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Ma visite du Grand Orient (Franc-Maçonnerie) hier aux Journées du Patrimoine : j’ai été le serphide officiel de Thierry Cuzin !

Je reviens de ma traditionnelle visite annuelle, pour les Journées du Patrimoine, au Grand Orient de France, la loge franc-maçonne la plus importante de Paris. Je me suis à nouveau régalé tellement les guides – pourtant très érudits – s’empêtrent dans leurs propres incohérences voire mensonges. Je vais essayer de les lister dans cet article. Car ce sont quand même les têtes pensantes de nos dirigeants ripoublicains ^^. En tout cas, j’en apprends toujours (et j’adore, quand je suis là-bas, jouer mon abruti, tout en foutant à un moment donné les pieds dans le plat en leur posant LA question qui fâche et sur laquelle ils bottent systématiquement en touche : les égrégores!)

Alors pour cette visite du 20 septembre 2020, j’ai eu la chance de faire partie du groupe tenu par Thierry Cuzin, chargé des publics au GOF (c’est un peu le « monsieur relations presse »), une pointure de la Franc-Maçonnerie. Et comme il a demandé à l’un des visiteurs d’être en queue de cortège pour le fermer et de veiller à ce que le groupe reste uni, il m’a désigné, avec mon accord, « serphide » (je crois que c’est un terme apicole). J’étais donc le serphide du groupe ! haha.

Les nouvelles infos :

Tout d’abord, en vrac, voici quelques remarques ou nouveautés que j’ai entendues sur la Franc-Maçonnerie (Toujours apprenti !^^) :

– Les francs-maçons ne sont pas contre la Foi ou contre la religion mais contre la primauté de celles-ci : « La foi ne doit jamais l’emporter sur la loi. » a déclaré Thierry Cuzin. Ils vouent un culte au légalisme, et prennent au pied de la lettre le « Rendons à César ce qui est à César, à Dieu ce qui est à Dieu » du Christ.

– Le site Cadet du Grand Orient s’arrange pour que les téléphones portables, où qu’on se trouve, n’aient aucun réseau. Ceux qui y rentrent se trouvent comme dans une étuve hermétique, avec aucun contact possible avec l’extérieur (chose qui ne risque pas d’arriver dans un lieu de culte catholique !).

– Les francs-maçons, contrairement à l’idée reçue, sont particulièrement déistes. J’ai appris que dans les obédiences régulières – les plus nombreuses par rapport aux obédiences libérales adogmatiques -, il est obligatoire pour les candidats de croire en Dieu et de le déclarer (et par « Dieu », ils n’entendent bien sûr pas « Jésus », mais juste un « principe énergétique méta-humain ou supra-humain, donc qui ne relève pas de l’Humain » : je cite Cuzin). Ils sont aussi tenus, en plus de ça, à croire en l’immortalité de l’Homme (concept qui s’oppose à l’éternité de l’Homme, puisque l’éternité induit la mort puis la résurrection de Dieu en personne : nous, catholiques, ne croyons pas en un Dieu immortel – vu que Jésus a accepté de mourir comme un Homme – mais en un Dieu éternel : c’est toute la différence !). C’est la raison pour laquelle Thierry Cuzin a mis un point d’honneur à expliquer que les francs-maçons « ne sont pas anti-religieux ». Et c’est vrai : ils sont juste contre la supériorité universelle de la religion catholique.

– L’axiome principal de la Franc-Maçonnerie, qui est celui de dire que « nous sommes tous et toujours apprentis » (c.f. la photo), même s’il se veut égalitaire et humble, est infantilisant et nous maintient finalement tous au statut d’élèves soumis et ignorants (… alors que dans la religion catholique, Dieu nous fait/fera la grâce de le dépasser, de faire des choses plus grandes que Lui, de connaître tout ce que Lui connaît. Nous ne sommes pas des perpétuels ignorants. Il nous fait prendre part à son Mystère. Il ne fait pas mystère de son Mystère, ne le garde pas jalousement. « Tout ce qui est à moi est à vous » nous a-t-Il dit.).

– Thierry Cuzin a souligné que les initiés francs-maçons ont « la transmission chevillée au corps » (ça, c’est une notion très macronniste, mais également très luciférienne : il faut apporter la lumière du savoir aux autres). Ils sont aussi très branchés « Dignité » (le mot qui ne veut rien dire… ou plutôt qu’on peut accoler à tout pour justifier n’importe quoi, comme par exemple l’euthanasie, transformé en « droit à mourir dans la dignité »).

– J’ai été étonné de voir l’attitude intransigeante et parfois agressive de Thierry Cuzin qui, derrière un relativisme de façade apparemment ouvert à tout (car le culte maçonnique pour le symbolisme à la fois accueille en principe toute interprétation… et bannit toute interprétation trop universaliste et unitaire), décrétait que nous avions « tort ou raison », « tout faux ». Il lui arrivait de s’énerver dès que l’un des visiteurs le remettait en question ou exprimait un désaccord ou n’avait pas SA bonne réponse à lui. Les francs-maçons sont très OUVERTS… mais attention : qu’avec les gens qui pensent comme eux et qui pensent « bien ». D’ailleurs, Cuzin nous a appris qu’au GOF, il y avait 3000 admissions par an à peu près, mais que l’un des critères de refus de candidature (appelé « ajournement »), c’était l’appartenance au FN (ou RN). Bravo l’ouverture…

– J’ai été étonné de voir que les francs-maçons s’interdisent de parler du CŒUR (Vous vous souvenez que je vous avais dit qu’ils veulent remplacer le cœur de chair de l’être humain en cœur de pierre : la Pierre philosophale aurique). Lorsque Thierry Cuzin a employé une expression où il était quasiment obligé de dire le mot « cœur », il s’est repris et l’a remplacé in extremis par le mot « conviction » : « Dans le secret de votre… conviction ». Il a filé ensuite la métaphore en enjoignant à « se forger une conviction » (Il n’a pas dit « valeur » – le concept très bobo en vogue – mais ça ne m’aurait pas étonné !) Bref, les francs-maçons remplacent le cœur par la conviction. En d’autres termes, ils ont quitté l’Amour pour lui préférer la volonté personnelle.

Si vous voyez dans les temples maçonniques les lettres J et B sur les deux colonnes d’airain de l’entrée du Temple de Salomon, ça renvoie à Jakin et à Boaz (dans le premier livre des Rois, de la Bible).

– Thierry Cuzin nous a sorti de manière quasi automatique un poncif de la pensée manichéenne : « L’intelligence surgit du contradictoire. » C’est très luciférien, en fait, d’ériger la contradiction ou le paradoxe en dieu, en critère de vérité absolue.

– J’ai appris que les Templiers avaient disparu officiellement en 1314. Mais qu’en revanche, ils inspirent fortement la Franc-Maçonnerie moderne depuis 1720, et que les obédiences actuelles s’inspirent beaucoup de la chevalerie des Templiers, en sont les résurgences. Par ailleurs, il a distingué (de manière furibonde) les francs-maçons des Illuminati, en disant que ces derniers n’avaient rien à voir, qu’ils étaient une société initiatique opposée aux francs-maçons, qui a disparu en 1785, et qui défendait un « symbolisme universel ». Personnellement, j’ai été peu convaincu par cette distinction : d’une part parce que les obédiences maçonniques ont pour particularité de s’opposer entre elles, d’autre part parce que les francs-maçons vouent aussi un culte à la lumière luciférienne, même si ensuite ils rejettent toute prétention à l’universalité et au prosélitisme puisqu’ils défendent un individualisme universel.

– J’ai appris que le compas ne sert pas à faire des cercles : son usage, c’est surtout de reporter des mesures. Donc en gros, c’est de faire de la copie conforme, de la reproduction.

– J’ai appris qu’à Boboland (Lyon), il y avait actuellement 25 temples maçonniques. Ce qui n’est pas une petite moyenne. Bordeaux et Lille, d’autres Boboland français, sont aussi bien lotis.

– J’ai visité dans le Musée du Grand Orient l’expo photographique éphémère de Marie Vidal intitulée Pierre et Lumière. Ça c’est vrai que c’est pas du tout illuminati… Je rappelle à ce propos que l’un des champs lexicaux les plus caractéristiques de la FM est celui de la lumière (mais la lumière physique, énergétique : or, soleil, électricité), et celui de la pierre (L’idée, c’est que l’Homme se construirait lui-même par sa propre quête de connaissance).

– Dans mon groupe de visiteurs, il y avait manifestement deux jeunes hommes super gays (en couple?). Je vous renvoie à mon article sur les liens entre Franc-Maçonnerie et homosexualité.

Les 2 plus gros bobards de cette année :

Enfin, question mensonges éhontément proférés pendant cette visite, et qui sont aussi énormes que l’année où ils m’avaient sorti en gloussant que « la Franc-Maçonnerie n’avait aucune espèce de liens de proximité avec la sphère politique » (… alors que dans les couloirs il y avait des affiches qui annonçaient la venue de la ministre Marlène Schiappa à une tenue blanche privée ! LOL), les deux meilleurs que j’ai entendus cette année, c’était le bobard sur les égrégores et l’autre sur le circuit des temples.

 

Alors concernant les égrégores, qui ont lieu à travers la fameuse Chaîne d’Union mise en scène à chaque réunion de la loge (les membres associent leurs intelligences pour vivre, main dans la main, en cercle, une expérience électrique de décorporation collective, en fait : Thierry Cuzin a parlé textuellement d’un « moment d’élévation vers un idéal commun ». C’est une expérience luciférienne, au sens lumineux, énergétique et angélique du terme), j’ai, comme à mon habitude, mis le sujet sur le tapis. Parce que je sais que les initiés sont très mal à l’aise pour en parler, puisque c’est un peu le centre de leur « secret maçonnique » tacite bien gardé, de leur pratique magique méconnue du grand public et qu’ils ne veulent pas dévoiler… et on comprend pourquoi : elle est luciférienne (même si eux ne croient pas en l’existence du diable). Face à ma question, Thierry Cuzin s’est montré au départ imperturbable (les années précédentes, j’avais eu droit à des réactions de guides plus médusées et déconcertées). Notre guide s’est juste gaussé face au possible amalgame entre égrégore et occultisme, en assurant bien sûr que « les égrégores n’avaient absolument rien à voir avec une pratique occulte ». Il m’a juste renvoyé la question : « Alors qu’est-ce que c’est, selon vous, un égrégore ? ». Et quand il a vu que je répondais bien (« C’est la somme des intelligences de l’ensemble d’un groupe réuni. » ai-je récité comme le meilleur élève de la classe), il a donné sa propre définition puis est passé à un autre thème. Il pensait en avoir fini avec moi, mais j’ai remis le couvert lorsque nous étions dans une autre salle, en lui demandant : « Excusez-moi… Je reviens sur l’égrégore. Vous nous avez dit que c’était un moment d’élévation énergétique vers un idéal. Mais est-ce que vous pouvez nous décrire vos propres sensations lors d’un égrégore ? Et qu’est-ce qui est vécu par le groupe ? ». Là, ce fut une fin de non-recevoir. Il a refusé catégoriquement de me répondre, en avançant (de manière contrariée et sèche) que c’était de l’ordre de l’intime, que « c’était son jardin secret » et que pour le coup, même si la Franc-Maçonnerie est basée sur la franchise, là, bizarrement, il s’annonçait fièrement comme « un ennemi de la transparence ». En fait, chez les francs-maçons, c’est la franchise ou la transparence quand ça les arrange ! Sinon, qu’ils le veuillent ou non, ils passent leur temps à cacher des choses… en particulier en ce qui concerne les égrégores et leurs activités paranormales. Donc même s’ils jurent leurs grands dieux que les égrégores ne sont pas de l’occultisme, ils les occultent tellement qu’ils les désignent à leur insu comme de l’occultisme ! (Au passage, vous ne verrez jamais aucun prêtre catholique ni aucun fidèle jouer le mystère ou avancé l’argument du « jardin secret » ou de « l’intimité » quand vous l’interrogez sur la prière ou sur les sacrements : rien n’est caché dans la religion catholique, contrairement à la Franc-Maçonnerie, où le secret et le mensonge occupent une place centrale… parce que derrière, finalement, Satan est à l’œuvre).

