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Les 30 « Glorieuses » épiscopales (ou le rétropédalage gouvernemental sur les messes à 30 célébré en magnifique « Reconquête » des évêques français)


 

La limite de 30 personnes par messe annoncée par Emmanuel Macron était une connerie totalement irréaliste et maladroite puisqu’elle partait d’une bonne intention et se voulait une fleur présidentielle offerte aux catholiques. Elle était tellement irréalisable que le Gouvernement s’en serait de toute façon rendu compte et aurait vite fait de réévaluer son offre sans même que les responsables de culte ne s’en gendarment et n’aient à bouger le petit doigt. Donc rien de « courageux » ni d’« exceptionnel » ni de « révolutionnaire » dans la réaction des évêques de France ni dans ce réajustement/rétropédalage de l’Elysée. Juste une réparation logique d’une connerie évidente. Point.
 

 

Mais là où personnellement on a du souci à se faire, c’est pour l’état du journalisme « catholique » et du clergé actuels. Faire de ce « couac » présidentiel – et de la correction évidente de son absurdité – une merveilleuse RECONQUÊTE ÉPISCOPALE, un acte de bravoure et d’autorité, tragique autant qu’époustouflant, de la part de nos évêques (il n’y a qu’à lire l’article dithyrambique, théâtral – et honnêtement grotesque – de Jean-Marie Guénois dans Le Figaro, présentant l’événement comme une spectaculaire Prise de la Bastille : N.B. : Petit jeu = Relevez le champ lexical de l’électricité et du feu, pour voir que ce genre de textes sont carriéristes, démagogiques et maçonniques mais à la sauce « catho »), on va se calmer deux secondes. Quoi qu’en disent les journalistes carriéristes ou les prêtres lèche-culs organisant cette salve d’applaudissements disproportionnée, nul courage de la part de nos évêques français (toujours aussi mous du genou et agonisants, je vous rassure) dans cette affaire. Au contraire : c’est le fait même qu’on présente ce soubresaut de révolte épiscopale/cardinalice comme un signe de vitalité, comme la « résurrection ecclésiale » qu’il n’est pas, qui prouve que le journalisme et le clergé catholiques sont – c’est le cas de le dire – à l’article de la mort. Et le croque-mort du clergé français, c’est Mgr Aupetit (dont quasi personne ne se méfie).
 

Ouvrons les yeux, amis catholiques, et sortons de cette pathétique démagogie cléricaliste. Rien n’a changé depuis le temps de Jésus : les disciples de Jésus étaient nuls ; nos évêques continuent de l’être. Et c’est vraiment pas grave. C’est même normal. Ce qui est en revanche grave, c’est de faire de ces nuls des héros courageux, et que cette entreprise mensongère ne soit ni vue ni dénoncée par la majorité des catholiques aujourd’hui.
 

 

Par ailleurs, je crois que le combat pour les messes – organisé par les pharisiens ritualistes (plus attachés au culte qu’aux personnes, et ayant fétichisé/circonscrit le Christ sous la forme de l’Eucharistie ou du rituel de la messe) – est un faux combat (et c’est pourtant celui qui a chanté l’horrible « À la messe » qui vous le dit…). Nous ne devons pas nous battre pour un sacrement ou pour un rituel – fût-il beau, vital et essentiel (« vital », bon, ça, ça reste à voir : c.f. mon article « La messe, une question de survie? Vraiment ?? »). Nous devons, sans nous conformer ou nous résigner à une censure injuste, aimer les autres et « faire avec » César, sans courber l’échine ni prendre de fausses postures rebelles. Jésus est certes présent dans l’Eucharistie et pendant les messes de manière privilégiée, mais il ne se trouve pas que là. Il se trouve dans infiniment d’autres lieux et sous d’autres formes. Et le rappeler n’est pas du protestantisme. Le protestantisme, il est plutôt du côté des pharisiens ritualistes, civilisationnistes et christocentrés, sur ce coup-là. La messe ou le Christ n’est pas un objet ou un droit fondamental qu’on réclame comme des enfants capricieux ou rebelles (« Rendez-nous la messe !!! »), mais un don qu’on doit désirer, sous toutes ses formes.
 

La Bête dans La Voz ESPAÑA

Depuis que je suis confiné avec mon papa à Cholet, je découvre The Voice version espagnole, La Voz. Complètement différent de The Voice – France ! Autant dans les réactions que dans le répertoire des chansons. Laura Pausini, en coach italienne pétillante, crève littéralement l’écran. Un des grands changements, c’est la présence beaucoup plus claire de la Bête dans les expressions et les métaphores utilisées. « Tu es une bête, tu es un animal, tu as mangé la scène, tu as faim, tu as tout dévoré! ».
 

