Pas la peine de nous fatiguer toute notre vie à chercher à être le premier dans le coeur de quelqu’un ici-bas (y compris de notre conjoint, de nos enfants, de nos fans ou de nos meilleurs amis !). Car ça ne sera jamais le cas. Et cette course nous épuisera le coeur. À un moment donné, on se découvrira inutiles, pesants, chiants, insignifiants, invisibles, « de trop », non indispensables. Nous ne sommes et ne serons les premiers que dans le coeur de Jésus et de Marie. Toute attente d’occuper la plus haute place du podium d’un autre être humain n’est que perte de temps et d’énergie, ne peut que nous conduire à la déception et au suicide. Donc autant se préparer à cet état de fait. Même si c’est amer. C’est le travail et le deuil d’une vie. Nous ne sommes les premiers que pour 2 personnes sur Terre : Jésus et Marie.
Archives de catégorie : Je l’ai dit
Vous vous attendiez à quoi avec « Les Folles de Dieu » ? À ce qu’on soit des vestales ??
J’ai reçu cette semaine d’un contact Facebook (catholique traditionaliste) ce message sur Messenger (Je pense qu’il a dû tomber sur des photos dénudées ou des liens douteux de l’un des membres de mon équipe) : « Bonjour, est-il normal d’avoir une personne qui fait de la pornographie dans le documentaire « Les folles de Dieu »? » Je lui ai répondu : « Est-il normal que Jésus ait accueilli des prostituées/prostitués et ait mangé à la table des pécheurs ? ». Allez, au revoir !
Vous savez quoi ? Je crois que notre équipe des « Folles de Dieu » porte très bien son nom, et est exactement celle que Jésus et la Vierge Marie voulaient et nous ont donnée. Des drogués, des toxicos, des narcissiques, des queutards, des prostitués, des pauvres types, des adultères, des assassins, des criminels, des menteurs, des pécheurs, c’est exactement ce que nous sommes. N’en déplaisent à ceux qui se trompent sur ce qu’est la sainteté !
À mes yeux, mes amis des « Folles de Dieu » sont ma fierté. Ils sont mes cadeaux du Seigneur. À la vie à la mort ! Et sachez que je les défendrai bec et ongle (comme une lionne avec ses petits lol) si l’on attaque l’un d’entre eux.
Quoi qu’ils fassent, quoi qu’ils publient sur les réseaux, quels que soient leurs comportements et agissements, ce n’est pas que je m’en foute, mais en réalité, c’est tellement secondaire par rapport à la confiance que j’ai en eux, à l’Amour que je leur porte, aux messages vrais et bons qu’ils délivrent dans notre documentaire ! Je pense qu’ils ne me décevront jamais et que je n’aurai jamais honte d’eux. Car le film et le message de Jésus ne nous appartiennent pas. C’est entre les mains du Seigneur. Mes camarades ne me doivent rien et ne vous doivent rien. Ils ne devront des comptes qu’à Jésus et à toutes les personnes qu’ils auront blessées.
Les témoins de mon documentaire ne sont pas parfaits et sont même parfois des « gens de mauvaise vie » ? Vous ne m’apprenez rien. J’avais déjà compris avant le tournage qui j’accueillais, qui ils étaient, leurs forces et leurs faiblesses. Et je l’ai assumé dès le départ. Contrairement à certains pharisiens « catholiquement corrects » (y compris homos ou journalistes !) qui ne voulaient présenter qu’un film pro-perfection chrétienne homosexuelle (avec certificat de continence demandé à l’entrée), qui souhaitaient faire de nous les ambassadeurs d’une homosexualité impeccable et irréprochable, j’ai volontairement souhaiter accueillir toutes les personnes homosexuelles et trans sans exception, embrasser TOUT le milieu homo, prendre le « pack entier ». Pour que toute personne homo se sente aimée.