Pour le second mensonge gros comme une maison que j’ai entendu d’hier, là, Thierry Cuzin m’a vraiment pris pour le premier des cons. Ça fait au moins la 5e fois que je viens faire une visite guidée au Grand Orient, et on nous fait voir exactement les mêmes temples (on en voit 4 ou 5 grand max). Quand j’ai demandé – et c’était la dernière question de la visite – pourquoi on faisait toujours le même circuit et pourquoi, vu qu’il y a 21 temples en tout sur le site Cadet, ils ne variaient pas les plaisirs en nous montrant les 17 autres salles (21 temples : il y a quand même l’embarras du choix), Thierry Cuzin a nié en bloc : « Nan nan. Ce ne sont pas toujours les mêmes temples ! » ; « À chaque fois on en montre des différents. ». Hmmm… Tu me prends pour un con ou tu me prends pour un con ?

 

Voilà donc, pêle-mêle, les quelques observations que j’ai pu faire lors de cette Journée du Patrimoine.

Attaque du Parc de Reading : L’homophobie une fois de plus maquillée en « ignoble crime islamiste terroriste »


 

Oh ben ça alors… Quelle « surprise »… On apprend à l’instant que l’assaillant terroriste islamiste du parc de Forbury Gardens (à Reading, au Royaume-Uni) qui a poignardé il y a quelques jours plusieurs personnes et tué 3 d’entre elles, s’est attaqué en réalité à 3 hommes homosexuels, et que donc son crime n’avait absolument rien d’une « folie aveugle » et encore moins d’une folie « islamiste ». C’était un crime homophobe. Seuls les quelques sites communautaires dédiés à l’homophobie relèveront ce « détail » pour se victimiser. Mais ils se garderont bien d’aller jusqu’à désislamiser le geste homicide ou à l’homosexualiser (donc reconnaître l’homosexualité de l’assaillant). Faut pas rêver. Ils vont plutôt le christianiser in extremis (puisque le jeune Lybien Khairi Saadallah s’est converti, on l’apprend, au christianisme) et donc couvrir/justifier à la fois l’Islam et la pratique homosexuelle, donc les deux « précieux » de notre époque. Et bien évidemment, les mass médias, eux, étoufferont carrément le caractère sexuel – et même homosexuel – de l’attaque. Une fois de plus, la sexualité et l’homosexualité sont rendues taboues. Quitte à agiter des tabous soi-disant plus importants et violents qu’elles. Et même ceux qui le feront n’iront pas jusqu’au bout de la signifiance de l’acte : il ne suffit pas seulement de souligner l’homosexualité des victimes ; il faut aussi souligner celle du bourreau.
 

Le jeune Khairi Saadallah n’est pas homo, non non : il est juste musulman… non, pardon… il est juste « fou ». Et « chrétien »… donc « ennemi des homos ».


 

Quand je vous dis que l’homosexualité/l’homophobie est le mal le plus secrètement gardé au Monde, et que même les journalistes et les gens préfèrent le maquiller d’Islam ou de « terrorisme » plutôt que de le voir en face, de le nommer et de le traiter (c.f. lire tout le chapitre de mon livre Homosexualité, la priorité niée sur la face cachée homosexuelle des assaillants islamistes, ou bien le chapitre I de Homo-Bobo-Apo)…
 

À de rares exceptions près (je pense à l’attentat d’Orlando en 2016 aux Etats-Unis qui avait fait 49 morts dans une boîte gay… et encore : l’homosexualité du tueur, Omar Mateen, n’a à nouveau pas été dévoilée au grand jour et les médias l’ont faite passer pour un fondamentalisme islamiste… donc l’identification d’homophobie a été partielle), le crime homophobe ne sera pas montré au grand public. Il sera maquillé en odieux crime « terroriste ». Le terrorisme islamiste arrange finalement tout le Monde. C’est comme la pédophilie sacerdotale qui est l’arbre bien pratique et bien terrifiant qui cache la forêt de l’homosexualité sacerdotale : de même, l’islam (ou le terrorisme islamiste) est le voile noir pudique dissimulant le rose homosexuel, la violence de la pratique homosexuelle (et je parle bien de la pratique homo aussi bien refoulée qu’assumée).
 

Les 10 détails-qui-tuent du documentaire pro-PMA et pro-GPA diffusé ce soir sur France 5 dans l’émission « Le Monde en Face »

N.B. : Je précise que depuis sa publication, cet article a fait l’objet d’une censure, d’une menace de procès et d’intimidations parce qu’il « contenait des captures d’écran de mineurs ». J’ai dû retirer les photos des mineurs. Rendez-vous compte.

Ce soir était diffusé dans l’émission Le Monde en Face (#LMEF) de France 5 un documentaire de Laure Granjon qu’on aurait dû voir initialement le premier jour du confinement en France (comme par hasard…) mais qui a été reporté à aujourd’hui. Il est intitulé « PMA-GPA : Les enfants ont la parole ».

Ce reportage s’était donné pour mission de tirer le portrait d’enfants nés par PMA (Procréation Médicalement Assistée) ou GPA (Gestation Pour Autrui), de 8 à 20 ans, pour soi-disant leur donner pour une fois à la parole. En réalité, il avait pour but de prouver que le mythe de la « famille homoparentale dangereuse et déséquilibrée » n’avait pas lieu d’être.

Voici les 7 témoins (aux prénoms plus bobos les uns que les autres) castés : Sacha (9 ans, né par une PMA orchestrée par un couple lesbien, et ignorant son père), Jade (13 ans, née par une GPA orchestrée par un couple hétérosexuel stérile, et connaissant sa mère porteuse), Kolia (8 ans, né par une GPA orchestrée par un couple gay, et ne connaissant pas directement sa mère porteuse russe), Lou-Ann (11 ans, née d’une PMA avec donneur ponctuel orchestrée par un couple lesbien, ignorant son père), Lucie (9 ans, née par une PMA orchestrée par une mère célibataire, ignorant son père), Tom (20 ans, né d’une PMA avec donneur anonyme orchestrée par un couple lesbien, ignorant son père), Mathis (18 ans, né par une PMA avec donneur anonyme orchestrée par un couple hétérosexuel, ignorant son père).

En gros, il ne s’agissait que d’enfants ou de jeunes adultes à la généalogie amputée, et surtout privés du grand absent de ce documentaire : l’amour entre les deux parents biologiques (et la reconnaissance de la nécessité fondamentale de ce dernier). Et pourtant, je vous le donne en mille : quel était le principal message martelé par France 5 et par ce documentaire : que ces enfants VONT TRÈS BIEN (même mieux que les adultes…) et que ce SONT DES ENFANTS COMME LES AUTRES. On y croit…

Alors plutôt que de rentrer dans des grandes explications sur les dégâts du « mariage » gay (vous écouterez, pour ceux qui veulent creuser davantage le sujet, mon interview synthétique sur ce lien) et les enjeux éthiques de la PMA et de la GPA, je me suis contenté de relever 10 « détails-qui-tuent » prouvant que le portrait idyllique des victimes d’un trafic d’enfants – comment appeler la PMA et la gpa autrement ? – maquillé en « amour » et en « famille équilibrée » n’est qu’un outil de propagande gay friendly qui, en y regardant de plus près, se trahit et se fissure lui-même… Voici donc les 10 fissures que j’ai identifiées :

1 – FRANC-MAÇONNERIE :

Dans Franc-Maçonnerie, il y a « Franc » (et tous ses dérivés : honnêteté, transparence, consentement, sincérité…) et il y a « Maçonnerie » (donc tout le lexique de l’architecture et de la construction : c.f. voir mon livre Homo-Bobo-Apo). Eh bien dès l’introduction du reportage, la présentatrice de l’émission, Marina Carrère d’Encausse (pas « Carrière » mais presque ^^), a commencé par saluer la « sincérité » des témoins. Et elle a refait exactement la même chose à la fin du reportage : « Merci pour leur sincérité ». Et par ailleurs, je pense que j’ai entendu au moins 10 fois le mot « construction » dans le reportage ! On avait donc affaire à un vrai documentaire franc-maçon, à la plus grande gloire de la franchise (franchise qui n’est pas la Vérité, mais l’intention de Vérité, souvent non-suivie des actes ou de l’Amour) et de l’auto-construction de l’Homme par lui-même. Avec un vague sous-texte eschatologique luciférien, puisque la petite Lucie s’est prise à rêver qu’elle serait « inventeur » : « Quand la Terre explosera, dans 6000 ans, j’inventerai une fusée pour sauver tout le monde. » OK… En même temps, il semblerait que la gamine en question a été élevée bien comme il faut dans la nouvelle religion mondiale héliocentrique, puisqu’elle a été définie dès le berceau par sa mère célibataire comme un « soleil » luciférien : « Ma Lumière, ma vie, mon soleil, ma chérie. » (c.f. extrait d’un poème sur l’album photos de sa naissance).

2 – ENFANT-OBJET :

À plusieurs moments, même si le documentaire ne voulait montrer que l’« Amour », les enfants obtenus par PMA ou GPA étaient comparés à des objets, à des lois : « En fait, t’es mon cadeau d’anniversaire. » (Maman Sarah feuilletant avec son « fils » Sacha l’album photos de sa naissance) ; « La PMA, c’est toi mon fils ! » (idem, lors d’une Gay Pride) ; « Tout d’un coup, on se retrouve avec un petit paquet en sortant de la maternité. » (Christelle racontant à son fils Tom sa naissance) ; « Lucie a cru qu’elle allait devenir une star. » (Ève, la mère de Lucie, lors du post-documentaire). Par exemple, Lou-Ann a dit qu’elle est « née dans un bocal ». La petite Lucie s’est décrite comme un produit sorti d’usine : « Pourquoi ma maman m’a fabriquée comme ça ? Pourquoi sans papa ? » demande-t-elle à ses grands-parents. Gloups… Chassez la réalité marchande de la PMA/GPA, elle revient au galop.

3 – JE-M’EN-FOUTISME :

Les jeunes témoins filmés, pour masquer leur peine inconsciente ou leur crise existentielle/généalogique larvée, jouaient en général l’indifférence. Ils ne disaient pas, comme les jeunes des cités, qu’ils « s’en battaient les couilles », parce qu’ils s’exprimaient devant des caméras de télé, quand même… mais c’était tout comme. Ils le remplaçaient par un plus politiquement-correct « J’m’en fous » ou un « J’m’en fiche ». Étonnant affichage de désinvolture pour un documentaire qui se voulait pourtant engagé et militant pour la « juste » Cause de « toutes les formes de parentalités ». J’ai relevé au moins 5 fois les « j’m’en fous complètement » ou les « on s’en fiche ! » énoncés par des gamins boboïsés et cools avant l’heure, avant leur majorité. Je pense en particulier à Lou-Ann, Sacha, Kolia, Tom : « J’m’en fiche complètement. » (Lou-Ann) ; « On s’en fout. » (Lou-Ann) ; « Je m’en fiche complètement. Je m’en fiche. » (Sacha) ; etc. On voyait par exemple le petit Kolia pouffer d’indifférence, comme un vieux blasé. Toute cette désinvolture m’a glacé, en fait. Parce que ce documentaire traite de sujets quand même lourds (sexualité, identité, parenté, adoption, etc.)… donc qui méritent tout sauf notre indifférence ou le relativisme. Et le pire, c’est que cette distance d’indifférence était vue par les adultes présents sur le plateau-télé comme un formidable signe de « maturité » chez leurs marmots « adultisés »… C’était vraiment le documentaire du foutage de gueule… mais sincère !

Pour faire plaisir aux adultes qui leur ont menti ou qui les ont privé de l’Amour dans la différence des sexes, ou pour faire cools et adultes (exemple avec Lou-Ann, 11 ans, qui traite ses 3 « parents » comme des potes ; exemple avec Sacha, qui va défiler à la Marche des Fiertés avec ses deux « mères »). Ils singent un désintérêt décontracté (je dis « singent » car à certains moments, on voyait au contraire qu’ils étaient très curieux d’avoir des indices sur ce qui soi-disant les désintéressait tant… : le mot « curiosité » est d’ailleurs revenu plusieurs fois dans le reportage).

