Archives de catégorie : Phil de l’Araignée

La Vigile Pascale de saint Nicolas des Champs cette année : l’occasion de voir que l’homosexualité arrive encore au top des attaques contre l’Église

Comme c’est prochainement « la Fin des Temps pour tous », c’est plus que jamais le moment de regarder chaque année avec attention les Vigiles pascales. Car il s’y passe plein de phénomènes paranormaux révélateurs de la puissance de Jésus, mais aussi, du coup, révélateurs des ultimes révoltes des démons (qui savent qu’ils ont perdu).
 

Ce soir, c’était très intéressant de regarder la Vigile Pascale de l’église Saint Nicolas des Champs (… pas du Chardonnet, hein) depuis le site de la paroisse sur Facebook. Non seulement parce qu’elle a été super bien préparée par les prêtres et les séminaristes (bravo à eux !), mais parce qu’on pouvait voir le fil de commentaires des spectateurs en parallèle. Donc on avait double « spectacle », ou « 2 spectacles pour le prix d’1 », si vous m’autorisez cette désastreuse expression (voici ici le lien pour revoir cette messe… sachant qu’il y a certainement eu un nettoyage des commentaires désobligeants malheureusement. J’ai quand même pu faire 2 captures d’écran pour prouver mes dires).
 

Alors évidemment, en cette (première ?) année du confinement, j’ai beaucoup moins de « scoops » à vous raconter et c’était largement moins spectaculaire, moins épique (… et surtout moins maçonnique !) que la Vigile Pascale de l’année dernière à l’église Saint-Sulpice avec Mgr Aupetit notre Vénérable Grand Maître (c.f. ici mon article descriptif). La Vigile de saint Nico était aussi beaucoup plus modeste (200 connexions sur Facebook) que la Vigile pascale du Chemin Neuf à Hautecombe (avec 4700 connexions en direct sur Youtube !). Mais bon, j’ai relevé 2 faits surnaturels intéressants, dont un miracle :
 

– Le premier fait surnaturel, c’est que nous, internautes, avons eu une fois de plus la preuve que l’homosexualité arrive première au Hit Parade des attaques du démon contre l’Église (autrement dit, elle est le fer de lance de l’anticléricalisme). Même si la plupart des catholiques, par orgueil, aveuglement, ignorance, jalousie, bêtise, refusent encore de m’écouter et de le reconnaître (Pourtant, ce n’est pas faute de leur avoir expliqué ! : c.f. mon livre Homosexualité la priorité niée). En effet, dans le fil de commentaires parallèle à la diffusion de la messe, ont débarqué à un moment donné, juste avant la consécration, 3-4 « trolls » venus cracher leurs inepties anticléricales ricanantes contre les prêtres et l’Église. Eh bien, je vous le donne en mille : la première attaque a concerné l’homosexualité ! Ensuite, en 2e position est arrivée la pédophilie sacerdotale. Puis en 3e position le physique des prêtres ou leur apparence/attitudes extérieures (avec une présomption d’alcoolisme). En 4e position, l’Islam et l’immigration (il a été question de burka). Et en 5e, loin derrière, le terrorisme (il a été fait mention des attentats et de l’incendie de Notre-Dame… que les encensoirs auraient provoqué). Voilà voilà. Donc quand on me dit que l’homosexualité n’est pas une priorité, mais serait une lubie personnelle, laissez-moi rire…
 

 

– Le second fait surnaturel, mais qui cette fois relève du beau et du miracle, c’est que les 4 trouble-fêtes ont immédiatement stoppé leurs commentaires vulgaires et sont partis du fil de discussion dès que les premières formules sacerdotales de consécration du Pain et du Vin eucharistiques ont été prononcées. Alors que pourtant, ils auraient très bien pu s’éterniser sur le Mur Facebook et continuer les ricanements en se moquant des chants ou des paroles stéréotypées des prêtres. Cette sorte d’autorité surnaturelle des sacrements sur les démons et leurs suiveurs est pour moi une preuve discrètement manifeste de la force, de la supériorité, des sacrements… force qui traverse les écrans. Merci Jésus ! Tu es grand ! Et tu es vraiment ressuscité !

Journal de l’Antéchrist et de la Bête de l’Apocalypse, en temps de confinement COVID-19

Comme ce temps de bouleversement mondial dû au Coronavirus est un moment de diversion pour permettre en coulisses l’établissement d’autres desseins (la restructuration de l’organisation du Monde et l’avènement de l’Antéchrist), il est aussi particulièrement propice à l’observation des signes des Temps, des symptômes sociologiques autant que surnaturels. J’aimerais en souligner avec vous quelques-uns.
 

1) La Fête de la Bête :

Je l’ai déjà souligné récemment, mais j’insiste. Le Coronavirus (un des nombreux visages de la Bête de l’Apocalypse décrite par saint Jean dans la Bible) et le confinement mondial qu’il nous impose sous couvert de sécurité, prépare le sacre de la Bête. Et déjà, dans les discours, beaucoup d’Humains trouvent la Bête finalement très gentille et bien plus humaine que les Humains eux-mêmes. Certains la choisissent déjà pour Reine de l’Humanité, en se basant sur un écologisme naturaliste panthéiste. Et ils bestialisent les grands hommes en « monstres sacrés » pour leur retirer leur humanité sous prétexte de les flatter.
 

2) Hier soir, sur France 5, le dieu Soleil était au zénith !


 

Ça fait un moment que je vous dis et écris – notamment en rapport avec la série Joséphine ange gardien – que la Nouvelle Religion mondiale veut remplacer Dieu (Jésus) par le dieu « Énergie » (en gros Lucifer), en s’appuyant sur 3 matières : l’or, l’électricité et le Soleil (héliocentrisme). C’est pourquoi j’ai regardé hier soir (2 avril 2020) sur France 5 le documentaire « Du Soleil et des Hommes » de François Barré. Ce fut, comme c’était à prévoir, un parfait exemple d’idolâtrie héliocentrique contemporaine (l’héliocentrisme est une hérésie dénoncée depuis longtemps par l’Église Catholique : dans le livre du Deutéronome (Deut 4, 19), Dieu le Père précise que tout ce qui est en rapport avec l’adoration du Soleil est strictement interdit. Dans le livre d’Ézéchiel (Ez 8, 15-18), également, il est donné le culte au dieu Thammuz (dieu solaire) : « L’Éternel m’emmena vers la cour intérieure de la Maison du Seigneur : voici qu’à l’entrée du sanctuaire du Seigneur, entre le Vestibule et l’autel, il y avait environ vingt-cinq hommes tournant le dos au sanctuaire du Seigneur, et le visage vers l’orient. Ils se prosternaient en direction de l’orient, vers le soleil. Et il me dit : « Tu as vu, fils d’homme ? Est-ce trop peu pour la maison de Juda de commettre les abominations qu’ils commettent ici ? Oui, ils remplissent le pays de violence, ils provoquent encore mon indignation : les voici qui élèvent le rameau jusqu’à leur nez ! À mon tour d’agir avec fureur ; je n’aurai pas un regard de pitié, je n’épargnerai personne. Ils auront beau crier à mes oreilles d’une voix forte, je ne les écouterai pas. »).
 

 

J’ai relevé pour vous dans le documentaire de Science Grand Format de France 5 – pourtant prétendument « scientifique » – plusieurs phrases illuminati remplaçant le Dieu Créateur (Père-Fils-Saint Esprit) par le dieu solaire. Comme si le soleil, parce qu’il succède effectivement à l’acte créateur de Dieu et accompagne le développement de la Vie et de la création, devenait tout d’un coup le Créateur même, devenait la Vie… (Quelle prodigieuse dérive et inversion maçonniques !) : « Le Soleil nous a créés. Donc s’Il meurt, nous aussi. » ; « cet astre tout-puissant » ; « Ce que le Soleil fait, Il peut aussi le défaire » ; « Le Soleil est le Créateur de toute chose… dans le prodigieux système qui porte son nom. » ; « Le Soleil nous a façonnés au fil du temps. » ; « Le Soleil guide les hommes dans leurs grands déplacements. » ; « Le Soleil fait partie de nous autant que la Terre que nous foulons chaque jour. » ; « Nous établissons un lien étroit avec notre étoile. » ; « D’où lui vient une telle puissance ? Quelle Force l’anime ? » ; « Pourquoi faire des astres » ; « Sans le Soleil, il n’y aurait pas de vie sur Terre. » ; « Les astres sont immortels. » ; « Le savoir qui découle du Soleil est immense. » ; « tout le génie de ces observateurs du Soleil » ; etc. France 5 nous a offert un parfait exemple d’héliocentrisme luciférien (c.f. le chapitre 2 de mon livre Homo-Bobo-Apo sur la Nouvelle Religion mondiale).
 

 

Petits « détails rigolos » dans ce documentaire : le premier, c’est que l’observatoire solaire du pic du midi créé par Bernard Lyot dans les années 1930 s’appelle le « Coronographe » (donc en ces temps de Corona, ça ne s’improvise pas !) ; et le second, c’est que j’ai découvert que les premiers êtres vivants à être apparus sur Terre pour la peupler après les plantes sont les ARAIGNÉES (mais oui !).
 

3 – Scooby-Bête !


 

Dans mes temps de pause de confinement, vous allez peut-être trouver ça BÊTE mais je découvre des épisodes inédits d’un dessin animé que j’ai toujours aimé : Scooby-doo. Et je suis un peu sidéré de voir l’évolution antéchristique et illuminati de la série. Les monstres y ont toujours eu une place de premier plan. Mais là, il est étonnant de voir comme les pragmatiques « cartésiens », paradoxalement, multiplient et durcissent leurs liens avec la Bête et les entités spirituelles démoniaques invisibles. Par exemple, dans l’épisode 23 (« Un Fantôme à Crystal Cove ») de la nouvelle saison, Scooby-doo et ses amis font carrément une séance d’occultisme avec la planche de Ouija des satanistes. Et dans l’épisode 12 (« Le Chaos hurlant »), la Bête est carrément victimisée et défendue : « Les Monstres ne doivent pas être stigmatisés ! » (Ernesto Che Guevara) ; « Char Gar Gothakon, la Bête qui n’a pas de nom, a le droit de vivre parmi nous ! ». Dans ce même épisode, pour faire fuir les monstres, les héros se mettent même à jouer les exorcistes (mais sans Dieu, donc sans Jésus, donc les exorcistes profanes) : « On peut y arriver en psalmodiant une incantation » (Véra). Et le pire, c’est que les concepteurs de ce dessin animé vont dire après que les esprits n’existent pas et que tous les phénomènes paranormaux qu’ils illustrent ont une explication rationnelle, matérielle, humaine !
 

