven que sabemos reírnos de nosotros y de nuestra imagen, y que sabemos acoger e identificarnos incluso a los « maricas » y a todos « los » homosexuales). Y finalmente también relaja a todos los católicos tentados de despreciarnos porque nos hubiéramos presentado pretenciosamente como « puros », como « vírgenes vestales » (que no somos : por ejemplo, actualmente, Guillaume, desgraciadamente, rueda películas pornos…), como hipócritas « modelos de virtud » intachables. La auto-burla, además de liberar de sus complejos a la gente herida, puede ser una forma de humildad y de juego : nos ensuciamos… para poder alcanzar a todos. De todas formas, las personas que se detienen en el título de nuestro documental – y solo a causa de este – no hubieran abierto más su corazón a las personas homosexuales viniendo con un título más suave, más científico (« AMS », o « SSA »…) y menos sulfuroso, partiendo de la idea de que « de la homosexualidad, no se habla » puesto que no es una identidad, que a la homosexualidad « no se tiene que justificar », y de que « se sana », « puede desaparecer » y « no existe ». Así que no nos arrepentimos ^^. Y asumimos la guerra interior que puede despertar este título (guerra que se llama « homofobia »). Yo creo que éste brinda mucha Paz, y desactiva todos los ataques que los « gays friendly » (enemigos de la Iglesia) y que los católicos « progres » podrían hacernos. Y permite hacer resaltar la homofobia de los católicos conservadores que no quieren amar a todas las personas homosexuales.
 

Je sais bien que le titre « Les Folles de Dieu » peut gêner, voire sembler inutilement polémique. Alors qu’en réalité, il n’est ni racoleur ni provocateur comme il paraît, ni même insultant. Il reflète au contraire une volonté d’embarquer TOUTES les personnes homosexuelles, y compris celles que tout le monde écarte, c’est-à-dire les efféminés, les exubérants/extravagants, les prostitués, les transgenres/transsexuels, les maniérés ou les Drama Queens, celles qui ne sont pas politiquement/socialement/homosexuellement/ecclésialement correctes (Dans le « milieu homo », les « folles » sont littéralement détestées). Nous, nous avons voulu accueillir TOUS les membres de notre famille. Bien sûr, nous aurions pu choisir un titre plus lisse et sérieux (« Homosexualité et Foi », « Homosexuels et Catholiques », ou « Homosexualité et Vérité »). C’eût été tellement plus simple, en particulier pour Gerson au Pérou, et pour les Latinos du groupe ! (Uniquement à cause de ce titre, Gerson a reçu des lettres d’insultes de la part de prêtres péruviens !). Cet intitulé déchaîne et révèle l’homophobie de ceux qui n’aiment pas toutes les personnes homosexuelles, et qui haïssent par exemple les Gay Prides et tout le « côté obscur » du monde homo, réveille l’homophobie de ceux qui veulent « nous changer » et qui rêvent d’une communauté homosexuelle « clean », « respectable », invisible, qui ne se sentirait plus homosexuelle. Alors qu’en réalité, ce titre me paraît réellement parfait (bien qu’il soit une Croix d’un point de vue social) parce qu’il apporte paradoxalement beaucoup de Paix, qu’il est plein d’humour (pour un sujet qui généralement est abordé de manière tragique, misérabiliste, triste : « Les Folles de Dieu » nous sort du registre médical ou religieux ou légal), et décomplexe énormément de personnes, en particulier celles qui se sont éloignées de l’Église Catholique (parce qu’elles voient que nous savons rire de nous et de notre image, et qui nous sommes même prêts à nous identifier aux « pédales » et à tous « les » homosexuels). Et finalement aussi, il calme tous les catholiques tentés de nous mépriser parce que nous nous serions prétentieusement présentés comme des « petits purs », comme des « vestales virginales » (que nous ne sommes à l’évidence pas : par exemple, Guillaume tournant actuellement des films pornos, malheureusement…), comme d’hypocrites « modèles de vertu » sans taches. L’autodérision, en plus de lever les complexes de beaucoup de gens blessés, peut être une forme d’humilité et de jeu : on fait semblant de se salir… pour pouvoir rejoindre tout le monde. De toute façon, les personnes qui s’arrêtent au titre de notre documentaire n’auraient quoi qu’il en soit pas davantage ouvert leur cœur aux personnes homosexuelles avec un titre plus policé, plus doux, plus scientifique (« AMS », ou « SSA »…) et moins sulfureux, en partant du principe qu’il n’y a pas lieu de « parler de l’homosexualité », puisque l’homosexualité « ne doit pas être justifiée/essentialisée », qu’« elle se guérit », « peut disparaître » et « n’existe pas ». Alors pas de regret ^^ (Et estimez-vous heureux : nous aurions pu faire bien pire en intitulant notre documentaire « Les Pédés de Dieu » !^^). Et nous assumons la guerre intérieure que notre titre peut réveiller (guerre qui s’appelle « homophobie »). Je crois qu’il apporte beaucoup de Paix, et désamorce toutes les attaques que les « gays friendly » (ennemis de l’Église) et que les catholiques « progressistes » pourraient nous faire. Et il permet de faire ressortir l’homophobie des catholiques conservateurs ou coincés qui ne veulent pas aimer toutes les personnes homosexuelles.
 