Par exemple, Kolia (8 ans) veut en savoir plus sur l’identité et la vie de sa mère porteuse Cristina… et dira ensuite que la vie de sa maman « ne l’intéresse pas ». Et quand on lui a demandé s’il souffrait d’un manque ou de sa situation « familiale » minoritaire, il a sorti avec détachement : « Y’a pas de différence… ». Sacha (9 ans) faisait quant à lui genre qu’il s’en foutait de ne jamais connaître son vrai père : « Ça ne ne manque pas d’avoir de papa puisque j’en ai pas. Comment je pourrais savoir ce que ça fait ? ». Sinon, l’une des camarades de Lucie a dit aussi : « C’est pas un drame d’avoir pas de père. » Et Lucie a banalisé/relativisé sa situation en déclarant qu’elle était « juste différente ». Quant au pote geek de Tom, il a décrété la nullité-neutralité de la configuration « familiale » de son ami : « Y’a pas vraiment de différence entre lui et moi qui ai grandi dans une famille de parents divorcés, mis à part l’homosexualité. » Bref, dans ce film, tout le monde avait l’air de s’en foutre de tout. Rien n’est grave. Tout est cool.

J’ai essayé de faire un maximum de captures d’écran des enfants-témoins de ce film pour que vous voyiez leur fausse indifférence, pour vous montrer combien j’ai trouvé leur discours téléphoné, appris par coeur (mais sans coeur !), et combien leur regard était morne, éteint, triste, résigné. Par exemple, la petite Lucie m’a fait de la peine parce qu’elle écarquillait parfois les yeux comme une gamine inconsciemment révoltée et traumatisée. Le jeune Tom, chauve à seulement 20 ans, ne respirait pas non plus la joie de vivre.

Et le pire, c’était le regard du petit Kolia, qui avait l’air souvent perdu, éteint, désabusé, assommé de médicaments, shooté, KO. Comme un automate qui parlait de manière machinique, en répétant son texte… mais sans y croire. Ce film, pour moi, était proche du lavage de cerveau, avec des enfants qui jouaient sincèrement mais sans conviction la mélodie du bonheur. Le seul qui ne rentrait pas jusqu’au bout dans cette comédie, et qui a osé par exemple partir du groupe de parole (insupportable) dans lequel on l’enfermait (parce que l’expressivité narcissique y était la règle : « L’important c’est que ça sorte. Livre-nous ton ressenti. Il faut communiquer. Il faut t’exprimer. On va prendre rendez-vous chez le psy. Etc. »), c’était Mathis. Même si ce dernier a fini quand même par tenir un discours corporate pro-PMA et GPA, et donc par se conformer à la pensée unique du reportage.

4 – TRISTESSE :

À mon sens, ce qui caractérisait tous les 7 témoins de ce documentaire, c’est qu’ils avaient tous l’air triste. Même quand ils riaient ou surjouaient le bonheur parfait et la bonne humeur, leur joie se traduisait par une agressivité, un cynisme. Quand je les ai vus, j’ai vraiment identifié dans leur regard une profonde tristesse. D’ailleurs, le mot « triste » ou « tristesse » est revenu une dizaine de fois. Je pense que c’est l’expression la plus récurrente du reportage, même si c’est complètement involontaire de la part de la réalisatrice et de la présentatrice, puisque leur but affiché était justement de gommer toute tristesse : Marina Carrère d’Encausse, la présentatrice du Monde en Face, a failli me faire éclater de rire quand elle a sorti au sujet de Lucie (la gamine qui, aux côtés du jeune Kolia et de Mathis, avait l’air la plus traumatisée de toute la brochette de témoins), après l’émission, que « c’est une petite fille qu’on sent très joyeuse »…

En fait, l’impression globale qui ressortait de toutes ces situations familiales amputées, c’était la tristesse. Encore plus forte du fait qu’elle n’était visiblement pas identifiée par les protagonistes du film. Et cette tristesse est le reflet d’une censure. Paradoxal pour un film qui prétend traiter de la PMA et de la GPA sans filtre… On voyait que la PMA et la GPA sont même LES sujets tabous à l’intérieur des « familles » témoignantes. Par exemple, la jeune Jade a affirmé qu’elle préférait ne pas poser de question à sa mère adoptive sur sa GPA « parce que ça la rendait triste » et que « elle aussi ça la rendait triste ».

Quant à la petite Lucie, elle sent que la tristesse de sa mère célibataire la contamine : « Ma mère, elle sait que pour moi c’est pas facile de vivre sans père, que ça peut me rendre quand même un peu triste. Elle essaie de ne pas me hurler dessus comme un papa. » Et quand son entourage scolaire et amical tente de dédramatiser ou de rigoler de son statut d’enfant bâtarde, Lucie affirme : « Ils ne comprenaient pas pourquoi ça ne me faisait pas rire. »

J’ai trouvé que dans le documentaire, le gamin dont la tristesse était au bord de l’implosion, c’était Mathis. Et on peut largement le comprendre ! Il a appris quasiment à l’âge adulte que son père adoptif n’était pas son vrai père (ses parents mi-adoptifs mi-biologiques lui ont caché la réalité pendant des années) et que son père biologique est un donateur anonyme qui a disparu dans la nature. Il y a de quoi péter un câble ! (tout comme pour les enfants abandonnés ou nés sous X). Face caméra, la mère biologique de Mathis a essayé de camoufler/tempérer la violence du drame existentiel et généalogique dont elle a été complice : « C’est compliqué pour lui… » Mais oui : Mathis – et finalement tous les gamins du reportage applaudis par leurs « parents » pour être maintenus dans le silence et la reconnaissance – ont largement de quoi traîner leurs parents adoptifs en procès (pour abandon, parricide, mensonge, trafic de mère ou de père, corruption, manipulation génétique, eugénisme, et j’en passe…) s’ils en avaient le courage, la maturité et la conscience !

5 – IGNORANCE ou DÉSINTÉRÊT :

Ça m’a marqué. Les jeunes témoins, censés savoir pour quel sujet ils étaient filmés, et aussi censés s’être un peu intéressés à la manière artificielle et tordue par laquelle ils sont venus au Monde, avaient l’air complètement largués. « Je suis née… comment on dit déjà ? Je suis née en GPA, c’est ça ? » (Jade, 13 ans) ; « J’ai oublié comment ça s’appelait… Ah oui ! Des spermatozoïdes ! C’est pas trop tôt ! » (Lucie, 9 ans). Sur le coup, ça les fait rire, cette ignorance… ça fait « mots d’enfants » accidentels… mais en réalité, les enfants en question riaient jaune. Et plus ils vont grandir, plus elle va les angoisser puis les révolter (on le constate déjà rien qu’en observant Lucie – qui pose à sa mère la question fatidique « Pourquoi mon père ne veut pas me voir ? », ou encore chez Mathis, très perturbé par son patrimoine génétique).

6 – MÉPRIS DES ADULTES ET DES PÈRES:

Ce qui ressortait de ce reportage, c’était le mépris des adultes, et plus globalement des parents biologiques et du mariage. Le meilleur exemple, c’était l’attitude dédaigneuse de la jeune Lou-Ann (11 ans), qui regardait à la fois les adultes de haut (en jouant d’ironie, de cynisme blasé, de militantisme gay friendly, comme si les adultes étaient des immatures qui n’avaient rien compris à la vie) et comme des semblables. Dans ce documentaire, les grands-parents sentimentaux étaient mis sur un pied d’égalité voire surélevés par rapport aux grands-parents de sang : « Je les considère comme mes grands-parents » dit Tom par rapport à un vieux couple d’amis de sa mère. Dans ce documentaire, il arrivait même que les adultes se méprisent eux-mêmes. Par exemple, lorsque Lucie a demandé à ses grands-parents pourquoi sa mère l’a conçue toute seule sans père, ils lui ont répondu : « Ta mère ne voulait sans doute pas s’encombrer de quelqu’un dans la vie. Parce qu’on lui a donné un mauvais exemple… Tu sais, des fois, c’est difficile quand on rencontre quelqu’un. »

Dans ce documentaire, on nous a présenté les gamins comme plus « experts » et plus objectifs que leurs « parents », que les adultes, et même que les spécialistes de l’enfance (ces derniers, pour le coup, n’ont pas eu voix au chapitre et ont été encore moins consultés que les enfants) : « Les enfants parlent beaucoup mieux que les adultes » a conclu, dans l’après-émission, le démagogique et faux scientifique Serge Héfez, seul « expert » invité.

En plus du mépris des adultes, se dégageait de ce documentaire jeuniste et gynocentré, une misandrie (haine des hommes et des pères) très marquée. C’était particulièrement visible dans le cas des enfants élevés par des « couples » lesbiens ou par des mères célibataires qui ont « fait un bébé toutes seules » (comme avec Lucie et sa mère Ève). À entendre la petite Lucie, la haine des hommes maternelle a bien été transmise : la gamine voyait les hommes et les pères comme des tueurs (elle a dit à un moment qu’elle était bien contente de « ne pas avoir de père » qui « la réveille le matin » et qui lui ferait « risquer sa vie »), comme des fainéants « qui ne font rien à la maison », comme des brutes « qui hurlent sur les enfants » (je cite), comme des tarés (« Je veux bien avoir des enfants mais je pense que j’aurai pas de mari. Je trouve que les garçons, c’est un peu toc-toc. »). Juste à un moment, le petit Sacha a avoué qu’il étouffait à cause du matriarcat parricide dans lequel il était élevé (« Y’a plein de femmes autour de moi, donc au bout d’un moment j’en ai marre ! »)… mais ça a été présenté comme une bonne boutade pas sérieuse.

7 – OBSESSION DE L’UNIFORMITÉ (Je suis comme les autres) :

Même s’ils ont étrillé le concept de « normalité » et d’« anormalité », ça se sentait que les jeunes témoins y étaient pieds et poings liés puisque l’un des leitmotiv du reportage était la phrase « Je ne suis pas différent. Je suis comme les autres ». Comme si la différence qu’ils expérimentent concrètement était un mal ou devait être absolument niée : « J’ai pas l’impression d’être différent des autres. » (Kolia) ; « Tous ces enfants vont bien. Ce sont des enfants comme les autres. » (le psychologue de comptoir Serge Héfez). Ah bon ? Vous êtes sûrs ?

8 – MENSONGE :

On dit parfois (à tort) que la Vérité sort de la bouche des enfants. Eh bien pas des enfants de ce reportage, en tout cas ! Ils ont passé leur temps à mentir, pour se conformer aux désirs/ordres tacites de leurs apprentis-sorciers de « parents ». Le plus gros mensonge qu’ils ont quasiment tous énoncé, en plus de dire que leur situation était anodine et géniale à la fois, ça a été de démultiplier leurs parents (alors qu’on n’a tous concrètement que deux parents biologiques : le reste sont des éducateurs, pas des géniteurs) : « Concrètement, j’ai 3 parents. » (Lou-Ann) ; « J’ai pas de papa. » (Lucie) ; « J’ai 3 parents. » (Tom) ; etc.

Les jeunes témoins de ce documentaire étaient capables de sortir une idée puis son exact contraire. Par exemple, Lou-Ann a révélé qu’elle était ballotée entre « 3 éducations différentes » (pire qu’une enfant de parents divorcés : c’est 1 week-end sur 2 entre sa mère sociale et son père-géniteur, et le reste de la semaine chez sa mère biologique…) mais ça ne l’a empêché pas de présenter sa situation de pigeon voyageur comme hyper simple, avec une désinvolture bobo qui n’était pas de son âge : « Pour s’organiser, c’est assez simple. » résume-t-elle, avec son air d’intellectuelle fatiguée. Et pour ce qui est de Kolia (8 ans), il a déclaré que la vie de sa mère porteuse l’indifférait… mais un peu plus tard, on l’entendait quand même dans un bac à sable demander à son ami Enguerrand « lequel, entre sa mère ou son père, était le plus gentil ». Il est donc travaillé intérieurement par son envie de savoir ce que c’est que l’amour maternel dont il a été privé.

