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« Hôtel Transylvanie 2 » : L’hégémonie planétaire de la coolitude


 

J’ai découvert à la télé ce soir sur TF1 la suite de la saga de l’« Hôtel Transylvanie » (c.f. l’article de la semaine dernière) racontant cette fois le mariage CON-sanguin (la possession hybride et chimérique, si vous préférez) entre les démons et les Humains.
 

Ce qui m’a marqué dans l’« Hôtel Transylvanie 2 », et que j’avais déjà relevé dans le n°1 (Dans « Hôtel Transylvanie 1 », on pouvait déjà en effet entendre des phrases telles que « Les humains sont tellement pas cools… » ou encore « Laisser couler, c’est cool », etc., mais en quand même beaucoup moins prononcé que dans le 2), c’est l’omniprésence de l’adjectif « cool ». Je l’ai entendu une quinzaine de fois, si je ne m’abuse. Comme si la coolitude était la consécration, le but principal du film, le précieux sésame à décrocher à tout prix.
 

D’ailleurs, en conclusion du film, le petit Dennis demande à son grand-père Dracula (rebaptisé « Drac’ » par les réalisateurs bobos, parce qu’évidemment ça fait plus cool : dans ce film d’animation, tous les noms de monstres d’« Hôtel Transylvanie » sont coolisés, comme par exemple « Francky » pour Frankenstein) : « Papy, je suis cool maintenant ? »… et son grand-père de répondre fièrement, comme un adoubement chevaleresque « Oui Dennis. Tu as toujours été cool. ». C’est tacitement la morale finale de l’histoire.
 

Plus encore que la victoire sur les méchants, que le bonheur ou l’unité familiale retrouvé(e), ou que la métamorphose/découverte par l’Homme de sa propre monstruosité, c’est la coolitude qui est recherchée comme le saint Graal… et qui est sans doute, à mon avis, la véritable monstruosité, bestialité, possession luciférienne, dictature mondiale, qui s’empare actuellement des Humains sans qu’ils ne s’en rendent compte puisque cette coolitude est étincelante et apparemment libérante, amusante, légère, peinturlurée de vert écolo, de noir rebelle et gothique, plus encore que de rose-bonbon. L’« être cool » a remplacé l’« être bon », ou même l’« être gentil ou méchant ».
 

Comme un rouleau compresseur, et en l’espace de quelques décennies, la coolitude est devenue la nouvelle morale. La Reine mondiale. Elle s’est substituée au Bon ou au Bien, donc à Dieu et à Jésus. Or, si la coolitude devient le nouveau Bon ou Bien, ça peut prêter à sourire… mais en réalité, je vous annonce qu’on a du souci à se faire ! Pourquoi ? Parce que c’est le début de la loi de la jungle, ou du Talion. Tous les conflits humains, si vous regardez bien (depuis la cour d’école, jusque dans votre propre famille, votre couple ou dans les partis politiques), s’originent presque toujours dans la coolitude et reposent sur celle-ci. Dès que la coolitude (autrement dit le culte de l’apparence, ou le boboïsme) s’immisce dans un groupe humain et devient le principe ordonnateur, le critère de distinction entre les Hommes, la ligne de démarcation « éthique » (et finalement manichéenne) entre les « cools » et les « pas cools » (qui passent leur temps à s’échanger leur rôle car selon l’axiome de la coolitude, on devient tous « le cool » et « le pas cool » de quelqu’un : c’est plus cool et imperceptible que le stigmatisant classement de bourreau/victime), c’est le début de la fin. Si les Humains se choisissent la coolitude comme principale morale, philosophie et justice, ça veut dire – qu’on le mesure ou non – que le démon a bel et bien pris le pouvoir de nos vies et de notre Monde.
 
 
 

N.B. 1 : La bonne nouvelle, c’est que j’ai aussi remarqué que la paix revient dans les familles ou les groupes d’amis une fois que l’idole de la coolitude est mise à mort d’un commun accord. Je l’ai vu avec mon frère jumeau. On s’est réconciliés quand on a cessé de rentrer dans la peau du « plus cool que l’autre », quand on a cessé la course à la coolitude. En revanche, dans ma propre famille, certaines tensions et tyrannies persistent (malheureusement) parce que certains croient avoir le monopole de la coolitude, et par conséquent jugent les autres de « tyrans ringards et pas cools ». C’est un cercle vicieux.
 

N.B. 2 : Et là (je ne l’ai pas fait exprès), je viens de regarder un épisode de « Scooby Doo » (« La Horde sauvage ») où le méchant, au moment d’être démasqué, dit que son plan de vengeance contre son équipe de geeks est né du fait qu’il s’est senti humilié par sa bande de « cools » qui ne le jugeait « pas cool ». Ce sont ses mots. Marrant, cette coïncidence, non?
 

 

N.B. 3 : Enfin, dans l’Église, un certain nombre de tradis (ceux que j’appelle les cathos-bobos anars d’extrême droite) sont persuadés que la vraie coolitude c’est d’être pas cools et intransigeants. Ils croient en la coolitude de l’incoolitude, si vous voyez ce que je veux dire. C’est pour ça qu’ils prônent un retour à l’autoritarisme : pour eux, l’archaïsme (passéisme mâtiné de royalisme christisé à la Cardinal Sarah), c’est le comble de la modernité. « Has been » ou « Rigide » is the New Black! C’est le raisonnement d’un Jacques de Guillebon (directeur en chef de L’Incorrect) ou encore le credo de Paul Picarreta (de la revue Limite). Pensez à Trump, Bolsonaro, côté politique. « Être réac, c’est cool ». La coolitude, c’est de curseur de l’orgueil.

Pacte de bienveillance inconditionnelle (Untel est sans doute un gros con… mais j’ai décidé de l’aimer)


 

Réflexion libre qui me vient en ce temps de confinement où les appels téléphoniques se croisent…, et où les médisances peuvent aussi se libérer.
 

On aura toujours mille et une raisons de critiquer, de juger, de mépriser ou d’haïr quelqu’un, a fortiori quand il s’agit d’une personne qu’on connaît bien, dans notre famille ou dans nos cercles relationnels. Mais à un moment donné, il nous faut stopper nos « bonnes raisons » de la mépriser ou de la critiquer, et décider d’aimer la personne par-delà nos différences, nos vexations passées, nos ressentiments, nos écarts de conduite et d’opinion, nos désaccords.
 

Ça s’appelle l’option pour l’Amour.
 

Et il n’est pas inutile de nous rappeler que cette option existe, qu’elle fait vraiment du bien, et qu’elle est hyper facile à mettre en place. Il suffit de prendre la ferme résolution dans son coeur de défendre une personne (un ami, un membre de sa famille). Pas jusqu’à la mauvaise foi, mais presque ! 😂. Et de s’y tenir.
 

Oui : l’Amour se choisit. A fortiori quand on souhaite oublier cette vérité et qu’on a plutôt envie de se reposer sur la facilité, la rationalité et la victimisation pour se dire que ce serait plutôt la haine qui – dans notre contexte précis et avec la personne « chiante et méchante » en question – « s’imposerait à nous » et serait notre meilleur choix, notre seul « choix » !
 

À un moment donné, il faut arrêter de ruminer notre rancoeur et de ressasser les vieilles querelles. Il nous faut choisir – de manière certes un peu arbitraire… mais bon c’est bien sainte Thérèse de Lisieux qui a décrit la part d’arbitraire dans l’Amour, non? – d’aimer coûte que coûte une personne, en passant outre ses défauts et ses faiblesses (sans en faire pour autant abstraction comme si ces derniers n’existaient pas). À un moment donné, dans notre coeur, il nous faut poser le choix de l’Amour, prendre le parti de l’Amour, et faire amende honorable auprès de personnes qui à l’évidence souffrent trop ou ont trop de limites pour changer spectaculairement. Bref, il nous faut dire intérieurement : « Je sais tout ça de toi… mais j’ai quand même décidé de t’aimer. » Un peu comme un coup de poker ! Ou une promesse indiscutable ! Un parti pris fou, mais solide, indéfectible. Éternel. « Je t’ai choisi ! Et ça, pour toujours ! »
 

Et je crois que Là-Haut, nous découvrirons tous les moments où nous avons fait cette grâce de ne pas juger quelqu’un, de ne pas l’arrêter à ses défauts ou ses mauvais actions/paroles. Nous découvrirons tous les moments où notre prochain a été cet avocat forcené et insoupçonnable avec nous, et sans qu’on le sache. Nous entendrons ce « J’ai décidé un jour de t’aimer… et ça n’a pas bougé ! Tu vois? Je t’ai défendu par devant comme par derrière quand tes opposants te cassaient du sucre sur le dos, te médisaient et tentaient de me rallier à leur entreprise de démolition de toi. Parce que je t’aime et j’ai décidé de t’aimer. »
 

C’est pourquoi je m’efforce dès à présent, et de plus en plus, de poser ce choix inviolable de l’Amour inconditionnel pour certaines personnes de mon entourage, d’autant plus quand celles-ci sont mal-aimées, impopulaires, jugées « pas cools », pécheresses, donc facilement critiquables. Littéralement, je jette mon dévolu de bienveillance éternelle sur telle ou telle personne ! Je signe en secret ce pacte de non-agression (intérieure et extérieure). Par exemple, j’ai fait ça avec Morgan Priest, mais aussi avec certains amis et membres de ma famille. Et quand une personne tente de m’embarquer dans son persiflage à propos d’une connaissance commune, je lui dis gentiment : « Écoute, je vois très bien ce que tu veux dire à propos d’Untel, mais… te fatigue pas. Car j’ai décidé de l’aimer. Et que rien, au fond, même les meilleurs exemples ou arguments du Monde, n’altèrera cette décision que j’ai prise un jour de l’aimer inconditionnellement pour toujours. Donc pas touche. » Car au fond, les raisons de haïr une personne seront toujours moins nombreuses ou moins fortes que le défi de l’aimer malgré et avec ses défauts.

Le film « Hôtel Transylvanie » ce soir dans Ciné Dimanche : à l’exacte image de notre confinement. Est-ce un hasard ? Ou bien TF1 se fout vraiment de notre gueule ?

A – Ciné Dimanche ou le confinement singé


 

La programmation de Ciné Dimanche se calque-t-elle ironiquement sur notre confinement pour le singer, ou est-ce accidentel ? et prouve-t-elle que la crise sanitaire que nous vivons était préécrite et orchestrée d’avance, depuis facile 10 ans en arrière ? On est en droit de le penser. Car la grille de programme cinématographique de TF1 semble fonctionner comme un miroir tragi-comique, et surtout folklorisé/codé, de notre réalité mondiale actuelle. C’était déjà très vrai dans les premières semaines de confinement, lorsque nous, téléspectateurs, étions symboliquement réduits à des Minions braillards, froussards et surexcités, et ne pouvions qu’en sourire… jaune. Puis ça s’est confirmé avec « Baby Boss » la semaine dernière, vantant le puçage humain. Mais je crois que le climax de la correspondance symbolique a été atteint ce soir avec « L’Hôtel Transylvanie » (et encore… sur France 4, ils diffusaient « Comme des bêtes » : ben oui, en temps de confinement, n’est-on pas parqués… comme des bêtes ?). Démonstration !
 

