Archives de catégorie : Je l’ai dit

Dernière ligne droite pour Joséphine + rencontre avec un adorateur de Lucifer


 

Bonne nouvelle. Si tout va bien, je finis aujourd’hui la phase de rédaction de mon livre sur Joséphine ange gardien. Ça veut dire que j’ai tout le mois de mars pour ranger tous les paragraphes rédigés dans le bon ordre dans mon plan, les relier logiquement entre eux. Et après, il restera la relecture. Puis viendra la recherche d’une maison d’édition (pas catho, car les maisons d’édition actuelles qui se disent « cathos » ne le sont pas/plus). Je suis en tout cas d’ores et déjà super content du résultat qu’est mon écrit. Je ne pouvais pas faire mieux pour expliquer de manière simple et populaire la Franc-Maçonnerie. C’est un peu La Franc-Maçonnerie pour les nuls ^^.
 

Par ailleurs, rien à voir (quoique…) mais hier soir, j’ai encore eu, sans le vouloir, une rencontre impromptue (et carrément glaçante par certains aspects) avec un adorateur de Lucifer. Sur Messenger. C’est un gars homo de mon âge, séducteur intransigeant et impitoyable, très propre sur lui et dandy parfumé, hyper drôle, archi cynique aussi, un esprit brillant, qui met l’intelligence à la place de l’Amour. De son propre aveu, il m’a dit qu’il s’aimait lui-même mais « n’aimait pas les autres ». C’est un misanthrope n’ayant que mépris pour les Hommes (qu’il qualifie souvent de « bêtes ») et pour l’Église-Institution Catholique (il se dit contre « les intermédiaires » entre lui et la divinité ; Sodoma est son livre de chevet). Et à un moment, il m’a carrément sorti sa déclaration « ironique » d’attachement et d’empathie à Lucifer qu’il prend en pitié et fait passer pour la victime (jusque-boutiste et héroïque) de Dieu. Je le cite (morceaux choisis) :
 

« Eh ben moi Lucifer je le comprends. Trahi par des proches… Déchu… Et putain comment il sait s’amuser ! Et c’est à lui que l’on demande de faire les basses tâches que les autres refusent. C’est lui qui se salit les mains. Mais sur ceux qui le méritent. Je ne veux pas suivre Lucifer. Je veux être Lucifer. Je n’ai pas dit le diable ou un autre nom satanique. J’ai bien dit Lucifer. Le porteur de lumière. Le trahi. Le déchu. Je suis CONTRADICTION. »
 

Voilà voilà. Autant vous dire que celui-là je ne vais pas le lâcher fraternellement ! D’une part parce qu’il se hait/s’adore lui-même (donc son âme est en grand danger), d’autre part parce qu’il me fait rire et me touche par sa sincérité, transparence et sensibilité. Il m’a dit sérieusement qu’il attendait d’être vraiment catéchisé car en réalité il n’y connaît rien à Jésus ni à la démonologie, et qu’il était ravi/intrigué d’apprendre qu’il était (en pensées et en discours) « protestant et luciférien » à son insu ! Ça promet ! ^^

Richard Branson au Venezuela + les conseils en « communication » de Valentina Alazraki au Synode sur les abus sexuels


 

Deux mauvaises nouvelles que quasiment personne ne percevra comme mauvaises et ne dénoncera : l’une concernant la situation tendue au Venezuela, l’autre à propos du Synode sur les abus sexuels qui se tient actuellement au Vatican.
 

Tout d’abord, la seule présence de Richard Branson (ancien patron de Virgin) au concert de charité en faveur de Juan Guaidó hier prouve la corruption des soi-disant « aides humanitaires » données à l’International au Venezuela : les grands pontes des multinationales sont en train de profiter d’un pays en faiblesse et de se partager le gâteau en imposant la Blockchain.
 

