Archives de catégorie : Je l’ai dit

Confession avec le père Soubias

Il y a des confessions qu’on n’oublie pas.
 

Celle de ce matin, par exemple, à l’église saint Louis d’Antin.
 

J’y suis allé de bon matin, à pied depuis chez moi, en traversant Paris enneigée et ensoleillée.
 

Comme à chaque fois qu’on va se confesser, c’est crucifiant. C’est coûteux. C’est humiliant. On n’a pas envie d’avouer l’objet de sa honte. On préfèrerait se cacher. Mais on sait qu’on souffrira plus si on n’y va pas que si on y va. Donc on y va ! (haha). Et on en sort paradoxalement tout joyeux et libéré !
 

Et pour m’aider à sauter le pas, j’ai demandé à saint Antoine de Padoue de me trouver le prêtre idéal que Jésus voulait pour moi. Une fois de plus, je n’ai pas été déçu du voyage !
 

La file d’attente ce matin était grande (la plupart des gens qui attendaient avec moi étaient des jeunes adultes, pas du tout typés « cathos tradis » : ça m’a agréablement surpris). À saint Louis d’Antin, le nom du prêtre qui va nous confesser est indiqué par un carton à la porte du confessionnal. Je n’ai pas vu immédiatement à qui j’allais avoir affaire. Ce n’est que lorsqu’est presque arrivé mon tour que j’ai lu « Père Hervé Soubias ». Intérieurement, j’ai eu un vertige, car à la fois j’étais flippé (se confesser à un prêtre qui nous connaît et qu’on connaît déjà, ça pue, et c’est toujours prendre le risque de le décevoir, de passer à ses yeux pour un incorrigible et un hypocrite ; de plus, je me suis dit qu’à coup sûr, je n’allais pas pouvoir retenir mes larmes dès le passage de la porte du confessionnal… et ça n’a pas loupé), à la fois j’étais rassuré (le père Soubias est un prêtre qui dépote, que j’aime particulièrement, qui a souvent une parole de Vérité ; et lors de son injuste éviction de Notre-Dame des Victoires suite à une accusation calomnieuse contre lui, j’avais pris sa défense, à l’époque ; mais évidemment, aujourd’hui, les prêtres attaqués – même si leur innocence est prouvée après enquête – peuvent difficilement se défendre, et leurs accusateurs sont abrités par la peur des « scandales » qui a gagné tous les étages de l’Église Catholique).
 

On s’est tout de suite reconnus, le père Soubias et moi. Et visiblement, il était très très heureux de me voir. La confession a duré assez longtemps. Et même s’il ne m’a quasiment rien dit – il n’a fait que m’écouter -, j’ai senti que pendant qu’il me donnait l’absolution, son coeur de prêtre était tout brûlant, ému et joyeux.
 

Moi, de mon côté, je suis passé par 3 états complètement différents : les chaudes larmes (j’ai expliqué au père, sans me plaindre ni me victimiser, combien c’était dur de n’être entouré quasiment que par des amis formidables mais qui ne voient le mal ni dans la masturbation, ni dans le couple homo, ni dans la possibilité du mariage des prêtres, ni dans l’assouvissement naturel de ses besoins d’affectivité) ; puis une fois le gros chagrin passé, j’ai pris étonnamment un virage radical de Paix, où je n’étais plus triste du tout, où je me suis relevé, où je suis sorti du théâtre explicatif de mon désespoir et de ma honte, et où j’ai regardé le père dans les yeux et la tête haute, avec assurance et conviction d’être aimé, car ma tristesse était partie loin loin loin, même avant l’absolution ; et enfin, un échange posé sur l’homosexualité et sa place dans le contexte mondial et ecclésial, ainsi que sur mes travaux actuels (mon dernier livre sur l’imminente loi d’interdiction des thérapies de conversion qui va passer en France incessamment sous peu ; la rédaction actuelle de mon Dictionnaire des Codes Apocalyptiques ; la sortie imminente de mon documentaire « Les Folles de Dieu » ; et même mon projet d’écrire un livre sur Le couple homosexuel : c’est quoi le mal et le péché grave là-dedans ? car c’est la seule grande question sur laquelle tout le monde sèche).
 

