Archives de catégorie : Je l’ai dit

L’héliogravure est de retour ! (et ce n’est pas une blague de 1er avril…)

Comme vous le savez, je bosse en ce moment même sur la place de l’écriture d’or et de soleil dans la série Joséphine ange gardien, qui traduit l’avancée de la Nouvelle Religion mondiale franc-maçonne, alchimique et héliocentrique (« hélios », en grec, c’est le soleil), concentrée sur le dieu « Électricité » et le dieu « Soleil ».
 

Et aujourd’hui, à l’occasion de l’ouverture des Journées des métiers d’art (du 1er au 7 avril 2019), le journal Le Parisien publie un article spécial « héliogravure » (gravure par le soleil). On dirait une blague de 1er avril…
 

Le Pape noyauté

Quelqu’un connaît-il le nom du prêtre – proche conseiller du Pape François – qu’on voit souvent derrière lui dans les avions, et qui a le regard-girouette trop chelou (voire fou : sur cette vidéo, le « psychopathe » a carrément le regard halluciné ou hagard) ? Parce qu’autant le regard du Pape est clair, net, doux, et récemment empreint de tristesse et de fatigue, autant celui de ses gardes du corps en col romain fout les boules, et indique combien le souverain pontife est sans doute noyauté par le diable (Bijour Missié Vincent).
 

 

L’alchimie dans toutes les bouches

Écoutez cette vidéo en entier :
 

 

La prétention à la création d’Amour par l’alchimie est dans beaucoup de bouches (et tout le monde trouve ça merveilleux, alors que c’est de l’orgueil). La speakeuse parle texto d’alchimie (transformation du plomb en or), de cryogénie (congélation des corps), de travail-amour. Je suis effaré. Le lavage de cerveau a marché dans beaucoup d’esprits. Où es-tu Jésus ??

Quand le Seigneur veut passer, même si le chemin est bouché, Il passe ! (Découverte d’une de mes petites soeurs cachées)


 

Qui aurait cru que Jésus allait mettre sur ma route une gamine de 16 ans (diagnostiquée surdouée, lesbienne, et surtout amoureuse de Lui comme moi), pour me soutenir et m’empêcher de tomber? Elle m’appelle « grand frère », souffre de la même incapacité que moi à être en couple homo (même quand ça se passait humainement bien) et à se laisser partager avec Jésus. On est dans le même « caca » mais on se comprend. Et on expérimente (sans être compris par notre entourage) la même intuition de la force de l’homosexualité continente. Incroyable, non, ces Fins dernières et les personnes qu’elles nous donnent ?
 

Cette fille est venue vers moi d’une manière improbable, et un peu forcée (mais quand le Seigneur veut passer, Il fait justement le forcing, même quand tous les signaux sont au rouge), car dans son lycée catho de province, elle a juste entendu prononcer mon nom par la responsable en pastorale qui leur a fait visionner à elle et sa classe la vidéo de l’association Courage (The Third Way : The Desire of the Everlasting Hills). Elle m’a dit que c’était à la fois rageant et injuste d’entendre parler de moi sans qu’on m’ait invité, et en même temps, qu’il a suffi que mon nom soit verbalisé et que la bibliothèque de son lycée possède mon livre L’homosexualité en Vérité (le moins bon de mes livres), pour qu’elle prenne contact avec moi et aille sur mon blog.
 