 

Enfin, j’ai écouté l’allocution de la mexicaine Valentina Alazraki au Synode sur les abus sexuels, spécialiste en « communication », qui a donné comme principal conseil de com’ aux cardinaux et au Pape François de ne surtout parler que des victimes et des enfants dans le cadre des affaires pédophiles… ce qui est la dernière chose à faire. La force de l’Église, c’est l’amour des ennemis, et c’est de voir l’évolution de certaines victimes en bourreaux. Seuls les Antéchrists focalisent sur les victimes. Les conseils de Valentina Alazraki me font exactement penser à la dramatique interdiction de parler d’homosexualité dans le cadre de la lutte contre le « mariage gay » (alors que c’eût été la solution), interdiction formulée par certains évêques que j’avais entendus lors de colloques d’organisation des Manifs Pour Tous en Italie il y a 5 ans. Ces recommandations « stratégiques », loin de résoudre le problème, l’accentuent, même si elles ressemblent à de la prudence et de la sagesse habillée en technicité d’urgence. C’est terrible. La seule sortie de crise des affaires de pédophilie au Vatican n’est pas la focalisation (pédophile) sur les enfants ni l’affichage théâtral d’une affliction repentante identificatoire aux victimes, mais le pardon des bourreaux ainsi que le traitement de l’homosexualité (réelle revendication des attaquants de l’Église sur la pédophilie. La pédophilie n’est qu’un prétexte).
 

 
 

L’infantilisation (et finalement, la pédophilie) a bel et bien gagné le Vatican

 

Les catholiques et les mouvements pro-Vie, par homophobie (peur de l’homosexualité et des personnes homosexuelles) nous avaient déjà fait le coup pendant le « mariage gay » : alors qu’il fallait immanquablement parler d’homosexualité et que le traitement du sujet était incontournable (puisque le « mariage homosexuel » est passé – je le rappelle – au nom de l’homosexualité), derrière qui se sont-ils cachés et sur quel thème unique se sont-ils focalisés uniquement ? L’ENFANT !

 

Et alors que tout le monde sait pertinemment que derrière les attaques contre le Vatican pour pédophilie sacerdotale il y a une claire promotion de la pratique homosexuelle (il faudrait être aveugle pour ne pas voir que la pédophilie n’est qu’un prétexte pour promouvoir l’homosexualité : le film « Grâce à Dieu » sur l’affaire Barbarin est réalisé par François Ozon, ouvertement homosexuel ; derrière le groupe La Parole Libérée, il y a plein de personnes homos ou/et gays friendly ; et le dernier livre Sodoma de Frédéric Martel ne cache pas du tout son ambition d’homosexualiser tous ceux qui, il y a quelques mois, étaient juste taxés de « pédophiles »), de quoi sont en train de parler le Pape et les cardinaux en ce moment même au Vatican dans le cadre du sommet sur les abus sexuels ? De l’ENFANT !

 

Moi, je vous propose (même si ça ne sert à rien puisque vous ne m’écoutez pas) de sortir de l’enfance, de devenir adultes, et d’arrêter cette comédie de « parents » se frappant la poitrine face à un landau vide et pour la mauvaise raison (« l’enfant », « les victimes », leur confortable statut de « pauvres pécheurs repentants »). En agissant ainsi, vous n’êtes ni adultes ni même réellement repentants : vous êtes homophobes et vous coulez encore plus la barque de Pierre ; et sous prétexte de condamner la pédophilie, vous y revenez sous une autre forme (sa forme homophobe gay friendly ainsi que mimétique : les adultes jouant les enfants, c’est vous).

 

#Eglise #Sodoma #Martel #Vatican #Homosexualité #LGBT
 

Le monde a préféré Martel à moi, alors qu’on a fait exactement le même travail

On voit de quel côté sont passés les catholiques…
 

 

