Je suis vraiment désolé d’entendre ces phrases et mots-slogans de la bouche du Pape François ce matin à son audience générale. Qui écrit ses textes et qui le conseille? « L’humanisme intégral » (l’Homme au centre) et « le Bien commun » sont précisément les leitmotiv du Gouvernement Mondial de l’Antéchrist.
« Le coronavirus nous montre que le véritable bien pour tout un chacun est le bien commun, et vice-versa, le bien commun est un véritable bien pour la personne. Il faut établir une bonne politique : celle qui met au centre la personne humaine et le bien commun. »
C’est effrayant. Qui va le réveiller?
#DoctrineSocialeDeLÉgliseHémiplégieSpirituelle
Lamento mucho escuchar estas frases y palabras-lemas del mismísimo Papa Francisco esta mañana en su audiencia general. ¿Quién escribe sus textos y quién le aconseja? El « humanismo integral » (el hombre en el centro) y el « bien común » son precisamente los leitmotivs del gobierno mundial del Anticristo.
« El coronavirus nos muestra que el verdadero bien para cada uno es un bien común y, viceversa, el bien común es un verdadero bien para la persona. Es necesaria una buena política, la que pone en el centro la persona humana y el bien común »
Le clip ladygagesque de Ava Max (« Kings & Queens ») est vraiment bourré de symboles francs-maçons (les deux colonnes, le Pavé Mosaïque, la lune et le soleil, l’angélisme, la langue des oiseaux, l’acier et la chevalerie, homosexualité et féminisme misandres, etc.). La culture mondiale est envahie.
Il y a des soirées où tu te sens heureux de faire partie de la communauté homosexuelle. Il faut en profiter, car ce n’est pas si souvent. J’ai été bien inspiré d’aller avec un ami, Luc, d’aller voir le documentaire « Madame » (2019) de Stéphane Reithauser (au ciné MK2 Beaubourg), un vrai trésor d’humour, de tendresse, de réflexion, de complexité et de contradiction (donc d’Humanité). Vraiment, je vous le conseille. En plus, on a besoin de voir des documentaires : c’est généreux, c’est du don de soi, et on a plein de choses à en dire à la sortie.
Ensuite, Luc a eu la bonne idée de m’amener dîner dans un restaurant rue Quincampoix, L’Énigme, non loin du Marais, qui est tenu par des patrons homos, dont la programmation musicale est topissime (ils ont même passé « C’est pas moi » de Mylène Farmer !^^), et la clientèle est aussi homo mais distinguée, cultivée et souple. Ce restaurant, en plus de servir de la bonne cuisine, offre tous les bons côtés que j’aime de la communauté homo : les patrons sont drôles, instaurent une ambiance bon enfant, entre parodie de cancanerie et regard acerbe mais bienveillant sur la société, vannes qui fusent mais aussi réflexions de fond. J’ai adoré. Pareil : je vous invite vraiment à aller y faire un tour, pour découvrir combien il fait bon vivre dans le milieu homo.
Depuis que je suis tout petit, j’ai une passion pour la niaiserie (qui d’ailleurs fout en rogne les gens blessés ou orgueilleux ou Messieurs-je-sais-tout 😂). Et spontanément, je la partage avec Morgan, mon frère d’évangélisation ^^. Simuler l’imbécilité, la niaiserie, que c’est bon.
Stupidité abyssale des pro-Vie, qui par homophobie, refusent de voir que la clé de voûte des lois qu’ils dénoncent est l’homosexualité. Ils peuvent aller défiler tant qu’ils veulent. Leur fondamentalisme nataliste et leur homophobie condamnent leurs « actions ».
Je préviens les internautes me suivant sur les réseaux sociaux. Tous ceux qui, de près ou de loin, soutiennent ou iront à la manif parisienne pro-Vie du 10 octobre contre la PMA sans père se verront éjectés de mes contacts. Il y a des limites à la stupidité et à l’homophobie. J’ai déjà commencé le ménage. Mais je peux continuer. #FestiCathosCons
L’incroyant dit « J’ai besoin » ou « Je n’ai pas besoin ». Alors que le croyant en Jésus sort du registre du besoin pour rejoindre celui du don entier et gratuit.
