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Les prêtres sont à poil


 

Dieu que c’est beau (j’en pleurais de joie hier soir) et tragique à la fois, cette grâce que Jésus me fait de recevoir les confidences des hommes de Dieu que sont les prêtres ! Ça fait un moment qu’ils me parlent spontanément et longuement, que je suis le témoin du courage (j’ose parler de sainteté) mais aussi de l’extrême isolement et désarroi de certains d’entre eux : ceux – très rares – qu’on pourrait appeler les « prêtres justes », qui ne sont pas carriéristes ni étroits d’esprit, qui aiment vraiment les gens et Jésus, et qui sont des esprits brillants du point de vue psychologique, relationnel, humoristique. Ils m’appellent au téléphone pour me décrire la violence des frondes injustes et parfois d’une violence psychologique inouïe dont ils sont l’objet (calomnie, diffamation, jalousies, enquête pour suspicion – qui se révèlera infondée – de pédophilie, etc.).
 

Ils ont très peu de personnes autour d’eux à qui parler, de qui ils peuvent être compris et qui peuvent les conseiller. Et je me rends compte, en les entendant, combien, à part l’armure invisible de la Grâce divine (ce qui n’est déjà pas mal !), ils n’ont quasiment aucune protection. Aucun garde-fou. Peu de vrais amis. Ils sont presque à poil ! En ce moment, ils ne sont quasiment pas soutenus par leur hiérarchie (gangrénée par la lâcheté, le goût du paraître et du pouvoir, la peur d’ « y passer » elle aussi), par leurs camarades prêtres, par leurs fidèles (déconnectés de leur intimité et de la réalité des combats qu’ils mènent) et par les institutions humaines (polices, thérapeutes, médias…).
 

Le cas de l’ami dont je vous parle est très parlant. Accusé à tort de pédophilie par un de ses collègues prêtres, puis par d’autres de ses ennemis, l’enquête l’a finalement blanchi. Mais malgré son innocence, il ressort meurtri de tout ça, et a mis plusieurs mois à pouvoir en parler, à se relever. Et le pire, c’est que son évêque et même les flics lui ont demandé d’étouffer l’affaire (comme si rien ne s’était passé), de ne pas porter plainte contre ses accusateurs et de ne pas se défendre, car la médiatisation de la présomption de pédophilie sacerdotale « le desservirait » et « le rendrait aux yeux du Monde coupable », bien que dans les faits il soit innocent. En gros, c’est le pouvoir de l’image et de la peur. Justice n’est pas faite, et le juste doit fermer sa gueule, encaisser. Le non-lieu est imposé, sans même que ceux qui ont créé ce faux scandale ne soient inquiétés.
 

Que signifie ce cas (qui à mon avis n’est pas isolé) ? Qu’aujourd’hui, un prêtre attaqué (judiciairement, médiatiquement) ne peut pas se défendre, et que même quand il est innocent, il doit laisser ses accusateurs (bien souvent des gens pédophiles ou pervers, pour le coup!) courir dans la nature. S’il ne se défend pas, il se fait bouffer et emprisonner. S’il veut se défendre et mettre ses calomniateurs hors d’état de nuire, son évêque prend peur, et même les forces de l’ordre lui imposent « par prudence » l’impunité des réels fautifs, le silence. Et ça, c’est pour le cas où le prêtre n’est vraiment pas du tout accusable. Je n’ose même pas imaginer le traitement du clerc qui s’est rendu un peu complice du délit dont on l’accuse (Là, il sera mis encore plus bas que terre !).
 