Et je ne le regrette pas. Car nous n’avons pas joué les princesses cathos, vierges et pures. Les vestales bien propres sur elles. Et les mécontents, les culs bénis, qui ne jurent que par leur dieu « Exemplarité » et « Pureté », n’ont pas le quart du tiers du courage qu’ont mes compagnons cabossés. Ces derniers ont peut-être une vie parfois tordue, contradictoire, honteuse et peu recommandable, non-conforme aux exigences de l’Église, scandaleuse (ce qui peut paraître embêtant, paradoxal et dangereux à bien des égards étant donné qu’ils se mettent en avant en tant que modèles et témoins dans un reportage, donc ont une responsabilité et des devoirs), mais au moins, eux, ils savent dire le « je t’aime » que les pharisiens à la vie bien conforme et bien réglée sont incapables de sortir. Je suis moi-même témoin oculaire qu’ils aiment les gens, qu’ils vous aiment déjà. Et entre nous soit dit, ils sont paradoxalement plus exemplaires et bien plus « fun » que les témoins froids, chiants, lisses et « obéissants » que vous voyez sur les chaînes de télé et les radios chrétiennes !
Bienvenue dans le Paradoxe de Dieu ! : les prostitués et les publicains nous devanceront tous dans le Royaume de Dieu (Mt 21, 31) !
N.B. : Lien pour nous aider pour financer notre documentaire.
La « torture » des thérapies de conversion… selon l’ONU
Rien que ça ! 🤣 L’ONU compare les thérapies de conversion à de la « torture » et demande immédiatement leur interdiction mondiale… On voit qu’ils n’y connaissent rien aux groupes d’accompagnement des personnes homos. Ils nagent en plein délire. Pour vraiment comprendre le sujet et ce que sont ces groupes, merci de lire mon dernier livre Interdiction des thérapies de guérison de l’homosexualité.
#LGBT #ONU #ThérapiesDeConversion
Vous me remerciez ? Je vous remercie aussi !
C’est la grande mode, en ce moment, des MERCI. Surtout après la crise du Coronavirus, les panneaux publicitaires les affichent comme autant de manières hypocritement sincères de nous soumettre. Au lieu de s’imposer par la force, les systèmes totalitaires nous assomment à coup de « Merci » et de « Bravo : vous êtes tous des héros ». C’est le règne du positive wording souriant. Insupportable.
Les catholiques bourgeois n’échappent pas à la règle. En ce moment, certains reviennent vers moi comme des fleurs, la bouche en coeur, comme si de rien n’était. Ils sont encore persuadés que tout va bien pour moi, que l’homosexualité est un sujet folklorique et anecdotique. Ils vivent dans leur petite bulle bourgeoise et ritualiste. Tout va bien. Et « merci pour votre encouragement (j’aime beaucoup ce que vous faites) ».
Tiens, par exemple, j’ai reçu récemment des « remerciements-poignard ». Titre du mail : « Remerciements » : « Monsieur. Depuis les lustres, je n’étais pas allé sur votre blogue. Vous tenez bon, merci. Il n’est plus possible d’être de bonne foi (et Foi) et de ne pas voir. Des témoins comme vous aident. Bonne journée. X. » (Avec un prénom et un nom qui transpire l’aristocratie bourgeoise pharisienne). Et voici ce que j’ai répondu : « À quoi sert de m’applaudir si vous venez me voir tous les 6 ans pour vérifier que je suis juste vivant, et alors que les catholiques dans leur grande majorité m’ont complètement laissé tomber, n’en ont rien à foutre des personnes homos, alors même que l’homosexualité est le fer de lance de l’anticléricalisme actuel et des persécutions antichrétiennes imminentes ? Philippe. »
D’aucun verront dans ma réponse lapidaire une impolitesse et une ingratitude effrayantes. Mais qui est impoli ici, en réalité ? Celui qui dit éhontément « MERCI » ou celui qui dit légitimement « MERDE » et « ALLEZ-VOUS FAIRE FOUTRE : ÇA VOUS FERA LE PLUS GRAND BIEN » ?
La chasuble « énergétique » de saint Antoine de Padoue
Aujourd’hui, c’est la saint Antoine de Padoue. Bonne fête mon ami, mon frère fidèle, celui qui a été vu avec l’enfant-Jésus en personne… alors que c’était au XIIIe siècle.
