Archives de catégorie : Je l’ai dit

Le Salon Beige écrit sur les thérapies de conversion… et préfère m’ignorer

Là, je viens de découvrir un article (lamentable et datant de décembre dernier) du site Le Salon Beige sur les thérapies de conversion. C’est assez pathétique : ces « catholiques » ne citent même pas la sortie de mon livre et préfèrent m’ignorer (il y a juste quelques commentateurs qui prennent la peine de dire en bas de page : « Philippe Ariño a quand même écrit des articles intéressants… »). Quelle bande de bâtards. Ils tournent le dos aux personnes-clés qui pourraient les aider. C’est la preuve même qu’ils cautionnent en réalité les lois qu’ils dénoncent.
 

Glorious : on a les « témoins » qu’on mérite…


 

En lisant ce matin le tweet du groupe de pop louange pseudo catho Glorious (… et lyonnais), les bras m’en tombent : « Si vous pleurez sur la mort de Jésus, qui avait une croix appuyée sur lui et criait ‘J’ai soif’, mais ne pleurez pas sur la mort de #GeorgeFloyd, qui avait un genou pressé contre lui et s’écriait : ‘De l’air’ comment pourrez-vous entendre le Saint-Esprit ? @JamesMartinSJ »
 

George Floyd serait le Nouveau Christ… le porte-parole du Saint Esprit ! Limite « I can’t breathe » devient « Éli, lama sabachthani ? ».
 

Peut-on écrire un tweet aussi stupide ? (N.B. : Je l’ai vu sans être abonné au compte de Glorious, juste parce que, comme par hasard, il a été « liké » par le père jésuite gay friendly James Martin et parce que le père James Martin a été tagué par les membres du groupe Glorious, pour le coup sans doute très gays friendly aussi. Je me souviens qu’à l’époque du « mariage gay », on s’était pris la tête Glorious et moi parce qu’ils trouvaient que cette loi était très bien… C’est magnifique l’hétérosexualité…). La question fondamentale, c’est : La mort cruelle fait-elle le saint ? Pas du tout. Sinon, on n’a rien compris à ce que dit saint Pierre : « Que nul de vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. » (1 Pierre 4, 15) ; « Quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes? » (1 Pierre 2, 20) ; « Il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal. » (1 Pierre 3, 17). Ce n’est pas le fait de mourir en victime ou de manière cruelle qui nous transforme en juste, en martyr, en saint ou en Jésus (Sinon, cela revient à sacraliser finalement la mort ou la violence en soi ! Et c’est bien mal connaître la parole de la Bible qui dit en gros qu’il vaut mieux mourir pour des actes justes que pour des actes injustes. En effet, un homme injuste peut mourir de manière injuste et ne pas être pour autant lavé de ses péchés : exemple avec le mauvais larron crucifié à côté de Jésus ; exemple avec les grands criminels exécutés sur la chaise électrique ou bien de toutes les crapules torturées puis tuées pendant des conflits armées). Croire que la mort cruelle lave des péchés et transforme la victime en saint, c’est même une manière islamique – et pas du tout catholique – de penser. Et penser que George Floyd était un enfant de choeur dans la vie, c’est réécrire complètement ses actes et son histoire…
 

En ces temps où le boboïsme (donc la Franc-Maçonnerie et la carrière) gagne y compris l’Église Catholique, on a les « témoins » qu’on mérite… #Boboland #PasFacileDêtreLyonnais On est gâtés en ce moment… (et surtout, on est bien dans la merde).

Le Costa-Rica approuve le « mariage » gay / Costa-Rica aprueba el « matrimonio » gay

 

Le Costa-Rica approuve aujourd’hui la loi mondialiste du « mariage » gay. Argument (très franc-maçon) avancé : l’amélioration ! (Ana Maria Chacón, la Christiane Taubira locale, prône comme par hasard un « pays meilleur »). Et vous pouvez être sûrs que les catholiques ne diront rien, ne parleront pas de l’événement ni d’homosexualité, et laisseront faire. Il y aura tout au plus quelques stupides pro-Vie pour défendre les concepts creux de « Vie », de « Famille » et de « Tradition ».
 

 

Costa Rica aprueba hoy la ley mundialista del « matrimonio » gay. Argumento (muy masónico) expuesto : ¡ la mejora ! (Ana Maria Chacón, la Christiane Taubira local, aboga como de casualidad por un « país mejor »). Y podéis estar seguros de que los católicos no dirán nada, no hablarán del evento o de la homosexualidad, y dejarán que la ley se apruebe. Solo se expresarán los estúpidos pro-Vida para defender los conceptos huecos de « Vida », « Familia » y « Tradición ».
 

