Archives de catégorie : Phil de l’Araignée

Le Retour du Roi

Le règne de l’Antéchrist, le prince de ce monde, n’est pas loin, étant donné que la royauté (ou le royalisme) a le vent en poupe en ce moment. On en entend parler un peu partout (surtout depuis le Roi Lion, le Seigneur des Anneaux, Games of Thrones, Star Wars, la Reine des Neiges et autres blockbusters nord-américains). Même dans les publicités pour hamburgers (Burger King) ou pour café, ils nous enjoignent à « être royal » (c.f. le Café Royal avec son slogan « Be Royal »… et en sous-titre : « La vraie couronne est dans la tête. »… comme si la puce électronique ou bien la conscience portaient le nom de « couronne » invisible et autrement plus puissante et noble qu’une couronne de diadèmes en toc.).
 

 

C’est simple. Tout le monde prétend être roi de quelque chose ! Et le Peuple veut/voudrait un Roi (un Roi, bien évidemment, qui n’est pas Jésus) ! Le concept de royauté, loin d’être proprement catholique et d’être tombé en désuétude, fascine beaucoup nos contemporains athées – ou plutôt agnostiques -, déçus de la politique, horripilés par les fonctions archaïques de « président », de « patron » et de « chef », mais paradoxalement nostalgiques des titres de « Roi », de « Maître », de « Héros », de « Génie », de « Chevalier », de « Seigneur », de « Monarque », de « Prince » ou de « Dieux », plein de majesté, de magnificence et de puissance cinématographiques, de brillance (héliocentrique : vive les néo Roi Soleil !), de naturalité (la Bête « voudrait déjà être roi »), de solennité ancestrale et du mysticisme chevaleresque qui plait tant aux francs-maçons mais également aux cathos bobos d’extrême droite (millénaristes monarchistes de la Réacosphère).
 

 

Les uns comme les autres n’ont rien compris à la réelle royauté de Jésus, les premiers (les antithéistes) parce qu’ils associent la royauté à la puissance individualiste et à l’insoumission, les seconds (suiveurs du Cardinal Sarah) parce qu’ils l’associent à leur idolâtrie de la soumission et de l’obéissance, et qu’ils oublient que Jésus n’est pas un Roi au-dessus de nous mais un Roi pauvre, impuissant, qui s’est fait serviteur et qui nous lave les pieds, qui ne nous appelle plus « serviteurs » mais « amis » (Jn 15, 15).
 

 

Très prochainement au cinéma en France va sortir le film « Wedding Nightmare » de Tyler Gillett et Matt Bettinelli-Olpin (un film d’horreur anti-mariage catholique, distribué par les studios Disney, consistant à décourager les rares personnes encore tentées de passer à l’église de se marier). Et l’une des répliques-phare, c’est quand la future mariée, qui s’apprête en réalité à signer un pacte avec le diable et sa famille, dit à son futur mari : « Je n’arrive pas à croire que d’ici une demi-heure, je ferai partie de l’incroyable lignée ou dynastie des… » et ce dernier lui coupe la parole en rectifiant le propos : « Le Royaume. On préfère ‘Royaume’. ».
 

 

 

Les principautés démoniaques et lucifériennes ont à cœur d’instaurer un Royaume, elles aussi. Contrairement à ce que s’imaginent les catholiques royalistes, qui pensent être les seuls à chérir la royauté et à vouloir son retour politique, le monarchisme, loin de faire peur ou de dégoûter à nos contemporains, vit un regain d’intérêt puissant. Et nous, catholiques, y sommes pour quelque chose dans l’installation prochaine de ce dernier. Le Roi des insoumis (l’Antéchrist) va succéder – pour un temps très court – au Roi des soumis (Jésus et les catholiques authentiques). Ne nous plantons pas de royauté, y compris au nom du Christ-Roi. La Royauté de Jésus n’est pas de ce monde (Jn 18, 36).
 

Ces abrutis de Riposte Catholique et leur Roi « Chrétienté » ou « Civilisation christique »

Les 20 vérités interdites ou incomprises par le monde concernant l’homosexualité


 

1 – L’orientation homosexuelle est une peur (de la différence des sexes).
 

2 – L’homosexualité n’est ni complètement innée, ni complètement acquise.
 

3 – L’homme et la femme ne sont pas égaux.
 

4 – La relation homo, même fidèle et monogame, n’est pas de l’Amour.
 

5 – L’homosexualité peut être le signe d’un viol.
 

6 – L’homophobie existe, et c’est la pratique homosexuelle et c’est la croyance en l’identité homo.
 

7 – Les séries gays friendly actuelles sont extrêmement homophobes.
 

8 – La bisexualité c’est un appel au secours et c’est pas cool du tout.
 

9 – Les sentiments ne sont pas nos maîtres ; et tomber amoureux n’est pas aimer.
 

