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(Presque) Tout donner pour l’allemand


 

Voilà. J’ai quasiment fini d’enregistrer ma voix-off en allemand pour toutes mes répliques de la journée 3 (consacrée à la dimension amoureuse de l’homosexualité) de notre documentaire « Les Folles de Dieu » ! C’est un gros morceau du film, particulièrement important et émouvant, car j’y décris notamment toute ma relation passée avec Jérémy. Je sais d’ailleurs que ça va beaucoup plaire à l’intéressé. Cette partie me tient autant à coeur que la journée 4 consacrée à la culture homo, et que la journée 6 consacrée à l’homophobie (des sujets totalement ignorés ou méprisés du grand public).
 

M’enregistrer en allemand me demande déjà une énergie colossale (Par exemple, pour parvenir à une prononciation et une fluidité linguistique qui fassent naturel voire natif, il est arrivé parfois que je m’y prenne à une quinzaine de prises… pour avoir finalement la plus « potable » !). Mais comme, en plus, sur le thème des sentiments amoureux, il faut savoir interpréter au plus juste toute la palette des émotions et de leur intensité tout en respectant l’intention originale d’énonciation et leur contexte, tout en trouvant leur bon dosage (car il ne faut pas les surjouer ni au contraire les affadir), c’est vraiment un exercice d’équilibriste !^^ Je ne peux pas dire que j’ai « tout donné »… mais je peux au moins vous assurer que j’ai beaucoup donné. Et qu’au final, ça vaut le coup. Même si cet enregistrement ne se fait pas sans la douleur.
 

Je n’ai pas peur non plus de dire que l’entretien (sur Jérémy, et plus largement, sur mon parcours amoureux et sentimental homosexuel) que Jean-Yves Morvan (le photographe et caméraman de notre documentaire) m’a aidé à accoucher est d’une telle qualité, beauté, vérité et intensité, qu’à lui seul, il aurait déjà suffi à composer un magnifique film. Hâte que vous l’entendiez !

La fronde pathologique des sites « catholiques » de droite et d’extrême droite (en particulier d’Amérique Latine) contre l’Église en Allemagne en ce moment

 

Je suis sidéré. Ça fait plusieurs années que les médias « catholiques » (de droite et d’extrême droite… donc plus du tout catholiques, en réalité) d’Amérique Latine et d’Espagne (par exemple Religión en Libertad, Actuall, Info Católica, etc. : des sites-poubelle), mais aussi de France et des États-Unis (c.f. le blog taré de Jeanne Smits, le site LifeSiteNews qui en tient une couche…), ont décidé – pour des raisons hyper floues la plupart du temps – de s’en prendre à l’Église en Allemagne et de la traîner en procès de haute trahison contre l’Église Universelle. Mais aujourd’hui, c’est le lynchage. C’est hallucinant. Quelle mouche les pique? Ils veulent le Schisme ou quoi ? Que connaissent-ils de l’Allemagne qu’ils regardent de loin… à part le Cardinal Müller (qui raconte une connerie tous les deux mots), le Pape Benoît XVI (bien diminué en ce moment, et dont ils pleurent l’absence : c.f. le site intégriste Benoît et moi), le cardinal Reinhard Marx (dont ils se servent du simple nom de famille pour le traîner en procès de dangereux « marxisme » et « progressisme », et qu’ils transforment à tort en défenseur du mariage des prêtres, des bénédictions homos, de l’ordination des femmes, qu’il n’a jamais été), Luther (et ce qu’ils imaginent du protestantisme, puis du nazisme) et les quelques figures médiatiques scandaleuses réformatrices de l’Allemagne d’aujourd’hui ? Rien. Ils ne connaissent rien.
 

Mais comme ils traitent d’un pays que le grand public ne cerne pas, comme ils font parler ceux qu’ils accusent à leur place en leur prêtant leurs propres pensées scandaleuses, ils ont l’air de connaître de quoi ils parlent ! Et ces mauvais journalistes « catholiques » se lâchent en ce moment. Ils veulent la guerre ! Ils veulent la division à l’intérieur de l’Église. Ils s’emmerdent tellement dans leur vie de merde qu’ils en rêvent ! Et ils veulent couler l’Église allemande. Regardez quelques articles ou bien le site Info Católica que fait carrément une fixette obsessionnelle sur l’Allemagne en ce moment… À ce point-là, c’est pathologique.
 