 

Clou du spectacle dans Scooby-Doo, c’est que la Bête finit par supplanter l’Humain. Déjà, à la fin de chaque épisode, les méchants démasqués (encore une histoire de masques COVID-19…) récriminent toujours la même accusation de Bête curieuse à l’équipe de détectives : « J’aurais réussi mon plan si je n’avais eu affaire à de sales petits fouineurs comme vooouuus! » Et je rappelle également que dans la nouvelle saison de Scooby-Doo, Sammy a quitté Véra pour un chien : Scooby-Doo ! Et ce délire zoophile et pro-Bête ne choque visiblement que Véra…
 

(L’Oeil maçonnique dans le triangle…)


 

4 – L’autisme : le nouveau dieu « génial » de la Bête (exemple avec la série maçonnique Astrid et Raphaëlle et Demain Nous Appartient

Timothée qui est le seul à voir sa soeur défunte Lola


 

Tant qu’on en est à parler des délires superstitieux et spiritualistes du cartésianisme anti-catholique, on trouve actuellement une parfaite illustration de la Nouvelle Religion mondiale énergétique avec la glorification du personnage de l’autiste, présenté par les bobos comme un nouveau Maître de Sagesse incompris mais aidant les êtres humains à s’extraire de la rationalité humaine basique et surtout de tout ce qui fait notre Humanité à savoir les émotions. Eh oui : comme les libertins ne maîtrisent plus leurs pulsions et souffrent désormais massivement d’hystérie paranoïaque (l’hystérie traduit une incapacité à gérer ses émotions), ils traînent en procès l’incarnation humaine sexuée et disent que les émotions c’est le maaaal. Le personnage hermétique de l’Autiste Asperger – que l’on retrouve dans pas mal de séries actuelles comme par exemple Astrid dans Astrid et Raphaëlle sur France 2 ou bien encore Timothée dans Demain Nous Appartient sur TF1 – serait l’incarnation humaine « réussie » (mais incomprise du « méchant Monde et de la méchante Humanité ») des algorithmes robotiques, l’Autre magnifique, la victoire de l’intelligence sur la sensation/l’émotion ! (je vous rappelle que l’Antéchrist veut remplacer l’Amour par l’Intelligence). Il a même des connexions mystérieuses avec l’Au-delà et les défunts ! Et voyez l’hypocrisie schizophrène des adeptes de la Nouvelle Religion mondiale : l’Autiste n’en reste pas moins pour eux un modèle de logique, d’obéissance et de refus du spirituel ! Je vous renvoie avec insistance au lien très fort entre handicap et Nouvelle Gouvernance mondiale. Leur autiste Asperger se comporte à la fois comme un robot et un animal à l’instinct infaillible, mais ce serait ça la vraie nature humaine !
 

Les gants blancs (maçonniques) d’Astrid tenant la Boîte à chiffrer d’Henri II


 

Pour la petite histoire, la série Astrid et Raphaëlle est un monument de Franc-Maçonnerie ! Je me contenterai de relever 3 symboles clés de ça. D’abord il y a l’insistance sur la confiance en soi (la « confiance en soi » et non en Jésus est la marotte du Gouvernement Mondial luciférien, c’est la soi-disant « Pierre Philosophale » de notre « Moi Intérieur »). Dans l’épisode 1 de la saison 1 (« Hantise »), à deux reprises il en est question : « C’est très important la confiance. Sans la confiance, pas de lien. » (William, le modérateur du groupe des personnes autistes) ; « Ton talent est là. Quelque part. La seule chose que tu as à faire, c’est le trouver. Il y a une seule personne en qui tu dois toujours avoir confiance : toi, Astrid. » (le papa d’Astrid s’adressant à sa fille; on voit ici que le talent, c’est l’orgueil appelé « confiance en soi »). En deuxième lieu, il y a le gnosticisme (l’idée maçonnique que le vrai trésor n’est pas matériel mais intellectuel, invisible, est le savoir, la connaissance, l’intelligence) : « Le trésor est du savoir. Ce n’est pas de l’or. Je trouve cela merveilleux. » (Astrid). Et en 3e lieu, on trouve la présence de l’alchimie (cette prétention hermétique et maçonnique à la création de l’Homme par lui-même, à la création de l’Amour, de l’Humanité, de la Divinité et de l’immortalité, par l’Homme, par ses talents et par le processus de transmutation du plomb en or) un peu dans tous les épisodes de la série, en particulier dans l’épisode 5 « L’Esprit de Famille ». De toute façon, quasiment tous les titres des épisodes de Astrid et Raphaëlle sont francs-maçons : « L’Homme qui n’existait pas », « Chaînon manquant », « La Nuit des morts vivants », « Chambre close », etc.
 

 

5 – L’Individu mondial commence à s’enchaîner

Cette période de confinement vise à nous enchaîner de plus en plus (au sens propre du mot « chaîne »), malgré ce qu’en disent les bobos qui la voient comme un merveilleux moment de déconnection et de retour à l’Essentiel (comprendre « La Nature »). L’idée, c’est de nous faire créer des sites, des blogs, et même de notre propre chaîne télé (Goldnadel TV, Polony TV, Zemmour TV…). En gros, une vie en mode « selfie » et « télé-travail ».
 

6 – Le Coronavirus au Pérou : l’occasion d’asseoir la transidentité et l’homosexualité

Au Pérou, pays où je suis allé pour parler d’homosexualité, le président Martin Vizcarra vient de prendre une mesure bien curieuse de déconfinement conditionnel qui en apparence a l’air de respecter et d’honorer la différence des sexes, mais qui en réalité la saborde et défend en filigrane la transidentité et l’homosexualité. En effet, il autorise à partir de la semaine prochaine les hommes à sortir faire les courses uniquement les lundis/mercredis/vendredis, et les femmes les mardis/jeudis/samedis (personne le dimanche), en spécifiant bien que les personnes trans devaient être respectées dans leur ressenti. Incroyable. Quand la petite bête cache la grosse.
 

7 – Soprano, Grand Maître vénérable :

(Oh ! La belle montagne maçonnique !)


 

J’ai découvert dernièrement (oui, je sais, j’ai du « retard ») l’album « Everest » de Soprano, la nouvelle caution « diversité raciale » après Omar Sy de notre société inclusive française. Et ça m’a horrifié. Les messages diffusés sont typiquement francs-maçons, même si le chanteur s’annonce comme un défenseur des valeurs traditionnelles, et même comme un ennemi de la Franc-Maçonnerie (comme son camarade Maître Gims dans son clip « Le Prix à payer »). En réalité, c’est un carriériste qui suit bien comme il faut Lucifer. D’ailleurs, dans sa chanson « Le diable ne s’habille plus en Prada », il flingue l’Humain en disant que ce dernier fait et est « pire que Lucifer » ; et tous les concepts qu’il déroule dans l’intro de son album « Everest » (la Force, les valeurs, la famille, la chance, la fierté, l’héroïsme, etc.) sont précisément tout le jargon humaniste intégral du Gouvernement Mondial.
 

8 – Pour finir sur une note d’Espérance…

On a de multiples occasions, en ce temps de confinement, de se laisser submerger par les menaces qui grondent ou par la morosité et les conflits que cache l’oisiveté ou la suractivité du confinement. Mais je voudrais vous dire que le confinement (et encore moins les médias) ne nous fait pas voir tout ce qui s’opère dans l’Invisible. Car ne croyez pas que certains membres de l’Église (les prêtres en particulier) ne bravent pas l’interdit du confinement ou soient des petits soldats passifs du Système. Déjà, rien qu’en Italie, 70 prêtres sont morts rien qu’en prêtant assistance concrète aux malades et à leurs familles. Et de mon côté, j’en vois qui vont distribuer des repas à des sans-logis, des personnes isolées, ainsi que des sacrements. Le mal fait beaucoup de bruit mais le Bien lui se trouve davantage dans la brise légère. Donc réjouissons des fruits non du confinement mais que produit et permet Jésus même à travers le confinement.
 
 

N.B. : Articles pour compléter la réflexion : article 1, article 2, article 3, article 4, article 5, article 6, article 7, article 8, article 9).

Alexandre Astier : Prophète ! (… de la Bête « Curiosité »)


 

Bienvenue à la Fête du Boboïsme qu’est le con-finement ! Les bobos (c.f. mes livres Les Bobos en Vérité et Homo-Bobo-Apo) – y compris catholiques – se cherchent en ces temps de panique et d’incertitude des Hommes providentiels auxquels se raccrocher (comme les morpions aux poils de la Bête). En ce moment en France, il y a bien sûr le Dr Didier Raoult (proposant une solution humaine) qui récolte un fort succès auprès des sphères bobos « alternatives ». Mais il y a aussi le Maître des bobos français, l’humoriste de Kaamelott (la série de Canal + qui ne m’a jamais fait rire) Alexandre Astier, au discours souvent « laconique », désabusé, aigri, cynique, condescendant, pince-sans-rire et résigné. Astier est le chouchou des bobos gauchistes (les droitards privilégient plutôt Jean Dujardin, Gaspard Proust, Pierre Desproges, Éric Zemmour, Fabrice Luchini). Il est considéré par les bobos comme un génie, comme un sage en même temps qu’un justicier et un sauveur. Une amie a posté cette vidéo de lui où il « philosophe ». Attention…
 
https://www.facebook.com/Huzy.J/videos/10222259765827206/
 

Vous pouvez retrouver le même extrait, en meilleure qualité, de 31’56 à 36’30 :
 

 

Et puis comme Astier a parlé de virus et de bactéries soi-disant « avant l’heure », c’est en plus un grand visionnaire ! Un grand prophète !
 

Personnellement, j’aimerais m’appesantir sur ce court extrait d’interview pour vous montrer combien les célébrités qui en ce moment dénoncent la Bête – mais sans l’Espérance catholique qui seule permettrait de la terrasser – la suivent et la soutiennent sans s’en rendre compte. Car vraiment, dans le discours d’Alexandre Astier, c’est un festival.
 

– La Bête de l’Apocalypse, comme je le signale ici, se caractérise entre autres par un Humanisme intégral qui se dégoûte lui-même à force d’avoir tout misé sur l’Homme et sur ses « droits ». La misanthropie humaniste transpire dans tous les mots de l’humoriste-philosophe. Il fait preuve de misanthropie (haine de l’Homme) sous prétexte de défendre la Nature et de lutter contre l’anthropocentrisme. En d’autres termes, Astier remet en question la primauté et la sacralité de Humains (en Jésus) sur les autres espèces du vivant.
 

