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Fabienne Guerrero : l’exemple même du discours pharisien et non-aimant du fondamentalisme christocentré

Mettre le Christ avant les Hommes, voilà une hérésie dans laquelle tout catholique fervent peut tomber. Et c’est LA peau de banane sur laquelle glissent les néo-pharisiens, qui aiment davantage Jésus que les Hommes (alors que Jésus est présent en chaque Homme, et conditionne l’amour qu’on Lui porte à l’amour que nous aurons porté aux plus petits de ses frères humains durant notre vie !). Ils glissent dessus à cause d’un piétisme puriste focalisé sur la « Vérité » au détriment de la Miséricorde et de l’annonce de la Bonne Nouvelle. Cette hérésie du christocentrisme horrifie Jésus même, je crois, car Lui annonce le Salut plutôt que la menace, Lui privilégie la Charité à la Vérité (même si les deux sont indissociables), Lui lave les pieds des Hommes et s’abaisse devant eux en tant que serviteur (même s’Il reste leur Maître et leur roi). Il pourrait pourtant faire valoir son bon droit, en tant que Dieu et Créateur, d’être au-dessus de ses créatures. Mais non : par amour, Il se met à leur hauteur, voire leur cède sa première place… C’est cette renonciation et cet abaissement qui ont révolté Satan, d’ailleurs. Ce dernier voulait que Jésus reste sur son piédestal divin et ne cède pas sa royauté à ces « misérables créatures imparfaites et limitées » que sont les êtres humains. Voilà la révolte de Satan : il voulait mettre Jésus son maître avant les Hommes, et Jésus a dit « Non. C’est avec les Hommes que je suis Roi ; sinon, ce sera sans moi ! ».
 

Pourquoi je vous raconte ça ? Parce que la prédicatrice « catholique » Fabienne Guerrero, à l’instant, a sabré mon documentaire « Les Folles de Dieu » (elle n’a vu que la première partie sur 25, mais bon… visiblement, elle « connaît » déjà la suite donc elle n’a pas besoin d’en voir plus), parce que pour elle, nous ne parlons pas assez de Jésus (Pour son information, je trouve que nous en parlons déjà beaucoup trop pour une première partie introductive ; et nous parlerons de Lui surtout lors des 7 dernières parties du documentaire, c’est-à-dire pendant la journée 7 – consacrée à la dimension ecclésiale de l’homosexualité – et pendant la journée 8 – sur la dimension sainte de l’homosexualité).
 

Voilà ce qu’elle m’écrit à l’instant par textos par téléphone (je vous les montre pour que vous compreniez vraiment la logique terrible du christocentrisme ainsi que les dégâts que font les prêches de cette femme publique fermant les portes du Salut à beaucoup d’âmes pécheresses, même si elle est persuadée par sa dureté de « les aimer vraiment ») : « Tu pourrais plus axer sur la guérison qu’apporte Jésus. Ton documentaire ne dissuade pas de l’homosexualité. Sinon, je n’en vois pas l’utilité. Comme c’est un film qui doit toucher les cœurs il manque Jésus. Pourquoi tu ne fais pas un film sur Jésus qui a guéri les homos ? Tu n’insistes pas assez sur la guérison qu’apporte Jésus. Je ne pense pas que tu portes du fruit. Au contraire, on dirait que tu portes l’homosexualité au pinacle. Ton film ne donne pas envie de se tourner vers Jésus. C’est là le problème. On dirait plutôt un film d’artistes. J’ai des homos qui m’appellent et je les aime mais je les avertis des tortures qui les attendent s’il n’y a pas de repentir. Ton film est improductif. Tout ce qui n’est pas centré sur le Christ ne porte pas de fruit. »
 

Merci Fabienne.
 