Quand j’ai vidé mon sac, j’ai senti que le père Soubias me recevait 5/5 (ce qui est extrêmement rare parmi les prêtres, car en général, ils ne comprennent rien à l’homosexualité et ne savent pas en parler, même s’ils sont persuadés du contraire !). Il m’a demandé si je connaissais Gaëtan Poisson. Je lui ai dit que je le connaissais, que je n’étais pas d’accord avec son discours ni sa démarche (même si j’ai bien conscience que ce n’est pas le meilleur moment ecclésial pour se diviser entre rares témoins homos cathos publics), que je connaissais d’autant mieux son livre-témoignage qu’il a pris la place de mon livre Homo-Bobo-Apo que les éditions Téqui m’avaient initialement commandé puis refusé parce que j’attaquais La Manif Pour Tous ainsi que le discours du Cardinal Sarah, et enfin je lui ai expliqué que l’heure n’était plus au joli témoignage rassurant « Je suis homo et catho et j’essaie de vivre la chasteté/continence » mais qu’elle était plutôt à l’explication du « Pourquoi la pratique homosexuelle est/serait un mal ? » et à l’analyse des enjeux politiques, ecclésiaux et eschatologiques potentiellement explosifs et gravissimes de l’homosexualité dans le Monde et dans l’Église. J’ai aussi parlé de la puissance de frappe de l’homosexualité qui a la capacité de flinguer littéralement l’Église Catholique humaine bien plus encore que la pédophilie sacerdotale. J’ai parlé des mouvements ecclésiaux qu’on croyait inattaquables et qui sont secrètement foutus par terre rien qu’à cause de l’homosexualité (tels que Points Coeurs). J’ai parlé des attaques que tout analyste public de l’homosexualité recevait non seulement à l’extérieur de l’Église mais surtout – le plus étonnant – à l’intérieur de l’Église, de la part non seulement des catholiques conservateurs (le père Soubias m’a limite applaudi quand il a su que je m’opposais aux prises de position du Cardinal Sarah : mon Dieu que ça fait du bien d’être compris par un prêtre sur ce seul point-là !) mais aussi de la part des catholiques progressistes ou des indifférents. J’ai parlé, à propos de l’homosexualité, de l’urgence de sortir du témoignage catholiquement correct de la compatibilité entre Homosexualité et Foi (le père Soubias s’est permis de compléter en me disant, avec un sourire, et d’un air entendu : « Oui : le témoignage genre Gaëtan Poisson… ^^ »). Bref, quand je vous dis que j’ai été reçu 5/5, je crois qu’on peut parler carrément de confirmation plus encore que de simple écoute bienveillante !
 

Alors pour cela, Seigneur Jésus, et aussi pour tous tes (rares) prêtres sanctifiés, MERCI !
 

Enfin, pour terminer, le père Soubias a conclu (en ce jour de l’Évangile de la Cananéenne ! À ce propos, j’aurais aimé lui dire qu’exceptionnellement, je l’aurais autorisé à me traiter de « chien » s’il en avait eu l’envie en entendant ma confession ! haha. Mais la semi-boutade que j’avais préparée m’est finalement sortie de la tête !) en me disant que malgré le liquide précieux que nous, baptisés, croyants et prédicateurs, portons, nous n’en restions pas moins aussi fragiles que des vases d’argile. C’est cette fragilité des CON-tenants (c’est moi qui sciemment décline ici ce vocable, pour souligner que nous demeurons des cons et des pauvres pécheurs, bien que Jésus nous fasse l’honneur de Le porter, de contenir son Esprit Saint)
que nous venons à chaque confession reconnaître et offrir.

Les manifs anti-PMA, il faut arrêter


 

Les catholiques, dans leur très très grande majorité, ne savent pas comment nous prendre, nous personnes homosexuelles. Ils sont nuls pour nous parler. Mais vraiment ! Zéro pédagogie. À l’instar des parents dépassés par leurs ados rebelles, vu qu’avec nous ils se rendent compte que ça ne sert strictement à rien de menacer, d’interdire quoi que ce soit ou de verser dans le strictement biblique/théologique, ils se réfugient soit dans l’énonciation de vérités anthropologiques à la sauce Théologie du Corps de Jean-Paul II qu’ils croient empathiques et charitables (« Tu n’es pas que ça. » ; « Ne te réduis pas à ta tendance sexuelle. Tu peux changer. » ; « La sexualité, c’est beau. », etc. : ils font d’ailleurs des contorsions linguistiques de malade pour ne pas avoir à prononcer le mot fatidique « HOMOSEXUALITÉ »), soit plutôt dans la démission misérabiliste, condescendante et pathologisante, et dans une indifférence muette. À les entendre, nous, personnes homosexuelles, serions des personnes trop « blessées », « fragiles », « instables », « immatures affectivement », « inaptes au mariage ou à la prêtrise », « progressistes », « trop idéologisées », pour pouvoir instaurer un quelconque dialogue avec nous, pour que nous soyons dignes de confiance ou capables d’assumer un mariage ou un sacerdoce. Ils se murent dans un silence et une ignorance par rapport à l’homosexualité qui font frémir.
 

