J’ai 3 nouvelles à vous donner concernant notre Monde et l’actu. Ça va ressembler à un nouveau numéro du « Journal de l’Antéchrist » ^^ :
La première, c’est que mine de rien, même si les Nations du Monde ont l’esprit occupé à autre chose (le vaccin et leurs courses de Noël), des lois d’une extrême gravité (pourtant méconnue) sont en train de passer dans l’indifférence générale, des lois qui optionnalisent puis éjectent la différence des sexes couronnée par l’Amour (le mariage) et qui nous acheminent vers un trafic humain (au nom de la supposée analogie entre les liens du sang et les liens sentimentaux) : par exemple, rien qu’hier, l’Assemblée Nationale en France a voté que le mariage homme-femme aimant ne sera plus la priorité et n’aura plus l’exclusivité des adoptions d’enfants… ce qui est extrêmement grave pour les enfants et les familles, même si ça a l’air d’une loi d’ouverture. Autre exemple : avant-hier, la Suisse – le pays pourtant de la neutralité bienveillante – a fini par céder au « mariage » gay, qui je le rappelle est loin d’être une loi juste et généreuse et aidant les personnes homos puisqu’il est un trafic d’enfants et d’Humains déguisé. Bref, la COVID-19 a bon dos et arrange les législateurs libertaires du Monde entier pour faire passer des lois sans que personne ne dise rien.
Deuxième chose que je voulais vous dire : j’ai regardé hier soir la finale de The Voice Espagne. C’est Kelly (nom féminin porté par un homme… Encore un tacle à la différence des sexes…) qui a gagné. Suivre cette émission depuis la France, en plus d’avoir été l’occasion de voir les nombreuses différences qu’il y a entre « La Voz » et « The Voice France » (je ne rentrerai pas dans les détails mais il y aurait de quoi écrire un article complet !) m’a permis de confirmer que mon prochain Dictionnaire des Codes Apos (sur Joséphine ange gardien) était mûr et inspiré. Car j’ai retrouvé dans La Voz exactement le même jargon de la Nouvelle Religion mondiale que dans Joséphine. Un exemple parlant : Kelly a vraiment été présenté comme l’Apôtre de la « Seconde Chance » (« Segunda Oportunidad » en espagnol). Et j’explique, toutes les séries et films actuels à l’appui, le culte (luciférien) mondial actuel basé sur le concept de « DEUXIÈME/SECONDE CHANCE » (qui au fond constitue l’antithèse du Pardon donné et incarné par Jésus). Bref, tout ça pour dire que les coïncidences d’une précision chirurgicale et la transversalité/transnationalité/universalité de Joséphine ange gardien (et finalement de la Franc-Maçonnerie antéchristique) m’ont été confirmées. Après la sortie de mon documentaire, je réaliserai ce Dictionnaire.
Enfin, 3ème et dernière nouvelle : sans qu’ils arrivent à me/se l’expliquer, les présentateurs de la web-TV catho péruvienne Shot Católico, avec qui nous avions tourné une émission filmée à distance de 15 minutes vraiment excellente, ne peuvent pas récupérer la séquence tournée. Elle est perdue. Et apparemment, c’est le cas pour 5 interviews autres que la mienne (Je sais que le Pérou a vécu une véritable descente aux enfers le mois dernier, tant au niveau économique que politique). Je ne peux pas leur en vouloir, même si je doute d’avoir l’énergie et la disponibilité pour refaire comme ils me le proposent une nouvelle interview (qu’ils souhaitent « encore plus courte »… alors qu’elle était déjà trop courte pour un thème aussi important que l’homosexualité !), et même si je suis bien dégoûté car dans l’interview originale j’avais réussi à couper par surprise l’herbe sous le pied à mes deux interviewers cathos bien-pensants qui voulaient absolument me voir cracher sur le « lobby LGBT » (qu’ils prennent pour le « lobby gay » afin de victimiser à peu de frais les cathos, et les rares témoins cathos homos en particulier) en leur démontrant que le réel « lobby LGBT » était d’une part le « lobby hétérosexuel » (toutes les lois pro-gays passent au nom de l’hétérosexualité et sont défendues politiquement par des personnes qui se présentent comme « hétéros gays friendly ») et d’autres part était le « lobby catholique Anti-Lobby-LGBT ». Je leur ai démontré – mon voyage au Pérou et les dernières prises de position papales pro-Union-Civile à l’appui – que l’immense majorité des catholiques actuels était pro-homosexualité et pro-mariage-gay (y compris les opposants auto-proclamés de ce dernier) car ils refusaient de dénoncer l’Union Civile et de parler d’homosexualité. Bref, j’avais pris les deux animateurs au jeu de leur inconsciente homophobie « gay friendly ». Et vraiment, je ne suis pas sûr d’avoir l’énergie de refaire ce coup de maître. D’autant plus qu’ils me proposent un format encore plus ridiculement réduit d’émission. Les catholiques sont tellement largués sur l’hétérosexualité et ignorants de leur propre homophobie (en France, en ce moment, ils préfèrent applaudir le discours réchauffé d’un Gaëtan Poisson, par exemple) que les bras m’en tombent. Je préfère me concentrer sur « Les Folles de Dieu » (qui constitue une somme de travail mais aussi de vérités) qui suffit à justifier que je ne m’époumonne pas ailleurs, même si aujourd’hui c’est tellement le bordel partout que tout deviendrait « urgent et utile ». Je crois que je vais quand même prioriser et donc décliner une deuxième interview avec Shot Católico. Si la première – pourtant excellente – n’a pas été la bonne, je pense que l’hypothétique deuxième n’est pas un meilleur rendez-vous. Le bon rendez-vous, c’est notre documentaire.
À vous les studios!
C’est y pas mignon? 😂🥴 Un vaccin pour Noël… demandé par les enfants… Comment résister ?lol
J’ai regardé hier « Coup de foudre à Bangkok », diffusé sur TF1. Depuis 2016, la chaîne propose chaque année ce genre de comédie romantique faite-maison pour Noël (c’est le Harlequin version bobo, si vous préférez). J’avais vraiment adoré « Coup de foudre sur un air de Noël », en 2018, avec Barbara Cabrita dans le rôle principal, qui était un bijou de drôlerie et qui en même temps donne envie de tomber amoureux. Et depuis, je regarde cette série produite par TF1, car elle est un vrai miroir social et mondial.
« Coup de foudre à Bangkok » avait, au niveau du goût, beaucoup moins de saveur. Les idées diffusées m’ont d’ailleurs choqué. Plus de sexe, plus de violence et de vulgarité. Mais en revanche, j’ai trouvé que cet épisode était tellement truffé de codes symboliques apocalyptiques et maçonniques que j’ai décidé de vous en présenter ici la liste. Ce décryptage – que j’ai depuis longtemps sur le feu concernant la série Joséphine ange gardien – sera un avant-goût de mon Dictionnaire des Codes apos (vous avez déjà mon Dictionnaire des Codes homos sur mon blog L’Araignée du Désert, ainsi que mon Dictionnaire des Codes bobos dans mon livre Les Bobos en Vérité, et il ne vous manquera plus que mon Dictionnaire des Codes apos avec mon prochain livre sur la place de l’homosexualité et de la Franc-Maçonnerie dans la série Joséphine ange gardien… comme ça, vous retrouverez mon fameux trio Homo-Bobo-Apo).
Mais penchons-nous dès maintenant sur « Coup de foudre à Bangkok » et précisément sur la place de la Franc-Maçonnerie (autrement dit du boboïsme et de la Nouvelle Religion Mondiale) qu’on peut y observer. Cette Franc-Maçonnerie, secrètement anti-Église Catholique, est basée, comme son nom l’indique, sur la franchise et la maçonnerie. Normal qu’une comédie romantique, dont le nerf de la guerre est la bonne intention, le bon sentiment, se concentre sur la franchise ! Et ensuite, étant donné que la Franc-Maçonnerie entend faire croire aux Hommes qu’ils s’auto-construisent eux-mêmes sans l’aide de Dieu et de Jésus et de son Église (l’Esprit Saint), il est aussi tout à fait logique qu’elle concentre sa propagande luciférienne sur l’architecture, la construction, les bâtiments, et les 3 matériaux avec lesquels elle prétend fonder son Empire, c’est-à-dire le soleil, l’électricité et l’or.
Déjà, rien que dans le logo du générique de « Coup de foudre à Bangkok » apparaissent le triangle et la maçonnerie. Ensuite, tous les personnages du téléfilm se définissent comme des bâtisseurs : « Je construis des immeubles : je suis architecte. » déclare par exemple Laura, l’héroïne principale, pour se présenter à son futur amant Marc. « Votre travail c’est de construire. Nous gérons le reste. » ordonne la méthodique Malee, interprétée par la chanteuse Anggun ; le boulot de Sandrine Lafore, jouée par Mathilda May, c’est d’aller contrôler des chantiers de construction ; le personnage d’Alex, quant à lui, est l’archétype du carriériste dont les dents rayent le parquet. Et comme la logique de la Franc-Maçonnerie est même de présenter la destruction comme une construction (c’est la fameuse règle royale de la Franc-Maçonnerie : « Ordo ab Chaos », littéralement « l’ordre par le chaos »), la série nous offre aussi son lot de « constructeurs déconstructeurs ou reconstructeurs ou réparateurs » : « Moi je suis plutôt dans la reconstruction. Je reconstruis des familles. » répond sèchement Marc à Laura. Car beaucoup de personnages de la série des « Coup de foudre à… Tatawouine » sont des carriéristes qui n’acceptent pas de se le voir renvoyer, puisqu’en même temps qu’ils n’ont que le mot « carrière » en bouche, ils nous sortent le couplet du blues du businessman qui dit qu’il « n’y a pas que la carrière ou le boulot dans la vie (… il y a aussi la bite et les couilles) » : « Ça fait 10 ans que je construis pour les autres. J’ai jamais rien construit pour moi. » regrette Laura. Mais finalement, ces personnages bobos ne sortent pas de l’idée – fausse en l’occurrence et carriériste – qu’on construirait sa vie et celle des autres.
La Franc-Maçonnerie développe une obsession pour l’architecture et la construction. Dans « Coup de foudre à Bangkok », on voit des buildings à perte de vue, des bâtiments impressionnants, des triangles partout. Dans les temples maçonniques, les deux colonnes, les triangles, les piliers, le Pavé Mosaïque, le fil de plomb, occupent une place centrale. Eh bien dans « Coup de foudre à Bangkok », les héros nous parlent des piliers de fondation : je pense à Sandrine au téléphone avec ses architectes d’Hong-Kong. Par exemple, on voit les deux colonnes dans la salle de spectacle de la péniche de la société Suthama. Sur le bureau de Laura apparaissent équerre, compas, règle (les outils symbolisant la Franc-Maçonnerie). Benjamin évoque la figure de l’échelle. Laura souligne chez Marc son « côté carré ». Alex et Laura parlent du monde de l’entreprise et de la carrière comme d’un pavé mosaïque, d’un jeu d’échecs. Laura défend ses moules. Marc bosse pour une ONG (ARI Orphanage Houses) promouvant les maisons.
« Coup de foudre à Bangkok » défend tacitement l’idée que nous serions tous des bâtiments vivants, des totems, des temples (… et pas de l’Esprit Saint, mais de la Pierre philosophale !). La Maison est considérée comme un être humain, serait l’Humain même, et serait plus importante à sauver que lui ! Si si ! Je revois l’image du jeune Benjamin, interprété par l’excellent Gavril Dartevelle, devant une pancarte avec écrit en rouge sang « SAFE HOME » pour la défense de l’orphelinat. D’ailleurs, le personnage de Marc s’identifie carrément à l’orphelinat qu’il dirige : « S’ils détruisent l’orphelinat, je sais pas quoi faire. J’ai toute ma vie ici. ». Limite l’orphelinat-bâtiment a plus d’importance pour les protagonistes que les enfants qu’il abrite : « On va sauver l’orphelinat. » promet résolument Laura.
Quelles sont les matières avec lesquelles les francs-maçons actuels prétendent nous faire nous construire nous-mêmes ? Comme je l’ai dit au départ, il y a 3 matières physiques : le soleil (autrement dit l’héliocentrisme), l’électricité (comme le suggèrent les illuminatis lucifériens), et l’or.
Concernant le soleil dans « Coup de foudre à Bangkok », c’est lui, entre guillemets, le maître d’œuvre, puisque le bâtiment qui va être construit par les architectes du téléfilm doit, comme l’explique Malee, avoir des « façades adaptées à l’ensoleillement. ». Autre détail héliocentrique qui ne m’a pas échappé : l’actrice Blandine Bellavoir, jouant le rôle de Laura, porte sur la colonne vertébrale un tatouage linéaire représentant un concept New Age bouddhiste (bref, une connerie…) qui s’appelle, si je ne m’abuse, le « plexus solaire » : une sorte de centre énergétique créateur que chaque Humain porterait en lui pour rééquilibrer le Monde. Si ce n’est pas la religion solaire, alors qu’est-ce que c’est ?
On continue avec le dieu « Électricité » dont les francs-maçons (et donc les bobos) sont friands. « Coup de foudre à Bangkok », c’est vraiment la Fête des guirlandes ! On en voit partout : au tout début au balcon de l’appartement parisien de Laura, ensuite dans l’orphelinat de Marc ; et enfin, sur la péniche lors de la soirée Jet Set. Sans compter, par ailleurs, que les personnages sont décrits comme des tempêtes (Marc dit à Laura qu’elle est un « Ouragan de force 8 »), qu’ils sont suspendus à leur téléphone portable (le téléphone portable commande d’ailleurs à l’action), et qu’ils emploient souvent l’expression « coup de foudre » pour parler de leurs coups de cœur (c’est ce que fait Malee ; et ce n’est pas pour rien si le nom du téléfilm est « Coup de foudre à Bangkok »…). En lien (c’est le cas de le dire…) avec l’électricité, on retrouve beaucoup le lexique du textile. C’est le côté Li-Fi de l’affaire. Et les attachements amoureux des personnages prennent la forme des cordages ou des tissus lumineux : « Laura Brunel, accepteriez-vous de partager ma vie, et de manger des vers à soie ? » dit Marc à sa belle au moment de lui faire sa déclaration.
Enfin, je voulais vous parler de l’or, la 3e énergie sur laquelle se concentre la nouvelle Religion Mondiale. Dans « Coup de foudre à Bangkok », c’est incroyable comme le culte de l’or est instauré. Déjà, le projet architectural de l’épisode s’appelle « Gold Siam ». Si si. Ensuite, l’orphelinat de Marc est situé sur un ancien temple bouddhiste où se trouve « The Golden Mount » (textuellement, le « Mont d’Or »). La devanture du moule architectural de Laura est surmontée d’or. Les 3 danseuses thaïs de la péniche portent chacune à la main une coupelle d’or. Le petit sac à main de Malee est jaune doré. Laura, lors de la réception sur la péniche, porte une robe en lamé or. Les boucles d’oreilles de Sandrine sont d’or. Et pour parachever le tableau aurique, le téléfilm a été réalisé par un certain Chris Briant. Je crois qu’on va s’arrêter là dans cette ruée vers l’or.
Alors bien sûr, ces 3 matières énergétiques intéressent les francs-maçons dans leur matérialité brute. Mais c’est surtout l’or invisible (c’est-à-dire l’énergie, l’intelligence, la personnalité, le savoir, la connaissance, la science et la conscience, etc.) qui constitue le « Graal » de la Franc-Maçonnerie. C’est pourquoi nous allons voir maintenant quelles sont les valeurs sur lesquelles mise la Nouvelle Religion Mondiale pour asseoir son pouvoir et manipuler les esprits. Je vais les citer un peu en vrac, juste pour que vous puissiez les mémoriser (sachant que je développerai ces concepts surtout à travers le téléfilm Joséphine ange gardien et donc mon Dictionnaires des Codes apos).
On va commencer avec le mot « FORCE ». Contrairement au catholicisme qui valorise la fragilité en Jésus, le Gouvernement Mondial, ne jurant que par le dieu « Énergie », met en avant la « Force ». On le voit dans « Coup de foudre à Bangkok » surtout à travers le personnage de Sandrine Lafore (le nom de famille est bien signifiant ici). Elle joue toujours la femme forte, refusant le renoncement ou la faiblesse, « croyant dur comme fer » (je cite) à tout ce qu’elle entreprend. Mais cette force n’est pas toujours maîtrisée : Sandrine finit, je cite encore, par « péter un câble. » ; son fils Benjamin ne sait pas toujours bien diriger ses « boules de feu » sur jeu-vidéo ; et on apprend que le temple bouddhiste a été transformé en orphelinat suite à un incendie. Donc la Force invoquée par la Nouvelle Religion mondiale a bien son côté obscur.
On continue sur les valeurs de la Franc-Maçonnerie, avec le RÊVE ou l’IMAGINAIRE ou l’IMAGINATION. Bref, les francs-maçons, à force de haïr le Réel qu’est Jésus et de lui préférer le pragmatisme matérialiste, ou l’angélisme désincarné de Lucifer, se prennent les pieds dans le tapis de l’onirisme ou du symbolisme : « Imagination is everything. It is the preview of live’s could be. » lit-on par exemple dans l’aéroport de Bangkok.
Autre concept en vogue dans la Nouvelle Gouvernance Mondiale : le mot « PROJET ». Je l’ai entendu je ne sais combien de fois dans « Coup de foudre à Bangkok ». Toute ressemblance avec un certain gouvernant de la France dont le nom commence par un « M » et finit par un « N » serait purement fortuite…
L’Antéchrist et ses suiveurs adorent aussi le concept de COOLITUDE. Aujourd’hui, c’est le mot passe-partout dont peu se méfient, et qu’on entend à longueur de temps dans les séries. C’est la dictature de la coolitude. C’est comme ça : il ne faut plus être bon (comme Jésus) : il faut être COOL ! Capiche !?! : « Marc, lui, il est cool. » dit par exemple le jeune Benjamin dans « Coup de foudre à Bangkok » ; « C’est cool. » renchérit Alex ; « C’était cool de te rencontrer. » avoue Laura à Benjamin ; « Franchement, Marc, t’es trop cool. Et toi Laura, t’es presque cool. » lance Benjamin à Laura et Marc, en distribuant les bons points de coolitude. L’objectif d’une vie, ce serait ce paraître là.
Six autres valeurs du boboïsme ou de la Franc-Maçonnerie qu’on entend beaucoup dans « Coup de foudre à Bangkok » : le SAVOIR-FAIRE (le « savoir-faire haut de gamme » comme dit Malee), la MAÎTRISE, la FIERTÉ (il faut être obligatoirement fiers les uns des autres), l’AUDACE, les IDÉES. Ce sont des mots d’ordre omniprésents.
Dans le même ordre d’idée, les francs-maçons qui se prennent pour le Créateur nous martèlent le concept de CRÉATIVITÉ/CRÉATION comme un objectif que nous devrions atteindre universellement : « Creativity is the greatest expression of liberty. » lit-on dans les escalators de l’aéroport de Bangkok, ou encore cette citation de Maya Angélou « You can’t use up creativity. The more you use, the more you have. » (Maya Angélou). Je rappelle à tout hasard que la série des téléfilms « Coups de foudre à… » est présentée officiellement comme une « création » TF1.
La Franc-Maçonnerie mondiale est également fondée sur la notion (bien creuse) d’AMÉLIORATION : elle nous souhaite toujours « le meilleur » et pointe ce dernier comme un paradis. Dans « Coup de foudre à Bangkok », le chantre de l’amélioration, c’est sans conteste le personnage d’Axel, le requin de l’architecture, qui met sans cesse Laura au défi de faire mieux que lui. Il lui répète toujours la formule consacrée « Que le meilleur gagne. ».
Autre grande marotte de la Nouvelle Gouvernance Mondiale pour nous asservir en nous donnant l’impression de nous transformer en héros : c’est la notion de RESPONSABILITÉ : là encore, le téléfilm « Coup de foudre à Bangkok » fait très fort dans le prêchi-prêcha en faveur de la responsabilité : « La responsabilité, c’est ce qui fait la base de la démocratie. » déclare par exemple le directeur du collège français de Bangkok) ; « Ils doivent prendre leur responsabilité. » menace Marc aux agences immobilières face aux caméras de télévision.
La Franc-Maçonnerie mondiale (et finalement tous leurs nombreux suiveurs) nous bassine aussi constamment avec le concept de DIFFÉRENCE (comme si toute différence ou tout mélange était bon en soi, était des natures). Dans « Coup de foudre à Bangkok », c’est très clair : Malee le dit, il faut « faire la différence » ; et Laura, plus tard, le lui répète : « Il faut voir plus grand. Différent. » La Franc-Maçonnerie, c’est vraiment l’hétérosexualité dans toute sa splendeur, c’est-à-dire le culte de la différence en soi, le culte de l’anticonformisme. « Laura a pensé hors du cadre. Bravo. » conclut Malee à la fin du téléfilm.
La Nouvelle Religion Mondiale aime aussi beaucoup le mot « CONFIANCE ». Alors vous pensez bien qu’il ne s’agit pas de la confiance ou de la foi en Jésus, mais plutôt uniquement de la « confiance en soi » (et un peu « aux autres ») qui est mise en avant. Cette expression – en lien avec le symbole de la main tendue ou donnée – est omniprésente dans les films et les séries actuelles.
Autre valeur chère à la Franc-Maçonnerie, c’est la COMMUNICATION. Cette injonction à la communication (Il faudrait absolument « communiquer », « parler », « faire savoir », « partager », « réagir », « s’exprimer », « dire ce qu’on ressent et ce qu’on pense », y compris quand on ne pense pas et qu’on n’a rien à dire) est perverse car elle se fait sur la base de l’auto-victimisation (et pas du tout sur la recherche de Vérité-Charité qu’est Jésus). Par exemple, il est fait tout un pataquès autour d’un phénomène certes grave mais hyper maltraité ou récupéré par les libertaires, à savoir le harcèlement scolaire. Et dans « Coup de foudre à Bangkok », on n’y coupe pas ! Le jeune Benjamin est harcelé dans son collège… et ça devient l’Injustice n°1 de la Planète, LA Cause internationale contre laquelle il faudrait lutter en priorité (ça dépasse la prostitution, la misère, le trafic d’organes ou d’humains, les assassinats, etc.). Ces problèmes de riches traités comme des épreuves de pauvres sont sidérants. Et bien sûr, la solution, ce serait la COMMUNICATION : « Si y’a quelqu’un qui t’emmerde, il faut que t’en parles. » insiste Laura auprès de Benjamin. Et même Marc encourage le gamin à la délation : balancer son « agresseur » sur les réseaux sociaux, « ce n’est pas mal : ça le dissuadera de faire de nouvelles victimes ». Magnifique, cette Génération de mouchards communicants MeToo, Balancetonporc, S.O.S. Homophobie, S.O.S. Racisme ou anti-islamophobie…
La Franc-Maçonnerie mondiale aime également beaucoup la notion d’EXCUSE, qu’elle supplante à la réalité du PARDON (le pardon, c’est trop catho, c’est trop hypocrite, hein…) : « Je suis pas faite pour les excuses. » avoue Laura. Les bobos ne savent pas dire pardon et le méprisent : ils lui préfèrent largement la « seconde chance », l’« excuse »… donc des parodies de pardon, bien souvent suivies d’ailleurs de la vengeance, car en général, il n’y a pas de 3e chance offerte de leur part. Par exemple, lorsque Marc force le jeune Keng à (je cite) « s’excuser. » auprès de Benjamin, ce dernier ne manque pas de narguer par la suite le garçon repentant et d’ironiser sur son emploi du mot « pardon ».
