Regardez comme l’homophobie de certains catholiques s’exprime et surtout – ô surprise ! – cache non seulement un fondamentalisme nataliste ( = une obsession pour le mariage, le couple, les enfants) mais aussi un mépris du célibat, donc finalement des prêtres. Si les « bons catholiques tradis » se doutaient combien ils méprisent leurs prêtres !
(Ceci est un extrait d’un fil de discussion de Famille Chrétienne où je commentais ce matin l’appel de Mgr d’Ornellas à « la résistance » aux lois de « bioéthique », et dans lequel, exceptionnellement, j’ai été anormalement « liké »… Il va sans dire que le François-langue-de-pute en question sait pertinemment que je suis homo, célibataire et sans enfant.)
Les catholiques et les clercs vont être traînés prochainement devant les tribunaux pour homophobie. Je le vois. Je le sais. Et j’en vois les prémisses puisque j’en fais déjà les frais.
Demain matin, je devais recevoir chez moi 2 Espagnols pour enregistrer les voix-off des questions de mon documentaire. Mais l’un d’eux – Rubén – a entendu parler de moi comme « l’homosexuel homophobe » ultra-médiatisé à Barcelone en février 2017. À cette époque, je donnais une conférence dans une simple aumônerie. Sans même me connaître, toutes les télés du pays s’étaient ruées sur moi et m’avaient désigné comme l’ « Homophobe catholique qui présentait la pratique homosexuelle comme un péché »… et quand bien même les personnes athées « gays friendly » ne croient pas au péché, elles nous reprochent, à nous catholiques, d’y croire, en nous attribuant d’une part leur propre amalgame entre actes et personnes (homos), et ensuite en nous attribuant une vague de suicides « homophobe » à cause de notre vision négative de la pratique homo. Évidemment, elles ne voient pas l’Amour des pécheurs de l’Église et la libération qu’est la connaissance et la dénonciation de nos péchés. Et ce Rubén – qui se croit très « gay friendly » et très à l’aise avec le sujet de l’homosexualité (… à partir du moment où on n’en parle pas, en fait, et où nous, personnes homosexuelles, fermons notre gueule) – a décliné l’invitation, persuadé de nous aimer et de lutter contre l’ « homophobie catholique ». Effrayant de paradoxes et d’hypocrisie.
Oui, nous, catholiques, si nous parlons du péché, en particulier en lien avec la pratique homosexuelle, nous sommes bientôt faits comme des rats. (Et nous, personnes homos cathos, nous nous retrouvons coincées entre les cathos qui comprennent rien et les « gays friendly » qui sont violents et refusent tout débat sur l’homosexualité. Donc nous sommes encore plus faits comme des rats.)
Désolé pour les demandes pressantes de ces derniers temps… mais bon, en même temps, réaliser un film, ça nécessite du travail et un minimum de moyens ! « Demandez et vous recevrez ». J’ai besoin très rapidement de bonnes âmes pour nous donner de l’argent pour l’achat (des droits) du seul extrait vidéo (le discours de Lady Gaga à l’Europride de Rome en 2010) que nous allons intégrer dans notre documentaire « Les Folles de Dieu » (épisode 2 sur la partie sur la dictature LGBT). Ce sont 30 petites secondes, qui nous coûteront 1250€.
J’ai déjà à peu près la moitié de la somme. Mais il me faut arriver à la somme pour pouvoir acheter et obtenir les droits de diffusion à l’international. Donc je vous engage à donner dans la cagnotte Leetchi (qui a servi jusque-là au remboursement des mécènes). Merci à tous ceux qui donneront un peu.
Regardez la bêtise pragmatique des pro-Vie lors des débats sur la bioéthique :
Adelaïde Pouchol, journaliste à L’Homme nouveau (journal catho de droite), c’est l’archétype de la fausse intelligence des pro-Vie, qui ne voient les lois de bioéthique que sous l’angle réaliste et nataliste, et qui passent complètement à côté de la réalité intentionnelle, sentimentale (donc + puissante) de ces lois dont l’alibi principal est l’homosexualité et l’« Amour ». L’aveuglement du pragmatisme (empêtré dans ses chiffres…), de l’intelligence orgueilleuse et finalement homophobe.
Voici le tract que m’a fait passer un prêtre breton, atterré d’avoir reçu cet événement de la part de son diocèse de Nantes.
