De retour de la messe à l’église Saint-Médard à Paris. Trop content dans mon coeur ! Et pourtant, c’était une messe estivale, avec peu de monde. Mais pendant la messe, j’ai mesuré ma chance d’être là, d’entendre ce que j’entendais, d’être (comme je peux) catholique. Le père Alexis Bacquet, aussi instable soit-il, et malgré sa « dinguerie » chronique, a bien souvent des fulgurances intellectuelles et apostoliques puissantes. Il nous a fait une homélie géniale. Par exemple, il a dit que les « si » sont l’antithèse de la Foi (ce qui rejoint ce que je pense au plus profond de moi : autant l’Amour de Dieu n’est pas inconditionnel – contrairement à ce que beaucoup de catholiques prétendent – car sa condition est le respect de notre liberté, autant la Foi authentique, elle, ne peut qu’être inconditionnelle. Le « si » conditionnel est la preuve qu’il n’y a pas de confiance). Il a aussi dit que saint Pierre avait une Foi « déclarative » (c’est-à-dire plus volontariste que descendue au coeur). Et le père Alexis a fait un jeu de mots puissant entre preuves et épreuves : la confiance véritable est celle qui ne recherche pas des preuves mais qui consent aux épreuves. Vraiment, revigorant et brillant. J’ai aussi prié pour certains d’entre vous, particulièrement ceux qui vivent de grandes épreuves.
Archives de catégorie : Je l’ai dit
La typique Française
Ma maman était (et reste) la typique Française. Au sens noble de la quintessence nationale. S’appelant du nom-bateau français « Durand ». Née en Dordogne, dans un petit village mignonnet avec son église et son clocher, avec ses habitants ruraux avec un accent du sens qu’elle a réussi à perdre : Saint Laurent-des-vignes, au pied des coteaux de Monbazillac. Intellectuelle. Aimant les mots, les histoires, le bon vin et l’humour caustique. Elle était la classe et les bonnes manières incarnées. Avec cette pudeur ou timidité qui la rendait peu démonstrative mais pourtant si sensible. Fervente croyante catholique. Fan des chansons belges de Jacques Brel. Oui. Plus française que ma maman, tu meurs. Voilà pourquoi je me sens si français aussi.
Les tee-shirts cathos, ça fait parler
Dîner magique ce soir dans un resto marocain avec une amie. On y a rencontré une bande de 3 filles quarantenaires très conviviales et impétueuses. La preuve que ça vaut le coup de porter un tee-shirt avec des signes cathos dessus (j’avais mon tee-shirt de la communauté du Verbe de Vie), ça a éveillé leur curiosité. J’ai pu leur dire que j’étais catho, que je réalisais un documentaire sur homosexualité et Foi. L’une d’elle, lesbienne maghrébine, a laissé éclater sa joie et m’a fait un « give me five » quand elle a su que j’étais opposé au « mariage gay » (En réalité, beaucoup d’homos comme nous sont opposés au « mariage gay » mais n’osent pas le dire et se sentent stigmatisés par leur propre communauté). En deux-trois mots, on se comprenait. Par exemple, elle acquiesçait quand je parlais de « l’homophobie des gays friendly ». Elle m’a demandé mes coordonnées. Et la nana, c’est pas la moitié d’une conne. Elle a été patronne de bar et a un caractère de feu. Bref, une bien belle rencontre. Et une bien belle soirée.