– Astier insiste énormément sur le concept de curiosité : « On a des trucs très curieux » ; « Au-delà du level, y’a quand même la curiosité. Mais est-ce qu’on tombe sur des curieux ? » ; « On a des trucs très curieux. » ; « Je ne suis pas persuadé que la curiosité soit la première intelligence. » ; « On va exploser dans un torrent de curiosité. » ; « La curiosité est-ce que ce serait pas un symptôme ? » ; etc. J’avais déjà repéré depuis un certain temps que la Bête dans nos médias s’insérait dans nos coeurs et nos têtes par ce mot-là (par exemple lors du dernier concours de Miss France 2020 – des candidates se définissaient de manière très queerisante comme « curieuses » – ou dans des téléfilms tels que « La Bête curieuse » ; La curiosité est à Astier ce que la singularité est à Ray Kurzweil : un synonyme de la Bête). Mais là, c’est flagrant : « Si jamais nous on est curieux, est-ce du point de vue d’un tiers ce ne serait pas juste une maladie ? » Il est en train de décrire la Bête (le propre de la Bête c’est bien qu’elle est curieuse et pleine de curiosité, non ?) comme un élément étranger, monstrueux, qui s’additionne à notre Humanité sacrée au point de la contaminer/de fusionner avec elle, comme une excroissance cancéreuse logique et bien méritée venant illustrer/punir notre orgueil/consumérisme humain.
 

– Astier, dans cet extrait, traîne en procès l’intelligence humaine, sous prétexte de dénoncer les abus du gnosticisme ou de l’intellectualisme : « On a cette espèce de cerveau énorme. Et si tout ça était un défaut… » ; « Je ne suis même pas sûr que d’un point de vue planétaire l’intelligence soit une bonne chose en fait. » Plus que ça : il traîne en procès l’Humain : « On est le cancer, on est le virus de la Planète sur laquelle on est. »
 

– Il se met, comme tout vrai bobo (et finalement aussi comme cet « Autre » qu’est Lucifer : une Bête-outsider chimérique mi-homme mi-extraterrestre : « Je pense qu’un extraterrestre il se demanderait même qu’est-ce que les Humains foutent… »), à la place du spectateur ex-nihilo contemplatif, navré de la supposée « bêtise humaine » dont il s’extrait, et qui vient dire, en séparant les 2 camps d’« abrutis humains » qui s’étripent et qui n’ont pas son intelligence : « Eh les gars, c’est pas un peu fini c’te guéguerre absurde de celui qui a la plus longue ?? Et si on gagnait tous en humilité, et nous arrêtions de nous prendre pour les centres du Monde, et revenions à la Nature, à l’innocence des bêtes, à l’état sauvage… mais finalement bien moins sauvage et bien plus civilisé que notre humanité ? »
 

– Astier développe une vision très mécaniste (et donc franc-maçonne) de l’Humanité (mécanisme souvent retraduit dans le jargon des initiés par la notion de « Destin » et de « Sens de l’Histoire » : la quenouille, la rouerie de la montre ou du métier à tisser, la construction architecturale, l’alchimie, l’écriture d’un livre, etc. Ce n’est pas Macron, notre « Maître des Horloges » national, qui me désavouera là-dessus !) : « L’Histoire de cette Planète, c’est une horloge de 12 heures. » Ça me rappelle, dans l’idée, ce documentaire ultra bobo (et désenchanté) diffusé sur ARTE qui montre l’Humanité comme un soi-disant « accident », une poussière d’étoile et une insignifiance (limite une « erreur » !) dans l’Histoire du Monde. Or c’est faux, puisque Dieu a décidé d’habiter tout Homme (en Jésus) et non un arbre ou un animal ou le Cosmos, et c’est une volonté d’Amour ; pas un accident ni une erreur.
 

 

– La cosmovision d’Alexandre Astier obéit à l’héliocentrisme cosmique (culte solaire et du Cosmos) : l’acteur est d’ailleurs filmé dans la Salle Picard de l’Observatoire de Paris, entouré d’astrolabes, de mappemonde et de téléscopes. Ce n’est pas non plus un hasard qu’il porte une casquette avec « EXO » : l’exobiologie est une des « sciences » préférées des adeptes de la Nouvelle Religion mondiale. Ces derniers ne croient pas/plus que Dieu se soit fait homme en Jésus, mais au contraire qu’il existe d’autres formes de vie et de divinités dans le Cosmos. Ça, je l’ai entendu de mes propres oreilles dans des conférences menées par d’éminents exobiologistes !).
 

– Astier termine son discours homicide (donc anti-Humain) en nous ressortant tous les poncifs de la Nouvelle Gouvernance mondiale (l’unité – « On n’a pas d’Unité de l’espèce. » -, la boîte à outils maçonnique – « On ne va pas vivre très longtemps : on n’a plus les outils pour faire ça. ») et en signant la chronique d’une mort annoncée de l’Humanité en soutenant ensuite, par un lavage de mains pilatien au gel hydroalcoolique – qu’il ne fait que rester factuel car c’est l’Humanité toute seule qui s’est tirée une balle dans le pied : « On ne va pas vivre très longtemps ». Et l’Éternité humaine promise par Jésus, c’est quoi ?
 

– Bien évidemment, on s’en serait douté, après avoir flingué l’Humain et son intelligence au profit d’un culte naturaliste où la Bête est reine et « teeellement plus humaine, paradoxalement, que les Hommes », Astier conclut son prophétisme cartésien de malheur en jetant l’opprobre et la faute sur « les religions ». Ben voui… le bouc-émissaire pratique d’un Monde athée – ou plus déiste mais antithéiste – qui justement perd la boule parce qu’il ne croit plus en Dieu, et qui attribue ses conneries aux institutions religieuses qui lui auraient permis de ne pas les faire. « Le problème, c’est les religions. C’est de la barbarie complète. »
 
 
 

Je vais donc, chers amis, vous mettre sérieusement en garde contre cette inversion récurrente et antispéciste Hommes/animaux qu’on entend désormais chez énormément de faux prophètes d’aujourd’hui, acclamés pourtant par la foule (y compris catholique), et vous demande de vous tenir en alerte sur le langage de la Bête décrite par l’Apocalypse. Formez-vous, lisez le chapitre II de mon livre Homo-Bobo-Apo. Sinon, la Bête va vous bouffer tout crus, et en plus, avec votre inconscient consentement ! Alors au travail !
 

Les 3 principales manières de réagir des catholiques connectés en temps de confinement

Mettez les « catholiques » – et en particulier leurs leaders d’opinion – en quarantaine. Et vous verrez leur véritable visage ! Également leurs meilleurs… mais surtout leurs pires travers. Comme grossis à la loupe « Corona ». En ce moment, les langues commencent à se délier. Les masques tombent. Et pourtant, le confinement ne crée rien : il ne fait qu’exacerber ce qui existait déjà, fait juste ressortir les traits de caractère mais de manière décuplée. Parfois même, la machine s’emballe, comme la montre folle d’Alice. Mais comme ces catholiques ont l’intelligence de la Foi, leur peur ne prend pas la forme démesurée de beaucoup de réactions irrationnelles qu’on observe habituellement chez les personnes internées athées : elle se dilue en tempérance bobo (bourgeoise-bohème) beaucoup plus subtile et fascinante à regarder. Si vous préférez, c’est une forme d’apostasie massive mais qui a lâché sa forme hystérique pour prendre une forme de piété zen, faussement calme, ou mollement révoltée.
 

Je vous avais dit que la crise sanitaire que nous vivons actuellement était le « Festival du boboïsme » (c.f. je vous renvoie en complément à mes autres articles : article 1, article 2, article 3, article 4, article 5, article 6, article 7, article 8, article 9). Mais ça marche aussi – et peut-être encore mieux – pour les « catholiques ». Et pour le coup, si on tente de faire une vue d’ensemble, on est vite consterné par leur absence de hauteur, de réflexion ou leur pharisaïsme de grenouille de bénitier. Pas un pour proposer une parole de Vérité. Pas un pour relever le niveau et proférer des paroles un peu prophétiques et toniques. Voici donc les 3 visages – volontairement grossiers – du catholicisme en temps de « guerre » :
 

1 – Les bobos cathos gauchistes progressistes : LE CONFINEMENT CONTE-DE-FÉE DE LA-BONNE-DU-CURÉ-AU-BOIS-DORMANT


 

Parmi les cathos confinés, on trouve d’abord les bobos cathos gauchistes. Autrement dit les progressistes. Genre Jean-Pierre Denis (le directeur de la revue La Vie). Étonnamment, ces soixante-huitards attardés s’amusent du confinement. Pour eux, c’est surréaliste comme un conte de fée. Limite ils se réjouissent de ce qui est en train de se passer mondialement… même s’ils ne peuvent pas le dire ouvertement pour ne pas passer pour des salauds, des criminels, des indifférents ou des inconséquents. Comme tous bobos qui se respectent, ils rêvent intérieurement de révolution humaine et surtout environnementale (le « Vivant »), que ça pète d’un coup et que ça nettoie tout le désordre qu’ils observent dans le Monde (et qu’on en finisse !). Comme un bon orage. Enfin un retour à l’Essentiel (« Essentiel » à traduire, pour eux, comme « la Nature ») !
 

 

Alors bien sûr, ils n’auront pas l’ironie déplacée et l’irrévérence des journalistes anticléricaux du Parisien par exemple (Note à l’adresse de ces derniers : ce n’est pas l’Église qui pardonne les péchés mais uniquement Jésus ; les prêtres ne font que distribuer le pardon de Dieu). Ils n’auront pas davantage le confinement festif (c.f. le groupe Facebook « Les 10 minutes du Peuple : Le Confinement c’est la vie »… et allez, on danse sur Corona : this is the rythm of the night !) ni la panique haineuse des bobos athées (« Mais restez donc chez vous, bordel !!! » « Les parisiens insouciants, tous des coooons !!! »). Mais ça les démange.
 

Selon eux, le virus serait une bénédiction, un antidote, la Bête finalement « gentille »


 

Quand je dis que les bobos cathos gauchistes s’amusent du confinement, c’est qu’ils essaient de masquer leur peur de petits-bourgeois par une décontraction travaillée (« voir le bon côté des choses », « détendre l’atmosphère », « apporter de la paix intérieure »), par une solidarité d’apparat (ils vont s’appliquer à applaudir le personnel soignant à 20h tous les soirs à leur balcon avec « la France entière », allumer une bougie à leur fenêtre pour les grandes fêtes chrétiennes et « pour dire que la vie de l’Église continue », suivre scolairement les petits rituels de la société civile en les vivant comme des communions quasi christiques, etc.), par une désinvolture « cool » et vaguement spiritualisée (j’ai repris la méditation… euh, pardon, la prière), quitte à verser parfois dans la blagounette folkloriquement « catholique » et inconsciemment beauf de ceux qui s’écartent de l’Église en croyant quand même « parler catho » (À ce propos, les jeux de mots « catholiques » de Jean-Pierre Denis sont des modèles du genre).
 