 

Vivement que sortent « Les Folles de Dieu » en allemand (même si elles ne feront pas de miracle…).

Les paradoxes de l’Église en Allemagne, et l’injuste mépris dont Elle fait l’objet aujourd’hui

Je me réjouis de voir très prochainement mon documentaire « Les Folles de Dieu » sortir en allemand. Car l’Allemagne est un pays fascinant, où la Foi est très forte, contrairement aux racontars et aux mensonges propagés par les sphères cathos tradis actuelles du Monde entier, dressées notamment par le cardinal Sarah ou le cardinal Müller – celui qui dit que « l’homophobie n’existe pas » (#LaBlagueDuSiècle) – et d’autres journaux catholiques d’extrême droite, pour aboyer dès qu’elles entendent parler du cardinal Marx ou de l’Église allemande, comme si cette dernière était un diabolique et dangereux « foyer d’insurrection progressiste, réformatrice » qui menacerait l’Église Catholique universelle. Elles prennent vraiment les fidèles catholiques allemands pour les cons qu’ils ne sont pas.
 

L’Allemagne, même si elle est actuellement menacée par le progressisme et le protestantisme (et aussi le matérialisme ! : beaucoup de prêtres là-bas, sont riches et sont salariés de l’État, sont des fonctionnaires) est un pays extrêmement puissant, tant au niveau politique, économique (c’est le pays des technologies de pointe : ce sont les Allemands qui nous fournissent leurs voitures et leurs vaccins) qu’au niveau artistique et religieux (Avant la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne était le berceau et le centre mondial du judaïsme, je rappelle!). L’Église allemande est solidement structurée. Elle abrite des tronches en matière intellectuelle et théologique (Elle a accouché d’un Benoît XVI, excusez du peu !). Elle est aussi (et encore) évangélisatrice des Peuples et des pays du Tiers-Monde (De l’Allemagne sont issus des mouvements comme Adveniat, Taizé, Misereor, Missio y Renovabis, par exemple).
 

Et comme tout pays protestantisé (je pense à la récente conversation que j’ai eue avec une amie française expatriée aujourd’hui avec son mari et ses enfants en Suède, terre où l’idéologie du Gender bat son plein et est devenue la nouvelle religion laïciste d’État : elle me disait que là-bas, les catholiques sont quasiment tous des convertis, des familles nombreuses, des trentenaires à la Foi ardente, et que l’Église catholique y est paradoxalement puissante), la présence catholique, du fait d’être minoritaire, se purifie et se fortifie, notamment grâce aux nombreux convertis.
 

Donc que les cathos conservateurs haineux et anti-germaniques se renseignent un peu avant de parler ou de se méfier/mépriser l’Église allemande ! (Dans le documentaire « Les Folles de Dieu », je prends à plusieurs reprises la défense du cardinal Marx, injustement taxé de « gay friendly » et de « gauchiste » uniquement parce qu’il s’appelle « Marx », et parce qu’il a osé nous tendre la main à nous personnes homosexuelles, et qu’il a insisté sur l’urgence de traiter du sujet de l’homosexualité, surtout dans l’Église… et évidemment, ça, ça a fait grincer des dents les catholiques réactionnaires). J’ai vraiment hâte que nous connaissions mieux la richesse de l’Église en Allemagne !

Les premières retombées des « Folles de Dieu »

Les premières réactions à propos de notre documentaire « Les Folles de Dieu » commencent à arriver. Les premiers dons pour la cagnotte aussi. Et ça nous fait réellement chaud au coeur. Merci pour votre générosité, si essentielle!
 

Pour être honnête, nous n’avons reçu pour l’instant que des éloges et des échos ultra-positifs. Bien sûr, ça nous fait d’autant plus plaisir quand ces derniers sont exprimés par des personnes homosexuelles et/ou athées qui se laissent toucher par-delà leur accord ou désaccord par rapport aux messages du film, qui sortent des stériles postures « pour/contre », pour au contraire découvrir les personnes, écouter des êtres qui expriment une pensée différente. C’est merveilleux de voir des mondes qui se rencontrent.
 