La loge d’Anne Soupa : « Toutes apôtres ! »… de la Franc-Maçonnerie et de l’homosexualité
Regardez l’équipe de 7 femmes entourant la lyonnaise Anne Soupa, Présidente du Comité de la Jupe, qui mène actuellement son combat pour l’ordination des « femmes-prêtres ». Je vous présente sa loge maçonnique rainbow :
1) Laurence de Bourbon-Parme : la princesse qui s’était choisi comme pseudonyme pierreux « Gemme » ( !!) et qui a fait appel au soutien des loges maçonniques pour consolider sa fondation…
2) Claire Conan-Vrinat : la théâtreuse-psychologue pin-up qui s’annonce comme « diacre »…
3) Sylvaine Landrivon : la lyonnaise qui pense que la femme « se modèle » et « remodèle », que l’Église serait « misogyne », et que Marie-Madeleine serait plus importante que la Vierge Marie autour des apôtres…
4) Hélène Pichon : la fervente défenseur de l’Union Européenne, de Robert Schuman* (hmmm… ça, ça sent la Franc-Maçonnerie ecclésiastique) et des « familles » dites « homoparentales »…
5) Marie-Automne Thépot : la spécialiste de l’« innovation » et de la « (co-)construction », défendant le « lien social » et la « solidarité »… tous ces concepts chers à la Franc-Maçonnerie.
6) Christina Moreira : la fervente militante des « droits LGBT », qui s’annonce comme « prêtre » (elle appartient au mouvement des femmes prêtres catholiques et romaines) et qui est fascinée par le concept – illuminati et luciférien – de lumière (elle se fait même appeler « Luz Galilea » sur Facebook, d’ailleurs…).
7) Loane Rocher : l’auto-proclamée « massothérapeute et psychothérapeute spirituel » au nom très pierreux, fanatique « du Vivant » (comme tous les monistes francs-maçons), est en réalité un homme transgenre. Il se dit « femme » depuis 10 ans, et fait partie de la Communion Béthanie (association LGBT dirigée par Jean-Michel Dunand), mais a vécu « sa vie d’homme pendant 52 ans ».
Bonne journée à tous : Dieu est une femme pierreuse lumineuse et solaire !
N.B. : Concernant les accointances entre Robert Schuman et la Franc-Maçonnerie ecclésiastique, lire le chapitre II de mon livre Homo-Bobo-Apo.
Si les « bons » catholiques se doutaient combien ils méprisent leurs prêtres…!
Regardez comme l’homophobie de certains catholiques s’exprime et surtout – ô surprise ! – cache non seulement un fondamentalisme nataliste ( = une obsession pour le mariage, le couple, les enfants) mais aussi un mépris du célibat, donc finalement des prêtres. Si les « bons catholiques tradis » se doutaient combien ils méprisent leurs prêtres !
(Ceci est un extrait d’un fil de discussion de Famille Chrétienne où je commentais ce matin l’appel de Mgr d’Ornellas à « la résistance » aux lois de « bioéthique », et dans lequel, exceptionnellement, j’ai été anormalement « liké »… Il va sans dire que le François-langue-de-pute en question sait pertinemment que je suis homo, célibataire et sans enfant.)
Nous catholiques allons être très bientôt traînés en procès pour homophobie
Les catholiques et les clercs vont être traînés prochainement devant les tribunaux pour homophobie. Je le vois. Je le sais. Et j’en vois les prémisses puisque j’en fais déjà les frais.
Demain matin, je devais recevoir chez moi 2 Espagnols pour enregistrer les voix-off des questions de mon documentaire. Mais l’un d’eux – Rubén – a entendu parler de moi comme « l’homosexuel homophobe » ultra-médiatisé à Barcelone en février 2017. À cette époque, je donnais une conférence dans une simple aumônerie. Sans même me connaître, toutes les télés du pays s’étaient ruées sur moi et m’avaient désigné comme l’ « Homophobe catholique qui présentait la pratique homosexuelle comme un péché »… et quand bien même les personnes athées « gays friendly » ne croient pas au péché, elles nous reprochent, à nous catholiques, d’y croire, en nous attribuant d’une part leur propre amalgame entre actes et personnes (homos), et ensuite en nous attribuant une vague de suicides « homophobe » à cause de notre vision négative de la pratique homo. Évidemment, elles ne voient pas l’Amour des pécheurs de l’Église et la libération qu’est la connaissance et la dénonciation de nos péchés. Et ce Rubén – qui se croit très « gay friendly » et très à l’aise avec le sujet de l’homosexualité (… à partir du moment où on n’en parle pas, en fait, et où nous, personnes homosexuelles, fermons notre gueule) – a décliné l’invitation, persuadé de nous aimer et de lutter contre l’ « homophobie catholique ». Effrayant de paradoxes et d’hypocrisie.