L’ironie du sort, c’est qu’alors que j’ai fait un travail en apparence similaire (au niveau thématique du moins : le traitement de l’homosexualité sacerdotale) à celui de Frédéric Martel avec SODOMA, mais bien plus sérieux, ancien (15 ans), documenté que lui, et réellement bienveillant puisque j’y défendais la sainteté de certains prêtres et cardinaux homos de la Curie (je vous renvoie à mon livre 247 questions sur l’homosexualité à l’intérieur de l’Église écrit il y a 3 ans, ainsi qu’au code « Curés gays » de mon Dictionnaire des Codes homosexuels publié en 2009… sans compter tous mes articles relatant l’accompagnement de prêtres homos que je connais ainsi que mes conseils), le monde a préféré m’ignorer et déroule le tapis rouge à Martel. Même les prélats et les médias « catholiques » ne m’ont pas invité et n’ont pas reconnu mon travail, et ont préféré laisser un auteur anticlérical parler d’eux à leur place et les salir, plutôt que d’entendre un gars comme moi qui traite vraiment du sujet de l’homosexualité sacerdotale, et en plus en les respectant et en leur montrant un horizon de sainteté (bien éloigné de l’horizon de bonheur de coming out sacerdotal chanté par le père James Martin). Ça fait très longtemps que j’insistais pour dire qu’il valait largement mieux que le thème explosif vienne de nous, avant que nous en soyons dépossédés par nos ennemis anticléricaux et qu’ils nous forcent à le traiter, mais cette fois sous forme de procès contre le célibat continent consacré. Oui, vraiment, les catholiques n’aiment ni les personnes homosexuelles, ni les prêtres, ni les quelques prêtres homosexuels.

La jalousie sacerdotale

Si j’avais le temps, j’écrirais un livre sur la jalousie sacerdotale (c’est-à-dire celle qui vient de la part des prêtres). Un thème très riche, peu traité, où il y a énormément de choses (belles et dures) à dire, puisque Jésus a été crucifié en grande partie à cause d’elle. Mais je n’ai pas le temps…

En mode « Connasse »

En ce moment, des illustres inconnus me contactent via les réseaux sociaux et me demandent ce que je pense du livre Sodoma de Frédéric Martel (comme si je l’avais lu avant sa sortie ou que je n’avais pas déjà assez écrit d’articles dessus…). L’aplomb de ces sans-gêne ou voyeurs me fait me mettre en mode « Connasse ». Je joue soit le contre-emploi de la réaction attendue (« Je pense quoi de Sodoma ? Ben rien. Je trouve ça génial, les curés qui s’enfilent ! ») soit l’imbécile irascible à la froideur glaciale, qui ne voit pas du tout où son interlocuteur veut en venir (« Pourquoi vous me demandez ça ? On se connaît ? Que voulez-vous que je vous dise ? Non, je n’ai pas lu le livre. »). Ce dernier finit par cracher qu’il me connaît de loin, qu’il connaît ma notoriété de catho homo ainsi que mon blog (qu’il n’a même pas pris le temps de lire : sinon, il n’aurait pas posé ces questions). Et alors ça m’énerve encore plus. Le Philippe Ariño réduit à son image médiatique caricaturale d’homo homophobe de La Manif Pour Tous (alors que je flingue cette dernière) répond alors laconiquement et avec un agacement contenu : « www.araigneedudesert.fr. Merci de votre visite. Au revoir. »

L’excuse de la « formation »

Un certain nombre d’amis homos cathos qui se risquent à demander des conseils sur la condition homosexuelle et les chemins de Salut à suivre m’ont dit avoir essuyé le même défaussement de la part des prêtres qui les confessaient : « On ne sait pas répondre… On n’a pas été formés, on n’est pas compétents. » De qui se moquent-ils ? Ce n’est pas comme si mes écrits – et moi-même – n’existions pas… Ils n’ont aucune excuse.

Le 666 dans le film « Alita » de James Cameron


 

Regardez : la marque de la Bête technologique de l’Apocalypse (en lien avec la puce électronique inscrite dans la main, le bras ou le front, et l’ange luciférien justicier féminisé) apparaît dans le prochain film « Alita » de James Cameron. L’héroïne se marque un début de « 666 » sur l’épaule. Saint Jean ne raconte donc pas des mensonges dans la Bible. C’est la vérité. Jésus est bien le Dieu de tous les Hommes.
 

L’Église des Jean-qui-rit Jean-qui-pleure… mais qui-n’aime-pas


 

Les premiers scandales d’homosexualité parmi les prêtres commencent à éclater au grand jour un peu partout dans le monde.
 