Autre valeur promue par la Franc-Maçonnerie, c’est le NON-RENONCEMENT (et derrière, on y entend le refus de la finitude et de la justice divine définitive). « C’est pas mon genre (de me laisser martyriser). » déclare Laura, triomphante. La volonté individuelle serait reine et devrait décider de tout. Y renoncer serait le comble du défaitisme et du sacrilège. À chaque fois que des expressions d’abandon ou de renoncement ou d’échec irréversible sortent dans les séries ou les films actuels, elles sont en général immédiatement suivies d’une révolte ou d’une contradiction qui vient les invalider. Les échecs, d’accord, mais point trop n’en faut, et surtout jamais définitifs ! « C’est trop tard. » déclare Marc, en voulant jeter l’éponge pour sauver son orphelinat. Eh bien la série s’empressera de faire mentir son défaitisme et de promettre qu’il ne faut jamais renoncer, a fortiori à soi-même. Cet optimisme obligatoire et anti-renoncement est le contraire du catholicisme qui appelle justement au renoncement à soi.
Autre concept en vogue dans la Franc-Maçonnerie et au Gouvernement Mondial : celui de CHANCE. Comme l’avait vu Serge Gainsbourg (qui dénonçait la chance comme le nouvel opium du Peuple), on nous serine avec la chance ou l’égalité des chances comme d’autres avec le droit. « C’est ça la vie : c’est saisir les opportunités. » déclare Alex à Laura dans « Coup de foudre à Bangkok ». Refuser la « chance » est considéré comme un terrible affront, un sacrilège, un blasphème. Par exemple, Laura fait pleurer une orpheline thaï qui veut lui offrir gratuitement un grigri, une sorte de collier-amulettes de la chance, parce qu’elle le lui refuse, ce qui ne manque pas d’insurger ce « maître de sagesse » juvénile que serait Benjamin : « T’as vraiment pas de cœur. C’est des bracelets porte-bonheur ! Les Thaïs, ils croient vraiment que c’est magique ! » La chance, selon les francs-macs, c’est à saisir obligatoirement. Ils ne nous laissent pas trop le choix…
C’est pareil pour les concepts d’AIDE ou de SOLIDARITÉ. La Nouvelle Religion Mondiale n’a rien trouvé de mieux pour maquiller son dessein d’homicide sur l’Humanité que d’habiller ce dernier de solidarité et d’humanisme intégral. Comme ça, les Humains n’y voient que du feu. ! Personne ne leur veut du mal, pas même Lucifer, puisqu’il prétend vouloir « les aider (… à être plus humains) ». C’est un coup de maître de sa part, il faut le reconnaître. Et cette dictature de l’aide ou de la solidarité (c’est bien ça, la Franc-Maçonnerie : vouloir se sauver soi-même par ses propres actes de solidarité) transparaît énormément dans « Coup de foudre à Bangkok » : « Nim peut t’aider. » dit Marc à Laura ; « Marc va t’aider. » dit Laura à Benjamin ; « Je veux t’aider. » dit Laura à Marc ; « Tu veux vraiment m’aider ? » demande Marc à Laura ; « Marc et moi on veut t’aider. » disent Laura et Marc à Benjamin. Etc. etc. Au cas où vous ne l’auriez pas compris, les francs-macs veulent absolument AIDER. Eh bien pour ma part, pour leur répondre, je reprendrais volontiers à mon compte cette remarque d’un sketch de Salomone et Dujardin dans l’émission Farce Attack : « Si tu veux m’aider, ne m’aide pas. ».
Deux autres concepts du positive wording de la Franc-Maçonnerie qu’on retrouve dans « Coup de foudre à Bangkok » (je suis déçu… : je n’ai pas entendu une seule fois « PASSION », qui est pourtant un incontournable…), c’est l’AVENIR (en lien avec la jeunesse et une certaine idée de l’enfance : « L’Avenir c’est les enfants » déclare Marc) et c’est l’ESPOIR : « C’est ça sa force : toujours continuer à donner de l’espoir. » nous dit-on de Marc). L’optimisme lénifiant et dégoulinant de la Nouvelle Gouvernance Mondiale singe l’Espérance (à savoir la Résurrection et la victoire définitive de Jésus sur la mort) en espoir (à savoir une combattivité ou un volontarisme rose bonbon, la « positive attitude » de Lorie).
Mais le principe maçonnique qui détrône évidemment toutes les autres valeurs que je vous ai citées est bien la FRANCHISE (ou tous ses synonymes : la sincérité, la clarté, la transparence, le fait d’être direct ou cash, les 4 vérités, la spontanéité, l’honnêteté). Eh bien oui : dans « Franc-Maçonnerie », il y a « franc » (au sens aussi de français). Et ça se sent énormément dans « Coup de foudre à Bangkok », qui est un hymne à la franchise ! Marc, par exemple, utilise beaucoup l’adverbe « franchement ». La fratrie Malee/Wattana est fan du côté franc de la culture mondiale : Sandrine souligne que « dans la famille Suthama, ils sont super francophiles !» et que (je la cite) « la French Touch, c’est vraiment ça qui compte. » En lien avec le culte maçonnique pour la franchise et les bonnes intentions, ainsi que la devise « Ordo ab chaos » (l’ordre par le chaos) de la Franc-Maçonnerie, on pourrait dire que le couple Laura et Marc, c’est symboliquement l’allégorie parfaite de l’Ordo ab chaos. Déjà, si on prend individuellement le personnage central de Laura, on voit qu’elle a son côté ordre (elle est architecte, elle construit des cadres, elle est franche, elle est présentée par TF1 comme une femme « à la répartie cinglante ») mais aussi son côté désordre (elle a une sexualité libérée, elle est présentée comme une femme volcanique, transgressive, à la crinière de feu, qui désobéit, part dans tous les sens, et n’en fait qu’à sa tête). Quant à Marc, il adopte cette philosophie (très orientaliste, bouddhiste, mais aussi macroniste) du soi-disant « équilibre des contraires », comme si le bien avait besoin du mal pour exister et agir. Par exemple, il conseille à Benjamin d’« utiliser son agressivité pour construire. ». Et, comme je le disais, Marc et Laura, c’est vraiment l’alliance du carré et du rond (Laura dit à Marc qu’elle le trouve très « carré », et lui la décrit comme un ouragan tourbillonnant). Deux franchises se rencontrent et veulent construire leur vie à deux.
Au-delà des intentions de construction, dans le concret, la Franc-Maçonnerie ne fait pas que construire, justement. Bien au contraire. C’est plutôt une entreprise déguisée de démolition d’Humanité ! C’est bien ça le problème. Elle s’en prend aux 4 socles d’Humanité et de Divinité que sont la différence des sexes (entre l’homme et la femme), la différence des générations (entre fils et père ou entre enfants et adultes), la différence des espaces (entre riches et pauvres, concitoyens et étrangers, ouvriers et patrons, Peuple et dirigeants, etc.) et la différence Créateur/créature (Hommes et Dieu, Jésus et Église, Humains et anges/végétaux/animaux/minéraux/robots, etc.).
Concernant son attaque de la différence des sexes, c’est assez flagrant dans « Coup de foudre à Bangkok ». Le mariage (ou la famille) fait peur à tous les personnages (les rares mariages qui existent sont des façades pour l’adultère). Par exemple, Laura est tétanisée à l’idée d’être en couple avec quelqu’un : « Ça veut dire qu’on va devoir former un couple ?? » demande-t-elle, tout angoissée, à Marc. Quant à ce dernier, il a jusqu’à présent toujours refusé de se marier, car, comme le dit le personnage de Dao, « Sortir avec une Thaïlandaise, c’est sortir avec toute sa famille. ».
La misandrie (à savoir la haine des hommes) est aussi très présente dans le téléfilm. Dès la première scène, le pauvre Pablo se fait jeter comme une vieille merde par Laura et découvre qu’il a été utilisé comme un vulgaire « plan cul ». Et au début du téléfilm, on entend la chanson « Elle fait pleurer les garçons parce qu’elle ose dire non. », désignant Laura comme un piège-à-hommes. Dans « Coup de foudre à Bangkok », les hommes et les pères sont soit absents, soit montrés comme des êtres volages ou lâches : « Rassurez-moi : vous êtes pas du genre à allaiter ? » demande sarcastiquement Laura à Marc au moment de leur rencontre. Par exemple, le papa de Benjamin est à Boston et a abandonné son fils ; Laura va sur les applis de rencontres (Squeezer) et consomme les mecs. Dans cette série, c’est le gynocentrisme qui prend le pouvoir : Anggun, en grande prêtresse du féminin sacré si cher à la Franc-Maçonnerie mondiale, dirige les opérations, évince son « adultère de frère » et prend l’ultime décision de l’épisode.
Concernant la différence des générations, elle est également mise à mal dans « Coup de foudre à Bangkok ». Comme je l’ai souligné dans mon livre Les Bobos en Vérité, il y a souvent dans le boboïsme d’une part un caractère incestueux caché (une relation frère/sœur trop fusionnelle ou jalouse… et c’est le cas dans « Coup de foudre à Bangkok » entre Malee et Wattana par exemple) et d’autre part un matricide symbolique (qui succède presque toujours à un parricide), c’est-à-dire qu’un enfant (en générale une fille incarnant la figure de l’effrontée) vient venger le meurtre de son père en tuant symboliquement sa mère jugée despotique. Le matricide – c’est-à-dire le meurtre de la mère – occupe tout le tableau de « Coup de foudre à Bangkok ». Laura déteste sa propre maternité et celle des autres femmes : « Moi les nourrissons pendus aux mamelles de leur mère, ça me fait vomir… » Elle fait même croire en boutade à Marc que « pour ses 17 ans elle s’est fait ligaturer les trompes. » pour être sûre de ne pas tomber enceinte. Puis face à sa mère symbolique, Sandrine, l’architecte qui lui a donné la vocation d’être elle-même architecte, elle la tue verbalement : « J’avais tellement d’admiration pour toi… Tu sais quoi ? J’espère ne jamais te ressembler. » À ce propos, Sandrine, incarnée par la jolie Mathilda May, est la figure par excellence de la mère démissionnaire, qui délaisse son enfant (Benjamin). La seule maternité valorisée dans le téléfilm, c’est la maternité adoptive, c’est-à-dire pas de sang : avec l’apprivoisement inespéré entre Laura et Benjamin.
Le meurtre symbolique de la différence des sexes orchestré par la Franc-Maçonnerie ne s’arrête pas là. Il va jusqu’à la promotion soit de l’asexualité (je pense à Benjamin, coiffé comme les gamins bobos, c’est-à-dire « à la Mowgli », avec les cheveux mi-longs : l’ado androgénéisé) soit de l’homosexualité (Benjamin demande à Laura si elle a « déjà couché avec des nanas ? ». Même si ça reste très léger – comparé à Joséphine ange gardien – on voit çà et là des rainbow Flag apparaître dans certaines séquences du téléfilm ou dans les chansons, comme « l’arc-en-ciel sur le cœur » pendant le karaoké).
Pour ce qui est de la violation/transgression de la différence des générations, on voit par petites touches dans « Coup de foudre à Bangkok » une promotion de la pédophilie. Déjà, dès la première scène de ce téléfilm pourtant supposé « familial » et diffusé à une heure de grande écoute, on nous montre une scène de cul entre deux adultes (Merci TF1 pour les mômes qui sont tombés dessus sans rien avoir demandé…). La pédophilie apparaît aussi dans la suspicion de tourisme sexuel que Laura jette sur Marc dans l’avion qui les conduit en Thaïlande. Sans parler de la relation amoureuse projetée entre Benjamin (gamin de collège) et une jeune Thaïlandaise de son âge. Laura le surnomme « Roméo ». Ça ne choque que moi ? Je veux bien reconnaître à l’acteur qui joue le rôle de Benjamin Lafore – Gavril Dartevelle – une étonnante maturité pour son âge, il n’en reste pas moins que les scénaristes de « Coup de foudre à Bangkok » lui ont prêté des répliques et des réactions qui ne sont pas celles d’un ado, mais d’un adulte, de surcroît libertin et obsédé sexuel. Y compris le personnage de Laura le remarque et est obligé de lui mettre le hola quand Benjamin lui pose des questions déplacées et intrusives sur la sexualité des adultes. Ça aussi, c’est de la pédophilie symbolique.
« Coup de foudre à Bangkok » cherche également à flinguer la différence des espaces. Dans le genre téléfilm bien manichéen, bien-pensant, et raciste (mais en mode « anti-racisme et #BlackLivesMatter »), difficile de faire mieux ! C’est le Noir (Marc) le bon, le gentil, l’Humanitaire, avec le cœur sur la main, face à la Blanche (Laura) bourgeoise, délurée, superficielle, égoïste, occidentale.
Enfin, la Franc-Maçonnerie s’affaire à détruire la différence Créateur/créatures (à savoir Jésus et l’Église) pour lui supplanter une religion qui n’en porte pas le nom, c’est-à-dire un humanisme intégral « sans Dieu ni maître », ou une spiritualité fondée sur un dieu « Énergie » où l’Homme se confondrait avec la Nature, les animaux, le « vivant », et même le Cosmos. Dans « Coup de foudre à Bangkok », on est complètement là-dedans. Le collège français de Bangkok, apparemment catholique (il s’appelle « Saint Jean-Baptiste de la Sale ») est vidé de ses croix et de sa catholicité. C’est devenu un collège huppé pour expat’ et gosses de riches, ayant choisi pour religion le multiculturalisme internationaliste : des guirlandes de drapeaux de tous les pays décorent le bureau du proviseur qui a l’air aussi catho que Frigide Barjot.
En revanche, côté Nouvelle Religion Mondiale, là, il y a de quoi faire avec « Coup de foudre à Bangkok ». La bière coule à flots dès le départ. Par exemple, juste après son « plan cul » avec Pablo, Laura lui propose une bière (c.f. Vous irez lire, pour ceux que ça intéresse, mes articles parlant de la bière comme nouvelle religion mondiale qui prétend se substituer au Sang du Christ : c’est très sérieux et documenté, ne croyez pas). Ce téléfilm est aussi une vitrine de l’orientalisme. Les protagonistes – même les plus sceptiques – finissent par serrer les colliers de chance comme des chapelets, par pénétrer les temples bouddhistes et les défendre contre les plans de démolition et d’achat des agences immobilières sans vergogne.
Comme je vous le signalais un peu plus haut, l’objectif, à plus ou moins court terme, de la Nouvelle Religion Mondiale antéchristique, c’est de nous assimiler, nous Humains, au nom de notre Humanité, aux végétaux, minéraux, animaux, anges, Cosmos et même objets/robots. « Je pense végétal. » déclare haut et fort Laura. Dans « Coup de foudre à Bangkok », la part belle est faite aux fleurs (Nous sommes tous des plantes, n’est-ce pas ?) : on nous amène au marché aux fleurs de Bangkok, en nous expliquant qu’elles sont les âmes de la ville, et qu’elles sont les meilleurs offrandes de gratitude au dieu Bouddha. On nous montre aussi des télescopes, comme dans le bureau de Laura.
C’est la religion moniste, donc à la fois naturaliste et cosmique, où la Terre et le Ciel ne formeraient qu’un Tout, et transformeraient l’Homme en infime détail de ce Tout. On retrouve dans certains plans-séquences de ce téléfilm les 5 couleurs des bandes énergétiques des religions héliocentriques (blanc, gris, noir, jaune, rouge) déclinées par Alberto Villoldo concernant la civilisation inca.
La tentative des francs-maçons naturalistes d’assimiler le genre humain au « règne » animal est marqué par la forte présence – au moins symbolique – de la Bête dont parle saint Jean dans le livre biblique de l’Apocalypse, ainsi que de son image et de sa marque (la fameuse « Marque de la Bête » : le 666 ou la puce électronique RFID subcutanée portée à la main ou au front). Dans « Coup de foudre à Bangkok », la Bête est visuellement là. Par exemple, Marc dit qu’il « a un boulot monstre qui l’attend. » ; les héros mangent des insectes séchés censés être plein de protéines (vers à soie, araignées, cafards) ; on voit un statue d’un éléphant sur la table de la salle à manger de Sandrine ainsi qu’une sculpture de cygne en tissu sur le lit de la chambre d’hôtel de Laura ; certains protagonistes se comparent à des animaux et s’animalisent (« On est pareils toi et moi : on est des loups solitaires. » déclare Alex à Laura).
Pour ce qui est de la Marque de la Bête, on la voit sur la plaque d’immatriculation de la voiture rouge de Marc (le 666 stylisé), ainsi que sur le tatouage dorsal et héliocentrique de Laura, mais également à travers l’insistance sur la main (le motif « High Five » du tee-shirt de Benjamin) ou encore avec la clé USB (Laura donne à Malee la clé de la réussite de son projet et de l’intrigue : « Vous pouvez prendre ma clé USB. Y’a ma proposition dessus. »)
Enfin, terminons avec un peu d’onomastique (étude des noms et prénoms) pour y voir le mal caché. Dans « Coup de foudre à Bangkok », la méchante qui a l’air gentille parce qu’intransigeante, c’est Malee… et dans Malee, il y a « Mal ». Et on voit qu’Anggun campe le personnage d’une veuve noire impitoyable. Quant à la Marque de la Bête, ce n’est pas un hasard que Marc se prononce comme « Marque », et que son nom de famille (« Lavoisier ») renvoie clairement à un chimiste qui, sans être officiellement initié franc-maçon, a fortement influencé la Franc-Maçonnerie.
J’en ai fini de mon étude sur ce téléfilm « de Noël ». Un conseil : ne regardez pas « La Petite Maison dans la prairie » avec moi : vous risqueriez de ne pas en dormir la nuit.
Vous connaissez tous Scooby-Doo, le dessin animé nord-américain des studios Hanna-Barbera qui a bercé notre enfance depuis les années 1970… et qui, depuis, a subi pas mal de liftings qui l’ont rendu véritablement monstrueux ? Eh bien j’ai regardé pour vous la toute dernière bouture 2010-2013 de Scooby-Doo, qui s’appelle Scooby-Doo : Mystères associés, parce que, même si chacun des 52 épisodes qui composent les saisons 1 et 2 peuvent se regarder séparément, ils fonctionnent sous forme d’intrigue fil rouge, de roman-feuilleton.
Et cette intrigue tourne autour d’une chasse au trésor, un trésor caché sous la ville de Crystal Cove, qui est gardé par un sarcophage renfermant une divinité maya, Nibiru, ancêtre des sumériens égyptiens, divinité tellement démoniaque qu’elle a le pouvoir de détruire non seulement la ville de Cristal Cove comme elle l’a fait il y a 500 ans au temps des conquistadors, mais aussi plus largement le Monde et le Cosmos. Grâce à un disque planisphérique alchimique conduisant au trésor, et composé de 6 parties formant un soleil, 6 parties convoitées également par la première agence historique des détectives « Mystères Associés » dirigée par le diabolique perroquet le Professeur Périclès (l’antithèse de Scooby-Doo), l’équipe des seconds « Mystères associés », composée de Fred, Daphné, Véra, Sammy et Scooby-Doo, parviendront à réparer l’Histoire et à sauver l’Humanité en découvrant le trésor sous-marin de Nibiru et en terrassant l’entité démoniaque qui, à cause de l’appât du gain et de l’or, a rendu folles et méchantes les 7 autres agences de détectives qui les ont précédés.
Ça, c’est pour le résumé de l’intrigue dans les grandes lignes.
Maintenant, j’ai envie de vous proposer une analyse de Scooby Doo : Mystères et associés un peu plus poussée que la plupart des interprétations plates qu’on entend sur Youtube. Car elle sera symbolique et spirituelle. C’est une analyse qui non seulement décrit mais dénonce aussi. Car oui, au-delà de l’attachement nostalgique et de la sympathie bien compréhensible que génère ce dessin animé fédérateur qui a marqué des générations et des générations de téléspectateurs (moi aussi, j’ai aimé les premiers Scooby-Doo ; et en tant que personne homo, je ne suis pas le seul à m’être identifié à Daphné voire même à Véra !), il y a beaucoup de choses à dire et à dénoncer dans Scooby-Doo nouvelle formule, 40 ans après. Notamment en ce qui concerne la Franc-Maçonnerie et la Nouvelle Religion mondiale antéchristique. Car contrairement à ce que pensent beaucoup de nos contemporains, les dessins animés n’ont rien d’innocent et formatent les esprits de nos têtes blondes dès le plus jeune âge. Donc à nous d’être attentifs et de ne pas nous laisser rouler dans la farine. En plus, les cartoons actuels sont prophétiques à leur façon, puisqu’ils portent des contenus de plus en plus clairement eschatologiques, c’est-à-dire tournés vers l’Apocalypse (le Retour en gloire de Jésus Roi de l’Univers) et vers la Fin des Temps. Donc raison de plus pour nous y intéresser et pour les regarder avec les bonnes lunettes !
D’ailleurs, à ce propos, je vous invite, après cette vidéo, à aller écouter un autre podcast que j’ai réalisé sur l’anti-catholicisme dans les dessins animés des années 80, car vous y retrouverez beaucoup de points communs.
Mais rentrons dans le vif du sujet, et penchons-nous sur le cas précis de Scooby-Doo : Mystères associés, et ses accointances avec la Franc-Maçonnerie luciférienne. Pour ceux d’entre vous qui n’y connaissent rien en Franc-Maçonnerie, ou qui pensent naïvement que ce sont des sociétés secrètes auxquelles seule une élite de l’ombre appartiendrait, je vais vous résumer en peu de mots ce qu’est la Franc-Maçonnerie, en vous prouvant par-là même que la Franc-Maçonnerie ce sont avant tout les idées bien plus qu’une adhésion officielle, et que ces idées sont largement sorties des loges et sont maintenant inconsciemment et massivement validées par la grande majorité de la population mondiale, et donc que le franc-maçon ce n’est pas « l’autre » mais c’est potentiellement « prioritairement nous ». La Franc-Maçonnerie, qu’est-ce que c’est ? C’est simple comme bonjour : c’est la franchise + la maçonnerie. C’est-à-dire la croyance que je me créerais, me construirais, m’améliorerais, et me sauverais moi-même, sans Jésus, à travers mes bonnes intentions, mes actes de solidarité ou de justice, ma quête de savoir et de connaissance, ma propre conscience. La Franc-Maçonnerie est donc luciférienne et diabolique, même si elle prône l’humanisme intégral, la solidarité mondiale et la liberté absolue. Sa doctrine, c’est l’intelligence sans Amour, ou l’intelligence à la place de l’Amour. Elle remplace le vrai Dieu (Jésus) par le dieu « Énergie » (je pense au trio Or/Soleil/Électricité), le dieu « Connaissance », le dieu « Humanisme », et cherche à ce que chaque Homme n’obéisse à personne d’autre qu’à sa conscience/volonté/ressenti/subjectivité/activité personnel(-le). En fait, c’est un individualisme de masse, déguisé en altruisme ou « idéal collectif » puisqu’il vise tout le monde et même le Cosmos.