La lâcheté de la très grande majorité des catholiques est telle que les rares qui osent encore proposer le message de l’Église sur l’homosexualité préfèrent, au lieu de nous inviter directement nous personnes homosexuelles catholiques continentes, accessibles et proches, passer aux jeunes des vidéos Youtube faisant s’exprimer des lointains témoins homos abstinents (je n’ai pas dit « continents ») de Courage États-Unis, juste pour montrer que « cette curieuse espèce en voie de disparition que sont les homos cathos chastes existe », et après on passe vite à autre chose. En plus, ce film est très lacunaire et en reste aux témoignages, sans véritablement proposer d’analyse de l’homosexualité. À Courage États-Unis, et à Courage International tout court : 1 – ils sont au point mort au niveau de la réflexion sur l’hétérosexualité et sur la culture homosexuelle ; 2 – pour contourner le discours complaisant et antéchristique du jésuite James Martin, ils se sont enfermés dans le discours non moins lisse, non moins creux, et non moins antéchristique, du cardinal Sarah (c.f. Daniel Mattson) ; 3 – ils n’ont pas compris la différence entre chasteté/abstinence/continence, se sont crispés sur la notion floue de chasteté qui concrètement aboutit chez eux à un étouffement de la continence par l’abstinence ; 4 – ils voient l’homosexualité comme un non-sujet, un problème dont il faut se débarrasser, et impose un discours généraliste et émotionnel sur la sexualité, l’identité et la sainteté, sans traiter des sujets de fond que sont l’homosexualité/l’hétérosexualité/l’homophobie/transidentité/sexualité, et sans aborder la dimension culturelle, politique, médiatique de l’homosexualité). Malgré la tristesse de ce non-accueil qui veut se faire passer pour un accueil, malgré le peu de chances qu’il y avait pour que ma petite soeur me trouve, le Seigneur s’arrange toujours pour réunir les siens. C’est pour cette raison que je garde la paix et une grande Espérance, et que je fais confiance à Jésus. La lâcheté et l’homophobie des catholiques n’est rien à côté de Sa puissance d’Amour.

Les catholiques sont persuadés qu’ils nous aiment, nous personnes homosexuelles, et nous assurent qu’ils nous accueilleront à partir du moment où nous ne pratiquerons pas l’homosexualité… alors que je suis la preuve vivante de l’hypocrisie de leur promesse puisque je suis continent et que je suis rejeté par eux malgré cela

Les catholiques sont persuadés qu’ils nous aiment, nous personnes homosexuelles, et nous assurent qu’ils nous accueilleront à partir du moment où nous ne pratiquons pas l’homosexualité… alors que je suis la preuve vivante de l’hypocrisie de leur promesse puisque je suis continent et que je suis rejeté par eux malgré cela. Quand vont-ils arrêter de se planquer derrière cette vérité (Dieu condamne le péché mais pas le pécheur) qui leur tient chaud mais qui sonne faux si concrètement leur amour des personnes ne la dépasse pas ??
 

« spirituel » remplacé par « spéculatif »


 

C’est drôle. Les franc-maçons, rois du pragmatisme cartésien, pour nier hypocritement la dimension spirituelle, surnaturelle et divine des choses, remplaceront le terme « esprit » ou « Esprit Saint » par celui de « spéculation », en créant (je cite Laurent Kupferman, initié homosexuel du Grand Orient de France) une distinction entre « le matériel » et « le spéculatif ». En résumé, ils sollicitent des entités spirituelles – les anges damnés – mais sans les nommer.

L’alchimie à tous les niveaux


 

Alors que j’écris en ce moment le Chapitre II de mon livre sur Joséphine ange gardien pour décrire que les francs-maçons voient la politique comme un processus alchimique (ils recherchent à s’isoler hermétiquement dans la « bulle des idées claires »), au même instant, le journal Le Parisien lance pour le Grand Débat National son « Laboratoire des idées ». Dites-moi que cette synchronicité est une blague ?
 

Épisode 25 « Tous en choeur », avec le labo de fortune du Père Matthieu

J’ai perdu la foi, moi !


 

Réunion Pôle emploi annulée et reportée (conseiller malade).
 