 

Mais néanmoins, on ne les verra comme par hasard jamais prier, ni proposer une prière ni poster une pensée pieuse ni lire une lecture de vie de saints. Car il ne faut quand même pas trop leur en demander…
 

Au fond, on les surprend en pleine dérive naturaliste, créationniste et humaniste intégrale – dérive qu’ils prennent pour le vrai catholicisme alors qu’en réalité il s’agit de la Nouvelle Religion mondiale (celle qui prend la création pour le Créateur, ou bien l’Humain pour Dieu).
 

2 – Les bobos cathos de droite pondérée : LE CONFINEMENT RETRAITE DE CARÊME POUR LE BIEN COMMUN

Deuxième catégorie de réactions de catholiques en temps de confinement : celles des bobos cathos de droite pondérée. Les François-Xavier Bellamy, les Erwan Le Morhedec (alias « Koz Toujours »). Tous les fils-à-papa Paray-le-Monial… mais barbus, attention ! (parce qu’on peut être catho et cool, si si). En ce moment, ces bobos cathos de droite modérée montrent bien à tout le monde leur sens civique. Ils font comme Koz Toujours – le bloggeur « catholique » – qui a l’indécrottable syndrome du « gendre parfait » ou de l’« élève exemplaire de la classe », du modèle de l’Obéissance (un peu catholique mais surtout très citoyenne !). L’archétype de la flipette hétérosexuelle, pourtant obsédé par l’idée de montrer qu’en toute circonstance (même grave) il calme le jeu, il maîtrise la situation et la vit avec flegme et philosophie, dans la pudeur-humilité-calme-Foi-Espérance-prière. Et bien évidemment, Koz Toujours, en bon premier de la classe, en bon petit mouton du Système (civil et/ou cléricaliste), change sa photo de profil en y rajoutant (ironiquement, parce que le bobo se moque de sa prétention d’héroïsme raté : c.f. le code « Super-Zéro » de mon livre Les Bobos en Vérité ainsi que mon livre Homo-Bobo-Apo) l’auréole des confinés-sauveurs-de-vie. C’est touchant…
 

 

Vous remarquerez, si ce n’est déjà fait, que les « posts » publics des bobos cathos de droite pondérée n’apportent que très peu d’éléments de réflexion et d’analyse substantiels (alors que pourtant, en ces temps d’incertitude et d’angoisse, beaucoup de catholiques auraient bien besoin de réponses et de clés de lecture !). C’est toujours des constats vaseux et paraphrastiques que même des personnes non-croyantes auraient pu tirer de la conjecture actuelle : « Il se passe quelque chose… » « On vit un tournant. » « Un monde change. » « Il y aura un avant et un après. » « C’est un bouleversement et une opportunité à saisir pour un grand mouvement de conscience. » (Tugdual Derville sors de ce corps !!), etc. Les bobos cathos de droite pondérée essaient de « voir le bon côté des choses et de la situation », en se forçant (comme dans Aleteia ou Famille Chrétienne) à gommer tout dramatisme/alarmisme (alors qu’objectivement – et je ne parle même pas ici de la situation dans les hôpitaux – la situation mondiale est dramatique et alarmante) tout en sauvegardant quand même un petit semblant de gravité de circonstance, essaient d’apporter à l’exercice de confinement et de privation des sacrements un sous-texte spirituel, saint, une plus-value même quasi sacramentelle (« Ce confinement, c’est notre traversée du désert. Vivons-le comme une avancée vers Pâques. »). Dans quelques jours, ma main à couper qu’ils vont écrire des articles nullissimes du genre « Les bons côtés du confinement » « Les 7 trésors que le confinement m’a appris sur Dieu et sur mon prochain », « Coronavirus : Ma retraite de Carême inattendue ». Et là encore, on n’apprendra rien de rien.
 

 

Petite parenthèse. Dans la catégorie des bobos cathos de droite pondérée, on en trouve une grande concentration chez les prêtres (genre Padreblog) : ceux qui ont trouvé dans le confinement un moyen de se recycler et d’être autant occupés qu’avant la crise (la messe en « visio conférence », les topos catéchétiques en guise de substitution des sacrements, l’évangélisation et la présence à distance, etc.). « La crise, moi, connais pas ! » Ma petite entrepriiise… En réalité, ils ne font que passer d’une suractivité à une autre. Pas étonnant que pour eux, le moment que nous vivons n’est « pas si grave » mais juste « transitionnel ». C’est uniquement les supports et les formes qui changent ! Et quand on les interroge par téléphone sur ce qu’ils pensent de la crise, qu’on leur demande un regard un peu analytique, un peu grave, et même surnaturel/eschatologique/prophétique sur les événements, ces prêtres bobos jouent l’optimisme (« C’est pas grave ! Keep cool and be priest ! Pas la peine de voir de la Fin du Monde partout ! »). Bien sûr ils pleurent un peu les morts et les familles en souffrance et la détresse des paroissiens coupés de leur vie sacramentelle d’avant (… histoire de ne pas passer pour des cons et des indifférents). Mais très vite, ils affichent une désinvolture bon ton (donc top bobo), un dédramatisme rigolard (En gros, sur le plateau de jeu, ils sautent direct à la case « Ciel » ou « Résurrection » ou « Paix » ou « Joie », en zappant le passage obligé par la case « tribulations », « inquiétude », « Croix », « Passion », « Fins dernières », … « prison »), puis font passer leur « positive attitude » (due en réalité à leur angoisse mal gérée, à leur déconnection croissante du Monde visible et surtout invisible) pour de l’Espérance chrétienne. Au fond, ils ne semblent pas avoir pris la mesure de ce qui se passe. Ni que ce confinement est le marche pied des persécutions anti-catholiques. Ils restent dans leur bulle. Sous prétexte de se tenir éloignés de BFM TV, de rester dans la paix et l’Espérance chrétienne, ils sont quand même largués : ils ne sont plus habitués à décrire la réalité qui les entoure ni à la penser, et encore moins à lui donner une lecture apocalyptique. Ce confinement n’est pour eux qu’un changement formel d’une destinée mondiale cyclique et à peine ponctuée par l’arrivée finale du Christ. Ils sont devenus sans s’en rendre compte des moines bouddhistes en soutane et col romain.
 

Bref, en résumé, on surprend les bobos cathos anars de droite pondérée en pleine dérive optimiste et relativiste – dérive qu’ils prennent pour le catholicisme alors qu’en réalité il s’agit de la Nouvelle Religion mondiale (celle qui supplante la charité, la solidarité et les bonnes actions à la Vérité surnaturelle et spirituelle, celle qui supplante l’espoir à l’Espérance et à l’horizon résurrectionnel, celle qui enlève à la Bonne Nouvelle toute sa part de gravité, de souffrance et de violence).
 

3 – Les bobos cathos anars d’extrême droite : LE CONFINEMENT RÉVOLUTION FRANÇAISE

Enfin, troisième et dernière catégorie des bobos cathos en temps de confinement : les bobos cathos anars d’extrême droite. Les râleurs cachés. Depuis le début de la quarantaine obligatoire, des vieux relents d’agressivité passéiste et monarco-nostalgique (« À bas les Jacobins ! Coupez-la tête aux Islamogauchistes !! ») ressortent discrètement chez eux. C’est risible. Et dans pas longtemps, ça ne saurait tarder, on va les entendre parler de la prophétie (pourtant à prendre au sérieux) du Grand Monarque.
 

 

Mais étonnamment, alors qu’on les aurait attendus sur ce terrain-là, c’est de leur part silence-radio pour l’instant sur les théories du complot et sur la remise en cause du confinement. Ils observent. Comme de parfaits bobos, ils feignent la tempérance quand « tout le monde s’emballerait ». Leur goût bourgeois du paraître et leur souci de ne pas passer pour des beaufs hystériques les obligent à observer une forme de retenue. Ils préfèrent laisser la populace s’exciter et psychoter sur les réseaux. C’est pourquoi les seuls leaders d’opinion qu’on a entendus dévoiler les dessous du confinement et proposer une lecture critique de ce dernier, c’est jusqu’à présent uniquement les bobos cathos d’extrême gauche typés « Gilets jaunes » (c.f. la fameuse vidéo du Corona comme un virus programmé par l’Institut Pasteur ; ou bien Radio Québec et autres décrypteurs marginaux hurlant à l’établissement déguisé du « N.O.M. » – le Nouvel Ordre Mondial – la plupart du temps sans finesse).
 

 

Mais leurs jumeaux d’extrême droite rongent leur frein. Ils auraient bien envie, comme leurs amis bobos anars survivalistes et collapsologues gauchistes, de taper du poing sur la table, d’hurler au Monde que « LE VRAI VIRUS C’EST L’ISLAM ET l’IMMIGRATIOON !!! ». Ils aimeraient bien que la « Grande France Catholique » qu’ils idéalisent sorte enfin de son sommeil de « Nation molle » pour (re)devenir une Nation forte et enracinée dans la Tradition (de chrétienté) ! Et quitte à ce qu’il y ait un confinement, ils rêveraient que celui-ci se durcisse, soit un Vrai Confinement de pays totalitaire (s’il le faut, communiste comme la Chine !), avec sanctions impitoyables, fermeture des frontières, éradication de l’Islam, expulsion des étrangers, armée dans les rues, couvre-feu strict, Intelligence Artificielle et tri/détection de population, etc. Mais comme ils sont bobos, ils se la ferment pour le moment… en reportant leur explosion de haine, de colère et de ressentiments vengeurs à plus tard. Pour l’instant, ils font profil bas, préfèrent ruminer silencieusement pendant leur confinement leur amertume de « se faire avoir mais sans savoir exactement dans quelle mesure », ou pour sombrer dans un passéisme monarchiste pré-Révolution Française discret (Tiens, si on parlait d’homosexualité… ? huhuhu).
 

Après avoir été bien homophobes dans leur numéro sur la « Terreur LGBT », le journal L’Incorrect se rachète maintenant une gay friendly attitude en applaudissant les « z’homos monarchistes »… Pathétique.


