Archives de catégorie : Je l’ai dit

Si nous, personnes homosexuelles catholiques, ne parvenons pas à être/rester continentes, c’est largement de votre faute à vous frères catholiques !


 

Le drame parmi les catholiques actuellement, en plus de la peur qui les a envahis et a envahi tous les milieux (ils ne prennent aucun risque pour l’annonce de la Vérité… ou quand ils le prennent, ce sera sans amour ; ils ne traitent que de sujets qui ne les éclabousseront pas), c’est qu’ils ont injustement individualisé la sainteté ou la continence, alors que celle-ci est avant tout une affaire collective (on n’est pas saint tout seul ; et la sainteté n’est qu’un titre décerné à un groupe, et non à une seule personne). Je peux en témoigner largement : quand on est homo et continent (abstinent pour Jésus et le monde), on est complètement livré à soi-même, isolé et pas du tout encouragé ; et quand on ne l’est plus, on nous lapide tout pareil pour avoir désobéi et avoir été cause de déception puis de scandale. Comme le dit Jésus à propos des pharisiens de son temps, « ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt » (Mt 23, 4). Donc dans les deux cas, les pharisiens nouvelle génération nous méprisent. Rien ne trouve grâce à leurs yeux. Et la très grande majorité des catholiques réagissent en pharisiens avec nous et font preuve de cette homophobie dégueulasse dont ils ne se rendent même pas compte : pour eux, tout est clair et tout est normal… même le Christ ! Ils reprochent tout aux autres et n’ont jamais rien à se reprocher. Que nous fassions ce qu’ils veulent ou non, que nous accomplissions la Volonté divine ou non, ils ne nous aimerons jamais.
 

Or, même si je ne nous retire pas notre part de liberté et de responsabilité dans les actes et les chutes que nous vivons, la continence, c’est éminemment collectif bien plus qu’individuel. Si nous, personnes homosexuelles, qui faisons le choix – incroyable pour notre époque et je dirais même héroïque tellement il est impopulaire y compris dans l’Église – de rester abstinents pour Jésus et l’Église, la moindre des choses, ce serait d’être encouragées et admirées (au sens humble et noble du terme) par nos frères cathos ; mais également de l’être a fortiori quand nous tombons et que nous sommes infidèles à notre voeu de continence mais que nous regrettons nos chutes et que nous aspirons à un retour à cette fidélité avec l’Église et Jésus. Car si nous nous décourageons et perdons à un moment donné le sens de la continence (la continence n’existe que d’être non seulement héritée mais surtout un don réceptionné et accueilli par autrui : sinon, le cadeau pourrit dans nos mains), quoi qu’en disent les pharisiens qui mettent tout sur le dos de Jésus et de notre rapport intime et sacramentel à Lui, c’est en grande partie parce que les fidèles catholiques – et même les évêques et les cardinaux- nous ont complètement laissé tomber.
 

Si nous, personnes homosexuelles catholiques, ne parvenons pas à être/rester continentes, c’est largement de votre faute à vous frères catholiques ! Car vous méprisez autant la continence homosexuelle que sa rupture, et vous ne bougez pas le petit doigt pour nous aider. Alors ne venez pas ensuite nous faire la morale et nous juger si jamais nous ne parvenons pas à vivre ce que vous voudriez qu’on vive ! La continence homosexuelle n’est en réalité pas vraiment homosexuelle : elle est universelle. Elle se joue dans une condition homosexuelle personnelle mais concerne et est de la responsabilité de tous les membres de l’Église. Pas la peine de nous enfermer dans des groupes. Idéalement, ce sont des sessions des familles et des synodes qu’il faudrait carrément organiser autour de l’homosexualité, à la condition que ce soit l’homosexualité continente qui tienne les rênes.

Le péché expliqué aux enfants

Cet après-midi, le Père Gambart m’a scotché en racontant aux enfants du caté un conte qu’il avait improvisé pour illustrer la parabole du fils prodigue. C’était tellement bien fait et articulé que les gamins, habituellement agités, étaient captivés. Et pourtant, c’était une histoire de Toto !^^ Il a réussi à expliquer la notion complexe de péché de manière accessible ; et m’a montré ensuite en privé qu’à l’âge des petiots dont nous avons la charge, le péché tourne surtout autour du mensonge… et c’est pourquoi il a pris une histoire qui parlait d’un mensonge en cascade afin d’illustrer l’escalade du péché. Épatant. En l’entendant faire, je me suis dit : « Lui, on sait pourquoi il est prêtre ! »
 

En sortant, j’ai eu un petit coup d’audace : pour finaliser mon travail sur les goûts musicaux lesbiens, je suis allé rendre visite à LA librairie lesbienne de Paris, rue de Charonne : Violette & Co. Au départ, les vendeuses m’ont regardé interloquées et ont failli m’envoyer bouler (« On vend des livres ici, vous savez. » ; « On n’a pas le temps. »). Mais comme la voie des goûts est la voie des coeurs, elles ont fini par se prendre au jeu et par ouvrir leur coeur de rockeuses lol. Beau moment d’échange et de partage. Je suis ravi. Elles m’ont gâté !