Je crois que le gros problème aux yeux des catholiques intégristes et des protestants au cœur sec, c’est la question du mal. Ils ne supportent pas son existence. Ils ne supportent pas l’ivraie et sont de ceux qui veulent arracher celle-ci de force, en embarquant le bon grain avec. Ils ne reconnaissent pas l’existence de l’homosexualité en tant que tendance. Ils trouvent que nous lui donnons trop d’importance. Ils ne veulent même pas nous connaître, nous personnes homosexuelles. Tout ce qui les intéresse, c’est de parler « du Christ, du Christ et seulement du Christ » ! C’est leur obsession. Sans compter que leur attention se cristallise davantage sur l’enfer que sur le paradis.
 

Ça ne leur suffit pas que nous, personnes ressentant une attirance érotique pour le même sexe, ne nous réduisions pas identitairement à notre orientation sexuelle. Ça ne leur suffit pas que nous renoncions à la pratique homo et à former un couple. Ça ne leur suffit pas que nous soyons/que nous nous disions « continents » (c’est-à-dire abstinents pour Jésus, l’Église et le Monde) et que nous en témoignions courageusement dans un film en nous foutant à poil. Non. Eux, ils ne seront vraiment satisfaits (et encore… ça reste à prouver. À les écouter, personne – à part eux – ne mérite le Royaume de Dieu) qu’à partir du moment où nous nous annonçons « ex-gays » ou « guéris » (ils appellent ça la « repentance » ou « la Foi »). Nous ne trouverons grâce à leurs yeux qu’à partir du moment où nous ne ressentirons plus la tendance homo-érotique et que nous n’en parlerons plus étant donné que notre Foi en Dieu et Dieu Lui-même nous auront « guéris/libérés » totalement (C’est le père Guy Pagès qui m’a dit que « si je croyais vraiment en Dieu je ne me ressentirais plus homo »… C’est la journaliste Nathalie Cardon qui voulait que nous n’accueillions pour le film « Les Folles de Dieu » que des témoins « exemplaires » et montrant leur pass sanitaire 100% continence et pureté à l’entrée…). Pour eux, l’homosexualité n’est pas un sujet ni une réalité. Il n’y a pas lieu d’en parler, et même d’en faire un film. Dans leur esprit, elle est à la fois le diable en personne et une irréalité qu’il ne faut surtout pas nommer ni traiter. Tout discours ou film qui expose/explique le sujet, qui laisse la parole aux personnes homosexuelles, et ne rentre pas dans leur radicalisme niant l’existence de l’homosexualité en tant que tendance, est un « film d’artistes » folklorique, une publicité pour le mal, le summum de la gnangnantise (Les témoignages émotionnels, comme c’est niais !), une œuvre « light » et gentillette en même temps que dangereuse et orgueilleuse car « elle s’éloigne et éloigne du Christ » et « constitue un contre-témoignage ». Voilà la sécheresse de cœur navrante des néo-pharisiens, de ces faux prophètes qui mettent la Vérité et Jésus avant l’Amour et les êtres humains.

Arnaud Lemasle est vivant !

J’y crois pas ! 🤩🤪 Grâce à une ancienne camarade d’école primaire, je viens de retrouver sur Tik Tok Arnaud Lemasle (le fameux « Arnaud Lemâââle » dont je parle dans « Les Folles de Dieu » !!). Je ne lui ai pas encore reparlé – car je ne sais pas du tout comment fonctionne « Tik Tok » et comment le joindre – mais en tout cas, il est vivant, il existe, et je pense qu’il se souviendra de l’épisode. Le mec, c’est un Viril et Tatoué… à mon avis pas du tout homo 🤣 ! Mon ancienne camarade m’a dit qu’il avait été videur à la discothèque « La Loco » pas loin de Cholet (haha). Bref, trop rigolo.
 

 

S’il y en a parmi vous qui sont sur Tik Tok, je veux bien que vous lui passiez le message ou le lien de mon documentaire. (Que de rebondissements haha!)