RECHERCHE DES VOIX-OFF EN ALLEMAND pour doubler (bénévolement et à Paris) l’épisode 1 de notre documentaire « Les Folles de Dieu », qui s’intitulera en allemand « DIE TUNTEN GOTTES » (en espagnol, ça donne « Las Locas de Dios » et en anglais « Holy Gays »).
Car ça y est : nous avons la traduction entière en allemand de l’épisode 1. Grâce à celle-ci, l’Allemagne a carrément doublé l’Angleterre et les États-Unis ! Car on peut au moins enregistrer désormais les voix-off allemandes et envisager la sortie de l’épisode 1 en allemand… alors que pour l’anglais, je n’ai aucun des épisodes de traduit entièrement, donc c’est pour l’instant inexploitable, y compris pour s’occuper des voix !
Merci de me contacter en message privé ou de taguer des amis germanophones à vous qui seraient intéressés par cette expérience intense et inoubliable ! Et en plus, vous permettrez à tous les germanophones d’accéder à la première partie de la trilogie.
(Je recherche aussi, pour ceux qui ne peuvent pas prêter leur voix germanique, des traducteurs prêts à traduire l’épisode 2 ou l’épisode 3).
Il est de ces chansons qui vous marquent à vie, que vous pouvez écouter en boucle sans vous lasser. Vous seriez même tenté de dire que c’est votre chanson préférée, malgré le fait que vous en aimez beaucoup d’autres. Et vous ne savez pas pourquoi. C’est plus fort et saisissant que ça encore. Elle semble avoir une incarnation réelle. Elle ressemble à une personne de chair et de sang : avec sa personnalité et sa volonté propres. Elle vous a choisi avant que vous ne l’ayez choisie.
C’est le cas des « Étincelles » de la chanteuse Vallée (Stoffler), qui fait partie de l’album Pop Song, un disque qui avait assez bien marché dans les années 1990 en France, et qui avait même valu à Vallée d’être nominée dans la catégorie de la révélation féminine de l’année en 1995 aux Victoires de la Musique : les professionnels du métier avaient repéré le talent de cette chanteuse qui sortait de nulle part, mais qui pour le coup avait attisé les jalousies de ceux qui trouvaient son ascension « un peu trop fulgurante et efficace pour être honnête » et l’avaient réduite à la pâle copie de Zazie qu’elle n’est pas.
J’avais entendu et enregistré « Les Étincelles » par hasard sur mon petit magnétophone radio-cassettes. Je n’avais que 15 ans. Pile l’âge où tout s’imprime, où nos goûts « moins évidents » s’éduquent.
Et – fait trop bizarre – cette chanson est venue mystérieusement me chercher. Au départ, elle a même joué à cache-cache avec moi. Elle me faisait coucou quand je m’y attendais le moins. Par exemple, lorsque je faisais les courses avec ma maman dans le grand supermarché « Géant Casino » de Cholet (Maine-et-Loire), je l’identifiais quand elle résonnait dans tout le magasin, au milieu du brouhaha des compilations de musique commerciale, des publicités parasites débiles et des annonces intempestives de la caisse centrale.
Mystérieusement, elle accrochait mon oreille, captait spécialement mon attention, sans que je sache expliquer pourquoi je pouvais l’écouter en boucle sans me lasser (et c’est encore le cas aujourd’hui). J’aimais particulièrement l’envolée « improvisée » finale, les variations vocales de la chanteuse, le tapis de cordes et de synthés très eighties. Elle m’entraînait vers d’autres cieux.
Ce n’est que bien plus tard que j’ai pu mettre un titre à la mélodie que je fredonnais. Car pendant très longtemps, je n’en connaissais ni le titre ni l’interprète (je ne les ai connus que 20 ans plus tard ! : j’ai même eu la chance de rencontrer Vallée en personne à un de ses vernissages, car cette dernière est aussi peintre et plasticienne en plus d’être chanteuse), et je connaissais encore moins son auteur (Antoine Essertier, arrangeur notamment des cordes de la chanson « Pas là » du chanteur Vianney : Essertier est un génie inclassable. Drôle et libre. Une sorte d’aérolithe grunge un peu perdu sur la Terre, faussement sauvage et brute. Le genre de pirate postmoderne qui est l’incarnation de la tendresse).