Donbas en Ukraine, la suite

Je vous engage avec insistance à écouter cette courte vidéo sur le Donbas, et finalement toutes les vidéos de Xavier Moreau, analyste géopolitique du site Stratpol, qui donne souvent une vraie hauteur de vue sur l’Ukraine, pays qui est à mon avis LE centre médullaire (aux côtés de l’Iran) de la Troisième Guerre mondiale, LE point chaud à surveiller en ce moment. Le site Stratpol a le mérite d’être relativement impartial au sujet des deux camps Occident/Orient se disputant l’Ukraine, et de s’en tenir aux faits. Je me suis abonné à leur chaîne Youtube et ne regrette pas. Il manque un site d’analyse géopolitique français similaire pour la zone Iran-Israël.
 

Oui, Pierre Palmade a bien fait preuve d’homophobie par ses propos (… mais comme la majorité de ses détracteurs homos, gays et/ou gays friendly, j’ai envie de dire)


 

Vous êtes plusieurs à me demander si les récents propos de Pierre Palmade (sa distinction entre « gay » et « homo », donc entre la communauté homo soi-disant « clean » et un « lobby LGBT » soi-disant « dépravé, politisé et mauvais ») sont réellement homophobes et méritent les foudres de la communauté homosexuelle sur lui. Eh bien je réponds que oui. Son discours rejoint d’ailleurs la schizophrénie homophobe de la plupart des personnes homos (y compris les Dolce & Gabbana et les personnes homosexuelles abstinentes cathos de l’association Courage… ou plutôt Mourage, toutes fières de dire qu’elles sont « homos mais pas gays ») qui scindent la communauté homo en deux de manière artificielle et manichéenne, pour ne pas reconnaître qu’elles font partie des deux camps (perso, je n’ai aucun mal à dire que je suis homo et gay) et ne pas reconnaître non plus que l’homophobie EST la pratique homo et la croyance en l’ « identité/amour homo ». Enfin, concernant la revue Causeur, elle bat tous les records de nullité dès qu’elle se hasarde à parler d’homosexualité : elle sombre (et idem pour cette bouse de journal L’Incorrect) dans la dialectique homophobe droitiste et paranoïaque de « l’anti Lobby LGBT », dialectique bien-pensante ne proposant de surcroît aucune réflexion sur ce que sont vraiment l’homosexualité, l’hétérosexualité et l’homophobie. À force d’ignorer ce que j’écris et mon existence, voilà ce qui arrive.

Soeurs lesbiennes, ne vous laissez pas confisquer les mots qui vous nomment !


 

Les femmes lesbiennes n’existent tout simplement pas sur le net. Je cherchais (pour faire un audio sur les goûts musicaux lesbiens, comme je l’ai fait pour les goûts musicaux gays) « lesbiennes standards musicaux »… et directement, sur Google, ce n’est que du porno qui nous est proposé. Elles n’écrivent quasiment rien sur elles, en fait. Personne pour les représenter. C’est effrayant.
 

Les femmes lesbiennes réelles sont des parfaites illustrations de l’homophobie gay friendly galopante qui envahit actuellement le monde… puisqu’elles sont zappées par Internet sous prétexte d’être systématiquement associées, dans les moteurs de recherche, à des sites pornos (c.f. l’article de Paris Match « Pourquoi Internet a un problème avec le mot ‘lesbienne’ » du 30 avril 2019). Mais, pour le coup, elles sont appelées, en réaction et à leur insu, à devenir les premières dénonciatrices incarnées de cette hypocrisie mondiale et médiatique, les pièces à conviction vivantes ou les révélatrices de ce paradoxe violent de la promotion globale de la croyance en « l’identité/la pratique homosexuelles ». L’invisibilité, la caricature et l’indifférence dont elles font les frais doivent les encourager aussi à parler du lesbianisme, à sortir du bois, à réinvestir les mots qui les définissent, à faire que l’adjectif « lesbienne » ne se substantise pas, ne soit pas sali par le machisme pornographique, et soit au contraire relié à des réalités positives, intellectuelles, humaines, culturelles voire même spirituelles. Les filles, réveillez-vous !