Dans Scooby-Doo, on retrouve tous les ingrédients de la Franc-Maçonnerie. Dès le départ, le groupe d’adolescents de « Mystères associés » (on ne sait pas trop quel âge ils ont : on dirait plutôt des adulescents) s’annonce comme une loge, malgré ses allures hippies flower power rigolotes (ils roulent en van fleuri, et Sammy est l’archétype du hippy paresseux et rêveur). Malgré son caractère improvisé et amateur, l’agence de détectives s’appelle dès 1969 « Mystery Incorporated », nom qu’on pourrait traduire par « Société du Mystère ». C’est donc bien une société secrète… qui lutte contre les secrets, soit dit en passant ! Dans Mystères Associés, l’équipe obéit à son vénérable, un certain « Monsieur E » (Ricky Owens), qui conduit leur jeu de piste en semant çà et là des indices ou des lettres pour les guider vers leur quête de connaissance et de résolution des mystères. Chaque membre a un talent pour parvenir à ce but : Fred incarne la force tactique (il est le maître des pièges), Daphné la ruse et la séduction, Sammy le paresse et la maladresse révélatrices, Scooby-Doo le peur gaffeuse accidentellement géniales, Véra l’intellect (elle est le cerveau du groupe).
Comme je l’ai dit dans le résumé, l’agence de détectives « Mystères associés » n’est qu’une copie améliorée de 7 autres sociétés secrètes (composées elles aussi chacune de 4 humains et d’un animal) qui se sont formées avant elle, et qui ont perdu leur pureté à cause de l’or :
1) « Mystères Associés 2 » a tout d’abord son clone précolombien, « les Chasseurs de Secrets » et leur jaguar Spot, en mode maya.
2) Elle a son clone monastique, « la Fraternité du Mystère » (Fraternitas Mysterium) et son âne Cordo, en mode franciscain.
3) Elle a son clone mexicain « L’Alliance du Mystère » (Alliance Misterioso) et son putois El Fucci, en mode Zorro.
4) Elle a son clone féministe « Le Gang du Mystère » et son taureau Tiny, en mode cowgirls du Far-West.
5) Elle a son clone aurique avec « La Loge bienveillante du Mystère » (je n’invite rien… ou « Loge Philanthrope du Mystère ») et son orang-outang Mr Pichies, en mode ruée vers l’or. Cette loge maçonnique a été fondée par Oswald Burlington, comme on l’apprend dans l’épisode 10 de la saison 2 « Terreur nocturne », un épisode crucial pour comprendre les ponts directs entre « Scooby-Doo » et la Franc-Maçonnerie.
6) Elle a son clone familial, « La Confrérie du Mystère » et son chat Wizkurd, en mode égypto-maçonnique, avec le père, Cleptus Darrow qui ressemble au colonel Sanders des pubs KFC.
7) Enfin, elle a son clone maléfique avec « Mystères Associés 1 », bande composée de Cassidy Williams (alias « Angels Dynamite »), de « Monsieur E » (Rick Owens), de Brad et Judy les parents biologiques de Fred, et du diabolique perroquet le professeur Périclès.
Ces confréries ont comme point commun d’avoir toutes été (je cite) « manipulées par l’entité démoniaque » enfermée dans le sarcophage maya du trésor précolombien qu’elles ont découvert, et donc d’avoir cédé à l’appât du gain et du pouvoir. « Mystères Associés 2 » auraient donc évité le piège de cupidité et d’avarice dans lequel tous leurs prédécesseurs seraient tombés. Et à la fin de l’histoire, ils intègrent tous l’Université Miskatonique où ils occuperont une chaire prestigieuse de savants omniscients, illuminés.
Le dessin animé attribue à « Mystères associés » la création du Monde, ou plutôt d’un Monde parmi tous les Mondes interdimensionnels qui existeraient. En terrassant Nibiru qui (je cite) « dévorait des Mondes », l’équipe de Scooby-Doo a pu « créer un Monde sans mystères (donc selon eux, sans mal) » à la fin de la saison 2.
Beaucoup de titres d’épisodes de Mystères associés sont des références clairement maçonniques : par exemple « Le chaos hurlant » à l’épisode 12 de la saison 1 (la devise de la Franc-Maçonnerie, c’est « l’ordre par le chaos ») ; « La Cité engloutie » à l’épisode 11 de la saison 2 (la Franc-Maçonnerie rêve de fonder ou de découvrir une Cité d’or) ; « Malédiction sur les planches » à l’épisode 15 de la saison 2 (les planches sont les travaux exposés lors des tenues blanches des initiés francs-maçons), etc.
En lien avec les planches et l’obsession franc-maçonne pour la construction, il est beaucoup fait mention des « plans » dans Scooby-Doo. « Vous savez ce qui me remonte le moral ? Faire des plans. » dit par exemple Fred, dans l’épisode 4 de la saison 2.
En loges maçonniques, ils sont à fond branchés sur le Discours de la Méthode de René Descartes, et appuient leur recherche de savoir et de conscience sur le concept de « méthodes ». Eh bien dans Scooby-Doo (tout comme dans Joséphine ange gardien d’ailleurs), j’ai relevé de nombreuses mentions aux « bonnes vieilles méthodes » ou à la « méthode » (Dans l’épisode 14 de la saison 2, par exemple, Blue Falcon se vante même de posséder « 23 méthodes » !)
Certains épisodes de Scooby-Doo suivent carrément la trame des rites maçonniques d’adhésion (ou dits « de réception ») en loges : l’épisode 17 de la saison 1, intitulé « Pris au piège », dans lequel l’équipe se retrouve enfermée dans différentes salles où elle doit résoudre des mystères et déjouer des pièges, en mode « escape game », sinon, elle périra ; et bien sûr, l’épisode 25 de la saison 2, intitulé « L’Avènement de Nibiru » l’avant-dernier de la série, où, pareil, les 5 détectives doivent « passer sous le bandeau » entre guillemets, c’est-à-dire trouver les clés et les indices qui leur permettront de passer des portes, de ne pas mourir, et d’accéder au trésor, sachant que la 1ère porte représente l’élément de l’air, la 2e l’élément de la terre, la 3e l’élément de l’eau et la 4e l’élément du feu (les 4 éléments font partie des rites initiatiques les plus courants en loges maçonniques).
Le triangle est une figure trinitaire géométrique littéralement adorée par les francs-maçons. Il encadre souvent un œil et symbolise en gros la perfection du savoir et de la conscience humaine. On voit des triangles un peu partout dans Scooby-Doo.
Le chandelier – à trois branches ou plus – est un accessoire bien connu des obédiences maçonniques. Il est notamment symbole de sagesse. On l’aperçoit comme par hasard dans le dessin animé Scooby-Doo.
Le Pavé Mosaïque – damier ou dallage qui ressemble parfois à un plateau d’échecs – est aussi très très présent dans les temples maçonniques. Eh bien il apparaît dans bon nombre d’épisodes de Mystères associés. La Franc-Maçonnerie s’inspire beaucoup des chevaliers du Moyen-Âge et de l’ordre des Templiers. Et l’épisode 8 de la saison 1 de Scooby-Doo fait la part belle à la chevalerie.
Dans Scooby-Doo : Mystères associés, ils reprennent très souvent le concept chevaleresque et épique de « quête ». Par exemple, dans l’épisode 13 de la saison 2, intitulé « La Colère de Krampus », face au disque planisphérique reconstitué, s’illuminant comme un soleil avec la lune en toile de fond (soleil et lune, comme dans les temples maçonniques…), Fred déclare triomphalement : « Nous avons terminé notre quête ! »
L’objectif ultime de l’agence de détectives est clairement civilisationnel : il est de fonder, sauver, consolider ou reconstruire une ville, voire un Monde. « On a sauvé Crystal Cove ! » s’écrit Véra au tout dernier épisode. Et à bien des reprises, nos amis sauvent la ville d’un fléau qui la menace et qui ressemble à une des 10 plaies d’Égypte (un troupeau de bêtes piétinant tout sur son passage dans l’épisode 17 de la saison 2, une invasion de cigales dans l’épisode 3 de la saison 1, une éruption volcanique d’« une puissance équivalente à 1000 soleils » dans l’épisode 14 de la saison 2, etc.). Dans l’épisode 21 de la saison 1, Monsieur le Maire achète carrément un temple perse à l’abandon sur un site de vente en ligne. Un Temple perse… ça ne vous rappelle pas le Temple de Salomon, centre médullaire de la Fin des Temps, et modèle également de tous les temples maçonniques ?
Dès le premier épisode de Scooby-Doo : Mystères associés, le décor maçonnique est planté ! : Véra, l’intello du groupe, fait une visite guidée de Crystal Cove, « la ville la plus hantée du Monde », en retraçant l’histoire de l’exploitation d’or et des matières premières du lieu par des compagnies et des fraternités maçonniques et civilisatrices, en remontant à peu près à la naissance de la Franc-Maçonnerie mondiale (donc la fin du 17e siècle, début du 18e) jusqu’à son essor actuel (les loges du 19e au 21e siècle) : « Les premières traces des phénomènes inexpliqués dans la région remonte à l’année 1632 quand une garnison de conquistadors espagnols a mystérieusement disparu dans les environs du port. Cette malédiction a frappé à nouveau en 1765 quand une congrégation de missionnaires a disparu sans laisser de trace. Après ce drame, les disparitions se sont arrêtées jusqu’à il y a environ une centaine d’années quand Cleptus Darrow trouva un énorme gisement d’or et renomma cette ville Crystal Cove. »
La Franc-Maçonnerie mondiale, comme je vous le disais un peu plus haut, s’appuie principalement sur 3 énergies lucifériennes physiques pour asseoir le règne de leur dieu « Énergie » censé remplacer le vrai Dieu, à savoir Jésus : le soleil, l’or et l’électricité. C’est très clair dans Scooby-Doo : Mystères associés. Déjà, concernant l’héliocentrisme, c’est-à-dire le culte au dieu solaire, le dessin animé laisse une place centrale aux civilisations solaires, donc en premier lieu à l’Égypte Antique (les Annanukis, descendant des sumériens, présentés comme « les premiers dieux sur terre », ont des corps d’hommes et des têtes d’animaux des divinités égyptiennes telles que Apis, Horus, Anubis : ce sont eux qui guident l’équipe de Scooby-Doo jusqu’à la victoire finale) et en second lieu aux empires précolombiens mayas, aztèques et incas. Le tout premier club de Mystères Associés était, nous dit-on, maya, et s’appelait « les Chasseurs de Mystères ». Et tout au long des épisodes de la série, il est fait à de nombreuses reprises mention aux religions maya et inca.
Mais revenons au soleil, à l’or et à l’électricité. Comme je vous disais, le Soleil est le dieu du dessin animé Scooby-Doo. Étonnant, puisqu’on a l’impression que la majorité des actions se déroulent dans l’obscurité et dans une ambiance nocturne effrayante. Pourtant, c’est le soleil qui encadre la série (Même la toute dernière image montre la Mystery Machine rejoignant le soleil). Quant à Crystal Cove, le logo de la ville est précisément le soleil. Et à la toute fin de la série, le panneau qui indiquait que « Crystal Cove était l’endroit le plus hanté de la Planète » est remplacé par l’écriteau « Crystal Cove : l’endroit le plus ensoleillé de la Planète ».
Pour ce qui est de l’or, dans Scooby-Doo, les personnages sont pris ou se prennent pour des pierres. Par exemple, le shérif – figure emblématique du dessin animé, qu’on voit à chaque épisode – s’appelle justement Branson Stone (donc « pierre » en anglais). Je vous rappelle aussi à tout hasard que le créateur de Scooby Doo qui vient de mourir à 87 ans en août 2020, s’appelle Joe Ruby (exactement comme le rubis !). Par ailleurs, beaucoup de personnages de Scooby-Doo parlent de « carrière ». C’est un mot qui revient souvent. Dans l’épisode 7 de la saison 1 intitulé « Un Fantôme rock and roll », Daphné demande à la leader du groupe des Hex Girls de la convertir en pierre stellaire : « Transforme-moi en Rock-Star. » Et quand Fred essaie de l’arracher à sa carrière naissante de chanteuse, elle le repousse en lui disant qu’elle n’est plus un être humain mais une pierre : « Il n’y a plus de Daphné : Appelle-moi Silex ! »
Les pierres occupent parfois le haut de l’affiche des personnages les plus importants de Scooby-Doo. Par exemple, dans l’épisode 11 de la saison 1 intitulé « L’Élixir du Vampire », tout l’enjeu se concentre sur un rubis nommé « l’Œil du diable ». Dans l’épisode 18 de la saison 1 intitulé « Le Secret du Dragon de Jade », toute l’intrigue est centrée sur un rubis. L’or est évidemment le métal précieux qui fait le plus perdre la tête aux personnages de Scooby-Doo, à tel point que certains d’entre eux finissent pétrifiés ou en statues auriques à cause de lui. L’or est habité spirituellement par des entités démoniaques : « À cause de notre soif de puissance et de richesse, nous avons libéré un terrible démon. » déclare le spectre du Conquistador El Aguirre, possédé par l’or.
Dans l’épisode 10 de la saison 2 intitulé « Terreur nocturne », la figure d’un architecte, Oswald Burlington, est mise à l’honneur : « Voici l’homme qui a fait bâtir cette bibliothèque : Oswald Burlington. Le Baron du Rail. Le Roi de l’Acier. Ou encore l’Empereur de la Vapeur. » Son équipe et lui arrivent sur un train-fantôme symbolisant la ruée vers l’or et la Révolution industrielle. L’idolâtrie pierreuse des personnages de Scooby-Doo, et finalement aussi de ses concepteurs, est telle, que dans les derniers épisodes, les modèles ésotériques des héros sont les Annunakis, des statues de pierre. Il va sans dire que ce culte de l’or est luciférien. Et ce n’est pas un hasard si le Conquistador Fernando El Aguirre, assoiffé d’or, soit le capitaine du galion de la Santa Lucía. Lucifer, quand tu nous tiens…
La troisième puissance énergétique promue par la Nouvelle Religion mondiale, et par Scooby-Doo, c’est l’électricité. Cette énergie est mentionnée par beaucoup de personnages, et certains monstres (comme le Gnome sombre de l’épisode 8 de la saison 1) s’en servent pour asservir les Humains et les pétrifier. Même les personnages les plus naturalistes et bobos – tels que Fred Jones – ne jurent que par elle : « Quel bonheur de retrouver le confort de l’électricité ! » s’exclame-t-il dans l’épisode 14 de la saison 2 intitulé « Le Cœur du Mal ». Cet attachement à l’électricité est aussi évidemment luciférien.
Ces trois puissances énergétiques privilégiées par la Franc-Maçonnerie ne seraient rien sans ce qui permet leur alliance (ou leur alliage) avec le cœur de l’Homme, à savoir les égrégores (qui sont la somme des intelligences, des volontés et des cœurs d’un même groupe humain, faisant advenir la divinité), à travers le processus alchimique. Une fois invoqué par les gnostiques, un Feu physique/énergétique/électrique pourrait, du haut du Ciel, et sous la forme d’une Bête lumineuse, s’abattre sur la Terre, nous enflammer, ne faire qu’Un avec nous, et purifier notre pierre philosophale intérieure : « J’invoque la pluie de feu ! » hurle par exemple le Mage des Ténèbres, dans l’épisode 4 de la saison 2 intitulé « La Toile du Tisseur de rêves » ; « Consume-moi, Monstre de métal ! Tu es mon œuvre maîtresse ! » s’exclame Randy Warsaw face à une de ses installations, dans l’épisode 6 de la saison 2 intitulé « L’Art des ténèbres ! » ; « Oublie ce chien ! Consume-moi ! » ordonne Périclès au dieu Nibiru, dans le tout dernier épisode. Il y a vraiment plein de pactes satanico-alchimiques dans Scooby-Doo, c’est flagrant.
En Franc-Maçonnerie, l’électricité, autrement appelée « la Force », n’est pas à entendre que dans son sens physique. Elle revêt un caractère éminemment gnostique (l’expression « être au courant » est bien électrique et gnostique à la fois, hein), un caractère éminemment spirituel aussi (l’esprit des lumières), et repose sur la notion de fraternité fusionnelle (qui se traduit concrètement, comme je l’ai dit, par l’égrégore). Il faut savoir qu’à chaque tenue blanche maçonnique, c’est-à-dire à chaque rencontre de loge, a lieu ce qu’on appelle une « Chaîne d’Union » qui fait vivre un égrégore. Ça consiste en quoi ? Tous les membres de la loge se donnent la main, « unissent leurs forces et leurs consciences » pour « s’élever vers un idéal » qui va leur faire vivre un état second, une illumination des consciences, un déplacement métaphysique. Une corde lumineuse électrique va circuler par la jonction des mains à travers le corps de tous les participants (comme les Enfoirés Kids dans leur école de sorciers-chanteurs), et faire advenir une entité énergétique luciférienne d’en haut qui fera, l’espace d’un instant, sentir chacun des maillons humains de la Chaîne d’Union tout-puissant et omniscient.
On retrouve ce rituel maçonnique de la Chaîne d’Union dans Scooby-Doo du début (dés la première scène de l’épisode 1 de la saison 1) jusqu’au tout dernier épisode (l’épisode 26 de la saison 2). En effet, dans le premier épisode, les 5 membres de l’agence « Mystères Associés » se retrouvent enfermés hermétiquement dans une cellule de la prison de Crystal Cove et joignent leurs mains pour fêter leur indéfectible association. Et dans le dernier épisode, le rassemblement des 5 forme une bulle hermétique anti-chocs et invincible. De plus, ils forment une corde humaine qui les empêche d’être aspirés par la force concentrique diabolique de Nibiru. Le Professeur Périclès, le grand Maître de l’agence initiale de « Mystères Associés », rêve lui aussi de reformer avec ses compagnons cette Chaîne d’Union qui lui redonnerait son pouvoir gnostique : « Je voulais qu’on joigne à nouveau nos forces. » dit-il à son acolyte « Monsieur E », dans l’épisode 7 de la saison 2 intitulé « La Goule de la Crypte ».
Pour la Franc-Maçonnerie, la notion d’unité – très souvent entendue comme une fusion, donc prise dans son acception totalitaire, uniformisante, monolithique, hermétique, obligatoire, horizontale – est très importante, même si dans le fond elle a des prétentions de verticalité pyramidale. Cette injonction à l’unité absolue n’est évidemment pas du tout chrétienne, bien que beaucoup de cathos actuels, par une mauvaise compréhension du message du Christ, pensent le contraire et croient, sous l’influence de l’esprit maçonnique du Monde, que l’Unité est une valeur bonne en soi, et qu’elle est même christique. Non. Jésus n’a jamais défendu l’unité (excepté l’unité en sa personne) et a plutôt défendu les séparations et les divisions, car c’est ainsi qu’Il crée, reconnaît et permet la vie : en discriminant.
Or Scooby-Doo est un dessin animé de propagande pro-Unité en tant que force victorieuse de tout, un dessin animé de propagande anti-discriminations. On nous parle très souvent d’alignement des planètes. Et le prêtresse de l’esprit de cohésion du groupe, la chantre de l’équipe soudée (au sens métallurgique de l’adjectif) qui s’occupe de la bonne fermeture fusionnelle de « Mystères Associés », c’est bien l’hystérique Daphné. Face au défaitisme de Véra (qui, par exemple, dans l’épisode 11 de la saison 1 intitulé « L’Élixir du Vampire », exprime sa résignation : « Regardons les choses en face ; nous ne sommes plus une équipe soudée. »), Daphné, au contraire, martèle sa « Unity Attitude » : « Quand nous sommes réunis, nous pouvons tout réussir. J’en suis convaincue ! » harangue-elle à ses compagnons dans l’avant-dernier épisode de la série. « On ne se sépare pas. On ne se séparera plus jamais ! » Dans le tout dernier épisode, elle en remet une couche : « Le cœur, c’est nous. Ce sera toujours nous. On s’aime les uns les autres. » ; et un peu plus tard, même chose : « On est ensemble. On va gagner ! »
Pour les francs-maçons, le symbolisme, l’hermétique et l’alchimie sont les procédés-clés de la transformation du plomb en or, et plus spirituellement de la prétention à la création d’Humanité, de Divinité, d’Amour et d’Immortalité visée par la Franc-Maçonnerie. Dans Scooby-Doo, il n’y a pas un épisode qui ne traite pas de biologie, ni de l’exploitation illégale d’un composant chimique (gaz naturel, lithium, engrais toxique, dynamite, propane, plomb, hélium, etc.). Même de manière anodine. « Un jour, j’ai vu Lionel Barrymore s’acharner sur un sofa avec un tuyau de plomb. » glisse par exemple Vincent Van Ghool, dans l’épisode 15 de la saison 2 « Malédiction sur les planches ». Évidemment, moi, quand j’entends « plomb », je comprends direct « alchimie » ! Et je fais le lien avec la Franc-Maçonnerie. Même si ce lien a peut-être échappé aux concepteurs même du dessin animé.
Par ailleurs, le symbolisme (l’étude des indices, des signes et des codes, mais malheureusement, dans le cas de la Franc-Maçonnerie, le plus souvent déconnectée de toute recherche d’une Vérité unique et universelle qui est Jésus) occupe une place centrale dans Scooby-Doo. L’équipe de « Mystères et Associés » est basée sur l’association, les alliages, et l’étude des symboles, comme dans les loges francs-maçonnes. Et leur quête d’indices est guidée par l’alchimie. D’ailleurs, dans l’épisode 10 de la saison 2 (à mes yeux le plus important), intitulé « Terreur nocturne », à la fin, un livre mode d’emploi de l’alchimie tombe magiquement de la fenêtre de la bibliothèque Burlington et va servir de guide à nos 5 détectives en herbe pour l’élucidation du disque planisphérique leur indiquant le lieu où se trouvent le trésor et l’entité démoniaque qui le garde sous la mer : « C’est un ancien ouvrage d’alchimie écrit par Bartolomé O’Magnus, déclare la vieille Dean Fenk. C’était l’alchimiste en chef du roi-héritier de l’Empire romain, alias Charles Quint. » Et Véra de rajouter que Bartolomé O’Magnus est celui qui a créé le disque planisphérique. Dans l’épisode 13 de la saison 2 intitulé « La Colère de Krampus », le Conquistador El Aguirre précise qu’il a « utilisé le disque d’alchimie, el planisférico, afin d’indiquer l’endroit où lui et ses compagnons avaient caché ce trésor diabolique sous des tonnes et des tonnes de terre ». La recomposition du disque planisphérique fonctionnant comme un puzzle, est une démarche typiquement maçonnique. Elle est l’enjeu principal de la série Scooby-Doo : Mystères associés, construite également comme un puzzle à reconstituer par les téléspectateurs.
Qu’est-ce que recherche la Franc-Maçonnerie luciférienne et la Nouvelle Religion Mondiale ? Quel est l’objet de leur « quête » ? Plus que l’or, plus que la matière jaune ou palpable, c’est surtout la matière grise. C’est-à-dire celle qui ne s’achète ni ne s’échange. C’est l’intelligence. La connaissance. Le savoir brut. Celui qui donne le pouvoir, le vrai ! La sagesse ! Le contrôle ! « Le savoir c’est le pouvoir ! » déclare par exemple le père de famille qu’on voit au tout début de l’épisode 10 de la saison 2 intitulé « Terreur nocturne ». « La connaissance, c’est ça la clé de la vraie beauté ! » renchérit la mère de Daphné à sa fille dans l’épisode 11 de la saison 1 intitulé « L’Élixir du Vampire ».