Je vous laisse un extrait d’un chanteur chrétien, Kelly, qui a fait ce soir une reprise géniale de « Walking on the moon » de Police.
 

 

#LaVoz #Kelly #TheVoice
 
 
 
 

Dado que estoy confinado con mi papá en Cholet, descubro The Voice versión española, La Voz. ¡ Totalmente distinto de The Voice – France! Tanto en las reacciones como en el repertorio de canciones. Laura Pausini, de coach italiana que tiene sal, incendia literalmente la pantalla. Uno de los grandes cambios es la presencia mucho más clara de la Bestia en las expresiones y metáforas utilizadas. « ¡Eres un animal, te has comido el escenario, tienes hambre, lo has devorado todo!« .
 

Os subo un extracto de un cantante cristiano, Kelly, que hizo esta noche un brillante actuación de « Walking on the moon » de Police.

On ne doit pas tuer ou on est exceptionnellement autorisés à le faire ?


 

J’ai passé 3 heures au téléphone à débattre (amicalement) avec une amie, Pauline, sur la légitime défense, sur la peine de mort, sur la nécessité de l’usage de la violence voire de l’homicide pour défendre la vie. Car face à la menace réelle du vaccin obligatoire, des attaques et pillages, on commence à réfléchir aux moyens d’entrer en résistance.
 

Ce fut passionnant, évidemment !
 

Les moyens de mener la guerre, et en particulier la légitime défense, c’est une question qui me taraude fortement depuis que j’ai l’âge de 15 ans. Déjà en lisant La Condition humaine de Malraux (au programme du bac), je m’imaginais dans des situations de grands dilemmes cornéliens (sur la légitime défense, la résistance pacifique active, le pardon ou la justice, l’euthanasie face aux grandes souffrances, etc.), des situations « limites », où le moindre mal semble être la meilleure issue morale. Et je n’ai toujours pas trouvé la réponse. J’ai la possibilité de tuer un agresseur : je me laisse faire ou je le tue pour sauver ma peau et celle des autres ?
 

Face à Pauline, je défendais le Commandement du Décalogue « Tu ne tueras point« , ou encore les mots de Jésus « Tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée » (Mt 26, 53), ou bien les armes du juste combat développées par saint Paul (aux Ephésiens 6, 11-18 : la Vérité pour ceinture, la Justice pour cuirasse et pour chaussures le zèle à propager l’Evangile de la Paix, le bouclier de la Foi, le casque du Salut, et le glaive de l’esprit, qui est la Parole de Dieu). Je pense à Jésus qui n’a jamais frappé ni buté personne, et qui nous demande, quand on nous frappe sur la joue droite, de tendre la joue gauche, et de ne pas nous dérober aux supplices et humiliations. Je pense aussi à tous les récits de victoires improbables de l’Ancien Testament, avec des armées numérairement gagnantes et pourtant mises en déroute par une petite armée désarmée et vouée à l’échec mais qui déjoue tous les pronostics grâce à une intervention divine.
 

Et Pauline, de son côté, avait aussi des contre-arguments mastocs : sainte Jeanne d’Arc (qui a dirigé une armée), des cas concrets où la mort d’un seul homme éviterait la mort d’une foule (du genre un avion transportant la bombe atomique et qui, s’il n’est pas neutralisé par un missile, peut faire des milliers de morts), les mots du Catéchisme de l’Église Catholique sur la légitime défense et le recours parfois nécessaire à la riposte armée :
 

« 2265 – En plus d’un droit, la légitime défense peut être un devoir grave, pour qui est responsable de la vie d’autrui. La défense du bien commun exige que l’on mette l’injuste agresseur hors d’état de nuire. À ce titre, les détenteurs légitimes de l’autorité ont le droit de recourir même aux armes pour repousser les agresseurs de la communauté civile confiée à leur responsabilité. »
 

« 2267 – L’enseignement traditionnel de l’Église n’exclut pas, quand l’identité et la responsabilité du coupable sont pleinement vérifiées, le recours à la peine de mort, si celle-ci est l’unique moyen praticable pour protéger efficacement de l’injuste agresseur la vie d’êtres humains. »
 