Le titre « Les Folles de Dieu » fait étonnamment – du moins avec le public français – l’unanimité, bien que quelques rares personnes le jugent « racoleur » et « décrédibilisant », ou bien « inutilement provocateur », voire carrément « insultant ». Je comprends qu’on puisse le penser. Même si, personnellement, je le trouve parfait ; et il a vraiment enthousiasmé certains de mes amis! Je pense que ce titre est surtout une volonté d’assumer et d’embarquer la totalité de la communauté homo, y compris les membres les plus méprisés, marginalisés, gênants et politiquement/socialement/homosexuellement/ecclésialement incorrects (car même dans le « milieu homo », les efféminés et les « folles » sont extrêmement mal vus et piétinés). Alors mon équipe et moi-même avons décidé d’assumer y compris cette pègre queer et interlope là, d’assumer notre famille LGBT dans son ensemble.
 

Et croyez-moi, à de rares moments, il nous attire plus de foudres qu’un titre lisse comme « Homosexualité et Foi » ou « Homos et Cathos » ou « Homosexualité et Vérité » ! Pour les Latino-américains en particulier, loin d’être un titre racoleur ou publicitaire ou facile à défendre, c’est encore plus une Croix (on a reçu des mails d’insultes de la part de prêtres péruviens rien qu’à cause de lui ! Il est un détecteur d’homophobie). Mais d’un autre côté, cet intitulé met à l’aise énormément de personnes, notamment celles qui sont éloignées de l’Église, mais également tous les catholiques tentés de nous mépriser parce que nous nous présenterions prétentieusement comme des « petits parfaits », des vestales, d’hypocrites « modèles de vertu ». L’auto-dérision, en plus de décomplexer, peut être une forme d’humilité. On se salit… pour rejoindre tout le monde.
 

Les spectateurs qui s’arrêteront à l’entrée de notre documentaire uniquement à cause du titre n’auraient de toute façon pas davantage ouvert leur coeur aux personnes homosexuelles arrivant sous un titre plus « soft » et moins « sulfureux », je crois… Donc pas de regret ^^.

L’humour avec catho-con, c’est pas gagné…

J’avais déjà commencé à récolter les perles des cathos-cons qui s’expriment sur « Les Folles de Dieu », mais là je viens d’en voir une belle sur Twitter ! 😂 Elle est signée par un « chrétien » à la James Martin, qui vient d’écrire avec d’autres « chrétiens » progressistes une poignante « supplique » aux évêques pour faire retirer du Catéchisme de l’Église Catholique le passage « culpabilisant » sur les « actes homosexuels intrinsèquement désordonnés ». Avec ce genre de catholiques, vous pouvez toujours essayer l’humour… mais c’est pas gagné 🤣.
 

Surtout, ne m’invitez plus et ne m’applaudissez jamais !


 

Quand je vois l’indigence (satisfaite) du discours de Gaëtan Poisson, visiblement la nouvelle coqueluche homo de certains évêques français… alors qu’il suffit de le lire ou de l’écouter pour constater qu’il n’a pas grand-chose à dire sur l’homosexualité à part l’homosexuellement et le catholiquement correct (il se répète à lui-même qu’il doit s’efforcer à être « dense » et « novateur » : si ce n’est pas justement de l’aveu de vacuité et d’absence d’idées, qu’est-ce que c’est?), je me dis une chose : que l’absence de soutien des évêques est paradoxalement une véritable bénédiction et une confirmation. Être applaudi et écouté des d’évêques, notamment en France, c’est précisément le pire chose qui pourrait arriver à un témoin de l’Évangile. C’est comme recevoir inconsciemment un diplôme de faux prophète, ou de blablateur (car il ne suffit pas de se présenter comme homo, catho et abstinent, ou de parler d’homosexualité, pour avoir quelque chose d’intelligent à dire). Malheur à vous si on vous applaudit (Lc 6, 26), ou si votre discours contente la masse et ne fait pas risquer votre/des vies ! Oui : je suis heureux, depuis le début de « mon » apostolat, de n’avoir été compris et soutenu d’aucun évêque, et de n’avoir bénéficié d’aucun soutien des journalistes et médias « catholiques » (à part durant la brève période de La Manif Pour Tous, mais j’ai été sollicité pour les mauvaises raisons, à savoir comme caution morale de « non-homophobie » des catholiques… alors qu’ils sont quasiment tous homophobes). Quelle Grâce ! Surtout, ne m’invitez plus et ne m’applaudissez jamais !

Formation eschatologique express !