Cette absence quasi totale de protection autour des prêtres justes, en plus d’évoquer la nudité de Jésus juste avant la flagellation, me fait froid dans le dos. Bien que solides psychologiquement et forts (renforcés, à n’en point douter, par la Grâce divine et les Béatitudes énoncées par leur maître Jésus – surtout celles concernant les persécutions), je trouve que les prêtres aujourd’hui sont particulièrement nus, fragilisés et peu soutenus. Ils ont très peu de recours. Nous, petits laïcs, sommes à des lieues d’imaginer ce qu’ils endurent, les machinations qui se trament autour d’eux et qui en ont détruits beaucoup. Car toutes ces attaques sont bien sûr invisibles, sourdes, s’opèrent par derrière, et avec la complicité d’une grande majorité du clergé actuel. Dans ce cas précis des attaques contre le prêtre juste, il n’y a pas un mais deux camps ennemis qui lui tirent dessus : le camp de ses attaquants clairement hostiles, et le camp de ses soi-disant « amis » qui ont peur. Je suis, comme diraient les jeunes, « choqué ».

Mesure-t-on le courage de la Vierge Marie ?


 

Mesure-t-on le courage de la Vierge Marie ? Peut-on seulement avoir idée de ce qu’impliquait son « Fiat » (son « Oui » d’accueillir en elle l’enfant Jésus, Dieu en personne, et de devenir la Theotokos – la « Mère de Dieu ») ? Plus qu’un « Oui » gentillet ou d’ignorance ou d’étonnement ou d’obéissance béate, comme on nous le présente si souvent, Marie a signé son déshonneur, sa honte, son exclusion sociale, et carrément son arrêt de mort ! Car à l’époque, les femmes étant identifiées comme « adultères », c’est-à-dire enceintes illégitimement, étaient non seulement répudiées, marginalisées et stigmatisées civilement, mais aussi carrément lapidées et mises à mort !
 

L’épisode de l’Annonciation (l’annonce de l’Ange Gabriel à Marie) a été, au fil des années, édulcoré et dédramatisé, dépouillé de sa charge tragique et fatale. On a peu à peu retiré à Marie son mérite et sa croix (la croix de la présomption d’adultère qui, pour beaucoup de gens du temps de Jésus, aurait mérité la condamnation à mort). La Vierge Marie a dû vivre toute sa vie avec l’étiquette de « la catin », de « la menteuse », de « la folle », de « l’orgueilleuse », de « l’hypocrite », de « celle qui a fait un bébé toute seule » ou qui « a cocufié Joseph ». Elle a dû endurer toute la haine que véhicule et porte la virginité : cette virginité/perfection/pureté déchaîne – on le voit bien aujourd’hui – les jalousies, la dérision, les sarcasmes, l’incompréhension, la suspicion, la persécution et même les souhaits de meurtre !
 

Voilà pourquoi son « Oui » à Dieu est héroïque et fait d’elle une femme à part. Elle est « bénie entre toutes les femmes » parce qu’en réalité elle est maudite par presque tous les Hommes. Et c’est aussi pour ça qu’elle incarne la Consolation parfaite : elle nous dit à nous tous pécheurs ces mots, en sourdine et par sa seule présence : « Je sais ce que c’est que de passer pour une prostituée, une impure, une folle. J’ai connu les pires humiliations et incompréhensions. J’ai pris les pires risques. Je suis l’Incomprise par excellence. Et je ne le dis même pas. Je l’incarne ! »
 

Pourquoi est-ce que le « Oui » de Marie a été si dur ? Pas seulement parce qu’elle a choisi de porter Dieu en personne, un Mystère qui la dépasse et qui la fera souffrir puisque la vie de Jésus ne sera pas de tout repos. Mais parce qu’elle a accepté de passer pour une folle, pour une femme adultère. Les 7 glaives perçant le cœur de Marie sont divers. Et on a tendance à oublier que Marie, en acceptant de porter Jésus, n’a pas seulement choisi d’avaler une couleuvre, de croire aveuglément en un Mystère immense qui la dépassait et qui l’effrayait de manière irrationnelle : elle a accepté de mourir, de risquer sa vie, elle a choisi l’humiliation maximale. C’est pour cette raison que le diable, face à la Vierge Marie, face à ce modèle exceptionnel de courage, d’abnégation et d’obéissance, n’aura plus rien à dire.