10 – L’homosexualité est le sujet le plus important au monde. Elle est l’alibi qui porte le culte au mot « Amour » ; elle est l’alibi de toutes les lois transhumanistes.
 

11 – Dieu ne guérit quasiment pas de l’homosexualité (dans une temporalité humaine).
 

12 – L’homosexualité est un terrain privilégié de sainteté. Vécue dans la continence, elle est l’antidote de tous les maux humains et célestes. Mais les gens d’Église n’encouragent absolument pas les rares personnes homosexuelles continentes à vivre la continence ; pire, ils les persécutent.
 

13 – L’hétérosexualité est la différence des sexes parodiée par le diable ; et c’est le diable déguisé en différence des sexes.
 

14 – L’Union Civile est la loi la plus grave que l’Humanité ait comptée.
 

15 – L’acte homosexuel est un péché grave et mortel.
 

16 – L’homosexualité est le fer de lance des (futures et imminentes) persécutions anti-chrétiennes.
 

17 – La majorité des personnes homos pratiquant leur homosexualité est en Franc-Maçonnerie.
 

18 – Le « mariage gay » est un trafic d’enfants, de pères, de mères, mais surtout de personnes homos (c’est pourquoi c’est une loi extrêmement homophobe).
 

19 – Le lobby LGBT n’est pas le « lobby gay » mais est porté par des personnes qui se présentent comme « hétéros » pour s’assurer une carrière et pour se venger du mariage, des hommes et de l’Église Catholique.
 

20 – Le « mariage gay » a été en grande partie porté par les catholiques, La Manif Pour Tous et les pro-Vie.

Les montages-vidéo de dénigrement des antifascistes orchestrés par les (non moins beaufs, mais version hétéro et droitarde) journalistes de la Réacosphère

Après les interviews de journalistes infiltrés qui se font passer pour des benêts dans des manifestations pour y piéger les participants (technique malhonnête très employée par les interviewers barbus de Canal +, Ridicule TV, ou encore de l’émission Quotidien de Yann Barthès : malhonnête parce que les interrogés sont en sortie de cortège, ne représentent pas toujours l’ensemble des avis du mouvement duquel ils se revendiquent, ou ne brillent pas par leurs réponses), voici un nouveau genre cinématographique employé par la Réacosphère des bobos anars de droite et d’extrême droite pour ridiculiser les soldats (souvent des proies faciles parce qu’ils sont révoltés et victimes de leurs intentions et de leur inculture) des courants de l’antifascisme qu’elle rebaptise « idéologiques » : c’est la casse gratuite de l’intercalaire fictionnelle réactionnelle ; autrement dit, ce sont les vidéos de la consternation, présentées pompeusement comme des « droits de réponse » arrachés. On se croirait revenus au collège.
 

En effet : au lieu d’argumenter, les droitards, sympathisants du Rassemblement National ou plus outsiders encore, ont de plus en plus recours à des doubles cinématographiques répondant – ou mieux – réagissant à leur place, en simulant la désolation, la consternation, la crise cardiaque, l’indifférence, le dénigrement, l’ennui de plomb, la circonspection, l’affliction, le « no comment », ou carrément le fou rire hilare : bref, des émotions négatives fortes et surtout muettes. Ces beaufs de droite sont particulièrement friands des intercalaires d’Alexandre Astier dans Kaamelott (l’humour Canal basé sur l’humiliation du plus faible), d’« OSS 117 », de Louis de Funès, ou encore de la scène du fou rire del Risitas (humoriste espagnol rentrant dans la peau du Bidochon ignorant de l’être) qui a fait le tour du monde.
 

Leur réponse audiovisuelle par personnages interposés se veut drôle, « rétro-cool » ou « rétro-moderne » (typiquement bobo anar d’extrême droite, en résumé). Comme tout bon réactionnaire, les conservateurs répondent à l’agression par la RÉACTION. Mais, et d’une, ce n’est pas une attitude courageuse (car ils ne partent pas à la rencontre de ceux qu’ils « clashent » ou « taclent » ; ils parlent à visage masqué ; ils s’attaquent à des gens certes haineux mais faibles) ; de deux, la réaction n’est pas réflexion ; de trois, ces insertions scénarisent des dialogues pour en réalité tuer les dialogues constructifs (la personne « clashée » n’a pas la possibilité de répondre et est prisonnière de ses propres propos enregistrés ainsi que du montage qui s’en suit) ; et de quatre, ce ne sont pas des méthodes catholiques puisqu’elles cherchent à humilier. C’est de l’impolitesse et du mauvais esprit qui se font, de surcroît, passer pour de l’esprit. On croit rêver.
 