Là, en ce moment, partout en France, des petits groupuscules pro-Vie font des manifs anti-PMA-sans-père. Ils voient bien le trafic d’enfants qui se met concrètement en place dans la législation nationale, et au nom des personnes homosexuelles. Mais ils font comme si « tout ça n’avait rien à voir avec l’homosexualité », pour se défendre de la présomption d’homophobie manifeste qui pèse (à raison !) sur eux. À ce niveau-là, leur déni confine au grotesque.
 

Je terminerai mon court billet par la citation d’un mail que m’a envoyé un ami homo catholique habitant dans une ville du Sud de la France. Et mis à part sa très regrettable confusion entre différence des sexes et hétérosexualité, il a décrit assez bien ce que je pense de l’attitude inadmissible et inappropriée des manifestants pro-Vie. Il faut que vous arrêtiez, les gars. STOP ! :
 

« J’ai observé hier la manifestation anti-PMA des catholiques. C’était le retour de la Manif Pour Tous. Il y avait les gaillards d’Action Française, les ‘Camelots du roi’, le curé de la cathédrale et une flopée de séminaristes. Tous blancs hétéros et homophobes, ils s’opposent à l’homosexualité et aux lois de sa normalisation au nom d’une loi naturelle dont ils ne savent pas la signification. Ils ne réfléchissent pas beaucoup, ils sont simplement dégoûtés par ces ‘dégénérés d’homosexuels’, comme en 2013.
 

Une contre-manifestation de militants LGBT d’extrême-gauche sur le même cours donnait à voir deux mondes radicalement opposés. De l’autre côté c’était l’anarchisme libertaire.

 

J’ai pu faire entendre raison seulement à un séminariste. Bien qu’étant le mieux formé (ingénieur diplômé de l’École Polytechnique) et le plus scientifique d’esprit, il m’a dit que l’homosexualité est un mal intrinsèque, une ‘blessure’, sans distinguer l’être des actes, que c’est une maladie, la comparant avec la trisomie 21. Il a reconnu qu’il pouvait y avoir parmi les séminaristes et les prêtres des homos cachés ou refoulés, il m’a dit que tout le monde s’en rendait compte plus ou moins. J’ai répondu qu’on ne peut pas deviner l’orientation sexuelle des gens seulement à partir de leur apparence, que le procédé est soviétique ; il existe des hommes hétérosexuels un peu efféminés et des femmes hétérosexuelles un peu masculines, comme il existe des hommes homosexuels très virils et des femmes homosexuelles très féminines. À bout d’arguments, il a dit s’en remettre aveuglément à l’autorité de l’Église, sans vouloir accepter l’idée que la morale et le droit soient du ressort exclusif de la raison, car lui renonce à penser les questions morales et juridiques, il suivra tout ce que lui disent ses supérieurs hiérarchiques dans l’Église. Bref, il s’agit du séminariste le plus instruit (ingénieur polytechnicien), et il s’abandonne à l’autorité plutôt que de penser par lui-même.
 

J’ai averti les catholiques qu’ils continueront à perdre tous leurs combats contre la franc-maçonnerie socialiste à cause de leur ignorance et de leur paresse intellectuelle et morale. Ils sont incapables d’argumenter leurs positions, et cette incapacité prouve qu’ils sont mus par des affects violents seulement, par de la haine et du mépris. Ils agitent l’argument de la loi naturelle sans même savoir ce que signifie le mot nature dans ‘loi naturelle’, le confondant avec la matière. Usant et abusant de la loi naturelle, ils sont réduits à des arguments naturalistes qui rappellent le darwinisme. C’est en fait l’affirmation de la force brute et aveugle contre l’esprit. Du pur matérialisme !
 