Le gnosticisme est présent à tous les coins de planches de Scooby-Doo, notamment à travers l’omniprésence visuelle de l’œil. L’œil est un symbole maçonnique archi connu. Il symbolise la conscience et la recherche de connaissance absolue. Dans le symbolisme de la Franc-Maçonnerie, on le voit souvent apparaître à l’intérieur d’un triangle, pour signifier que la subjectivité individuelle serait reine, parfaite et universelle. Et c’est incroyable comme dans Scooby-Doo on retrouve l’œil maçonnique, parfois même à l’intérieur de son triangle (comme dans le pendentif de Angie Dinckley, la maman New Age de Véra). On l’aperçoit jusque dans le générique, avec l’œil grossi de Véra dans sa loupe, qui ensuite devient l’œil de Sammy.
On croise également beaucoup de bibliothèques dans le dessin animé Scooby-Doo : non seulement ce sont les lieux qui rationnalisent et éclairent les phénomènes apparemment surnaturels, mais ce sont aussi tout simplement les temples de la connaissance, de la raison, de la Gnose, par excellence.
Dans Scooby-Do, la raison est fortement mise en opposition au concept de « croyance » (ce dernier étant diabolisé). La croyance (ou la Foi), c’est pour les faibles, nous dit-on, pour les flipettes, pour les idiots, pour les insensés, pour les superstitieux, pour les dangereux fondamentalistes catholiques (… oups, pardon, ça m’a échappé !). Le personnage de Véra, la cartésienne, la pragmatique, celle qui se refuse à se laisser manipuler par la peur, à s’abandonner aux croyances, aux légendes, aux superstitions populaires évoquant l’existence des monstres ou des démons, est l’incarnation vivante du rationalisme anti-croyances. Notre intello à lunettes a fait de la démystification des croyances sont cheval de bataille ! Jamais on ne lui fera avaler qu’un monstre ou un esprit existe ! Elle sait qu’il y a toujours une explication rationnelle à toute chose et une mise en scène explicable y compris derrière les phénomènes apparemment les plus étranges et paranormaux ! Ce n’est qu’à partir de l’épisode 19 de la saison 2 intitulé « L’Attaque du démon glouton » que Véra semble – à la surprise générale – vivre une forme de crise de pragmatisme, un tournant déiste. Elle qui auparavant refusait catégoriquement le surnaturel et ne voyait derrière les monstres que des escrocs humains déguisés, se rend à l’évidence qu’il existe dans certains mystères – ou en tout cas concernant le mystère de Nibiru – des (je la cite) « forces surnaturelles et bien réelles » à l’œuvre. « Nous sommes face à une forme d’intelligence extra-dimensionnelle et bien réelle. » dit-elle dans l’épisode 24 de la saison 2 intitulé « La Grande Porte du Pouvoir ». On voit bien, à travers Véra, le virage mystique des matérialistes scientistes qui s’observe déjà énormément dans notre Monde réel. C’est la Nouvelle Religion Mondiale : antithéiste (c’est-à-dire contre les religions instituées et contre la royauté divine de Jésus) mais moniste et déiste (c’est-à-dire tournée vers un dieu énergie informe, confondu avec la Nature et le Cosmos). Véra choisit pour divinité l’intelligence. C’est ce qui s’appelle en d’autres termes l’illuminisme gnostique. « Hey ! Les amis ! J’ai eu une illumination ! » s’exclame par exemple Fred dans l’épisode 7 de la saison 1 « Un Fantôme rock and roll ». « Gnose » signifie « connaissance ». Et la Franc-Maçonnerie mondiale est un gnosticisme. Il est saisissant de voir dans Scoobi-Doo le culte qui est fait au savoir, à la connaissance, à l’intelligence. Un culte, je le rappelle, satanique, puisque, comme le soulignent certains prêtres exorcistes, « le diable, c’est l’intelligence sans Amour » voire même à la place de l’Amour. Par exemple, après le voyage initiatique hypnotique de notre club des 5 dans le « Pays des rêves » (dans l’épisode 22 de la saison 2, intitulé précisément « Coincés au Pays des rêves »), Nova, leur chienne-guide spirituelle, leur dit : « Je vois que vous avez beaucoup appris dans ce monde entre les mondes. Alors maintenant rentrez chez vous avec cette connaissance. »
Nova a la mission de former intellectuellement et spirituellement Scooby-Doo, dépositaire principal de la sagesse des Annunakis. Elle lui répète comme un mantra cette phrase gnostique (grotesque puisqu’elle est basée sur les notions – très en vogue en ce moment dans notre Monde subjectiviste – d’« intuition », d’« instinct », de « ressenti ») : « Tu sauras, tu verras, tu sentiras. »
La quête de connaissance étant toujours incomplète (désolé mais à part Jésus, l’Homme n’est pas Dieu et n’a pas l’omniscience de ce dernier…), elle est infinie et forcément déçue : « On a l’impression d’avoir beaucoup d’informations et on se rend compte qu’on ne sait pas grand-chose. » se décourage la jolie Daphné, dans l’épisode 24 de la saison 2 intitulé « La Grande Porte du Pouvoir ». Mais son infatigable copain, Fred, le roi de la logique, continue aveuglément de nous marteler son optimisme gnostique à la Macron : « Pour moi, l’éducation, c’est primordial. » (dit-il dans l’épisode 21 de la saison 2 intitulé « L’Envers du miroir »), quitte parfois à prendre sa copine, moins persévérante que lui, de haut : « L’intelligence, c’est pas ton point fort, je le sais ! ». Mais il déclarera à d’autres moments que c’est pour mieux trouver grâce à ses yeux : « J’ai voulu t’éblouir avec ma parfaite connaissance des pièges. » (ça, c’est dans l’épisode 6 de la saison 2 intitulé « L’Art des ténèbres ! »).
Ce qui me frappe le plus dans Scooby-Doo, et finalement dans la prétention gnostique de notre Monde à vouloir tout régler, tout contrôler, tout connaître, tout résoudre, tout voir, c’est son intolérance au Mystère, au secret, à l’invisible, au caché. Donc à Dieu. Comme si le Mystère était forcément mauvais, n’était que mensonge, était un monstre. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si certaines loges d’investigation qui ont précédé « Mystères associés » s’appellent « chasseurs de mystères ». Tout ce qui n’est pas connu, ou bien le non-su, est jugé mauvais, monstrueux, suspect, à traquer. Et dans leur paranoïa gnostique, les héros de Scooby-Doo considèrent le mystère comme un problème. Véra, par exemple, veut à tout prix « résoudre le mystère ». C’est dire si ce dernier est diabolisé ! Et dans l’ultime épisode, nos héros se retrouvent comme des cons face à un monde lisse, terne, dénué de secret, de réalités invisibles à découvrir : « Nous avons créé un monde sans aucun mystère. » se lamente mollement Fred. Car quel monde triste, ennuyeux et totalitaire que celui où la Vérité serait visible et s’imposerait comme une évidence ! Un Monde sans le Mystère des mystères invisibles aimants qu’est Jésus !
En Franc-Maçonnerie, la supposée prévalence de l’intelligence sur l’Amour, ou la primauté du « droit à savoir » ou à « tuer les mystères » s’appuie sur plusieurs concepts humanistes valorisés par notre Monde globalisé, presqu’entièrement acquis à la cause maçonnique d’auto-détermination et d’auto-construction de l’Homme par lui-même. Au Hit-Parade des valeurs maçonniques les plus applaudies, et qu’on entend sans arrêt dans Scooby-Doo, on trouve évidemment la franchise (et ses synonymes : sincérité, transparence, le fait d’être direct, la clarté, etc.). Il faut être FRANC ! Arrive ensuite la « fierté » (C’est dingue le nombre de personnages de Scooby-Doo qui s’échangent des déclarations de fierté). Je suis FIER DE TOI mon fils ! Puis ensuite on a la « confiance » (ça s’échange aussi à fond les confiances ; et bien sûr, la « confiance en soi » doit primer sur la confiance aux autres et en Dieu). Ou encore on nous sert aussi énormément l’amélioration : « Nos actions ont créé un monde meilleur » se félicite par exemple Sammy, dans le tout dernier épisode. La Franc-Maçonnerie mondiale vise la construction d’un monde meilleur. Ça ne veut rien dire, mais ça fait bien ! On trouve aussi une valorisation du concept de « changement »… parce que le changement c’est maintenant. Les francs-macs aiment bien également le mot « chance », qui est l’opium du Peuple (comme l’a souligné visionnairement Gainsbourg), ainsi que l’adjectif « cool », qu’on entend beaucoup dans Scooby-Doo (la coolitude est le mot d’ordre de la Nouvelle Gouvernance mondiale !). Il est aussi beaucoup question du « destin » (les francs-maçons ne croient pas au hasard… et comme ils se refusent à croire en Jésus ou en un dieu déterminé, ils ne jurent, comme Macron, que par le « Destin », par un sens machinique et fataliste de l’Histoire). Et je bouclerais la liste du positive wording maçonnique par la notion de « maîtrise ». Dans les loges maçonniques, même si leurs membres se définissent tous comme des « éternels apprentis », il existe différents niveaux de qualifications : apprentis, compagnons et maîtres. Et il est beaucoup question de maîtrise. Eh bien dans Scooby-Doo aussi : le méchant Périclès prétend être le « Maître de tous » ; et Daphné prévoit de se marier avec Fred (je cite) « après leur maîtrise ».
En plus d’être luciférien et maçonnique, je dirais que le dessin animé Scooby-Doo : Mystères associés est diabolique. Oui, j’emploie les grands mots. Il faut bien appeler un chat « un chat » ! Car justement, ce cartoon promeut ouvertement la Bête. En effet, la Bête décrite dans le récit biblique de l’Apocalypse de saint Jean, ainsi que son image et sa marque, est vraiment la reine de Scooby-Doo. Plus encore que Scooby-Doo lui-même : je dirais que c’est plutôt l’association dithéiste de Scooby-Doo et de la chienne Nova formant la Bête entre guillemets « providentielle » qui est la grande héroïne du dessin animé. Et pour rehausser le prestige de la Bête, les concepteurs de la série l’ont dédoublée sous forme de « Bête gentille » d’un côté, terrassant une « Bête méchante » de l’autre, censée dépasser la première en méchanceté et en dangerosité. Astucieuse méthode de dédoublement siamois que j’ai déjà observée dans de nombreux autres films et dessins animés.
Commençons par la Bête méchante. Elle est apparemment le principal monstre de Crystal Cove, comme on nous le dit à la fin de la saison 1 de « Mystères Associés ». « La Bête est toujours là. » nous prévient Cassidy Williams alias « Angel Dynamite », dans l’épisode 25 de la saison 1 intitulé « La Créature de l’ombre ». En plus des bêtes mises en avant dans chaque épisode de « Scooby Doo » (en règle générale, ce sont d’ailleurs elles qui donnent leur nom aux titres des épisodes de la série), plus on avance dans l’intrigue, plus on nous annonce l’entrée imminente et fracassante de la Bête des Bêtes : Nibiru. « Nibiru va revenir. Car l’Histoire se répète. Ça commence avec l’Animal ! Toujours l’Animal ! » avertit le spectre du moine possédé de la Fraternité Mystérium, dans l’épisode 15 de la saison 2 intitulé « Malédiction sur les planches ». Elle a l’air terrible, cette Bête méchante. Elle revêt carrément le costume de la Bête de l’Apocalypse, les traits d’une Fin du Monde. Par exemple, dans l’épisode 17 de la saison 2 intitulé « La Horde de l’enfer », elle prend la forme d’un troupeau imparable détruisant tout sur son passage, une horde de bêtes hybrides mi-vaches, mi-bourdons mi-piranhas mi-squelettes, fabriquées de toutes pièces par le machiavélique Professeur Périclès. Dans l’épisode 10 de la saison 1 intitulé « Qui veut la peau de Scooby-Doo ? », elle se présente comme un « robot-chien démoniaque ». Dans l’épisode 21 de la saison 1 intitulé « Le Manticore », elle apparaît comme une Bête volante « avec des ailes de dragon, une queue de scorpion, un corps de lion, et un horrible visage humain ». Dans les épisodes 11 puis 13 et 25-26, elle prend la forme d’une armée de robots « au style IIIe Reich » (je cite) donc nazis, dirigée par un perroquet-Führer parlant allemand, le professeur Périclès, croisé avec la puissance astronomique et cosmique de Nibiru c’est-à-dire le diable en personne.
Face à cette « Bête méchante » obscure se trouve une autre Bête, non moins diabolique, mais plus discrète dans sa méchanceté et plus blanche colombe en apparence, qui passera pour la gentille parce qu’elle va terrasser la méchante. Et quand je parle de la Bête gentille, je pense évidemment au personnage-vedette de Scooby-Doo.
Mais avant d’en venir à lui, je voudrais déjà vous montrer comment le dessin animé Scooby-Doo fait la part belle à la Bête, tout ça pour rabaisser l’être humain au rang d’animal et ensuite lui faire croire que les animaux seraient plus humains que lui. Autrement dit, en faisant du naturalisme misanthrope et anti-spéciste. Tout d’abord, il est vraiment étonnant de voir comment dans ce dessin animé, les animaux sont considérés comme des dieux ou des êtres humains à part entière. Par exemple, dans l’épisode 14 de la saison 2 intitulé « Le Cœur du Mal », Blue Falcon dit qu’il « tient plus à son chien qu’à sa propre vie ». Et le Dr Quest, face à l’animal mortellement blessé de Blue Falcon, promet de le ressusciter. Dans la série « Les Monstres et les démons sont nos amis, il faut les aimer aussi », on retrouve également la figure d’Ernesto Che Guevara dans l’épisode 12 de la saison 1 intitulé « Le Chaos hurlant », qui lance une campagne de déstigmatisation des monstres et des bêtes : « Les monstres ne doivent pas être stigmatisés. » ; « Char Gar Gothakon, la Bête qui n’a pas de nom. Il a le droit de vivre parmi nous. » Vive l’abolition de la distinction entre Hommes et animaux ! Oui à l’égalité Démons = Humains ! Nous sommes tous des mammifères et des anges, après tout ! Nous ne valons parfois pas mieux qu’eux ! Et nous faisons tous partie du Vivant !
Dans « Scooby-Doo », les personnages humains se plaisent à rêver d’un monde animal parfaitement humanisé en même temps que mécanisé, avec des réactions, des sentiments et des actions humains. « Y’a plus qu’à trouver un chacal parlant. » plaisante Véra dans l’épisode 22 de la saison 1 intitulé « Attaque de la tête réduite ». Scooby Doo sait parler : c’est le premier exemple de Bête parlante du Monde de Crystal Cove. Viendront ensuite le perroquet Périclès et la chienne Nova. Daphné parle d’ailleurs comme à un être humain à cette dernière : « T’es une bonne fille, Nova. » s’extasie-t-elle dans l’épisode 17 de la saison 2 intitulé « La Horde de l’enfer ».
Mais l’envahissement de la Bête ne s’arrête pas là. La Bête, c’est non seulement Scooby-Doo mais finalement aussi tous ses compagnons. La troupe de « Mystères Associés » emploie plein de termes (« instinct », « intuition », « sentir », « curiosité », « nez », etc.) appartenant à la Bête et au registre animalier, termes qu’elle valorise, de surcroît ! Et à chaque fin d’épisode, le méchant démasqué sort systématiquement la même phrase de conclusion qui animalise la fine équipe : « Mon plan aurait marché à merveille si vous n’aviez pas fourré votre nez dans mes affaires, bande de petits fouineurs ! » En outre, tous les membres de Mystères Associés jouent à être aussi animaux que Scooby : Sammy mangeant comme un morfale, Daphné faisant sa bête curieuse, Véra reniflant les pistes, Fred construisant des pièges pour capturer ses proies, et se targuant d’avoir (je le cite dans l’épisode 19 de la saison 1 intitulé « La Terreur de la nuit ») « assuré comme une bête ». CQFD.
Mais bien entendu, la Bête providentielle, désignée par une autre bête providentielle (sa jumelle karmique, Nova), ça reste Scooby-Doo : « Un seul être peut se dresser au travers du chemin de Nibiru : Scooby-Doo. » déclare Nova, telle une apparition cosmique parlante dans un constellation d’étoiles, au tout dernier épisode. (Au passage, celui qui se met au travers du chemin, bibliquement, c’est le diable. J’dis ça j’dis rien). Le Salut du Monde viendrait d’un animal. C’est bien connu… Déjà, dans le dessin animé, il y a 500 ans, c’est « l’Âne Porto qui sauva la ville de Crystal Cove » du tremblement de terre qui l’a en partie ensevelie sous les eaux. Et cette fois, l’élu bestial qui terrassera la méchante bête avec une lance qui porte à son extrémité une pierre coupante au nom d’une autre bête gentille (« le cœur de jaguar »), c’est Scooby-Doo !
La métamorphose progressive de Scooby-Doo de bête gentille en bête méchante, je l’avais déjà vue venir depuis longtemps. À la différence des autres versions historiques de Scooby-Doo, la grande métamorphose que j’observe avec Scooby-Doo 2010, c’est l’esprit. Le dessin animé est visuellement devenu extrêmement plus violent, plus bruyant, plus effrayant (je ne montrerais pas ça à un public de plus de 10 ans), plus sexualisé (y compris dans les costumes sexys de certains montres), plus brutal. Et l’état d’esprit de Scooby Doo n’est plus le même qu’à l’origine. Le chien-mascotte, qui auparavant était l’incarnation de l’innocence, de la candeur, de la maladresse, de la joie (il rigolait toujours nerveusement et irrépressiblement comme l’autre chien crétin d’Hanna Barbera : Diabolo dans Les Fous du volant… et ce fou rire était vraiment communicatif), ce chien qui était l’incarnation de la bêtise touchante, de la peur grelottante (le premier Scooby-Doo venait toujours se refugier, tout frissonnant, dans les bras de Sammy, comme un bébé sautillant), est devenu, dans Mystères associés, un chien menaçant, justicier, autoritaire, vengeur. On ne le voit plus rigoler du tout. En bref, il s’est converti en méchant. La vraie Bête diabolique, même si personne ne le verra, car la Bête plus évidemment méchante que lui (le Professeur Périclès, le gros « nazi ») fera diversion, et parce que le personnage de Scooby-Doo bénéficie d’un évident capital sympathie depuis 50 ans auprès de son jeune public, c’est Scooby-Doo. La vraie bête méchante, c’est lui.
Pour continuer dans la lecture interprétative eschatologique (donc relative à la vraie Fin des Temps), la Marque de la Bête (dont parle l’Apocalypse, et qui est désignée comme le « 666 » par saint Jean) apparaît dans Scooby-Doo : Mystères associés, parfois sous la forme justement du 666 (« Si on ne trouve pas le n°6, lui finira par nous trouver. » déclare Daphné, dans l’épisode 8 de la saison 2 « Une Nuit sur la montagne hantée »), tantôt sous la forme de la puce RFID électronique subcutanée, donc greffée sous la peau. Par exemple, dans l’épisode 14 de la saison 2 intitulé « Le Cœur du Mal », il est question (je cite) de « signature thermique sur le dragon », de « pile – le Quest X – dissimulée dans le chien », de mouchard accroché à la ceinture de Blue Falcon. Dans l’épisode 16 de la saison 2 intitulé « Les Envahisseurs sont parmi nous », le shérif Stone raconte qu’à l’âge de 14 ans, des extraterrestres lui ont « greffé une puce dans les fosses nasales pour le localiser en tout temps, lui voler ses souvenirs et lui faire faire des choses horribles. » Cette puce greffée contient les plans des aliens pour revenir chez eux. Dans l’épisode 3 de la saison 2 intitulé « La Nuit du clown triste », Daphné a un émetteur de repérage dans la cheville, appelée « puce de localisation ». Ça fait beaucoup de puces, je trouve…
L’objectif de la Bête de l’Apocalypse, et a fortiori des monstres de Scooby-Doo mais aussi du chien-phare de la série lui-même, est de détruire l’Humain et le Divin, en s’attaquant à leurs 4 socles principaux : la différence des sexes, la différence des générations, la différence des espaces, et la différence Créateur/créatures (à savoir l’Église Catholique).
Concernant la différence des sexes, on voit très peu de couples homme-femme unis et heureux : même le couple de Fred et Daphné mettra les 2 saisons à se concrétiser. Et Scooby-Doo empêche au couple de Sammy et de Véra de se former (Véra, d’abord blessée et folle de jalousie de cette relation zoophile fusionnelle, finit par se rabattre sur Marcy – alias « Miss Eau-de-Boudin » – avec qui elle entretient une relation crypto-lesbienne qui a fait couler beaucoup d’encre. Et à raison : la misandrie – c’est-à-dire la haine des hommes – transpire dans le discours de Marcy : « Ce que ça peut être humiliant de devoir compter sur un garçon. » déclare-t-elle dans l’épisode 8 de la saison 2. On voit dans Scooby-Doo : Mystères associés énormément de virilités piétinées et de féminités détruites, angélisées (par exemple, la maman de Véra s’appelle « Angie ») ou abandonnées, de féminités fatales et vengeresses, en particulier dans l’épisode 6 de la saison 1 intitulé « La Légende d’Alice May » (avec la figure de la mariée vénéneuse et monstrueuse), ou encore à travers le personnage de Daphné, qui depuis ses débuts en 1969, s’est largement pétassisée (il n’y a qu’à entendre sa chanson gothique « L’Amour est un piège » dans l’épisode 7 de la saison 1 pour comprendre sa métamorphose en mante religieuse ou en femme fatale qui n’aurait plus besoin des hommes). Daphné, tout en jouant les victimes et les femmes bafouées, se permet de gifler Fred (dans l’épisode 11 de la saison 2), de le répudier et de le tromper (dans l’épisode 1 de la saison 2), de le mépriser comme un « vieux gars » sale et bohème. Si bien que ce dernier finit par vivre une véritable crise identitaire (surtout à l’épisode 7 de la saison 1) – qui ne le conduit tout de même pas à l’homosexualité, mais pas loin : il se fait traiter de « fillette » par son père, doute de sa masculinité (« Tant pis si je ne suis pas un homme ! »). En parlant de virilités piétinées, nous voyons à énormément de reprises Fred, mais surtout le duo Sammy/Scooby-Doo, se travestir en femmes (l’inverse, en revanche, n’arrive jamais pour la gent féminine de la série). Sans compter qu’on y croise aussi beaucoup de personnages secondaires efféminés : Randy Warsaw (dans l’épisode 6 de la saison 2, qui est un fac simile d’Andy Warhol), Mr Fist (dans l’épisode 4 de la saison 2), Gus Boggs le manager efféminé (dans l’épisode 7 de la saison 1), Mr LeFranck le prof d’art dramatique maniéré (dans l’épisode 15 de la saison 2), et tant de personnages anonymes par ailleurs. Plus que clairement homosexuels, on pourrait qualifier l’équipe de « Mystères Associés » de « queer », c’est-à-dire de « bizarre » en anglais. Le qualificatif « Queer » embarque un peu tous les « genres » sexuels et identitaires qu’une personne veut se donner. D’ailleurs, à ce propos, le terme que Abraham Elison, le véritable « Monsieur E » final, attribue à tous les membres de l’équipe dans l’ultime épisode de la série, c’est précisément celui de « queer » : « Vous êtes étranges, les enfants. » Et pour donner de l’eau au moulin de ma thèse queerisante, j’aimerais souligner que le tic de langage caractéristique de Sammy (et ça, c’est nouveau par rapport aux autres versions de Scooby-Doo avant 2010), c’est de caser le mot « genre » à toutes les phrases. Enfin, il ne vous échappera pas non plus que la palette chromatique incarnée par notre équipe de détectives obéit à peu de choses près à celle du rainbow flag (le drapeau arc-en-ciel LGBT) : Fred (pour le bleu et le jaune), Daphné (pour le violet), Véra (pour le orange et le rouge), Sammy (pour le vert)… et Scooby-Doo (pour le marron-caca bestial de l’hétérosexualité). Donc la boucle gay friendly est bouclée ! Même la figure du mâle alpha représentée par ce beauf de shérif Stone s’accoquine très souvent avec le Maire de la ville ou bien d’autres figures efféminées servant ses intérêts. Quant à la voix de Scooby-Doo, elle était initialement masculine et elle s’est androgénéisée : en 2010, elle est devenue un mélange de virilité et de féminité.