 

En conclusion, on surprend les bobos cathos anars d’extrême droite en pleine dérive soit millénariste, alarmiste et totalitaire (ils travaillent à l’instauration d’une civilisation semi-dictatoriale imposant un plan de survie et d’épuration drastique), soit ritualiste ou sacramentaliste (Jamais sans ma messe !!) – dérive qu’ils amalgament avec le catholicisme alors qu’en réalité il s’agit de la Nouvelle Religion mondiale (celle qui prend le sacrement pour un objet, ou bien le Christ pour un fétiche et une règne/civilisation terrestre, ou celle qui impose la Vérité, la Réalité et la violence, à la place de l’Amour-Charité). Bizarrement, eux non plus, on ne les entend pas beaucoup prier ni citer le Pape François (qu’ils honnissent)…
 

AU FINAL, TOUS LES MÊMES…

Au final, les bobos cathos sont tous les mêmes. D’ailleurs, même s’ils croient s’opposer entre eux et se différencier au niveau des idées et de la forme, ils postent exactement les mêmes choses. Regardez :
 


 

Et puis surtout, en regardant les 3 grandes familles que j’ai relevées (et qui ne comprennent évidemment pas tous les catholiques, heureusement !), on voit qu’on est au degré zéro de la réflexion. Que très peu se risquent à une lecture géopolitique des événements. Et qu’aucun ne se mouille pour proposer une lecture spirituelle, eschatologique et résurrectionnelle. Pire que ça, ils font le jeu de la Bête. La preuve avec ce « post » Facebook de Koz Toujours, qui a lui seul, et à son insu, est accidentellement apocalyptique, car il annonce que la plupart des catholiques vont accepter passivement la Bête et sa Marque. La Bête, c’est bien celle qui promeut un perpétuel et banal « changement » (Le changement c’est maintenant !), qui promeut le Bien commun (notion typiquement antéchristique… quand bien même elle figure dans la Doctrine Sociale de l’Église), qui promeut un optimisme (Ça ira mieux demain ! Et on va attendre que ça passe…) occultant la radicalité du Jugement Dernier et la finitude définitive du mal. Et la Bête, c’est bien évidemment aussi celle qui appose sa marque.
 

 

On est mal barrés, avec une équipe pareille… Sachant qu’on peut tous, tour à tour, rentrer dans une de ces 3 familles (réactionnelles et réactionnaires).

Confinement : la fausse bonne solution (pourtant apparemment indispensable sur le moment mais sans doute sur la durée plus dangereuse que le virus même)

À ceux qui peuvent entendre sans révolte ce que j’explique, sans le voir comme l’appel à ne pas se confiner qu’il n’est pas (la preuve : moi-même, j’obéis strictement au confinement), qu’ils prêtent l’oreille.
 

Excepté pour les personnes qui sont déjà contaminées, il y a un meilleur moyen que le confinement pour enrayer la propagation du Coronavirus et pour sauver des vies : c’est d’appuyer sur « off ». En bref, de « débrancher », comme dirait France Gall. De se couper progressivement du dieu « Électricité » et de se tourner entièrement vers Jésus. Le confinement n’est que la solution immédiate et par défaut de la crise. Car on sait que les épidémies correspondent dans l’Histoire de l’Humanité à des vagues d’électrification massive (thèse développée dans cette excellente vidéo du Dr Thomas Cowan et beaucoup plus plausible que celle de la création d’un virus breveté par la France et l’Institut Pasteur lol : si Wuhan est la première ville au Monde à être munie de la 5G, c’est une info énorme ! Et pour ma part, ce lien entre virus et installation de « la fibre pour tous » corrobore ce que j’observe depuis quelques années sur le culte mondial de l’or/l’électricité/le Soleil, ces 3 énergies lucifériennes. Donc la thèse de la corrélation pandémie/électrification n’est pas folle…).
 

 

Or, même si le confinement pare au plus pressé (l’atténuation des effets directs, indirects et immédiats de la pandémie), les solutions proposées sont toujours plus d’électrification (il n’y a qu’à voir comme cette crise sanitaire fait exploser les compteurs de Facebook, Netflix et Whatsapp !). C’est le serpent qui se mord la queue. Ou qui propose les apparentes solutions des problèmes qu’il a créés secrètement pour se donner le beau rôle de Sauveur et encore plus asseoir son hégémonie électrisante. On se retrouve vraiment face au paradoxe suivant : le confinement est un mal nécessaire, mais ça reste quand même un mal… qui est sans doute plus mauvais que le mal – le virus – qu’il prétend éradiquer.
 

Enfin, le profil antichrétien (donc antéchristique) de la pandémie – même s’il est loin d’être flagrant pour l’instant à cause de la légitime panique de la fourmilière, et même si ma remarque passera aux yeux des athées pour un énième délire de persécution de ma part voire une inconséquence – commence à se voir. Deux exemples parlants : 1) Ça va faire 2 semaines que les fidèles catholiques sont privés de la plupart des sacrements et de leurs prêtres ; 2) Certains anticléricaux n’hésitent pas, après avoir décrit l’Église comme une « secte », à associer les chrétiens à des foyers viraux d’où est/serait partie l’épidémie (c.f. le rassemblement évangélique en Alsace) ou bien à des assemblées bien plus virales et dangereuses que le Coronavirus même (c.f. l’annulation des rencontres Courage aux États-Unis « grâce au Coronavirus » dixit Timothée de Rauglaudre).
 

 

 

En résumé, j’entends de plus en plus de bobos présenter la Bête comme une finalement « gentille Bête » (qui fera son ménage/assainissement planétaire) face aux « méchants chrétiens », et jouer sur le paradoxe verbal « faux amis/vrais ennemis » (« Tu sais Philippe, le Coronavirus n’est pas notre ennemi : c’est sans doute ton meilleur allié. » m’ont sorti les adeptes naturalistes du « vivant »). Je veux bien croire que tout contribue au Bien et à la Victoire finale du Christ, même l’action du mal et de ses démons… mais de là à faire passer le mal (la Bête) pour nécessaire et pour le Christ même, il ne faut pas pousser !
 

Voilà donc mon avis. À court terme, le confinement est indispensable, non-négociable et plus qu’utile. Mais à long terme, il est fort probable – même si c’est dur à entendre et à comprendre – qu’il ne serve à rien voire même qu’il soit dangereux, qu’il alimente ce qu’il prétend enrayer (le virus), et qu’il soit même plus meurtrier que le virus même. Le confinement est-il le véritable virus ? Je ne suis pas loin de le penser. Je vous laisse méditer sur cette question.
 

 

N.B. 1 : Pour comprendre la place de l’or/l’électricité/l’or dans l’établissement de la Nouvelle Gouvernance mondiale, je vous conseille fortement la lecture de mon livre Homo-Bobo-Apo (en ligne sur Youtube), et vous renvoie à 2 articles plus courts (article 1 et article 2).
 

 

N.B. 2 : Tiens, regardez le discours top « franc-mac » de Jean-Yves Le Drian (notre ministre de l’Europe). C’est effrayant.
 

Le confinement mondial est la Fête du Boboïsme (réflexions sur le poème « Le Printemps ne le savait pas » d’Irene Vella qui circule en ce moment sur Internet)


 

Mon papa vient de m’envoyer au réveil un poème qu’il trouve « magnifique » (haha : je le taquine), qui circule pas mal sur Internet apparemment (entre l’Espagne et l’Italie), écrit par une Italienne (Irene Vella), et qui compare le confinement imposé au Monde entier non pas à une réclusion carcérale négative mais au contraire à un temps de retour à l’Essentiel (la Nature, soi-même, la lumière, la Vie, la culture, le vivre-ensemble, la solidarité, le sens de la fête, etc., tous ces concepts auxquels le Monde voue désormais un culte incommensurable), à un temps de gestation invisible – mais « réel » – d’un printemps mondial florissant, d’un Homme Nouveau, d’une Humanité plus éco-responsable, d’une « Conscience » collective en éveil (le Phénix qui renaît de ses cendres). Son auteurE, comme une vraie Amélie Poulain au milieu des décombres, s’extasie devant toutes les petites « résurrections » discrètes et « belles » qu’elle voit poindre autour d’elle, résurrections censées combattre la morosité ou la panique ambiante, et apporter un petit rayon de SOLEIL dans l’obscurité.
 

J’identifie dans ce poème intitulé justement « Le Printemps ne le savait pas » tous les ingrédients du boboïsme. En particulier – car ça c’est ma lubie, désolé ^^ – la promotion de l’homosexualité déguisée en bisexualité (c.f. mon livre Homo-Bobo-Apo). Notamment quand la « poétesse » s’émerveille face à un jeune homme qui, à cause de – ou plutôt « grâce à » – la quarantaine, a découvert son « Amour » (et donc sa bisexualité) en étant enfermé dans son appart avec son coloc plutôt qu’avec sa petite amie :
 

Version italienne : « Era l’11 marzo del 2020, […] Chi lasciò la fidanzata per urlare al mondo l’Amore per il suo migliore amico. »

Version espagnole : « Era el 11 de marzo del 2020, […] Quien dejó a su novia para gritar al Mundo el Amor por su mejor amigo. »

Version française : « C’était le 11 mars 2020, […] Untel a quitté sa petite amie pour crier au Monde son Amour pour son meilleur ami. »
 

(Au passage, c’est curieux que la sortie du film homo « Coloc » de Marco Berger au ciné eût été prévue en France pile pendant le confinement total… même si le phénomène de l’émergence d’une homosexualité dans le cadre hermétique et bobo de la colocation avait déjà été « prophétisé » par Max Boublil)
 

 

Ne croyez pas qu’en définissant la crise sanitaire mondiale du coronavirus comme la « Fête du boboïsme », je n’observerais pas la nécessaire gravité de la situation et manquerais de respect aux morts, aux malades et aux personnels soignants. Tout le contraire. Quand je parle de boboïsme, ce n’est pas dans le registre grivois ou folklo ou léger. C’est très sérieux et grave. Je parle de la Nouvelle Religion mondiale (qui remplace progressivement Jésus par un dieu énergétique et bien intentionné qui s’appelle Lucifer ou l’Antéchrist), à savoir la religion païenne de l’optimisme (ce dernier est quasiment l’opposé de l’Espérance chrétienne), de la « Vie » (mais non associée à Jésus, évidemment), de la créativité (mais le Créateur – Jésus – est zappé ; la création est mise à la place du Créateur), d’un retour à la Nature (considérée comme plus belle et plus aimante que les Humains), la religion païenne qui glorifie les « valeurs » et toutes les différences (au détriment de la différence des sexes – c’est pour ça que le boboïsme est particulièrement bisexuel – et au détriment de la différence Créateur/créatures – c’est pour ça que le boboïsme est déiste mais antithéiste c’est-à-dire qu’il croit en Dieu mais refuse d’associer ce dernier à Jésus et à l’Église-Catholique-Institution).
 