Et pour la petite histoire, je vous ai raconté récemment que j’avais fait la rencontre d’un gars homo franc-maçon à la loge du Grand-Orient (on s’est baladés à Versailles dimanche dernier). Eh bien même lui qui ne croit pas que Dieu est Jésus, mais qu’en revanche les objets, le Cosmos et les êtres vivants sont « chargés » énergétiquement de la somme de nos perceptions, volontés et intelligences (ça s’appelle « les égrégores »), est allé il y a quelques temps à Padoue (Italie) et a admis que lorsqu’il a visité la Basilique de saint Antoine (que je suis allé voir 2 fois dans ma vie : y sont exposés des objets ayant réellement été portés par le saint, des reliques, et même sa sainte langue !😅), il a ressenti une charge énergétique puissante irradiée par la chasuble de saint Antoine, un fort tsunami corporel et du coeur qui à sa grande surprise l’a fait trembler intérieurement de tout son corps. Il m’a dit : « C’était chargé ! ». Pourtant, il refuse Jésus, et s’est tout de suite rabattu sur les autres phénomènes « énergétiques » qu’il a pu rarement connaître dans des cultures bouddhisantes pour rationaliser l’événement et pour ne pas assumer la Présence christique chez saint Antoine. Mais il l’a quand même reconnue. Il m’a raconté cette curieuse rencontre « électrique » entre lui et le vêtement clérical porté par saint Antoine. Ça m’a fait sourire, et au fond, pas du tout étonné. 😁
Alors n’hésitez pas, aujourd’hui, à demander quelque chose de précis à saint Antoine de Padoue. Ce n’est ni un gri-gri ni Dieu en personne, mais il est spécialement habité et écouté par Dieu.
Dieu comprend l’adultère
Je reviens de la confession puis de la messe à 22h à la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre ce soir. Et vraiment, quelle Grâce !
J’ai été gâté parce que tout d’abord j’ai été confessé par un super prêtre. J’ai appris après que c’était le recteur du sanctuaire, Mgr Jean Laverton : une pointure, et vraiment un homme miséricordieux, doux tout en étant droit dans ses bottes. Comme je n’avais pas beaucoup mangé au dîner, et que j’ai gravi les marches de Montmartre un peu trop vite par peur d’être en retard (finalement, le père m’attendait car il n’y avait personne avant moi à la confession), j’étais tout essoufflé et ruisselant de sueur. Et certainement à cause de l’émotion, du masque, ou de ma course, une fois que j’ai dit mes péchés, j’ai fait une crise d’hypoglycémie ou une chute de tension qui m’a obligé à m’asseoir (j’ai fait au père Laverton : « Excusez-moi, je me sens pas bien… » et je me suis vu vriller). J’ai dû lutter pour écouter le prêtre jusqu’au bout, en prenant ma tête entre mes mains pour ne pas tomber dans les pommes avant de recevoir l’absolution. J’étais au bord de l’évanouissement. Il l’a vu. Et quand j’ai émis un doute « Mais je n’ai même pas dit mon acte de contrition.. ? », il a souri en me rétorquant : « Croyez-moi, le Seigneur a vu que vous étiez contrit sans que vous ayez besoin de le formuler ! » Une fois sorti du confessionnal, je suis allé reprendre mes esprits sur un banc, quasiment en m’allongeant. Entre-temps, un autre gars est venu se faire confesser. À l’issue de leur entrevue, le père a « fermé boutique », puis est revenu me voir pour me demander comment j’allais, et aussi pour me poser la question « Est-ce que vous mangez assez ? » (haha). Je l’ai fait rire en disant que j’avais sûrement fait une « crise d’hypo ». Il a repris mon expression en guise d’acquiescement amusé. J’ai senti toute la Miséricorde paternelle de Dieu chez ce prêtre. Belle consolation.