« 2308 – Chacun des citoyens et des gouvernants est tenu d’œuvrer pour éviter les guerres. Aussi longtemps cependant « que le risque de guerre subsistera, qu’il n’y aura pas d’autorité internationale compétente et disposant de forces suffisantes, on ne saurait dénier aux gouvernements, une fois épuisées toutes les possibilités de règlement pacifiques, le droit de légitime défense » (GS 79, § 4). »
 

« 2309 – Il faut considérer avec rigueur les strictes conditions d’une légitime défense par la force militaire. La gravité d’une telle décision la soumet à des conditions rigoureuses de légitimité morale. Il faut à la fois : a) Que le dommage infligé par l’agresseur à la nation ou à la communauté des nations soit durable, grave et certain. b) Que tous les autres moyens d’y mettre fin se soient révélés impraticables ou inefficaces. c) – Que soient réunies les conditions sérieuses de succès. d) Que l’emploi des armes n’entraîne pas des maux et des désordres plus graves que le mal à éliminer. La puissance des moyens modernes de destruction pèse très lourdement dans l’appréciation de cette condition. e)
Ce sont les éléments traditionnels énumérés dans la doctrine dite de la « guerre juste ». L’appréciation de ces conditions de légitimité morale appartient au jugement prudentiel de CEUX QUI ONT LA CHARGE DU BIEN COMMUN.
 »
 

« 2310 – Les pouvoirs publics ont dans ce cas le droit et le devoir d’imposer aux citoyens les obligations nécessaires à la défense nationale. Ceux qui se vouent au service de la patrie dans la vie militaire, sont des serviteurs de la sécurité et de la liberté des peuples. S’ils s’acquittent correctement de leur tâche, ils concourent vraiment au bien commun de la nation et au maintien de la paix (cf. GS 79, § 5). »
 
 
 

Alors que fait-on? On ne doit pas tuer, ou on est autorisés exceptionnellement à tuer ?
 

Vous avez 4 heures pour plancher. 😆

Avancée du documentaire et appel à candidatures surtout pour l’allemand !

Concernant l’avancée de notre documentaire « Les Folles de Dieu », voici 3 bonnes nouvelles :
 

1 – Il arrive bientôt sur YouTube gratuitement et en 4 langues (anglais, français, espagnol, allemand) ; et chacune des 8 journées thématiques de tournage va être divisée en 3 parties qui seront publiées au compte-gouttes. Hâte!
 

2 – Toutes les traductions/doublages ne sont pas encore achevés (et loin de là ! ). Pour l’espagnol et le français, nous avons tout bouclé, avec des voix-off prestigieuses. Pour l’allemand, j’ai le début de la voix de Guillaume (témoin trans du film, vivant en Allemagne, et qui s’auto-double) ; et je vais me doubler aussi moi-même (vive les assistants vocaux Google !^^ et vive mes 5 ans de cours d’allemand au collège et lycée) ; mais il nous manque évidemment beaucoup de voix pour les autres intervenants du film, ainsi que des traducteurs français/allemand. Donc je lance un appel à candidatures. Quand vous verrez l’importance des messages du film, vous comprendrez qu’il est capital qu’il atteigne le peuple allemand et un maximum de monde. Pour enregistrer votre voix-off, ce n’est pas bien compliqué : il suffit d’avoir un bon I-phone ! Pour ce qui est de la traduction/doublage anglais, il avance bien (Depuis que je suis confiné chez mon papa à Cholet, je suis à pied d’oeuvre sur l’anglais !). Presque toutes les voix-off ont été trouvées (Anne-Sophie pour Perrine, Abdallah pour Gerson, Florian pour Santiago, Hélène pour Guillaume, Jay pour Zak, Caroline pour les questions, Noé pour Christian, peut-être mon grand-frère pour Éric, moi pour moi-même) ; mais j’ai encore besoin d’urgence de relecteurs/correcteurs de mes traductions, et pourquoi pas de doubleurs, sachant que le doublage est un exercice auquel on prend vite goût. Merci de votre aide si ça vous tente. Nous n’avons pas trop de temps à perdre.
 

3 – Enfin, nous avons plus que jamais besoin de votre aide financière (soit grâce à la cagnotte Leetchi soit en vous donnant les coordonnées de mon compte bancaire) car notre projet ne tient que par le don personnel et nos amis. Et nous avons encore 5000 € de dettes. Idem pour les plates-formes qui nous ont toutes tourné le dos. Y compris les plates-formes catholiques, faut pas croire (Non, l’homophobie à notre encontre ne vient pas que du « lobby gay » – comme ça arrange certains clercs de le penser – mais bien des médias et de la communauté « catholiques » qui nous rejettent : il faut arrêter de s’extérioser sur le « lobby gay », c’est trop facile !). Merci en tout cas de votre aide précieuse.
 