Concernant la différence des générations, le dessin animé Scooby-Doo s’en prend aux jeunes (présentés très souvent comme des sales gosses monstrueux), ainsi qu’aux adultes (figurés comme des êtres immatures, irresponsables, traîtres, et également monstrueux : par exemple, dans l’épisode 2 de la saison 2, Véra parle de la « mentalité tordue des adultes »), mais il s’en prend également aux parents (Fred, par exemple, renie ses parents biologiques Brad et Judy autant que son père adoptif, même si le second est repêché in extremis : « Mes parents biologiques sont encore plus démoniaques que celui qui me servait de père ! »). La frontière entre les générations est par ailleurs régulièrement floutée dans Scooby-Doo : l’équipe de détectives est censée être composée d’adolescents… mais en réalité, ce sont des adultes sans âge, sans engagement social, sans travail (on apprend qu’ils sont étudiants, mais on les voit pas beaucoup travailler).
La différence des espaces est également dans le viseur de la Bête et du dessin animé Scooby-Doo. Elle est effacée. Le but des protagonistes, c’est textuellement de « voyager dans d’autres dimensions : voyager entre les mondes. » (je reprends les termes de l’épisode 25 de la saison 2 intitulé « L’Avènement de Nibiru ») : « Les Annunakis voyagent dans l’espace-temps de nombreux univers. Nous sommes venus vous aider à grandir, à évoluer. » déclare la chienne Nova, dans l’épisode 26 de la saison 2 intitulé « Le Passé décomposé ». La différence des espaces géographiques et temporels est complètement abolie dans Scooby-Doo : on passe d’un pays à l’autre, d’une époque à l’autre, sans aucune cohérence. La vie humaine même est désignée comme un immense mirage, une réalité éthérique, une subjectivité, une mascarade sans consistance et qui peut être effacée, corrigée, oubliée, rêvée. Tout dépendrait du point de vue ! « Inception », quoi ! Par exemple, dans le tout dernier épisode de la série, intitulé « Le Passé décomposé », en détruisant l’entité maléfique, notre équipe de détectives a complètement réécrit le futur et l’espace-temps. « Rien de tout ça n’a jamais existé. » conclut Véra. C’est d’un nihilisme désespéré et désespérant, quand on y pense ! Quel mépris de la vie et de l’incarnation humaines !
À travers Scooby-Doo (mais je l’ai entendu aussi dans la bouche des têtes pensantes d’un mouvement mondialiste apolitique comme Unité Nationale), on perçoit que c’est le grand retour en force en ce moment du zoroastrisme (religion panthéiste du IIe siècle avant J.-C., dont le berceau est la Perse, les actuels Afghanistan/Iran) mais aussi de la mythologie égypto-babylonienne, des civilisations et des spiritualités présentées comme plus universelles, plus originelles et plus fédératrices que le catholicisme, voire plus crypto-christiques que le Christ même (les défenseurs mondialistes du zoroastrisme ou des sumériens vont par exemple nous dire que ce sont les extra-terrestres qui ont construit les 3 pyramides de Gizeh, ou bien que le catholicisme n’a rien inventé puisqu’il y avait déjà dans les civilisations qui l’ont précédé des figures symboliques de la croix, de la vierge Marie, du démon, de Jésus !). Dans Scooby-Doo : Mystères associés, nos 5 détectives sont intronisés en tant que réincarnations des Annunakis, ces êtres extra-terrestres du zoroastrisme babybolinien, précolombien et plus largement sumérien donc cosmique : « Vous êtes bien les héritiers des fondateurs. Ça ne fait maintenant plus de doute. » leur déclare la chienne Nova, la femelle de Scooby-Doo, la moitié divine de ce dernier, qui sert de messagère et de guide du groupe vers son réveil de conscience et sa divinisation.
La visée du dessin animé, et finalement de la Nouvelle Religion mondiale, c’est l’abolition de l’Incarnation de Jésus en tout Homme, et c’est aussi l’abolition de l’espace-temps. Ceci est clairement illustré dans Scooby-Doo : Mystères associés par la promotion de la civilisation sumérienne des Annunakis. Je citerai ici le topo de Véra dans l’épisode 13 de la saison 2, intitulé « La Colère de Krampus », où elle explique qui sont les Annunakis : « J’ai effectué des recherches sur Internet et j’ai trouvé ceci : Nibiru est une planète évoquée dans les ouvrages d’un certain Zécharia Sitchin. En particulier dans un livre intitulé ‘Les 12 Planètes’. Si l’on se fie à l’interprétation qu’il a faite des textes religieux babyloniens, une planète géante du nom de Nibiru croise la trajectoire de la Terre tous les 3600 ans. À cette occasion, ces sentinelles de pierre intéragissent avec l’Humanité. Sitchin fait le rapprochement avec les Annunakis, des créatures issues des mythes sumériens et qui étaient les premiers dieux vénérés sur Terre. Mon encyclopédie en ligne préférée indique également ceci : Les écrits évoquent une catastrophe. La Terre est supposée entrer en collision avec un astre géant. Rencontre à laquelle nous ne survivrions pas. Ceux qui croient à la théorie de l’Apocalypse font généralement référence à cet objet en tant que ‘Planète X’ ou encore ‘Nibiru’. » Dans le dernier épisode de la série, Scooby-Doo et ses compagnons parviennent, en terrassant le diabolique Nibiru, à changer le continuum espace-temps. Un autre épisode de Scooby-Doo, le n°16 de la saison 2, intitulé « Les Envahisseurs sont parmi nous », parle également de l’existence des extra-terrestres. Et ces derniers pilotent Crystal Cove puisque, comme je le soulignais tout à l’heure, ils ont greffé une puce RFID à l’intérieur des fosses nasales du shérif Stone depuis son plus jeune âge.
Enfin, le dessin animé Scooby-Doo s’en prend à la différence Créateur-créatures, c’est-à-dire Jésus et l’Église. Il défend un Monde sans limite, hors-sol, liquide, où rien n’est permanent, où les actes, la mort et le mal n’ont aucune importance ni gravité, un Monde relativiste, sans Vérité et sans Justice : « N’ayez pas peur : tout peut être défait et tout peut être pardonné. » affirme la chienne Nova avec sa voix d’hôtesse de l’air, dans l’épisode 22 de la saison 2 intitulé « Coincés au Pays des rêves ». Les héros de Scooby-Doo sont des demi-dieux, immortels : ils ne meurent jamais, ne donnent jamais leur vie étant donné qu’ils ne peuvent la perdre. L’Humanité est défigurée dans Scooby-Doo, croisée hybridement et technologiquement avec des animaux ou avec des machines. Par exemple, on retrouve des Cyborgs mutants et chimériques dans l’épisode 14 de la saison 2 (intitulé « Le Cœur du Mal »), dans l’épisode 12 de la saison 2 (intitulé « Le Lougarours »), et finalement dans tous les déguisements de monstres confectionnés par les Humains.
Le dessin animé Scooby-Doo nie, en réalité, l’unicité de l’être humain en même temps que l’unicité de la vie humaine (En fait, les concepteurs de cette série croient en la réincarnation, en l’existence de plusieurs vies humaines sous d’autres corps et sous d’autres dimensions). Ce cartoon nie aussi l’alliance entre l’âme et le corps humains, en se faisant le promoteur d’un dithéisme androgynique New Age laissant croire que les êtres humains seraient des moitiés d’Homme fusionnellement complémentaires avec d’autres moitiés, comme dans la cosmovision platonicienne. « Tu es ma moitié d’orange. » déclare par exemple Fred à Daphné, dans l’épisode 24 de la saison 2 « La Grande Porte du Pouvoir ». « Ça veut dire qu’on est un groupe d’âmes-sœurs. » lance encore Sammy à Scooby-Doo avec qui il ne veut faire qu’Un, dans l’épisode 21 de la saison 2 intitulé « L’Envers du miroir ».
Au fond, les personnages de « Mystères Associés » sont diaboliques non d’être 100 % mauvais, mais d’être des êtres divisés, d’être les allégories fictionnelles d’un dithéisme (des entités divisées en deux ou fusionnellement compatibles… comme dans la pensée manichéenne ou hindouiste qui postule que le Bien et le mal s’annuleraient et s’équilibreraient nécessairement en s’associant). La Franc-Maçonnerie actuelle est très branchée « orientalisme », donc tout ce qui est bouddhisme, ésotérisme New Age, spiritualités monistes et cosmiques centrées sur le dieu « bien-être et énergie totalitaire ». On retrouve ces courants dans Scooby-Doo : les symboles du Yin et du Yang, la thalasso bouddhiste où se rendent Daphné et Véra, l’hypno-thérapeute le professeur Horatio Kharon, les personnages maîtrisant tous les dialectes d’Orient (comme Dean Fenk dans l’épisode 10 de la saison 2, ou bien Marta Queen défendant l’espéranto – la langue universelle – dans l’épisode 18 de la saison 2). La série louvoie aussi avec l’occultisme satanique et la magie noire : par exemple, Scooby-Doo et Sammy font appel aux entités spirituelles démoniaques en jouant au Ouija dans l’épisode 23 de la saison 1 intitulé « Un Fantôme à Crystal Cove », ou font des incantations dans l’épisode 2 de la saison 1 intitulé « Attaque de la tête réduite ». Certains personnages de Scooby-Doo s’exercent également à la sorcellerie : notamment la mère de Véra, Angie Dincley, qui est comme une sorcière : elle a un « grimoire des mauvais sorts » et tient le Musée des Horreurs de Crystal Cove ; dans sa jeunesse, elle a vécu des expériences vaudous dans la jungle mexicaine. Cette attaque contre la différence Créateur/créatures est évidemment le reflet, dans ses soubassements, d’un anti-catholicisme qui a du mal à se cacher. Dans Scooby-Doo, le catholicisme est pointé du doigt comme la « méchante religion » qui aurait éteint le prestige des civilisations et religions qui l’ont précédée. L’anti-catholicisme dans Scooby-Doo, concurrencé par des pratiques occultes le singeant, ne fait aucun doute. On voit des concerts rock dans des églises ; Scooby-Doo faisant des incantations et célébrant des enterrements païens ; les dessinateurs virant toutes les croix du Christ dans les cimetières ; les moines décédés transformés en spectres, comme par exemple le frère Serra dans l’épisode 15 de la saison 2, et étant – je cite – « sous l’emprise de forces maléfiques » ; les églises ou les galions catholiques figurés comme des maisons hantées effrayantes ; etc.
Donc voilà. Pour conclure ce long exposé sur la place de la Franc-Maçonnerie dans Scooby-Doo et sur le caractère satanique de ce dessin animé et en particulier du personnage de Scooby-Doo, je dirais que tout ce que j’ai relevé dans mon analyse n’est pas un appel à diaboliser ou à interdire ce cartoon. Au contraire : autant affronter la Bête en face, mais en la regardant avec les bonnes lunettes, et droit dans les yeux. Car elle est pleine d’enseignements pour nous tous et pour notre futur proche.
Quand je vous dis qu’une certaine lecture attentive de Scooby-Doo est visionnaire et prophétique, et nous annonce avant l’heure le programme du Gouvernement Mondial, je ne déconne pas. Par exemple, la série (pourtant réalisée et enregistrée avant 2010) dévoile que la pandémie du Covid (ou de « la » Covid) était déjà pensée depuis belle lurette et n’est pas le fruit du hasard. Par exemple, dans l’épisode 24 de la saison 2 intitulé « La Grande Porte du Pouvoir », Sammy, au moment de nommer le nom des habitants de Crystal Cove, s’emmêle les pinceaux et dit « les Crystalcovid », avant de se faire corriger par Fred lui parlant des « Crystalcoviens ». Coïncidence ? Je ne crois pas. Autre exemple : dans l’épisode 8 de la saison 1 intitulé « Le Gnome sombre », le shérif Stone impose des zones non-accessibles : « Vous n’avez pas le droit de rentrer. C’est une zone en quarantaine. » La quarantaine, ça ne vous rappelle rien, chers confinés ? Donc à nous d’écouter le sous-texte de la culture populaire, souvent méprisée ou innocentée parce qu’elle est jugée enfantine ou de mauvaise qualité. Bienvenue dans la Fin des Temps !
De plus en plus d’hommes mariés (qui se croient ou/et disent « hétéros ») me contactent en ce moment parce qu’ils se croient homosexuels (ou attirés par des transsexuels) du fait de se sentir frustrés ou non-satisfaits sexuellement par leur épouse. Et leur croyance/peur soudaine d’être homos, ou la frustration/les reproches croissants qu’ils font à leur épouse, se cristallisent en particulier autour de la fellation (un peu moins de la sodomie : ils sont un peu plus capables de reconnaître que la sodomie puisse faire mal ou déplaire à leur partenaire sexuel-le. La fellation, non.).
Il existe une grande naïveté, idéalisation et ignorance croissante à ce sujet. À cause de l’unique son de cloche sur la fellation qu’on entend socialement, à savoir celui des jouisseurs/bénéficiaires de la fellation. À cause du silence de ceux qui la réalisent concrètement mais qui se forcent à banaliser l’acte, en pensant que « maintenant tout le monde le fait », donc que « ça doit être bien et plaisant pour tous ». À cause du ressenti de ces hommes « hétéros » au moment des fellations qu’ils ont pu connaître avant leur mariage (ils s’auto-persuadent alors qu’un si grand « bonheur » doit forcément être partagé par la personne qui le leur fait vivre ! par pur transfert ou projection perverse-narcissique), à cause des simulations de jouissance singée par les actrices pornos ou les acteurs pornos gays qu’ils ont vus sur leur écran (on voit d’ici l’attitude lascive de certaines stars du X feignant de se délecter de se faire éjaculer facialement dessus…), à cause de l’assignation sociale de la fellation majoritairement à l’homosexualité (et pour cause : dans les relations homos, la fellation et la sodomie sont de plus en plus présentées comme les passages obligés de la vie génitale et amoureuse), ces spectateurs masculins non-homosexuels finissent par s’imaginer naïvement que « la fellation c’est génial non seulement pour celui qui se fait sucer mais aussi pour celui/celle qui suce », qu’ils « sont peut-être homos pour désirer/fantasmer aussi fort la fellation », et enfin que « leur femme n’est qu’une coincée qui n’a rien compris au plaisir dont elle se prive, qu’une capricieuse, et même une despote désobéissante qui ne remplit pas son devoir conjugal de satisfaction de son mari, et qui le pousse à la ‘torture’ que serait la frustration ». Ça va loin.
Alors on va tout de suite se réveiller et désacraliser la fellation. Puisque visiblement, de moins en moins de monde voit de mal là-dedans (ni non plus dans la masturbation, la pornographie, l’adultère, la prostitution, la sodomie : toutes ces pratiques n’auraient aucune valeur morale, ne seraient « qu’une question de goûts personnels » et ne génèreraient aucune violence/souffrance universelle…).
Je dirais donc, pour tordre le cou aux idées reçues sur la fellation, à la croyance qu’on peut « aimer ça » (côté suceur), et donc à ces angoisses de pseudo « homosexualité » de maris frustrés, que la fellation, en vrai, et quoi qu’en disent les personnes qui réécrivent l’acte et leur ressenti du moment par leurs bonnes intentions, ce n’est agréable principalement que pour la personne sucée mais quasiment pas pour la personne qui suce. Et croyez-moi, je parle par expérience, et en ayant écouté de nombreuses personnes homosexuelles (ou même des femmes mariées) me décrire leur ressenti sensoriel et gustatif. La fellation, c’est – toujours et pour tout le monde – désagréable au goût, écoeurant, même si ce n’est en revanche pas toujours vécu comme une pratique avilissante ou dégradante (je suis bien placé pour le dire : je l’ai connue et pratiquée dans un cadre respectueux, apparemment libre, où j’ai réussi à trouver ça plaisant – non pas en soi mais parce que je sentais que je procurais un plaisir intense à mon partenaire qui finissait par avoir des retombées sur mon propre plaisir). La fellation, pour celui ou celle qui la fait, ce n’est pas agréable en bouche (odeur et goût dégueulasses du sperme, des sécrétions sexuelles et de l’urine + envie de vomir d’avoir un gros membre protubérant enfoncé dans la bouche et tamponnant le fond de la gorge : j’ai entendu plusieurs témoignages allant dans ce sens, c’est-à-dire des gars qui se forçaient à ne pas vomir et à penser à autre chose pendant qu’ils suçaient, pour oublier leur dégoût). De surcroît, la fellation est une pratique qui n’est pas véritablement libre ni égalitaire : la personne sucée a beaucoup plus de plaisir physique que la personne qui suce (le fossé entre les plaisirs est énorme) ; il n’y a pas de face à face ; la personne suçante est agenouillée, et bien souvent rabaissée au rôle d’esclave, dans le cadre de la prostitution ou du « plan cul », au rang de spectatrice du « cadeau »/de la gâterie qu’elle fait à l’autre, de servante qui attend son tour (ou pas).
Au fond du fond, même si les médias et la plupart des sexologues – soumis à un relativisme bon ton – n’osent pas l’avouer et avancent que les pratiques de fellation et de sodomie sont normales et jouissives pour les deux partenaires sexuels, même si certaines femmes disent qu’elles « aiment sucer leur compagnon/aiment le goût de sa bite » pour reconquérir la liberté et la dignité qu’elles perdent dans une relation amoureuse déséquilibrée, la fellation n’est agréable pour personne, voire même dégoûte toute personne qui la fait. C’est tabou de le dire et de le présenter comme une vérité générale. Mais si vous n’êtes pas d’accord, donnez-moi des contre-exemples pour que je change d’avis. Et je changerais d’avis. Pour l’instant, je n’ai jamais rencontré de suceur ou de suceuse qui, même dans un cadre amoureux respectueux et fidèle, aime gustativement ça et n’éprouve pas de dégoût. Tout comme je n’ai jamais rencontré de fumeurs – y compris chez ceux qui disent qu’ils ont appris avec le temps à aimer et à savourer le plaisir d’« en griller une » – qui n’ont pas trouvé leur première clope « dégueulasse ». De même, il faut arrêter de nous mentir sur la fellation, ou que certains hommes, conditionnés par le monde pervers et déformant du porno, s’imaginent à tort que leur femme puisse « aimer ça » et « y trouver du plaisir (en se forçant un peu et avec le temps) ». C’est faux. Le temps ou la bonne volonté ou le « faire plaisir » ou l’habitude ne changera rien à la violence et au dégoût objectif que génère cette pratique.
Donc écoutez-moi bien : vous avez non seulement le droit de refuser une fellation (même dans le cadre d’une relation établie, autorisée, longue, mariée, « de confiance »), mais en plus, vous avez le devoir de dire que c’est dégueulasse pour tout le monde (y compris pour la personne qui – pour des pressions et des chantages multiples – peur de décevoir, peur de perdre son partenaire, peur de dire non, peur de priver son partenaire d’une plaisir immense, etc. – va réécrire ses sensations et se forcer à dire qu’elle « a appris à aimer »). Jusqu’à preuve du contraire, la fellation, ce n’est bon que pour une seule des deux personnes qui la vivent, donc c’est une pratique à 80% égoïste, avilissante, inégalitaire et violente.
Il existe une supériorité française. Et je le dis sans orgueil ni chauvinisme ni eugénisme xénophobe ni patriotisme/civilisationnisme conquérant. Mais parce que c’est la réalité et la vérité. Et qu’il s’agit d’une supériorité qui n’est pas humaine… donc qui ne donne aucun mérite à personne. Plus qu’une simple exceptionnalité ou une belle singularité culturelle ou une excellence stylistique ou une « identité » nationale, il existe une supériorité française. J’ose parler de supériorité. J’ose établir une « hiérarchie » mondiale des Nations. Même si celle-ci – qui place inconsciemment la France sur le haut de la pyramide – est inclusive et non exclusive (comme toute préférence juste, en fait : Jésus a bien préféré Jean, bien qu’Il aime tout le monde et n’écarte personne). Même si le fait que la France soit la meilleure ne désigne pas les autres États comme de la merde ou comme des Nations mineures et méprisables. Même si cette supériorité ne nous met pas à l’abri, nous Français, de la connerie ou de la rétrogradation/décadence/faute/despotisme/Franc-Maçonnerie (Bien au contraire ! Dans « franc-maçon », je rappelle à tout hasard qu’il y a « franc » !). Même si elle ne nous rend pas, nous Français, plus méritants que les autres (puisqu’elle est surtout d’ordre surnaturel, donc de l’ordre de la Grâce, de la préférence et de l’élection divine… et que Dieu ne se laisse pas enfermer dans des frontières topographiques) : elle nous rend juste plus responsables, et donc aussi plus coupables si nous n’obéissons pas à cette supériorité donnée arbitrairement/gratuitement. Comme dit Jésus (Lc 12, 48), « À ceux à qui il a été beaucoup donné, il sera beaucoup demandé. »
Je me suis rendu compte de cette supériorité française très innocemment, un peu par accident, sans du tout l’avoir calculé, sans avoir été spécialement conditionné par une éducation ou un milieu patriote voire même monarchiste/royaliste qui me l’aurait mise dans le crâne : deux parents profs, de classe très moyenne, dont un papa espagnol, fréquentant une paroisse gauchiste dans une ville ouvrière de province comme Cholet : il y a plus nationaliste qu’un binational comme moi !). Pour prendre une image parlante, j’ai découvert la supériorité française un peu comme un élève ayant reçu un enseignement solide pendant toute sa scolarité dans un établissement scolaire de qualité, ne le conscientisant pas puisqu’il a été majoritairement entouré de camarades tout aussi exigeants, futés et curieux que lui, ne mesurerait sa solidité/supériorité/force cognitive, intellectuelle, comportementale et même spirituelle, qu’une fois en contact avec l’extérieur de son lycée, qu’une fois confronté à des élèves médiocres d’autres établissements bien moins prestigieux que le sien et à l’enseignement douteux, inconsistant et fébrile. À force de voyager dans différents pays du Monde, de rencontrer des étrangers et de découvrir que, malgré nos richesses partagées, nos échanges nourris et la singularité des êtres humains (il est évident que chaque pays a ses exceptions d’esprits brillants, de grands humoristes, de grands leaders et de penseurs : heureusement !), j’ai ressenti dans mon cœur et dans ma tête qu’il y avait un « choc culturel », un point de rupture ou de non-rencontre des intelligences et des ressentis, une incommunicabilité profonde, un fossé d’incompréhension insurmontable, entre moi et les habitants par exemple d’Afrique, d’Amérique Latine, des États-Unis, d’Asie. Et cette barrière n’était évidemment pas d’ordre simplement linguistique (puisque j’ai la chance de maîtriser plusieurs langues – le français, l’espagnol et l’anglais – très internationales). Elle était plus profonde. Plus ontologique. Par exemple, il est très difficile pour moi de me faire comprendre ou de me sentir pleinement compris par un Latino-américain, que je trouve en général carriériste, naïf, mièvre et sentimental, instable émotionnellement, pas assez fiable dans la parole donnée ou dans la ponctualité et la précision, pas assez cérébral, pas assez critique ni assez inventif dans sa réflexion. Et bien sûr, mon constat est forcément faussé par les nombreuses exceptions à cette règle que je rencontre dans la vraie vie. Mais voilà : j’aime la subtilité, la longanimité, l’acuité, la jugeote, l’assise intellectuelle et spirituelle, la sensibilité françaises… que je trouve peu ailleurs, il est vrai.