Ma Gloire est de devenir fakir

Je remarque qu’en lien avec mon livre sur Joséphine, le génie ou l’ange sont souvent des fantasmes fictionnels d’êtres humains voulant en réalité se transformer en statue de pierre. C’est le cas par exemple de l’animateur homosexuel MaGloire qui, dans la nouvelle version 2019 de l’émission Fort Boyard, campe un personnage de génie qui emmène les candidats dans l’épreuve du Fakir, où ils doivent marcher sur des clous (encore le plomb alchimique…) et des verres (encore le sablier narcissique…) : « Vous me connaissez… mon génie aura un costume divin et bijouté ! Avec plein de pierreries comme j’aime ! » (c.f. l’article « MaGloire le nouveau génie de Fort Boyard » de Marie Poussel pour le journal Le Parisien, daté du 4 mai 2019).

 

Mais sans doute que là encore, comme dit Xavier Guillaume à mon sujet, je sombre dans le « symbolisme paranoïaque »… #CEstPasTousLesJoursFacileDêtreBobo
 

Affiche gay friendly et anti-homophobie du journal L’Équipe : on parie combien que personne n’en parlera?


 

On parie combien que nos médias ne vont pas parler de l’affiche en elle-même (son contenu et son symbolisme concrets, à savoir l’illustration que la pratique homosexuelle est un narcissisme mis en place par la Bête technologique décrite dans l’Apocalypse, et – par la même occasion – l’homophobie en actes : je vous renvoie à mes livres L’Homophobie en Vérité et Homo-Bobo-Apo décrivant la Bête, ainsi qu’à mes travaux sur la place des piscines, des jumeaux et des animaux bioniques dans les œuvres homosexuelles) mais qu’ils parleront uniquement des intentions (en général gays friendly et anti-homophobie) de l’affiche et des bonnes intentions « révolutionnaires » qu’ils voudront se donner, ou bien uniquement des réactions (d’indignation) qu’ils prêteront et inventeront à ce public fantôme « offusqué » qui s’opposerait à cette affiche, et – pour les journalistes un peu moins ignares que les autres – de quelques éléments de contexte inconnus du grand public (la mention de certains exemples de faits divers d’homophobie dans le sport, la sortie dans 4 jours du film « Les Crevettes pailletées » – oh ? tiens ? comme c’est bizarre, cette synchronicité de calendrier entre le journal L’Équipe… ?). Bref : ils parleront de tout sauf de l’affiche et de l’homosexualité. Ça me navre d’avance, cette homophobie gay friendly… Mieux vaut que vous écoutiez nos chansons, ce sera plus utile que leur blabla.

Le « Christ » mais pas « Jésus »


 

Récemment, une amie qui a grandi (et souffert !) entourée de cathos bobos anars d’extrême droite (appelés grossièrement « tradis ») m’a fait une remarque très pertinente qui pourrait être rajoutée à l’interview des 12 fixettes de la Réacosphère et qui est applicable au Cardinal Sarah et à tous ses suiveurs aveuglés : elle s’est rendue compte qu’à leur contact, par déformation éducationnelle, elle avait un mal fou à prononcer le prénom de « Jésus », et a remarqué que les rares fois où elle et ses frères conservateurs en parlent (car en règle générale, les bobos cathos de la Fachosphère – c’est assez criant sur les réseaux sociaux – ne le professent jamais publiquement), ils se contentent de dire « le Christ » ou « Jésus-Christ », ou pire « chrétienté ». Incapables d’oser reconnaître la Personne de Jésus, de Le voir comme un ami proche et d’instaurer une relation de coeur-à-coeur avec Lui, obnubilés par le « Christ-Patrimoine », le « Christ-Identité », le « Christ-Civilisation » ou le « Christ-Fétiche sacré », terrorisés à l’idée de Lui enlever sa magnificence divine de solennité et qu’Il soit considéré comme « un pote », les néo-pharisiens « catholiques » préfèrent sombrer dans un christo-centrisme puriste, glacial et conquérant, plutôt que de prononcer le simple prénom de leur Maître.

¿ Nacimiento de una Internacional homosexual continente ?

Es realmente muy extraño y sobrenatural. Soy testigo del nacimiento de una especie de Internacional homosexual continente (por lo tanto, pública) : hermanos de todas partes del mundo, con una madurez increíble y una fe profundamente arraigada en Cristo, conscientes de la importancia mundial de la homosexualidad, vienen a mí, me contactan desde Colombia, Italia, Quebec, España. Y no controlo nada. Están dispuestos a renunciar a todo para dar su homosexualidad al mundo y a Jesús. Y no tienen la mentalidad « Courage » o « Teología del Cuerpo de Juan Pablo II ». Al contrario : se parecen a mí en las intuiciones y en la voluntad de hablar realmente de homosexualidad. ¿ Qué esta pasando ? ¿ Otra jugada del Espíritu Santo? ¿ Una efusión planetaria ?