Archives de catégorie : Je l’ai dit

Trahi par ses rêves


 

Réveil en sursaut cette nuit suite à un cauchemar. Je ne sais pas pourquoi j’ai rêvé de ça, 28 ans après les faits… (La Journée mondiale contre le harcèlement scolaire il y a 3 jours ?) : l’agression collective de tous les gars de ma classe de 5ème contre moi (j’avais 12 ans) dans un coin de la cour de mon collège, l’encerclement, les humiliations physiques.
 

La preuve que ça a été plus spectaculaire et plus traumatisant dans mon coeur que ce que mon cerveau et le temps n’en disent et ont bien voulu en retenir : après tout, ce n’est pas allé jusqu’au viol génital ni aux coups, contrairement à d’autres membres des « Folles de Dieu » qui ont carrément été violés et tabassés par des camarades de classe. Moi, ça a été certes un viol physique mais surtout un viol symbolique et psychologique (on m’a fait peur avec des pétards, m’a soulevé par le pantalon, arrosé d’eau, poursuivi collectivement puis coincé, moqué, lynché massivement et d’une manière quasi irrationnelle, comme un mouvement de foule ou de meute incontrôlé…). Mais oui, malgré mon refus de la victimisation, c’est grave, ce qui m’est arrivé. La preuve: j’en rêve encore et m’en souviens jusque dans les moindres détails (les mots, les phrases, même les prénoms de tous les protagonistes). Oui, c’est sans doute très grave. Même si la vie est plus forte, que les blessures cicatrisent et que le cerveau rentre en mode « veille ». J’ai bien été violé collectivement. J’ai connu très tôt l’homophobie.

« Filiale supplique » homo italienne

Certaines personnes homos italiennes montent au créneau pour exprimer leurs inquiétudes au Pape, en tant que « cathos homos » (voire parfois pas cathos ; je vois qu’il y a Giorgio Ponte).
 

 

Ça me laisse un peu circonspect… Je trouve les arguments avancés par ce collectif pas bons. Ils sont principalement natalistes. Les rédacteurs de cette lettre parlent du « montage » ou de la « déformation médiatique » (alors qu’il n’en est rien), défendent le « droit de l’enfant à avoir un père et une mère » (or ce n’est pas la présence ou l’absence des parents le problème), sont centrés uniquement sur les conséquences du « mariage gay » sur l’enfant – à savoir la PMA et la GPA – mais évacuent complètement la question de l’homosexualité, de l’Union Civile en substance, de la pratique homo, du péché, et quasiment de la continence. C’est du typique « homos made in Italy »… donc ça réagit beaucoup mais ça analyse peu et ne propose pas les bonnes solutions. Même si la demande de clarté adressée au Pape est légitime et nécessaire (je suis le premier à le dire). Ce genre de missive me fait penser aux « filiales suppliques » (théâtrales, hystériques et inefficaces, même si elles ont leur part de courage et d’efficacité/légitimité réels puisqu’elles sont exprimées par des personnes homosexuelles) rédigées par les catholiques réactionnaires anti-Pape et qui ne servent pas à grand-chose si ce n’est à accroître une animosité (et à se prendre pour les 12 disciples !). Ça me fatigue. Et désolé de me désolidariser y compris des cathos homos qui ont l’air de faire partie de mon camp, comme si on avait besoin de ça en ce moment !, et comme si je voulais absolument exister et me démarquer pour faire ma star : non, ce n’est pas du caprice ni du chipotage, et non, je ne m’oppose pas à ce genre d’initiative sur des détails. Quand on s’avance publiquement, qu’on s’adresse au Pape, et surtout sur ce terrain explosif de l’homosexualité, il faut aller jusqu’au bout, et il ne faut pas dire n’importe quoi ou n’aborder qu’une partie du problème : il faut le traiter dans sa globalité. Sinon, on enlève les métastases apparentes sans résoudre le cancer.
 

N.B. : La réaction de l’instigateur de cette lettre ne s’est pas faite attendre. Et prouve bien ce que je sentais.
 

Les musulmans : affiliés sans même s’en rendre compte à la Franc-Maçonnerie

Les musulmans, sans même s’en rendre compte, sont complètement affiliés/alignés, au niveau des idées, avec la Franc-Maçonnerie. Écoutez les paroles de l’imam de Drancy, cité par Caroline Fourest, et qui reprend mot pour mot les métaphores et le jargon des francs-maçons : « Samuel Paty a voulu éclairer les jeunes en leur transmettant la valeur de la liberté. Il a souhaité leur apprendre l’élévation par la connaissance. Il a payé de sa vie son engagement. C’est l’enseignement, le socle de la société qui a été atteint. Samuel Paty est un martyr de la liberté. Nous sommes tous Samuel. » (c.f. je vous renvoie à mon précédent article).
 

Le rouleau compresseur « LGBTQIste ++ » enclenché aujourd’hui par la ministre Élisabeth Moreno (dans l’indifférence générale)


 

Appuyée par Castaner, cette ministre (borgne : c’est un fait, pas une moquerie. Et symboliquement, ça a du sens qu’elle soit borgne, en plus de noire : dans mon Dictionnaire des Codes homos, vous pourrez trouver mes codes « prostituée borgne » et « prostituée noire »), Élisabeth Moreno – « Premier ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances » – est en train d’imposer aujourd’hui à toute la France son plan d’ « actions » échelonné sur 3 ans avec une quarantaine de mesures, toutes plus dingues et hors-sol les unes que les autres, pour « les LGBTQI+ » (comme elle dit) : dont l’une de ses mesures-phares (que j’ai dénoncée dans mon dernier livre sur les thérapies de conversion) est l’interdiction des thérapies de conversion de l’homosexualité (en gros, la prohibition d’aider psychologiquement ou spirituellement toute personne homosexuelle demandeuse de l’être).
 