Les 30 « Glorieuses » épiscopales (ou le rétropédalage gouvernemental sur les messes à 30 célébré en magnifique « Reconquête » des évêques français)


 

La limite de 30 personnes par messe annoncée par Emmanuel Macron était une connerie totalement irréaliste et maladroite puisqu’elle partait d’une bonne intention et se voulait une fleur présidentielle offerte aux catholiques. Elle était tellement irréalisable que le Gouvernement s’en serait de toute façon rendu compte et aurait vite fait de réévaluer son offre sans même que les responsables de culte ne s’en gendarment et n’aient à bouger le petit doigt. Donc rien de « courageux » ni d’« exceptionnel » ni de « révolutionnaire » dans la réaction des évêques de France ni dans ce réajustement/rétropédalage de l’Elysée. Juste une réparation logique d’une connerie évidente. Point.
 

 

Mais là où personnellement on a du souci à se faire, c’est pour l’état du journalisme « catholique » et du clergé actuels. Faire de ce « couac » présidentiel – et de la correction évidente de son absurdité – une merveilleuse RECONQUÊTE ÉPISCOPALE, un acte de bravoure et d’autorité, tragique autant qu’époustouflant, de la part de nos évêques (il n’y a qu’à lire l’article dithyrambique, théâtral – et honnêtement grotesque – de Jean-Marie Guénois dans Le Figaro, présentant l’événement comme une spectaculaire Prise de la Bastille : N.B. : Petit jeu = Relevez le champ lexical de l’électricité et du feu, pour voir que ce genre de textes sont carriéristes, démagogiques et maçonniques mais à la sauce « catho »), on va se calmer deux secondes. Quoi qu’en disent les journalistes carriéristes ou les prêtres lèche-culs organisant cette salve d’applaudissements disproportionnée, nul courage de la part de nos évêques français (toujours aussi mous du genou et agonisants, je vous rassure) dans cette affaire. Au contraire : c’est le fait même qu’on présente ce soubresaut de révolte épiscopale/cardinalice comme un signe de vitalité, comme la « résurrection ecclésiale » qu’il n’est pas, qui prouve que le journalisme et le clergé catholiques sont – c’est le cas de le dire – à l’article de la mort. Et le croque-mort du clergé français, c’est Mgr Aupetit (dont quasi personne ne se méfie).
 

Ouvrons les yeux, amis catholiques, et sortons de cette pathétique démagogie cléricaliste. Rien n’a changé depuis le temps de Jésus : les disciples de Jésus étaient nuls ; nos évêques continuent de l’être. Et c’est vraiment pas grave. C’est même normal. Ce qui est en revanche grave, c’est de faire de ces nuls des héros courageux, et que cette entreprise mensongère ne soit ni vue ni dénoncée par la majorité des catholiques aujourd’hui.
 

 

Par ailleurs, je crois que le combat pour les messes – organisé par les pharisiens ritualistes (plus attachés au culte qu’aux personnes, et ayant fétichisé/circonscrit le Christ sous la forme de l’Eucharistie ou du rituel de la messe) – est un faux combat (et c’est pourtant celui qui a chanté l’horrible « À la messe » qui vous le dit…). Nous ne devons pas nous battre pour un sacrement ou pour un rituel – fût-il beau, vital et essentiel (« vital », bon, ça, ça reste à voir : c.f. mon article « La messe, une question de survie? Vraiment ?? »). Nous devons, sans nous conformer ou nous résigner à une censure injuste, aimer les autres et « faire avec » César, sans courber l’échine ni prendre de fausses postures rebelles. Jésus est certes présent dans l’Eucharistie et pendant les messes de manière privilégiée, mais il ne se trouve pas que là. Il se trouve dans infiniment d’autres lieux et sous d’autres formes. Et le rappeler n’est pas du protestantisme. Le protestantisme, il est plutôt du côté des pharisiens ritualistes, civilisationnistes et christocentrés, sur ce coup-là. La messe ou le Christ n’est pas un objet ou un droit fondamental qu’on réclame comme des enfants capricieux ou rebelles (« Rendez-nous la messe !!! »), mais un don qu’on doit désirer, sous toutes ses formes.
 