Voilà pour le résumé.

Cholet maçonnique


 

La Franc-Maçonnerie et le Gouvernement Mondial antéchristique, contrairement à l’idée reçue qui arrange tout le monde, ce n’est pas que « l’autre », ce n’est pas que les loges, ce n’est pas que Paris, ce n’est pas que dans les sphères décisionnaires des riches et des élites bourgeoises. C’est aussi nous, c’est aussi la province, c’est aussi en rase campagne, c’est aussi Cholet. Oui Madame !
 

Rien qu’en faisant la petite promenade d’un périmètre de 1 km dans le quartier choletais de la Girardière, j’ai pu constater que les idées de la Nouvelle Religion Mondiale maçonnique avaient bien infusées, et circulaient peinardes, avec la complicité et l’aveuglement de la population. Est-ce que c’est parti de Cholet, et non, comme on se plait à le croire, de la capitale ? Pourquoi pas, après tout. Plus rien ne m’étonne désormais.
 

 

Le quartier de mon enfance, La Girardière, n’est pas du tout éloigné du Monde. Il est à l’image du Monde. C’est un microcosme qui réunit à lui seul toutes les caractéristiques planétaires actuelles. C’est un baromètre, un échantillon fidèle du Monde. Par exemple, quand je regarde la Girardière, j’y vois une synecdoque vivante, dans sa population et son évolution dans le temps : population vieillissante socialo-communiste qui vire secrètement à droite ou extrême droite, qui meurt du cancer, qui s’homosexualise (on a notre couple gay local fraîchement installé dans le quartier !), qui se PMAise/GPAise (on a nos femmes célibataires qui « font des bébés toutes seules » en allant se faire inséminer en Espagne ou en Belgique), qui s’islamise à grands pas, qui se sécularise… et qui se déboise (le chêne centenaire de l’espace vert derrière chez moi a été coupé : tristesse).
 

 

Mais l’imprégnation de la Franc-Maçonnerie, je l’ai vue quand, en continuant la promenade avec mon papa près des tours du stade de foot de la Girardière, je suis tombé sur une petite cabane-bibliothèque bobo « Boîte à Lire » qui donne à lire « gratuitement » toute la merde idéologique mondialiste et maçonnique. Voici – sans déconner – les livres offerts à la populace :
 

Dialogues avec les mères de Bruno Bettelheim (Vive le matriarcat féministe !)

Discours de la méthode de René Descartes (Le Discours de la méthode est la Bible de la Franc-Maçonnerie !)

Lorenzaccio d’Alfred de Musset (Vive l’homosexualité !)

Des orties et des hommes de Paola Pigani (Aux chiottes les mecs !)

Marechiaro d’Édith Marney (Vive la clarté et la franchise maçonniques !)

Le Têtard de Jacques Lanzmann (Vive mai 68 et le communisme !)

Les saints vont en enfer de Gilbert Cesbron (Aux chiottes le catholicisme !)

Une chance sur mille de Lucie Rauzier-Fontaine (La chance est la drogue préférée des francs-maçons)

Amphitryon 38 de Jean Giraudoux (Vive Jupiter !)

Aimer sous roche de Roland A. Petit (Vive les pierres !)

Le Mari de Cendrillonne d’Yvonne Schultz (Aux chiottes le patriarcat !)

Chimères d’Hélène Simart (Vive l’onirisme et le bovarysme !)

La Nuit de Valognes d’Éric-Emmanuel Schmitt (Vive la misandrie et la vengeance féministe !)

La Fée de Kermoal de Delly (Vive l’or et les entités magiques démoniaques !)

Électre de Jean Giraudoux (Vive l’électricité !)

La Jeune Fille, le Diable et le moulin d’Olivier Py (Vive l’homosexualité !)

Ni tout à fait la même ni tout à fait une autre de Flora Groult (Vive le féminisme, l’avortement et l’égalité des sexes !)

L’Ordinatrice de Maud Sacquard de Belleroche (Vive l’homosexualité, le lesbianisme… et les pierres !)

L’Été, à cœur perdu de Pierre Kyria (Vive l’homosexualité !)

L’amour amer d’Ulla (Vive la prostitution !)

La Vie après la vie du Dr. Raymond Moody (Vive les expériences de mort imminentes – NDE –, les décorporations, les êtres de lumière et les réincarnations !)