 

B – Points communs entre « Hôtel Transylvanie » et confinement :

Je n’aurai pas le temps de vous faire la liste de tous les symboles francs-maçons que j’ai relevés dans « L’Hôtel Transylvanie » car je manque de temps (je vous renvoie à mon livre Homo-Bobo-Apo pour ceux qui veulent creuser le sujet). Je me contenterai juste de souligner quelques exemples de correspondances troublantes (et non-causales ! la symbolique n’est pas une science exacte, même si elle peut être d’une précision chirurgicale !) entre ce film d’animation datant de 2013 et notre crise Coronavirus actuelle (je pourrais presque faire un tableau avec 2 colonnes !) :
 

1 – Le film démarre précisément avec la sommation paternelle du confinement. Dracula déclare à sa fille Mavis : « Nous n’irons jamais dehors ! JAMAIS !! » (En entendant cette phrase, je ne sais pas pourquoi, j’ai pensé au Comte Macron et son « RESTEZ-CHEZ VOUS ! VOUS SAUVEZ DES VIES ! »…). Et tout l’objectif de Dracula, c’est de maintenir Mavis dans une bulle hermétique protectrice : « Ça a marché ! Maintenant, mon bébé sera en sécurité : pour toujours ! ».
 

2 – Pendant tout le film, on entend cette idée que ce sont les Humains les méchants et les monstres. Et c’est exactement ce qu’on nous serine en ce moment sur les réseaux sociaux : que le vrai virus, ce n’est pas le Corona, mais l’Humanité.
 

3 – Dans le film, l’Hôtel Transylvanie est présenté comme un hôpital où tous les malades vivent en paix : « On aime tellement la sécurité qui règne ici ! » se félicitent-ils. Et la crise du Coronavirus dresse également un trône au dieu « Sécurité » et au dieu « Paix ».
 

4 – Dans « Hôtel Transylvanie », c’est les avions les dangers et les méchants. D’ailleurs, à la fin de l’intrigue, l’avion est détourné : « J’ai une phobie de l’avion ! » déclare Frankenstein (« Francky »). Et transposé au réel et à la crise sanitaire, à l’heure actuelle, les avions sont quasiment interdits de voler ou cloués au sol.
 

5 – Dans le film, les Humains obèses mangeant dans les parcs sont montrés dans le diaporama que Dracula présente aux occupants de son hôtel comme des monstres. Et actuellement, c’est exactement le même procès qu’on observe : le consommateur oisif mangeant mal et pique-niquant dans les parcs est devenu la bête à abattre. Et par ailleurs, le Coronavirus s’attaque en particulier aux personnes masculines obèses et/ou âgées.
 

 

6 – Dans le film, les personnes âgées, justement, sont désignées comme monstrueuses en plus d’ennuyeuses (c.f. la scène mortelle de la loterie). Et dans la réalité, le Coronavirus est l’excuse/la couverture d’une euthanasie massive, en particulier dans les EHPAD.
 

 

7 – Tout l’objectif de l’héroïne Mavis Dracula est de « partir à la découverte du Monde », donc l’Humanisme intégral. Dans le dessin animé, on a aussi une sacralisation de l’extérieur : « C’est pas Hawaï mais c’est quand même un petit peu dehors. » affirme Mavis en découvrant le village des humains. Et ce « dehors », c’est exactement la carotte qu’on nous tend dans notre Monde actuel, en temps d’intériorité et d’introspection forcées, pour rendre notre confinement supportable voire « nécessaire ».
 

8 – À plusieurs moments dans le film, il est question de pandémie virale. À un moment, Mavis se répète à elle-même « Peste noire ! Peste noire ! ». Ou bien, face à un buffet servi à côté de la piscine, elle parle à nouveau de peste : « Peste bubonique : vous êtes en feu ! ». Un peu plus tard, on entend à nouveau un des monstres mentionner « la peste bubonique ». Je vous rappelle que la peste bubonique – qui attaque les voies respiratoires – est en réalité un synonyme du Coronavirus. J’dis ça, j’dis rien…
 

 

9 – Dans le film, Mavis s’identifie à une chauve-souris au point de se métamorphoser, comme son père, en chauve-souris… ce qui fait craquer Dracula : « Ne me fais pas ta bouille de chauve-souris battue ! ». Je vous rappelle que la chauve-souris est considérée comme l’animal d’où serait parti le Coronavirus en Chine. Là encore, c’est un « hasard », hein… Et le volatile, à la fin du film, est fortement décrié : un des personnages l’affuble du sobriquet « chauve-pourrie ».
 

10 – Dans le film, Mavis parle de traverser la rue : « Je vais survoler la rue juste pour jeter un coup d’œil. ». Toute ressemblance avec un certain président qui nous conseille de traverser la rue serait purement fortuite… (LOL).
 

11 – Dans le film, c’est absolument ahurissant comme le premier contact de Mavis Dracula avec l’Humanité est celui d’une arrivée dans une ville déserte, où il n’y a absolument pas un chat dans les rues, comme si elle était en confinement ou sous couvre-feu.
 

12 – Dans le film, même si les sorties sont tolérées et pas totalement interdites, elles sont étonnement encadrées, conditionnées. Par exemple, Dracula autorise à sa fille de sortir découvrir le Monde… ce qui étonne dans un premier temps son pote Franckenstein : « Dracky, j’en reviens pas que tu sois aussi calme pour sa première sortie. » Et nous, aussi bien pendant notre confinement que pendant la phase de déconfinement, tout est/sera progressif, méthodique, par paliers, et faussement calme. Par ailleurs, dans « Hôtel Transylvanie », même si l’intérieur est privilégié, l’extérieur est exceptionnellement permis en cas d’attaque précisément de l’extérieur : « On avait prévu une sortie de secours en cas d’attaque des humains. » (Dracula).
 

13 – La politique sécuritaire de Dracula lui fait désigner les fugitifs de son Hôtel comme des traîtres ou des êtres en grand danger, et à l’inverse les infiltrations humaines comme des contaminations fatales. Il associe d’ailleurs les êtres humains à des terroristes venus contaminer la pureté monstrueuse de ses convives et semer leur propre terreur : « Encore un humain paranoïaque… » se lamente-il face à Jonathan, le seul héros humain de l’intrigue. Et c’est drôle parce que dans la crise sanitaire du Coronavirus, les sécuritaires désignent exactement les ennemis ou les contestataires du confinement comme de « dangereux complotistes », des « terroristes paranoïaques », et donc comme le véritable virus.
 

14 – Le confinement imposé par Dracula repose sur les concepts d’unité et de paix : « Il faut faire la paix. » dit-il aux occupants de son Hôtel. Et c’est exactement les slogans des gouvernements sécuritaires actuels pendant la crise sanitaire…. pardon, la « guerre » sanitaire.
 

15 – À plusieurs reprises dans le dessin animé, on voit des concerts de confinés… à l’instar des concerts domestiques que nous servent actuellement les stars du Monde entier – Lady Gaga en première ligne – pour « rendre hommage aux soignants ».
 

16 – Dans le film, on voit au moins 3 fois la mouche se nettoyer les mains avec sa propre salive… comme si elle s’injectait du gel hydroalcoolique. En voyant ça, j’ai cru à une blague. Sérieusement.
 

 

17 – Dans le film est montrée une crise des colis qui ont du mal à s’acheminer : Dracula, au comptoir de son Hôtel, doit gérer le mécontentement croissant de ses clients. Et c’est exactement ce qu’on observe pendant notre crise sanitaire, avec Amazon ou La Poste quasi à l’arrêt par exemple.
 

 

18 – Dans le film, j’ai halluciné le nombre de fois où on nous montre des culs, et où il est référence à la scatologie (pet, pipi, vomi, caca…). Une fois, deux fois, passe encore. Mais là, c’est revenu au moins 4 fois ! Et nul besoin de vous rappeler la mystérieuse (et irrationnelle !) razzia sur le PQ qui s’est déroulée (oups… pas fait exprès pour le jeu de mots…) en tout début de confinement, et qui reste à ce jour incompréhensible.
 

 

19 – En lien avec la merde, dans « Hôtel Transylvanie », il est question de la perte d’odorat. En effet, le Loup-garou, au moment où il doit flairer la piste de Jonathan avec une chaussette malodorante que ce dernier a laissé échapper de son sac à dos de bobo, en perd les sens qui le caractérisent : « Tu sais combien de grosses commissions m’ont détruit l’odorat ? » se plaint-il à Dracula. Or, la perte de goût et d’odorat (l’anosmie) est un des symptômes les plus connus du COVID-19. Ainsi que les engelures aux orteils et aux doigts de pieds chez certains asymptomatiques confinés ! Et là encore, on en entend parler dans le film : « Mes orteils ont un talent fou. entend Dracula quand, à travers le hublot à l’intérieur de l’avion, Jonathan lui dit « Désolé je comprends rien du tout ! ».
 

 

20 – Dans le film, les héros monstrueux sont agoraphobes : « Très bien : on va traverser cette foule à pied ! » dit Dracula à ses compagnons. Or le propre du Coronavirus, comme je l’ai expliqué dans cet article, c’est qu’il est aussi anti-foule, c’est-à-dire agoraphobe.
 

21 – Dans le film, le sac à dos est considéré comme un être vivant, un concentré de vie. Jonathan Loughran dit que dedans, il a « toute sa vie ». Et au début de l’histoire, il lui fait carrément une déclaration d’amour : « Je l’aime ! » À la fin du film, au moment où il croit que son heure est arrivée puisqu’il est embroché comme une saucisse grillée sur un feu de cheminée, sa dernière pensée va… à son sac à dos ! : « Avant d’être à point, est-ce que je pourrais parler à mon sac à dos une dernière fois ? » Et cette réduction de l’Humain à un objet ou à un portable concentrant des données (d’ailleurs, Jonathan est suspendu à son téléphone portable) est observable à travers la crise de la Coronavirus, qui prétend implanter la puce (concentrée de vie et des données personnelles) à chaque être humain. Et ce, sous différentes formes : vaccins, revenu universel, etc.
 

22 – Dans le film, le confinement est dépeint comme un abus de pouvoir et une infantilisation humiliante. « Va tout de suite au coin ! Tu es puni ! » vocifère Dracula contre Jonathan. Et c’est exactement ainsi qu’est de plus en plus vécu le confinement. Du moins, en France.
 

23 – Le film « L’Hôtel Transylvanie » tombe pile au moment du confinement où un ras-le-bol et une révolte populaire commencent à monter. On a dépassé le stade de la peur de la contagion (la phase « Minions » ou « Moi moche et méchant 1, 2 et 3 ») : on est maintenant arrivés au stade de la révolte et de la rébellion. Rébellion exprimée par le personnage de Jonathan, qui sort à Dracula : « Ce serait quoi l’alternative ? Rester cloîtré chez moi ?? Ne jamais mettre mon nez dehors ?!? » Ou bien encore, à la toute fin, Mavis tenant tête à son tyrannique de père qui a osé la maintenir confinée : « Mais tu peux vivre avec ça [sur la conscience] ?!? Me mentir, m’espionner, m’enfermer ?!? En sachant que je rêve de sortir ?!? »
 

24 – L’accusation la plus récurrente qui est faite par tous les personnages contre Dracula, c’est celle de « mensonge » parce qu’il a dissimulé la réalité. Et c’est exactement la même récrimination qui est unanimement faite contre les dirigeants politiques du Monde entier pendant le confinement. Les masques manquent et c’est vous, les politiciens menteurs, qui les portez depuis le départ et qui nous les avez volés !! Le film finit d’ailleurs par un bal masqué dans la ville des humains, où tout le monde porte un masque.
 