Ensuite, je suis resté à la messe. Et comme j’ai eu raison ! D’un part parce que les 2 textes du jour étaient des bombes : ça tombait sur l’épisode d’Élie dans sa caverne et de Dieu se manifestant à lui dans une brise légère (1 Rois 19, 9-16) ; ainsi que sur texte très « hard » de Jésus condamnant l’adultère (même l’adultère de désir !) dans Mt 5,27-32. D’autre part parce qu’ensuite, le père Laverton nous a offert une homélie éblouissante. Pas une phrase inutile. Un vrai ostéo du coeur et de l’âme. Clac, clac, et clac : il a remis tout en place ! Avec précision, Miséricorde et Vérité. Épatant. En nous proposant notamment une interprétation du texte d’Élie sous l’angle de la prière, de notre relation à Jésus, et de nos visions faussées de Dieu. L’Assemblée était scotchée.
Par ailleurs, en ressortant de la basilique, j’ai demandé à une dame d’un certain âge quel était le nom du prêtre qui avait célébré la messe. Elle me l’a donné, en validant mon impression sur l’homélie. Et elle m’a dit : « Vous me rappelez un ami qui s’appelle Philippe. Philippe Ariño. » Je lui ai dit : « C’est moi-même. » (hihi) Une dame prénommée Anita, et qui me soutient, alors que je ne connaissais pas son existence.
C’est drôle mais aujourd’hui, c’était un peu la journée « spéciale adultère ». Déjà avec les textes du jour. Mais aussi, en tombant par hasard sur le jeu télévisé N’oubliez pas les paroles sur France 2, il y a eu la chanson « Pas de Boogie-Woogie » d’Eddy Mitchell caricaturant le discours de l’Église comme quoi tout acte sexuel ou amoureux en dehors du mariage est peccamineux, grave et adultère. Par ailleurs, pour vous donner quelques éléments de mon contexte, quelques détails de ma vie perso dont je ne suis pas spécialement fier (mais je suis pécheur comme vous tous), j’ai fait un récent passage sur les sites de rencontres homos (depuis, je me suis désinscrit). Et ça n’a pas été que négatif puisque je m’y suis fait 2 très bons amis, avec qui il n’y a pas d’ambiguïté, d’autant plus que chacun d’eux est déjà en couple depuis des années avec un homme. Ce sont des gars particulièrement drôles, intelligents, qui ont pour point commun d’être plus ou moins ouvertement adultères (donc dans une relation dite « libre » et « ouverte » avec leur partenaire) mais paradoxalement non dénués d’éthique et de valeurs profondes. Notamment, ils ont un grand sens de l’écoute.
Cette « coïncidence », et le fait que les seuls mecs avec qui je me sois bien entendu et avec qui je puisse garder contact soient adultères tous les deux, m’interroge, m’interpelle. Car ce sont le contraire de « salauds », de gars irrespecteux, méprisant leur copain, ou incapables de s’engager. Même s’ils ne réussissent évidemment pas à me faire justifier l’adultère ni à me faire renoncer à ma foi en la fidélité, je vois que la réalité de la tromperie n’est pas si simple à juger, n’est pas toute blanche ou toute noire. Je sais que ces 2 amis (mais aussi finalement tous mes amis qui vivent des situations d’adultère apparemment « réussies ») me disent quelque chose du mystère de Jésus. Un Jésus qui comprend l’adultère même s’Il ne le justifie pas. D’ailleurs, face à la femme adultère, le Seigneur ne la juge pas. Il dessine des traits sur le sol…même s’il finit par lui rappeler la loi et l’un des 10 commandements rejetant clairement l’adultère. Et cette clémence, cette miséricorde de Dieu face aux personnes adultères, j’ai pu l’expérimenter dans mon coeur aujourd’hui et ces derniers temps, notamment grâce à mes amis. Parce qu’étant pécheurs à un moment donné et infidèles à Dieu, au moins dans notre coeur, quand ce n’est pas en actes, nous sommes tous adultères. Sans exception. Et si on regarde autour de nous les cas d’adultères – entre les célibataires qui chutent régulièrement, les couples en concubinage, les couples homos, les personnes en couple avec des personnes divorcées, les femmes trompant leur mari ou les maris trompant leur épouse, ou désirant tromper, etc. – on a de quoi dire que c’est toute notre génération qui est adultère ! Je ne suis pas en train de relativiser la gravité de l’acte d’adultère. Je dis juste que Jésus comprend les pécheurs, va même jusqu’à comprendre l’adultère, comprendre les raisons apparemment légitimes et/ou complexes pour lesquelles nous chutons ou nous trompons ou nous désirons tromper. Juste parce qu’Il nous aime et que son amour va jusqu’à ce rapprochement, cette empathie, ce partage des intentions et des sincérités, cette communion de souffrances, cette compréhension même du mal, sans pour autant le justifier.