Oui, la situation ecclésiale est explosive en ce moment. Et donc…

C’est fou ce que le documentaire « Les Folles de Dieu » réveille. Et ce ne sont que des belles choses, pour l’instant! Je suis touché par tous vos messages personnels, tous vos partages publics ou privés de la vidéo. À l’instant, ma tatie adorée (tatie Marie-Alice, religieuse), qui pourtant n’a jamais reconnu mon travail sur l’homosexualité, et jouait l’indifférence pendant des années parce que le thème la met mal à l’aise, s’est enfin manifestée et m’a félicité : incroyable. Autre consolation énorme : Jérémy a vraiment aimé. Toutes ces confirmations et marques de soutien sont très importantes et font chaud au coeur.
 

Et quant à la situation ecclésiale explosive en ce moment concernant l’homosexualité (un document vient de paraître au Vatican, réaffirmant que la pratique homo était un péché – le Monde s’indigne alors même qu’Il ne croit pas/plus au péché et qu’Il diabolise le mot – , et répétant que l’Église refuse la bénédiction des couples homos : rien de nouveau sous le soleil, mais ça réactive le problème du non-accueil des personnes homosexuelles et du non-traitement de la question par les gens d’Église), je n’ai rien d’autre de mieux à vous dire que : diffusez le documentaire, et aidez financièrement et spirituellement pour que le film sorte dans son intégralité (Les 6 dernières parties sur les 25 au total traitent précisément de l’Église, en plus ! Nous donnons plein de réponses à la crise actuelle). WAKE UP ! (La version anglaise sort dans une semaine)

Le discours anti-Lobby LGBT de Gaëtan Poisson

Je vois le discours « anti-Lobby LGBT » de Gaëtan Poisson, ainsi que le soutien de certains de mes contacts à ses publications creuses. Et je suis atterré. Car le « lobby LGBT » est – et je le prouve – le lobby hétéro d’une part et le lobby catholique (quasiment acquis à 100% à l’Union Civile, donc au « mariage » gay) d’autre part. Ce positionnement vaseux (« Le lobby LGBT est une dictature et ne représente pas toutes les personnes homosexuelles! »), en plus de raser les pâquerettes et d’être faux (Dans le documentaire « Les Folles de Dieu », j’ai même dit que nous formions tous partie de ce lobby LGBT tant que nous ne l’identifions pas comme hétéro et catho!), n’apporte rien (zéro analyse sur l’hétérosexualité et la responsabilité des cathos et des cathos homos), mais de surcroît alimente l’homophobie homosexuelle (car presque toutes les personnes homosexuelles se désolidarisent du milieu homo et des lois qui passent en leur nom : c’est même leur marque de fabrique!). Marre de ces témoins homos cathos en carton qui flattent l’homophobie ordinaire des catholiques ! Marre marre marre !
 

Les catholiques ne comprennent rien à l’homosexualité ni au « lobby LGBT » ni à l’hétérosexualité. Ils sont effrayants. Pourtant, ça fait 20 ans que je leur explique. #FestiCathosCons

Saint Thomas tout à l’heure a fait comprendre au caté ce qu’était la vocation religieuse

Moment suspendu, surréaliste et génial tout à l’heure en séance de catéchisme avec mon groupe de 8 gamins de CM2. Personne, pas même moi, ne s’attendait à ça. Je leur ai montré la scène du film « Jésus de Nazareth » de Zeffirelli où Jésus ressuscite la fille de Jaïre, et ensuite quand Il appelle Thomas (le serviteur de Jaïre) à Le suivre. Au moment où j’ai dit que Jésus pouvait appeler n’importe qui (j’ai donné l’exemple du rugbyman Jean Lesparre qui est devenu prêtre dominicain) et que peut-être Il en appellerait certains d’entre eux à tout quitter et à devenir religieuse ou prêtre, tout d’un coup, j’ai senti que l’impensable et l’impossible sont devenus concrets dans leur tête et dans leur coeur. Là où bien souvent le récit de l’appel des disciples par Jésus reste lettre morte, car les gamins n’arrivent pas à s’identifier, eh bien étonnamment, grâce à notre échange et à cette scène de saint Thomas (2h27 sur ce lien), il y a eu comme un déclic, une Révélation. Oui : Dieu peut m’appeler MOI personnellement, et peut-être que je serai prêtre plus tard, et je ne le sais pas encore. À l’issue de cette séance avec mes gamins pourtant « toniques », j’étais bouleversé, et on s’est quasiment remerciés (c’est moi qui l’ai fait, car eux ne sont pas encore à un âge où ils osent le remerciement) vu que ce genre de prises de conscience n’arrive pas souvent. Mais c’est assez dingo. 🙃😇
 