(Ce que je préfère 🤣, c’est quand même leur « De quoi discutiez-vous en marchant? ». Les Compagnons d’Emmaüs étaient gays: c’est « biblique » en fait 🤣🤣🤣. Sans doute aussi une invitation christique à adhérer à La République En Marche 🤣. #Misère #CathosBons #FestiCathosCons)
Ce qui est tout autant un scandale, ce n’est pas les lois transhumanistes en elles-mêmes que la langue de bois des journalistes de Famille Chrétienne et des opposants à ces lois, qui savent pertinemment qu’elles passent au nom de l’homosexualité (d’ailleurs, je connais ceux qui les défendent, et ils sont tous soit « gays friendly », soit carrément homos), et qui par pudibonderie/schizophrénie maquillent le mot « homosexualité » par le terme fourre-tout de « bio-éthique ». C’est assez pathétique comme ils jouent le jeu qu’ils dénoncent. Leur homophobie est criante. Donc pas la peine de s’indigner ou de s’offusquer s’ils n’ont même pas le courage d’appeler un chat « un chat ».
FC, ça veut dire « Faux-Culs » en fait
(Tout d’un coup, une question me traverse l’esprit : quelles merdes est en train d’écrire Koz Toujours sur les lois de « bio-éthique » du moment ? #LHomosexualitéCEstPasLeSujetCEstPasImportant)
Sidéré de voir l’aveuglement de Famille Chrétienne, du Padreblog et finalement de quasiment tous les catholiques sur Mgr Aupetit, qui en étant en faveur de l’Union Civile (qui est la base de toutes les lois transhumanistes à l’étude dans le calendrier politique national et mondial à propos de la bio-éthique) cautionne ce qu’il dénonce. Aucun « courage » chez lui. Il ne fait que déplorer publiquement et hypocritement les conséquences dont il chérit les causes. Lamentable. Et les « catholiques », dans leur immense majorité, applaudissent des 2 mains en en faisant un « héros » et en se victimisant! C’est sidérant. Ils parlent également du « passage en force du lobby LGBT » alors qu’ils ont eux-mêmes délibérément écarté les personnes homosexuelles et méprisé le sujet de l’homosexualité en ne parlant que de l’enfant ou de la famille.
Je viens de regarder le documentaire « Stonewall : aux origines de la Gay Pride » diffusé hier sur France 5 (une chaîne qui devient clairement très « gay friendly » ces derniers temps…) et qui revient sur la « Prise de la Bastille gay » (Ici le replay).
Reportage intéressant, même si, d’une part, complètement orienté (en mode « victimisation » et « autoglorification ») et déformant les faits (alors qu’il prétend les rapporter fidèlement) : les témoins s’y croient « révolutionnaires » et « anticonformistes », alors même qu’ils sont juste les moutons du Système marchant à la botte de la Franc-Maçonnerie (j’ai relevé par exemple le champ lexical de la pierre avec Stonewall, la comparaison du milieu homo avec le chandelier, la mention des « ateliers », le champ lexical de l’amélioration et du libertarisme absolu, etc.) ; et même si d’autre part, quand je compare avec le documentaire que je réalise, les messages sont complètement creux (ça brasse du souvenir et de l’anecdote, mais il n’y a quasiment aucune réflexion de fond. « Les Folles de Dieu », à côté, c’est hyper riche et profond).
Bref, vivement que notre film sorte au plus vite. Y’en a un peu ras-le-bol de ces reportages propagandaires où les témoins parlent comme des zombies, avec un discours tout fait sur l’homosexualité.
Pas la peine de nous fatiguer toute notre vie à chercher à être le premier dans le coeur de quelqu’un ici-bas (y compris de notre conjoint, de nos enfants, de nos fans ou de nos meilleurs amis !). Car ça ne sera jamais le cas. Et cette course nous épuisera le coeur. À un moment donné, on se découvrira inutiles, pesants, chiants, insignifiants, invisibles, « de trop », non indispensables. Nous ne sommes et ne serons les premiers que dans le coeur de Jésus et de Marie. Toute attente d’occuper la plus haute place du podium d’un autre être humain n’est que perte de temps et d’énergie, ne peut que nous conduire à la déception et au suicide. Donc autant se préparer à cet état de fait. Même si c’est amer. C’est le travail et le deuil d’une vie. Nous ne sommes les premiers que pour 2 personnes sur Terre : Jésus et Marie.