La Bête dans La Voz ESPAÑA

Depuis que je suis confiné avec mon papa à Cholet, je découvre The Voice version espagnole, La Voz. Complètement différent de The Voice – France ! Autant dans les réactions que dans le répertoire des chansons. Laura Pausini, en coach italienne pétillante, crève littéralement l’écran. Un des grands changements, c’est la présence beaucoup plus claire de la Bête dans les expressions et les métaphores utilisées. « Tu es une bête, tu es un animal, tu as mangé la scène, tu as faim, tu as tout dévoré! ».
 

Je vous laisse un extrait d’un chanteur chrétien, Kelly, qui a fait ce soir une reprise géniale de « Walking on the moon » de Police.
 

 

#LaVoz #Kelly #TheVoice
 
 
 
 

Dado que estoy confinado con mi papá en Cholet, descubro The Voice versión española, La Voz. ¡ Totalmente distinto de The Voice – France! Tanto en las reacciones como en el repertorio de canciones. Laura Pausini, de coach italiana que tiene sal, incendia literalmente la pantalla. Uno de los grandes cambios es la presencia mucho más clara de la Bestia en las expresiones y metáforas utilizadas. « ¡Eres un animal, te has comido el escenario, tienes hambre, lo has devorado todo!« .
 

Os subo un extracto de un cantante cristiano, Kelly, que hizo esta noche un brillante actuación de « Walking on the moon » de Police.

On ne doit pas tuer ou on est exceptionnellement autorisés à le faire ?


 

J’ai passé 3 heures au téléphone à débattre (amicalement) avec une amie, Pauline, sur la légitime défense, sur la peine de mort, sur la nécessité de l’usage de la violence voire de l’homicide pour défendre la vie. Car face à la menace réelle du vaccin obligatoire, des attaques et pillages, on commence à réfléchir aux moyens d’entrer en résistance.
 

Ce fut passionnant, évidemment !
 

Les moyens de mener la guerre, et en particulier la légitime défense, c’est une question qui me taraude fortement depuis que j’ai l’âge de 15 ans. Déjà en lisant La Condition humaine de Malraux (au programme du bac), je m’imaginais dans des situations de grands dilemmes cornéliens (sur la légitime défense, la résistance pacifique active, le pardon ou la justice, l’euthanasie face aux grandes souffrances, etc.), des situations « limites », où le moindre mal semble être la meilleure issue morale. Et je n’ai toujours pas trouvé la réponse. J’ai la possibilité de tuer un agresseur : je me laisse faire ou je le tue pour sauver ma peau et celle des autres ?
 

Face à Pauline, je défendais le Commandement du Décalogue « Tu ne tueras point« , ou encore les mots de Jésus « Tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée » (Mt 26, 53), ou bien les armes du juste combat développées par saint Paul (aux Ephésiens 6, 11-18 : la Vérité pour ceinture, la Justice pour cuirasse et pour chaussures le zèle à propager l’Evangile de la Paix, le bouclier de la Foi, le casque du Salut, et le glaive de l’esprit, qui est la Parole de Dieu). Je pense à Jésus qui n’a jamais frappé ni buté personne, et qui nous demande, quand on nous frappe sur la joue droite, de tendre la joue gauche, et de ne pas nous dérober aux supplices et humiliations. Je pense aussi à tous les récits de victoires improbables de l’Ancien Testament, avec des armées numérairement gagnantes et pourtant mises en déroute par une petite armée désarmée et vouée à l’échec mais qui déjoue tous les pronostics grâce à une intervention divine.
 

