Archives de catégorie : Je l’ai dit

Le Pape a-t-il perdu son sang-froid hier soir ?

 

Une amie me demande mon interprétation de l’attitude du Pape François hier soir. Je lui sors ce décryptage personnel :
 

« Je vois plusieurs choses :
 

– une humanité et une paternité papale ( = rassurantes)

– une attaque démoniaque et une ferveur populaire agressive proche des Rameaux ( = peu rassurantes)

– un ras-le-bol papal face à cette papomania, ras-le-bol et images enregistrées qui peuvent se retourner contre lui car ce geste de légitime défense, mal interprété, peut le faire passer pour un méchant Pape qui manque de Miséricorde et qui n’accueille pas ses fans… alors qu’objectivement le Pape a été agressé… et par une orientaliste de surcroît, donc par la Nouvelle Religion mondiale symboliquement parlant. ( = peu rassurant pour l’Église et même crépusculaire) »

Les 3 baromètres de mon équilibre

J’ai constaté depuis très longtemps dans ma vie que j’ai principalement 3 baromètres de mon équilibre qui montrent que mon coeur va durablement bien. Si vous me voyez gérer ces 3 domaines-là, vous n’avez pas de souci à vous faire pour moi, et surtout, c’est le signe que je suis heureux :
 

– masturbation (l’arrêt de la masturbation, c’est l’arrêt du vélo sentimental intérieur, l’arrêt de la mélancolie)
 

– prière (la bougie intérieure brûle d’Amour)
 

– écriture (Quand je parle et j’écris, c’est bon signe. C’est quand je me tais qu’il y a un problème ou un péché qui se profile…).

Dieu a créé les méchants mais pas le mal (c.f. le concept contemporain de la « divinité des contraires »)


 

Revient très souvent dans le discours totalitaire des manichéens monistes actuels – qui sont très nombreux aujourd’hui et qui pensent que le Tout est dans l’un et l’un est dans le Tout – la croyance erronée que Dieu aurait créé le mal, voire qu’Il serait le mal incarné, ou bien, ce qui revient au même – étant donné que ces relativistes ne croient au fond ni à l’existence du mal et du Bien, ni encore moins à l’existence de Satan et de Jésus – une sorte de Totalité bipolaire embrassant les contraires (le Bien et le mal, le ying et le yang, le plus et le moins, le féminin et le masculin, le hasard et le destin, l’ombre et la lumière, la paix et la guerre, etc.) et les annulant dans sa toute-puissance énergétique « équilibrante »*.
 

Cette manière de concevoir Dieu et d’appréhender le Bien et le mal est complètement fausse. Dieu (qui est Jésus) a certes créé les méchants (l’Archange Lucifer, les humains capables d’atrocités) mais pas le mal. Le mal, en revanche, même s’il n’est pas création de Dieu, est permis par Lui à cause de l’Amour et de la liberté qu’Il nous offre de bien agir ou de mal agir.
 

Pour résumer, dans la pensée catholique, Dieu et Satan (ou Bien et mal, enfer et Paradis) sont bien distincts, alors que dans la cosmovision des manichéens relativistes, à la fois ils sont fusionnels et soi-disant ils n’existeraient pas : ce ne serait qu’une affaire de perceptions, de subjectivités, ce serait des créations et des projections humaines superstitieuses des méchants catholiques.
 
 
 

* J’entends dans la bouche de beaucoup de personnes qui refusent de croire en Jésus ou de penser qu’il y a un combat spirituel entre Jésus et Satan, qu’il existerait une « Divinité des contraires », ni gentille ni méchante, mais juste une « Évidence énergétique » qui engluera et annulera tout. Un profond nihilisme anesthésiant qui s’annonce en plus comme un équilibre nécessaire, fatal et « bon » (le meilleur). On rêve !

Si vous distribuez le Pain eucharistique lors de la messe, faites attention aux vols d’Hostie

 

Je reviens de la messe de 9h30 à l’église Saint Médard, à Paris. J’y allais pourtant avec les pieds de plomb. Et finalement, quel dimanche (consacré à la Sainte Famille : Joseph, Marie et Jésus) ! J’ai 3 choses à vous partager :
 

Tout d’abord, mon cœur a été cueilli, saisi, par la beauté des textes du jour. Notamment la première lecture, qui dépote : « Celui qui honore son père obtient le pardon de ses péchés. […] Mon fils, soutiens ton père dans sa vieillesse, ne le chagrine pas pendant sa vie. Même si son esprit l’abandonne, sois indulgent, ne le méprise pas, toi qui es en pleine force. Car ta miséricorde envers ton père ne sera pas oubliée, et elle relèvera ta maison si elle est ruinée par le péché. » (Ben Sirac le Sage 3, 2-6. 12-14). Et par ailleurs, j’ai écrit il y a 2 jours un texte (« Messieurs, aimer votre femme n’est pas une option ») sans me douter une seule seconde que le texte de saint Paul (la deuxième lecture : Col 3, 12-21) allait tomber pile là-dessus. Concours de circonstances ? Je ne crois pas. Merci Jésus !
 