« Les Étincelles » c’est la chanson de mon adolescence qui me transporte et me poursuivra (je crois) à vie. La preuve, c’est que, grâce à l’aimable autorisation de Vallée et d’Antoine Essertier, j’ai l’immense honneur de vous annoncer que ce joyau musical figurera en générique de fin de l’épisode 3 du documentaire « Les Folles de Dieu » que je réalise et qui sortira à la fin de l’année 2020. C’est vous dire si, entre elle et moi, c’est une histoire éternelle ! Et par ailleurs, une deuxième chanson signée Vallée sera présente dans le film, cette fois à l’épisode 2, à la partie sur la dictature homosexuelle : le titre « Démesure », appartenant au dernier opus Premier cri de la chanteuse. Une balade hypnotique très stofflérienne, toujours avec des accents mystiques assez marqués (un peu ambiance « cathédrale aquatique »), traitant des thèmes chers à Vallée (la souffrance, les turpitudes et déchirures intérieures de l’âme humaine, la maladie et la rémission, les amertumes des relations humaines, etc.), avec un insert de guitare andalouse que je trouve personnellement à tomber par terre.
Je suis honoré et fière que Vallée ait accepté de participer, à sa mesure, à notre documentaire « les Folles de Dieu » qu’elle décrit – je cite – comme un « beau projet ». Vallée est le contraire d’une artiste prétentieuse et pédante. Elle n’est pas du genre à se mettre en avant ni à se vendre. Elle est trop pudique et humble pour ça. Simplement, elle fait ce qu’elle a à faire, dit ce qu’elle a à dire, crée ce qu’elle a à créer. C’est parfois complètement barré, mais souvent réussi et avant-gardiste. Je suis sûre que ses deux chansons « Les Étincelles » et « Démesure » provoqueront – désolé pour ce jeu de mots apparemment facile mais en réalité pas du tout – une étincelle dans votre cœur, sans même que vous sachiez vous expliquer pourquoi.
« Les p’tits mots dans les flammes, les p’tites flammes dans les mots, les étincelles, ça m’fait marrer. Les p’tits mots dans les flammes, les p’tites flammes dans les mots, les incendies, ça m’fait pleurer. »
De retour de la messe à l’église Saint-Médard à Paris. Trop content dans mon coeur ! Et pourtant, c’était une messe estivale, avec peu de monde. Mais pendant la messe, j’ai mesuré ma chance d’être là, d’entendre ce que j’entendais, d’être (comme je peux) catholique. Le père Alexis Bacquet, aussi instable soit-il, et malgré sa « dinguerie » chronique, a bien souvent des fulgurances intellectuelles et apostoliques puissantes. Il nous a fait une homélie géniale. Par exemple, il a dit que les « si » sont l’antithèse de la Foi (ce qui rejoint ce que je pense au plus profond de moi : autant l’Amour de Dieu n’est pas inconditionnel – contrairement à ce que beaucoup de catholiques prétendent – car sa condition est le respect de notre liberté, autant la Foi authentique, elle, ne peut qu’être inconditionnelle. Le « si » conditionnel est la preuve qu’il n’y a pas de confiance). Il a aussi dit que saint Pierre avait une Foi « déclarative » (c’est-à-dire plus volontariste que descendue au coeur). Et le père Alexis a fait un jeu de mots puissant entre preuves et épreuves : la confiance véritable est celle qui ne recherche pas des preuves mais qui consent aux épreuves. Vraiment, revigorant et brillant. J’ai aussi prié pour certains d’entre vous, particulièrement ceux qui vivent de grandes épreuves.
Ma maman était (et reste) la typique Française. Au sens noble de la quintessence nationale. S’appelant du nom-bateau français « Durand ». Née en Dordogne, dans un petit village mignonnet avec son église et son clocher, avec ses habitants ruraux avec un accent du sens qu’elle a réussi à perdre : Saint Laurent-des-vignes, au pied des coteaux de Monbazillac. Intellectuelle. Aimant les mots, les histoires, le bon vin et l’humour caustique. Elle était la classe et les bonnes manières incarnées. Avec cette pudeur ou timidité qui la rendait peu démonstrative mais pourtant si sensible. Fervente croyante catholique. Fan des chansons belges de Jacques Brel. Oui. Plus française que ma maman, tu meurs. Voilà pourquoi je me sens si français aussi.