Et Pauline, de son côté, avait aussi des contre-arguments mastocs : sainte Jeanne d’Arc (qui a dirigé une armée), des cas concrets où la mort d’un seul homme éviterait la mort d’une foule (du genre un avion transportant la bombe atomique et qui, s’il n’est pas neutralisé par un missile, peut faire des milliers de morts), les mots du Catéchisme de l’Église Catholique sur la légitime défense et le recours parfois nécessaire à la riposte armée :
 

« 2265 – En plus d’un droit, la légitime défense peut être un devoir grave, pour qui est responsable de la vie d’autrui. La défense du bien commun exige que l’on mette l’injuste agresseur hors d’état de nuire. À ce titre, les détenteurs légitimes de l’autorité ont le droit de recourir même aux armes pour repousser les agresseurs de la communauté civile confiée à leur responsabilité. »
 

« 2267 – L’enseignement traditionnel de l’Église n’exclut pas, quand l’identité et la responsabilité du coupable sont pleinement vérifiées, le recours à la peine de mort, si celle-ci est l’unique moyen praticable pour protéger efficacement de l’injuste agresseur la vie d’êtres humains. »
 

« 2308 – Chacun des citoyens et des gouvernants est tenu d’œuvrer pour éviter les guerres. Aussi longtemps cependant « que le risque de guerre subsistera, qu’il n’y aura pas d’autorité internationale compétente et disposant de forces suffisantes, on ne saurait dénier aux gouvernements, une fois épuisées toutes les possibilités de règlement pacifiques, le droit de légitime défense » (GS 79, § 4). »
 

« 2309 – Il faut considérer avec rigueur les strictes conditions d’une légitime défense par la force militaire. La gravité d’une telle décision la soumet à des conditions rigoureuses de légitimité morale. Il faut à la fois : a) Que le dommage infligé par l’agresseur à la nation ou à la communauté des nations soit durable, grave et certain. b) Que tous les autres moyens d’y mettre fin se soient révélés impraticables ou inefficaces. c) – Que soient réunies les conditions sérieuses de succès. d) Que l’emploi des armes n’entraîne pas des maux et des désordres plus graves que le mal à éliminer. La puissance des moyens modernes de destruction pèse très lourdement dans l’appréciation de cette condition. e)
Ce sont les éléments traditionnels énumérés dans la doctrine dite de la « guerre juste ». L’appréciation de ces conditions de légitimité morale appartient au jugement prudentiel de CEUX QUI ONT LA CHARGE DU BIEN COMMUN.
 »
 

« 2310 – Les pouvoirs publics ont dans ce cas le droit et le devoir d’imposer aux citoyens les obligations nécessaires à la défense nationale. Ceux qui se vouent au service de la patrie dans la vie militaire, sont des serviteurs de la sécurité et de la liberté des peuples. S’ils s’acquittent correctement de leur tâche, ils concourent vraiment au bien commun de la nation et au maintien de la paix (cf. GS 79, § 5). »
 
 
 

Alors que fait-on? On ne doit pas tuer, ou on est autorisés exceptionnellement à tuer ?
 

Vous avez 4 heures pour plancher. 😆

Avancée du documentaire et appel à candidatures surtout pour l’allemand !

Concernant l’avancée de notre documentaire « Les Folles de Dieu », voici 3 bonnes nouvelles :
 

1 – Il arrive bientôt sur YouTube gratuitement et en 4 langues (anglais, français, espagnol, allemand) ; et chacune des 8 journées thématiques de tournage va être divisée en 3 parties qui seront publiées au compte-gouttes. Hâte!
 