Et pour revenir à mes deux récents potes faits sur les sites de rencontres, dont je sais que ce n’est pas un hasard qu’ils débarquent comme ça dans ma vie, maintenant, et qu’ils portent chacun à leur manière le thème de l’adultère (mais j’aurais pu tout aussi bien vous parler de tous ces couples homme-femme solides, complices, mais adultères, qui m’entourent), je sais que même sur les sites, ils se font régulièrement sermonner ou montrer du doigt par des internautes célibataires moralistes comme la pire des espèces. Mais quand je regarde leur « drôle de couple » respectif, je reconnais que derrière l’infidélité et leur arrangement bancal (souvent matérialiste), il y a un beau compagnonnage, un respect mutuel, une complicité, une profonde affection, un attachement réel, une forme d’amitié. Avec leur partenaire de vie, ils ne s’aiment pas assez pour rester monogames et exclusivement fidèles, mais ne s’entendent pas assez mal pour se quitter et refuser de vivre ensemble. Ils partagent une histoire commune, un soutien mutuel, qui me fait dire : « Ce n’est pas bien mais ce n’est pas rien ; et ce n’est pas si mal. »
Et si je compare leur situation certes pas idéale mais pas non plus catastrophique ni dénuée de rationalité et de respect, avec les couples homme-femme mariés mais secs, ou encore avec les célibataires vivant un style de vie catholiquement correct, bien réglé, mais sans amour, je dois avouer que la situation tordue des « couples » adultères n’est guère pire que les « situations en règle ». Les gens qui trompent, qui vont « voir ailleurs », qui vivent des couples hors mariage ou adultères, me touchent. Et je trouve qu’ils mettent bien souvent les formes à leur tromperie et ne trompent pas n’importe comment (rares sont ceux qui trompent sans un minimum d’éthique, sans y mettre les règles du respect : transparence, concertation, fidélité de présence ou matériel, complicité amicale, etc.). Les personnes adultères que je connais sont parfois des gens super. Le contraire de salauds. Et paradoxalement, j’ai croisé plus de salauds chez les gens pas adultères mais se permettant de juger les personnes adultères que chez les personnes adultères elles-mêmes. Idem chez les prostituées, les drogués, les grands pécheurs et criminels. Là encore, ça n’excuse rien des actes posés et ne constitue pas une excuses pour ne pas bien se comporter et ne pas viser la pureté et la perfection de Jésus. Mais ça porte à réfléchir, et surtout à rentrer dans cette proximité (scandaleuse !) de Jésus avec les pécheurs. Car Il a cette préférence pour eux. Les gens bien portants, vertueux, ou n’ayant pas besoin de son Salut l’intéressent moins. Ça fait mal au cul des bien-pensants et des bons élèves de la classe, mais c’est comme ça ! Et nous aussi, nous devrions en prendre de la graine. Jésus comprend l’adultère, même s’il ne le justifie pas. Il a une préférence pour les pauvres mais surtout pour les pécheurs. Et Il va jusqu’à les comprendre. Dingue mais vrai !
Macron annonce l’avènement de la Bête qu’il appelle « Destin »
Incroyable mais vrai. Macron annonce le règne de l’Antéchrist texto. La Bête décrite dans l’Apocalypse de saint Jean.
Le contexte entier de la phrase, c’est celui-ci :
Le Salon Beige écrit sur les thérapies de conversion… et préfère m’ignorer
Là, je viens de découvrir un article (lamentable et datant de décembre dernier) du site Le Salon Beige sur les thérapies de conversion. C’est assez pathétique : ces « catholiques » ne citent même pas la sortie de mon livre et préfèrent m’ignorer (il y a juste quelques commentateurs qui prennent la peine de dire en bas de page : « Philippe Ariño a quand même écrit des articles intéressants… »). Quelle bande de bâtards. Ils tournent le dos aux personnes-clés qui pourraient les aider. C’est la preuve même qu’ils cautionnent en réalité les lois qu’ils dénoncent.