25 – Le paternalisme protecteur de Dracula – que ce dernier présente comme un crève-cœur personnel car il a bien conscience que ça le fait passer pour un méchant aux yeux des êtres qu’il aime et qu’il veut préserver – fait penser au totalitarisme protectionniste de Macron qui, en gros, nous dit qu’il est bien obligé de prendre cette mesure contraignante et impopulaire du confinement pour « le bien commun » : « Un père doit tout faire pour garantir la sécurité des siens, même si pour ça, il doit trahir leur confiance. » Dracula et Macron ont ceci de commun qu’ils jouent sincèrement le rôle du dirigeant-bienfaiteur maudit.
 

26 – Tout le film est basé sur la destruction de la différence Créateur/créatures (c’est-à-dire Jésus et l’Église Catholique), puisque l’union Monstre/humain est célébrée comme un Amour vrai qui dépasse, transgresse et intègre la différence Homme/animal ou la différence Homme/ange démoniaque. Et c’est exactement la même transgression fusionnelle chimérique qu’on observe à travers la crise sanitaire : on nous fait croire que la Bête Coronavirus n’est finalement pas notre ennemie mais que de surcroît elle va nous apprendre à être plus humains.
 

27 – Hypocrisie totale et injonction paradoxale digne d’un Donald Trump : les dirigeants qui nous obligent à nous confiner critiquent leur propre politique hermétique. Comme ça, ils se disent qu’ils échapperont in extremis à la fronde anti-confinement ou au règlement de comptes post-confinement. Et en effet, « Hôtel Transylvanie » est typiquement un film qui nous confine chez nous devant nos écrans, qui nourrit et justifie la politique gouvernementale d’enfermement massif de la population, tandis que dans ses messages, il appelle pourtant à l’anti-confinement, à l’extase et à la sortie de toutes nos prisons et de toutes bulles protectrices.
 

28 – Dans le dénouement du film, après avoir bien tyrannisé et isolé sa fille Mavis, Dracula fait une entorse à sa propre politique de confinement et décide de lâcher du leste, de se contredire : « J’ai toujours cru que la chose la pire serait de te voir quitter la maison. »… mais finalement, je me suis trompé : le pire serait de te garder enfermée et de te voir malheureuse ! Car l’important, c’est ton bonheur ! C’est exactement le même retournement de veste démagogique que vont nous offrir nos gouvernants après nous avoir bien mis sous cloche… pour qu’on leur pardonne, qu’on les voit finalement comme nos grands libérateurs, en oubliant qu’ils ont été nos geôliers. « Vole ! Va construire ton Paradis ! » s’adresse tout ému le franc-maçon Dracula à sa fille.
 

 

29 – Dans le film, une place de choix est laissée au soleil. D’ailleurs, c’est l’astre qui ouvre le cœur et le regard de Marvis : « Je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi extraordinaire… » s’extasie-t-elle face au coucher de soleil que lui fait découvrir Jonathan. Et plus tard, les monstres accompagnant Dracula craignent l’étoile solaire comme un dieu : « Mais t’as pensé au Soleil ??? » (la Momie). Or, pendant le Coronavirus, l’héliocentrisme est également au zénith. Et ceci est même illustré télévisuellement, comme je l’ai développé dans cet article.
 

 

30 – Je me suis amusé à trouver l’anagramme de l’héroïne du film : Mavis Dracula. Eh bien en espagnol, ça donne : « Acclamez le virus ! » (ACLAMAD VIRUS). Vous pouvez trouver ça capillotracté. Mais je m’en fous. C’est quand même un des anagrammes possibles de MAVIS DRACULA.
 

C – Conclusion : TF1 nous prend-t-elle pour des cons finis ?


 

En voyant tous les recoupements entre ces films dominicaux de Ciné Dimanche et le confinement, est-ce qu’on peut en conclure que les programmateurs de TF1 sont des pervers et qu’ils se foutent de nous ? Consciemment, je ne crois pas. Mais sincèrement, il y a de fortes chances que oui. Est-ce à dire aussi que le confinement et la crise du Coronavirus étaient planifiés de longue date et que la grille de programme des films de Ciné Dimanche obéit à un agenda politique censé nous singer et nous soumettre ? La preuve que oui, dans une certaine mesure. Même si une part de ces coïncidences sont inconscientes, non-préméditées, et que cette machination est plus à mettre du côté des démons et du surnaturel que des Humains (un baromètre ne fait pas pleuvoir !). En tout cas, l’effet-miroir – qui rendrait presque ces films d’animation « prophétiques » tellement il est anticipatoire et colle pile à notre actualité – est là et reste troublant. C’est pourquoi je trouve la thèse du foutage de gueule et de la manipulation de masse plausible. Car la correspondance involontaire entre fiction et réalité, contrairement à l’écho prophétique volontaire qui lui par définition dénonce le mal bien plus qu’il ne l’illustre, vire à la singerie et au mimétisme d’une situation réellement vécue au moment de la diffusion et du visionnage des œuvres fictionnelles. La chaîne TF1, toutou du Système mondialiste, renvoie comme un miroir à ses spectateurs zombifiés, le reflet de leur propre abrutissement, soumission et aveuglement dans lesquels elle souhaite les maintenir, en temps et en heure… même avec des films vieux de 7 ans ! C’est fascinant, cet alignement des planètes cathodiques. C’est sans doute même luciférien.
 
 

N.B. : Pour lire ma critique de l’opus 2, cliquez ici.

La Vigile Pascale de saint Nicolas des Champs cette année : l’occasion de voir que l’homosexualité arrive encore au top des attaques contre l’Église

Comme c’est prochainement « la Fin des Temps pour tous », c’est plus que jamais le moment de regarder chaque année avec attention les Vigiles pascales. Car il s’y passe plein de phénomènes paranormaux révélateurs de la puissance de Jésus, mais aussi, du coup, révélateurs des ultimes révoltes des démons (qui savent qu’ils ont perdu).
 

Ce soir, c’était très intéressant de regarder la Vigile Pascale de l’église Saint Nicolas des Champs (… pas du Chardonnet, hein) depuis le site de la paroisse sur Facebook. Non seulement parce qu’elle a été super bien préparée par les prêtres et les séminaristes (bravo à eux !), mais parce qu’on pouvait voir le fil de commentaires des spectateurs en parallèle. Donc on avait double « spectacle », ou « 2 spectacles pour le prix d’1 », si vous m’autorisez cette désastreuse expression (voici ici le lien pour revoir cette messe… sachant qu’il y a certainement eu un nettoyage des commentaires désobligeants malheureusement. J’ai quand même pu faire 2 captures d’écran pour prouver mes dires).
 

Alors évidemment, en cette (première ?) année du confinement, j’ai beaucoup moins de « scoops » à vous raconter et c’était largement moins spectaculaire, moins épique (… et surtout moins maçonnique !) que la Vigile Pascale de l’année dernière à l’église Saint-Sulpice avec Mgr Aupetit notre Vénérable Grand Maître (c.f. ici mon article descriptif). La Vigile de saint Nico était aussi beaucoup plus modeste (200 connexions sur Facebook) que la Vigile pascale du Chemin Neuf à Hautecombe (avec 4700 connexions en direct sur Youtube !). Mais bon, j’ai relevé 2 faits surnaturels intéressants, dont un miracle :
 

– Le premier fait surnaturel, c’est que nous, internautes, avons eu une fois de plus la preuve que l’homosexualité arrive première au Hit Parade des attaques du démon contre l’Église (autrement dit, elle est le fer de lance de l’anticléricalisme). Même si la plupart des catholiques, par orgueil, aveuglement, ignorance, jalousie, bêtise, refusent encore de m’écouter et de le reconnaître (Pourtant, ce n’est pas faute de leur avoir expliqué ! : c.f. mon livre Homosexualité la priorité niée). En effet, dans le fil de commentaires parallèle à la diffusion de la messe, ont débarqué à un moment donné, juste avant la consécration, 3-4 « trolls » venus cracher leurs inepties anticléricales ricanantes contre les prêtres et l’Église. Eh bien, je vous le donne en mille : la première attaque a concerné l’homosexualité ! Ensuite, en 2e position est arrivée la pédophilie sacerdotale. Puis en 3e position le physique des prêtres ou leur apparence/attitudes extérieures (avec une présomption d’alcoolisme). En 4e position, l’Islam et l’immigration (il a été question de burka). Et en 5e, loin derrière, le terrorisme (il a été fait mention des attentats et de l’incendie de Notre-Dame… que les encensoirs auraient provoqué). Voilà voilà. Donc quand on me dit que l’homosexualité n’est pas une priorité, mais serait une lubie personnelle, laissez-moi rire…
 

 

– Le second fait surnaturel, mais qui cette fois relève du beau et du miracle, c’est que les 4 trouble-fêtes ont immédiatement stoppé leurs commentaires vulgaires et sont partis du fil de discussion dès que les premières formules sacerdotales de consécration du Pain et du Vin eucharistiques ont été prononcées. Alors que pourtant, ils auraient très bien pu s’éterniser sur le Mur Facebook et continuer les ricanements en se moquant des chants ou des paroles stéréotypées des prêtres. Cette sorte d’autorité surnaturelle des sacrements sur les démons et leurs suiveurs est pour moi une preuve discrètement manifeste de la force, de la supériorité, des sacrements… force qui traverse les écrans. Merci Jésus ! Tu es grand ! Et tu es vraiment ressuscité !

Journal de l’Antéchrist et de la Bête de l’Apocalypse, en temps de confinement COVID-19

Comme ce temps de bouleversement mondial dû au Coronavirus est un moment de diversion pour permettre en coulisses l’établissement d’autres desseins (la restructuration de l’organisation du Monde et l’avènement de l’Antéchrist), il est aussi particulièrement propice à l’observation des signes des Temps, des symptômes sociologiques autant que surnaturels. J’aimerais en souligner avec vous quelques-uns.
 

1) La Fête de la Bête :

Je l’ai déjà souligné récemment, mais j’insiste. Le Coronavirus (un des nombreux visages de la Bête de l’Apocalypse décrite par saint Jean dans la Bible) et le confinement mondial qu’il nous impose sous couvert de sécurité, prépare le sacre de la Bête. Et déjà, dans les discours, beaucoup d’Humains trouvent la Bête finalement très gentille et bien plus humaine que les Humains eux-mêmes. Certains la choisissent déjà pour Reine de l’Humanité, en se basant sur un écologisme naturaliste panthéiste. Et ils bestialisent les grands hommes en « monstres sacrés » pour leur retirer leur humanité sous prétexte de les flatter.
 