Et, bien entendu, c’est l’amour des personnes homosexuelles par les gens d’Église dont il faudrait se soucier (car il n’est quasiment pas là) ; puis aborder la richesse de l’homosexualité continente. Autant vous dire que personne ne se risquera à le faire, puisque ceux qui l’ont tenté se sont faits jeter comme des malpropres, et allègrement !
 

À la place, on a droit, côté « catho », aux jérémiades ou à la panique de deux clans qu’on oppose bêtement alors qu’ils sont jumeaux dans les extrêmes. D’abord, il y a les catholiques paranoïaques : ceux qui dénoncent le manque de sérieux du livre Sodoma de Frédéric Martel et qui lui imputent toute une batterie de mauvaises intentions. Tout ça pour ne pas parler du sujet en lui-même (l’homosexualité sacerdotale), ne pas annoncer la Bonne Nouvelle aux personnes homosexuelles (même prêtres), et taper sur l’ensemble des prélats du Vatican et leur « aveuglement/inaction/complicité ». En réalité, ces catholiques accusateurs et distributeurs d’intentions/de responsabilité perdent leur temps face à ce cortège de dénonciations, de supputations, de spéculations, d’accusations (d’homosexualité réellement pratiquée ou refoulée ou fantasmée) tressé par les mass médias. Que ces rumeurs soient le reflet de la réalité ou pas, la plupart de nos contemporains n’iront pas voir la factualité des choses. La suspicion vaudra, selon eux, les faits.
 

Aux côtés des cathos paranoïaques (tels que Jeanne Smits et les membres de la Réacosphère), on trouve une nouvelle catégorie de fidèles qui émerge en masse en ce moment dans l’Église (et qui ne parlent pas davantage du bon sujet) : les cathos drama (c’est-à-dire les pleureuses théâtrales pratiquant l’auto-flagellation mystique, sur fond de millénarisme apocalyptique). Ça accuse, ça menace, ça s’inquiète, ça bat sa coulpe, ça pleure sa mère… tout ça pour ne pas traiter de l’homosexualité ni accueillir les personnes homosexuelles. Ils préfèrent se traiter de « pécheurs » pour ne pas avoir à se traiter d’« homophobes » (alors que tel est le cas. Remplacer « homophobes » par « pécheurs », c’est plus pratique, plus catholiquement correct, ça cache l’orgueil hypocrite de l’auto-battement de coulpe, ou bien ça détourne l’attention sur les autres).
 

 

Bref. Vous l’aurez compris. C’est l’hystérie collective et l’aveuglement complets.
 

Mais ne vous inquiétez pas : c’est Jésus qui a gagné !^^. Et Lui, au moins, Il nous aime, nous personnes homosexuelles.

Ma rencontre impromptue avec un envoyé du diable (?), hier, le soir de la saint Valentin


 

Vous me croyez si vous voulez. Et tant pis si le titre que j’ai mis sonne grandiloquent et sensationnaliste. Mais hier soir, en plein jour de saint Valentin, le diable est venu me rendre visite, à travers un jeune trentenaire, d’une grande beauté, roux, cheveux en bataille, barbu, d’une extrême sensibilité et fougueuse générosité, au regard souvent fuyant (car je l’ai vu en vrai sur écran), au pseudonyme étrange (je ne vous le donnerai pas tel quel mais je peux juste vous donner une traduction approximative : « Esprit du Mensonge »), à l’adresse mail bestiale – « L’Animal » – (vrai de vrai : je n’invente rien ; et en plus je ne diabolise/bestialise absolument pas le bonhomme en tant que tel… car d’une part il le fait bien assez par lui-même, visiblement, et d’autre part, parce que le vrai diable n’est pas humain).
 