Autre grand mensonge du reportage : Tom (20 ans) disait à la fois qu’il a été dès le départ « très fier d’être fils d’homosexuelles » mais en même temps qu’il « a très mal vécu qu’on insulte ses parents homos ». Il faut savoir… Plus tard, il a affirmé avoir très mal vécu les Manifs Pour Tous dans lesquelles « on traitait les enfants issus de PMA/GPA d’ ‘attardés’, de ‘monstres’ ». Où a-t-il entendu ça ? Même moi, en ayant assisté à plusieurs Manifs Pour Tous malheureusement, je n’ai jamais lu ni vu ni entendu de telles insultes. Ça sent de la part du jeune homme le mensonge victimisant et la diffamation à plein nez. Nouveau mensonge gros comme une maison dans le documentaire : le père adoptif de Mathis, qui s’est fait pendant des années passer pour le père biologique du jeune homme, en lui cachant qu’il a été conçu par un donneur anonyme dont ils ne retrouveront jamais la trace, a eu le culot de sortir à son fils : « Tu sais d’où tu viens. Tu connais ta famille. » Le mensonge sincère par excellence. La manipulation mentale dans toute sa splendeur ! Par ailleurs, tout le film portait sur « le regard des autres », jugé seul responsable du mal-être des personnes interviewées (c’était même le titre de « l’Acte II » du documentaire)… et pourtant, un peu plus tard, les témoins se félicitaient de ne pas lui accorder d’importance : « Peu importe le regard des autres ! » (Tom). Encore un message contradictoire du reportage.

Ceci dit, le plus énorme mensonge – ou plutôt ici non-dit – de ce documentaire, ça reste que l’Amour entre le père et la mère biologiques de tout être humain n’a jamais été abordé… alors que c’est la clé de tous les problèmes illustrés sans jamais être dénoncés ni résolus.

9 – CONSTAT D’ÉCHEC DU « COUPLE » HOMOSEXUEL :

Même si ce documentaire se voulait une preuve de la force et de la beauté des « couples » homos – à travers le faire-valoir qu’est l’enfant obtenu par PMA ou GPA -, d’un point de vue concret, quasiment tous les unions homosexuelles ayant conçu de manière artificielle leur enfant ne sont plus ensemble au moment où « leur » enfant témoignage : c’est le cas des « mères » de Lou-Ann, de Tom. Seuls les « parents » homos de Sacha puis de Kolia sont encore ensemble…

10 – GNOSTICISME :

L’un des piliers de la Franc-Maçonnerie et de la Nouvelle Religion Mondiale, c’est l’actionnisme mêlée à la gnose, c’est-à-dire au culte de la connaissance (En gros, l’Antéchrist luciférien entend remplacer l’Amour par l’intelligence). Eh bien tous les gamins du reportage obéissaient à ce gnosticisme, puisque d’une part ils parlaient beaucoup du savoir (exemple : Jade a utilisé l’expression « femmes qui ne savent pas avoir des enfants » ; Lou-Ann, du haut de ses 11 ans, jouait la grande philosophe, faisait son intéressante) et que d’autre part ils considéraient qu’une réalité n’était pas triste ou était juste à partir du moment où elle était connue d’eux intellectuellement (le fameux raisonnement faussé du « Je sais d’où je viens et qui sont mes parents biologiques donc tout va bien » ou bien du « J’irai mieux quand je saurai tout de mes origines ») : « Ça ne ne manque pas d’avoir de papa puisque j’en ai pas. Comment je pourrais savoir ce que ça fait ? » (Sacha, 9 ans) ; « Tu sais d’où tu viens. Tu connais ta famille. » (le père adoptif de Mathis s’adressant à son fils) ; etc. Le bonheur ou le malheur sont réduits au savoir, à la connaissance, à l’intelligence, et non au coeur, à l’invisible, à l’Amour incarné entre les deux parents biologiques. Des vrais gnostiques en culottes courtes !

Gerson Gonzales, le BAGARREUR (Portrait du témoin péruvien du documentaire « Folles de Dieu »)


 

Si je devais définir en un adjectif Gerson Gonzales, le témoin péruvien de notre documentaire « Les Folles de Dieu », je dirais que c’est le BAGARREUR du groupe.
 

En effet, il est de ces téméraires qui aiment bien les duels, la castagne (mais en mode pacifique puisqu’il n’est pas un querelleur cherchant les embrouilles), qui se portent volontaires pour la baston collective, qui vont au front et s’engagent, qui mouillent leur chemise « s’il le faut » et surtout « si Dieu le veut ». Ce trait de caractère frondeur peut d’ailleurs lui attirer quelques critiques, attiser les jalousies des autres, lui donne parfois un petit côté asocial, cavalier solitaire à qui les flipettes de l’équipe de foot reprocheront de « se la jouer trop perso et de ne pas passer assez le ballon »… même si, il faut bien le reconnaître, c’est finalement lui qui dribble le mieux, qui fait le travail le plus propre, pro et abouti, c’est lui au final qui marque les buts, en gros c’est lui le meilleur buteur, celui qui mériterait le Ballon d’Or. Un vrai bulldozer du Christ ! Une Machine de guerre !
 

S’il avait l’argent, il se lancerait en politique (et le pire c’est que ça marcherait pour lui, le salaud !^^). S’il était dans les ordres, il serait évêque ou cardinal (et te guiderait le troupeau d’une main de fer !). S’il était l’un des 12 disciples du Christ, il serait saint Pierre. S’il intégrait une équipe de foot, il serait attaquant (… et à mon avis, il a loupé symboliquement parlant une vocation de rugbyman ou de boxeur ou de tireur à l’arc !). S’il était sur une cour de récré d’adultes (car enfant, il faisait profil bas et observait en silence), il serait chef de gang. Sans être du tout dirigiste ni autoritaire ni violent ni impulsif (car il est maître de lui-même, n’est pas du genre à s’imposer, et c’est un amoureux de la Paix et de la Justice de Dieu : Gerson est la douceur incarnée), il a néanmoins un caractère imprévisible, leader, entreprenant, conquérant, ardent, courageux et impétueux, très joueur mais en mode plutôt « guerrier/martyr tout donné qui n’a peur de rien… et ça ne rigole pas! ». Ce batailleur va-t-en-guerre et jusque-boutiste peut partir au quart de tour, sortir de la mêlée sans crier gare, ou taper un sprint gagnant à la surprise générale. Pourtant très raisonné, la tête brûlée indigène peut avoir ses accès d’héroïsme stupéfiants, ses « passages à l’action » spectaculaires (dignes des films nord-américains) pas toujours raisonnables (même si les risques encourus sont mesurés, calculés). Gerson n’est pas un ami du confort ni un partisan du moindre effort. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a le sang chaud (sans doute le sang de ses ancêtres incas…) !
 

Dans la vie, il est très entier (ce qui ne l’empêche pas d’avoir ses contradictions et ses lieux de relâchement). Même s’il est réfléchi, il ne se posera pas 36 000 questions : il se lancera dans les aventures qui lui semblent justes, quitte à se tromper bien comme il faut ou à se brûler les ailes (au moins, il aura essayé et tout donné !), quitte à se prendre des coups et en donner… et reviendra avec plein de bleus et la gueule ensanglantée chez lui pour se faire éponger « une fois de plus » par sa mère affolée devant « son incorrigible blessé de guerre ». Mais lui il s’en fout : il y sera allé ! Il aura fait « son devoir de catholique » ! Il aura fait le taf ! Et il reconnaîtra humblement ses erreurs ou ses coups de sang.
 

C’est pour ça que c’est le camarade de tranchée ou de front idéal. Un bras droit parfait, un « compagnon de Mission » de compétition, une épaule solide. Et dire qu’il était à 2 doigts de ne pas venir au tournage et de décliner mon invitation !^^ Heureusement que « le Bagarreur » résiste peu aux défis qu’on lui lance ! ^^ C’est vrai : il ne sait pas dire non aux « J’parie que t’es pas cap’… ». Et une fois qu’il s’engage, il le fait jusqu’au bout. Droit, intègre, précis (chirurgical, même !), consciencieux, soigneux, apprenant et comprenant super vite les choses. C’est en apparence le moins homosexuel du groupe… même s’il se fait parfois rattraper par son romantisme, sa paresse chronique (haha) et la faiblesse de sa chair. C’est le bagarreur au grand coeur, quoi. Passionné et passionnant. C’est Gerson Gonzales. Fils de Dieu. Venu tout droit du Pérou.
 
 
 

11 mai 2020 : Nuit parisienne historique… qui passera inaperçue

Nous sommes le lundi 11 mai 2020. Minuit. Heure officielle du déconfinement en France. Je tenais, après 2 mois vraiment enfermé dans mon appartement du Jardin des Plantes (j’ai dû sortir en tout et pour tout 2 fois seulement pour faire mes courses : si si), à sortir pour revoir « ma » ville chérie du haut du Sacré-Cœur de Montmartre. Je savais que c’était le seul moment pour voir Paris dans cet état-là, comme probablement je ne la reverrai plus jamais, et aussi comme les Parisiens ne la connaîtront jamais, y compris ceux qui ont pu la contempler pendant le confinement. Car c’était la dernière nuit du confinement et la seule nuit du déconfinement qui restera vierge. Comme lorsqu’il a neigé depuis suffisamment de temps en pleine ville pour que la neige tienne, et que personne n’a encore foulé et sali le tapis blanc. Les jours et les nuits suivants, ce temps suspendu et vierge sera introuvable.
 

C’est pourquoi, bizarrement, je me suis mis sur mon 31. Je me suis fait tout beau pour connaître cette nuit-là, ce moment historique : je me suis rasé de près, j’ai pris une douche. Pour personne, si ce n’est pour Paris. Et à minuit moins cinq, je suis sorti.
 

Je crois que la nuit et la météo pluvieuse ont aidé à rendre le tableau encore plus lunaire et unique. Car elles ont découragé les gens de sortir. Il n’y avait quasiment personne dans les rues. S’il avait fait beau, peut-être que le déconfinement aurait donné lieu à quelques sorties nocturnes, à quelques coups de klaxon dans les rues, à des scènes de liesse pour singer une « libération ». Mais là, non. Le temps a éteint la potentielle euphorie du passage entre fermeture et ouverture. Ça attendra demain.
 

Alors avant de vous décrire ce que j’ai vu, la bonne nouvelle, déjà, c’est que j’ai pu remarcher ! Moi qui adore marcher, j’avais peur qu’après 2 mois sans bouger, je perde le rythme et que mon corps ne suive pas. Eh bien j’ai fait à pied les 16 km aller-retour sans souci.
 

Après, en marchant, comme pour capter l’instant tel un appareil photographique, je me suis prêté à un exercice d’observation proche du « jeu des 7 différences », en tentant de détecter ce que je trouvais changé dans le paysage urbain depuis que je l’avais quitté. Et croyez-moi, j’ai une assez bonne connaissance de la marche dans Paris, notamment la nuit.
 

Et pour profiter pleinement de ce spectacle unique, alors même qu’il pleuvait et que j’avais pris mon gros casque au cas où, j’ai préféré ne pas ouvrir mon parapluie, pour ne pas réduire mon champ de vision, et je n’ai finalement pas écouté de musique dans mon casque, pareil, pour être pleinement disponible et ne pas gâcher le moment.
 