Haha ! Je viens de passer 45 minutes de caté avec une équipe de gamins de CE2 que je ne reverrai sans doute jamais car je remplaçais ponctuellement une catéchiste absente pour dépanner. Et en alternant jeux de théâtre, coloriages, courtes vidéos et lecture de la Bible, j’ai joué le tout pour le tout et sans filtre en leur annonçant la Fin des Temps et le Retour de Jésus, en leur décrivant les événements-phares dont parle parfois le livre de l’Apocalypse de saint Jean (linceul de Turin, apparitions de la Vierge Marie, miracles eucharistiques, 10 plaies d’Égypte, Terre et Cieux en grand chambardement, la Marque de la Bête, les 3 jours de ténèbres, etc.). Je n’avais qu’une seule séance, alors j’y suis allé à fond🥳 ! Plus rien à perdre ! On n’a plus le temps ! 😂 Maintenant, il faut prévenir (sans effrayer). Je vois trop de séances de caté où ça ronronne, où les gamins voient Jésus comme une jolie fiction du passé, et ne croient pas en l’ACTUALITÉ et en la réalité concrète des Évangiles POUR EUX aujourd’hui. Là, lors de cette séance exceptionnelle, j’ai vu que c’était « gagné », que les enfants étaient captivés et sont rentrés dans la Bible, quand à l’issue de la séance, l’un d’eux m’a dit qu’il avait déjà vu des miracles, et qu’une autre m’a demandé « Mais la Fin du Monde et l’arrivée de Jésus, on va la voir en vrai? ». Le Message d’Espérance et d’urgence est passé ;-).

En réponse au slogan #RienÀGuérir de Laurence Vanceunebrock-Mialon concernant les thérapies de conversion de l’homosexualité : Si, il y a quelque chose à guérir !


 

La députée lesbienne Laurence Vanceunebrock-Mialon lance sur Twitter son hashtag rose-bonbon « #RienÀGuérir » pour imposer sa loi d’interdiction des thérapies de conversion/« guérison » de l’homosexualité. Afin d’exercer sur les ministres un chantage aux sentiments.
 

Je suis désolé, mais au nom de tous mes amis homos (à ce jour, j’en connais plus de 200 qui m’ont dit avoir vécu un viol dans leur adolescence ; et je ne parle même pas de tous ceux qui souffrent de leur tendance homo – celle-ci handicape puisqu’elle EST une peur de la différence des sexes – ou de la pratique homo, car l’homosexualité est souvent couplée à une dépression, un suicide, un harcèlement, un viol, la prostitution, une addiction aux drogues, un divorce, etc.), et au nom de ma propre homosexualité, je m’insurge contre ce slogan. N’en déplaisent aux idéologues « gays friendly », la tendance homo est le signe d’une blessure de l’identité humaine, de l’affectivité, et traduit bien souvent une violence ou une souffrance qui est concrètement vécue par la personne qui la ressent, au-delà de l’accueil social réservé à cette dernière.
 

Tout être humain, homo ou pas, porte des blessures à soigner et à guérir. Et nous sommes tous des personnes à accompagner pour les vivre au mieux. Il n’y a pas, au nom du bien et de la déculpabilisisation qu’on souhaite à une certaine catégorie de personnes, à angéliser ces dernières, à les transformer en Supermen affranchis de la souffrance et du mal, à nier qu’elles souffrent et à leur refuser un accompagnement parfois médical ou religieux quand c’est nécessaire et demandé.
 

La tendance homo (ce sont les personnes homosexuelles elles-mêmes qui le disent et non les gens qui voudraient soi-disant les « stigmatiser »! : c.f. les codes « Blessure » et « Moitié » dans mon « Dictionnaire des Codes homosexuels », qui montrent tous les héros homos représentés avec une blessure) EST une blessure, mais surtout une peur. Peur de la différence des sexes. Si vous nous interrogez nous personnes homos, nous vous dirons que nous avons tous eu peur de ne pas être « vrai mec » (ou une « vrai nana »), peur de notre corps, peur de nos parents, peur de ne pas avoir d’amis, peur de ne pas être aimé et peur du couple, peur de nos pairs sexués, peur d’être nous-mêmes parents, etc. Même si, par la suite, nous nous empresserons de maquiller cette peur/honte en « fierté » et « orgueil d’être soi ».
 