J’ai reçu cette semaine d’un contact Facebook (catholique traditionaliste) ce message sur Messenger (Je pense qu’il a dû tomber sur des photos dénudées ou des liens douteux de l’un des membres de mon équipe) : « Bonjour, est-il normal d’avoir une personne qui fait de la pornographie dans le documentaire « Les folles de Dieu »? » Je lui ai répondu : « Est-il normal que Jésus ait accueilli des prostituées/prostitués et ait mangé à la table des pécheurs ? ». Allez, au revoir !
Vous savez quoi ? Je crois que notre équipe des « Folles de Dieu » porte très bien son nom, et est exactement celle que Jésus et la Vierge Marie voulaient et nous ont donnée. Des drogués, des toxicos, des narcissiques, des queutards, des prostitués, des pauvres types, des adultères, des assassins, des criminels, des menteurs, des pécheurs, c’est exactement ce que nous sommes. N’en déplaisent à ceux qui se trompent sur ce qu’est la sainteté !
À mes yeux, mes amis des « Folles de Dieu » sont ma fierté. Ils sont mes cadeaux du Seigneur. À la vie à la mort ! Et sachez que je les défendrai bec et ongle (comme une lionne avec ses petits lol) si l’on attaque l’un d’entre eux.
Quoi qu’ils fassent, quoi qu’ils publient sur les réseaux, quels que soient leurs comportements et agissements, ce n’est pas que je m’en foute, mais en réalité, c’est tellement secondaire par rapport à la confiance que j’ai en eux, à l’Amour que je leur porte, aux messages vrais et bons qu’ils délivrent dans notre documentaire ! Je pense qu’ils ne me décevront jamais et que je n’aurai jamais honte d’eux. Car le film et le message de Jésus ne nous appartiennent pas. C’est entre les mains du Seigneur. Mes camarades ne me doivent rien et ne vous doivent rien. Ils ne devront des comptes qu’à Jésus et à toutes les personnes qu’ils auront blessées.
Les témoins de mon documentaire ne sont pas parfaits et sont même parfois des « gens de mauvaise vie » ? Vous ne m’apprenez rien. J’avais déjà compris avant le tournage qui j’accueillais, qui ils étaient, leurs forces et leurs faiblesses. Et je l’ai assumé dès le départ. Contrairement à certains pharisiens « catholiquement corrects » (y compris homos ou journalistes !) qui ne voulaient présenter qu’un film pro-perfection chrétienne homosexuelle (avec certificat de continence demandé à l’entrée), qui souhaitaient faire de nous les ambassadeurs d’une homosexualité impeccable et irréprochable, j’ai volontairement souhaiter accueillir toutes les personnes homosexuelles et trans sans exception, embrasser TOUT le milieu homo, prendre le « pack entier ». Pour que toute personne homo se sente aimée.
Et je ne le regrette pas. Car nous n’avons pas joué les princesses cathos, vierges et pures. Les vestales bien propres sur elles. Et les mécontents, les culs bénis, qui ne jurent que par leur dieu « Exemplarité » et « Pureté », n’ont pas le quart du tiers du courage qu’ont mes compagnons cabossés. Ces derniers ont peut-être une vie parfois tordue, contradictoire, honteuse et peu recommandable, non-conforme aux exigences de l’Église, scandaleuse (ce qui peut paraître embêtant, paradoxal et dangereux à bien des égards étant donné qu’ils se mettent en avant en tant que modèles et témoins dans un reportage, donc ont une responsabilité et des devoirs), mais au moins, eux, ils savent dire le « je t’aime » que les pharisiens à la vie bien conforme et bien réglée sont incapables de sortir. Je suis moi-même témoin oculaire qu’ils aiment les gens, qu’ils vous aiment déjà. Et entre nous soit dit, ils sont paradoxalement plus exemplaires et bien plus « fun » que les témoins froids, chiants, lisses et « obéissants » que vous voyez sur les chaînes de télé et les radios chrétiennes !
Bienvenue dans le Paradoxe de Dieu ! : les prostitués et les publicains nous devanceront tous dans le Royaume de Dieu (Mt 21, 31) !