Au retour, j’attendais le métro à la station Maison Blanche. Un gars de la rue alcoolisé vient directement me voir pour me demander de l’argent. Il était métis café au lait. La quarantaine. Je n’ai pas d’argent à lui donner mais lui propose un ticket de métro dont il n’a pas besoin car il a lui aussi le pass Navigo. Mais au moment où la porte de mon train s’ouvre et qu’il me laisse monter, je lui dis cash : « N’aies pas peur. Jésus veille sur toi. » Et là, il me regarde, et réaction inattendue : il se met à pleurer comme un gamin désemparé et à hurler bien fort devant tous les passagers de ma rame : « Mais comment je fais, moi?? J’ai perdu la foi!! ». Juste avant que la porte ne se referme, j’ai eu le temps de lui répondre : « La Foi, ça ne se perd jamais. » Et le train est parti ^^.

Les effets d’annonce fumeux de Frédéric Martel (au sujet de la soi-disant prochaine déclaration papale de « dépénalisation de l’homosexualité »)

 

Pourquoi les effets d’annonce de Frédéric Martel, auteur du récent Sodoma (c.f. mon analyse du livre ici), sont des farces, notamment lorsqu’il avance que le Pape François va « dépénaliser l’homosexualité le 4 avril prochain » ? Tout simplement parce qu’il ne décline pas les cinq significations qu’embrassent le terme « homosexualité » (et que je suis le seul à avoir exposées : c.f. le tableau ci-dessous), alors que ces nuances sont capitales : prendre une acception du mot « homosexualité » pour une autre revient à tenir des propos décousus voire contradictoires (puisque Dieu aime les pécheurs et abhorre leurs péchés). Dit autrement, sonner trompette et claironner une dépénalisation de l’homosexualité venant du Pape François (ou de qui que ce soit d’autre), c’est forcément annoncer tout et son contraire : si « homosexualité » signifie « les personnes avec attraction érotique durable pour les personnes de même sexe », à l’évidence c’est tout-à-fait plausible que le Pape en appelle à un accueil/amour/non-condamnation de l’« homosexualité » (et là encore, ça n’a rien d’un « scoop » – sauf pour Frédéric Martel visiblement – puisque c’est déjà dit dans le Catéchisme et que l’amour des personnes homosexuelles reste largement à appliquer sur le terrain) ; si en revanche « homosexualité » est pris dans son acception de « mise en pratique » ou de justification de la pseudo « identité homo » ou du pseudo « amour homo », là, Frédéric Martel fantasme et peut toujours se brosser car jamais le Pape François ne justifiera la pratique/le couple-acte/l’« amour » homosexuels et ne lèvera la condamnation ecclésiale sans réserve qui pèse sur les actes homos. Et ce, quel que soit le « super réseau » d’indics vaticanais que dépeint autour de lui le sociologue français ultra renseigné (avec son oreillette d’Élise Lucet).
 

Les catholiques croient nous (personnes homos) aimer et nous faire plaisir alors qu’ils sont complètement à la masse et nous mettent à distance


 

Je le vois bien : les catholiques, dans leur grande majorité, sont persuadés d’être très aimants à notre égard à nous personnes homosexuelles. Ils sont persuadés qu’ils n’ont rien à se reprocher, qu’ils (eux et leurs psychologues, sociologues ou juristes) parlent très bien du sujet de l’homosexualité, que l’Église Catholique a un discours de délicatesse et d’accueil irréprochable nous concernant, que l’accueil des personnes homosexuelles est assuré même si c’est toujours perfectible, qu’ils peuvent se passer de nous pour exposer correctement la Bonne Nouvelle évangélique sur la sexualité et même sur l’homosexualité, qu’il y a bien d’autres sujets tout aussi importants (le handicap, la solidarité, la fin de vie, l’évangélisation, le message du Christ, le climat, l’islam, etc.) à traiter qu’elle. Ils n’ont pas compris que les pas de géant qu’ils s’imaginent faire sont des pas de souris, totalement insuffisants, voire même des rétropédalages, des retours en arrière. Ils n’ont toujours pas compris la primauté/la priorité que constituait l’analyse et l’apostolat de l’homosexualité pour le monde et l’Église.