2) Hier soir, sur France 5, le dieu Soleil était au zénith !


 

Ça fait un moment que je vous dis et écris – notamment en rapport avec la série Joséphine ange gardien – que la Nouvelle Religion mondiale veut remplacer Dieu (Jésus) par le dieu « Énergie » (en gros Lucifer), en s’appuyant sur 3 matières : l’or, l’électricité et le Soleil (héliocentrisme). C’est pourquoi j’ai regardé hier soir (2 avril 2020) sur France 5 le documentaire « Du Soleil et des Hommes » de François Barré. Ce fut, comme c’était à prévoir, un parfait exemple d’idolâtrie héliocentrique contemporaine (l’héliocentrisme est une hérésie dénoncée depuis longtemps par l’Église Catholique : dans le livre du Deutéronome (Deut 4, 19), Dieu le Père précise que tout ce qui est en rapport avec l’adoration du Soleil est strictement interdit. Dans le livre d’Ézéchiel (Ez 8, 15-18), également, il est donné le culte au dieu Thammuz (dieu solaire) : « L’Éternel m’emmena vers la cour intérieure de la Maison du Seigneur : voici qu’à l’entrée du sanctuaire du Seigneur, entre le Vestibule et l’autel, il y avait environ vingt-cinq hommes tournant le dos au sanctuaire du Seigneur, et le visage vers l’orient. Ils se prosternaient en direction de l’orient, vers le soleil. Et il me dit : « Tu as vu, fils d’homme ? Est-ce trop peu pour la maison de Juda de commettre les abominations qu’ils commettent ici ? Oui, ils remplissent le pays de violence, ils provoquent encore mon indignation : les voici qui élèvent le rameau jusqu’à leur nez ! À mon tour d’agir avec fureur ; je n’aurai pas un regard de pitié, je n’épargnerai personne. Ils auront beau crier à mes oreilles d’une voix forte, je ne les écouterai pas. »).
 

 

J’ai relevé pour vous dans le documentaire de Science Grand Format de France 5 – pourtant prétendument « scientifique » – plusieurs phrases illuminati remplaçant le Dieu Créateur (Père-Fils-Saint Esprit) par le dieu solaire. Comme si le soleil, parce qu’il succède effectivement à l’acte créateur de Dieu et accompagne le développement de la Vie et de la création, devenait tout d’un coup le Créateur même, devenait la Vie… (Quelle prodigieuse dérive et inversion maçonniques !) : « Le Soleil nous a créés. Donc s’Il meurt, nous aussi. » ; « cet astre tout-puissant » ; « Ce que le Soleil fait, Il peut aussi le défaire » ; « Le Soleil est le Créateur de toute chose… dans le prodigieux système qui porte son nom. » ; « Le Soleil nous a façonnés au fil du temps. » ; « Le Soleil guide les hommes dans leurs grands déplacements. » ; « Le Soleil fait partie de nous autant que la Terre que nous foulons chaque jour. » ; « Nous établissons un lien étroit avec notre étoile. » ; « D’où lui vient une telle puissance ? Quelle Force l’anime ? » ; « Pourquoi faire des astres » ; « Sans le Soleil, il n’y aurait pas de vie sur Terre. » ; « Les astres sont immortels. » ; « Le savoir qui découle du Soleil est immense. » ; « tout le génie de ces observateurs du Soleil » ; etc. France 5 nous a offert un parfait exemple d’héliocentrisme luciférien (c.f. le chapitre 2 de mon livre Homo-Bobo-Apo sur la Nouvelle Religion mondiale).
 

 

Petits « détails rigolos » dans ce documentaire : le premier, c’est que l’observatoire solaire du pic du midi créé par Bernard Lyot dans les années 1930 s’appelle le « Coronographe » (donc en ces temps de Corona, ça ne s’improvise pas !) ; et le second, c’est que j’ai découvert que les premiers êtres vivants à être apparus sur Terre pour la peupler après les plantes sont les ARAIGNÉES (mais oui !).
 

3 – Scooby-Bête !


 

Dans mes temps de pause de confinement, vous allez peut-être trouver ça BÊTE mais je découvre des épisodes inédits d’un dessin animé que j’ai toujours aimé : Scooby-doo. Et je suis un peu sidéré de voir l’évolution antéchristique et illuminati de la série. Les monstres y ont toujours eu une place de premier plan. Mais là, il est étonnant de voir comme les pragmatiques « cartésiens », paradoxalement, multiplient et durcissent leurs liens avec la Bête et les entités spirituelles démoniaques invisibles. Par exemple, dans l’épisode 23 (« Un Fantôme à Crystal Cove ») de la nouvelle saison, Scooby-doo et ses amis font carrément une séance d’occultisme avec la planche de Ouija des satanistes. Et dans l’épisode 12 (« Le Chaos hurlant »), la Bête est carrément victimisée et défendue : « Les Monstres ne doivent pas être stigmatisés ! » (Ernesto Che Guevara) ; « Char Gar Gothakon, la Bête qui n’a pas de nom, a le droit de vivre parmi nous ! ». Dans ce même épisode, pour faire fuir les monstres, les héros se mettent même à jouer les exorcistes (mais sans Dieu, donc sans Jésus, donc les exorcistes profanes) : « On peut y arriver en psalmodiant une incantation » (Véra). Et le pire, c’est que les concepteurs de ce dessin animé vont dire après que les esprits n’existent pas et que tous les phénomènes paranormaux qu’ils illustrent ont une explication rationnelle, matérielle, humaine !
 

 

Clou du spectacle dans Scooby-Doo, c’est que la Bête finit par supplanter l’Humain. Déjà, à la fin de chaque épisode, les méchants démasqués (encore une histoire de masques COVID-19…) récriminent toujours la même accusation de Bête curieuse à l’équipe de détectives : « J’aurais réussi mon plan si je n’avais eu affaire à de sales petits fouineurs comme vooouuus! » Et je rappelle également que dans la nouvelle saison de Scooby-Doo, Sammy a quitté Véra pour un chien : Scooby-Doo ! Et ce délire zoophile et pro-Bête ne choque visiblement que Véra…
 

(L’Oeil maçonnique dans le triangle…)


 

4 – L’autisme : le nouveau dieu « génial » de la Bête (exemple avec la série maçonnique Astrid et Raphaëlle et Demain Nous Appartient

Timothée qui est le seul à voir sa soeur défunte Lola


 

Tant qu’on en est à parler des délires superstitieux et spiritualistes du cartésianisme anti-catholique, on trouve actuellement une parfaite illustration de la Nouvelle Religion mondiale énergétique avec la glorification du personnage de l’autiste, présenté par les bobos comme un nouveau Maître de Sagesse incompris mais aidant les êtres humains à s’extraire de la rationalité humaine basique et surtout de tout ce qui fait notre Humanité à savoir les émotions. Eh oui : comme les libertins ne maîtrisent plus leurs pulsions et souffrent désormais massivement d’hystérie paranoïaque (l’hystérie traduit une incapacité à gérer ses émotions), ils traînent en procès l’incarnation humaine sexuée et disent que les émotions c’est le maaaal. Le personnage hermétique de l’Autiste Asperger – que l’on retrouve dans pas mal de séries actuelles comme par exemple Astrid dans Astrid et Raphaëlle sur France 2 ou bien encore Timothée dans Demain Nous Appartient sur TF1 – serait l’incarnation humaine « réussie » (mais incomprise du « méchant Monde et de la méchante Humanité ») des algorithmes robotiques, l’Autre magnifique, la victoire de l’intelligence sur la sensation/l’émotion ! (je vous rappelle que l’Antéchrist veut remplacer l’Amour par l’Intelligence). Il a même des connexions mystérieuses avec l’Au-delà et les défunts ! Et voyez l’hypocrisie schizophrène des adeptes de la Nouvelle Religion mondiale : l’Autiste n’en reste pas moins pour eux un modèle de logique, d’obéissance et de refus du spirituel ! Je vous renvoie avec insistance au lien très fort entre handicap et Nouvelle Gouvernance mondiale. Leur autiste Asperger se comporte à la fois comme un robot et un animal à l’instinct infaillible, mais ce serait ça la vraie nature humaine !
 

Les gants blancs (maçonniques) d’Astrid tenant la Boîte à chiffrer d’Henri II


 

Pour la petite histoire, la série Astrid et Raphaëlle est un monument de Franc-Maçonnerie ! Je me contenterai de relever 3 symboles clés de ça. D’abord il y a l’insistance sur la confiance en soi (la « confiance en soi » et non en Jésus est la marotte du Gouvernement Mondial luciférien, c’est la soi-disant « Pierre Philosophale » de notre « Moi Intérieur »). Dans l’épisode 1 de la saison 1 (« Hantise »), à deux reprises il en est question : « C’est très important la confiance. Sans la confiance, pas de lien. » (William, le modérateur du groupe des personnes autistes) ; « Ton talent est là. Quelque part. La seule chose que tu as à faire, c’est le trouver. Il y a une seule personne en qui tu dois toujours avoir confiance : toi, Astrid. » (le papa d’Astrid s’adressant à sa fille; on voit ici que le talent, c’est l’orgueil appelé « confiance en soi »). En deuxième lieu, il y a le gnosticisme (l’idée maçonnique que le vrai trésor n’est pas matériel mais intellectuel, invisible, est le savoir, la connaissance, l’intelligence) : « Le trésor est du savoir. Ce n’est pas de l’or. Je trouve cela merveilleux. » (Astrid). Et en 3e lieu, on trouve la présence de l’alchimie (cette prétention hermétique et maçonnique à la création de l’Homme par lui-même, à la création de l’Amour, de l’Humanité, de la Divinité et de l’immortalité, par l’Homme, par ses talents et par le processus de transmutation du plomb en or) un peu dans tous les épisodes de la série, en particulier dans l’épisode 5 « L’Esprit de Famille ». De toute façon, quasiment tous les titres des épisodes de Astrid et Raphaëlle sont francs-maçons : « L’Homme qui n’existait pas », « Chaînon manquant », « La Nuit des morts vivants », « Chambre close », etc.
 

 

5 – L’Individu mondial commence à s’enchaîner

Cette période de confinement vise à nous enchaîner de plus en plus (au sens propre du mot « chaîne »), malgré ce qu’en disent les bobos qui la voient comme un merveilleux moment de déconnection et de retour à l’Essentiel (comprendre « La Nature »). L’idée, c’est de nous faire créer des sites, des blogs, et même de notre propre chaîne télé (Goldnadel TV, Polony TV, Zemmour TV…). En gros, une vie en mode « selfie » et « télé-travail ».
 

6 – Le Coronavirus au Pérou : l’occasion d’asseoir la transidentité et l’homosexualité

Au Pérou, pays où je suis allé pour parler d’homosexualité, le président Martin Vizcarra vient de prendre une mesure bien curieuse de déconfinement conditionnel qui en apparence a l’air de respecter et d’honorer la différence des sexes, mais qui en réalité la saborde et défend en filigrane la transidentité et l’homosexualité. En effet, il autorise à partir de la semaine prochaine les hommes à sortir faire les courses uniquement les lundis/mercredis/vendredis, et les femmes les mardis/jeudis/samedis (personne le dimanche), en spécifiant bien que les personnes trans devaient être respectées dans leur ressenti. Incroyable. Quand la petite bête cache la grosse.
 