Cette ministre a toute l’apparence de la victime et de la femme providentielle à la fois. Et son plan arrive comme un rouleau-compresseur que personne – pas même les cathos qui n’en ont strictement rien à foutre – n’identifiera ni ne dénoncera, et ne pourra arrêter. Il est déjà trop tard, de toute façon, puisque notre Monde méprise en même temps qu’il applaudit l’homosexualité sans comprendre pourquoi. Moi, je me contente de vous prévenir et de vous dire qu’aujourd’hui est un jour important dans notre pays, car de nombreuses lois détruisant l’Humain et les personnes homosexuelles en croyant sincèrement les honorer sont signées.
 

#PlanLGBT20202023 #LGBT #Homosexualité #élisabethmoreno #Thérapiesdeconversion

Les cathos gays friendly sont affolants

Fascinante, la novlangue infantilisante (le positive wording) utilisée par le père jésuite gay friendly nord-américain James Martin. Et c’est flagrant comme toute son argumentation repose subtilement sur l’hétérosexualité – et en particulier l’alignement et la confusion entre l’hétérosexualité et la différence des sexes. Il nous martèle je ne sais combien de fois que « Dieu nous aime », comme une tisane verbale qui fera oublier à certains qu’il ne nous annonce aucune vérité sur l’homosexualité. Les cathos « gays friendly » sont effrayants.
 

Jonathan Cohen, le génie fatigué

Je ne sais pas si, comme moi, vous voyez défiler sur votre fil d’actualité des teasers de la nouvelle série « La Flamme » parodiant The Bachelor ou Mariés au premier regard (parodie qui a l’air bien drôle, au passage). Mais regardez l’acteur Jonathan Cohen, comment il s’exprime au « naturel » : bobo à souhait, accent de charretier parisien mais anglosaxonisé, désinvolture travaillée, ton d’intellectuel fatigué, « adorant » ou « détestant » tout (comme le bourgeois, en fait), prenant visiblement des drogues, ayant l’air blasé et méprisant dès qu’il va se risquer à l’expression d’un enthousiasme (il regarde peu dans les yeux), le mec imbus de sa personne, qui se prend pour le roi de la Terre, et qui se la joue « outsider » ou pourfendeur dégoûté du système médiatique qui l’a érigé en « star » (un peu finalement comme tous les Yann Barthès fabriqués par Canal +) : franchement à gerber, ce personnage qu’il joue sincèrement. Il me fait d’ailleurs penser à des attitudes de certains membres boboïsés de mon propre entourage qui se croient plus intelligents que les autres. Au secours! C’est quand même effrayant. #MondeDePlusEnPlusToxiqueDeLaTélé #LaBêteEstLà #Bobos #LaFlamme
 

 

Je vous demande de prier

Je vous demande, chers contacts, de prier pour moi et pour le film. Nous avons une plate-forme de diffusion de notre documentaire qui nous a dit un « oui » de principe, mais qui doit encore se prononcer définitivement après avoir vu plusieurs extraits. C’est une plate-forme aconfessionnelle, en plus, donc une aubaine pour nous, car l’audience serait plus large qu’une audience 100 % homo ou 100% catho. Mais étant donné la difficulté de compréhension de certains messages de notre documentaire (par exemple : le fait qu’on explique pourquoi le couple homo n’est pas de l’amour ; notre opposition au « mariage gay » ; l’encouragement à l’abstinence donnée donc à la continence, etc.), messages scandaleux aux yeux du Monde et qui effraient même la majorité des cathos, le combat intérieur risque d’être chaud. C’est pour ça que je vous demande de prier pour la paix des coeurs et l’audace des bonnes personnes. Certains choix risquent d’être décisifs.

La Trinité diabolique, c’est la peur, la tristesse et la haine

Au niveau de nos attitudes, la Trinité diabolique, c’est la peur, la tristesse et la haine.
 

La Trinité bienheureuse, c’est la confiance (la Foi), la joie et l’Amour.
 

Et bien entendu, la seconde Trinité est bien plus coûteuse à mettre en place que la première. Surtout chez les tempéraments mélancoliques, dépressifs, colériques, jaloux, peureux, rigides, paranoïaques, analytiques, paresseux. La Trinité bienheureuse ne nous est pas humainement naturelle (Normal, elle est d’ordre surnaturel !). Elle doit faire l’objet d’une décision sans cesse renouvelée. Et tant pis si au départ elle nous apparaît comme une hypocrisie : « Je ne vais quand même pas me forcer H24 à être le bout-en-train que je ne suis pas, alors que je pleure à l’intérieur ? » Ben si ! Pour un chrétien, la Paix intérieure, l’humour et l’Amour ne sont pas des options. Ce sont des devoirs chrétiens. Si nous vivons dans la peur, que nous sommes des tristes sires, ou que nous devenons violents et agressifs, c’est qu’il y a un gros problème. Si en revanche nous nous efforçons sans cesse à faire confiance, à être joyeux, à être doux et à aimer/pardonner/bénir, nous sommes au contraire sur le chemin de Jésus. Et notre nuit se transforme en jour. Alors que pourtant, les protagonistes n’ont pas changé.