Deuxième point : en lisant l’« édito » de la feuille de messe, pourtant écrit par le prêtre le plus « Vieille France » de l’équipe de prêtres de la paroisse Saint Médard (le père Bernard Bommelaer), je suis dépité. Même si le texte souffle le chaud et le froid en focalisant sur la Sainte Famille parce que ça fait bien, il reconnaît, au nom du « respect », de la « rencontre », de la « diversité » et du « non-jugement » des situations particulières, les « familles homoparentales » comme des « familles »… alors que concrètement, ce ne sont pas des familles. La famille, c’est la différence des sexes couronnée par l’Amour et parfois par la procréation quand c’est possible. Ce genre de compromissions verbales illustre le glissement moral d’un certain nombre de clercs, même très tradis, dans le nominalisme et l’esprit du Monde. C’est vraiment navrant. Et tant pis si je passe pour un vieux réac’ en le disant.
 

 

Troisième et dernier point : En fin de messe, un événement (que j’avais vu il y a 5 ans au Sacré-Cœur lors d’une messe) m’a serré le cœur. Pendant la distribution de la Communion, un type d’à peu près 50 ans, barbu, avec une veste noire qui a attiré mon regard car à son coude était brodé un écusson triangulaire qui avait l’air maçonnique, s’est pointé au bout de la file, a pris Jésus-hostie dans la main, puis est reparti sans assister à l’issue de la messe. J’ai bien regardé : il n’a pas semblé mâchouiller le Corps du Christ. Et je l’ai vu repartir avec le poing de sa main gauche serré. En moi-même, je me suis dit : « Tu dois aller vérifier s’il a bien communier. » J’ai laissé passer quelques secondes, et je suis allé le rattraper pendant le chant de Communion, justement. Il avait feint la piété en s’arrêtant une demi-seconde devant la crèche de l’église. Et j’ai vérifié : il n’a pas assisté à la messe et n’est pas resté dans l’église. Sans faire le parano qui psychote, je suis quasiment sûr qu’il n’a pas communié et qu’il s’est barré avec l’Hostie, même si je n’ai rien pour le prouver. Je me suis juste permis de lui demander : « Excusez-moi monsieur. Avez-vous communié ? » Et il m’a répondu avec un flegme glaçant, un léger rictus, un aplomb et un calme olympien : « Oui. » Puis il a quitté le bâtiment. Je n’ai pas eu le culot ni l’autorité de lui demander de fouiller ses poches. Mais s’il avait vraiment communié et s’il avait été un fervent croyant, il aurait été choqué de ma question et l’aurait prise pour une insulte à sa Foi, un immense affront. Or, pas du tout. Je ne suis pas allé plus loin dans ma perquisition, trouvant déjà que mon audace et ma suspicion pouvaient paraître pathologiques et insultantes. Simplement, je vous raconte cette « anecdote » pour :
 

1) Rappeler que le trafic d’Hosties existe et qu’il est bien plus fréquent que les fidèles catholiques ne le pensent, car il alimente des messes noires satanistes où le Corps mystique de Jésus est torturé (les démons et leurs suiveurs, eux, connaissent parfois bien mieux la Présence Réelle vivante de Jésus dans le Pain eucharistique que des fidèles catholiques réguliers, malheureusement…).
 

2) Avertir les prêtres de l’existence de ces vols ou de ce trafic, et leur demander expressément de former leurs distribuants, les appeler à la vigilance et au contrôle de l’ingestion effective de l’Eucharistie, et de privilégier la communion dans la bouche. Ça ne me pose aucun problème théologique que ces distribuants soient des laïcs, ni que l’Hostie soit posée au creux de la main et non obligatoirement dans la bouche : je me refuse à rentrer dans le purisme paranoïaque et le cléricalisme des néo-pharisiens actuels qui estiment que la Communion n’est « valide » que si elle est distribuée par les mains sacrées du prêtre et que si elle est reçue directement dans la bouche du fidèle. Néanmoins, la seule raison pour laquelle j’exprime une nette préférence pour la Communion dans la bouche, c’est l’évitement de ce trafic d’Hosties qui, je suis sûr, est en pleine expansion. Donner la Communion dans la bouche, c’est la garantie que la personne ne se barre pas avec.