7 – Soprano, Grand Maître vénérable :

(Oh ! La belle montagne maçonnique !)


 

J’ai découvert dernièrement (oui, je sais, j’ai du « retard ») l’album « Everest » de Soprano, la nouvelle caution « diversité raciale » après Omar Sy de notre société inclusive française. Et ça m’a horrifié. Les messages diffusés sont typiquement francs-maçons, même si le chanteur s’annonce comme un défenseur des valeurs traditionnelles, et même comme un ennemi de la Franc-Maçonnerie (comme son camarade Maître Gims dans son clip « Le Prix à payer »). En réalité, c’est un carriériste qui suit bien comme il faut Lucifer. D’ailleurs, dans sa chanson « Le diable ne s’habille plus en Prada », il flingue l’Humain en disant que ce dernier fait et est « pire que Lucifer » ; et tous les concepts qu’il déroule dans l’intro de son album « Everest » (la Force, les valeurs, la famille, la chance, la fierté, l’héroïsme, etc.) sont précisément tout le jargon humaniste intégral du Gouvernement Mondial.
 

8 – Pour finir sur une note d’Espérance…

On a de multiples occasions, en ce temps de confinement, de se laisser submerger par les menaces qui grondent ou par la morosité et les conflits que cache l’oisiveté ou la suractivité du confinement. Mais je voudrais vous dire que le confinement (et encore moins les médias) ne nous fait pas voir tout ce qui s’opère dans l’Invisible. Car ne croyez pas que certains membres de l’Église (les prêtres en particulier) ne bravent pas l’interdit du confinement ou soient des petits soldats passifs du Système. Déjà, rien qu’en Italie, 70 prêtres sont morts rien qu’en prêtant assistance concrète aux malades et à leurs familles. Et de mon côté, j’en vois qui vont distribuer des repas à des sans-logis, des personnes isolées, ainsi que des sacrements. Le mal fait beaucoup de bruit mais le Bien lui se trouve davantage dans la brise légère. Donc réjouissons des fruits non du confinement mais que produit et permet Jésus même à travers le confinement.
 
 

N.B. : Articles pour compléter la réflexion : article 1, article 2, article 3, article 4, article 5, article 6, article 7, article 8, article 9).

Alexandre Astier : Prophète ! (… de la Bête « Curiosité »)


 

Bienvenue à la Fête du Boboïsme qu’est le con-finement ! Les bobos (c.f. mes livres Les Bobos en Vérité et Homo-Bobo-Apo) – y compris catholiques – se cherchent en ces temps de panique et d’incertitude des Hommes providentiels auxquels se raccrocher (comme les morpions aux poils de la Bête). En ce moment en France, il y a bien sûr le Dr Didier Raoult (proposant une solution humaine) qui récolte un fort succès auprès des sphères bobos « alternatives ». Mais il y a aussi le Maître des bobos français, l’humoriste de Kaamelott (la série de Canal + qui ne m’a jamais fait rire) Alexandre Astier, au discours souvent « laconique », désabusé, aigri, cynique, condescendant, pince-sans-rire et résigné. Astier est le chouchou des bobos gauchistes (les droitards privilégient plutôt Jean Dujardin, Gaspard Proust, Pierre Desproges, Éric Zemmour, Fabrice Luchini). Il est considéré par les bobos comme un génie, comme un sage en même temps qu’un justicier et un sauveur. Une amie a posté cette vidéo de lui où il « philosophe ». Attention…
 
https://www.facebook.com/Huzy.J/videos/10222259765827206/
 

Vous pouvez retrouver le même extrait, en meilleure qualité, de 31’56 à 36’30 :
 

 

Et puis comme Astier a parlé de virus et de bactéries soi-disant « avant l’heure », c’est en plus un grand visionnaire ! Un grand prophète !
 

Personnellement, j’aimerais m’appesantir sur ce court extrait d’interview pour vous montrer combien les célébrités qui en ce moment dénoncent la Bête – mais sans l’Espérance catholique qui seule permettrait de la terrasser – la suivent et la soutiennent sans s’en rendre compte. Car vraiment, dans le discours d’Alexandre Astier, c’est un festival.
 

– La Bête de l’Apocalypse, comme je le signale ici, se caractérise entre autres par un Humanisme intégral qui se dégoûte lui-même à force d’avoir tout misé sur l’Homme et sur ses « droits ». La misanthropie humaniste transpire dans tous les mots de l’humoriste-philosophe. Il fait preuve de misanthropie (haine de l’Homme) sous prétexte de défendre la Nature et de lutter contre l’anthropocentrisme. En d’autres termes, Astier remet en question la primauté et la sacralité de Humains (en Jésus) sur les autres espèces du vivant.
 

– Astier insiste énormément sur le concept de curiosité : « On a des trucs très curieux » ; « Au-delà du level, y’a quand même la curiosité. Mais est-ce qu’on tombe sur des curieux ? » ; « On a des trucs très curieux. » ; « Je ne suis pas persuadé que la curiosité soit la première intelligence. » ; « On va exploser dans un torrent de curiosité. » ; « La curiosité est-ce que ce serait pas un symptôme ? » ; etc. J’avais déjà repéré depuis un certain temps que la Bête dans nos médias s’insérait dans nos coeurs et nos têtes par ce mot-là (par exemple lors du dernier concours de Miss France 2020 – des candidates se définissaient de manière très queerisante comme « curieuses » – ou dans des téléfilms tels que « La Bête curieuse » ; La curiosité est à Astier ce que la singularité est à Ray Kurzweil : un synonyme de la Bête). Mais là, c’est flagrant : « Si jamais nous on est curieux, est-ce du point de vue d’un tiers ce ne serait pas juste une maladie ? » Il est en train de décrire la Bête (le propre de la Bête c’est bien qu’elle est curieuse et pleine de curiosité, non ?) comme un élément étranger, monstrueux, qui s’additionne à notre Humanité sacrée au point de la contaminer/de fusionner avec elle, comme une excroissance cancéreuse logique et bien méritée venant illustrer/punir notre orgueil/consumérisme humain.
 

– Astier, dans cet extrait, traîne en procès l’intelligence humaine, sous prétexte de dénoncer les abus du gnosticisme ou de l’intellectualisme : « On a cette espèce de cerveau énorme. Et si tout ça était un défaut… » ; « Je ne suis même pas sûr que d’un point de vue planétaire l’intelligence soit une bonne chose en fait. » Plus que ça : il traîne en procès l’Humain : « On est le cancer, on est le virus de la Planète sur laquelle on est. »
 

– Il se met, comme tout vrai bobo (et finalement aussi comme cet « Autre » qu’est Lucifer : une Bête-outsider chimérique mi-homme mi-extraterrestre : « Je pense qu’un extraterrestre il se demanderait même qu’est-ce que les Humains foutent… »), à la place du spectateur ex-nihilo contemplatif, navré de la supposée « bêtise humaine » dont il s’extrait, et qui vient dire, en séparant les 2 camps d’« abrutis humains » qui s’étripent et qui n’ont pas son intelligence : « Eh les gars, c’est pas un peu fini c’te guéguerre absurde de celui qui a la plus longue ?? Et si on gagnait tous en humilité, et nous arrêtions de nous prendre pour les centres du Monde, et revenions à la Nature, à l’innocence des bêtes, à l’état sauvage… mais finalement bien moins sauvage et bien plus civilisé que notre humanité ? »
 

– Astier développe une vision très mécaniste (et donc franc-maçonne) de l’Humanité (mécanisme souvent retraduit dans le jargon des initiés par la notion de « Destin » et de « Sens de l’Histoire » : la quenouille, la rouerie de la montre ou du métier à tisser, la construction architecturale, l’alchimie, l’écriture d’un livre, etc. Ce n’est pas Macron, notre « Maître des Horloges » national, qui me désavouera là-dessus !) : « L’Histoire de cette Planète, c’est une horloge de 12 heures. » Ça me rappelle, dans l’idée, ce documentaire ultra bobo (et désenchanté) diffusé sur ARTE qui montre l’Humanité comme un soi-disant « accident », une poussière d’étoile et une insignifiance (limite une « erreur » !) dans l’Histoire du Monde. Or c’est faux, puisque Dieu a décidé d’habiter tout Homme (en Jésus) et non un arbre ou un animal ou le Cosmos, et c’est une volonté d’Amour ; pas un accident ni une erreur.
 

 

– La cosmovision d’Alexandre Astier obéit à l’héliocentrisme cosmique (culte solaire et du Cosmos) : l’acteur est d’ailleurs filmé dans la Salle Picard de l’Observatoire de Paris, entouré d’astrolabes, de mappemonde et de téléscopes. Ce n’est pas non plus un hasard qu’il porte une casquette avec « EXO » : l’exobiologie est une des « sciences » préférées des adeptes de la Nouvelle Religion mondiale. Ces derniers ne croient pas/plus que Dieu se soit fait homme en Jésus, mais au contraire qu’il existe d’autres formes de vie et de divinités dans le Cosmos. Ça, je l’ai entendu de mes propres oreilles dans des conférences menées par d’éminents exobiologistes !).
 

– Astier termine son discours homicide (donc anti-Humain) en nous ressortant tous les poncifs de la Nouvelle Gouvernance mondiale (l’unité – « On n’a pas d’Unité de l’espèce. » -, la boîte à outils maçonnique – « On ne va pas vivre très longtemps : on n’a plus les outils pour faire ça. ») et en signant la chronique d’une mort annoncée de l’Humanité en soutenant ensuite, par un lavage de mains pilatien au gel hydroalcoolique – qu’il ne fait que rester factuel car c’est l’Humanité toute seule qui s’est tirée une balle dans le pied : « On ne va pas vivre très longtemps ». Et l’Éternité humaine promise par Jésus, c’est quoi ?
 

– Bien évidemment, on s’en serait douté, après avoir flingué l’Humain et son intelligence au profit d’un culte naturaliste où la Bête est reine et « teeellement plus humaine, paradoxalement, que les Hommes », Astier conclut son prophétisme cartésien de malheur en jetant l’opprobre et la faute sur « les religions ». Ben voui… le bouc-émissaire pratique d’un Monde athée – ou plus déiste mais antithéiste – qui justement perd la boule parce qu’il ne croit plus en Dieu, et qui attribue ses conneries aux institutions religieuses qui lui auraient permis de ne pas les faire. « Le problème, c’est les religions. C’est de la barbarie complète. »
 
 
 

Je vais donc, chers amis, vous mettre sérieusement en garde contre cette inversion récurrente et antispéciste Hommes/animaux qu’on entend désormais chez énormément de faux prophètes d’aujourd’hui, acclamés pourtant par la foule (y compris catholique), et vous demande de vous tenir en alerte sur le langage de la Bête décrite par l’Apocalypse. Formez-vous, lisez le chapitre II de mon livre Homo-Bobo-Apo. Sinon, la Bête va vous bouffer tout crus, et en plus, avec votre inconscient consentement ! Alors au travail !
 