Une affaire intime de Max Gallo (Vive la Franc-Maçonnerie urbaine !)

Qu’on lui jette la première pierre de Chester Hymes (Vive l’homosexualité et les Noirs !)

Programme commun de gouvernement (Vive le communisme !)

Syndicats et socialisme de Henri Krasucki (Vive le communisme ! Bis repetita)

La Vie qui m’attendait de Julien Sandrel (Vive le boboïsme !)

L’étrange voyage de Monsieur Daldry de Marc Lévy (Vive le boboboïsme !)

Si je reste de Gayle Forman (Vive le boboboboïsme !)

L’amour dure 3 ans de Frédéric Beigbeder (Aux chiottes le mariage et l’Amour unique !)

Ce que je peux te dire d’elles d’Anne Icart (Vive le matriarcat !)

Le Guide pratique du Droit (À Cholet, on défend beaucoup les DROITS. J’attends avec impatience – peut-être que je risque d’être mort d’ici à ce que je voie une pancarte choletaise afficher un « Mois des DEVOIRS des enfants »…)
 

 

 

* Ah… Je ne vous ai pas dit : la revue de Cholet s’appelle SYNERGENCES haha !

Belle réflexion de Paulina sur la gravité de la RANCUNE (exposant vraiment à l’enfer)

Je demande pardon à Jacques de Guillebon de l’avoir insulté publiquement de « connard » sur Twitter (j’ai retiré mon tweet), car c’est moi le connard d’avoir insulté de connard. Idem pour les manifestants et leaders de La Manif Pour Tous. Idem aussi pour certains membres de ma famille, certaines connaissances et personnalités publiques que je prends pour des ennemis, certains croyants protestants et certains prêtres, que j’ai médits et maudits.
 

Oui, c’est très grave de ne pas pardonner du fond de son coeur, de ruminer une vengeance ou de nourrir une agressivité, une rancoeur envers quelqu’un (fût-il objectivement stupide, fautif, méchant et « méprisable »). Si nous ne freinons pas notre langue, si nous nous justifions de copier ou de décupler la méchanceté ou la stupidité que nous lui reprochons, nous devenons pires et encore plus condamnables que lui.
 

Il me manque encore beaucoup pour être saint comme Jésus. Mais je veux Le suivre. Et je ne veux vraiment pas aller en enfer à cause du grand péché qu’est la rancune et le refus de pardonner (un refus qui ronge et happe vers l’enfer, comme l’explique très bien Paulina qui a frôlé la damnation à cause de la rancune, alors qu’elle pensait être une parfaite catholique et rendre au méchant – en l’occurrence sa belle-mère qui avait tué sa propre mère ! – la justice qu’il méritait). Donc j’exprime ici mon repentir.
 

Je vous invite aussi à écouter en entier le beau témoignage de Paulina, car c’est un vrai cadeau. Malgré les accents protestants et anti-Église Catholique de son témoignage (critiques parfois légitimes, car l’idolâtrie de la Vierge, des saints, une certaine pratique catholique sacramentelle, le pharisaïsme y compris des fidèles qui communient et se confessent régulièrement, sont à condamner), elle nous permet un nécessaire examen de conscience, mais aussi finalement une belle vraie conversion du coeur, pour remettre les 10 Commandements et Jésus à leur juste place. Merci Paulina. Et décidément, entre Gloria Polo, Marino Restrepo, et maintenant Paulina, les Colombiens ont vraiment beaucoup à nous apprendre du Ciel et de l’enfer.
 

Fantasmes en tant qu’inversion des complexes mal résolus


 