Détrompez-vous. Ce n’est pas l’instauration d’un « Printemps » qui est en train de se passer à échelle internationale : malgré l’élan de fête (au balcon, sur un air de Cascada ou de traviatta ou de Vous les cons-finés avez tous un incroyable talent : tous les talents – au sens franc-maçon et non biblique – s’exprimeraient…) et l’élan de solidarité qui semble se déployer aux 4 coins du Monde : c’est carrément un turn-over au forceps, un tsunami (économique, civilisationnel, politique, sexuel, anthropologique, religieux), une totale redistribution des cartes, une passation de pouvoir, une usurpation d’identité et de divinité (où Jésus est viré), un spoliation des souverainetés nationales et ecclésiales, un virage fatal.
 

Désolé pour les bobos (voire même beaucoup de catholiques et – pire – d’évêques !) qui voient dans ce temps de quarantaine mondiale l’occasion du « Bonheur retrouvé » ou une simple manifestation gravement prophétique d’un « merveilleux Carême ». Pour ma part, je considère plutôt ce confinement total comme une promotion voilée de l’homosexualité, comme un phase de boboïsme totalitaire (instauration de la Nouvelle Religion et Gouvernance mondiale) et de bisexualisation accélérée/forcée du Monde. Et ça, je crois que le Printemps 2020 le sait/s’en doute encore moins… !

La sommation aux cons-finement : d’ici demain ou après-demain, quasi obligation de rester cloîtré chez soi


 

L’étau se resserre. Je n’ai aucune certitude de ce que je vais dire là, mais je crois que : pour sortir de chez soi, c’est aujourd’hui ou demain. Du moins pour la France. Après, il sera trop tard. En France, et en particulier dans les grandes villes, ils vont imposer, sous contrôle de l’armée, et sous peine d’amende, un confinement total de la population à la maison, et un contrôle minutieux de chaque habitant, en se drapant derrière le (flatteur) slogan vitaliste : « Vous êtes des héros domestiques. Rester chez soi c’est sauver des vies ! » Rien que ça… L’infantilisation et la soumission déguisées en héroïsme altruiste sauveur, en « solidarité responsable ». Tout le monde y croit…
 

Le confinement ne sera évidemment pas « total » à proprement parler, mais ultra restrictif. Ce qui donnera à la population mondiale – réduite en esclavage, au rationnement et à la survie – une maigre illusion de liberté et de sécurité (Sainte Sécurité ! Sainte Protection ! Priez pour nous !). Dès après-demain, sur le territoire national, ça risque de fonctionner comme en Italie et en Espagne : pour sortir de chez soi, il va falloir être muni d’une auto-certification, c’est-à-dire d’un document téléchargé sur le site du Ministère du pays et qui justifie la raison du déplacement. Une raison bien « animale » : manger, boire, subvenir à ses « besoins », faire ses besoins, protéger ses biens, posséder, et… surveiller sa télé. Autant dire que l’amitié, la vraie solidarité, et même la simple relation de voisinage, seront considérées comme délictueuses. Génial… Là, on n’aura plus trop envie de rigoler de la razzia sur le PQ ou le gel hydroalcoolique !
 

De mon côté, d’un point de vue purement pratique et immédiat, le cloisonnement me fait « chier » car ce régime sanitaire semi totalitaire va m’empêcher de progresser dans l’enregistrement des voix-off de mon film (étant donné que je ne pourrai plus recevoir chez moi ni me rendre chez mes « voix »). Je vais donc devoir avancer autrement, et en solitaire. Ce n’est pas le travail qui me manque. Et en soi, la conjecture internationale ne change pas grand-chose à mon rythme de travail, ne perturbe en rien mon activité (il y a longtemps que je ne dépendais plus d’aucun employeur, et que je travaillais déjà en mode « free-lance et télétravail »… mais en indépendant et pour le Seigneur). Le seul « hic », c’est quand même l’enregistrement des voix-off. Car ça, je ne peux pas le faire tout seul. Tant pis : j’avancerai sur la retranscription/traduction des autres épisodes du documentaire.
 

D’un point de vue cette fois purement personnel, bien sûr que je m’inquiète de mon état (Même si je n’ai pas de symptômes apparents, le climat de paranoïa ambiante m’en fait imaginer ressentir certains. Tout comme vous, j’imagine !). Mais je m’inquiète surtout de 3 réalités que je vois se profiler, et que j’avais déjà annoncées dans mon livre Homo-Bobo-Apo (plus que jamais d’actualité !) : 1) la disparition ou le gel de l’argent en banque ; 2) la virtualisation de l’argent mondial qui va devenir cryptomonnaies… ce qui veut dire « la puce électronique subcutanée imposée à tous » (la Marque de la Bête de l’Apocalypse) au nom du « Bien commun » et même de la « Charité chrétienne » ; 3) l’instauration d’un Gouvernement Mondial antéchristique.
 

D’un point de vue enfin spirituel et religieux, je me dis aussi que Satan, avec ce surgissement « impromptu » du Coronavirus, a bien réussi son coup. Il est parvenu à nous couper des sacrements et de Jésus-Eucharistie en un rien de temps, en faisant passer ce renoncement/abandon pour un « douloureux mais magnifique effort de Carême » et un « merveilleux acte de Charité fraternelle » au nom du « Bien commun » ! Chapeau ! Il n’y a qu’à lire la lettre d’il y a 3 jours du très franc-mac archevêque de Paris Mgr Aupetit pour se rendre compte de la collaboration-lâcheté de la plupart des chefs de l’Église en France, dans ce coup de maître ! Dans cette missive cardinalice, le Sacrifice du Christ (l’Eucharistie) est remplacé par le sacrifice du Sacrifice, c’est-à-dire la privation-renoncement de ce Dernier (un comble ! et une totale inversion des valeurs… : je rappelle que le Carême c’est se priver du superflu, et non de l’Essentiel qu’est Jésus) ; la Communion est discrètement remplacée par la communion avec un petit « c », c’est-à-dire l’ « unité nationale » et un communisme international sécuritaire ; la Vérité est remplacée par l’humanisme intégral, la solidarité, la sécurité et le « Bien commun » (ce dernier étant un concept particulièrement antéchristique). Merci Mgr Aupetit de nous avoir fait passer le renoncement aux sacrements pour un « devoir chrétien » et finalement pour un… sacrement ! Quasiment tous les cathos gobent votre contrefaçon « oblative ».
 

Pour conclure, voici mon humble avis : que ceux qui voient dans la « pandémie » du Coronavirus une Apocalypse finale, la Tribulation et l’Épreuve ultime, se détrompent. Elle constitue « juste » un gentil apéritif – ou l’alibi pratique – pour l’établissement d’une dictature mondiale sans précédent et qui s’annonce comme « providentielle et indispensable », pour isoler/contrôler chaque individu, et surtout pour isoler l’Église.
 

Mais avant tout, cette peste n’est qu’une tribulation terrestre parmi tant d’autres qui vont lui succéder (catastrophes naturelles, écologiques, conflits armés entre les Peuples, persécutions des chrétiens, etc. : les 10 plaies d’Égypte remasterisées). Pour moi, ce n’est pas la Fin avec un « F » majuscule. La Fin avec un « F » majuscule sera bien plus spectaculaire que cette déjà impressionnante crise sanitaire mondiale programmée, puisque ce sera non seulement la Terre qui sera ébranlée mais surtout le ciel (…et nos coeurs, par la même occasion). C’est dans le ciel que ça va être le bordel ! N’oublions jamais que nous avons avant tout affaire à une guerre spirituelle, surnaturelle, invisible, cosmique, angélique (entre la petite armée de Lucifer et la grande armée des anges de Jésus). Elle n’est pas prioritairement humaine et terrestre, même si notre liberté humaine et notre incarnation sont sollicitées et impliquées.

 

N.B. : Voir l’article suivant sur le même sujet.

« La Chanson secrète » : la nouvelle émission maçonnique de TF1 (bienvenue dans la marmite… et attention au choc thermique !)


 

Le 4 janvier dernier, j’ai regardé, par curiosité, l’émission de TF1 « La Chanson secrète », qui, chaque samedi, reçoit 9 célébrités qu’elle place individuellement sur un fauteuil pour leur faire revivre un tableau musical censé reconstituer un moment important de leur existence, entourées des gens qu’elles aiment le plus.
 

Au-delà des questions de qualité ou de médiocrité de ce programme (que je ne discuterai pas longtemps, car c’est une émission efficace et plaisante), ce qui me frappe, c’est l’avancée et les modes d’expression du Gouvernement Mondial franc-maçon (illuminati). Car ils nous aident à comprendre ce qu’est le processus alchimique mis en place par l’Antéchrist : cette prétention d’une part à transformer le plomb en or, mais plus largement à créer l’Humain, le Divin, l’Amour, sans Jésus, bien sûr, mais plutôt par l’entremise de nos émotions et du culte idolâtre des 4 dieux de la Nouvelle Religion mondiale, à savoir l’or, l’électricité, le soleil et l’humanisme intégral (les valeurs de Jésus sans Jésus).
 