Les 3 principales manières de réagir des catholiques connectés en temps de confinement

Mettez les « catholiques » – et en particulier leurs leaders d’opinion – en quarantaine. Et vous verrez leur véritable visage ! Également leurs meilleurs… mais surtout leurs pires travers. Comme grossis à la loupe « Corona ». En ce moment, les langues commencent à se délier. Les masques tombent. Et pourtant, le confinement ne crée rien : il ne fait qu’exacerber ce qui existait déjà, fait juste ressortir les traits de caractère mais de manière décuplée. Parfois même, la machine s’emballe, comme la montre folle d’Alice. Mais comme ces catholiques ont l’intelligence de la Foi, leur peur ne prend pas la forme démesurée de beaucoup de réactions irrationnelles qu’on observe habituellement chez les personnes internées athées : elle se dilue en tempérance bobo (bourgeoise-bohème) beaucoup plus subtile et fascinante à regarder. Si vous préférez, c’est une forme d’apostasie massive mais qui a lâché sa forme hystérique pour prendre une forme de piété zen, faussement calme, ou mollement révoltée.
 

Je vous avais dit que la crise sanitaire que nous vivons actuellement était le « Festival du boboïsme » (c.f. je vous renvoie en complément à mes autres articles : article 1, article 2, article 3, article 4, article 5, article 6, article 7, article 8, article 9). Mais ça marche aussi – et peut-être encore mieux – pour les « catholiques ». Et pour le coup, si on tente de faire une vue d’ensemble, on est vite consterné par leur absence de hauteur, de réflexion ou leur pharisaïsme de grenouille de bénitier. Pas un pour proposer une parole de Vérité. Pas un pour relever le niveau et proférer des paroles un peu prophétiques et toniques. Voici donc les 3 visages – volontairement grossiers – du catholicisme en temps de « guerre » :
 

1 – Les bobos cathos gauchistes progressistes : LE CONFINEMENT CONTE-DE-FÉE DE LA-BONNE-DU-CURÉ-AU-BOIS-DORMANT


 

Parmi les cathos confinés, on trouve d’abord les bobos cathos gauchistes. Autrement dit les progressistes. Genre Jean-Pierre Denis (le directeur de la revue La Vie). Étonnamment, ces soixante-huitards attardés s’amusent du confinement. Pour eux, c’est surréaliste comme un conte de fée. Limite ils se réjouissent de ce qui est en train de se passer mondialement… même s’ils ne peuvent pas le dire ouvertement pour ne pas passer pour des salauds, des criminels, des indifférents ou des inconséquents. Comme tous bobos qui se respectent, ils rêvent intérieurement de révolution humaine et surtout environnementale (le « Vivant »), que ça pète d’un coup et que ça nettoie tout le désordre qu’ils observent dans le Monde (et qu’on en finisse !). Comme un bon orage. Enfin un retour à l’Essentiel (« Essentiel » à traduire, pour eux, comme « la Nature ») !
 

 

Alors bien sûr, ils n’auront pas l’ironie déplacée et l’irrévérence des journalistes anticléricaux du Parisien par exemple (Note à l’adresse de ces derniers : ce n’est pas l’Église qui pardonne les péchés mais uniquement Jésus ; les prêtres ne font que distribuer le pardon de Dieu). Ils n’auront pas davantage le confinement festif (c.f. le groupe Facebook « Les 10 minutes du Peuple : Le Confinement c’est la vie »… et allez, on danse sur Corona : this is the rythm of the night !) ni la panique haineuse des bobos athées (« Mais restez donc chez vous, bordel !!! » « Les parisiens insouciants, tous des coooons !!! »). Mais ça les démange.
 

Selon eux, le virus serait une bénédiction, un antidote, la Bête finalement « gentille »


 

Quand je dis que les bobos cathos gauchistes s’amusent du confinement, c’est qu’ils essaient de masquer leur peur de petits-bourgeois par une décontraction travaillée (« voir le bon côté des choses », « détendre l’atmosphère », « apporter de la paix intérieure »), par une solidarité d’apparat (ils vont s’appliquer à applaudir le personnel soignant à 20h tous les soirs à leur balcon avec « la France entière », allumer une bougie à leur fenêtre pour les grandes fêtes chrétiennes et « pour dire que la vie de l’Église continue », suivre scolairement les petits rituels de la société civile en les vivant comme des communions quasi christiques, etc.), par une désinvolture « cool » et vaguement spiritualisée (j’ai repris la méditation… euh, pardon, la prière), quitte à verser parfois dans la blagounette folkloriquement « catholique » et inconsciemment beauf de ceux qui s’écartent de l’Église en croyant quand même « parler catho » (À ce propos, les jeux de mots « catholiques » de Jean-Pierre Denis sont des modèles du genre).
 

 

Mais néanmoins, on ne les verra comme par hasard jamais prier, ni proposer une prière ni poster une pensée pieuse ni lire une lecture de vie de saints. Car il ne faut quand même pas trop leur en demander…
 

Au fond, on les surprend en pleine dérive naturaliste, créationniste et humaniste intégrale – dérive qu’ils prennent pour le vrai catholicisme alors qu’en réalité il s’agit de la Nouvelle Religion mondiale (celle qui prend la création pour le Créateur, ou bien l’Humain pour Dieu).
 

2 – Les bobos cathos de droite pondérée : LE CONFINEMENT RETRAITE DE CARÊME POUR LE BIEN COMMUN

Deuxième catégorie de réactions de catholiques en temps de confinement : celles des bobos cathos de droite pondérée. Les François-Xavier Bellamy, les Erwan Le Morhedec (alias « Koz Toujours »). Tous les fils-à-papa Paray-le-Monial… mais barbus, attention ! (parce qu’on peut être catho et cool, si si). En ce moment, ces bobos cathos de droite modérée montrent bien à tout le monde leur sens civique. Ils font comme Koz Toujours – le bloggeur « catholique » – qui a l’indécrottable syndrome du « gendre parfait » ou de l’« élève exemplaire de la classe », du modèle de l’Obéissance (un peu catholique mais surtout très citoyenne !). L’archétype de la flipette hétérosexuelle, pourtant obsédé par l’idée de montrer qu’en toute circonstance (même grave) il calme le jeu, il maîtrise la situation et la vit avec flegme et philosophie, dans la pudeur-humilité-calme-Foi-Espérance-prière. Et bien évidemment, Koz Toujours, en bon premier de la classe, en bon petit mouton du Système (civil et/ou cléricaliste), change sa photo de profil en y rajoutant (ironiquement, parce que le bobo se moque de sa prétention d’héroïsme raté : c.f. le code « Super-Zéro » de mon livre Les Bobos en Vérité ainsi que mon livre Homo-Bobo-Apo) l’auréole des confinés-sauveurs-de-vie. C’est touchant…
 

 

Vous remarquerez, si ce n’est déjà fait, que les « posts » publics des bobos cathos de droite pondérée n’apportent que très peu d’éléments de réflexion et d’analyse substantiels (alors que pourtant, en ces temps d’incertitude et d’angoisse, beaucoup de catholiques auraient bien besoin de réponses et de clés de lecture !). C’est toujours des constats vaseux et paraphrastiques que même des personnes non-croyantes auraient pu tirer de la conjecture actuelle : « Il se passe quelque chose… » « On vit un tournant. » « Un monde change. » « Il y aura un avant et un après. » « C’est un bouleversement et une opportunité à saisir pour un grand mouvement de conscience. » (Tugdual Derville sors de ce corps !!), etc. Les bobos cathos de droite pondérée essaient de « voir le bon côté des choses et de la situation », en se forçant (comme dans Aleteia ou Famille Chrétienne) à gommer tout dramatisme/alarmisme (alors qu’objectivement – et je ne parle même pas ici de la situation dans les hôpitaux – la situation mondiale est dramatique et alarmante) tout en sauvegardant quand même un petit semblant de gravité de circonstance, essaient d’apporter à l’exercice de confinement et de privation des sacrements un sous-texte spirituel, saint, une plus-value même quasi sacramentelle (« Ce confinement, c’est notre traversée du désert. Vivons-le comme une avancée vers Pâques. »). Dans quelques jours, ma main à couper qu’ils vont écrire des articles nullissimes du genre « Les bons côtés du confinement » « Les 7 trésors que le confinement m’a appris sur Dieu et sur mon prochain », « Coronavirus : Ma retraite de Carême inattendue ». Et là encore, on n’apprendra rien de rien.
 

 

Petite parenthèse. Dans la catégorie des bobos cathos de droite pondérée, on en trouve une grande concentration chez les prêtres (genre Padreblog) : ceux qui ont trouvé dans le confinement un moyen de se recycler et d’être autant occupés qu’avant la crise (la messe en « visio conférence », les topos catéchétiques en guise de substitution des sacrements, l’évangélisation et la présence à distance, etc.). « La crise, moi, connais pas ! » Ma petite entrepriiise… En réalité, ils ne font que passer d’une suractivité à une autre. Pas étonnant que pour eux, le moment que nous vivons n’est « pas si grave » mais juste « transitionnel ». C’est uniquement les supports et les formes qui changent ! Et quand on les interroge par téléphone sur ce qu’ils pensent de la crise, qu’on leur demande un regard un peu analytique, un peu grave, et même surnaturel/eschatologique/prophétique sur les événements, ces prêtres bobos jouent l’optimisme (« C’est pas grave ! Keep cool and be priest ! Pas la peine de voir de la Fin du Monde partout ! »). Bien sûr ils pleurent un peu les morts et les familles en souffrance et la détresse des paroissiens coupés de leur vie sacramentelle d’avant (… histoire de ne pas passer pour des cons et des indifférents). Mais très vite, ils affichent une désinvolture bon ton (donc top bobo), un dédramatisme rigolard (En gros, sur le plateau de jeu, ils sautent direct à la case « Ciel » ou « Résurrection » ou « Paix » ou « Joie », en zappant le passage obligé par la case « tribulations », « inquiétude », « Croix », « Passion », « Fins dernières », … « prison »), puis font passer leur « positive attitude » (due en réalité à leur angoisse mal gérée, à leur déconnection croissante du Monde visible et surtout invisible) pour de l’Espérance chrétienne. Au fond, ils ne semblent pas avoir pris la mesure de ce qui se passe. Ni que ce confinement est le marche pied des persécutions anti-catholiques. Ils restent dans leur bulle. Sous prétexte de se tenir éloignés de BFM TV, de rester dans la paix et l’Espérance chrétienne, ils sont quand même largués : ils ne sont plus habitués à décrire la réalité qui les entoure ni à la penser, et encore moins à lui donner une lecture apocalyptique. Ce confinement n’est pour eux qu’un changement formel d’une destinée mondiale cyclique et à peine ponctuée par l’arrivée finale du Christ. Ils sont devenus sans s’en rendre compte des moines bouddhistes en soutane et col romain.
 