Les catholiques se défendent de toute homophobie et se croient justes avec les personnes homosexuelles. C’est ce qu’ils aiment croire. Dans les faits, il y a ostracisme et discrimination. Quoi que nous pensions ou fassions, nous restons pour eux des parias, des dégénérés et des malades. Aux personnes LGBT, ils disent non au mariage, non à l’Union civile, non à l’ordination, non à l’entrée dans la vie religieuse. Ils veulent en fait que les personnes LGBT restent laïques, continentes et célibataires, et aussi loin que possible d’eux, de leurs familles et de leurs enfants (parce qu’elles sont à haut risque pédophile, bien sûr, depuis que Ratzinger a fait l’amalgame entre pédophilie et homosexualité dans sa lettre de 1986). Tant pis pour leur solitude et leur tristesse, on ne veut rien savoir. On s’étonne ensuite que ces personnes LGBT, vengeresses, se défendent contre l’oppression homophobe dans les rangs de la gauche et de la franc-maçonnerie libérale. »

Vu le contexte mondial explosif et la nouvelle concurrence, notre documentaire « Les Folles de Dieu » tombe à pic !

Notre documentaire « Les Folles de Dieu » sort dans 3 jours (le dimanche 31 janvier : en français, anglais, espagnol et allemand ; pas italien) sur Youtube. Et seulement la première partie (les 30 premières minutes)… sur 27 !
 

On ne l’a pas fait exprès, mais il arrive à point nommé, car mondialement et ecclésialement, ça s’agite particulièrement sur la question de l’articulation entre homosexualité et catholicisme… et pas dans le bon sens :
 

 

1) La sortie du documentaire nord-américain « Wonderfully Made » de Yuval David (sponsorisé par le père jésuite James Martin). Des témoignages, là encore, mais défendant l’inclusion-validation des « LGBT catholics »…
 

2) La publication mondiale d’un livre-témoignages Love Tenderly écrit par 12 religieuses catholiques lesbiennes aux États-Unis (oui, vous avez bien lu !) qui font leur « coming out » et qui récusent le « intrinsèquement désordonnés » du Catéchisme de l’Église Catholique
 

3) L’ONU met la pression sur le courageux petit pays du Honduras (qui refuse le « mariage » gay) pour qu’il change d’avis et pour le forcer à approuver cette loi.
 

C’est chaud, quoi…

Un bordel nommé « la politique Biden »

Je n’avais aucune sympathie pour le Gouvernement Trump. Mais regardez vers quel bordel sans nom Biden dirige son pays (l’intégration des personnes transgenres ou transsexuelles dans les équipes de sport)… Et ce n’est que le début…
 

 

(Enfin… bon, en France, on ne fait guère mieux : on vient de voter la baisse du consentement sexuel à 13 ans… alors qu’avant c’était à 15. Une avancée de plus pour la pédophilie. Il va merveilleusement bien, notre pays, en ce moment…)

Le cadeau de la soirée (par rapport à mon Dictionnaire des Codes Apocalyptiques)

Ce soir, belle consolation du Seigneur. Un ami est venu me voir pour me raconter un incident auquel il a assisté aujourd’hui même pendant une messe : un jeune homme a caché l’hostie (le pain consacré) sous son masque pendant la communion. Certains s’en sont aperçu, et l’ont forcé à consommer l’hostie. Et c’est alors que ce monsieur s’est mis à parler du Soleil, de l’Égypte. Mon pote l’a pris à part. Et comme il a reconnu certains codes maçonniques que je développe dans mon Dictionnaire des Codes Apocalyptiques, il a pu le prendre en charge, le mettre en confiance, ne pas le prendre pour un taré, mais au contraire reconnaître chez lui une grande intelligence mais aussi un mode de croyance extrêmement cohérent et brillant. Et le gars, se sentant respecté, a fini par lui avouer qu’il était franc-maçon. Et mon ami a même envisagé l’éventualité que le gars soit homo refoulé (ce qui ne me semble pas impossible). En tout cas, c’est un beau cadeau que mon ami soit venu me partager sur Messenger cette expérience, et qu’il ait pu aussi me dire que mon Dictionnaire des Codes Apocalyptiques lui a été d’une grande utilité. Car à vrai dire, j’ai peu de retours sur ce que j’écris en ce moment. J’avance dans le noir, à tâtons, tout seul, sans savoir qui me lit, ce qu’en pensent les gens. Et personne, quasiment, ne partage ou ne « like » mes publications. Je reçois en revanche de la part de certains catholiques qui veulent m’enfermer dans l’homosexualité et nier la dimension sociale et eschatologique de celle-ci, des messages de découragement et des critiques me disant que je « m’égarerais avec Joséphine ange gardien », que je « me décrédibiliserais en traitant d’autres sujets que l’homosexualité tels que le boboïsme, la Franc-Maçonnerie, les Fins Dernières », que je « ferais mieux de la fermer avec mes théories complotistes fumeuses et paranoïaques ». En fait, des témoignages comme celui de mon pote, même s’ils sont rares, me confirment que je ne travaille pas pour rien, et que je ne délire pas. Et qu’au contraire, je montre la puissance prophétique (et qui me dépasse), universelle, planétaire et même eschatologique, de l’homosexualité (l’homosexualité étant tout sauf un micro-phénomène anecdotique). Ça fait trop longtemps que je bosse sur les liens (non-causaux) entre Homosexualité et Franc-Maçonnerie pour que ça soit un détail !