Was den Titel betrifft, verstehe ich Ihre anfängliche Abneigung. Mir ist klar, dass er stören oder sogar unnötig kontrovers erscheinen kann. Dabei ist er in Wirklichkeit weder reißerisch, noch provokativ, trotz dem Anschein, nicht mal beleidigend. Im Gegenteil, er spiegelt den Wunsch wider, ALLE homosexuellen Menschen mitzunehmen, einschließlich derer, die jeder meidet, das heißt die Verwiblichten, die Überschwänglichen/Extravaganten, die Prostituierten, die Transgender/Transsexuellen, die Manierierten oder die Drama Queens, diejenigen, die sich politisch/gesellschaftlich/homosexuell/kirchlich nicht korrekt fühlen. (Im Schwulenmilieu werden die « Tunten » buchstäblich gehasst). Wir wollten ALLE Mitglieder unserer Familie begrüßen. Natürlich hätten wir einen glatteren oder ernsthafteren Titel wählen können (« Homosexualität und Glaube », « Homosexuellen und Katholiken » oder « Homosexualität und Wahrheit »). Es wäre viel einfacher gewesen, besonders für Gerson in Peru und für die Latinos der Gruppe ! (Nur wegen dieses Titels erhielt Gerson beleidigende Briefe von peruanischen Priestern !).Der Titel bringt die Homophobie derer ans Tageslicht, die nicht alle homosexuellen Menschen lieben und die zum Beispiel Gay Prides und die « dunkle Seite » der Homo-Welt hassen. Er weckt die Homophobie derer, die « uns verändern wollen » und die von einer « cleanen », « respektablen », und unsichtbaren homosexuellen Gemeinschaft träumen. Einer Gemeinschaft, die sich nicht mehr homosexuell fühlt. Dabei scheint mir dieser Titel wirklich perfekt zu sein (obwohl er aus sozialer Sicht ein Kreuz ist), denn er bringt paradoxerweise viel Frieden, ist humorvoll (für ein Thema, das im Allgemeinen in einem tragischen, elenden und traurigen Ton angegangen wird) : Mit den « Tunten Gottes » verlassen wir das medizinische, religiöse, rechtliche Register und entspannen viele Menschen, insbesondere diejenigen, die sich von der katholischen Kirche abgekehrt haben (weil sie sehen, dass wir über uns selber und unser Image lachen können und dass wir sogar bereit sind, uns mit den « Schwuchteln » und allen « Homosexuellen » zu identifizieren). Und schließlich beruhigt er auch alle Katholiken, die versucht sind, uns zu verachten, weil wir uns angeberisch als « Rein » präsentiert hätten, als « jungfräuliche Vestalinnen » (was wir selbstverständlich nicht sind: zum Beispiel Guillaume, der derzeit leider Pornofilme dreht…), als makellose heuchlerische « moralische Vorbilder ».Selbstironie kann, neben dem Aufheben der Komplexe vieler verletzter Personen, eine Form von Bescheidenheit und Spiel sein: Wir tun als seien wir schmutzig … um alle erreichen zu können. Wie auch immer, die Menschen, die nicht über den Titel unseres Dokumentarfilms hinausgehen, hätten auch mit einem glatteren, weicheren, wissenschaftlicheren (« AMS » oder « SSA »…), weniger anrüchigen Titel ihre Herzen nicht weiter für homosexuelle Personen geöffnet,. Sie gehen sowieso davon aus, dass man « über Homosexualität nicht spricht », dass man sie « nicht rechtfertigen/essentialisieren darf », dass man sie« heilen » kann dass sie, « möglicherweise verschwindet » und « nicht existiert ». Also kein Bedauern ^^ (Und seien Sie froh : Wir hätten es viel schlimmer machen können, mit einem Titel wie « Die Schwuchteln Gottes »! ^^). Und wir akzeptieren den inneren Krieg, den unser Titel erwecken könnte (Krieg, der « Homophobie » genannt wird).Ich glaube, der Titel bringt viel Frieden und entschärft alle Angriffe, die « Gay-Friendlys » (Feinde der Kirche) und « fortschrittliche » Katholiken auf uns machen könnten. Und er kann die Homophobie der konservativen oder verklemmten Katholiken zeigen, die nicht alle schwulen Menschen lieben wollen.
 