2 – Toutes les traductions/doublages ne sont pas encore achevés (et loin de là ! ). Pour l’espagnol et le français, nous avons tout bouclé, avec des voix-off prestigieuses. Pour l’allemand, j’ai le début de la voix de Guillaume (témoin trans du film, vivant en Allemagne, et qui s’auto-double) ; et je vais me doubler aussi moi-même (vive les assistants vocaux Google !^^ et vive mes 5 ans de cours d’allemand au collège et lycée) ; mais il nous manque évidemment beaucoup de voix pour les autres intervenants du film, ainsi que des traducteurs français/allemand. Donc je lance un appel à candidatures. Quand vous verrez l’importance des messages du film, vous comprendrez qu’il est capital qu’il atteigne le peuple allemand et un maximum de monde. Pour enregistrer votre voix-off, ce n’est pas bien compliqué : il suffit d’avoir un bon I-phone ! Pour ce qui est de la traduction/doublage anglais, il avance bien (Depuis que je suis confiné chez mon papa à Cholet, je suis à pied d’oeuvre sur l’anglais !). Presque toutes les voix-off ont été trouvées (Anne-Sophie pour Perrine, Abdallah pour Gerson, Florian pour Santiago, Hélène pour Guillaume, Jay pour Zak, Caroline pour les questions, Noé pour Christian, peut-être mon grand-frère pour Éric, moi pour moi-même) ; mais j’ai encore besoin d’urgence de relecteurs/correcteurs de mes traductions, et pourquoi pas de doubleurs, sachant que le doublage est un exercice auquel on prend vite goût. Merci de votre aide si ça vous tente. Nous n’avons pas trop de temps à perdre.
 

3 – Enfin, nous avons plus que jamais besoin de votre aide financière (soit grâce à la cagnotte Leetchi soit en vous donnant les coordonnées de mon compte bancaire) car notre projet ne tient que par le don personnel et nos amis. Et nous avons encore 5000 € de dettes. Idem pour les plates-formes qui nous ont toutes tourné le dos. Y compris les plates-formes catholiques, faut pas croire (Non, l’homophobie à notre encontre ne vient pas que du « lobby gay » – comme ça arrange certains clercs de le penser – mais bien des médias et de la communauté « catholiques » qui nous rejettent : il faut arrêter de s’extérioser sur le « lobby gay », c’est trop facile !). Merci en tout cas de votre aide précieuse.
 

Voilà pour le résumé.

Cholet maçonnique


 

La Franc-Maçonnerie et le Gouvernement Mondial antéchristique, contrairement à l’idée reçue qui arrange tout le monde, ce n’est pas que « l’autre », ce n’est pas que les loges, ce n’est pas que Paris, ce n’est pas que dans les sphères décisionnaires des riches et des élites bourgeoises. C’est aussi nous, c’est aussi la province, c’est aussi en rase campagne, c’est aussi Cholet. Oui Madame !
 

Rien qu’en faisant la petite promenade d’un périmètre de 1 km dans le quartier choletais de la Girardière, j’ai pu constater que les idées de la Nouvelle Religion Mondiale maçonnique avaient bien infusées, et circulaient peinardes, avec la complicité et l’aveuglement de la population. Est-ce que c’est parti de Cholet, et non, comme on se plait à le croire, de la capitale ? Pourquoi pas, après tout. Plus rien ne m’étonne désormais.
 

 

Le quartier de mon enfance, La Girardière, n’est pas du tout éloigné du Monde. Il est à l’image du Monde. C’est un microcosme qui réunit à lui seul toutes les caractéristiques planétaires actuelles. C’est un baromètre, un échantillon fidèle du Monde. Par exemple, quand je regarde la Girardière, j’y vois une synecdoque vivante, dans sa population et son évolution dans le temps : population vieillissante socialo-communiste qui vire secrètement à droite ou extrême droite, qui meurt du cancer, qui s’homosexualise (on a notre couple gay local fraîchement installé dans le quartier !), qui se PMAise/GPAise (on a nos femmes célibataires qui « font des bébés toutes seules » en allant se faire inséminer en Espagne ou en Belgique), qui s’islamise à grands pas, qui se sécularise… et qui se déboise (le chêne centenaire de l’espace vert derrière chez moi a été coupé : tristesse).
 

 

Mais l’imprégnation de la Franc-Maçonnerie, je l’ai vue quand, en continuant la promenade avec mon papa près des tours du stade de foot de la Girardière, je suis tombé sur une petite cabane-bibliothèque bobo « Boîte à Lire » qui donne à lire « gratuitement » toute la merde idéologique mondialiste et maçonnique. Voici – sans déconner – les livres offerts à la populace :
 

Dialogues avec les mères de Bruno Bettelheim (Vive le matriarcat féministe !)