Les chiens de garde de la PMA/GPA me menacent de procès et me censurent en se servant des enfants qu’ils ont instrumentalisés

J’en tremble encore…
 

Je viens de recevoir à l’instant un mail de menaces anonyme (d’une certaine « Société 416PROD ») pour un article que j’avais écrit en juin 2020 à propos d’un documentaire « PMA-GPA : les enfants ont la parole » diffusé sur France 5 dans l’émission LE MONDE EN FACE faisant témoigner des enfants issus de PMA (Procréation Médicalement Assistée) ou de GPA (Gestation Pour Autrui), et que j’avais intitulé « Les 10 détails qui tuent du documentaire pro-PMA et pro-GPA diffusé ce soir sur France 5 ».
 

 

Comme vous pouvez le constater, l’étau se resserre vraiment sur un petit blogueur sans le sou et sans puissance comme moi, pour que les promoteurs de ce trafic d’enfants qu’est la PMA ou/et la GPA s’en prennent à moi et se drapent derrière les « droits de l’enfant » (qu’ils bafouent par ailleurs en privant ce dernier de l’amour entre ses deux parents biologiques) pour me menacer de procès. N’ayant évidemment pas les finances pour leur tenir tête, pour rivaliser avec eux en justice (mon seul tort, c’est d’avoir fait des captures d’écran de leur propre documentaire dont la diffusion était publique, que je sache), je vais malheureusement obtempérer et retirer docilement les photos des mineurs. Car eux ont soi-disant « l’autorisation de ces mineurs » et pas moi. Mais je voulais que vous sachiez haut et fort combien les enfants sont instrumentalisés par ceux-là même qui se présentent comme leurs bienfaiteurs voire même leurs « parents » alors qu’ils sont leurs premiers exploitants et censeurs. Je voulais que vous voyiez l’abus et l’ambiguïté de langage autour du mot « consentement ». Je voulais aussi que vous sachiez combien il est de plus en plus difficile de parler ouvertement d’homosexualité dans les médias, du « mariage gay » et des ses conséquences désastreuses muettes, y compris quand on est soi-même ouvertement homosexuel. Je ne sais pas combien de temps mon blog va tenir. Mais je sais juste, par des micro-événements symboliques comme ceux-là, qu’il ne sera pas éternel.
 
 
 

P.S. : Et vous avez vu le cas hier du caricaturiste Xavier Gorce, pourtant de gauche, viré de son journal Le Monde parce qu’il a fait le lien entre le viol incestueux et la transidentité/transsexualité dans un dessin (dans le cadre de l’affaire Duhamel) ? C’est fou la censure qui est faite à tout opposant ou même simple humoriste ou sceptique ou évocateur de thèmes tabous comme l’homosexualité ou la transidentité.
 

La généticienne Alexandra Henrion-Caude, prévenant contre le vaccin anti-COVID, censurée sur Youtube


 

Une vidéo très importante de la généticienne Alexandra Henrion-Caude sur TVL qui explique – surtout à partir de la 42e minute pourquoi – alors qu’elle est spécialiste de l’ARN ! – c’est une folie de l’administrer à une population saine.
 

Jacques P. me riait au nez en me traitant de « complotiste » et en me soutenant que l’ARN ne pouvait pas devenir ADN. Or cette spécialiste prouve le contraire : « L’ARN peut devenir ADN. » Elle le dit texto à la fin. Par ailleurs, elle appuie aussi ma thèse sur le vaccin présenté comme un Messie en parlant du choix de la date du dimanche, pas anodin. Bref, si vous ne me croyez pas moi, écoutez-la au moins elle. Et dites NON au vaccin anti-COVID qu’elle décrit comme une « folie ». Écoutez attentivement cette vidéo qui n’est ni complotiste ni haineuse, mais très scientifique et factuelle.
 