Glorious : on a les « témoins » qu’on mérite…
En lisant ce matin le tweet du groupe de pop louange pseudo catho Glorious (… et lyonnais), les bras m’en tombent : « Si vous pleurez sur la mort de Jésus, qui avait une croix appuyée sur lui et criait ‘J’ai soif’, mais ne pleurez pas sur la mort de #GeorgeFloyd, qui avait un genou pressé contre lui et s’écriait : ‘De l’air’ comment pourrez-vous entendre le Saint-Esprit ? @JamesMartinSJ »
George Floyd serait le Nouveau Christ… le porte-parole du Saint Esprit ! Limite « I can’t breathe » devient « Éli, lama sabachthani ? ».
Peut-on écrire un tweet aussi stupide ? (N.B. : Je l’ai vu sans être abonné au compte de Glorious, juste parce que, comme par hasard, il a été « liké » par le père jésuite gay friendly James Martin et parce que le père James Martin a été tagué par les membres du groupe Glorious, pour le coup sans doute très gays friendly aussi. Je me souviens qu’à l’époque du « mariage gay », on s’était pris la tête Glorious et moi parce qu’ils trouvaient que cette loi était très bien… C’est magnifique l’hétérosexualité…). La question fondamentale, c’est : La mort cruelle fait-elle le saint ? Pas du tout. Sinon, on n’a rien compris à ce que dit saint Pierre : « Que nul de vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. » (1 Pierre 4, 15) ; « Quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes? » (1 Pierre 2, 20) ; « Il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal. » (1 Pierre 3, 17). Ce n’est pas le fait de mourir en victime ou de manière cruelle qui nous transforme en juste, en martyr, en saint ou en Jésus (Sinon, cela revient à sacraliser finalement la mort ou la violence en soi ! Et c’est bien mal connaître la parole de la Bible qui dit en gros qu’il vaut mieux mourir pour des actes justes que pour des actes injustes. En effet, un homme injuste peut mourir de manière injuste et ne pas être pour autant lavé de ses péchés : exemple avec le mauvais larron crucifié à côté de Jésus ; exemple avec les grands criminels exécutés sur la chaise électrique ou bien de toutes les crapules torturées puis tuées pendant des conflits armées). Croire que la mort cruelle lave des péchés et transforme la victime en saint, c’est même une manière islamique – et pas du tout catholique – de penser. Et penser que George Floyd était un enfant de choeur dans la vie, c’est réécrire complètement ses actes et son histoire…
En ces temps où le boboïsme (donc la Franc-Maçonnerie et la carrière) gagne y compris l’Église Catholique, on a les « témoins » qu’on mérite… #Boboland #PasFacileDêtreLyonnais On est gâtés en ce moment… (et surtout, on est bien dans la merde).
Le Costa-Rica approuve le « mariage » gay / Costa-Rica aprueba el « matrimonio » gay
Le Costa-Rica approuve aujourd’hui la loi mondialiste du « mariage » gay. Argument (très franc-maçon) avancé : l’amélioration ! (Ana Maria Chacón, la Christiane Taubira locale, prône comme par hasard un « pays meilleur »). Et vous pouvez être sûrs que les catholiques ne diront rien, ne parleront pas de l’événement ni d’homosexualité, et laisseront faire. Il y aura tout au plus quelques stupides pro-Vie pour défendre les concepts creux de « Vie », de « Famille » et de « Tradition ».
Costa Rica aprueba hoy la ley mundialista del « matrimonio » gay. Argumento (muy masónico) expuesto : ¡ la mejora ! (Ana Maria Chacón, la Christiane Taubira local, aboga como de casualidad por un « país mejor »). Y podéis estar seguros de que los católicos no dirán nada, no hablarán del evento o de la homosexualidad, y dejarán que la ley se apruebe. Solo se expresarán los estúpidos pro-Vida para defender los conceptos huecos de « Vida », « Familia » y « Tradición ».