Messieurs : aimer votre femme n’est pas une option


 

À tous les hommes mariés (avec une femme : je précise ^^) qui me lisez, je tiens à rappeler fraternellement et virilement une chose importante : AIMER VOTRE FEMME N’EST PAS UNE OPTION.
 

Je dis ça parce que j’en connais certains qui lui restent fidèles « juste pour les enfants », ou par devoir et obligation, en lui proposant quasiment une collocation, et surtout en faisant bien la gueule et en ayant décidé de ne faire aucun effort pour être aimables avec elle, sous prétexte qu’ils « n’ont plus envie », que « ça les saoule », qu’ils « ne ressentent plus rien pour elle », ou que leur femme aurait « mérité » leur extinction de désir et leur humeur massacrante vu qu’elle « l’aurait bien cherché » et qu’elle « leur aurait pourri la vie dès le départ ».
 

Non. Non. Et non. C’est pas comme ça que ça se passe, le mariage catholique. La gentillesse et le désir ne sont pas de la déco, des fioritures ou des « envies ». Vous devez traiter votre femme comme la Reine (ou la Princesse) qu’elle est. Je suis très sérieux. Et je vous dis donc avec insistance, chers messieurs (d’autant plus si vous vous dites « catholiques ») : Aimer votre femme n’est pas une option. C’est une obligation. C’est même un commandement divin ! :
 

« Vous, les hommes, aimez votre femme à l’exemple du Christ : il a aimé l’Église, il s’est livré lui-même pour elle, afin de la rendre sainte. C’est de la même façon que les maris doivent aimer leur femme : comme leur propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime soi-même. » (Éphésiens 5, 25-28)
 

Si vous n’obéissez pas à ce commandement, non seulement vous insultez le sacrement du mariage (et votre femme par la même occasion), mais vous vous maltraitez vous-mêmes, et surtout ça va barder pour vous Là-Haut. Donc ne déconnez pas.

L’imposture Benoît Berthe

Mon livre Interdiction des thérapies de guérison de l’homosexualité : la loi-bidon qui passera sans difficulté en France est sorti aux éditions Vérone.
 

 

Bizarrement, pour le moment, zéro invitation presse ou médiatique, que ce soit des médias généralistes comme des médias « catholiques » (qui préfèrent inviter Benoît Berthe qui n’a jamais suivi de thérapies, qui joue les victimes, et qui appuie la loi d’interdiction des thérapies, plutôt que moi qui parle des thérapies de l’intérieur et avec objectivité sans pour autant les cautionner). On en est là. L’Église en France n’a plus de journalistes catholiques ni de clercs vraiment courageux. La corruption morale est généralisée. Le mauvais accueil réservé à mon livre, qui pourtant en mériterait un grand, en est la preuve.
 

Juste je souhaite bon courage aux quelques rares croyants catholiques authentiques et clairvoyants qui restent, et un saint Noël quand même. Les persécutions (orchestrées par leurs autres frères catholiques) ne sont pas loin.
 

(Photo : Philippe Piron)
 
 
 

Réponse de Benoît Berthe sur ma page Facebook :
 








Le mauvais travail des « journalistes catholiques »

Radio Notre-Dame déroule le tapis rouge à Benoît Berthe qui n’a pas vécu les thérapies de conversion, qui joue la victime et qui confond abstinence et continence. Marie-Ange de Montesquieu ne fait pas son travail de journaliste, en cautionnant cet amalgame. Affligeant. Les journalistes catholiques ne servent plus l’Église.
 

Une vraie question : est-ce que vous êtes en mesure de me citer au moins un nom d’un journaliste catholique digne de ce nom en France ? Ou alors ils sont vraiment tous corrompus ? Sérieusement, vous en connaissez un sur qui les catholiques peuvent vraiment compter pour transmettre le message de l’Église ? Au moins un seul fiable ?

Je veux t’aimer

Il est bon de se forcer à aimer les personnes. De persévérer, de s’efforcer à aimer coûte que coûte. Même quand notre élan premier était de les fuir. Car l’Amour finit par arriver tôt ou tard, par triompher. L’Amour est une volonté, un pari et un combat. Et ça, on ne le sait pas assez et on ne nous le dit pas assez, dans ce Monde où il ne faudrait se rapprocher que des gens qui pensent comme nous, qui sont gentils avec nous, qui peuvent nous rendre le bien qu’on leur fait, avec qui on a un « bon feeling », avec qui on a à fournir le moins d’efforts possible. C’est une erreur.
 

Par exemple, cette année, je me suis forcé à prendre une autre équipe de caté (catéchèse) que celle que j’avais l’année dernière. Ça a été un arrachement, car j’aimais vraiment mes gamins de l’année dernière et beaucoup étaient demandeurs que je les reprenne cette année. J’ai dit : « Non » par principe, mais aussi parce qu’il ne faut jamais s’installer dans le confort ou refaire du même, y compris quand ça a marché.
 