Oui, nous, catholiques, si nous parlons du péché, en particulier en lien avec la pratique homosexuelle, nous sommes bientôt faits comme des rats. (Et nous, personnes homos cathos, nous nous retrouvons coincées entre les cathos qui comprennent rien et les « gays friendly » qui sont violents et refusent tout débat sur l’homosexualité. Donc nous sommes encore plus faits comme des rats.)
Appel au don pour l’achat d’un extrait vidéo de Lady Gaga
Désolé pour les demandes pressantes de ces derniers temps… mais bon, en même temps, réaliser un film, ça nécessite du travail et un minimum de moyens ! « Demandez et vous recevrez ». J’ai besoin très rapidement de bonnes âmes pour nous donner de l’argent pour l’achat (des droits) du seul extrait vidéo (le discours de Lady Gaga à l’Europride de Rome en 2010) que nous allons intégrer dans notre documentaire « Les Folles de Dieu » (épisode 2 sur la partie sur la dictature LGBT). Ce sont 30 petites secondes, qui nous coûteront 1250€.
J’ai déjà à peu près la moitié de la somme. Mais il me faut arriver à la somme pour pouvoir acheter et obtenir les droits de diffusion à l’international. Donc je vous engage à donner dans la cagnotte Leetchi (qui a servi jusque-là au remboursement des mécènes). Merci à tous ceux qui donneront un peu.
Regardez la bêtise pragmatique des pro-Vie
Regardez la bêtise pragmatique des pro-Vie lors des débats sur la bioéthique :
Adelaïde Pouchol, journaliste à L’Homme nouveau (journal catho de droite), c’est l’archétype de la fausse intelligence des pro-Vie, qui ne voient les lois de bioéthique que sous l’angle réaliste et nataliste, et qui passent complètement à côté de la réalité intentionnelle, sentimentale (donc + puissante) de ces lois dont l’alibi principal est l’homosexualité et l’« Amour ». L’aveuglement du pragmatisme (empêtré dans ses chiffres…), de l’intelligence orgueilleuse et finalement homophobe.
Scoop : Les Compagnons d’Emmaüs étaient gays (… selon le diocèse de Nantes)
Voici le tract que m’a fait passer un prêtre breton, atterré d’avoir reçu cet événement de la part de son diocèse de Nantes.
(Ce que je préfère 🤣, c’est quand même leur « De quoi discutiez-vous en marchant? ». Les Compagnons d’Emmaüs étaient gays: c’est « biblique » en fait 🤣🤣🤣. Sans doute aussi une invitation christique à adhérer à La République En Marche 🤣. #Misère #CathosBons #FestiCathosCons)
N.B. : Pour ceux qui veulent lire mon décryptage sur les groupes d’accompagnement chrétiens des personnes homosexuelles, vous pouvez soit lire mon nouveau livre sur les thérapies de conversion soit écouter mon interview à ce sujet.
Le mot « bio-éthique » qui dans la bouche des catholiques remplace celui d’ « homosexualité »
Ce qui est tout autant un scandale, ce n’est pas les lois transhumanistes en elles-mêmes que la langue de bois des journalistes de Famille Chrétienne et des opposants à ces lois, qui savent pertinemment qu’elles passent au nom de l’homosexualité (d’ailleurs, je connais ceux qui les défendent, et ils sont tous soit « gays friendly », soit carrément homos), et qui par pudibonderie/schizophrénie maquillent le mot « homosexualité » par le terme fourre-tout de « bio-éthique ». C’est assez pathétique comme ils jouent le jeu qu’ils dénoncent. Leur homophobie est criante. Donc pas la peine de s’indigner ou de s’offusquer s’ils n’ont même pas le courage d’appeler un chat « un chat ».
(Tout d’un coup, une question me traverse l’esprit : quelles merdes est en train d’écrire Koz Toujours sur les lois de « bio-éthique » du moment ? #LHomosexualitéCEstPasLeSujetCEstPasImportant)