Et voici les « grands » changements que j’ai vus :
 

TRANSPORTS – Quasiment pas de voitures qui circulent (les seuls grands axes où j’ai dû regarder à gauche puis à droite pour traverser, ce sont l’avenue de Rivoli et les Grands Boulevards… et encore… ça ne roulait pas des masses là non plus). C’était la première fois que je voyais une ville où les feux tricolores ne servaient plus à rien et où le piéton pouvait déambuler librement dans les rues sans risque de se faire écraser. Les seuls véhicules qui circulaient étaient des bus vides et roulant plus vite que d’habitude car ils étaient seuls. L’autre fait étrange, c’était qu’il y avait très peu de taxis (alors qu’en temps normal, on ne voit que ça à Paris !). Pour continuer avec la description des transports, trois autres détails inhabituels m’ont étonné : on n’entendait plus aucune sirène de police ou de pompiers ; dans les rues de Paris, il y avait plein de places de parking vides (alors que d’habitude c’est blindé, surtout dans les petites rues où les pare-chocs se frôlent) ; et enfin, les trottinettes électriques abandonnées sauvagement sur les trottoirs (leur cimetière) avaient tout simplement disparu ! Volatilisées !
 

 

RUES – À ce propos, ce qui m’a marqué, c’était la propreté des trottoirs. Pas une feuille d’arbre qui traînait, pas de crottes de chien, pas de déchets (les seuls rares détritus que j’ai vus, c’étaient des cannettes de bière : normal, vu que le confinement était la « Fête du Boboïsme »…). Les poubelles de rue étaient quasiment toutes vides (du moins côté Rive gauche ; ça débordait parfois plus je montais vers le Nord). J’ai trouvé les trottoirs tellement nickels, brillants, propres et virginaux que j’aurais dit des patinoires ou des miroirs. Et je pense que c’était la seule et dernière « première fois » qu’il m’était possible d’observer ça à Paris ! J’ai également remarqué que dans les endroits (arcades, ruelles coupe-gorge, ponts, etc.) où normalement ça sent la pisse, eh bien ça ne sentait plus la pisse. L’autre détail qui m’a marqué – peut-être le plus important car c’est un changement qui concerne l’accroissement de la surveillance et l’invasion du dieu luciférien électrique –, c’est qu’il y avait plus de lampadaires, et même des nouveaux lampadaires superposés aux anciens. Alors soit je psychote et je ne les avais pas vus avant, soit effectivement nous sommes davantage éclairés et même filmés. Et « ils » (les illuminatis du Gouvernement Mondial) ont profité de notre enfermement pour installer des nouveaux éclairages. Ceci dit, du haut du Sacré-Cœur, c’était la première fois que je voyais une ville de Paris aussi éteinte et obscure. C’est donc les petits éclairages qui ont proliféré, je crois, tandis que les grands éclairages (ceux des monuments et des bâtiments imposants) ont baissé. À vérifier. Je ne fais que soulever une hypothèse.
 

 

HABITANTS – En me promenant dans Paris pendant cette nuit si spéciale – je ne dirais pas « post-apocalyptique » car on n’en est pas encore là et le terme serait trop fort –, j’ai quand même eu l’impression de marcher dans une ville-fantôme. Une ville comme dans les westerns (D’ailleurs, je me suis surpris à penser au « Nouveau Western » chanté par MC Solaar ; et j’ai même croisé tout près du Théâtre du Châtelet un homme habillé avec un chapeau de cow-boy et un long manteau en mode Jesse James). Car en temps normal, Paris, même la nuit, c’est vivant. C’était la première fois – et je pense que ce sera la seule fois de ma vie – que j’ai eu l’impression que Paris était une ville morte. D’ailleurs, j’entendais le moindre bruit beaucoup plus que d’habitude : le vent faisant claquer les portes, les bouches d’aération faisaient un boucan d’enfer, les poubelles étaient battues par les rafales de vent. Comme les humains se taisaient, c’étaient les objets qui se réveillaient (tout faisait du bruit, tout grinçait, tout claquait), ou bien la Nature et les animaux qui s’animaient (le bruissement du vent dans les arbres, la course des rats sur les places des Halles, etc. ; j’ai même vu un canard colvert de près qui marchait tranquillos le long d’un muret donnant sur les quais de Seine !). L’impression de ville-fantôme de western spaghetti était rehaussée par la désertion humaine des rues. La population parisienne observable cette nuit-là était quasi invisible : pas de touristes, beaucoup moins de mendiants et de clochards dormant ou marchant dans les rues, pas de prostitué(e)s, extrêmement peu de passants, pas de cris dans les rues ni de mecs bourrés, pas de bandes d’amis ni de couples, aucun enfant évidemment et – plus surprenant – aucune musique dans les rues ni de fêtes dans les appartements. Un véritable no man’s land. Quand je croisais des personnes, je voyais bien que de part et d’autre nous avions peur de marcher à trop proche distance. Les passants avaient peur les uns des autres. Je n’avais jamais vu une telle méfiance à Paris. Et paradoxalement, je crois que c’était la nuit parisienne la plus « secure » que j’ai jamais connue. L’ambiance ce soir-là était certes bizarre, troublante même, mais paradoxalement pas effrayante. Pourtant, je me disais en moi-même que si je me faisais attaquer par quelqu’un, je ne pourrais jamais me réfugier dans un restau ou un bar d’ouvert (puisqu’ils étaient tous fermés) et que je ne serais secouru par aucun passant (puisque je marchais seul et qu’il n’y avait pas âme qui vive dans mon champ de vision). Mais je pense malgré ça que c’était la nuit parisienne la plus sûre parce que les délinquants ou les mendiants étaient gentils et semblaient sobres (deux clodos m’ont gentiment demandé si j’avais des cigarettes : au final, les marginaux ont, je pense, été stérilisés et castrés par la crise sanitaire), les groupes de jeunes « blacks » de Montmartre écoutaient de la musique mais n’étaient « pas plus de 10 » pour respecter les règles de sécurité. Même les voitures de flics qui faisaient des rondes me fuyaient quand elles me voyaient (c’est arrivé au moins 3 fois pendant ma promenade ! Et sur le parvis de l’église Saint-Eustache, il y en a même une qui a carrément fait demi-tour devant moi !… genre ce soir-là, exceptionnellement, « c’est vous le bandit que tout le monde craint ». Le Nouveau Western, je vous disais…).
 

 

TEMPS – Le seul endroit dans Paris où il y avait de la vie, et où finalement l’espace-temps semblait réel et obéir au présent, c’était en hauteur : à Montmartre et sur le parvis du Sacré-Cœur. Là se trouvaient quelques rares groupes qui osaient parler, rigoler fort et écouter de la musique. Même les bandes de racailles « wesh wesh » réunies avaient l’air bon enfant. Car pour le reste des lieux parisiens, le temps semblait s’être arrêté à début mars. Y compris sur les colonnes Morris et les panneaux publicitaires qui pourtant sont connus pour devancer tous les événements et nous annoncer l’avenir, les affiches étaient chiffonnées (limite jaunies par la lune et le soleil) et n’ont jamais été retirées. Le futur placardé était périmé. Et devant les bureaux de vote des élections municipales, les affiches des candidats de début mars trônaient encore… et a fortiori sans graffitis moqueurs ou insultants ! C’étaient du « vieux neuf ». Soit le temps semblait figé (par exemple, les travaux urbains que j’avais vus avant la crise du Covid-19 stagnaient, ne paraissaient pas avoir bougé), soit le futur ressemblait au passé. J’avais l’impression de visiter un monde futuriste périmé ! Très étrange ! Enfin, pour terminer ma description de cette soirée historique dont personne ne parlera publiquement, je voulais mentionner un écriteau qui m’a intrigué. En passant devant une cordonnerie rue Rochechouart, j’ai vu ce petit papier scotché où était marqué à la main « FERMETURE OBLIGATOIRE JUSQU’À NOUVEL ORDRE ». J’ai pensé ironiquement, dans la foulée de mes délires eschatologiques : « Tiens, il manque un mot final. C’est l’adjectif ‘MONDIAL’… »
 

 

 
 
 

D’ailleurs, c’est drôle, cette « mystérieuse » odeur de soufre dont certains parlent hier soir hier soir à Paris. Spontanément, je pense à une raison surnaturelle (diabolique). Mais moi, en tout cas, je ne l’ai pas sentie.

La messe, une question de « survie » ? de « manque » ? Vraiment ??


 

On entend en ce moment pas mal de prêtres nous marteler que leur assemblée dominicale leur manque et que la messe « nous manque ». En fait, je crois qu’ils sont tout d’un coup envahis d’un petit vent de panique et de doute de ne pas réussir à faire revenir toutes leurs brebis au bercail après le tsunami inédit du confinement.
 

Vous voulez que je vous dise la vérité ? La messe ne manque à personne. Simplement, elle constitue un manque (nuance) ! Un manque objectif qui n’est ressenti par quasiment aucun croyant. Le « manque de la messe » est un mythe créé de toutes pièces par les pharisiens consommateurs de sacrements et par les prêtres soucieux de faire tourner boutique. Un mythe au même titre que les qualificatifs de « vital » et d’« indispensable » qui lui sont attribués.
 

Par sa gratuité, son respect, sa discrétion et son éternité, la messe sort du cadre de l’obligation, de l’urgence et de la fatalité. Désolé de vous le dire, mais elle n’est ni une question de survie ni de vie (Contrairement à ce que pensent ceux qui font une lecture littérale de la parole de l’évangile selon saint Jean « Celui qui mange ce pain vivra éternellement », il y a des personnes qui iront au Paradis sans jamais avoir ingéré l’Eucharistie). De même, on survit sans la messe et on vit même très bien sans la messe (Les amateurs de la grâce mat’ du dimanche matin vous le confirmeront !). On aime aussi sans la messe, et on n’a pas besoin d’aller à la messe tous les dimanches pour aimer son prochain.
 

Ceci est dû à l’inutilité apparente de Dieu. L’inutilité apparente de la messe. L’inefficacité apparente des sacrements et des prières. Alors pourquoi nier cette apparence et faire comme si elle n’existait pas ?
 

En inventant un mensonge (celui de feindre que la privation de l’Eucharistie nous aurait « coûté », que la messe nous serait indispensable… alors que c’est faux : en plus, Jésus apparaît sous diverses espèces) et en surjouant une urgence ou un manque ou une nécessité qu’ils ne ressentent pas, on risque de perdre encore plus les quelques pratiquants réguliers qui restent.
 

Le slogan idéal, ce serait plutôt : « Revenez à la messe, justement parce qu’en apparence vous pourriez – ou vous auriez envie de – vous en passer (vu que cette période de confinement a prouvé concrètement que vous pouviez largement vous en passer et que cette privation vous ne l’avez pas mal ou si mal vécue) ! »
 

La messe n’est pas de l’ordre – sauf exceptions très rares – du ressenti et du sentiment, du résultat immédiat, mais de l’ordre de l’invisible, d’une efficacité discrète, puissante et apparemment absente ou nulle. Les personnes âgées en maison de retraite ne pouvant plus se déplacer pour se rendre dans une église en savent quelque chose ! Par conséquent, il n’y a pas lieu de singer une souffrance ni de simuler que la messe nous « manquerait ». Non. Ça, c’est de la comédie de pharisiens nostalgiques qui veulent passer pour des martyrs et des grands dévots.
 

Soyons honnêtes : la messe ne nous « manque pas ». Ou, dans le meilleur des cas, pas tant que ça. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas y aller/retourner. Il faut y aller en reconnaissant humblement notre « manque de manque », notre manque d’envie d’y aller (Sinon, ce manque d’envie va vraiment finir par nous emporter plus vite qu’on ne le croit !). Il faut y aller en reconnaissant la sécheresse objective de la messe, sa pauvreté, sa discrétion, son apparente inefficacité et inutilité dans notre vie… et donc s’y rendre uniquement par amitié désintéressée et par solidarité avec Jésus caché. Juste pour être symboliquement présent.
 

