Archives de catégorie : Je l’ai dit

La Trinité diabolique, c’est la peur, la tristesse et la haine

Au niveau de nos attitudes, la Trinité diabolique, c’est la peur, la tristesse et la haine.
 

La Trinité bienheureuse, c’est la confiance (la Foi), la joie et l’Amour.
 

Et bien entendu, la seconde Trinité est bien plus coûteuse à mettre en place que la première. Surtout chez les tempéraments mélancoliques, dépressifs, colériques, jaloux, peureux, rigides, paranoïaques, analytiques, paresseux. La Trinité bienheureuse ne nous est pas humainement naturelle (Normal, elle est d’ordre surnaturel !). Elle doit faire l’objet d’une décision sans cesse renouvelée. Et tant pis si au départ elle nous apparaît comme une hypocrisie : « Je ne vais quand même pas me forcer H24 à être le bout-en-train que je ne suis pas, alors que je pleure à l’intérieur ? » Ben si ! Pour un chrétien, la Paix intérieure, l’humour et l’Amour ne sont pas des options. Ce sont des devoirs chrétiens. Si nous vivons dans la peur, que nous sommes des tristes sires, ou que nous devenons violents et agressifs, c’est qu’il y a un gros problème. Si en revanche nous nous efforçons sans cesse à faire confiance, à être joyeux, à être doux et à aimer/pardonner/bénir, nous sommes au contraire sur le chemin de Jésus. Et notre nuit se transforme en jour. Alors que pourtant, les protagonistes n’ont pas changé.

L’homosexualité, cheville ouvrière de l’extension dudit « droit à l’avortement »

Nan nan. L’homosexualité n’est pas un sujet important. L’extension actuelle du délai de rétractation de l’avortement n’est pas du tout portée par des personnes/députés homosexuelles. Ci-dessus : Ian Brossat, député communiste homosexuel (Et pendant ce temps-là, les « catholiques » et leurs médias continuent de faire l’autruche, de nier la primauté du sujet de l’homosexualité, de Nous nier aussi nous personnes homosexuelles par la même occasion. Donc qu’ils ne viennent pas pleurnicher. Ils sont pleinement complices de la situation politique actuelle et des lois qu’ils nomment pudiquement « de bio-éthique »).
 

Privilégier l’amour humain (même réciproque et intense) à l’Amour divin : le plus grand péché


 

« Je suis faite de mes rêves, de mes désirs, et de cette puissance absolue d’aimer et d’être aimée. » (Mylène Farmer, dans la bande-annonce de son documentaire « L’Ultime Création » pour Amazon Prime 2020)
 

Chercher à être aimé des Hommes plutôt que de Dieu, s’agripper à son image altruiste, à sa gloire collective et à l’amour mondain (même s’il est montré comme réciproque, partagé, solidaire, communionnel et égrégorique), s’attacher à sa reconnaissance sociale ou à son influence médiatique : voilà sans doute le plus grand danger qui guette chacun de nous au seuil du Paradis, le point de rupture entre le Ciel et l’enfer, et le dilemme crucial qui va certainement se jouer Là-Haut à notre mort. Bien plus encore que nos possessions matérielles ou nos attachements sexuels charnels. C’est Céline Dion, Mylène Farmer et toutes les stars précisément prisonnières de leur lien entre elles et leur public, lien qu’elles appellent faussement « Amour réciproque » (le fameux truisme pourri « aimer est plus fort que d’être aimé », apparemment juste et beau, de Balavoine, qu’on retrouve aussi chez les cathos mais cette fois en mode : « Je reçois tellement plus que ce que je donne »), et qu’elles sont prêtes à troquer contre le Paradis, qui nous l’apprennent. « Después de todo, no estoy tan mal aquí, conozco a mucha gente y no temo morir. » (Marta Sanchez, « ¿ Qué harás tú cuando mueras ? »). Céline Dion dit même qu’elle préfère sa gloire humaine à sa place au Ciel, qu’elle est prête à se damner pour ça… « Ô je donne ma place au paradis si l’on m’oublie sur Terre. » (Céline Dion, « Encore un soir ») Gloups, quand même ! Comme il est urgent d’aimer les Hommes mais de fuir tout attachement humain.

L’avion dans l’Église ou l’Église dans l’avion : une inquiétante confusion des espaces célestes… (Ce matin, messe de confirmations covidée en présence de Mgr Rougé)


 

Ce matin, je me trouvais à la messe de confirmation de 34 confirmands du diocèse des Hauts de Seine, qui se tenait à l’église de l’Immaculée Conception de Boulogne. J’étais parrain de confirmation de Jeanika. Cette célébration était présidée par celui qu’on pourrait appeler l’ « Emmanuel Macron épiscopal » : Mgr Matthieu Rougé. Même si l’Esprit Saint est descendu (et c’est forcément beau, émouvant, et tout ce que je vais dire n’enlève rien à la grandeur de l’effusion reçue), il y 3 choses qui m’ont sidéré lors de cette célébration très plate et trop aseptisée pour une messe de confirmation.
 