Ce ne sera peut-être pas un scoop pour les observateurs des retours du refoulé, ou du pouvoir de l’interdit, du secret et des suggestions. Mais j’ai remarqué, par rapport à nos fantasmes physiques et sexuels, qu’ils ont beau avoir l’air inexplicables, arbitraires, impérieux, inflexibles et non-choisis, leur genèse n’est pourtant pas si mystérieuse : elle se situe bien souvent du côté de nos complexes. Ce n’est d’ailleurs pas pour des prunes si le langage populaire associe systématiquement au mot « fantasme » l’adjectif qualificatif d’« inavoué » ! Comme si nos fantasmes (la sublimation idéalisée d’une partie très précise du corps de celui ou de celle qui nous attire érotiquement) étaient le revers inconscient de nos complexes mal résolus, de nos blessures non-refermées ou mal cicatrisées, comme s’ils étaient régis par eux, leur obéissaient. Et tant que ces complexes ne sont ni identifiés ni dépassés, nos fantasmes continueront de se fixer/crisper bêtement sur le même objet de désir ou les mêmes parties de ces objets de désir. Par exemple, j’ai rencontré des hommes attirés par des hommes poilus parce qu’étant adolescents ils ont complexés de leur pilosité ou manque de pilosité ; des hommes attirés par des hommes musclés parce qu’étant jeunes ils étaient complexés d’être gringalets ; j’ai rencontré des hommes qui étaient attirés par des enfants parce qu’ils ont vécu une enfance à la fois dorée et surtout douloureuse, ou bien à l’inverse des hommes attirés par des hommes plus vieux parce qu’ils ont complexés étant jeunes de leur propre père ou bien ont été dégoûtés de lui ; j’ai même rencontré un homme qui fantasmait sexuellement sur les hommes ayant un phimosis au sexe parce qu’étant petit il avait été opéré d’un phimosis qui à la fois le faisait complexer et en même temps qu’il regrette aujourd’hui d’avoir fait opérer. Je vous le dis : j’ai tendance à constater que nos fantasmes sexuels ne sont que le revers de nos complexes mal gérés, le résultat d’une inversion de « survie », le signe d’un plan de vengeance avec nous-même. Nous rêvons de posséder ce dont nous nous imaginons manquer, et plus fondamentalement nous rêvons de posséder nos complexes d’enfance pour leur faire la peau.

Aucune plate-forme ne veut héberger « les Folles de Dieu » (Ça vous étonne ? Nous, pas)

Bon… c’était à prévoir. Mais ça fait mal. La plate-forme (généraliste) de diffusion qui nous avait dit « oui » pour diffuser notre documentaire « Les Folles de Dieu » est revenue sur sa décision de nous héberger. Ils ne sont pas à l’aise avec le message de la continence ( = renoncement aux couples et à la pratique homo ; défense de l’abstinence sexuelle donnée). On a eu de la chance déjà qu’ils aient l’ouverture de s’y intéresser. Mais pour les rares journalistes qui vont un peu plus loin, ils attendent malgré tout un message simpliste (donc « catho progressiste »), à savoir un discours prônant la compatibilité entre la pratique homo et la pratique religieuse. Ce qui ne cadre pas du tout avec ce que nous défendons, même si nous n’avons pas un message monolithique et univoque.
 

En fait, nous nous retrouvons coincés entre d’un côté les gays friendly/personnes homos pratiquant leur homosexualité, et de l’autre côté les catholiques (progressistes/indifférents/conservateurs), qui attendent soit qu’on justifie l’« identité »/ « la pratique et l’amour » homos, soit qu’on se taise et qu’on condamne les personnes homos pratiquant leur homosexualité. On se retrouve vraiment face à deux formes d’homophobie. Si bien qu’on ne se prend que des portes fermées de la part des plates-formes, y compris celles qui se disent « catholiques » mais qui n’ont en réalité aucun courage et qui méprisent les personnes homosexuelles de leur rang autant que le sujet de l’homosexualité.
 

Notre documentaire a-t-il vocation à n’être hébergé nulle part, à circuler sous le manteau, à n’être soutenu par personne (comme si nous étions des criminels, des personnes bizarres et incompréhensibles) ? Il faut croire que oui. En tout cas, c’est flippant pour l’Église Catholique humaine, qui n’en a que pour quelques années à vivre*.
 

Il ne nous reste finalement que 2 options concernant la diffusion de notre documentaire : soit la réclusion (on créerait un site internet, avec possibilité de faire payer la diffusion privatisée des épisodes, moyennant abonnement ou achat… mais ça risque d’enterrer notre œuvre dans l’anonymat et de ne rejoindre qu’une petite minorité de sympathisants : ce n’est pas la vocation universelle de notre message), soit la pauvreté (on mettrait le documentaire sur Youtube, là encore pour une petite minorité de spectateurs, sans pouvoir rentrer dans nos frais : il se perdrait dans le grand océan du web). C’est sans doute les seules options que nous avons. Mais c’est pas enthousiasmant.
 

Vous en avez d’autres ?
 