Alors chers amis prêtres, si vous nous invitez à un rendez-vous « vitaaal et indispensaaable », donc au nom d’un manque de principe, ou « parce que c’est important » (argument-bidon de la pourtant très belle homélie de Don Grégoire-Marie du 3 mai 2020), vous risquez de nous perdre et de voir fondre vos assemblées comme neige au soleil. Je préfère prévenir. L’effet pervers de la crise sanitaire – à savoir la désaffection ou la désertion des églises – ne se fera pas attendre longtemps ! En revanche, si vous nous dites « Revenez à la messe parce que c’est apparemment nul et pas indispensable… mais que malgré ça, il y a Jésus. Revenez juste pour être là auprès de Lui au pied de sa Croix, gratuitement, par amitié, et parce que vous pourriez très bien ne pas être là [et comme on vous comprend ! C’est souvent chiant, les messes qu’on célèbre !] », nous aurons un petit peu plus envie de vous croire (car ça correspondra au ressenti profond d’un grand nombre de cathos, en réalité). Et nous aurons un petit peu plus envie de revenir.
 

Au final, pourquoi retourner à la messe ? Fondamentalement pour rien et pour aucune raison. Si. Peut-être pour « perdre son temps » avec Jésus. La seule « raison » qui n’en est pas une puisque c’est une personne, c’est Lui.
 

On vient à la messe pour rien. Pour Lui.
 
 
 

Allô les couples en sursis et au bord de l’explosion pendant le confinement ? Docteur Ariño a deux messages pour vous !

Fernand Khnopff


 

J’aurais dû être conseiller conjugal vu le nombre de couples homme/femme (parfois mariés, avec ou sans enfants) que je téléconseille, console, en ce moment, et à qui je remonte le moral pendant ce temps de confinement ! haha. Qui l’eût cru ? Moi, le célibataire qui n’a jamais vraiment été en couple et qui n’a pas d’enfants, et homo de surcroît ! Mais quand je peux aider les amis, je le fais volontiers. D’ailleurs, bien souvent, le vrai problème des couples aujourd’hui n’est pas conjugal, contrairement à l’idée reçue. Il est amical. Et les amis – en particulier célibataires – sont souvent LA solution à tant de couples en danger. J’ai remarqué que les couples pètent parce qu’ils négligent ET les amis ET Dieu. Ils souffrent la plupart du temps de carence amicale (et, ce qui est lié à celle-ci, de carence de Foi). Je ne connais à ce jour pas d’exception à cette règle.
 

Entre parenthèses, dans ces couples au bord de l’explosion/implosion qui me contactent, en général, ce sont les femmes qui m’appellent à l’aide pour tirer la sonnette d’alarme. Les maris, eux, préfèrent s’enfoncer dans leur carapace d’incommunication et le défaitisme du guerrier qui ne veut plus se battre, qui jette l’éponge du mariage, trop déçus de voir que leur peur de la rupture a contaminé leur épouse/leur compagne.
 

Si vous vous reconnaissez dans le profil catastrophique et paniquant de couple que je vous dresse là (à savoir « le couple au bord du divorce en temps de confinement »), j’aimerais vous partager 2 observations qui peuvent vous être d’une précieuse aide, et même bouleverser une situation qui vous apparaît comme bouchée, insoluble et irréversible. Car il s’agit de 2 vérités simples et évidentes qui pourtant semblent avoir été complètement oubliées par la plupart des couples actuels, souvent nourris et empoisonnés aux comédies romantiques, et plus du tout habitués à associer bonheur et adversité, ou joie et Croix :
 

1 – Première vérité conjugale oubliée : LE COUPLE, C’EST PAS DUR QUE POUR VOTRE COUPLE. C’EST DUR POUR TOUS LES COUPLES ! Je ne rigole même pas en disant ça. Tous les couples homme/femme (même durables et solides, même en apparence parfaits et harmonieux, qui semblent nager dans le bonheur) sont – sans exception pour ce qui est des gens de mon entourage – en sursis, sont au bord du divorce. Je suis très sérieux. Et je peux vous le prouver ! D’ailleurs, pour prendre un exemple très proche, pas plus tard qu’hier, j’ai eu la chance de fêter mes 40 ans avec mes amis qui m’ont organisé un « zoom » (visio-conférence collective en direct). Ils étaient une vingtaine. Après ce temps convivial génial, j’ai eu l’occasion de m’entretenir par téléphone individuellement avec quelques-uns des participants. Certains en ont profité pour me parler de leur vie intime et m’ont confié qu’ils étaient conjugalement au bord du précipice. Et ce qui m’a marqué, c’est qu’ils étaient tous persuadés que leur problème conjugal/amoureux venait uniquement d’eux ou de leur conjoint, donc de LEUR couple, mais également persuadés que tous les autres couples qu’ils avaient vus pendant le « zoom » étaient heureux et sans problèmes majeurs. Alors pour casser cette croyance d’une naïveté incroyable, j’ai pris chacune des épouses éplorées avec qui je me suis entretenu au téléphone par la main, on a fait une brève visite guidée, j’ai passé en revue tous les couples qui étaient présents au « zoom » de mon anniversaire en les mettant à poil. Juste pour rétablir les faits (sans rentrer dans les détails évidemment et sans violer de secrets), tordre le cou à cet aveuglement idéalisant dont était prisonnière mon interlocutrice, casser le mythe de la vitrine conjugale/familiale parfaite qu’affichaient involontairement les couples de mes amis, tout en réaffirmant ma Foi en l’authenticité, la légitimité et l’éternité de ces mêmes « couples ». Ce tour d’horizon avec lunettes déshabillantes, en plus d’être drôle, a le mérite d’être consolant, décomplexant, efficace et super pédagogique ! Oui : votre couple est au bord du divorce. Et alors ? C’est « juste » normal, car c’est ce que vivent chaque jour tous les couples d’Amour vrai !
 

2 – La seconde Vérité oubliée que je voudrais que vous, personnes non-célibataires et « casées », intégriez, c’est que C’EST PAS PARCE QUE C’EST DUR [dans votre couple] QUE C’EST PAS DE L’AMOUR, et qu’avec votre copain/époux vous ne seriez pas faits pour être ensemble. C’est toujours pareil : Les différences, selon comment on les accueille ou au contraire comment on les rejette, sont soit les parfaites raisons de tout arrêter et de rompre, soit les parfaites raisons pour démontrer votre grande complémentarité conjugale et l’évidence de votre Amour. C’est peut-être même parce que c’est dur [dans votre couple] que c’est de l’Amour ! J’ai lu une fois quelque part que l’Amour commençait au pardon : avant, on n’aime pas, puisque ça ne nous coûte rien, on ne fait aucun effort pour rester, on ne jouit que du positif chez l’autre. On commence à vraiment aimer quand on décide d’aimer l’autre alors qu’il n’est plus aimable, alors qu’apparaissent les premières raisons valables de le quitter et de divorcer. Bref : on aime quand on décide librement de supporter notre partenaire, quand la volonté de pardonner, de rester et d’aimer l’autre dans toute sa globalité – grandeurs et noirceurs – est là. Pas avant. Alors effectivement : Il n’y a pas d’Amour véritable sans Croix, sans sacrifice (au-delà bien sûr d’un certain seuil de tolérance à la renonciation à soi, à l’abnégation : dans le cas des abus graves comme les infidélités, les violences physiques, la manipulation mentale et le harcèlement, là, la rupture peut être étudiée). Et si dans votre couple c’est objectivement dur, dites-vous que ce n’est pas anormal. C’est « juste » la réalité du mariage et du couple ! Alors don’t panic. Paix et joie. C’est dur DONC c’est souvent bon signe : c’est que l’Amour est là ! Et si ce n’est pas dur [dans votre couple], je pense au contraire que vous avez du souci à vous faire et que vous pouvez vous dire que vous n’avez rien à faire ensemble.
 

Enfin, je me dis que si certains couples ont du mal à trouver l’ami célibataire ou les amis autour d’eux pour sauver leur couple, il faut qu’ils regardent plus simplement tout près d’eux ^^. Car l’amitié est/devrait être là. Puisque l’ami est sous leurs yeux : c’est le conjoint. Bien souvent, dans les couples en crise, l’amitié a disparu. Peut-être qu’il faut essayer de trouver/retrouver en son partenaire non seulement le conjoint mais aussi l’ami. C’est pas incompatible. Et les rôles sont même cumulables. Le premier ami dans le couple, c’est le conjoint. (Et bien sûr, c’est Jésus.)

« Hôtel Transylvanie 2 » : L’hégémonie planétaire de la coolitude


 

J’ai découvert à la télé ce soir sur TF1 la suite de la saga de l’« Hôtel Transylvanie » (c.f. l’article de la semaine dernière) racontant cette fois le mariage CON-sanguin (la possession hybride et chimérique, si vous préférez) entre les démons et les Humains.
 

Ce qui m’a marqué dans l’« Hôtel Transylvanie 2 », et que j’avais déjà relevé dans le n°1 (Dans « Hôtel Transylvanie 1 », on pouvait déjà en effet entendre des phrases telles que « Les humains sont tellement pas cools… » ou encore « Laisser couler, c’est cool », etc., mais en quand même beaucoup moins prononcé que dans le 2), c’est l’omniprésence de l’adjectif « cool ». Je l’ai entendu une quinzaine de fois, si je ne m’abuse. Comme si la coolitude était la consécration, le but principal du film, le précieux sésame à décrocher à tout prix.
 

D’ailleurs, en conclusion du film, le petit Dennis demande à son grand-père Dracula (rebaptisé « Drac’ » par les réalisateurs bobos, parce qu’évidemment ça fait plus cool : dans ce film d’animation, tous les noms de monstres d’« Hôtel Transylvanie » sont coolisés, comme par exemple « Francky » pour Frankenstein) : « Papy, je suis cool maintenant ? »… et son grand-père de répondre fièrement, comme un adoubement chevaleresque « Oui Dennis. Tu as toujours été cool. ». C’est tacitement la morale finale de l’histoire.
 

Plus encore que la victoire sur les méchants, que le bonheur ou l’unité familiale retrouvé(e), ou que la métamorphose/découverte par l’Homme de sa propre monstruosité, c’est la coolitude qui est recherchée comme le saint Graal… et qui est sans doute, à mon avis, la véritable monstruosité, bestialité, possession luciférienne, dictature mondiale, qui s’empare actuellement des Humains sans qu’ils ne s’en rendent compte puisque cette coolitude est étincelante et apparemment libérante, amusante, légère, peinturlurée de vert écolo, de noir rebelle et gothique, plus encore que de rose-bonbon. L’« être cool » a remplacé l’« être bon », ou même l’« être gentil ou méchant ».
 

Comme un rouleau compresseur, et en l’espace de quelques décennies, la coolitude est devenue la nouvelle morale. La Reine mondiale. Elle s’est substituée au Bon ou au Bien, donc à Dieu et à Jésus. Or, si la coolitude devient le nouveau Bon ou Bien, ça peut prêter à sourire… mais en réalité, je vous annonce qu’on a du souci à se faire ! Pourquoi ? Parce que c’est le début de la loi de la jungle, ou du Talion. Tous les conflits humains, si vous regardez bien (depuis la cour d’école, jusque dans votre propre famille, votre couple ou dans les partis politiques), s’originent presque toujours dans la coolitude et reposent sur celle-ci. Dès que la coolitude (autrement dit le culte de l’apparence, ou le boboïsme) s’immisce dans un groupe humain et devient le principe ordonnateur, le critère de distinction entre les Hommes, la ligne de démarcation « éthique » (et finalement manichéenne) entre les « cools » et les « pas cools » (qui passent leur temps à s’échanger leur rôle car selon l’axiome de la coolitude, on devient tous « le cool » et « le pas cool » de quelqu’un : c’est plus cool et imperceptible que le stigmatisant classement de bourreau/victime), c’est le début de la fin. Si les Humains se choisissent la coolitude comme principale morale, philosophie et justice, ça veut dire – qu’on le mesure ou non – que le démon a bel et bien pris le pouvoir de nos vies et de notre Monde.
 
 
 

N.B. 1 : La bonne nouvelle, c’est que j’ai aussi remarqué que la paix revient dans les familles ou les groupes d’amis une fois que l’idole de la coolitude est mise à mort d’un commun accord. Je l’ai vu avec mon frère jumeau. On s’est réconciliés quand on a cessé de rentrer dans la peau du « plus cool que l’autre », quand on a cessé la course à la coolitude. En revanche, dans ma propre famille, certaines tensions et tyrannies persistent (malheureusement) parce que certains croient avoir le monopole de la coolitude, et par conséquent jugent les autres de « tyrans ringards et pas cools ». C’est un cercle vicieux.
 