C’est d’une part que j’avais l’impression d’être dans un avion plus que dans une église : les équipes de préparation étaient aux petits soins avec nous, elles ont fait plusieurs passages pour nous expliquer les consignes de sécurité anti-COVID, elles avaient leur badge et nous prêtaient une assistance quasi individuelle et clinique, il y en a même une – une Noire qui faisait très hôtesse de l’air – qui nous a indiqué où se trouvaient les toilettes. Il ne manquait plus que la ritournelle des masques de ventilation en cas de dépressurisation de l’appareil et l’indication des issues de secours avec les gestes-à-la-con des stewards, et on y était (… dans l’avion !). D’ailleurs, pour une église qui s’appelle l’Immaculée Conception, la Vierge y occupe une place tout à fait dérisoire (il y a juste une simple statue de Marie dans le fond de l’église, qu’on remarque à peine). Vive les églises COVID-19…
 

D’autre part, l’autre chose qui m’a scié les pattes, c’est la nullité de l’homélie de l’évêque franc-maçon Matthieu Rougé. Elle a duré 5 minutes à tout casser. J’ai essayé de prendre des notes, mais il y avait tellement rien à gratter que j’ai laissé tombé. Moi, j’avais jadis le souvenir d’homélies de messes de confirmations plus longues qu’à l’habitude, puisque les évêques, en général, prenaient même le temps de caser quelques citations de lettres de confirmands qui les ont touchés pour illustrer leurs propos. Là, que dalle ! Pas une phrase profonde ! Pas une anecdote qui resterait en tête ! RIEN ! J’ai même fait un petit sondage à la fin de la messe auprès de certaines personnes pour savoir s’il y avait telle ou telle idée qui les aurait marqués dans l’homélie : c’était le désert de Gobi. Le gars, pendant son « speach » (ce n’était pas une homélie), il n’avait même pas de papier, a fait quelques pas avec son micro sans fil genre one-man-show improvisé et détendu (bobo, quoi) ou stand-up macroniste publicitaire, avec un enthousiasme trop travaillé pour être naturel. Et pendant la consécration, Mgr Rougé a pris un ton compassé et dramaturgique (à la Hollande) que je trouve absolument détestable et faussement introspectif. Chez moi, en tout cas, ça ne prend pas du tout. Connaissant les ambitions carriériste de cet « évêque des politiques », je ne suis pas non plus tombé de ma chaise face à la vacuité de son cinéma.
 

En revanche, la dernière chose qui m’a scié et beaucoup plus démoralisé, c’est l’anesthésie générale de l’assistance, l’atrophie des cerveaux face à cette baisse qualitative objective. Je n’ai vu personne mécontent de l’arnaque à laquelle on venait d’assister. Personne ne semblait choqué ni insatisfait. Tout le monde, à la fin, se forçait même à dire que ça « avait été une belle messe ». J’étais dans l’incapacité d’acquiescer. Je me suis demandé en moi-même : « Est-ce que c’est moi qui ai un coeur noir, trop critique et biaisé sur Mgr Matthieu Rougé, qui m’empêche de rentrer dans la joie et l’émerveillement simple de l’événement ? Est-ce moi qui ai un problème et qui ne sais pas voir le positif, ou qui deviens anticlérical, amer et haineux ? » Pourtant, je n’ai aucune haine contre les prêtres, et pas même contre Mgr Rougé (Ce n’est que bien tard que je l’ai reconnu, d’ailleurs). C’est contre sa comédie (de l’enthousiasme ou de la piété intérieure) que je ressens un écoeurement. Mais pourtant, je n’ai pas rêvé : on n’a pas eu d’homélie ; les gens avaient l’air triste (et pas seulement à cause du masque) ; même le chant d’envoi (de l’Emmanuel) « Je veux chanter ton amour Seigneur », censé être pêchu, était complètement éteint, plombé et avait perdu son allure de fête.
 

En fait, je ne suis non seulement inquiet de la mollesse croissante que j’observe dans l’Église (a fortiori lors d’événements ecclésiaux exceptionnels tels que les messes de confirmation d’adultes) mais inquiet de l’absence totale de prise de conscience et de dénonciation de cette mollesse flagrante.

La Fête des Voisins dans mon immeuble

Incroyable ! La Fête des Voisins, c’est vraiment un événement à ne pas louper. Pour la première fois, elle a été organisée dans mon immeuble de la rue Buffon, dans le 5e. Et je ne m’attendais pas à tomber non seulement sur plein de gens sympathiques mais en plus sur une pléiade d’artistes : la fameuse dessinatrice de street-art « Miss-Tic » ; un couple spécialisé dans les voix-off (pour Netflix et d’autres séries et films : « How I Met Your Mother », c’est eux !), le comédien Philippe Mercier et sa femme, l’arrangeur Michel Deredec (Pourtant pas homo, il vient de composer carrément une comédie musicale sur l’homosexualité, et va nous donner des morceaux pour mon documentaire : rencontre providentielle !), Laurence une Française qui a passé 30 ans à Buenos-Aires en Argentine (et qui est d’accord pour faire les dernières voix-off en espagnol du documentaire), etc. Je suis TROP content ! Vive la Fête des Voisins. Et vive le 5e arrondissement de Paris, peuplé d’artistes et de créatifs !
 