Discuter mecs

Passer toute la soirée à « discuter mecs », avec un ou plusieurs amis gays, c’est vraiment un des petits plaisirs de la vie homo !^^ (Il en faut bien quelques-uns). Et j’adore ça ces moments de récré et de défouloir-là ! 😉

Retour à la messe

Voilà ! J’ai assisté à ma première messe depuis le 8 mars dernier ! Ça fait plaisir de recevoir Jésus-hostie à nouveau ! 😇. C’était à la basilique Notre-Dame du Perpétuel Secours (dans le 20e). Et je peux vous dire que les règles de sécurité ont été respectées scrupuleusement : impressionnant (on ne m’a jamais donné une dose pareille de gel hydro-alcoolique dans les mains : j’étais limite complètement bourré haha). Les anticléricaux (comme Jean-Loup Adénor) qui font courir le bruit que les lieux de culte seraient des foyers viraux n’auront plus rien à redire de ce côté-là.

L’Albanie approuve la loi d’interdiction des thérapies de conversion


 

L’Albanie vient d’approuver la loi d’interdiction des thérapies de conversion de l’homosexualité (juste après Malte et l’Allemagne). L’étau se resserre sur la France… même si les catholiques français ne diront rien et laisseront faire (ils n’ont même pas accueilli mon nouveau livre sur le sujet ; ils n’en ont rien à foutre des personnes homosexuelles ; et ils ne savent même pas ce que c’est que les thérapies de conversion). Pour les rares qui veulent savoir de quoi il s’agit et à quelle sauce l’Église va être mangée, commandez mon livre.
 

Confession post-confinement

Comique, ma première confession post-confinement. Même si sur le moment j’ai pleuré. J’étais allé exprès voir un prêtre assez âgé qui m’avait déjà super bien confessé il y a quelques mois, avec beaucoup d’empathie. Mais là, c’était pas les mêmes ni meilleures conditions : dans le choeur d’un église à l’acoustique parfaite. Et comme ce prêtre est vraiment dur de la feuille, on a été obligés de rapprocher les chaises (donc déjà, niveau distances de sécurité, c’était pas du tout ça 😂) ; et comme il n’entendait pas tout des péchés que je lui disais en baissant/infléchissant subtilement ma voix, évidemment, il me faisait répéter (« Vous avez quoi ?? » me demandait-il gentiment ; « Vous avez fait quoi ?? » 😂). J’ai dû hurler mes péchés. Et je crois que beaucoup de paroissiens qui étaient là pour le temps de prière de 18h ont été au courant de mes actes les plus glorieux 😁.

Ce qui cloche dans les récents propos d’Alain Soral sur le Sida


 

J’ai regardé cette vidéo récente d’Alain Soral envoyée par un ami qui me demandait ce que j’en pensais. Et comme ça parle de la pandémie du Sida – que Soral dit « anecdotique » puis même « inexistante » -, je me dis qu’il fallait que je m’y arrête un peu et que je vous dise en quoi sa démonstration témoigne d’un truc qui ne va pas. Et pour cela, j’ai relevé 4 grands axes.
 

LA VULGARITÉ :

Tout d’abord, la tonalité, c’est-à-dire comment Alain Soral s’exprime et comment il parle des gens. Ça a l’air d’être un détail par rapport au fond. Mais non, c’est très important, le ton. Ça indique si une personne est dans l’Amour ou pas. Et dans cet extrait vidéo, Soral se montre particulièrement vulgaire, tranchant, et que du coup, il n’y a pas d’Amour. J’ai relevé certaines expressions telles que « maladie d’homosexuels », « gueule », « l’autre enculé », « virus d’enculés », « pédosataniste », « ses potes », « junky », etc. Il se permet de parler des gens – même pour les défendre et pour dire qu’ils sont victimisés – de la manière la plus violente qui soit. À un moment, il parle même d’un « petit myopathe : un enfant en train de baver sur son fauteuil roulant ». Quel est le respect que Soral a vis-à-vis même des victimes qui soi-disant seraient persécutées par des plus grands bourreaux que lui ? Honnêtement, aucun. Rien qu’avec le ton de la démonstration d’Alain Soral, je vois qu’il y a un problème et qu’il y a une violence. Donc même si cette violence verbale se veut illustrative d’une autre violence censée la dépasser, il y a une violence.
 

TROUVER UNE CAUSE AU MAL :

Deuxième point : je me méfie beaucoup des gens qui veulent trouver une origine au mal. Alors qu’on sait très bien, grâce à la parabole biblique du bon grain et de l’ivraie, que lorsqu’on demande au maître du domaine d’où vient l’ivraie, il dit « Je ne sais pas. Mais ce n’est pas moi qui l’ai posée ». Donc Jésus ne trouve jamais de justification ni d’origine au mal. Et ceux qui veulent trouver une origine au mal, en général, sont des créateurs ou des justificateurs du mal qu’ils dénoncent… sauf qu’ils se cachent derrière l’identité d’accusateurs ou de lanceurs d’alerte pour ne pas se voir complices : comme ça, on ne va pas précisément les accuser du mal qu’ils pointent du doigt. Mais trouver une origine au mal, ça, c’est une démarche qui ne va pas. Et dès le début de la vidéo, il y a une recherche des « causes » du mal… donc finalement une justification en filigrane. Il est question d’« origine », de « la racine du Sida », et concernant les soi-disant causes du Sida, il est question des « drogués », des « pratiques de sodomie », du « business », du « lobby ». Pour lui, c’est ça « l’origine » du mal. Alors que nous catholiques nous reconnaissons le mal, nous ne nions pas qu’il existe, mais en revanche, si nous lui reconnaissons une origine, c’est celle du péché originel. C’est donc une origine surnaturelle, dans le cadre d’un combat spirituel angélique (et non prioritairement humain ni matériel) entre les forces du Bien et les forces du mal. Mais ce n’est certainement pas des causes humaines ni des pratiques. On ne cherche pas une origine au mal. Sinon, quelque part, on le justifie.
 