N.B. 2 : Et là (je ne l’ai pas fait exprès), je viens de regarder un épisode de « Scooby Doo » (« La Horde sauvage ») où le méchant, au moment d’être démasqué, dit que son plan de vengeance contre son équipe de geeks est né du fait qu’il s’est senti humilié par sa bande de « cools » qui ne le jugeait « pas cool ». Ce sont ses mots. Marrant, cette coïncidence, non?
 

 

N.B. 3 : Enfin, dans l’Église, un certain nombre de tradis (ceux que j’appelle les cathos-bobos anars d’extrême droite) sont persuadés que la vraie coolitude c’est d’être pas cools et intransigeants. Ils croient en la coolitude de l’incoolitude, si vous voyez ce que je veux dire. C’est pour ça qu’ils prônent un retour à l’autoritarisme : pour eux, l’archaïsme (passéisme mâtiné de royalisme christisé à la Cardinal Sarah), c’est le comble de la modernité. « Has been » ou « Rigide » is the New Black! C’est le raisonnement d’un Jacques de Guillebon (directeur en chef de L’Incorrect) ou encore le credo de Paul Picarreta (de la revue Limite). Pensez à Trump, Bolsonaro, côté politique. « Être réac, c’est cool ». La coolitude, c’est de curseur de l’orgueil.

Pacte de bienveillance inconditionnelle (Untel est sans doute un gros con… mais j’ai décidé de l’aimer)


 

Réflexion libre qui me vient en ce temps de confinement où les appels téléphoniques se croisent…, et où les médisances peuvent aussi se libérer.
 

On aura toujours mille et une raisons de critiquer, de juger, de mépriser ou d’haïr quelqu’un, a fortiori quand il s’agit d’une personne qu’on connaît bien, dans notre famille ou dans nos cercles relationnels. Mais à un moment donné, il nous faut stopper nos « bonnes raisons » de la mépriser ou de la critiquer, et décider d’aimer la personne par-delà nos différences, nos vexations passées, nos ressentiments, nos écarts de conduite et d’opinion, nos désaccords.
 

Ça s’appelle l’option pour l’Amour.
 

Et il n’est pas inutile de nous rappeler que cette option existe, qu’elle fait vraiment du bien, et qu’elle est hyper facile à mettre en place. Il suffit de prendre la ferme résolution dans son coeur de défendre une personne (un ami, un membre de sa famille). Pas jusqu’à la mauvaise foi, mais presque ! 😂. Et de s’y tenir.
 

Oui : l’Amour se choisit. A fortiori quand on souhaite oublier cette vérité et qu’on a plutôt envie de se reposer sur la facilité, la rationalité et la victimisation pour se dire que ce serait plutôt la haine qui – dans notre contexte précis et avec la personne « chiante et méchante » en question – « s’imposerait à nous » et serait notre meilleur choix, notre seul « choix » !
 

À un moment donné, il faut arrêter de ruminer notre rancoeur et de ressasser les vieilles querelles. Il nous faut choisir – de manière certes un peu arbitraire… mais bon c’est bien sainte Thérèse de Lisieux qui a décrit la part d’arbitraire dans l’Amour, non? – d’aimer coûte que coûte une personne, en passant outre ses défauts et ses faiblesses (sans en faire pour autant abstraction comme si ces derniers n’existaient pas). À un moment donné, dans notre coeur, il nous faut poser le choix de l’Amour, prendre le parti de l’Amour, et faire amende honorable auprès de personnes qui à l’évidence souffrent trop ou ont trop de limites pour changer spectaculairement. Bref, il nous faut dire intérieurement : « Je sais tout ça de toi… mais j’ai quand même décidé de t’aimer. » Un peu comme un coup de poker ! Ou une promesse indiscutable ! Un parti pris fou, mais solide, indéfectible. Éternel. « Je t’ai choisi ! Et ça, pour toujours ! »
 

Et je crois que Là-Haut, nous découvrirons tous les moments où nous avons fait cette grâce de ne pas juger quelqu’un, de ne pas l’arrêter à ses défauts ou ses mauvais actions/paroles. Nous découvrirons tous les moments où notre prochain a été cet avocat forcené et insoupçonnable avec nous, et sans qu’on le sache. Nous entendrons ce « J’ai décidé un jour de t’aimer… et ça n’a pas bougé ! Tu vois? Je t’ai défendu par devant comme par derrière quand tes opposants te cassaient du sucre sur le dos, te médisaient et tentaient de me rallier à leur entreprise de démolition de toi. Parce que je t’aime et j’ai décidé de t’aimer. »
 

C’est pourquoi je m’efforce dès à présent, et de plus en plus, de poser ce choix inviolable de l’Amour inconditionnel pour certaines personnes de mon entourage, d’autant plus quand celles-ci sont mal-aimées, impopulaires, jugées « pas cools », pécheresses, donc facilement critiquables. Littéralement, je jette mon dévolu de bienveillance éternelle sur telle ou telle personne ! Je signe en secret ce pacte de non-agression (intérieure et extérieure). Par exemple, j’ai fait ça avec Morgan Priest, mais aussi avec certains amis et membres de ma famille. Et quand une personne tente de m’embarquer dans son persiflage à propos d’une connaissance commune, je lui dis gentiment : « Écoute, je vois très bien ce que tu veux dire à propos d’Untel, mais… te fatigue pas. Car j’ai décidé de l’aimer. Et que rien, au fond, même les meilleurs exemples ou arguments du Monde, n’altèrera cette décision que j’ai prise un jour de l’aimer inconditionnellement pour toujours. Donc pas touche. » Car au fond, les raisons de haïr une personne seront toujours moins nombreuses ou moins fortes que le défi de l’aimer malgré et avec ses défauts.

Le film « Hôtel Transylvanie » ce soir dans Ciné Dimanche : à l’exacte image de notre confinement. Est-ce un hasard ? Ou bien TF1 se fout vraiment de notre gueule ?

A – Ciné Dimanche ou le confinement singé


 

La programmation de Ciné Dimanche se calque-t-elle ironiquement sur notre confinement pour le singer, ou est-ce accidentel ? et prouve-t-elle que la crise sanitaire que nous vivons était préécrite et orchestrée d’avance, depuis facile 10 ans en arrière ? On est en droit de le penser. Car la grille de programme cinématographique de TF1 semble fonctionner comme un miroir tragi-comique, et surtout folklorisé/codé, de notre réalité mondiale actuelle. C’était déjà très vrai dans les premières semaines de confinement, lorsque nous, téléspectateurs, étions symboliquement réduits à des Minions braillards, froussards et surexcités, et ne pouvions qu’en sourire… jaune. Puis ça s’est confirmé avec « Baby Boss » la semaine dernière, vantant le puçage humain. Mais je crois que le climax de la correspondance symbolique a été atteint ce soir avec « L’Hôtel Transylvanie » (et encore… sur France 4, ils diffusaient « Comme des bêtes » : ben oui, en temps de confinement, n’est-on pas parqués… comme des bêtes ?). Démonstration !
 

 

B – Points communs entre « Hôtel Transylvanie » et confinement :

Je n’aurai pas le temps de vous faire la liste de tous les symboles francs-maçons que j’ai relevés dans « L’Hôtel Transylvanie » car je manque de temps (je vous renvoie à mon livre Homo-Bobo-Apo pour ceux qui veulent creuser le sujet). Je me contenterai juste de souligner quelques exemples de correspondances troublantes (et non-causales ! la symbolique n’est pas une science exacte, même si elle peut être d’une précision chirurgicale !) entre ce film d’animation datant de 2013 et notre crise Coronavirus actuelle (je pourrais presque faire un tableau avec 2 colonnes !) :
 

1 – Le film démarre précisément avec la sommation paternelle du confinement. Dracula déclare à sa fille Mavis : « Nous n’irons jamais dehors ! JAMAIS !! » (En entendant cette phrase, je ne sais pas pourquoi, j’ai pensé au Comte Macron et son « RESTEZ-CHEZ VOUS ! VOUS SAUVEZ DES VIES ! »…). Et tout l’objectif de Dracula, c’est de maintenir Mavis dans une bulle hermétique protectrice : « Ça a marché ! Maintenant, mon bébé sera en sécurité : pour toujours ! ».
 

2 – Pendant tout le film, on entend cette idée que ce sont les Humains les méchants et les monstres. Et c’est exactement ce qu’on nous serine en ce moment sur les réseaux sociaux : que le vrai virus, ce n’est pas le Corona, mais l’Humanité.
 

3 – Dans le film, l’Hôtel Transylvanie est présenté comme un hôpital où tous les malades vivent en paix : « On aime tellement la sécurité qui règne ici ! » se félicitent-ils. Et la crise du Coronavirus dresse également un trône au dieu « Sécurité » et au dieu « Paix ».
 

4 – Dans « Hôtel Transylvanie », c’est les avions les dangers et les méchants. D’ailleurs, à la fin de l’intrigue, l’avion est détourné : « J’ai une phobie de l’avion ! » déclare Frankenstein (« Francky »). Et transposé au réel et à la crise sanitaire, à l’heure actuelle, les avions sont quasiment interdits de voler ou cloués au sol.
 

5 – Dans le film, les Humains obèses mangeant dans les parcs sont montrés dans le diaporama que Dracula présente aux occupants de son hôtel comme des monstres. Et actuellement, c’est exactement le même procès qu’on observe : le consommateur oisif mangeant mal et pique-niquant dans les parcs est devenu la bête à abattre. Et par ailleurs, le Coronavirus s’attaque en particulier aux personnes masculines obèses et/ou âgées.
 

 

6 – Dans le film, les personnes âgées, justement, sont désignées comme monstrueuses en plus d’ennuyeuses (c.f. la scène mortelle de la loterie). Et dans la réalité, le Coronavirus est l’excuse/la couverture d’une euthanasie massive, en particulier dans les EHPAD.
 

 

7 – Tout l’objectif de l’héroïne Mavis Dracula est de « partir à la découverte du Monde », donc l’Humanisme intégral. Dans le dessin animé, on a aussi une sacralisation de l’extérieur : « C’est pas Hawaï mais c’est quand même un petit peu dehors. » affirme Mavis en découvrant le village des humains. Et ce « dehors », c’est exactement la carotte qu’on nous tend dans notre Monde actuel, en temps d’intériorité et d’introspection forcées, pour rendre notre confinement supportable voire « nécessaire ».
 

8 – À plusieurs moments dans le film, il est question de pandémie virale. À un moment, Mavis se répète à elle-même « Peste noire ! Peste noire ! ». Ou bien, face à un buffet servi à côté de la piscine, elle parle à nouveau de peste : « Peste bubonique : vous êtes en feu ! ». Un peu plus tard, on entend à nouveau un des monstres mentionner « la peste bubonique ». Je vous rappelle que la peste bubonique – qui attaque les voies respiratoires – est en réalité un synonyme du Coronavirus. J’dis ça, j’dis rien…
 

 

9 – Dans le film, Mavis s’identifie à une chauve-souris au point de se métamorphoser, comme son père, en chauve-souris… ce qui fait craquer Dracula : « Ne me fais pas ta bouille de chauve-souris battue ! ». Je vous rappelle que la chauve-souris est considérée comme l’animal d’où serait parti le Coronavirus en Chine. Là encore, c’est un « hasard », hein… Et le volatile, à la fin du film, est fortement décrié : un des personnages l’affuble du sobriquet « chauve-pourrie ».
 

10 – Dans le film, Mavis parle de traverser la rue : « Je vais survoler la rue juste pour jeter un coup d’œil. ». Toute ressemblance avec un certain président qui nous conseille de traverser la rue serait purement fortuite… (LOL).
 

11 – Dans le film, c’est absolument ahurissant comme le premier contact de Mavis Dracula avec l’Humanité est celui d’une arrivée dans une ville déserte, où il n’y a absolument pas un chat dans les rues, comme si elle était en confinement ou sous couvre-feu.
 