Notre Monde hait l’abstinence

Ce n’est pas une surprise. Mais en sortant de la rue du bac, à l’instant, je vois cette affiche. C’est dingue comme notre Monde – boulimique, obsédé sexuel, insatiable, libertin et surérotisé – a en horreur le célibat abstinent/continent, la virginité et la mesure. C’est la raillerie permanente, le mépris et la diabolisation de l’abstinence et de la pureté. Comme si celle-ci était un « crime » ou une « torture » ! Alors que la vraie torture, c’est précisément la débauche, la luxure et l’addiction à ses plaisirs, la soumission à ses pulsions charnelles. Et bien sûr, ceux qui défendront cette pureté, cette abstinence, seront taxés de « frustrés » et de « dangereux ennemis des plaisirs » par les boulimiques (J’ai été traité encore récemment par Jean-Loup Adénor sur Twitter de « frustré »). Beaucoup de gens enchaînés à leurs pulsions ont tendance à projeter sur les célibataires continents tels que les prêtres leur propre jalousie et pensées libertines, en les taxant d’ « hypocrites », de « libertins cachés » et de « pédophiles ». Ils projettent sur eux leur propre libertinage.
 

Le Pape François, par rapport à l’homosexualité, navigue entre le « ni vrai ni faux »

 

Deux réflexions me viennent suite à cet article de La Croix (ce journal extraordinaire) :
 

– Il y a d’abord un constat soulevé auquel je souscris. Force est de reconnaître que, quand on est une personne homosexuelle, on est – je confirme – globalement super mal accueilli par et dans l’Église Catholique. Que ce soit par les cathos progressistes que par les cathos conservateurs. Et ça va être, je crois, de pire en pire.
 

– Le Pape François, comme à son habitude quand il parle d’homosexualité, tient un discours à la fois ni vrai ni faux, mais qui par son incomplétude, ouvre la porte à toutes les mauvaises interprétations… car mettre l’ « Amour inconditionnel de tous » ou l’ « identité universelle d’Enfant de Dieu » en avant sans annoncer la Vérité sur l’homosexualité, ou bien en donnant à croire que l’homosexualité serait l’identité profonde de la personne qui la ressent (« Dieu aime vos enfants tels qu’ils sont »), c’est non seulement creux, faux mais aussi dangereux et finalement homophobe : réduire une personne à son orientation sexuelle, c’est l’enfermer dans son ressenti ou dans les personnes qui l’attirent sexuellement, et ce n’est certainement pas lui rendre service ni l’aimer.
 

Radio Présence Toulouse fait la promotion de David et Jonathan

Voilà la preuve qu’Emmanuel Pellat n’est pas vraiment catholique et ne fait même pas un bon travail de journaliste : l’association David et Jonathan est en réalité protestante, désobéit au message de l’Église Catholique sur l’homosexualité, et prône la pratique homosexuelle et une pseudo « compatibilité » avec la pratique religieuse. J’en sais quelque chose : j’ai fréquenté DJ pendant plus de 3 ans. Radio Présence Toulouse suit donc une pente dangereuse et non-catholique. (N.B. : Quant à la soi-disant reprise des mots du Pape François, merci de ne pas déformer ses mots à votre avantage : il n’a jamais dit « Qui suis-je pour juger? » – message relativiste de l’anti-pensée – mais « Qui suis-je pour LA juger? » à savoir la personne homo…).
 

 

Pour ceux qui veulent des détails sur les groupes d’accompagnement tels que David et Jonathan, vous pouvez lire mon livre sur les thérapies de conversion, publié aux éditions Vérone.
 

N.B. : Mon commentaire – jugé « insultant » – sous la publication de Radio Présence Toulouse a été comme par hasard supprimé par Thibault d’Hauthuille, directeur de la radio et des programmes. L’archétype du bobo-catho (gay friendly et fan de Koz Toujours et de Jean-Pierre Denis : ça vous dit le « niveau »…)

Homélie magistrale du père Benoît d’Arras sur le pardon

Quelle claque, cette homélie que j’ai eu la chance d’entendre ce matin à la messe de saint Nicolas des champs (pas du chardonnet), par le jeune prêtre Benoît d’Arras! Magistrale. On était tous scotchés. Pourtant, le thème – le pardon – était casse-gueule et rebattu. J’ai cru au départ qu’il allait nous servir la soupe habituelle du « Il faut pardonner inconditionnellement à ses ennemis », bla bla. Mais pas du tout. Le père d’Arras a axé son homélie sur les faux pardons, et nous a tous démasqués. C’était énorme. Écoutez ça : c’est pas long. Et c’est thérapeutique !
 

 

 

(Vous pouvez même télécharger le podcast et le donner aux personnes pour qui il sera utile.)