On retrouve totalement ça dans « La Chanson secrète ». On se croirait dans un laboratoire alchimique ou une cuisine de savant illuminati :
 

Tout d’abord, il y a la phase HERMÉTIQUE. Juste avant le décollage, le vide des cosmonautes est fait. Les stars, au nom parfois très pierreux ou architectural, sont littéralement mises sous vide, en loges… maçonniques : « Les invités de la chanson secrète ce soir sont Élie Sémoun, Michèle Laroque, Kendji Girac, Jean-Pierre Foucault, Black M, Malik Bentalha, Mimie Mathy, Richard Berry ou encore François-Xavier Demaison. À l’heure qu’il est, ils sont isolés. On les a tous placés dans une loge. Coupés du monde extérieur. Sans la moindre idée de la surprise qui leur est destinée. » déclare Nikos Aliagas (spécialiste des alliages, comme en alchimie) avec son sourire émail-diamant. Dans cette émission, on retrouve le symbole hermétique du mur ou de la caverne qui s’ouvre. Chaque célébrité doit se concentrer avant d’exploser et de s’ouvrir au Cosmos. D’ailleurs, alors que les faisceaux de lumière fondent sur elle, on entend – comme par hasard – une musique spatiale. On s’attend tous à voir surgir les extra-terrestres ou l’« Esprit » du passé…
 

 

Après la phase hermétique arrive celle de la FUSION, de la combustion, de l’allumage. C’est la lumière électrique qui est censée allumer le cœur. On se croirait dans une cuisine, avec la star qui passe sur le grill. Au début, le décor derrière Nikos Aliagas, c’est de l’eau rouge-orangée en ébullition, comme dans une casserole ou une marmite. Le studio, comme dans le plateau de « The Voice », est bicolore et a des couleurs sataniques prédominantes : le rouge et le noir. Logique : les programmateurs apprentis sorciers veulent faire monter la pression (thermostat 1 : TF1) puis l’émotion. Et le « S » (de Satan ? de Star ? de Superman ? de Secrète ?) est collé au dos de la star. Ça tombe sous le sens que ce sera une mise en scène narcissique où Dieu n’est plus Jésus mais simplement « Môa et mon reflet narcissique renvoyé par les gens que j’aime ». Le caractère blasphématoire et luciférien de ce culte égocentrique qui veut se faire passer pour altruiste (l’hommage des retrouvailles), est assumé par les participants, qui rient inconsciemment de la parodie religieuse dans laquelle ils sont le centre. Par exemple, Mimie Mathy se marre de se retrouver à la place de Satan (ou bien Satan au cul ou au dos) face à la divinité télévisuelle électrique qui n’est pas Dieu (auquel elle ne croit plus) mais un être énergétique qu’elle n’identifie pas encore : « Qui c’est qui parle ? Dieu ? Je savais pas qu’Il existait. » ironise-t-elle, avant de se plaindre de l’intriguant et inconfortable « S » qui lui pique le dos : « C’est sympa, le ‘S’ du fauteuil… on le sent bien dans le dos, hein ? ». L’invité attend patiemment sur son fauteuil de dieu grec, sur son Mont Olympe blanc où il tremble de tout son corps sous le « froid » glacial des fumigènes à ses pieds et descendant les marches de son trône, à l’ombre d’un projecteur solaire qui le chauffe sans l’aveugler. Le glaçon humain va se liquéfier puis s’évaporer pour finalement se distiller en or.
 

 

Puis la troisième phase alchimique de « La Chanson secrète », c’est l’ÉCLATEMENT. La célébrité passe du froid polaire au chaud bouillant. Ce choc thermique – qui peut aussi s’appeler « ascenseur émotionnel » ou « Machine à remonter le temps » – est censé la liquéfier (là, d’ailleurs, normalement, les larmes arrivent), et se prénomme « Surprise » ou « Émotion intense ». Les alambics des sorciers sont en fête, mais aussi sur le point d’exploser. Sous les yeux ébahis de la star, chacun des protagonistes du tableau se renvoient l’énergie qu’ils irradient… ou sont censés irradier pour ne pas passer pour des cons.
 

 

Enfin, une fois la tension (électrique) redescendu et la Machine en surchauffe redescendue à sa température normal, la quatrième étape, c’est la récolte du précieux métal aurique et la CONSTRUCTION (ou consolidation !) de la carrière (artistique ici). La pluie d’or tombe sur la star. Le moment de l’enluminure symbolique arrive : cet instant est censé « rester gravé à jamais » dans le cœur de la célébrité, de son entourage et aussi du public. Et chacun des participants se gratifient d’avoir contribué « modestement » (hu hu hu) à construire la carrière de l’autre… et en profite pour parler de ses autres chantiers (disques, films, etc.) en cours d’élaboration.
 

 

En fait, la véritable « Chanson secrète » cachée de « La Chanson secrète », c’est l’or. C’est la promo. Et de la star invitée (qui glisse 2 mots de son « actu »), et de la star qui offre le cadeau. On nous fait croire à la gratuité. Mais en réalité, ne monte pas sur le trône de « La Chanson secrète » qui veut : il faut avoir une carrière et pouvoir apporter une plus-value et un public avec soi. Ceux qui peuvent vivre ce moment « unique » ou l’offrir, ce sont ceux qui ont une carrière (les proches anonymes de la star sont les heureuses exceptions de cette logique marchande). Les autres, out ! Les célébrités se font plaisir et payent leur « surprise », comme le bon monarque qui veut tuer son ennui ou claquer son argent en réclamant à sa cour de le surprendre encore et encore. Elles commandent « l’art de la surprise », comme a sorti le jeune chanteur Kendji Girac. Elles débarquent, les mains dans les poches, et énoncent presque le « Surprenez-moi ! Émouvez-moi ! » de l’Empereur capricieux, frétillant et « surex », en mal de sensations fortes, s’agrippant aux deux bras de son fauteuil princier, et au centre de toutes les attentions. Elles consomment de l’émotion intimiste. La star se fait plaisir, vit son petit moment nostalgie, que personne ne verra comme un égoïsme puisqu’il prend la forme du cadeau gratuit et émouvant offert à tous. Au fond, « La Chanson secrète », c’est l’usine. Il n’y a pas vraiment de place à la parole, aux commentaires. Ça enchaîne. Et on voit les célébrités entre elles se conseiller ce grand-8 émotionnel (« Franchement, tu devrais le faire… C’est à vivre ! »).
 

Et qu’est-ce qui fait tourner la machine de cette émission en apparence si altruiste et pleine de gratuité/gratitude ? C’est le business fondé sur le narcissisme. Narcissisme parce qu’on ne s’entoure que des gens qu’on aime, qui nous veulent du Bien, qu’on attend, les gens « évidents » et « obligés ». Alors que Là-Haut, à la Vie éternelle, on sera face aux ennemis qui nous ont pardonnés, les gens les moins « évidents » justement. Le narcissisme est encore plus flagrant avec les stars-racaille (Kendji Girac, Black M, Dadju…), souvent sans mot et sans histoire à raconter, qui ne disent rien de profond devant les caméras, qui sont là pour consommer, qui se voient parfois même refléter leur propre tube (par exemple, Black M se voit offrir sa propre chanson « Sur ma route » qui l’a fait connaître) plutôt qu’une chanson appartenant à leur histoire réelle et leur permettant de s’excentrer. Le but de « La Chanson secrète », c’est de faire pleurer (sur le plateau et dans les chaumières), c’est d’émouvoir (… et l’ennemi n°1, c’est la déception ou l’absence de larmes). La monnaie d’échange, ce sont les larmes électriques, ce sont les passions et les émotions. Quant à la fameuse « Chanson secrète », elle est tout sauf secrète. C’est un jardin secret qui ne l’est plus, qui perd son essence, puisqu’il est dévoilé à tous. Le secret, c’est qu’il n’y a plus de secret !
 

Vous voulez que je vous dise le fond de ma pensée ? À l’heure actuelle, on se plante sur ce qu’est la véritable émotion. Bien sûr, dans « La Chanson secrète », il y en a une. Et bien sûr qu’il y a une part d’émotion qui ne peut être simulée (les histoires et les relations filmées sont réelles, les larmes et la surprise ne peuvent pas être complètement simulées). Mais l’émotion la plus belle, c’est dans le secret, c’est dans l’invisible, c’est dans le non-dit ou l’indicible, c’est dans l’inconnu, c’est dans la pudeur, c’est dans le pardon et la Croix, qu’elle se vit. C’est par exemple un échange téléphonique qu’on ne peut dévoiler à personne tellement c’est grand et dangereux à la fois. C’est dans le pardon donné ou reçu d’un ennemi. Ça ne peut quasiment pas être capté par une caméra ni vu par des milliers de spectateurs. Comme les déclarations d’Amour ou d’amitié qui ne peuvent être vraies que lorsqu’elles sont pudiques et cachées, ou vécues dans l’adversité et la douleur. Comme dit ce beau et si juste dicton espagnol : « Secreto de dos, secreto de Dios. Secreto de tres, de todos es. » (traduction : « Secret à 2, secret de Dieu. Secret à 3, disparaîtra ! »). Ou bien je pense aussi à ces paroles de Jésus dans l’évangile selon saint Matthieu : « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. » (Mt 6, 1).

La Bête de l’Apocalypse dans le dernier dessin animé « La Famille Addams »

Je suis allé voir au ciné cet après-midi le film d’animation « La Famille Addams » de Conrad Vernon et Greg Tiernan. Nul mais à voir quand même, rien que pour comprendre le Gouvernement Mondial antéchristique. Je n’y ai trouvé qu’un seul code homosexuel pour mon Dico, mais non des moindres ! : les jumeaux avec les jumelles Layla et Kayla.
 

 

En revanche, ce dessin-animé réunit exactement ce que j’écris sur la Bête de l’Apocalypse depuis 3 ans (notamment dans d’autres animés comme Mutafukaz ; mais surtout dans mon essai Homo-Bobo-Apo), et regorge de codes sur la Franc-Maçonnerie :
 

– inversion totale des valeurs (le mal est le bien, la haine est l’Amour, la mort est la vie, les méchants sont les gentils et les gentils sont les méchants) ;

– diabolisation du mariage catholique (dès la première scène, il est question – je cite – de « l’ennui insondable du mariage ») ;

– diabolisation de l’Église (le scoutisme, c’est mal ; les « Alléluia » c’est nul) ;

– culte satanique montré comme sympathique (sorcellerie ; spiritisme, communication avec les défunts ; et c’est « l’Esprit » qui dirige la maison) ;

– la Bête (la famille Addams) devenant « gentille » en luttant contre les « méchants » humains bestialisés (il est question des « hordes de villageois » ; Gomez conclut le film en disant que l’Humanité est méchante : « Les gens sont parfois cruels ») ;

– Nature célébrée comme un monstre divin tout-puissant et terrifiant (l’arbre diabolique Ichabod par exemple) ;

– père réel et/ou symbolique tué (Pugsley cherche à tuer son père Gomez) ;

– Féminin sacré incarné par la figure de l’Effrontée qui se rebelle contre sa mère dans un matricide final (Parker, l’enfant du divorce, se retourne contre sa mère Margaux et dit que finalement, « elle aurait mieux fait de vivre chez son père ») ;

– culte à la différence (En étant considérée comme différente parce que monstrueuse, la famille Addams finit par devenir à la fin la gentille de l’histoire, tandis que les normaux conformistes finissent par devenir les vrais monstres) ;

Rainbow Flag avec les jumelles Layla et Kayla ;
– Marque de la Bête sous forme de tatouage dit « astral » (« Où est ton tatouage? Les astres soient loués ! » s’écrit Morticia face à sa fille) ;

– Franc-Maçonnerie à tous les étages (rite de passage de Pugsley sur le pavé mosaïque ; le combat de sabres ; l' »Atelier » de Margaux ; le salon des Addams avec la lettre « A » inversée et les 2 colonnes ; le « Livre d’Erreurs » ; les pierres en forme soit de rubis rouge soit de tête d’inca dans le jardin ; l’Égypte Ancienne avec la plante carnivore nommée « Cléopâtre » ; le poignard en or comme broche à cravate de Gomez ; les Humains à la toute fin veulent tous, grâce à la Famille Addams, « faire leur rénovation divine« , sur fond d’architecture humanisée ; les 3 Pyramides dans le générique final) ;

– culte de la « chance » ;

– Différence Créateur/créature bafouée (Mercredi Addams ressuscitant les grenouilles de dissection en classe de SVT).