Bref, en résumé, on surprend les bobos cathos anars de droite pondérée en pleine dérive optimiste et relativiste – dérive qu’ils prennent pour le catholicisme alors qu’en réalité il s’agit de la Nouvelle Religion mondiale (celle qui supplante la charité, la solidarité et les bonnes actions à la Vérité surnaturelle et spirituelle, celle qui supplante l’espoir à l’Espérance et à l’horizon résurrectionnel, celle qui enlève à la Bonne Nouvelle toute sa part de gravité, de souffrance et de violence).
 

3 – Les bobos cathos anars d’extrême droite : LE CONFINEMENT RÉVOLUTION FRANÇAISE

Enfin, troisième et dernière catégorie des bobos cathos en temps de confinement : les bobos cathos anars d’extrême droite. Les râleurs cachés. Depuis le début de la quarantaine obligatoire, des vieux relents d’agressivité passéiste et monarco-nostalgique (« À bas les Jacobins ! Coupez-la tête aux Islamogauchistes !! ») ressortent discrètement chez eux. C’est risible. Et dans pas longtemps, ça ne saurait tarder, on va les entendre parler de la prophétie (pourtant à prendre au sérieux) du Grand Monarque.
 

 

Mais étonnamment, alors qu’on les aurait attendus sur ce terrain-là, c’est de leur part silence-radio pour l’instant sur les théories du complot et sur la remise en cause du confinement. Ils observent. Comme de parfaits bobos, ils feignent la tempérance quand « tout le monde s’emballerait ». Leur goût bourgeois du paraître et leur souci de ne pas passer pour des beaufs hystériques les obligent à observer une forme de retenue. Ils préfèrent laisser la populace s’exciter et psychoter sur les réseaux. C’est pourquoi les seuls leaders d’opinion qu’on a entendus dévoiler les dessous du confinement et proposer une lecture critique de ce dernier, c’est jusqu’à présent uniquement les bobos cathos d’extrême gauche typés « Gilets jaunes » (c.f. la fameuse vidéo du Corona comme un virus programmé par l’Institut Pasteur ; ou bien Radio Québec et autres décrypteurs marginaux hurlant à l’établissement déguisé du « N.O.M. » – le Nouvel Ordre Mondial – la plupart du temps sans finesse).
 

 

Mais leurs jumeaux d’extrême droite rongent leur frein. Ils auraient bien envie, comme leurs amis bobos anars survivalistes et collapsologues gauchistes, de taper du poing sur la table, d’hurler au Monde que « LE VRAI VIRUS C’EST L’ISLAM ET l’IMMIGRATIOON !!! ». Ils aimeraient bien que la « Grande France Catholique » qu’ils idéalisent sorte enfin de son sommeil de « Nation molle » pour (re)devenir une Nation forte et enracinée dans la Tradition (de chrétienté) ! Et quitte à ce qu’il y ait un confinement, ils rêveraient que celui-ci se durcisse, soit un Vrai Confinement de pays totalitaire (s’il le faut, communiste comme la Chine !), avec sanctions impitoyables, fermeture des frontières, éradication de l’Islam, expulsion des étrangers, armée dans les rues, couvre-feu strict, Intelligence Artificielle et tri/détection de population, etc. Mais comme ils sont bobos, ils se la ferment pour le moment… en reportant leur explosion de haine, de colère et de ressentiments vengeurs à plus tard. Pour l’instant, ils font profil bas, préfèrent ruminer silencieusement pendant leur confinement leur amertume de « se faire avoir mais sans savoir exactement dans quelle mesure », ou pour sombrer dans un passéisme monarchiste pré-Révolution Française discret (Tiens, si on parlait d’homosexualité… ? huhuhu).
 

Après avoir été bien homophobes dans leur numéro sur la « Terreur LGBT », le journal L’Incorrect se rachète maintenant une gay friendly attitude en applaudissant les « z’homos monarchistes »… Pathétique.


 

En conclusion, on surprend les bobos cathos anars d’extrême droite en pleine dérive soit millénariste, alarmiste et totalitaire (ils travaillent à l’instauration d’une civilisation semi-dictatoriale imposant un plan de survie et d’épuration drastique), soit ritualiste ou sacramentaliste (Jamais sans ma messe !!) – dérive qu’ils amalgament avec le catholicisme alors qu’en réalité il s’agit de la Nouvelle Religion mondiale (celle qui prend le sacrement pour un objet, ou bien le Christ pour un fétiche et une règne/civilisation terrestre, ou celle qui impose la Vérité, la Réalité et la violence, à la place de l’Amour-Charité). Bizarrement, eux non plus, on ne les entend pas beaucoup prier ni citer le Pape François (qu’ils honnissent)…
 

AU FINAL, TOUS LES MÊMES…

Au final, les bobos cathos sont tous les mêmes. D’ailleurs, même s’ils croient s’opposer entre eux et se différencier au niveau des idées et de la forme, ils postent exactement les mêmes choses. Regardez :
 


 

Et puis surtout, en regardant les 3 grandes familles que j’ai relevées (et qui ne comprennent évidemment pas tous les catholiques, heureusement !), on voit qu’on est au degré zéro de la réflexion. Que très peu se risquent à une lecture géopolitique des événements. Et qu’aucun ne se mouille pour proposer une lecture spirituelle, eschatologique et résurrectionnelle. Pire que ça, ils font le jeu de la Bête. La preuve avec ce « post » Facebook de Koz Toujours, qui a lui seul, et à son insu, est accidentellement apocalyptique, car il annonce que la plupart des catholiques vont accepter passivement la Bête et sa Marque. La Bête, c’est bien celle qui promeut un perpétuel et banal « changement » (Le changement c’est maintenant !), qui promeut le Bien commun (notion typiquement antéchristique… quand bien même elle figure dans la Doctrine Sociale de l’Église), qui promeut un optimisme (Ça ira mieux demain ! Et on va attendre que ça passe…) occultant la radicalité du Jugement Dernier et la finitude définitive du mal. Et la Bête, c’est bien évidemment aussi celle qui appose sa marque.
 

 

On est mal barrés, avec une équipe pareille… Sachant qu’on peut tous, tour à tour, rentrer dans une de ces 3 familles (réactionnelles et réactionnaires).

Confinement : la fausse bonne solution (pourtant apparemment indispensable sur le moment mais sans doute sur la durée plus dangereuse que le virus même)

À ceux qui peuvent entendre sans révolte ce que j’explique, sans le voir comme l’appel à ne pas se confiner qu’il n’est pas (la preuve : moi-même, j’obéis strictement au confinement), qu’ils prêtent l’oreille.
 

Excepté pour les personnes qui sont déjà contaminées, il y a un meilleur moyen que le confinement pour enrayer la propagation du Coronavirus et pour sauver des vies : c’est d’appuyer sur « off ». En bref, de « débrancher », comme dirait France Gall. De se couper progressivement du dieu « Électricité » et de se tourner entièrement vers Jésus. Le confinement n’est que la solution immédiate et par défaut de la crise. Car on sait que les épidémies correspondent dans l’Histoire de l’Humanité à des vagues d’électrification massive (thèse développée dans cette excellente vidéo du Dr Thomas Cowan et beaucoup plus plausible que celle de la création d’un virus breveté par la France et l’Institut Pasteur lol : si Wuhan est la première ville au Monde à être munie de la 5G, c’est une info énorme ! Et pour ma part, ce lien entre virus et installation de « la fibre pour tous » corrobore ce que j’observe depuis quelques années sur le culte mondial de l’or/l’électricité/le Soleil, ces 3 énergies lucifériennes. Donc la thèse de la corrélation pandémie/électrification n’est pas folle…).
 

 

Or, même si le confinement pare au plus pressé (l’atténuation des effets directs, indirects et immédiats de la pandémie), les solutions proposées sont toujours plus d’électrification (il n’y a qu’à voir comme cette crise sanitaire fait exploser les compteurs de Facebook, Netflix et Whatsapp !). C’est le serpent qui se mord la queue. Ou qui propose les apparentes solutions des problèmes qu’il a créés secrètement pour se donner le beau rôle de Sauveur et encore plus asseoir son hégémonie électrisante. On se retrouve vraiment face au paradoxe suivant : le confinement est un mal nécessaire, mais ça reste quand même un mal… qui est sans doute plus mauvais que le mal – le virus – qu’il prétend éradiquer.
 

Enfin, le profil antichrétien (donc antéchristique) de la pandémie – même s’il est loin d’être flagrant pour l’instant à cause de la légitime panique de la fourmilière, et même si ma remarque passera aux yeux des athées pour un énième délire de persécution de ma part voire une inconséquence – commence à se voir. Deux exemples parlants : 1) Ça va faire 2 semaines que les fidèles catholiques sont privés de la plupart des sacrements et de leurs prêtres ; 2) Certains anticléricaux n’hésitent pas, après avoir décrit l’Église comme une « secte », à associer les chrétiens à des foyers viraux d’où est/serait partie l’épidémie (c.f. le rassemblement évangélique en Alsace) ou bien à des assemblées bien plus virales et dangereuses que le Coronavirus même (c.f. l’annulation des rencontres Courage aux États-Unis « grâce au Coronavirus » dixit Timothée de Rauglaudre).
 

 

 

En résumé, j’entends de plus en plus de bobos présenter la Bête comme une finalement « gentille Bête » (qui fera son ménage/assainissement planétaire) face aux « méchants chrétiens », et jouer sur le paradoxe verbal « faux amis/vrais ennemis » (« Tu sais Philippe, le Coronavirus n’est pas notre ennemi : c’est sans doute ton meilleur allié. » m’ont sorti les adeptes naturalistes du « vivant »). Je veux bien croire que tout contribue au Bien et à la Victoire finale du Christ, même l’action du mal et de ses démons… mais de là à faire passer le mal (la Bête) pour nécessaire et pour le Christ même, il ne faut pas pousser !
 

Voilà donc mon avis. À court terme, le confinement est indispensable, non-négociable et plus qu’utile. Mais à long terme, il est fort probable – même si c’est dur à entendre et à comprendre – qu’il ne serve à rien voire même qu’il soit dangereux, qu’il alimente ce qu’il prétend enrayer (le virus), et qu’il soit même plus meurtrier que le virus même. Le confinement est-il le véritable virus ? Je ne suis pas loin de le penser. Je vous laisse méditer sur cette question.
 

 

N.B. 1 : Pour comprendre la place de l’or/l’électricité/l’or dans l’établissement de la Nouvelle Gouvernance mondiale, je vous conseille fortement la lecture de mon livre Homo-Bobo-Apo (en ligne sur Youtube), et vous renvoie à 2 articles plus courts (article 1 et article 2).
 

 

N.B. 2 : Tiens, regardez le discours top « franc-mac » de Jean-Yves Le Drian (notre ministre de l’Europe). C’est effrayant.
 