Discours de la méthode de René Descartes (Le Discours de la méthode est la Bible de la Franc-Maçonnerie !)

Lorenzaccio d’Alfred de Musset (Vive l’homosexualité !)

Des orties et des hommes de Paola Pigani (Aux chiottes les mecs !)

Marechiaro d’Édith Marney (Vive la clarté et la franchise maçonniques !)

Le Têtard de Jacques Lanzmann (Vive mai 68 et le communisme !)

Les saints vont en enfer de Gilbert Cesbron (Aux chiottes le catholicisme !)

Une chance sur mille de Lucie Rauzier-Fontaine (La chance est la drogue préférée des francs-maçons)

Amphitryon 38 de Jean Giraudoux (Vive Jupiter !)

Aimer sous roche de Roland A. Petit (Vive les pierres !)

Le Mari de Cendrillonne d’Yvonne Schultz (Aux chiottes le patriarcat !)

Chimères d’Hélène Simart (Vive l’onirisme et le bovarysme !)

La Nuit de Valognes d’Éric-Emmanuel Schmitt (Vive la misandrie et la vengeance féministe !)

La Fée de Kermoal de Delly (Vive l’or et les entités magiques démoniaques !)

Électre de Jean Giraudoux (Vive l’électricité !)

La Jeune Fille, le Diable et le moulin d’Olivier Py (Vive l’homosexualité !)

Ni tout à fait la même ni tout à fait une autre de Flora Groult (Vive le féminisme, l’avortement et l’égalité des sexes !)

L’Ordinatrice de Maud Sacquard de Belleroche (Vive l’homosexualité, le lesbianisme… et les pierres !)

L’Été, à cœur perdu de Pierre Kyria (Vive l’homosexualité !)

L’amour amer d’Ulla (Vive la prostitution !)

La Vie après la vie du Dr. Raymond Moody (Vive les expériences de mort imminentes – NDE –, les décorporations, les êtres de lumière et les réincarnations !)

Une affaire intime de Max Gallo (Vive la Franc-Maçonnerie urbaine !)

Qu’on lui jette la première pierre de Chester Hymes (Vive l’homosexualité et les Noirs !)

Programme commun de gouvernement (Vive le communisme !)

Syndicats et socialisme de Henri Krasucki (Vive le communisme ! Bis repetita)

La Vie qui m’attendait de Julien Sandrel (Vive le boboïsme !)

L’étrange voyage de Monsieur Daldry de Marc Lévy (Vive le boboboïsme !)

Si je reste de Gayle Forman (Vive le boboboboïsme !)

L’amour dure 3 ans de Frédéric Beigbeder (Aux chiottes le mariage et l’Amour unique !)

Ce que je peux te dire d’elles d’Anne Icart (Vive le matriarcat !)

Le Guide pratique du Droit (À Cholet, on défend beaucoup les DROITS. J’attends avec impatience – peut-être que je risque d’être mort d’ici à ce que je voie une pancarte choletaise afficher un « Mois des DEVOIRS des enfants »…)
 

 

 

* Ah… Je ne vous ai pas dit : la revue de Cholet s’appelle SYNERGENCES haha !

Belle réflexion de Paulina sur la gravité de la RANCUNE (exposant vraiment à l’enfer)

Je demande pardon à Jacques de Guillebon de l’avoir insulté publiquement de « connard » sur Twitter (j’ai retiré mon tweet), car c’est moi le connard d’avoir insulté de connard. Idem pour les manifestants et leaders de La Manif Pour Tous. Idem aussi pour certains membres de ma famille, certaines connaissances et personnalités publiques que je prends pour des ennemis, certains croyants protestants et certains prêtres, que j’ai médits et maudits.
 