Etc. Etc.
 

La pièce 2052 d’Éric Sautonie ainsi que le film « À couteaux tirés » (« Knives Out ») de Rian Johnson : la Bête de l’Apocalypse et l’homosexualité en soubassement


 

Notre époque est fascinante sur un point : le Royaume de Satan étant divisé contre lui-même, et en sursis (à cause de son orgueil monstrueux et de la Victoire imminente de Jésus sur lui), il n’a plus rien à perdre et use en ce moment de tous les stratagèmes pour trouver grâce aux yeux de nos contemporains. Et sa plus grande ruse, c’est de feindre de s’auto-accuser en imaginant qu’ainsi il n’éveillera pas les soupçons sur lui et qu’il passera même pour le justicier divin en s’opposant à Dieu (Jésus).
 

C’est exactement ce que j’ai constaté cette semaine en allant voir tout d’abord la lecture théâtralisée de la future pièce 2052 d’Éric Sautonie au théâtre du Lucernaire à Paris, puis en découvrant hier l’excellent film « À couteaux tirés » (« Knives Out ») de Rian Johnson. Le point commun entre ces œuvres, c’est que ce sont toutes deux des bijoux de technicité, qui donnent à penser que la perfection de la forme palliera l’absence de fond ou sera le fond, voire même que leur message est juste. Car oui, au niveau de la forme (qualité de jeu des comédiens, qualité du scénario et de l’écriture), on frôle la perfection. Notamment pour « À couteaux tirés » dont le scénario est à couper le souffle. Mais c’est un écran de fumée doré pour que le spectateur ne voie pas les contradictions voire la fausseté des messages diffusés.
 

 

Commençons par 2052. Cette pièce futuriste (d’anticipation) d’Éric Sautonie se veut clairement une dénonciation du transhumanisme – cet au-delà de l’Humain où l’Humanité (et notre beau pays de France en l’occurrence !) a vendu son âme aux technologies de pointe au point de se suicider. On pourrait se dire : « Génial ! Ce thème est urgent, engagé et il devrait y avoir davantage d’intellectuels qui se saisissent de ce sujet pour éveiller les consciences ! » Mais comment se conclut cette pièce jouée avec brio par Louise Chabat (la fille d’Alain Chabat), Aurore Erguy et Arthur Fenwick ? Exactement par des messages transhumanistes, puisque le discours de conclusion du personnage maternel de France, applaudi comme « beau », et censé être un pied de nez aux nouvelles technologie, défend exactement les bases idéologiques du transhumanisme, et donc la Bête, à savoir la confiance en soi (et non plus en Dieu), l’écoute (c’est pour ça qu’on est de plus en plus sur écoute), la suprématie de la volonté et de la sensation individuelle (tous nos désirs personnels seraient des ordres et commanderaient au Réel), et donc en résumé la Singularité (la « Singularité », dans le jargon des Gafa, c’est précisément ce moment où la Bête technologique dépasse son maître humain) : « Il faut se faire confiance. » « Il suffit de désirer (un bébé) pour l’avoir. » « Il faut s’écouter. » (Il ne manquait plus que la défense de la « passion »…). C’est incroyable comme ceux qui prétendent dénoncer le transhumanisme en réalité l’installent sans même s’en rendre compte. Par ailleurs, petit détail fascinant : dans cette pièce, France – qui se décrit elle-même comme « une mine d’or empoisonnée » pour filer la métaphore alchimique d’un pays vérolé par la Franc-Maçonnerie et ses bonnes intentions – a abandonné sa fille Camille en 2027, date potentiellement désignée par la prophétie de saint Malachie comme la chute définitive de la papauté ou comme la Fin du Monde. C’est dire s’il faut aller au théâtre aujourd’hui, et plus largement, écouter nos contemporains, y compris les athées ou les déistes qui s’opposent à l’Église Catholique, qui à leur insu formulent aussi des prophéties eschatologiques (donc en référence à la Fin des Temps) !
 

 

Ensuite, passons au film « À couteaux tirés » (« Knives Out ») de Rian Johnson. Il vient de sortir en France, et il va sans doute faire un carton. Je me trouvais au cinéma Pathé Opéra à Paris (la salle était comble). Alors déjà, ça fait un moment que j’écris sur les œuvres de fiction illustrant que l’homosexualité (pratiquée ou/et envisagée comme une identité ou l’Amour) est la compagne de la Bête de l’Apocalypse. Et dans les bandes-annonces publicitaires annonçant les films à venir, rebelote ! Le prochain long-métrage de Dominik Moll, « Seules les bêtes », intègre le lesbianisme. Bref. En allant voir le film « À couteaux tirés », mon petit nez me disait : « Vas-y ! Tu vas entendre parler de la Bête… et l’homosexualité ne sera pas loin ! » Ça n’a pas loupé ! Et tant pis si les incroyants (qui ne croient ni en l’existence de Dieu ni en l’existence de Satan) me prennent pour un fou : en réalité, ce sont eux les insensés et les aveugles.
 

 

La toute première scène du film démarre justement sur la Bête : on a un plan fixe du manoir et déboulent au ralenti les 2 dobermans de la propriété qui courent vers nous, spectateurs ! On peut dire que décor est planté ! Et ensuite, pendant toute l’intrigue apparaissent des sculptures de la Bête apocalyptique partout : des têtes de lion, de monstres, d’animaux empaillés, etc. Même dans le jardin entourant le Manoir, il y a des statues inspirées de la Tragédie à la Ménagerie. De plus, ce sont les chiens qui font avancer l’enquête et qui flairent le coupable.
 

Dans le droit fil de la Bête, on peut constater que certains personnages du film se livrent sexuellement à celle-ci : par exemple, le jeune Jacob se masturbe dans les toilettes « devant des photos de cerfs morts ». D’autres semblent habités par la Bête satanique : Marta Cabrera (« bergère » en espagnol) vomit comme dans le film « L’Exorciste » et est une représentation du « Féminin sacré » tant vénéré dans la Nouvelle Religion mondiale (la jeune femme apparaît même à la fin du film au balcon comme une vierge immaculée vengeresse, faisant la nique aux familles, donc comme l’antithèse de la Vierge Marie) ; Hugh Ransom Drysdale porte un nom le désignant comme le diable (si on traduit littéralement, ça fait « Toi Otage de la Vallée de la Mort ») ; Joni Thrombey, la bobo, fait des séances de méditation pleine conscience et est très branchée nouvelles énergies. Et je dirais que la construction même du scénario du film est tellement parfaite (j’ai rarement vu une rouerie cinématographique aussi bien huilée, ficelée : à ce niveau-là, c’est de l’ingénierie et de la minutie presque pas humaine !) qu’elle rappelle l’intelligence de Lucifer (et je rappelle que Lucifer prétend remplacer l’Amour par l’Intelligence). Sans exagérer : le scénario de « À couteaux tirés », c’est algorithmique. Un prodige technique et de logique. Tout y est étudié et imbriqué jusqu’au moindre détail. C’est d’ailleurs ce qui fait la drôlerie et l’efficacité de ce film voulu hitchcockien. Enfin, pour terminer sur la Bête transhumaniste, on nous sert dans les dialogues exactement le même discours luciférien auto-centré que dans la pièce 2052 : « Il faut écouter son cœur. » « Vous avez gagné en suivant vos propres règles. » (l’Inspecteur Benoît Blanc élevant la jeune Latino Marta Cabrera au rang de sainte profane venue de l’étranger). Bref, c’est le dieu « Volonté individuelle ». Effrayant. L’enfer est vraiment pavé de bonnes intentions et rongé par l’individualisme.
 

 

Quand je vous disais que l’homosexualité (non en tant que simple tendance mais en tant que pseudo « identité » et « amour ») seconde la Bête de l’Apocalypse, c’est très visible dans « À couteaux tirés », non pas à première vue (car le film n’aborde absolument pas la question de l’homosexualité) mais à deuxième vue : à travers la promotion de l’hétérosexualité (en tant que culte de la Différence ; en tant que bisexualité cachée et donc homosexualité en germe), à travers le titre du film (centré sur l’extase et l’extériorisation de soi, comme dans bon nombre de coming out, de outing, et finalement d’œuvres homosexuelles : « Knives Out »), à travers l’affiche super rainbow du film, à travers le casting du film (entre les gay icons – Chris Evan, Don Johnson, Toni Collette –, les gays friendly – Michael Shannon –, les acteurs bisexuels – Katherine Langford –, les acteurs qui ont joué le rôle de gays dans d’autres productions – le vieux Christopher Plummer avait gagné l’oscar en 2011 pour son rôle de gay dans « Beginners » –, les acteurs ouvertement homosexuels – l’actrice lesbienne Jamie Lee Curtis, le réalisateur homosexuel Frank Oz qui avait réalisé le fameux « In & Out » en 1997 –, je crois qu’on a largement de quoi le constater !), mais également à travers les répliques symbolistes du film (par exemple, le détective Benoît Blanc fait une claire référence à l’arc-en-ciel en tant que spectre de la lumière noire, dont beaucoup d’œuvres homos parlent – c.f. mon code « Milieu homosexuel infernal » dans mon Dictionnaire des Codes homosexuels –, quand il évoque à diverses reprises « l’Arc-en-Ciel de la gravité »). Moi, je dis : « À couteaux tirés » : top gay !
 

Pour ceux qui ne sont pas convaincus par mes thèses, continuez d’aller voir ces œuvres d’un œil naïf, en vous laissant éblouir par le prodige technique qu’elles sont objectivement. Car aussi bien 2052 que « À couteaux tirés » méritent votre déplacement. Et pour ceux qui ont envie d’aller plus loin et sont prêts à les voir comme des miroirs eschatologiques aux messages et intentions paradoxaux, vous accueillerez ce que je vous dis avec joie et envie d’encore plus creuser le travail démonologique qui nous conduit à démasquer la Bête grâce à l’homosexualité, et à connaître davantage Jésus et l’Église Catholique. Quand le cathodique conduit au catholique…