 

Selon eux, ça reste un petit sujet… voire même on en parle déjà trop (alors que concrètement, je suis le seul à le traiter publiquement, même à échelle mondiale, et je croule sous le travail). Ils sont complètement à côté de la plaque, passent à côté du monde, de l’Église, et de leurs contemporains qui pour la plupart ne se focalisent que sur l’homosexualité pour se couper totalement de l’Église Catholique. Pour les rares catholiques qui nous témoignent d’un peu d’intérêt, ils nous applaudissent en coulisses… mais leurs « J’aime beaucoup ce que vous faites » et leurs « Merci pour votre courage » sont déjà périmés, arrivent trop tard, datent d’… il y a 7 ans (sans exagérer). Et ils ne s’en rendent même pas compte. Récemment, une amie, la bouche en coeur, pensait me faire plaisir en m’envoyant un témoignage d’une « ex-lesbienne », qu’elle a lu sur Internet, qui comporte d’ailleurs bien des erreurs, qu’on nous ressert constamment aux formations lyonnaises à l’affectivité, et qui date de 2012 ! Et les gens pensent me faire plaisir parce que ça parle de moi en bien à la fin… alors que par ailleurs, ils ne m’invitent pas. Allô la terre ?! Ici Tintin !
 

Ça me fait penser aux adultes responsables de pastorale des jeunes, qui présentent les vidéos de témoignages de Courage (The Third Way : The Everlasting Hills) aux adolescents cathos en aumônerie en pensant proposer une formation solide sur l’homosexualité, qui se gargarisent d’aborder un sujet « contemporain et sensible » qui tient à coeur la jeunesse d’aujourd’hui (en plein questionnement sur la bisexualité, c’est le moins qu’on puisse dire !), et qui s’imaginent qu’en un visionnage Youtube suivi d’un échange avec des questions/réponses ça suffit et que l’important est de savoir que « ça existe » (« ça », ce sont les personnes homos continentes), sans pour autant creuser davantage le sujet, sans aller plus en profondeur dans les définitions (sexualité/homosexualité/hétérosexualité/homophobie/bisexualité/transidentité), sans réaliser qu’ils exposent des témoins lointains et désincarnés (que les jeunes s’empresseront d’oublier, en se disant que la continence, c’est « un choix personnel » certes beau mais exceptionnel et particulier, qui ne s’applique qu’à ceux à qui ça « convient », mais pas aux autres et surtout pas à eux !). On se donne l’illusion d’aborder le sujet de l’homosexualité de front alors qu’on le survole. C’est effrayant.
 

Quand est-ce que les catholiques, les évêques, les cardinaux, vont reconnaître leurs lacunes et leur incompétence à parler d’homosexualité, leur homophobie et leurs limites à traiter correctement du sujet sans notre présence et notre vie concrète à nous personnes continentes ? Quand vont-ils réaliser que l’homosexualité n’est pas un petit sujet, n’est pas qu’un témoignage qu’on écoute le temps d’une soirée et après on passe à autre chose (nos jeunes ne coincent par rapport au message de l’Église que sur les questions de sexualité, et en particulier la question de l’homosexualité ! Pas ailleurs !)? Que c’est pénible de devoir toujours se justifier d’une évidence rappelée sans arrêt par nos contemporains, et que seuls les catholiques s’évertuent à nier ! Que c’est fatigant, cet aveuglement et cette indifférence habillés en compassion et en assurance d’aimer comme Jésus aime ! Que c’est effarant, ce faux amour, cette fausse attention ! Réveillez-vous, amis catholiques: Jésus nous aime bien plus que vous (si vous saviez !) ! Que vous êtes lents et comme vous nous aimez mal ! Et surtout, arrêtez de pleurer sur vous-mêmes : vous méritez amplement votre réputation d’« homophobes » !