Le confinement mondial est la Fête du Boboïsme (réflexions sur le poème « Le Printemps ne le savait pas » d’Irene Vella qui circule en ce moment sur Internet)


 

Mon papa vient de m’envoyer au réveil un poème qu’il trouve « magnifique » (haha : je le taquine), qui circule pas mal sur Internet apparemment (entre l’Espagne et l’Italie), écrit par une Italienne (Irene Vella), et qui compare le confinement imposé au Monde entier non pas à une réclusion carcérale négative mais au contraire à un temps de retour à l’Essentiel (la Nature, soi-même, la lumière, la Vie, la culture, le vivre-ensemble, la solidarité, le sens de la fête, etc., tous ces concepts auxquels le Monde voue désormais un culte incommensurable), à un temps de gestation invisible – mais « réel » – d’un printemps mondial florissant, d’un Homme Nouveau, d’une Humanité plus éco-responsable, d’une « Conscience » collective en éveil (le Phénix qui renaît de ses cendres). Son auteurE, comme une vraie Amélie Poulain au milieu des décombres, s’extasie devant toutes les petites « résurrections » discrètes et « belles » qu’elle voit poindre autour d’elle, résurrections censées combattre la morosité ou la panique ambiante, et apporter un petit rayon de SOLEIL dans l’obscurité.
 

J’identifie dans ce poème intitulé justement « Le Printemps ne le savait pas » tous les ingrédients du boboïsme. En particulier – car ça c’est ma lubie, désolé ^^ – la promotion de l’homosexualité déguisée en bisexualité (c.f. mon livre Homo-Bobo-Apo). Notamment quand la « poétesse » s’émerveille face à un jeune homme qui, à cause de – ou plutôt « grâce à » – la quarantaine, a découvert son « Amour » (et donc sa bisexualité) en étant enfermé dans son appart avec son coloc plutôt qu’avec sa petite amie :
 

Version italienne : « Era l’11 marzo del 2020, […] Chi lasciò la fidanzata per urlare al mondo l’Amore per il suo migliore amico. »

Version espagnole : « Era el 11 de marzo del 2020, […] Quien dejó a su novia para gritar al Mundo el Amor por su mejor amigo. »

Version française : « C’était le 11 mars 2020, […] Untel a quitté sa petite amie pour crier au Monde son Amour pour son meilleur ami. »
 

(Au passage, c’est curieux que la sortie du film homo « Coloc » de Marco Berger au ciné eût été prévue en France pile pendant le confinement total… même si le phénomène de l’émergence d’une homosexualité dans le cadre hermétique et bobo de la colocation avait déjà été « prophétisé » par Max Boublil)
 

 

Ne croyez pas qu’en définissant la crise sanitaire mondiale du coronavirus comme la « Fête du boboïsme », je n’observerais pas la nécessaire gravité de la situation et manquerais de respect aux morts, aux malades et aux personnels soignants. Tout le contraire. Quand je parle de boboïsme, ce n’est pas dans le registre grivois ou folklo ou léger. C’est très sérieux et grave. Je parle de la Nouvelle Religion mondiale (qui remplace progressivement Jésus par un dieu énergétique et bien intentionné qui s’appelle Lucifer ou l’Antéchrist), à savoir la religion païenne de l’optimisme (ce dernier est quasiment l’opposé de l’Espérance chrétienne), de la « Vie » (mais non associée à Jésus, évidemment), de la créativité (mais le Créateur – Jésus – est zappé ; la création est mise à la place du Créateur), d’un retour à la Nature (considérée comme plus belle et plus aimante que les Humains), la religion païenne qui glorifie les « valeurs » et toutes les différences (au détriment de la différence des sexes – c’est pour ça que le boboïsme est particulièrement bisexuel – et au détriment de la différence Créateur/créatures – c’est pour ça que le boboïsme est déiste mais antithéiste c’est-à-dire qu’il croit en Dieu mais refuse d’associer ce dernier à Jésus et à l’Église-Catholique-Institution).
 

Détrompez-vous. Ce n’est pas l’instauration d’un « Printemps » qui est en train de se passer à échelle internationale : malgré l’élan de fête (au balcon, sur un air de Cascada ou de traviatta ou de Vous les cons-finés avez tous un incroyable talent : tous les talents – au sens franc-maçon et non biblique – s’exprimeraient…) et l’élan de solidarité qui semble se déployer aux 4 coins du Monde : c’est carrément un turn-over au forceps, un tsunami (économique, civilisationnel, politique, sexuel, anthropologique, religieux), une totale redistribution des cartes, une passation de pouvoir, une usurpation d’identité et de divinité (où Jésus est viré), un spoliation des souverainetés nationales et ecclésiales, un virage fatal.
 

Désolé pour les bobos (voire même beaucoup de catholiques et – pire – d’évêques !) qui voient dans ce temps de quarantaine mondiale l’occasion du « Bonheur retrouvé » ou une simple manifestation gravement prophétique d’un « merveilleux Carême ». Pour ma part, je considère plutôt ce confinement total comme une promotion voilée de l’homosexualité, comme un phase de boboïsme totalitaire (instauration de la Nouvelle Religion et Gouvernance mondiale) et de bisexualisation accélérée/forcée du Monde. Et ça, je crois que le Printemps 2020 le sait/s’en doute encore moins… !

La sommation aux cons-finement : d’ici demain ou après-demain, quasi obligation de rester cloîtré chez soi


 

L’étau se resserre. Je n’ai aucune certitude de ce que je vais dire là, mais je crois que : pour sortir de chez soi, c’est aujourd’hui ou demain. Du moins pour la France. Après, il sera trop tard. En France, et en particulier dans les grandes villes, ils vont imposer, sous contrôle de l’armée, et sous peine d’amende, un confinement total de la population à la maison, et un contrôle minutieux de chaque habitant, en se drapant derrière le (flatteur) slogan vitaliste : « Vous êtes des héros domestiques. Rester chez soi c’est sauver des vies ! » Rien que ça… L’infantilisation et la soumission déguisées en héroïsme altruiste sauveur, en « solidarité responsable ». Tout le monde y croit…
 

Le confinement ne sera évidemment pas « total » à proprement parler, mais ultra restrictif. Ce qui donnera à la population mondiale – réduite en esclavage, au rationnement et à la survie – une maigre illusion de liberté et de sécurité (Sainte Sécurité ! Sainte Protection ! Priez pour nous !). Dès après-demain, sur le territoire national, ça risque de fonctionner comme en Italie et en Espagne : pour sortir de chez soi, il va falloir être muni d’une auto-certification, c’est-à-dire d’un document téléchargé sur le site du Ministère du pays et qui justifie la raison du déplacement. Une raison bien « animale » : manger, boire, subvenir à ses « besoins », faire ses besoins, protéger ses biens, posséder, et… surveiller sa télé. Autant dire que l’amitié, la vraie solidarité, et même la simple relation de voisinage, seront considérées comme délictueuses. Génial… Là, on n’aura plus trop envie de rigoler de la razzia sur le PQ ou le gel hydroalcoolique !
 

De mon côté, d’un point de vue purement pratique et immédiat, le cloisonnement me fait « chier » car ce régime sanitaire semi totalitaire va m’empêcher de progresser dans l’enregistrement des voix-off de mon film (étant donné que je ne pourrai plus recevoir chez moi ni me rendre chez mes « voix »). Je vais donc devoir avancer autrement, et en solitaire. Ce n’est pas le travail qui me manque. Et en soi, la conjecture internationale ne change pas grand-chose à mon rythme de travail, ne perturbe en rien mon activité (il y a longtemps que je ne dépendais plus d’aucun employeur, et que je travaillais déjà en mode « free-lance et télétravail »… mais en indépendant et pour le Seigneur). Le seul « hic », c’est quand même l’enregistrement des voix-off. Car ça, je ne peux pas le faire tout seul. Tant pis : j’avancerai sur la retranscription/traduction des autres épisodes du documentaire.
 

D’un point de vue cette fois purement personnel, bien sûr que je m’inquiète de mon état (Même si je n’ai pas de symptômes apparents, le climat de paranoïa ambiante m’en fait imaginer ressentir certains. Tout comme vous, j’imagine !). Mais je m’inquiète surtout de 3 réalités que je vois se profiler, et que j’avais déjà annoncées dans mon livre Homo-Bobo-Apo (plus que jamais d’actualité !) : 1) la disparition ou le gel de l’argent en banque ; 2) la virtualisation de l’argent mondial qui va devenir cryptomonnaies… ce qui veut dire « la puce électronique subcutanée imposée à tous » (la Marque de la Bête de l’Apocalypse) au nom du « Bien commun » et même de la « Charité chrétienne » ; 3) l’instauration d’un Gouvernement Mondial antéchristique.
 

D’un point de vue enfin spirituel et religieux, je me dis aussi que Satan, avec ce surgissement « impromptu » du Coronavirus, a bien réussi son coup. Il est parvenu à nous couper des sacrements et de Jésus-Eucharistie en un rien de temps, en faisant passer ce renoncement/abandon pour un « douloureux mais magnifique effort de Carême » et un « merveilleux acte de Charité fraternelle » au nom du « Bien commun » ! Chapeau ! Il n’y a qu’à lire la lettre d’il y a 3 jours du très franc-mac archevêque de Paris Mgr Aupetit pour se rendre compte de la collaboration-lâcheté de la plupart des chefs de l’Église en France, dans ce coup de maître ! Dans cette missive cardinalice, le Sacrifice du Christ (l’Eucharistie) est remplacé par le sacrifice du Sacrifice, c’est-à-dire la privation-renoncement de ce Dernier (un comble ! et une totale inversion des valeurs… : je rappelle que le Carême c’est se priver du superflu, et non de l’Essentiel qu’est Jésus) ; la Communion est discrètement remplacée par la communion avec un petit « c », c’est-à-dire l’ « unité nationale » et un communisme international sécuritaire ; la Vérité est remplacée par l’humanisme intégral, la solidarité, la sécurité et le « Bien commun » (ce dernier étant un concept particulièrement antéchristique). Merci Mgr Aupetit de nous avoir fait passer le renoncement aux sacrements pour un « devoir chrétien » et finalement pour un… sacrement ! Quasiment tous les cathos gobent votre contrefaçon « oblative ».
 

Pour conclure, voici mon humble avis : que ceux qui voient dans la « pandémie » du Coronavirus une Apocalypse finale, la Tribulation et l’Épreuve ultime, se détrompent. Elle constitue « juste » un gentil apéritif – ou l’alibi pratique – pour l’établissement d’une dictature mondiale sans précédent et qui s’annonce comme « providentielle et indispensable », pour isoler/contrôler chaque individu, et surtout pour isoler l’Église.
 

Mais avant tout, cette peste n’est qu’une tribulation terrestre parmi tant d’autres qui vont lui succéder (catastrophes naturelles, écologiques, conflits armés entre les Peuples, persécutions des chrétiens, etc. : les 10 plaies d’Égypte remasterisées). Pour moi, ce n’est pas la Fin avec un « F » majuscule. La Fin avec un « F » majuscule sera bien plus spectaculaire que cette déjà impressionnante crise sanitaire mondiale programmée, puisque ce sera non seulement la Terre qui sera ébranlée mais surtout le ciel (…et nos coeurs, par la même occasion). C’est dans le ciel que ça va être le bordel ! N’oublions jamais que nous avons avant tout affaire à une guerre spirituelle, surnaturelle, invisible, cosmique, angélique (entre la petite armée de Lucifer et la grande armée des anges de Jésus). Elle n’est pas prioritairement humaine et terrestre, même si notre liberté humaine et notre incarnation sont sollicitées et impliquées.

 

N.B. : Voir l’article suivant sur le même sujet.