DES THÈSES PERTINENTES MAIS PARANOÏAQUES :

Troisième point : Alain Soral se base quand même sur des vérités pragmatiques qui sont pertinentes. Il dit des vérités. Déjà parce que Soral est un esprit brillant. Il est très très fort pour surprendre, retourner les évidences en scuds et en scoops. Par exemple, quand il balance cet effet d’annonce « Le Sida n’est pas une maladie », en soi, l’hypothèse est recevable : en effet, on peut envisager le Sida comme un symptôme. C’est intéressant de dire qu’il n’existe pas et que ce qu’on appelle « Sida » n’est autre que le Sarcome de Kaposi ou une misère nationale, et non – comme ça nous est annoncé – « le Sida » ni un virus ou une menace planétaire. Autre exemple : quand il dit aussi une autre vérité « L’antidote ou le traitement ou le vaccin est le possible poison », bon ben là, il ne peut pas le prouver, mais c’est une posture intellectuelle qui est intéressante. Alors bien sûr, ça reste quand même l’histoire insoluble de la poule et de l’oeuf (on ne saura jamais qui a commencé ! qui est l’origine ou le résultat de quoi !). Donc t’as toujours raison quand tu sors ce genre de vérités. La cause et la conséquence, a fortiori quand elles ne sont pas claires dans le cadre d’une épidémie, c’est toujours intéressant de les inverser. Il n’empêche que ce n’est pas pour ça que forcément il a raison, ou que l’antidote ou le traitement est nécessairement le poison. Ça, c’est un axiome, un a priori, un postulat déjà paranoïaque. Et je pense que quasiment tout suinte la paranoïa chez Soral.
 

OBSESSION POUR L’ARNAQUE :

Dernière chose : On a l’impression que le but d’Alain Soral, dans toutes ses prises de parole, en plus de cracher sur des gens dits « intouchables », c’est de prouver que tout est mensonge, qu’on « nous a mentis », que tout est manipulation. J’ai relevé le nombre de fois dans la vidéo où il a utilisé les mots « arnaque », « mensonge, « erreur », « escroquerie », « combine »… Et il développe tout un fatalisme du mensonge : c’est toujours « une fois de plus », et « une fois de plus ». Pour lui, tout est mensonge. Ou en tout cas, il est plus intéressé par le mensonge que par la Vérité-Charité. Et là, on voit qu’il y a un problème au niveau de la Priorité. Au niveau du Coeur. C’est le propre des personnalités paranoïaques souffrant du complexe de persécution ou du complot (fussent-elle ironiques sur leur propre réputation de « complotistes » !), et qui vont peu à peu, à force de tout inverser, de tout retourner ou de tout nier, tenir des raisonnements au révisionnisme exacerbé, même s’ils sont d’une grande brillance intellectuelle et qu’ils se tiennent.
 

Donc au-delà des vérités qu’Alain Soral peut sortir – et je pense que tout mérite d’être interrogé, y compris le Sida qui est, c’est vrai, sanctuarisé actuellement (Quand j’étais prof, dans mon ancien établissement scolaire, tous les 1er décembre, pour la journée mondiale de lutte contre le Sida, il y avait carrément un préservatif géant exposé au milieu de la cour : c’était vraiment Saint Sida !), ce n’est pas faux ce que dit Soral mais ce n’est pas vrai non plus. Dans le sens où la Vérité sans Amour n’est plus la Vérité. Finalement, l’agitateur public illustre et reproduit ce qu’il dénonce : il est aussi violent que les violents, il est marginalisé autant qu’il marginalise. Et ça, c’est pervers.

L’Allemagne profite de la crise sanitaire pour faire passer sa loi d’interdiction des thérapies de conversion de l’homosexualité


 

Comme je l’avais annoncé dans mon dernier livre Interdiction des thérapies de guérison de l’homosexualité : la loi-bidon qui passera sans difficulté en France (éd. Vérone) pour l’Allemagne et la France en 2020, l’Allemagne profite de la crise sanitaire pour faire passer par étapes la loi d’interdiction des thérapies de conversion. D’abord les moins de 18 ans, puis après les adultes. Ce sera la même chose en France. Laurence Vanceunebrock-Mialon, la députée lesbienne qui porte la loi et qui a complètement orienté ses auditions à l’Assemblée Nationale pour faire passer les groupes d’accompagnement psychologique ou religieux pour des « sectes dangereuses », s’appuiera d’abord sur la jeunesse et les mineurs. C’est plus victimisant et persuasif. Raison de plus pour lire mon livre, même s’il arrive trop tard.