De quel droit interdirait-on quelqu’un de souffrir ou punirait-on pénalement les gens qui mettent des mots sur cette souffrance ?
 

Porter une blessure n’est pas une faute ni un délit. C’est juste une réalité à soulager. Et une peur n’est pas une maladie. ! Mais cette peur est à accompagner pour être parfois dépassée et pour que la personne qui l’a ressent en soit libérée. Donc il y a quelque chose dans l’homosexualité non à « guérir » (au sens pathologique ou stigmatisant du terme ; même si je comprends les gens qui emploient ce verbe, à la condition qu’ils n’identifient pas/ne réduisent pas la personne à la blessure/peur qu’elle porte) mais au moins à accompagner. Il y a une personne à LIBÉRER, bon sang !
 

Oui : nous, personnes homosexuelles, souffrons : pas seulement du mal qu’on nous a fait, mais aussi du mal que nous infligeons/faisons à travers les pratiques homos (et ces pratiques, de par leur rejet de la différence des sexes, sont ambiguës et souvent violentes, il faut le dire!). Cette souffrance, Laurence Vanceunebrock-Mialon n’a pas le droit de la nier, et pire, de nous punir ou de nous traîner en procès d’« homophobie » si nous soutenons qu’il y a dans l’homosexualité (la tendance ET la pratique) quelque chose à guérir et à soulager, voire quelque chose de violent. Sa loi d’interdiction est un déni de souffrances, et même de la non-assistance à personnes parfois en danger. En plus d’être une loi homophobe/cathophobe qui restreint les libertés des personnes homos croyantes.
 

Pour finir, je citerais volontiers la grande philosophe française France Gall dans sa chanson « Résiste » : « Si on veut t’amener à renier tes erreurs, c’est pas pour ça qu’on t’aime. » Et je rajouterais : « Si on veut t’amener (en te victimisant) à renier tes blessures, c’est pas pour ça qu’on t’aime non plus. » Nous sommes tous des blessés qui avons besoin de la guérison de celles-ci par Jésus. Que ça plaise aux bien-intentionnés « gays friendly » ou non.

Laurence Vanceunebrock-Mialon continue son chantage auprès des ministres pour faire approuver sa loi d’interdiction des thérapies de conversion en France


 

Ça fait mal au coeur… Sur Twitter, la députée lesbienne Laurence Vanceunebrock-Mialon et la ministre Elisabeth Moreno sont en train de faire du forcing pour imposer leur loi d’interdiction des thérapies de conversion de l’homosexualité (loi qui, concrètement, va réduire les libertés des personnes homos croyantes, et bien sûr de leurs déjà rares accompagnateurs médicaux ou religieux, puisqu’elle les sanctionnera d’une amende ou de prison : légalement, nous n’aurons plus le droit de considérer l’homosexualité comme un problème ni d’en débattre publiquement. C’est dramatique.).
 

Je savais déjà, en publiant en décembre 2019 dernier mon livre Interdiction des thérapies de guérison de l’homosexualité (Éd. Vérone), que ça allait être un coup d’épée dans l’eau ; et qu’en plus, je serais tout seul à m’opposer publiquement à cette loi injuste et homophobe (même si elle prétend « lutter contre l’homophobie »). Je savais pertinemment que je ne pourrais même pas compter sur les catholiques et les médias « catholiques » qui ont préféré inviter les ennemis de l’Église (en premier lieu, Benoît Berthe, la fausse « victime » médiatique des thérapies de conversion… qui n’a jamais mis les pieds dans un groupe d’accompagnement chrétien des personnes homos), et qui s’en tapent complètement ET des personnes homos ET de cette prochaine loi contre les thérapies de conversion (ils ne savent même pas quelle réalité recouvre l’expression « thérapies de conversion »…). Ils sont complètement largués. Et leur homophobie les aveugle depuis bien longtemps.
 

Je me retrouve tout seul devant Goliath. Et comme de toute façon, l’interdiction des thérapies de conversion est une législation européenne (le Parlement Européen l’a votée en 2018) et même mondialiste (déjà un quart des états des USA l’a adoptée), c’est de toute façon fichu. Je m’y oppose donc uniquement par devoir moral et au nom de la liberté des personnes homos croyantes. Mais j’ai l’air d’un con car c’est une bataille perdue d’avance.
 

Je voulais juste vous crier mon isolement.