J’ai bien conscience que je vais parler, pour décrire et appuyer mon « intuition » (je n’aime pas ce mot, mais bon…) de l’existence de la supériorité française, de réalités invisibles (mais non moins réelles !) qui d’emblée me discréditeront par leur apparente inconsistance, subjectivité et non-scientificité, et qui apparaîtront aux yeux de beaucoup d’entre vous comme des irréalités, des délires mégalomaniaques de « natio » radicalisé, une prétention insultante ou inquiétante. Mais tant pis. Je me prête à l’exercice. Comprendront ceux qui pourront comprendre (… donc sans doute quasiment que des Français ! haha ! ou du moins des amateurs de la France).
SUPÉRIORITÉ GÉOGRAPHIQUE ET CLIMATIQUE
Commençons d’abord par la terre (et on terminera avec le Ciel !^^). La France, par bien des aspects géographiques, naturels, ressemble à un paradis, à un territoire idéal que bien des pays aux conditions climatiques plus éprouvantes nous envient (je pense à certains continents, durement attaqués par la sécheresse, les ouragans, les froids glaciaires ou au contraire les fortes chaleurs, les intempéries, les moustiques et les bêtes, une température élevée, les tremblements de terre et l’activité volcanique, etc.). La France, elle, bénéficie d’un climat tempéré. Ni trop chaud, ni trop froid. Elle jouit d’une très grande diversité de paysages (mers, fleuve, montagnes, plaines, vallées). C’est vraiment beau et divers, la France ! En gros, on est bien situés sur la Mappemonde ! En plus, on n’est pas sur une des 12 plaques tectoniques les plus cap de la Planète. Il fait bon vivre en France.
Et la France n’a pas à rougir des produits de la terre qu’elle offre. Je ne m’étendrai pas trop sur les aliments et les goûts coco-rico (car ça, c’est ce qu’il y a de plus subjectif et de moins universel)… mais faites l’expérience de goûter des viennoiseries et des desserts en Italie, en Espagne, en Amérique Latine, en Afrique… eh ben vous allez être globalement déçus du voyage ! J’ai fait le test à Londres de manger une baguette de pain : un désastre (désastre qui m’a été confirmé par beaucoup d’expat’ français vivant là-bas). Quel pays peut, au niveau gastronomique, rivaliser avec le pain français, le fromage français, le beurre salé, le saucisson, le foie gras, le vin français, franchement ? Pas beaucoup. Même si, bien entendu, dans n’importe quel pays du Monde, à n’en point douter, on mange bien. Mais désolé, en France, on mange mieux ! Et ça, beaucoup d’étrangers le reconnaissent. Et la cuisine française s’exporte énormément dans les pays qui se boboïsent à vitesse grand « V » (comme par exemple le Pérou).
SUPÉRIORITÉ D’INTELLIGENCE
Je vois globalement en France une supériorité d’intelligence (même si, en ce moment, le niveau baisse considérablement avec l’arrivée des nouvelles technologies, de la culture globalisée et de la main-mise de la Franc-Maçonnerie y compris sur l’éducation). Chez les Français, je trouve quand même que ça percute bien, ça comprend vite. Même s’il y a des cons partout, ou que le revers de cette supériorité peut être l’orgueil et la fermeture d’esprit justement, je constate qu’en France il y a des têtes et des cerveaux globalement « bien faits », des gars et des filles qui captent rapidement, qui vont plus loin dans leur réflexion, dans le sens critique, dans l’humour aussi, qui ont une inquiétude intellectuelle que j’observe beaucoup moins ailleurs, et qui n’est pas de l’ordre de la posture, de l’obéissance militaire millimétrée (comme en Allemagne) ou de l’opposition de principe (comme on peut l’observer aux États-Unis par exemple, en Pologne ou au Brésil) mais au contraire qui appartient à la sagesse sereine, ferme, exigeante et rebelle à la fois. En France, on nous la fait rarement à l’envers. C’est par exemple la Nation où les manifestations anti-mariage gay ont été mondialement les plus imposantes : ce mouvement de contre-pouvoir a d’ailleurs surpris tout le monde. À nous, Français, on ne nous impose pas n’importe quelle loi. On aime bien comprendre. Quitte à être tatillon et à discuter la virgule. Il existe en France une résistance à la bêtise, une capacité collective de penser, et de bien penser, de s’organiser et de construire une réflexion profonde. Certaines mauvaises langues mettront ça sur le compte de notre mécontentement constant, de notre soi-disant « complexité » (masturbation intellectuelle) ou « intransigeance », de notre réunionite aiguë ou de notre manie chronique de toujours faire grève, de toujours contester tout, d’organiser plein de manifs. Mais ce n’est pas vrai. En France, nous avons l’amour du débat collégial. Et nous savons penser. Nous ne sommes pas comme en Suisse, en Belgique, en Allemagne, en Angleterre, aux Pays-Bas, au Luxembourg, où la diplomatie et les bonnes manières de petit soldat bien élevé laissent souvent place à l’ouverture excessive et relativiste à tous les courants de pensée, y compris les plus toxiques… et nous ne sommes pas non plus, dans l’extrême inverse, en Italie, en Espagne, aux États-Unis où il n’y a plus de débats tant la confrontation des points de vue vire régulièrement à la foire d’empoigne et aux coups d’éclats, ni encore moins dans des pays (comme la Chine, l’Inde, la Russie, etc.) où le totalitarisme est tel qu’il n’y a tout simplement pas de débat. En France, au contraire, il y a du débat à la fois à couteaux tirés, c’est-à-dire passionné, et de haute volée. C’est finalement pas la bataille de poissons du village d’Astérix.
La France – je crois que c’est inné – est le pays de l’intelligence (et ce n’est même pas une flatterie que je fais là : l’intelligence, c’est neutre, c’est à double tranchant, et ça dépend surtout qui et quoi elle sert). Autant l’Italie a su donner au Monde des musiciens et des saints, l’Allemagne des musiciens, l’Espagne des peintres, la Russie et les États-Unis des sportifs des astronautes des négociants et des architectes, l’Inde des danseurs, la Chine des acrobates et des informaticiens, l’Angleterre et la Suisse des banquiers et des exploitants miniers, autant la France a nourri la Planète par ses penseurs, ses philosophes, ses inventeurs, ses penseurs politiques et ses écrivains, très souvent cités par les autres pays du Monde.
Pour donner un seul exemple de cette supériorité intellectuelle française, je m’arrêterai tout simplement sur un trio d’humoristes qui a bercé mon enfance et qui a littéralement embarqué tout mon pays (et pas seulement une minorité ou une seule classe sociale) pendant près de 10 ans (de 1985 à 1995) : les Inconnus. En effet, la France est un pays qui a été capable de porter tout entier et de manière unanime un trio comique pourtant anti-politiquement correct, ultra corrosif et dangereux pour le pouvoir politique en place. Je n’ai vu cette truculence et cette audace critique nationale nulle part ailleurs (Par exemple, en Espagne, El Tricicle est un trio clownesque certes plaisant mais qui n’atteint absolument pas le degré d’insolence et d’intelligence collective des Inconnus). Dans les autres pays, les humoristes poil-à-gratter sont au mieux marginalisés, au pire soumis au Système (bien qu’étiquetés « rebelles ») et ne sont pas l’objet d’une identification nationale massive.
SUPÉRIORITÉ POLITIQUE ET ÉCONOMIQUE
Même si le shérif Trump a qualifié dernièrement (et accidentellement ?) Emmanuel Macron de « Premier Ministre de la France » (et bim ! Mais en même temps, venant d’un gros beauf comme lui, c’est presque un compliment pour le dirigeant français), même si nous collectionnons depuis la Révolution Française (il faut le dire) – donc depuis l’imposition du modèle républicain et « démocratique » – les mauvais président (pas besoin de tous regarder vers François Hollande et François Mitterrand… ni d’idéaliser non plus Sarkozy ou le Général de Gaulle), la France est une Nation qui pèse voire qui prime sur l’échiquier politique et économique international. Elle est entre la 6e et la 7e puissance économique mondiale. Et le français est officiellement la langue diplomatique. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que c’est la langue obligatoire lors de tout rassemblement mondial, des Jeux Olympiques en passant par les sommets de l’ONU. Le français s’invite à la table de toutes les négociations universelles !
La France est aussi le pays prescripteur des principales orientations politiques des Nations post-modernes dites « démocratiques ». Ayant été la première Puissance économique mondiale sous Louis XVI, juste avant la Révolution de 1789, c’est elle qui dirige l’agenda politique universel depuis le XIXe siècle. Cette hégémonie centralisatrice a perduré et s’est vu illustrée par l’Empire conquérant et fortement administratisé de Napoléon Bonaparte. La France est une terre où se sont réglés beaucoup de conflits qui ont changé la face du Monde (exemple : le débarquement en Normandie lors de la Seconde Guerre Mondiale), où se sont signés les grands traités de Paix (exemples : Première et Seconde Guerres Mondiales), où les mouvements de conquête les plus coriaces ont buté contre un os (exemple : Charles Martel avec les musulmans, Jeanne d’Arc face à l’invasion anglaise, les sempiternelles et nombreuses guerres entre la France et l’Angleterre, etc.).
Et c’est sur la base de la Déclaration Universelle des « Droits de l’Homme » que se sont établis le capitalisme et l’Humanisme intégral qui constituent les deux principaux piliers du Gouvernement Mondial actuel. Aujourd’hui, force est de constater que les législations politiques nationales d’énormément de pays du Globe se calquent sur la devise nationale française « Liberté, Égalité, Fraternité ». La France Républicaine de la Révolution Française et des Lumières a énoncé le credo mondial sur lequel la plupart des Nations du Monde sont désormais obligées de se soumettre. La France, en quelque sorte, sert de patron à plein de structures architecturales, urbaines (les boulevards haussmanniens ont été exportés en Amérique Latine, et en particulier l’Argentine), de transports, et même politiques.
Un certain nombre de pays d’Afrique, par exemple, parlent français et a été dessinés/civilisés/éduqués par la France (exploités, aussi…). Contrairement à la Belgique, à l’Espagne ou au Portugual, la France a su garder (longtemps) ses colonies. Parce qu’il y a eu un vrai mélange, une solide rencontre des personnes et des cœurs (même si, évidemment, je n’idéalise ni ne nie les désastres d’une certaine colonisation). En gros, entre la France et ses territoires colonisés, ça n’a pas été un furtif « plan cul », mais bien un métissage durable et fécond, dont on peut observer les beaux fruits aujourd’hui rien qu’en regardant la diversité de population vivant dans l’Hexagone.
Bien sûr, comme la France a une identité forte et rassembleuse, tournée vers l’extérieur mais néanmoins très centralisée aussi, il est normal que, comme en Allemagne, elle devienne le terrain de revendications identitaires fortes, et parfois houleuses et radicalisées (en lien avec la colonisation, l’immigration et l’Islam). Mais contrairement à l’Espagne par exemple (où les clivages communautaires frisent souvent la guerre civile : la Catalogne ou le Pays Basque, par exemple, réclament leur indépendance), contrairement à d’autres pays plus fédéralistes (les États-Unis, l’Angleterre) où le multiculturalisme est devenue religion d’État et noie tout espoir d’identité unique clairement discernable et assumable par toute une population, la France a réussi à la fois son multiculturalisme (qui n’est pas, du coup, qu’une vitrine marketing abstraite, mais une réalité, quoi qu’en disent les pourfendeurs de la « Nation Black-Blanc » et du multiculturalisme à la française) et son unité (Pour l’instant, la Corse, la Bretagne, et les DOM-TOM n’ont pas encore exprimé de velléités d’indépendance radicale : la Vendée avait essayé… et on a vu ce que ça a donné comme génocide). Cette unité dans la diversité, c’est un exploit que beaucoup de pays du Monde ne parviennent pas à atteindre… même s’il faut reconnaître qu’actuellement, le risque de guerre civile guette aussi la France, comme il guette mondialement quasiment tous les pays du Globe, encore plus depuis la crise sanitaire du Coronavirus qui ne fait que creuser les inégalités et la misère. C’est pourquoi la France est un bon baromètre de l’économie et de la politique planétaire.
L’Angleterre est une culture mondialisée, donc patchwork : baladez-vous à Londres, et vous vous sentirez noyés dans un melting-pot sans cohérence, sans goûts, où l’anticonformisme et la différence-originalité sont lois et empêchent toute identité préférentielle, tout relief, tout caractère, toute affirmation d’une pensée profonde. Et pour les autres pays, ils sont folklorisés aussi : je pense aux continents vivant du tourisme et de leurs quelques monuments historiques, ou se trouvant encore sous tutelle d’accords économiques les maintenant dans une dépendance matérielle et politique à des pays plus puissants qu’eux. Ce n’est pas vraiment le cas de la France… même si elle n’échappe malheureusement pas non plus au folklorisme mondialisé : à cause du foot, en grande partie, et du « pain et des jeux » qui la symbolisent dernièrement dans les mass médias.
Diplomatiquement parlant, je trouve que la France est globalement un pays très aimé et très respecté. Son seul nom génère du rêve et de l’admiration sur les visages des étrangers que nous croisons (même si, sur les vingt dernières années écoulées, il faut reconnaître que le vent de la french friendly attitude mondiale a commencé à tourner, comme on peut le constater récemment avec les prises d’otages ou encore l’assassinat de touristes français au Niger en août 2020 : l’envie vire parfois à la jalousie voire à la vengeance). Cela dit, la France occupe – en tout cas au vu de ce que j’ai pu observer de mes propres yeux – un statut non seulement à part mais une place de chouchou dans le cœur de beaucoup d’étrangers. Et cette french préférence ne semble pas s’émousser avec le temps, bien au contraire. Grâce à des films qui lui offrent une vitrine de rêve (des James Bond en passant par les pubs de parfums, jusqu’aux dessins animés comme « Ratatouille », « Le Bossu de Notre-Dame », « Miraculous » ou « Anastasia »), grâce à des parcs à thèmes tels que Disneyland Paris qui élisent domicile en France ou qui, comme Le Puy du Fou en Vendée, sont de purs produits made in France que le Monde entier applaudit, la France n’en finit pas d’attirer. La France est un pôle attractif. Macron veut d’ailleurs attirer à elle les entreprises pour en faire une « Start-up Nation ».
À quelques exceptions près, y compris dans les pays qu’elle a colonisés, la France, mondialement, n’est pas vue comme l’oppresseur ni traitée comme l’envahisseur espagnol, anglais, allemand, chinois ou russe. Non non. La France reçoit un accueil spécial. Tu arrives dans un pays en disant que tu es français, et on te fait les yeux doux. Croyez-moi, j’ai pu le vérifier en Côte d’Ivoire, au Pérou, au Liban, en Espagne, au Mexique, en Italie, aux États-Unis, au Honduras, etc. !
La langue française, elle aussi, est très aimée, voire même préféré à l’anglais. L’anglais, c’est beauf, c’est commercial et marketing, c’est vulgaire. Le français, au contraire, c’est la sophistication, la classe, la culture, le raffinement, l’intelligence, la distinction. D’ailleurs, Le français, en général, est la « seconde langue » qu’on apprend par goût et comme un « plus » dans les collèges du Monde entier, et non la « première langue » imposée et obligatoire de l’hégémonique anglosaxonne ou hispanique, ni l’imbuvable langue rare (l’allemand ou le russe ou le chinois…) impossible à apprendre.
Et concernant l’empreinte musicale politique que laisse la France dans les cœurs étrangers, je donne ma main à couper que l’hymne français est plus connu que les autres (l’hymne anglais https://youtu.be/XmGKB_Iy59k, chinois https://youtu.be/473kDRArC5g, nord-américain https://youtu.be/c9UzA1uFudI, russe https://youtu.be/EmaH4eXEkIA, qui les connaît et pourrait les sortir aussi spontanément que l’hymne français, honnêtement ?)
La preuve que France a réellement gagné la bataille politique, c’est que même quand elle est chantée (je pense à « Douce France » de Charles Trénet, ou à « La Langue de chez nous » d’Yves Duteuil), elle ne tombe jamais dans le kitsch folkloriste (contrairement au répertoire national espagnol, par exemple) ni dans la débauche multiculturaliste ou nationaliste (comme au Liban, au Mexique, au Pérou et dans tant de pays où on voit des signes ostentatoires de patriotisme coloré et criard – autrement dit des drapeaux ! – à tous les coins de rue et sur tous les pare-brise !). En France, il n’y a pas de drapeaux partout… et quand on en voit, ça reste très exceptionnel : c’est à la Libération, pendant la Coupe du Monde, ou bien aux meetings pathétiques de la droite et de l’extrême droite. La France, même quand elle expose son patrimoine (et Dieu sait s’il est riche et chargé d’Histoire : on n’a pas l’Histoire amputée et rétrécie de l’Amérique !), garde le charme discret et délicat du désuet éternel qui ne vieillira jamais. Finalement, nous, Français, n’avons pas besoin d’en faire des caisses pour être nous-mêmes, pas besoin d’arborer le drapeau tricolore jusque dans nos chiottes pour se sentir Gaulois, pas besoin de nous auto-convaincre – comme les Nations récentes ou fabriquées artificiellement ou trop meurtries par leur histoire ou même finissantes – que nous sommes un grand pays et un vrai caractère, pour l’être.
SUPÉRIORITÉ CULTURELLE ET AMOUREUSE
La France a, mondialement, une supériorité culturelle et amoureuse. C’est indéniable. Elle a gagné mondialement la bataille des goûts, du charme et des cœurs. Haut la main, d’ailleurs ! La France, c’est la classe internationale ! Les regards s’illuminent rien qu’en l’entendant nommée. Et je n’exagère même pas ! Ce n’est pas pour rien que, juste avant le COVID 19, elle a été la première puissance touristique au Monde (avec 60 millions de visiteurs étrangers chaque année) ! La Tour Eiffel est, je crois, le monument touristique mondial le plus connu. La Joconde – pourtant italienne – a élu domicile en France ! Les héros de bandes dessinées les plus connus au Monde sont issus de la langue française (Astérix, Tintin, Les Schtroumpfs, etc.). Les événements sportifs les plus prestigieux mondialement sont français (Les Jeux Olympiques créés par Pierre de Coubertin, Rolland Garros, Le Tour de France, etc.).
La France est symbole d’Excellence (luxe, parfumerie, gastronomie, vins, haute couture, tourisme) en plus de patrimoine. Comparez Paris avec Madrid ou Moscou ou même New York et Berlin : ces capitales font pâle figure à côté ! (et je préfère ne pas parler de la fadeur des autres mégapoles mondiales, notamment japonaises : métalliques, grises et ternes) À Paris, il y a des monuments à chaque coin de rue. Et le Château de Versailles ou le Mont Saint Michel se visiterait presque en plusieurs jours ! La vie française est tellement agréable que mon papa, pourtant espagnol de cœur, ne se verrait pas finir ses vieux jours en Espagne !
La France, elle est aussi à l’image de ma maman, qui est française et qui représente à mes yeux la quintessence française (https://www.araigneedudesert.fr/la-typique-francaise/), l’atout charme. Et je pense que ce n’est pas dû uniquement à elle. Le français/le Français/la Française boostent vraiment une carrière mondiale. Vous croyez que Céline Dion ou Jean Dujardin ou Alizée ou Mylène Farmer ou Jean-Paul Gaultier ou Yves Saint-Laurent ou Marion Cotillard ou Audrey Tautou auraient fait une carrière aussi flamboyante sans avoir été étiquetés « Ambassadeurs de la France » ou sans le sacré – et magique ! – coup de pouce de la France ? Pas sûr. Vous croyez que les stars les plus connues d’Hollywood (Marilyn Monroe, George Clooney, Natalie Portman, Sean Connery, Salma Hayek, Johnny Depp, etc.) se sont entichées d’un Français ou d’une Française par hasard ? Je ne pense pas. Vous croyez que les acteurs les plus célèbres du star system (Brad Pitt et Angelina Jolie, Jude Law, Elton John, etc.) choisissent de s’acheter une résidence secondaire en France les yeux fermés ? Non plus.
La France a gagné les cœurs de beaucoup de monde puisqu’elle représente la Vie et l’Amour par excellence. C’est fou le nombre d’Asiatiques qui viennent se faire photographier en mariés à Paris ! Ce n’est pas un hasard que le tube interplanétaire des Beatles « All you need is Love », commençant par « Love, Love, Love », démarre précisément sur l’hymne (odieux, soit dit en passant) de la Marseillaise. Quelques années auparavant, avec leur chanson « Michelle », ils avaient déjà associé clairement la France à l’Amour. Et le cliché de la touriste française ravageuse ou de l’hôte française séductrice n’a pas attendu les Beatles (ni Brigitte Bardot !) pour faire le tour du Monde (c.f. les danseuses du french cancan).
Ce n’est pas non plus un hasard si les étrangers adorent prononcer les mots « Vie » et « Amour » (Je pense par exemple à leur attachement à « La Vie en rose » d’Édith Piaf ; ou encore à la fausse chanteuse française In-Grid qui a fait un carton en Russie https://youtu.be/6t-EWEo7cVs ; ou bien à beaucoup de chansons des quatuors suédois tels que Abba ou Ace of Base, qui insèrent plein d’expressions françaises très courtes comme « Voulez-vous », « C’est la vie », « Liaisons dangereuses », etc., qui résonnent comme des invitations au désir).
Beaucoup d’étrangers adorent dire « J’adore » en français, d’ailleurs. À ce niveau-là, ce n’est même plus de l’Amour : c’est de l’adoration ! Je pense que l’Italie et l’Espagne arrivent en deuxième et troisième places concernant leurs assignation mondiale aux mots romantiques vitalistes et amoureux (avec le mythe fellinien de la « Dolce Vita », à des films comme « La Vita è bella » de Benigni, ou encore à la popularisation de la sensuelle gitane espagnole Carmen). Mais elles talonnent quand même la France de loin. Paris sera davantage choisie comme le lieu de voyage de noces que Rome. C’est sans conteste la ville la plus romantique du Monde.