12 – Dans le film, même si les sorties sont tolérées et pas totalement interdites, elles sont étonnement encadrées, conditionnées. Par exemple, Dracula autorise à sa fille de sortir découvrir le Monde… ce qui étonne dans un premier temps son pote Franckenstein : « Dracky, j’en reviens pas que tu sois aussi calme pour sa première sortie. » Et nous, aussi bien pendant notre confinement que pendant la phase de déconfinement, tout est/sera progressif, méthodique, par paliers, et faussement calme. Par ailleurs, dans « Hôtel Transylvanie », même si l’intérieur est privilégié, l’extérieur est exceptionnellement permis en cas d’attaque précisément de l’extérieur : « On avait prévu une sortie de secours en cas d’attaque des humains. » (Dracula).
 

13 – La politique sécuritaire de Dracula lui fait désigner les fugitifs de son Hôtel comme des traîtres ou des êtres en grand danger, et à l’inverse les infiltrations humaines comme des contaminations fatales. Il associe d’ailleurs les êtres humains à des terroristes venus contaminer la pureté monstrueuse de ses convives et semer leur propre terreur : « Encore un humain paranoïaque… » se lamente-il face à Jonathan, le seul héros humain de l’intrigue. Et c’est drôle parce que dans la crise sanitaire du Coronavirus, les sécuritaires désignent exactement les ennemis ou les contestataires du confinement comme de « dangereux complotistes », des « terroristes paranoïaques », et donc comme le véritable virus.
 

14 – Le confinement imposé par Dracula repose sur les concepts d’unité et de paix : « Il faut faire la paix. » dit-il aux occupants de son Hôtel. Et c’est exactement les slogans des gouvernements sécuritaires actuels pendant la crise sanitaire…. pardon, la « guerre » sanitaire.
 

15 – À plusieurs reprises dans le dessin animé, on voit des concerts de confinés… à l’instar des concerts domestiques que nous servent actuellement les stars du Monde entier – Lady Gaga en première ligne – pour « rendre hommage aux soignants ».
 

16 – Dans le film, on voit au moins 3 fois la mouche se nettoyer les mains avec sa propre salive… comme si elle s’injectait du gel hydroalcoolique. En voyant ça, j’ai cru à une blague. Sérieusement.
 

 

17 – Dans le film est montrée une crise des colis qui ont du mal à s’acheminer : Dracula, au comptoir de son Hôtel, doit gérer le mécontentement croissant de ses clients. Et c’est exactement ce qu’on observe pendant notre crise sanitaire, avec Amazon ou La Poste quasi à l’arrêt par exemple.
 

 

18 – Dans le film, j’ai halluciné le nombre de fois où on nous montre des culs, et où il est référence à la scatologie (pet, pipi, vomi, caca…). Une fois, deux fois, passe encore. Mais là, c’est revenu au moins 4 fois ! Et nul besoin de vous rappeler la mystérieuse (et irrationnelle !) razzia sur le PQ qui s’est déroulée (oups… pas fait exprès pour le jeu de mots…) en tout début de confinement, et qui reste à ce jour incompréhensible.
 

 

19 – En lien avec la merde, dans « Hôtel Transylvanie », il est question de la perte d’odorat. En effet, le Loup-garou, au moment où il doit flairer la piste de Jonathan avec une chaussette malodorante que ce dernier a laissé échapper de son sac à dos de bobo, en perd les sens qui le caractérisent : « Tu sais combien de grosses commissions m’ont détruit l’odorat ? » se plaint-il à Dracula. Or, la perte de goût et d’odorat (l’anosmie) est un des symptômes les plus connus du COVID-19. Ainsi que les engelures aux orteils et aux doigts de pieds chez certains asymptomatiques confinés ! Et là encore, on en entend parler dans le film : « Mes orteils ont un talent fou. entend Dracula quand, à travers le hublot à l’intérieur de l’avion, Jonathan lui dit « Désolé je comprends rien du tout ! ».
 

 

20 – Dans le film, les héros monstrueux sont agoraphobes : « Très bien : on va traverser cette foule à pied ! » dit Dracula à ses compagnons. Or le propre du Coronavirus, comme je l’ai expliqué dans cet article, c’est qu’il est aussi anti-foule, c’est-à-dire agoraphobe.
 

21 – Dans le film, le sac à dos est considéré comme un être vivant, un concentré de vie. Jonathan Loughran dit que dedans, il a « toute sa vie ». Et au début de l’histoire, il lui fait carrément une déclaration d’amour : « Je l’aime ! » À la fin du film, au moment où il croit que son heure est arrivée puisqu’il est embroché comme une saucisse grillée sur un feu de cheminée, sa dernière pensée va… à son sac à dos ! : « Avant d’être à point, est-ce que je pourrais parler à mon sac à dos une dernière fois ? » Et cette réduction de l’Humain à un objet ou à un portable concentrant des données (d’ailleurs, Jonathan est suspendu à son téléphone portable) est observable à travers la crise de la Coronavirus, qui prétend implanter la puce (concentrée de vie et des données personnelles) à chaque être humain. Et ce, sous différentes formes : vaccins, revenu universel, etc.
 

22 – Dans le film, le confinement est dépeint comme un abus de pouvoir et une infantilisation humiliante. « Va tout de suite au coin ! Tu es puni ! » vocifère Dracula contre Jonathan. Et c’est exactement ainsi qu’est de plus en plus vécu le confinement. Du moins, en France.
 

23 – Le film « L’Hôtel Transylvanie » tombe pile au moment du confinement où un ras-le-bol et une révolte populaire commencent à monter. On a dépassé le stade de la peur de la contagion (la phase « Minions » ou « Moi moche et méchant 1, 2 et 3 ») : on est maintenant arrivés au stade de la révolte et de la rébellion. Rébellion exprimée par le personnage de Jonathan, qui sort à Dracula : « Ce serait quoi l’alternative ? Rester cloîtré chez moi ?? Ne jamais mettre mon nez dehors ?!? » Ou bien encore, à la toute fin, Mavis tenant tête à son tyrannique de père qui a osé la maintenir confinée : « Mais tu peux vivre avec ça [sur la conscience] ?!? Me mentir, m’espionner, m’enfermer ?!? En sachant que je rêve de sortir ?!? »
 

24 – L’accusation la plus récurrente qui est faite par tous les personnages contre Dracula, c’est celle de « mensonge » parce qu’il a dissimulé la réalité. Et c’est exactement la même récrimination qui est unanimement faite contre les dirigeants politiques du Monde entier pendant le confinement. Les masques manquent et c’est vous, les politiciens menteurs, qui les portez depuis le départ et qui nous les avez volés !! Le film finit d’ailleurs par un bal masqué dans la ville des humains, où tout le monde porte un masque.
 

25 – Le paternalisme protecteur de Dracula – que ce dernier présente comme un crève-cœur personnel car il a bien conscience que ça le fait passer pour un méchant aux yeux des êtres qu’il aime et qu’il veut préserver – fait penser au totalitarisme protectionniste de Macron qui, en gros, nous dit qu’il est bien obligé de prendre cette mesure contraignante et impopulaire du confinement pour « le bien commun » : « Un père doit tout faire pour garantir la sécurité des siens, même si pour ça, il doit trahir leur confiance. » Dracula et Macron ont ceci de commun qu’ils jouent sincèrement le rôle du dirigeant-bienfaiteur maudit.
 

26 – Tout le film est basé sur la destruction de la différence Créateur/créatures (c’est-à-dire Jésus et l’Église Catholique), puisque l’union Monstre/humain est célébrée comme un Amour vrai qui dépasse, transgresse et intègre la différence Homme/animal ou la différence Homme/ange démoniaque. Et c’est exactement la même transgression fusionnelle chimérique qu’on observe à travers la crise sanitaire : on nous fait croire que la Bête Coronavirus n’est finalement pas notre ennemie mais que de surcroît elle va nous apprendre à être plus humains.
 

27 – Hypocrisie totale et injonction paradoxale digne d’un Donald Trump : les dirigeants qui nous obligent à nous confiner critiquent leur propre politique hermétique. Comme ça, ils se disent qu’ils échapperont in extremis à la fronde anti-confinement ou au règlement de comptes post-confinement. Et en effet, « Hôtel Transylvanie » est typiquement un film qui nous confine chez nous devant nos écrans, qui nourrit et justifie la politique gouvernementale d’enfermement massif de la population, tandis que dans ses messages, il appelle pourtant à l’anti-confinement, à l’extase et à la sortie de toutes nos prisons et de toutes bulles protectrices.
 

28 – Dans le dénouement du film, après avoir bien tyrannisé et isolé sa fille Mavis, Dracula fait une entorse à sa propre politique de confinement et décide de lâcher du leste, de se contredire : « J’ai toujours cru que la chose la pire serait de te voir quitter la maison. »… mais finalement, je me suis trompé : le pire serait de te garder enfermée et de te voir malheureuse ! Car l’important, c’est ton bonheur ! C’est exactement le même retournement de veste démagogique que vont nous offrir nos gouvernants après nous avoir bien mis sous cloche… pour qu’on leur pardonne, qu’on les voit finalement comme nos grands libérateurs, en oubliant qu’ils ont été nos geôliers. « Vole ! Va construire ton Paradis ! » s’adresse tout ému le franc-maçon Dracula à sa fille.
 

 

29 – Dans le film, une place de choix est laissée au soleil. D’ailleurs, c’est l’astre qui ouvre le cœur et le regard de Marvis : « Je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi extraordinaire… » s’extasie-t-elle face au coucher de soleil que lui fait découvrir Jonathan. Et plus tard, les monstres accompagnant Dracula craignent l’étoile solaire comme un dieu : « Mais t’as pensé au Soleil ??? » (la Momie). Or, pendant le Coronavirus, l’héliocentrisme est également au zénith. Et ceci est même illustré télévisuellement, comme je l’ai développé dans cet article.
 

 

30 – Je me suis amusé à trouver l’anagramme de l’héroïne du film : Mavis Dracula. Eh bien en espagnol, ça donne : « Acclamez le virus ! » (ACLAMAD VIRUS). Vous pouvez trouver ça capillotracté. Mais je m’en fous. C’est quand même un des anagrammes possibles de MAVIS DRACULA.
 

C – Conclusion : TF1 nous prend-t-elle pour des cons finis ?


 

En voyant tous les recoupements entre ces films dominicaux de Ciné Dimanche et le confinement, est-ce qu’on peut en conclure que les programmateurs de TF1 sont des pervers et qu’ils se foutent de nous ? Consciemment, je ne crois pas. Mais sincèrement, il y a de fortes chances que oui. Est-ce à dire aussi que le confinement et la crise du Coronavirus étaient planifiés de longue date et que la grille de programme des films de Ciné Dimanche obéit à un agenda politique censé nous singer et nous soumettre ? La preuve que oui, dans une certaine mesure. Même si une part de ces coïncidences sont inconscientes, non-préméditées, et que cette machination est plus à mettre du côté des démons et du surnaturel que des Humains (un baromètre ne fait pas pleuvoir !). En tout cas, l’effet-miroir – qui rendrait presque ces films d’animation « prophétiques » tellement il est anticipatoire et colle pile à notre actualité – est là et reste troublant. C’est pourquoi je trouve la thèse du foutage de gueule et de la manipulation de masse plausible. Car la correspondance involontaire entre fiction et réalité, contrairement à l’écho prophétique volontaire qui lui par définition dénonce le mal bien plus qu’il ne l’illustre, vire à la singerie et au mimétisme d’une situation réellement vécue au moment de la diffusion et du visionnage des œuvres fictionnelles. La chaîne TF1, toutou du Système mondialiste, renvoie comme un miroir à ses spectateurs zombifiés, le reflet de leur propre abrutissement, soumission et aveuglement dans lesquels elle souhaite les maintenir, en temps et en heure… même avec des films vieux de 7 ans ! C’est fascinant, cet alignement des planètes cathodiques. C’est sans doute même luciférien.
 
 

N.B. : Pour lire ma critique de l’opus 2, cliquez ici.