Au départ, ma nouvelle équipe de gamins (on m’a filé des petits tourbillons : 3 gars, 3 filles) m’a fait peur. Et j’ai mis du temps à les aimer, car ils n’étaient pas très sages, et ils me testaient à fond. Je n’allais pas au caté avec plaisir, contrairement à l’année dernière. Mais quelque chose en moi me disait : « Non. C’est l’équipe qui t’était destinée. C’est l’équipe qu’il te faut. Tu vas et tu dois les aimer. Même si tu n’as pas envie ! Tu comprendras plus tard. » J’ai donc pris sur moi, et je me suis persuadé que c’était l’équipe idéale qu’il me fallait. Méthode Coué. Eh bien vous me croyez si vous voulez, mais en me forçant à les aimer, je finis par les aimer vraiment. L’Amour, ça coûte. Ça demande un effort. C’est une décision. Et je vois que maintenant, cette équipe est très heureuse. Là, on vient de faire un petit spectacle de Noël, sur la chanson du Chemin Neuf « Puer Natus in Bethléem », et j’ai senti mes gamins fiers, unis. C’est bon. C’est sur les rails.
 

Il faut se forcer à aimer quiconque.
 
 
 

P.S. : Beaucoup de catéchistes et d’accompagnateurs d’enfants (y compris profs) souffrent en ce moment. C’est pour ça que j’ai écrit ce papier. Pour qu’ils ne perdent pas la foi en cette promesse d’Amour qui les attend avec leurs mômes, ni leur persévérance face à un groupe qui leur fait peur et qui les maltraite.

Oh?!? Ça alors ?!? Un soutien pour mon livre


 

Oh?!? Ça alors ? Un catholique qui me soutient et qui soutient mon prochain livre (pourtant très utile et urgent pour les paroisses, les établissements scolaires, les médias chrétiens et les évêques) ? Qui est ce fou infréquentable ? Mais c’est Morgan Priest, évidemment ! Merci mon frère ! Tu es bien le seul. Entre rejetés, on se comprend haha ! Silence radio des catholiques et non-catholiques. L’Église Catholique humaine est en train de couler, mais au moins, nous, nous aurons fait notre devoir.

Aucune envie de plaindre les catholiques

Je devais animer une retraite spirituelle dans une communauté religieuse à la fin décembre. Par peur des persécutions et des infiltrations journalistiques, les responsables de la session ont annulé ma venue. Alors même que je suis inattaquable. L’Église va très mal pour donner raison à ses persécuteurs et pour isoler ainsi ses prophètes. Je crois que la grande majorité des catholiques sont complices de leurs persécutions et finalement les méritent.
 

Je n’ai aucune envie de plaindre pas les catholiques qui vont être ou qui sont persécutés. Car pour la plupart d’entre eux, à cause de leur peur (qu’ils appellent hypocritement « prudence »), de leur lâcheté et de leur manque de zèle apostolique, ils donnent raison à leurs agresseurs, donnent des bâtons pour se faire battre, et se rendent complices des persécutions dont ils font/feront l’objet. Ils ne sont pas attaqués pour leur courage ni leurs paroles de Vérité, mais pour leur peur. Alors je leur dirais que qui veut sauver sa vie et sa réputation les perdra ; et qui perdra sa vie et sa réputation à cause de Jésus et de la Vérité les gagnera.
 

Comme les prophètes sont isolés aujourd’hui ! Ils l’ont toujours été. Donc je n’annonce pas de scoop. Mais comme ils le sont aujourd’hui ! Car même ceux qui sont d’accord avec eux ne les soutiennent pas, ne les invitent pas, les ignorent, annulent leur invitation, jouent la carte de la prudence, rentrent dans le terrorisme où les anticléricaux veulent les enfermer… et ils creusent ainsi leur propre tombe. Vous, catholiques, êtes majoritairement complices des attaques que vous subissez/allez subir. J’en ai la preuve avec le thème de l’homosexualité, qui est le fer de lance de l’anticléricalisme actuel. Si vous êtes attaqués sur ce sujet-là, c’est de votre faute : parce que vous n’avez pas voulu en parler. Je n’ai même pas envie de verser une larme pour vous ou de vous plaindre. Je ne pleurerai que la mort et le martyre des catholiques courageux. Et je n’en vois pas beaucoup à l’heure qu’il est.
 

P.S. : Je vois que la soeur dominicaine Véronique Margron, qui occupe une place de leader religieux en France, défend le projet de loi d’interdiction des thérapies de conversion de l’homosexualité. Lamentable. Et je vous avais dit que l’un des 4 noms de la Bête de l’Apocalypse était « la passion ».