Oui, c’est très grave de ne pas pardonner du fond de son coeur, de ruminer une vengeance ou de nourrir une agressivité, une rancoeur envers quelqu’un (fût-il objectivement stupide, fautif, méchant et « méprisable »). Si nous ne freinons pas notre langue, si nous nous justifions de copier ou de décupler la méchanceté ou la stupidité que nous lui reprochons, nous devenons pires et encore plus condamnables que lui.
 

Il me manque encore beaucoup pour être saint comme Jésus. Mais je veux Le suivre. Et je ne veux vraiment pas aller en enfer à cause du grand péché qu’est la rancune et le refus de pardonner (un refus qui ronge et happe vers l’enfer, comme l’explique très bien Paulina qui a frôlé la damnation à cause de la rancune, alors qu’elle pensait être une parfaite catholique et rendre au méchant – en l’occurrence sa belle-mère qui avait tué sa propre mère ! – la justice qu’il méritait). Donc j’exprime ici mon repentir.
 

Je vous invite aussi à écouter en entier le beau témoignage de Paulina, car c’est un vrai cadeau. Malgré les accents protestants et anti-Église Catholique de son témoignage (critiques parfois légitimes, car l’idolâtrie de la Vierge, des saints, une certaine pratique catholique sacramentelle, le pharisaïsme y compris des fidèles qui communient et se confessent régulièrement, sont à condamner), elle nous permet un nécessaire examen de conscience, mais aussi finalement une belle vraie conversion du coeur, pour remettre les 10 Commandements et Jésus à leur juste place. Merci Paulina. Et décidément, entre Gloria Polo, Marino Restrepo, et maintenant Paulina, les Colombiens ont vraiment beaucoup à nous apprendre du Ciel et de l’enfer.
 

Fantasmes en tant qu’inversion des complexes mal résolus


 

Ce ne sera peut-être pas un scoop pour les observateurs des retours du refoulé, ou du pouvoir de l’interdit, du secret et des suggestions. Mais j’ai remarqué, par rapport à nos fantasmes physiques et sexuels, qu’ils ont beau avoir l’air inexplicables, arbitraires, impérieux, inflexibles et non-choisis, leur genèse n’est pourtant pas si mystérieuse : elle se situe bien souvent du côté de nos complexes. Ce n’est d’ailleurs pas pour des prunes si le langage populaire associe systématiquement au mot « fantasme » l’adjectif qualificatif d’« inavoué » ! Comme si nos fantasmes (la sublimation idéalisée d’une partie très précise du corps de celui ou de celle qui nous attire érotiquement) étaient le revers inconscient de nos complexes mal résolus, de nos blessures non-refermées ou mal cicatrisées, comme s’ils étaient régis par eux, leur obéissaient. Et tant que ces complexes ne sont ni identifiés ni dépassés, nos fantasmes continueront de se fixer/crisper bêtement sur le même objet de désir ou les mêmes parties de ces objets de désir. Par exemple, j’ai rencontré des hommes attirés par des hommes poilus parce qu’étant adolescents ils ont complexés de leur pilosité ou manque de pilosité ; des hommes attirés par des hommes musclés parce qu’étant jeunes ils étaient complexés d’être gringalets ; j’ai rencontré des hommes qui étaient attirés par des enfants parce qu’ils ont vécu une enfance à la fois dorée et surtout douloureuse, ou bien à l’inverse des hommes attirés par des hommes plus vieux parce qu’ils ont complexés étant jeunes de leur propre père ou bien ont été dégoûtés de lui ; j’ai même rencontré un homme qui fantasmait sexuellement sur les hommes ayant un phimosis au sexe parce qu’étant petit il avait été opéré d’un phimosis qui à la fois le faisait complexer et en même temps qu’il regrette aujourd’hui d’avoir fait opérer. Je vous le dis : j’ai tendance à constater que nos fantasmes sexuels ne sont que le revers de nos complexes mal gérés, le résultat d’une inversion de « survie », le signe d’un plan de vengeance avec nous-même. Nous rêvons de posséder ce dont nous nous imaginons manquer, et plus fondamentalement nous rêvons de posséder nos complexes d’enfance pour leur faire la peau.