 

N.B. : En quelques heures, depuis que j’ai écrit cet article, Youtube a comme par hasard censuré cette vidéo. Voici un autre lien, cette fois sur Viméo.
 

Les évêques de France se foutent de nous

C’est une plaisanterie? Les évêques pensent sérieusement que leur impasse sur l’homosexualité (thème qui est l’alibi principal de toutes les lois dites « de bio-éthique ») va être camouflée par un jeûne collectif ?? Ils se foutent de nous. Dans leur cas, le jeûne et la prière sont utilisés précisément pour éviter d’avoir à agir. C’est un détournement complet de leur usage. Même sainte Thérèse de Lisieux (qui a dit très justement : « Il faut toujours prier comme si l’action était inutile et agir comme si la prière était insuffisante. ») doit se retourner dans sa tombe. Oui, les évêques de France dévient la prière et le jeûne de leur usage et vocation. C’est honteux et très grave.
 

L’Amour est au confessional

C’était cet après-midi à Paris. J’avais pas envie d’y aller. À la confession. Mais je me suis forcé. Parce que c’est plus fort que moi. Parce que le poids de mes péchés était trop lourd. Parce que c’est là, dans le sacrement de réconciliation, que se trouve l’Amour, le Vrai. Bien souvent, on court à droite à gauche pour trouver l’Amour là où Il n’est pas. Mais l’Amour, le Vrai, même si ça paraît restrictif et incroyable de le dire, il se trouve prioritairement dans les confessionnaux, et Il se vit à 4 : entre le prêtre, Jésus, l’Esprit Saint et nous. (Et je ne dis pas du tout ça parce que j’ai eu la chance de tomber sur un putain de beau gosse de prêtre 🤣. Un jeune barbu, en soutane, mais vraiment canon, en plus de drôle, de grave et d’intello : j’avais demandé à saint Antoine de Padoue de me trouver un super prêtre… eh ben je n’ai pas été déçu du voyage haha !).
 

Bref : vous avez un gros chagrin ? vous ne voyez pas de solution à vos problèmes ? vous cherchez l’Amour ? N’allez pas sur les sites de rencontres ou ne passez pas de bras en bras. Ne cherchez même pas l’Amour suprême dans le lit conjugal. Il n’y sera pas. Il est au confessional. Tout à l’heure, avec mon confesseur, on a commencé à discuter sur les vraies consolations et les fausses consolations. Les fausses consolations, c’est quand on attend une « rétribution » (m’a-t-il dit), un palliatif à nos frustrations ou à nos manques affectifs. Alors que la vraie consolation, c’est être avec celui qui est seul (« con-solare » en latin : avec-seul). C’est l’accompagnement de la personne seule. Belle leçon de vie et d’Amour.

Les catholiques ont globalement un problème avec l’homosexualité

Je vous le dis : je suis globalement sidéré du manque de simplicité (et donc de l’homophobie) de la plupart des catholiques qui, quand on leur demande juste de traiter d’homosexualité, ou même tout simplement de nous laisser en parler (nous personnes homos), prennent peur, sont hyper impressionnables, s’en font une montagne, se défilent, partent en courant, trouvent des excuses-bidon.
 

Je vous dis cela car il manque encore pour notre documentaire « Les Folles de Dieu » deux petites voix-off de rien du tout pour finaliser la version italienne de la première partie… et vous n’imaginez pourtant pas le mal de chien que c’est, ni comment certains se prennent la tête avec le seul thème de l’homosexualité (mêlé à la Foi). Il faut le voir pour le croire ! Et vas-y que « je vais discerner », et vas-y qu’il « faut que je demande à mon supérieur ou à ma communauté, pour rester dans l’obéissance », et vas-y que je m’invente un pseudo qui ne me protègera de rien (parce que faire une voix-off n’induit absolument pas d’être homo ou d’être en accord avec les propos qu’on double), etc., etc. Ça devient grotesque. Oui, l’homophobie est grotesque… mais malheureusement, parfois, ô combien puissante ! Les cathos – sauf quelques exceptions – ont vraiment un problème avec l’homosexualité, avec les personnes homos, et plus fondamentalement, avec la sexualité !