Il a déboulé dans la soirée sans crier gare. Pile au moment où je naviguais en eaux troubles sentimentalement et éclésialement parlant. Un peu avant la diffusion de l’émission du Palmashow sur TF1. C’est allé super vite. Après une rapide prise de contact par mails, on a eu une discussion vidéo en « face time » de deux heures et d’une grande intensité amoureuse. Il m’a dit que je lui plaisais sur tous les plans (en particulier physique, mais aussi intellectuel), qu’il monterait dès qu’il pourrait à Paris pour me rencontrer (il a même parlé de ce week-end ou du début de semaine), m’a conté fleurette mais avec art, délicatesse, subtile flatterie et grande brillance intellectuelle… jusqu’au moment où – et là je n’ai rien compris de son revirement vu qu’on avait parlé de ma foi et de mes engagements politiques et intellectuels sans détour – il a découvert, en l’espace des deux heures sans contact qui ont suivi notre échange-vidéo, ce que j’écrivais (mon blog, mes vidéos, mes articles, mes livres…), s’est laissé submerger par Internet (malgré mes mises en garde), m’a suspecté de duplicité, comme si je l’avais « dupé » en jouant un double jeu, et que le Philippe médiatique – à ses yeux méchant – n’avait absolument rien à voir avec le Philippe intime et réel – à ses yeux adorable – qu’il était disposé à aimer. Il n’a jamais su me dire pourquoi il me coupait en deux comme ça ; et je l’ai mis au défi de me dire en quoi mes écrits ou vidéos seraient sectaires, dangereux ou éloignés de ses valeurs profondes ainsi que de moi.
 

Tant et si bien que, du 7ème Ciel, nous avons dégringolé en fin de soirée au 36e dessous. Sans transition. Sans explication rationnelle de sa part (j’ai juste décelé dans les quelques longs messages qu’il m’a écrits pour justifier sa prise de distance une admiration jalouse : il a en effet pris ombrage – c’est lui-même qui m’a parlé d’ « ombre » – de mes articles et s’est à plusieurs reprises rabaissé intellectuellement par rapport à moi, comme si j’étais bien plus fin et brillant que lui… alors que, franchement, de ce côté-là, il n’avait pourtant rien à m’envier). Il s’est volatilisé du jour au lendemain. Ses profils (Whatsapp, compte sur les réseaux) n’existent plus. Il ne donne plus signe de vie. Sur le coup, ça m’a scié les pattes. Car j’y ai cru (malgré la fulgurance de la rencontre, et le stade embryonnaire de cette dernière) et j’ai trouvé ce basculement humainement injuste et incompréhensible. D’une violence extrême.
 

Mais je m’en remettrai. Et pour deux raisons bien simples. D’abord parce qu’au fond de moi est semé la certitude éternelle que je suis aimé de Jésus. J’accueille cet homme et sa réaction comme des dons de Dieu et je les resitue dans une perspective d’éternité, de surnaturalité. J’ai l’intime conviction que tout a un beau Sens, même ce qui nous apparaît sur le coup comme des injustices et des tuiles. Je sais que, quoi qu’il arrive et quels que soient les événements ou les rencontres qui me sont données de faire, je suis aimé et que s’accomplit Sa Volonté. Je n’ai donc pas de haine ni d’amertume envers mon déconcertant visiteur. Sans compter qu’intimement j’ai aussi l’assurance que s’il n’a pas été en mesure d’accueillir mon passé et ma production, c’est qu’il ne m’aurait pas aimé vraiment et qu’il n’aurait pas pu m’aider à porter mes combats dans la joie et le respect. Donc c’est sans regret. Je veux être aimé en entier. Pas être saucissonné, ni inquiéter, ni être pris pour le Docteur Jekyll et Mister Hyde que je ne suis pas.
 

Enfin, la seconde raison qui me console, c’est le caractère improbablement surnaturel de l’événement. Et là encore, je ne me rabats pas dans la facilité d’une lecture trop spiritualiste, diabolisante et manichéenne des choses pour me dédouaner de toute responsabilité ou me victimiser, ni pour transformer mon bel inconnu en diable incarné (qu’il n’est à l’évidence pas). Je me contenterai de parler de manifestation humaine à caractère démoniaque. Car tout simplement, les indices démonologiques sont bien là. Et je ne peux pas les nier. J’ai donc moi aussi peut-être vécu à mon insu un épisode spirituel similaire à celui de mes frères homos.