 
 

N. B. : Et là, je viens d’avoir une discussion très animée avec mon propre papa qui n’était pas d’accord avec la phrase que j’ai écrite sur ce post concernant la « disparition imminente de l’Église Catholique humaine ». Comme les disciples de Jésus voulant empêcher ce dernier de monter à Jérusalem où il allait à coup sûr se faire tuer comme un lapin, comme les disciples refusant de croire que le Temple de Jérusalem allait disparaître (c’est précisément le texte du jour ! Jn 2, 13-22), comme beaucoup de catholiques vivant dans le Monde des Bisounours et refusant la mort de Dieu et de l’Église dans sa dimension humaine (mort que nous professons pourtant dans le Credo ! : Oui, c’est un scandale mais nous croyons en un Dieu éternel et tout-puissant QUI MEURT !), mon papa m’a sorti littéralement que « Dieu ne mourrait pas » (euh… c’est pas marqué dans le Credo?) et que l’Église ne mourrait jamais, en me citant la Bible en plus ! (le passage où Jésus dit à Pierre que les forces de la mort ne l’emporteront pas sur Elle)… Mais ça, ce n’est vrai pour l’Église Catholique mystique : pas pour l’Église Catholique humaine, qui à l’instar de Jésus, va connaître sa Passion, va disparaître, va voir très prochainement ses bâtiments et sa papauté et son assemblée disparaître. C’est annoncé par Jésus, c’est annoncé par Marie à Fatima, c’est annoncé par les Prophéties. Allô la Terre ! Allô les cathos !? Est-ce que vous m’entendez? Sérieusement, ils réagissent naïvement comme les disciples qui croient en la Résurrection sans en passer par la case « Passion, disparition et mort ». Des petits bébés. C’est SIDÉRANT.
 
 
 

Bueno… eso era de esperar. Pero duele. La plataforma de difusión (generalista) que nos había dicho « sí » para retransmitir nuestro documental « Las Locas de Dios » reconsideró su decisión de acogernos. No se sienten cómodos con el mensaje de continencia ( = renuncia a la pareja y a la práctica homosexual ; defensa de una abstinencia sexual entregada). Ya tuvimos suerte de que se interesaran un poco por el tema. Pero para los pocos periodistas que van un poco más allá, todavía esperan un mensaje simplista (es decir, « católico progre »), o sea un discurso que defienda la compatibilidad entre la práctica homo y la práctica religiosa. Lo cual no es en absoluto con lo que defendemos, por más que no tengamos un discurso monolítico y unívoco.
 

De hecho, nos encontramos atrapados entre por un lado las personas gays friendly/ homosexuales que practican su homosexualidad, y por el otro lado los católicos (progresistas/indiferentes/conservadores), que esperan o bien que justifiquemos la « identidad »/« práctica y amor » homosexuales, o bien que nos callemos y que condenemos a las personas homosexuales que practican su homosexualidad. Realmente nos enfrentamos a 2 formas de homofobia. Así que nos cierran las puertas todas las plataformas, incluso las supuestas « católicas » pero que en realidad no tienen valor y que desprecian a las personas homosexuales de sus filas tanto como al tema de la homosexualidad.
 

¿ Nuestro documental está destinado a ser alojado en ninguna parte, a ser difundido clandestinamente, a no ser apoyado por nadie (como si fuéramos criminales, gente extraña e incomprensible) ? Parece que sí. En cierto modo, es espantoso para la Iglesia Católica humana, que solo tiene unos pocos años de vida.
 

Al final, solo nos quedan 2 opciones en cuanto a la difusión de nuestro documental : o bien la reclusión (crearíamos un sitio web, con posibilidad de cobrar por la transmisión privatizada de los episodios, mediante suscripción o compra… pero así corremos el riesgo de enterrar nuestro trabajo en el anonimato y alcanzar solo a una pequeña minoría de simpatizantes : esta no es la vocación universal de nuestro mensaje), o bien la pobreza (colgaríamos el documental en Youtube, también para una pequeña minoría de espectadores, sin posibilidad de cubrir nuestros gastos : nuestra peli se perdería en el gran océano de la web). Parecen ser las únicas opciones que tenemos. Pero todo eso no es exaltador.
 

¿ Tenéis otras propuestas ?
 