SUPÉRIORITÉ SPIRITUELLE ET DIVINE
On pourrait croire que la supériorité spirituelle mondiale est représentée par des pays comme l’Israël-Palestine (territoire où est né Jésus et où convergeront toutes les Nations du Monde à la Fin des Temps), ou bien par l’Italie (pays qui abritent le Vatican, de nombreuses églises et de nombreux saints officiellement reconnus par l’Église Catholique). Eh bien je postule que c’est plutôt la France qui l’incarne ! Et je vais vous expliquer pourquoi, en citant un extrait de mon livre Homo-Bobo-Apo (2017) où j’ai dédié un chapitre à la France.
À mon avis, il y a des Nations (je pense à l’Espagne, à l’Italie, au Portugal, à la Pologne, au Brésil) ou des continents (l’Afrique, l’Amérique Centrale et du Sud, l’Asie du Sud-Est, l’Europe du Nord et de l’Est et du Sud, la Russie) qui, concernant la Foi, n’ont pas – j’ai envie de dire – encore fait leur « crise d’adolescence ». Tandis que la France a certes douillé plus tôt religieusement parlant, mais au moins a vécu la purification douloureuse de la Révolution Française et des Lumières (expulsions d’ordres, confiscation des biens du clergé, assassinats massifs de congrégations religieuses, loi de 1905 de séparation de l’Église et de l’État, laïcisme exacerbé, etc.). En France – contrairement à beaucoup d’autres pays dans le Monde où la religion catholique fait tellement partie visuellement du paysage culturel et politique qu’elle a généré côté catholique une forme d’endormissement des fidèles et des clercs, et côté profane une forme de contre-mouvement anti-catholique radicalisé qui s’abat déjà violemment contre les représentants visibles du christianisme – l’orage de la Révolution Française est passé depuis longtemps. Le Français lambda n’éprouve aucune animosité contre un fait religieux qu’il ignore, n’a pas envie de s’opposer à une communauté religieuse qui lui paraît invisible et étrange plus que dangereuse et omniprésente, et a donc peu de chance de se transformer en bouffeur de curés. Il est même prêt, face à l’avancée croissante de l’Islam ainsi que de la culture matérialiste sur le territoire français, de jouer nostalgiquement aux catholiques pour s’inventer une dissidence magnifique. Par conséquent, en France, on est loin, très loin, de l’ambiance anticléricale électrique et surchauffée qu’on peut observer dans des pays comme le Chili (où les églises sont incendiées), l’Espagne (où le catholicisme est encore associé au franquisme), ou sur le continent africain (où le christianisme est considéré comme une soumission au colonialisme ainsi qu’à la modernité occidentale). Autrement dit, pour résumer, la Révolution Française puis la politique/tradition laïciste qui s’en est suivie, même si elles ont fait et continuent de faire beaucoup de mal au catholicisme français, l’ont paradoxalement purifié par le martyre, raffermi et renouvelé, tout en lui permettant de s’affranchir du poids d’un cléricalisme multiséculaire observable en Italie ou en Espagne, ou d’un indécrottable protestantisme visible en Angleterre, en Allemagne, aux États-Unis, et dans toute l’Afrique/Amérique Latine.
La France, quant à elle, échappe précisément à ces deux écueils (cléricaliste/protestant). Là où tous les cathos du Monde entier se font avoir comme des bleus et tombent soit dans le cucul (en mode « Carlo Acutis » ou « Laudato Si ») soit dans la contestation réactionnaire rigide et révoltée (ils applaudissent au Cardinal Sarah ou à Mgr Viganò, et voient le Pape François comme l’Antéchrist personnifié), les catholiques français sont plus subtils dans leur manière de vivre leur Foi : ils mêlent intelligence (foi intérieure) et émotion (foi extérieure), quand dans tant de Nations et de continents protestantisés ou islamisés ou new-ageïsés, soit c’est trop intellectualisé et légaliste, soit c’est au contraire trop émotionnel et la foi-spectacle. En France, pour le coup, c’est la bonne cuisson. Et je trouve les catholiques un peu plus équilibrés, humbles et solides, qu’ailleurs (je reconnais aussi cette solidité chez nos cousins italiens). Les catholiques français ont une culture de l’adversité et de la clandestinité/invisibilité qui les a endurcis, en même temps qu’une bonne assise théologique et intellectuelle. C’est de la bonne terre pour l’émergence et l’accueil du Grand Monarque, ça !
Qu’est-ce que la France a de si particulier pour être le siège de la royauté divine en personne ? D’abord elle est la Fille aînée de l’Église. Même si cette périphrase n’est pas à proprement parler « historique », elle est reprise par certains Papes (Jean-Paul II, le Pape François) pour qualifier la France et rappeler que, de par son baptême d’une part, et de par ses rois d’autre part, elle a une Mission particulièrement importante. De plus, la France est le seul pays où les rois ont été oints avec le Saint Chrême, donc par l’Esprit Saint, et non simplement par l’huile des malades comme c’est le cas pour les autres rois chrétiens du monde. La France est aussi le seul pays où la royauté est parfaitement unifiée à la chrétienté (baptême de Clovis à Reims en 498, consécration du roi saint Louis IX au Christ en 1226, apparitions de Cotignac en 1519 annonçant la naissance du roi Louis XIV, etc.). Sainte Jeanne d’Arc l’a bien rappelé par ses œuvres et en a payé de sa vie (Peu avant le sacre de Charles VII à Reims le 17 juillet 1429, Jeanne, par un pacte officiel et public en l’abbaye de Fleury-sur-Loire le 21 juin de la même année, a renouvelé le pacte de 498 conclu entre Dieu et le Royaume de France.) ! Le Christ est et a voulu être Roi de France. C’est par lui que la France reçoit sa Mission d’« Éducatrice des Peuples ».
Cette Mission évangélisatrice et pédagogique mondiale confiée spécialement à la France est visible à travers la présence de pléthore de saints français sur le territoire : ça va de saint Martin de Tours, en passant par sainte Geneviève (patronne de Paris), mais aussi saint Louis-Marie Vianney (le curé d’Ars), saint Louis-Marie Grignion de Montfort, sainte Bernadette Soubirous, saint François de Sales, saint Vincent de Paul, et bien sûr sainte Thérèse de Lisieux (carrément patronne des missions ! c’est dire le rayonnement mondial de cette petite carmélite !). Elle est aussi traduite par le fait qu’énormément d’œuvres françaises (Fondation Jérôme Lejeune, Emmaüs, L’Arche, Points-Cœurs, etc.), de communautés religieuses (L’Emmanuel, Les Foyers de Charité, Le Chemin Neuf, etc.) s’exportent partout dans le Monde. Je rappelle également que la France semble un pays particulièrement béni de Dieu pour le Monde puisque sainte Marie-Madeleine (excusez du peu !) est venue mourir en Provence (à la sainte Baume) ; que saint Joseph est apparu en 1660 à Cotignac (Var) à un berger nommé Gaspard Ricard ; et que Jésus en personne est apparu en 1673 à Paray-le-Monial (Bourgogne) à la religieuse sainte Marguerite-Marie Alacoque.
J’ajoute une troisième raison de poids pour justifier l’exceptionnalité divine française : la France est la nation chouchou de la Vierge Marie. C’est là que la mère de Dieu est apparue le plus de fois dans toute l’histoire de l’Humanité. Sur les quatorze apparitions mariales dans le monde reconnues officiellement par l’Église Catholique, quatre ont eu lieu en France (celle de l’Île Bouchard n’a même pas été comptabilisée alors qu’elle le mériterait amplement !). Par ailleurs, en reliant les points de cinq d’entre elles (Lourdes en 1858, Pontmain en 1871, Pellevoisin en 1876, la rue du Bac à Paris en 1830 et la Salette en 1846), cela forme la lettre « M » de Marie. La Vierge semble avoir apposé l’initiale de son prénom dans le cœur de la France. Cette élection virginale pour notre pays obéit à une logique surnaturelle et arbitraire, et non à la logique humaine du mérite ni de la valeur personnelle. Comme je le disais en introduction de mon article, le fait que la France soit préférée ne rend pas les Français meilleurs que les autres : elle les rend au contraire encore plus responsables, souffrants, et pécheurs si jamais ils n’honorent pas le privilège vocationnel qui leur est offert gratuitement et par pure Grâce. Et autant vous dire qu’on va déguster !
Enfin, la France est le lieu où la plus grande Pentecôte (descente diluvienne de l’Esprit Saint) devrait se produire. Comme l’a annoncé le bienheureux Marcel Van (1928-1959), vietnamien, elle sera particulièrement éprouvée, notamment à cause de la Franc-Maçonnerie (« Pauvre France ! Une fois libérée du communisme, elle subira une influence plus perverse encore, celle de la Franc-Maçonnerie. » (Jésus s’adressant à Marcel Van en 1945), mais aussi, pour le coup, très purifiée. Une autre mystique de compétition (pourtant très décriée en ce moment), Marthe Robin (1902-1981), a prédit le réveil de notre pays après une phase de profonde désolation ! Voilà les propos qu’elle a adressés au Père Finet, le co-fondateur des Foyers de Charité : « La France tombera très bas, plus bas que les autres nations, à cause de son orgueil et des mauvais chefs qu’elle se sera choisis. Elle aura le nez dans la poussière. Alors elle criera vers Dieu, et c’est la Sainte Vierge qui viendra la sauver. Elle retrouvera sa mission de fille aînée de l’Église et enverra à nouveau des missionnaires dans le monde entier. » Puis elle a également dit à Philippe, un retraitant : « La France va descendre jusqu’au fond de l’abîme, jusqu’au point où l’on ne verra plus aucune solution humaine de relèvement. Elle restera toute seule, délaissée de toutes les autres nations qui se détourneront d’elle, après l’avoir conduite à sa perte. Elle ne restera pas longtemps dans cette extrémité. Elle sera sauvée, mais ni par les armes, ni par le génie des hommes, parce qu’il ne leur restera plus aucun moyen humain… La France sera sauvée, car le Bon Dieu interviendra par la Sainte Vierge. C’est Elle qui sauvera la France et le monde… Le Bon Dieu interviendra par la Sainte Vierge et par le Saint-Esprit : ce sera la nouvelle Pentecôte, le second ‘avènement’ du Saint-Esprit. » Marthe, pour parler du sursaut et de la Pentecôte que va prochainement vivre la France, a employé l’image de la balle qui tombe au sol et qui rebondit instantanément. Donc cette Pentecôte est imminente.
Lors des tribulations, le combat spirituel n’épargnera aucun endroit ni cœur humain de la surface de la terre. Il n’y a pas de doute là-dessus. Mais je crois qu’il va être corsé et exceptionnellement explosif sur l’échiquier français, et en particulier parisien ! Toujours dans le film « Wonder Woman » (2017) de Patty Jenkins, la Pyramide du Louvre, musée le plus visité de la planète, est explicitement pointée comme la « noirceur qui tapit dans le monde ». Cela ne m’étonnerait pas qu’à l’heure actuelle il se déroule dans ses couloirs souterrains des messes noires et une activité rituelle satanique autour des sarcophages et autres reliques mortuaires de l’Égypte Ancienne ou des civilisations amérindiennes… Et pourtant, la capitale française est désignée aussi dans le générique final de ce même film comme le terrain idéal de conquête et de Mission « pacifique » du Gouvernement Mondial. C’est donc que la France, en plus d’être le centre névralgique de la conspiration maçonnique antéchristique, constitue un espace unique de résistance mondiale à l’Antéchrist ! On va bien s’amuser ! Paris la romantique, la « seconde Jérusalem » comme la baptise sœur Catherine Filljung (1848-1915), sera un haut lieu de martyre. « Le premier soulèvement se fera dans la ville de Paris et ce trône de mauvais rois s’écroulera comme la ville et ses victimes périront dans ses murs… Bien des fois les flammes et le feu se sont montrés dans cette ville criminelle. Mais cette fois ce sera la grêle de feu ensoufrée et qui étouffera les coupables. » (c.f. extase de Marie-Julie Jahenny du 27 avril 1877) ; « Paris sera brûlée et Marseille engloutie. » (c.f. secret de la Vierge Marie à la Salette, 1846).
Pour conclure cet article sur la supériorité française, je vous invite avec joie, paix, humilité et espérance, à accueillir l’existence de ce concept et de cette réalité invisible, sans y voir une quelconque manigance partisane FN, RN, royaliste, messianiste, prophétique ou millénariste. Je suis de gauche, je ne prends pas la France pour le Royaume de Dieu (le Royaume de Dieu n’est pas terrestre), je ne me fais pas le chantre d’une « France Catholique », d’une « Civilisation française/Royaume de France aux racines chrétiennes » ni d’un « esprit français » à la Zemmour (lui est napoléonien, civilisationiste, et pas catho : c’est pourquoi on n’applaudit pas lui et moi la même supériorité française, et qu’à mon avis, il ne l’a pas comprise, car pour la comprendre, il faut avoir accueilli pleinement avec son cœur Jésus et l’Église Catholique guidée actuellement par le Pape François). Je dis juste que la supériorité française est un don à reconnaître, une préférence réelle à honorer, et une responsabilité qui nous rend encore plus acteurs de l’annonce de la Victoire de Jésus sur le Monde.
Je pensais que c’était une blague ou une déformation journalistique… mais non. Le Pape François défend clairement les Unions Civiles. Ceci étant, le Pape n’est que le haut-parleur de la majorité des catholiques (Je le sais bien puisque personne ne m’a défendu quand je m’oppose à l’Union Civile, et je sais que 99 % des catholiques est pour l’Union Civile « pour sauver le mariage-sacrement »). La faute ne revient pas au seul Pape. Il n’est que le reflet de la pensée catholique commune. Donc ça ne sert à rien de se jeter sur lui en mode « lynchage ». La faute, elle est portée par quasiment tous les catholiques, y compris ceux qui sont contre les Unions Civiles mais pour les mauvaises raisons, vu qu’ils empêchent qu’on parle d’homosexualité, et qu’ils ne relayent pas mon message. Je ne vais pas m’étendre en explications sur la gravité de l’Union Civile : vous avez largement assez avec mes écrits et mes vidéos (c.f. mon site CUCH), et avec mon documentaire Les Folles de Dieu que vous verrez prochainement (il comprend tout un chapitre de dénonciation/explication de l’Union Civile). Je me contenterai ici juste de citer le mail que je viens d’envoyer à un ami cardinal proche du Pape :
« Cher XXX,
Merci de te réjouir de la validation de notre documentaire « Les Folles de Dieu » par une plate-forme. Mais, malgré la bonne nouvelle (j’ai eu par téléphone un très bon contact avec les responsables, et un « engagement moral » clairement énoncé), elle me semble compromise. Ça fait 10 jours que nous avons envoyé les extraits vidéo qu’ils nous ont demandés pour se faire une idée… et depuis, pas de réponse. J’ai conscience que l’enthousiasme initial peut s’éteindre rapidement face aux messages scandaleux – mais pas monolithiques – de notre film (« L’union homo n’est pas de l’Amour », « Le mariage gay est un trafic d’enfants », « Nous prônons la continence »… Tous les témoins ne les portent pas). D’autant plus parce que nous collaborons avec des personnes qui ne sont pas croyantes. Même si elles savent que nous sommes rejetés autant par les « gays friendly » que par les catholiques.
Autre chose que je tenais à te dire : je n’y croyais pas, mais j’apprends que le Pape François vient de dire explicitement dans un documentaire d’Afineevsky (tu as ici le lien) qu’il est en faveur des Uniones Civiles : « Ce que nous devons créer c’est une loi d’Union Civile ». Je te le dis et le répète exactement comme je le démontre depuis bien des années maintenant : la loi d’Union Civile EST le mariage gay, et est la loi mondiale la plus grave de toutes. Le Pape est en train de commettre une faute très grave. Je te le dis en tant qu’expert et en tant que personne qui aime le Pape. Il est en train de franchir la ligne rouge. Je ne sais pas ce que tu peux faire, mais simplement je t’avertis que ce soutien en faveur des Unions Civiles est très grave et que ce n’est pas un détail.
Pensaba que era broma o distorsión periodística… pero no. El Papa defiende claramente las Uniones Civiles. Ahora bien, el Papa solo es el portavoz de la mayoría de los católicos (Bien lo sé porque nadie me ha defendido cuando me opongo a la Unión Civil, y sé que el 99 % de los católicos está a favor « para salvar al matrimonio-sacramento »). La culpa, no la tiene el solo Papa. Así que no hace falta lincharle. La culpa la tienen casi todos los católicos, incluso los que están en contra de las Uniones Civiles pero por las malas razones, puesto que impiden que se trate de homosexualidad, y no transmiten mi mensaje. No voy a extenderme en explicaciones sobre la gravedad de la Unión Civil : bastante lo he hecho en mis escritos y videos (c.f. mi sitio CUCH), y en el documental « Las Locas de Dios » que pronto veréis (hay todo un capítulo de denuncia/explicación de la Unión Civil). Solo me contentaré con citar la carta que acabo de mandar a un amigo cardenal cercano al Papa :
« Hola XXX,
Gracias por alegrarte de la aceptación de nuestro documental « Las Locas de Dios » por una plataforma. Pero, a pesar de la buena noticia (tuve por teléfono un muy buen contacto con los responsables, y un « compromiso moral » claramente enunciado), lo veo muy amenazado. Hace 10 días que hemos mandado extractos videos que nos pidieron para hacerse una idea… y no tenemos respuesta. Ya sé que el entusiasmo inicial puede apagarse rápidamente frente a mensajes a veces escandalosos (« La unión homo no es amor », « El matrimonio gay es un tráfico de niños », « Defendemos la continencia »… : no todos los testigos los llevan). Más aún si nos encontramos con personas que no son creyentes. Por más que sepan que estamos marginados tanto por los « gays friendly » como por los católicos.
Otra cosa que te quería decir : no me lo creía, pero me entero que el Papa Francisco acaba de decir explícitamente en un documental de Afineevsky (aquí tienes el enlace) que está a favor de las Uniones Civiles : « Lo que tenemos que hacer es una ley de convivencia civil ». Te lo digo y lo repito como ya lo demuestro desde hace un par de años : la ley de Unión Civil ES el matrimonio gay, y es la ley mundial más grave de todas. El Papa está cometiendo algo muy grave. Lo digo como experto y como persona que ama al Papa. Está franqueando la línea roja. No sé lo que puedes hacer, pero simplemente te advierto que ese apoyo a las Uniones Civiles es muy grave y no es detalle.
Esta ponencia « Pornografía homosexual » fue impartida en el marco del Segundo Congreso « PORNOGRAFÍA, INFANCIA Y MUJER » del 20 de octubre de 2020 para la Universidad de Madrid Juan-Carlos II. Fue la última que vino a cerrar el coloquio. En el video Youtube, la sexta mesa redonda (con David Luque el moderador, y Marcelino Madrigal) es a partir de 3h03’43 .
INTRODUCCIÓN : EL TITULAR DEL CONGRESO
LA VIOLENCIA SE UBICA AQUÍ EN ESTE TITULAR DE CONGRESO, EN ESTA OMISIÓN : PENSAR QUE LA PORNOGRAFÍA NO ES UNA VIOLENCIA DIRIGIDA HACIA LOS HOMBRES SINO ÚNICAMENTE HACIA LOS NIÑOS Y A LAS MUJERES. Misandría.
– ¡ Los hombres sufren del porno ! ¡ Y son sus primeras víctimas ! La mayoría de los consumidores del porno son los hombres : ellos componen esa muchedumbre de « esclavos invisibles » enganchados al porno. Además, ¡ también los actores hombres son reificados por el porno !
– Yo soy testigo, a través de la homosexualidad, del corazón herido de muchos hombres.
– Conozco directamente a 3 actores pornos (entre los cuales Guillaume, el testigo trans de 22 años de mi documental « Las Locas de Dios »), que son amigos, y que además tienen una Fe muy grande. Hice rondas en el bosque de Boulogne acerca de los prostitutos trans : es gente muy espiritual. Y muchos actores pornos viven conversiones insospechables. Eso lo digo para los jóvenes que quieren suicidarse por haber rodado en una peli porno perdida en el océano del web. Así que no hay que caer en un miserabilismo. Hay mucha Esperanza.
I – PORNOGRAFÍA Y HOMOSEXUALIDAD : ¿ QUÉ VÍNCULO ?
Se suele usar la homosexualidad para normalizar el porno.
– Vínculo histórico y biográfico. En el génesis del descubrimiento de su tendencia homo, el porno ha tenido un papel-clave en la vida de las personas homos. Es lógico : incluso cuando miramos porno hetero, vemos al menos a una persona de nuestro propio sexo follando. El porno es la autovía hacia la homosexualidad (ejemplo : Un mozo no-homosexual de 20 años que vino a verme y que me dijo que se planteó un cuestionamiento homosexual a causa del porno hetero cuando tenía 18. Y luego, interrogó a sus amigos chicos entre bastidores, quienes le confesaron « ¡ Nosotros igual ! »).
– Otro vínculo histórico : La homosexualidad femenina se dio a conocer primero por el porno antes que por las parejas lésbicas reales ! Nada más y nada menos !
– Hay más películas pornos heteros que homos. (Sin embargo los gays miramos mucho el porno hetero. Hasta hay sitios heteros dedicados a los gays : SG4GE « Straight Guys For Gay Eyes » ; o también hay conversiones de actores heteros que viven escenas gays – les vendan los ojos en un gaybus – ; y los sitios pornos – Pornhub, Xvideos, etc. – se han bisexualidado para ampliar su clientela : el usuario puede escoger su orientación sexual favorita)
– Los encuadres del porno hetero son cada vez más asexuados (No se identifica al género sexual de las personas : son agujeros, espaldas y culos), bisexuales (sodomía, sexo oral) y homosexuales (la escena lésbica : un tópico).
– El vínculo, y el gran tabú que desvela la pornografía sobre la homosexualidad, es que la homosexualidad es un deseo de violación. Fantasmáticamente, nosotros personas homos, nos identificamos a menudo o bien a la víctima violada y dominada, o al violador potente y dominador. Y a veces, esa identificación es la reproducción de una violación real. En mi entorno personal, conozco a más de 150 amigos homosexuales que han sido violados (en la infancia o adolescencia). Y mis amigos « activos » (yo soy digamos « pasivo ») me cuentan que muchas veces, se encontraron con amantes que les ordenaron en serio : « ¡ Viólame ! ».
– Los sitios de citas ya son la antecámara del porno y de la prostitución. Se ven muchas publicidades de sitios pornos que aparecen en la pantalla. El usuario de los sitios se hace de estrella del porno con sus fotos desnudas. Y la regla de los sitios se podría resumir a « Pasivo busca activo » y vice versa, o « Agujero busca polla/polla busca agujero », como los enchufes ! En seguida, entre hombres o entre mujeres, es más sexual. No hay, como en los sitios entre hombres y mujeres, que esperar una validación mutua (salvo en Grindr), no hay esta simulación de romanticismo ; hay esta jerarquía terrible entre activos y pasivos. Viene de la ausencia de diferencia de sexos. Entonces, se añade aquella de manera artificial y forzada (entre hombres como entre mujeres), y bajo la forma de roles de dominación/sumisión de los cuales voy a hablar más tarde.