Retour en force

Je voulais vous exprimer ma joie que je vais bien depuis quelques temps (Oui, Facebook et Twitter, ce n’est pas fait que pour râler, se taire, espionner ou citer les autres ^^)! J’ai toujours préféré le Carême aux autres périodes de l’année : ça me réoriente mystérieusement vers l’Essentiel. Et je me sens comme libéré durablement, fermement, définitivement, de certains esclavages durables (même sentimentaux et sexuels). Je tenais à vous le dire car c’est une super nouvelle ! 🥳 Retour en force grâce à Jésus, à son pardon, à la recherche de Vérité. Et la perspective de publication de mon documentaire ainsi que de mon Dictionnaire des Codes Apocalyptiques m’enthousiasme. Vous pouvez compter sur moi pour donner le max !
 

Que la force (aimante, pauvre, invisible) de Jésus soit sur vous !

La parole c’est Dieu, c’est pas chut !


 

Anecdote marrante autant que touchante : une femme noire, mince et grande asperge, avec une mini-jupe en cuir et une poitrine opulente, a débarqué pendant que j’étais en génuflexion face à l’autel de Jésus et de la Vierge. Le bruit que faisaient ses talons aiguilles résonnait si fort dans toute la chapelle que quelques grenouilles de bénitier, offusquées, lui ont demandé de faire une arrivée moins tonitruante. Et elle, sans se démonter, a poursuivi son défilé (de prostituée!) vers Marie sur l’allée centrale, limite en faisant un déhanché de mannequin (mais comme, contre toute attente, elle avait une piété, elle observait une forme de réserve dans l’attitude : entre provoc et humilité). Elle s’est contentée de marmonner dans sa barbe, mais juste assez fort pour que les vieilles rombières outrées et moi-même l’entendent : « La parole c’est Dieu. C’est pas chut! ». J’ai adoré 🤣🙏💒

Le « départ » du Cardinal Sarah

Cardinal Sarah vient d’annoncer sur Twitter (je l’ai vu sur un site d’infos espagnol… car autrement, vu que le Cardinal m’a bloqué, je n’aurais pas pu) qu’il renonce à 75 ans (âge très jeune, malgré les apparences, qui lui donne donc tout le temps de briguer un autre poste plus élevé au Vatican plus tard) à son poste de préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Je vois les réactions des catholiques conservateurs (et anti-Pape François) sur les réseaux sociaux : certains jouent les pleureuses (je crois qu’ils n’ont pas compris que le Cardinal Sarah était encore cardinal ou bien qu’il n’avait pas été jeté dehors), d’autres les admiratifs (comme si le Cardinal Sarah avait eu l’humilité du retrait et du rejet des honneurs…), d’autres enfin les révoltés (Pourquoi c’est toujours les meilleurs qui partent ??? et que va devenir l’Église pré-conciliaire désormais ?). Ils ne se rendent même pas compte que le Cardinal, par son seul tweet, démontre inconsciemment aux yeux de tous son christocentrisme maçonnique : il prend vraiment Jésus pour une pierre, un fétiche, un édifice (et non une Personne présente en chaque Homme). C’est clair comme de l’eau de roche !
 

Il faut nous OCCUPER ! C’est urgent !