P. D . : Y ahora mismo, acabo de tener una discusión muy animada con mi propio padre, que no estaba de acuerdo con la línea que he escrito en esta publicación sobre la « inminente desaparición de la Iglesia Católica humana ». Como los discípulos de Jesús que querían impedirle que subiera a Jerusalén donde sin duda lo iban a matar, como los discípulos que se negaban a creer que el Templo de Jerusalén desaparecería (¡ este es precisamente el texto del día ! Jn. 2, 13-22), como muchos católicos que viven en un Mundo arcoíris y rechazan la muerte de Dios y de la Iglesia en su dimensión humana (¡ muerte que sin embargo profesamos en el Credo ! : Sí, es un escándalo. ¡ pero creemos en un Dios eterno y todopoderoso QUE MUERE !), mi papá literalmente me dijo que “Dios nunca muere” (uh… ¿no está marcado en el Credo?) y que la Iglesia no morirá. ¡ y encima, citándome la Biblia ! (el pasaje donde Jesús le dice a Pedro que las fuerzas de la muerte no prevalecerán sobre Ella)… Pero eso tan solo es cierto para la Iglesia Católica mística : no para la Iglesia Católica humana, que al igual que Jesús, conocerá su Pasión, desaparecerá, muy pronto asistirá a la desaparición completa de sus edificios y del papado y de sus asambleas de fieles. Es anunciado por Jesús, es anunciado por María en Fátima, es anunciado por las Profecías. ¡ Pero bueno ! ¿ En qué Mundo viven los católicos ? En serio, reaccionan ingenuamente como los discípulos que creen en la Resurrección sin pasar por la casilla « Pasión, desaparición y muerte ». Como bebés. Esto es alucinante.

Les mecs, va falloir penser sérieusement à vous détendre avec cette histoire d’« homosexualité » !


 

Hey, les mecs (je m’adresse ici aux hommes, célibataires ou mariés, pères de famille ou sans enfant), il va falloir penser sérieusement à vous détendre avec cette histoire d’homosexualité. Car en ce moment, je ne compte plus ceux d’entre vous qui viennent me voir en privé en me disant, d’un air grave et solennel, comme si c’était un scoop ou une maladie virale « Philippe, je crois que je suis homosexuel… ». Parfois même en mode inquiet « Serais-je homosexuel ? », comme si un diagnostic fatal ou un couperet était tombé.
 

Moi, ce que je vous suggère les gars, c’est « juste » de baisser sérieusement la dose de télé ou de porno ; c’est aussi de vous calmer ou d’arrêter de donner à l’homosexualité l’importance qu’elle n’a pas (comme si elle était une « identité », ou une réalité intangible) ; ou d’arrêter d’interpréter les difficultés que vous vivez dans votre quotidien de couple homme-femme comme des preuves que vous ne seriez pas faits pour la différence des sexes. ON SE CALME. Le couple homme-femme et le mariage n’est facile pour personne : c’est une Croix pour tout le monde, et pas spécialement pour vous ! Arrêtez de vous centrer sur votre petit nombril !
 

Quant à l’homosexualité, dans notre Monde surérotisé, et qui appelle beaucoup plus qu’avant à la bisexualité et à l’individualisme libertin et narcissique, dans notre Monde de plus en plus aseptisé et confiné qui met le mariage et les couples femme-homme à l’épreuve et en sursis, les hommes, les époux et les pères s’en prennent plein la gueule, sont de plus en plus tentés et affaiblis sexuellement, sont de plus en plus enclins à douter d’eux-mêmes et de leur masculinité/paternité. Ce phénomène n’a donc quasiment rien de personnel ni de révélateur de ce que vous êtes profondément. Il est avant tout collectif, générationnel et superficiel. Et cette angoisse ou frustration sexuelle que vous ressentez n’a quasiment rien à voir avec de l’homosexualité. De plus, le questionnement bisexuel ou homosexuel – je le vois et j’en suis de plus en plus convaincu – fait partie de la vie courante de tout homme (je ne connais pas un homme, de ma génération – mais aussi de celles qui l’ont précédée – qui ne se soit pas identifié à l’homosexualité à un moment donné, qui n’ait pas été confronté à une situation d’homosexualité, et qui ne se soit pas interrogé sur ses possibles tendances homos – même chez les plus coureurs de jupons et les plus machos). Ce serait plutôt ne pas avoir ce questionnement qui serait inquiétant et minoritaire !
 

Donc je vous en prie : même si notre Monde nous pousse à nous déviriliser, nous castrer/châtrer, nous sursensibiliser, nous bisexualiser/homosexualiser, à jouer les Drama-Queen portant un « lourd secret homosexuel irrépressible », ne rentrez pas dans cette comédie. Arrêtez de jouer les homosexuels que vous n’êtes pas ! Même une personne habitée par une tendance homosexuelle précoce, foncière et durable comme moi n’est pas « un homosexuel », ne se réduit pas à sa tendance, et n’est pas appelée à la pratiquer. Fin du débat, fin de l’angoisse et surtout fin de l’auto-chantage !