Per quel che riguarda il titolo, capisco la vostra perplessità iniziale. Sono consapevole del fatto che possa creare imbarazzo o addirittura sembrare inutilmente polemico. Ma in realtà, non è né esibizionista, né provocatorio come potrebbe sembrare, né offensivo. Al contrario, riflette la volontà di includere TUTTE le persone omosessuali, comprese quelle che tutti evitano, ovvero gli effeminati, gli esuberanti/stravaganti. Al contrario, riflette la volontà di includere TUTTE le persone omosessuali, comprese quelle che tutti evitano, ovvero gli effeminati, gli esuberanti/stravaganti, (nell’ « ambiente omosessuale », le « pazze » sono letteralmente odiate). Abbiamo voluto accogliere TUTTI i membri della nostra famiglia. Ma è vero, avremmo potuto scegliere un titolo meno scabroso e più serio (« Omosessualità e Fede », « Omosessuali e Cattolici » o « Omosessualità e Verità »). Sarebbe stato molto più facile, soprattutto per Gerson in Perù e per i latini del gruppo (solo a causa di questo titolo, Gerson ha ricevuto lettere di odio da sacerdoti peruviani) ! Questo titolo scatena e rivela l’omofobia di coloro che non amano tutte le persone omosessuali, e che odiano per esempio i Gay Prides e tutto il « lato oscuro » del mondo omosessuale, risveglia l’omofobia di coloro che vogliono « cambiarci » e di chi sogna una comunità omosessuale « pulita », « rispettabile », invisibile, che non si sentirebbe più omosessuale. Mentre in realtà, questo titolo mi sembra davvero perfetto (sebbene sia una Croce dal punto di vista sociale), perché paradossalmente porta molta Pace, è pieno di umorismo (per un tema che generalmente viene affrontato in modo tragico, avvilente, triste, « Le Pazze di Dio » ci porta fuori dal protocollo medico, religioso o legale), e disinibisce molte persone, in particolare quelle che si sono allontanate dalla Chiesa cattolica perché vedono che noi sappiamo ridere di noi stessi e della nostra immagine, e che siamo persino pronti a identificarci con i « froci » e con tutti « gli » omosessuali. E infine calma anche tutti i cattolici tentati di disprezzarci perché avremmo la presunzione di presentarci come « puri », come « vergini vestali » (cosa che peraltro non siamo : Guillaume, ad esempio – e purtroppo… – sta girando ancora adesso film porno), come ipocriti « modelli di virtù » senza macchia. L’autoderisione, oltre a togliere i complessi di tante persone ferite, può essere una forma di umiltà e gioco : facciamo finta di sporcarci… così da poter raggiungere tutti. In ogni caso, le persone che restano ferme al titolo del nostro documentario non avrebbero aperto comunque il proprio cuore agli omosessuali anche se avessimo usato un titolo più educato, più dolce, più scientifico (« AMS », o « SSA »…) e meno solforoso, partendo dall’idea che non c’è bisogno di « parlare di omosessualità », dato che l’omosessualità « non deve essere giustificata/essenzializzata », che « si cura », « può scomparire » e « non esiste ». Quindi nessun rimpianto (e consideratevi fortunati : avremmo potuto fare molto di peggio intitolando il nostro documentario « I Froci di Dio » !^^). E facciamo nostra la guerra interiore che il nostro titolo potrebbe scatenare (guerra che si chiama « omofobia »). Credo che porti molta pace e disinneschi tutti gli attacchi che i cattolici « gay friendly » (nemici della Chiesa) e « progressisti » potrebbero sferrarci. E aiuta a far emergere l’omofobia dei cattolici conservatori e rigidi che non vogliono amare tutte le persone omosessuali.

L’Eucharistie, ça vaut bien 40 gouttes de Théralène

L’Évangile selon les pauvres. J’ai vraiment l’impression que c’est Jésus qui me parle directement à travers eux. J’adore ! <3  

Ce matin, je sors de la messe de saint Médard (Au passage, le père Gambart me dit qu’il commence à voir l’assistance de l’église évoluer: il y a de plus en plus de musulmans qui assistent régulièrement à la messe, et qui cheminent vers Jésus…), je tombe sur Jennifer, mon amie SDF du quartier, qui ne va pas à la messe mais qui vient presque tous les dimanches non loin du parvis de l’église pour écouter le bal musette de la rue Mouffetard. Elle me demande si j’ai communié. Je lui réponds tout joyeux que oui. Et là, elle me sort, la cloque au bec, les yeux explosés par l’alcool et les médocs, (et alors qu’elle ne communie pas !) : « Ça [en parlant de l’Eucharistie, donc du Corps du Christ], ça vaut bien 40 gouttes de Théralène ! » (je pense que le Théralène est un excitant, un peu du genre Guronsan…). Je l’ai regardée, émerveillé. Pourquoi 40 ? (ce chiffre si biblique) Pourquoi s’enquérir de savoir si j’ai communié ? Pourquoi me parler de la puissance de l’Eucharistie ? J’ai failli l’appeler « Jésus » (« Allez Jésus, laisse tomber ton masque de Jennifer : je t’ai reconnu 😆 ») mais je me suis retenu. J’ai juste envoyé des bisous à mon amie clocharde mais surtout prophète.

La différence entre un psy et un prêtre

La différence entre un psy et un prêtre? C’est très simple 😝 : un prêtre il t’aime ; un psy il t’aime pas.
 
 

N.B. : Si le psy devient aimant, alors il sort de son cadre de travail (ce qui est plutôt génial, et rare). Mais sinon, en temps « normal », un psy n’est pas là pour aimer, mais pour « aider », « diagnostiquer », « éclairer », « identifier », « autonomiser » la personne.