II – CARACTERÍSTICAS DE LA PORNOGRAFÍA HOMOSEXUAL Y PRINCIPALES DIFERENCIAS CON LA PORNOGRAFÍA « HETEROSEXUAL »
Voy a tratar de describir la pornografía gay, sin complacencia, sin justificar. Pero simplemente porque hay que enfrentarse a la realidad, como decía Ana Miguel Álvarez.
Características :
– El porno gay se está profesionalizando : hay cuentas por Twitter (No Youtube ni Instagram) que son muy fáciles de abrir (funcionan con suscripción) : Es prostitución supervisada y más lucrativa que un servicio prostitutivo de 30 € callejero y promiscuo : una escena porno gay te da mucho más dinero – 400 € – y un contrato, como si fueras alguien importante, una estrella. Es dinero fácil que seduce a la juventud mucho más que la prostitución salvaje clandestina extranjera. (La estrellificación del porno : El año pasado el programa Bailando con las estrellas acogió a la candidata Clara Morgane en TF1, famosa actriz X !)
– Hay reglas : no drogarse durante las escenas, sino no puedes hacer nada (claro, toman productos como el viagra, etc.).
– Hay un juego de actor (porque es una vitrina de placer), hay diálogos muy precisos, como una puntuación : en inglés « Fuck !/Fuck me !/ It’s good/ Oh yeah !/Suck my dick, my ass! » (pero muy pocos insultos o palizas, porque eso da asco) ; en francés « Vas-y !/C’est bon/Oh oui/Baise-moi ! » ; en español « ¡ Fóllame ! ¡ Ah sí ! ¡ Eso es ! ¡ Dame polla ! ». Ya veis, ¡ he trabajado para vosotros ! (He escuchado escenas solo con el sonido, sin mirar las imágenes).
– Un mínimo de guión para incrementar el deseo. Antes, en el porno de los años 70, había historias, filtros, oscuridad, música de ascensor que encubría los gemidos (incluso los actores podían tocar música, formar parte de un grupo de rock). Ahora, hay muy poca música durante los coitos, se ha borrado la dimensión artística, se va más al grano, a lo bestial, a la realidad bruta y cruda.
– Muy poca ternura : narcisismo de cada actor que se observa a él mismo. Pocos besos (salvo al principio), no se ven mucho las caras.
Grandes cambios con el porno « hetero » :
– A diferencia del porno hetero, se ve mejor a los 2 protagonistas del coito (mientras que en el porno hetero, a veces ni se ve al hombre : ¡ joder !).
– Hay más subcategorías y roles : delgados, bears, efebos, asiáticos, negros, árabes, lampiños, daddy, musculosos, butch, fem, abuelos, etc.
– Más accesorios : No vemos el gel, la vaselina, pero hay. Porque se fuerzan vías corporales para el coito que no son naturales.
– Más tatuajes (y tatuajes con la bestia, o del registro esotérico o demonológico). Más bestialidad (Hice capturas de las fotos de perfil son la bestia en los sitios de sitas gays : tengo toda una colección para demostrar la invasión de la imagen de la Bestia en el mundo homosexual)
– A veces prácticas extremas : sadomasoquismo, simulación de tortura (fist-fucking, sling, sex-toys), para realzar el carácter marginal y alternativo de esa sexualidad « no convencional ».
– Claro, hipermasculinización (incluso en el porno lésbico), más machismo : sobresalen los músculos, el vello, los sexos grandes y prominentes. Todo tiene que ser a la vez desmesurado pero al mismo tiempo verosímil.
– Se borra la pasividad y la feminidad lo + posible : no hay actores afeminados. Se esfuerzan a no parecerlo. Incluso los actores « pasivos » tiene que ser varoniles.
– La eliminación de la diferencia de sexo en el coito tiene consecuencias : se suele reemplazar no por el afeminamiento ni por un mimetismo de la pareja hombre/mujer (mimetismo que parecería grotesco y sumiso) sino por una simulación de la diferencia de generaciones (el fenómeno de los twinks, de los Suggar Daddies… que finalmente es pedofilia o incesto disfrazado de « amor » homosexual), por una simulación de la diferencia de los espacios (el fenómeno de los jefes y de los obreros, de los Negros y de los Blancos, del profe con su alumno), por una simulación de la diferencia Creador/criaturas con el modelo sacerdote/fiel, sacrificador/víctima, los mormones, el diablo y el ángel, etc.). O sea, se reemplaza la diferencia de sexos y su ausencia por la violencia, por relaciones de dominación/sumisión más marcadas. Son roles que se ven menos en las pelis porno hetero donde hay diferencia sexual.
III – LA HOMOSEXUALIDAD, ¿ UN TEMA PORNOGRÁFICO SOLO PARA ADULTOS ?
Bajo la influencia de la pornografía homo así como de la exuberancia vulgar de las Marchas del Orgullo, mucha gente llega a pensar que la homosexualidad es un tema únicamente de adultos, un tema pornográfico. « ¡¡ No hay que hablar a los críos de este tema !! ¡¡ Hay que proteger su inocencia y su pureza !! ».
No. La palabra « homosexualidad » no es una palabrota. Yo hablé del tema delante de los escolares : ya lo saben todo técnicamente. ¡ Es espantoso ! Ya los niños ven carteles de parejas homosexuales que se besan a la salida de la escuela de párbulos.
Yo creo que una manera de proteger a los niños no es esconderles el tema (¡ si viene de ellos !) porque ya están confrontados a ello sin querer, a una edad muy joven. Y el miedo puede crear lo que teme. La homosexualidad YA no es un tema pornográfico. Quizás lo haya sido hace 30 años. Pero ahora, se ha democratizado en su forma suave, aceptable, incluso romántica y burguesa, pudibunda, pija (la peli de Kechiche « La Vida de Adèle » : es una peli pornográfica – hay lo menos 5 escenas de puro sexo – pero como no usa los encuadres clásicos del porno, unos pijos dirán hipócritamente que no es pornográfica, e incluso que es « sexo lésbico ético »…). Entonces, ya no es un tema de adultos, lamentablemente.
IV – CONCLUSIÓN : LAS SOLUCIONES
Voy a lanzar una bomba : Defendiendo la práctica homosexual, de una manera indirecta, estáis defendiendo el porno (por más que no esté haciendo una analogía entre pornografía y práctica homo). Porque a menudo, la pornografía se disfraza de homosexualidad para comprarse una imagen ética barrata. ¿ Cómo detener el tsunami porno ? Hablando de la realidad homosexual. No podéis por un lado decir a los niños del cole « ¡ Ojo con el porno ! ¡ Hay que educar ! » y por otro lado decirles « ¡ Hay que aceptar y justificar y banalizar la homosexualidad ! ¡ La bisexualidad está muy bien ! ». Sino, os convertís en bomberos pirómanas ! La bisexualidad es muy a menudo un libertinismo que no lleva ese nombre. Así que en vez de machacar a las redes sociales, a la indústria del porno, a la ideología queer, tenéis que denunciar sus escaparates bonitos y rosas y « éticos » (como dice Alejandro Villena), entre los cuales la homosexualidad.
Voy a lanzar otra bomba. Hay, para mí, soluciones parciales : « ¡ La defensa de las mujeres ! ¡ La protección de los niños ! » « ¡ La educación ! » « ¡ La información ! ¡¡ Hay que informar, hay que educar !! » « ¡ Hay que controlar el contenido y multar a los sitios internet, a esos criminales ! ». ¡ No ! Incluso la « ecología » no es un argumento relevante. No tenemos que refugiarnos detrás de la indignación, de una jurisprudencia, de las herramientas legales, detrás de una supuesta educación al respeto de la mujer o del niño, una educación a la belleza de la sexualidad, que resulta totalmente ineficaz.
Las soluciones que propongo :
– Parar de pensar que la pornografía es explícita, que sería pornográfica y grosera incluso en su forma de difundirse (Como decía Carmen Llovet, hay mensajes subliminales pornográficos que no son choquantes, y que por tanto siguen siendo pornográficos.) : Ejemplo : La publicidad TBM en Francia (juego de palabras perverso en francés entre « Très Bon Marché » – Muy Barato – y « Très Bien Monté » – Bien Dotado).
– Hablar de bisexualidad y de homosexualidad : que son las coartadas principales y rosas del porno. Y un poco de la transidentidad (como lo comentaba muy bien Paula Fraga esta mañana).
– Vivir cada uno de nosotros una verdadera conversión, una conversión del corazón, y una limpieza verdadera de nuestra casa interior. Les propongo una revolución de nuestros hábitos. Los malos no son los demás, no es exterior. Parará el porno si ya, primero, nosotros paramos de mirarlo, y nos libramos de la masturbación, de la adicción al sexo o a la infidelidad. Tenemos que vivir lo que decimos. Si no cambiamos radicalmente nuestra manera de vivir nuestra sexualidad, el porno seguirá destruyendo a los corazones de todos nosotros. Se trata de una conversión personal. La lucha contra el porno, que es un fenómeno social y globalizado, empieza en tu habitación.
– Mensaje a las mujeres : en vez de lanzar una cazería contra los perversos o los proxenetas o los difusores de imágenes, en vez de lanzar una cruzada anti-porno, tenéis que parar de mirar porno o de masturbaros (porque ahora sé de muchas que lo hacéis), tenéis que ayudarnos a nosotros hombres para purificarnos. Porque el porno, la genitalidad, la masturbación es nuestro talón de Áquiles. Somos los hombres de la « generación porno », somos los hijos del porno. Vivimos en un Mundo hipersexualizado (como nunca antes). Ser hombre hoy es difícil. Porque nos tentan muchísimo visualmente, nos quitan mucha energía y tiempo, nos solicitan mucho. Para todos los varones de hoy luchamos y sufrimos y nos caemos a menudo. Y hay que tener mucha fuerza interior y mucha voluntad y libertad para, como hombre, poder decir « no » al porno. El porno y la masturbación son prácticas muy corrientes.
– Mensaje a los hombres : tenemos que unirnos y animarnos para oponernos al porno. Crear, por qué no, una red de fraternidad EMPÁTICA. Porque las mujeres, en cierto modo, no son hombres y no experimentan concretamente nuestros apetitos sexuales : no son siempre las más indicadas para ayudarnos a volver a la pureza. No basta con decirnos : « ¡ No está bien ! » A un fumador, le puedes mostrar las secuelas del tabaquismo. No por ello parará de fumar. Igual para el porno. Nosotros, hombres, necesitamos a hermanos que nos dicen « ¡ Te entiendo ! », que luchen con nosotros, nos animen, nos valoren, nos entiendan, que saben también lo « fugazmente bueno y consolante » que es el porno. El miedo o la demonización o el ataque al porno no cambiará nada. Es el Amor y la amistad – prioritariamente masculina – que son, según yo, las soluciones contra el porno.
– Mensaje a los jóvenes : no sois víctimas. Suele ocurrir que tentaís a los adultos (c.f. la ponencia de esta mañana de Fidel Solera ; la ponencia de Luis-Manuel Martínez sobre los violadores juveniles). Podéis violar a otros jóvenes (fenómeno de los niños que imitan con sus compañeros las escenas del porno). No sois inocentes. Sois responsables – menos que los adultos pero sois responsables – y podéis imitarlos. Así que ojo : no sois víctimas. No sois cositas fragiles y no se os tiene que transformar en « desgraciados » como decía Carmen Perdices. No creo en vuestra inocencia/pureza : la quiero para vosotros, pero ¡ hay trabajo de vuestra parte ! Defiendo vuestra libertad y responsabilidad. Sois LIBRES.
« La femme s’aperçut que le fruit de l’arbre devait être savoureux, qu’il était agréable à regarder et qu’il était désirable, cet arbre, puisqu’il donnait l’intelligence. Elle prit de son fruit, et en mangea. Elle en donna aussi à son mari, et il en mangea. » (Livre de la Genèse, chap. 3, v. 6)
Je remarque en ce moment que plusieurs femmes de mon entourage – qui concrètement ne vont pas bien et tombent en dépression – pèchent par gnosticisme, c’est-à-dire par rechercher frénétique de connaissance, d’omniscience, de tout SAVOIR. Cette bête curieuse se déchaîne fort actuellement en elles. Et elle est bien sûr nourrie par Internet, les téléphones portables, la démocratisation d’une certaine psychanalyse, les caméras de surveillance, les nouvelles technologies, et flatte leur narcissisme en même temps qu’elle entretient chez elles leur paranoïa, leur hystérie, leur désir insatiable de tout contrôler, de tout comprendre, de tout retenir (au double sens du verbe : « mémoriser » et « posséder »), leur orgueil d’être des victimes des hommes (ou de leur mari) et d’être supérieures à eux, de les connaître par cœur (elles leur ôtent injustement toute leur part de mystère).
Cette quête gnostique les fait parfois partir dans des délires intellectualistes assez dingos, qui font insulte à leur pourtant finesse réelle, humour et intelligence à la base. En même temps qu’elles sont possédées par l’obsession de la possession (… de savoir, de voir, de connaissance) justement, elles ne s’entendent même pas employer le mot ou le verbe « SAVOIR » plusieurs fois dans une même phrase. Pourtant, il suffirait qu’elles s’enregistrent et qu’on réécoute la cassette ensemble pour réaliser l’obsession gnostique dont elles pâtissent. Ces pipelettes intarissables sont en stress, en panique, en mélancolie, et pensent qu’en jouant les Inspecteurs Colombo, les enquêtrices-analystes d’exception, en partant à la pêche aux infos, aux scoops, au-détail-qui-tue-et-qui-leur-donnera-une-fois-de-plus-raison, à l’intelligence supérieure (elles vouent d’ailleurs un culte au dieu post-moderne de la pseudo « Intuition féminine » : Ça sort d’où que les femmes seraient plus intuitives que les hommes, d’ailleurs ? Sans doute de cerveaux aussi malades que le leur…), en montant à l’arbre de la Connaissance, elles parviendront à (se) rendre justice à elles-mêmes et au Monde entier, à résoudre tous les problèmes des autres (… sauf les leurs !), et à masquer leur angoisse maladive et possessive de manipulatrices (À les entendre, les « manipulateurs narcissiques », ce n’est – comme par hasard – que les autres ! et bien sûr, ce sont les hommes !).
Et comme leur mari pataud ou blasé refuse, au bout d’un moment, de rentrer dans leur course effrénée au SAVOIR, refuse de les laisser le « résoudre » (comme s’il était un problème !), de lui tirer les vers du nez parce qu’il n’a plus de scoops avouables à lui donner, il est tenté de se créer son propre jardin secret à lui (parfois dans le mutisme, parfois dans la tromperie) pour respirer, et pour être sûr que son Ève des temps modernes ne va pas l’envahir totalement de sa quête vampirisante d’omniscience.
Au final, qu’est-ce que les femmes inquisitrices et harcelantes d’aujourd’hui cherchent tant à « savoir » ? Eh bien je crois qu’inconsciemment elles veulent connaître leur péché (qui est celui de la curiosité, de l’indiscrétion, celui précisément de vouloir tout savoir !) ; et donc elles cherchent sans doute à ce que quelqu’un leur dise une bonne fois pour toutes : « Stop ! Arrête de vouloir tout savoir ! Arrête de vouloir tout comprendre et tout retenir ! Arrête de vouloir être la plus intelligente, de te faire la détentrice privilégiée du Savoir ! Rentre à l’école de la Vierge Marie, à l’école de l’écoute (mais la vraie : pas l’enregistreur !), à l’école de la méditation aveugle et confiante des Mystères de Dieu, à l’école de l’ignorance, de la retenue et de la discrétion, à l’école du secret à garder et non à déballer ni posséder. Femme ignorante n’est pas nécessairement femme soumise. Elle peut même être la femme sainte. Donc renonce à l’omniscience ! Et tu deviendras une vraie femme douce qui aura accès à des vérités et des mystères bien plus profonds que si tu les avais cherché(e)s fiévreusement par toi-même. »
« Pourquoi m’appelles-tu bon ? Nul n’est bon que Dieu seul. » (Jésus, dans Luc 18, 22)
Le Vatican devient-il l’académie des Oscars à Hollywood ? On est en droit de se le demander et de s’en inquiéter.
Je trouve que les béatifications récentes décrédibilisent l’Église. Car cette dernière s’aligne sur l’esprit du Monde qui ne sacre plus une oeuvre ou une personne parce qu’elle le mériterait vraiment, mais pour l’intention, la bithématique, la polémique, l’image-réputation, la vitrine, le message démago et rebelle/moderne, bref la CHARGE SYMBOLIQUE, qu’on lui prête. Et là, ça confine au grotesque ou à l’absurde, en tout cas pour ce qui est de la béatification imminente du jeune geek italien Carlo Acutis, et du battage médiatique impressionnant dont il fait l’objet en ce moment. Loin de juger le coeur de Carlo et sa relation à Dieu – relation qui relève du mystère et du secret -, loin de juger de son rayonnement passé-présent-futur (Peut-être est-il justifié ? Je ne sais pas, et je demande à voir; et je ne doute pas que nous ayons besoin de modèles proches et incarnés qui nous rappellent que la sainteté est possible et accessible), je suis quand même d’avis que les canonisations ne devraient – dans l’idéal et à quelques exceptions près – avoir lieu qu’au Ciel. A fortiori quand les terrestres se transforment en kermesses.
La fabrique d’idoles – même au nom de Dieu et de sa sainteté – est déjà depuis un certain moment observable dans le 7e Art, surtout depuis que notre Monde médiatique décerne des couronnes, des trophées et des palmes d’héroïsme à des oeuvres médiocres et à des personnalités banales, peu exemplaires, et qui n’ont de mérite que d’être victimisées ou d’être présentées comme de valeureux révolutionnaires. Le cas, par exemple, des navets cinématographiques qui ont reçu la palme du « Meilleur Film » à Hollywood ou à Cannes simplement parce qu’ils promouvaient l’homosexualité ou bien avaient un fort potentiel de scandale et d’impression/réaction, ne manquent pas (je pense par exemple à « Spotlight » , à « Moonlight » , à « Harvey » , à « La Vie d’Adèle » … qui sont objectivement des merdes, merdes qui ont été enjolivées/sauvées in extremis par leur technicité, leur charge émotionnelle et les intentions qui leur étaient attribuées).
Dans ce système mondial de plus en plus déconnecté du Réel autant que du Vrai, où une personne ou une oeuvre n’est plus valorisée pour elle-même mais uniquement pour sa charge symbolique et émotionnelle, rien d’étonnant que par exemple des films médiocres soient auréolés de gloire simplement parce qu’ils traitent d’homosexualité et de négritude, rien d’étonnant qu’un candidat à la présidentielle d’une Nation soit élu haut la main parce qu’il est homo ou noir ou handicapé ou femme, et – le plus triste – rien d’étonnant qu’un gars comme Carlo Acutis soit applaudi comme un « grand saint des temps modernes » ou que des encycliques aussi plates – et non moins dangereuses et anodines à cause de cette platitude – que Laudato Si, Amoris Laetitia et Tutti Fratelli soient publiées par un Pape. Et là encore, je n’ai rien contre le Pape François, qui pour moi reste le Pape qu’il nous faut et qui a été désigné par l’Esprit Saint.
Concernant le cas de l’instrumentalisation béate/béatifique de Carlo Acutis, je remarque qu’on n’aime pas la personne pour ce qu’elle est, ce qu’elle a fait et dit (Vous avez entendu, vous, des phrases-choc et vraiment profondes que le jeune homme aurait dites?), mais pour ce qu’elle représente, pour les clichés-standards ou les concepts dits « opposés » ou « nouveaux » qu’elle incarne (ici, c’est jeunesse et sainteté, ou bien informatique et divinité). Tout comme on m’applaudirait parce que je suis homo et catho : ce serait – et c’est parfois – absurde puisque ça ne me donne aucune valeur ni mérite (je peux être « homo et catho » ou « homo abstinent »… et pourtant très très con ou creux dans mes propos). Et qu’ensuite en présentant mon corps soit-disant « intact », et quelques miracles qui me seraient attribués, ça y est, je rentrerais au panthéon folklorique des « saints exotiques et inattendus des périphéries » qui redoreraient l’image d’une Église universelle et moderne ! Force est de constater qu’on assiste à une « Peopleisation » des saints, à une starification déguisée en béatification/canonisation. C’est le Musée Grévin version catho. Horrible. Avec tout le respect que j’ai pour « le premier saint qui avait une adresse e-mail » (c’est ça, sans déconner, sa spécificité incroyable ?? son « miracle » ?? C’est sur ça – plus que sur son attachement au Christ et sur la force impopulaire de ses paroles et hauts faits – que repose son procès en béatification ??), eh bien désolé mais pas envie d’applaudir. Et quand je cherche auprès des médias « cathos » les preuves concrètes de leur emballement, les journalistes et même la maman de Carlo n’ont pas autre chose à dire que « Jésus était au centre de sa vie » et que Carlo « a passé des heures devant le Saint Sacrement ». Ok… Bonne journée. Next. #Questcequecestquecettemascarade. Le Vatican s’est-il hollywoodisé ?
Quant à l’Encyclique-bébé du Pape François Tutti Fratelli (rien à voir avec les Goonies, j’espère ?), qu’est-ce que c’est que ce sketch ? Depuis quand la fraternité est-elle une valeur évangélique ? Moi, je la vois surtout comme une valeur républicaniste (la devise française « Liberté, Égalité, Fraternité ») et maçonnique (d’ailleurs, en loges francs-maçonnes, tous les initiés s’appellent « frères »). Je préfère largement au concept démago et humaniste de « fraternité » celui de Charité (amour concret de Dieu pour tout Homme). Pareil que pour Carlo Acutis : avec Tutti Fratelli, on n’apprend quasiment rien. On a rien à en dire de positif ou à se mettre sous la dent. C’est de l’intention plus que de la substance. Il y a peu de profondeur. C’est de la vitrine de solidarité et d’humanisme intégral vaguement christique. Le Pape François ne risque pas d’aller en prison pour ses propos. Et que dire du narcissisme identificatoire pieux et excessif (« Je suis le nouveau François d’Assise ») qu’elle traduit…? (moi, je suis fan de saint Antoine de Padoue : c’est pas pour ça que je vais vivre ma vie par procuration en donnant à croire que je suis son fils spirituel ou pire sa réincarnation). Qu’est-ce que c’est que ce délire et cette usurpation d’identité pour dérober à peu de frais une sainteté/humilité par association de prénom ? Le seul journaliste qui ait osé une critique distancée et un peu intelligente sur cette encyclique, c’est Pierre de Lauzun (même si, malheureusement, je le soupçonne de caricaturer le Pape François en défenseur de la « politique migratoire anti civilisation-chrétienne » qu’il n’est pas).
Alors désolé les amis si je passe pour un rabat-joie, un sniper ou un râleur. Car tel n’est pas le cas, même si je conçois que j’en porte l’apparence. Pour moi, la principale preuve qu’une personne est sainte, c’est son impopularité terrestre, parce que ce qu’elle dit et ses oeuvres font risquer sa vie, des vies, et expose à la Croix, au martyre, à la mort aussi bien sociale que physique. Or, je ne vois pas ce que la vie d’un Carlo Acutis ou ce que l’Encyclique déplace ou fait risquer de vital.