 

Je reviens de la messe de saint Nicolas des Champs. L’Évangile du jour c’était sur le lépreux guéri par Jésus (Mc 1, 40-45). Et lors de la prière universelle, l’équipe paroissiale s’est efforcée de nommer les « lépreux » post-modernes de notre société, rarement cités dans les intentions de prière, en nous invitant à nous rapprocher d’eux. Apparemment, personne n’a été oublié : les gens de la rue, les personnes incarcérées, droguées, prostituées, criminelles… Tout le monde sauf les personnes homosexuelles ! Et je me disais en moi-même que, malgré leurs efforts et leurs gentilles intentions, les catholiques choisissaient leurs lépreux, ils ne nommaient pas les « lépreux des lépreux », ceux dont on n’ose même pas susurrer l’existence et prononcer le nom (sous prétexte que l’homosexualité n’est pas une identité). Nous, personnes homos, allons jusqu’à être réduites à une lèpre verbale, invisible, incatégorisable tellement elle fait peur.
 

Et sur le chemin de l’aller, je me suis dit en moi-même – sans le souhaiter et sans ruminer un quelconque plan de vengeance évidemment, mais uniquement parce que je ne peux que le constater autour de moi – que l’accompagnement et les propositions ecclésiales qui nous sont faits à nous personnes homosexuelles sont tellement nuls que d’une part il ne faut pas s’étonner que nous soyons beaucoup à faire n’importe quoi (drogues, sexe, drague frénétique, aventures sans lendemain, dépressions, suicides, prostitution, etc.) et d’autre part que nous nous sentions abandonnées au point de fomenter un plan de riposte corsée. Car cette mise à l’écart, ce manque de propositions enthousiasmantes, ne sera pas sans conséquence pour l’Église Catholique humaine. Il faut savoir que nous, personnes homosexuelles, nous sommes un peu comme les gamins turbulents dans une classe ou dans un groupe : si vous ne nous occupez pas intelligemment, nous pouvons vite nous transformer en Enfants Terribles capables de foutre tout le Système et l’établissement en l’air. Nous ne nous contentons pas, comme les marginaux bobos, de nous poser en outsiders faisant leurs trucs de leur côté, ne faisant pas chier et claquant silencieusement la porte. Non non. Nous, nous sommes du genre pots-de-colle, teigneux, rancuniers, vengeurs, susceptibles, capricieux, emmerdeurs, hystéros et procéduriers à la Benoît Berthe ou Krzysztof Charamsa… ou cette peste de Sabine Paturel !
 

Donc c’est un très très mauvais calcul de la part des catholiques de penser qu’en ne nous proposant rien ou en faisant mine que nous n’existons pas, le problème va se tasser, les esprits vont se calmer et passeront à autre chose. Les sales gosses homos, il faut nous occuper ! Et intelligemment. Par un apostolat substantiel et enthousiasmant qui nous prend tout notre temps et toute notre vie/énergie de célibataires hyperactifs pour l’instant largement sous-estimés et sous-employés. Le service minimum ne suffit pas. Sinon, au mieux nous nous auto-détruisons dans notre coin, au pire nous détruisons l’Église et la mettons à feu et à sang. Et le pire, c’est que maintenant, nous en avons largement les moyens ! Je n’exagère pas.
 

Pour l’instant, la digue n’a pas encore tout à fait sauté. Mais si les catholiques et leurs responsables pensent que l’homosexualité n’est pas une urgence, que les lignes du Catéchisme ou les petits groupes de parole style Courage suffisent à nous « aimer », à nous calmer, à nous occuper et à éteindre l’incendie, ils se foutent le doigt dans l’œil ! Non seulement c’est insuffisant mais c’est dangereux. Car la bombe homo-bisexuelle est prête à exploser. Sans compter que nous avons toute la société civile, les médias et les hommes politiques derrière nous. Le rouleau compresseur LGBT que nous représentons est aux portes de l’Église, et ne peut faire de celle-ci qu’une bouchée, c’est moi qui vous le dis ! OCCUPEZ-NOUS au lieu de simuler – les rares fois où vous le faites – de vous occuper de nous !