Non seulement ces montages ne me font pas rire, mais en plus, il y a zéro argument, zéro sortie du conflit (au contraire : c’est du mimétisme de violence et de dénigrement), et surtout zéro Amour. Car j’ai beau identifier la bêtise, la violence et l’intolérance des chantres de la tolérance, j’ai beau également de pas épouser les idées du militantisme gauchiste, du féminisme, du lobby LGBT, d’Emmanuel Macron, de l’islamisme, de l’écologisme, de l’anti-spécisme, etc., jamais je n’aurai la facilité de commenter en répétant de manière déformée les propos d’autrui ou en ne gardant que le pire, ou en prenant les gens – en particulier les plus faibles et les plus en manque d’arguments et d’Amour (les jeunes, les étudiants, les Vegans, les personnes homos, les féministes pro-avortement, les antifas, les gauchistes, et même des hommes politiques) de haut.
 

Où mène cette entreprise parasitaire de diabolisation de ceux qui nous diabolisent, ou de dénigrement de ceux qui nous prennent pour des « cons de fascistes » ? À rien, sauf au chaos et à la guerre civile mondiale. L’œil pour œil dent pour dent commence vraiment à se voir sérieusement sur les réseaux sociaux. Ça ressemble à des disputes de cour de récré, sauf que maintenant, c’est entre adultes, et caméras à la main. Et les catholiques médiatiques, pour la plupart boboïsés, suivent comme des moutons ce mouvement de riposte pitoyable (je pense aux montages des journalistes-geek de L’Incorrect amateurs de « Kaamelott », aux fausses interviews de Virginie Vota, aux parodies bobos d’Inquisitio de Koz Toujours, aux interviews piégeuses d’Antifas, de féministes, de macronistes, de gauchistes, de militants LGBT, orchestrées par des journalistes catholiques droitards pour prouver que les haineux qui les traitent de « haineux » sont « beaucoup plus haineux qu’eux » et « incarnent la véritable dictature »). L’hétérosexualité et la droite sont véritablement des maladies.
 

 

 

 

 

 

 

Starting a money-raising campaign for the filming « Homosexuality » in Lourdes

It is with great simplicity that I make this urgent appeal for help and donations, and offer you to participate at your convenience in an online donation for the organisation of a specific event: the SHOOTING in Lourdes of a film documentary on HOMOSEXUALITY, to be held from 23 September to 2 October 2019. CLICK HERE FOR THE DONATION. The article is translated into Spanish, Italian and French.
 

(Photo : Philippe Piron)


 

This is a great first as I had been asking for years for brothers and sisters who were able, like me, to speak about their homosexuality and their love of Jesus with their faces uncovered, thus taking the risk of losing everything (work, perspective of priesthood, marital perspective, family, friends, Christian commitments, reputation, etc.). And – proof that we are living in these special times – these brothers of Mission who have understood the global and ecclesial stakes of homosexuality have finally risen up and feel able to make the great public leap with me for Jesus, the world and the Church: there is a Colombian, a Quebecker, an Italian, a Mexican, a Spanish and a French woman… and we are hoping soon a Polish and a North-American speaker. But nonetheless, time is running out. And above all, homosexual witnesses from all continents – and not just abstinent – are hard to find.
 

We are therefore already counting on your prayer to accompany this unique project, which will give rise to a documentary, and perhaps a DVD, to serve as a formation support for all (because in reality, no one in the world – except me – talks about homosexuality and proposes an analysis of it).
 

But to do this, we also need money, simply to cover the airline tickets of people who come from far away, the local expenses in Lourdes, the sets, the salary of the cameramen, the editing, the translation, etc… That’s why I’m opening a pot.
 

Please be aware that this event – unfortunately on one side and fortunately on the other -, which will not have the logistical burden of a session on homosexuality or a press conference, is organised outside any sponsorship or patronage or movement or party or diocese. Just with our little people! But it is the greatest treasure. As no Catholic media and no bishop supports us (even though we are living what the Church is asking for on homosexuality, and the Church at this moment would really need us because it is really only being attacked on homosexuality), since we cannot rely publicly on any priest, since we are sometimes even perceived as criminals, we organize this shooting outside any structure, without any help and without label. This is our weakness but also our strength. Because the people who testify (on the basis of the 8-day programme I recently established) will not be prisoners of a movement (even a Catholic one, such as Courage International) or a pressure group (pro-Life lobby, bishops, cardinals, TV or radio…): they come forward on their own, and give their name, they simply offer their person.
 

The great novelty of this event is that homosexuality will really be under study and at the CENTRE, and not a pretext to talk about something else (Faith, sexuality, identity, friendship, chastity, healing or restoration, Bible, personal relationship to God, holiness, purity, etc.). On the contrary. For once, it will only be about homosexuality, heterosexuality, homophobia, LGBT culture, bisexuality, transsidentity, and even subjects we are forbidden to talk about (Freemasonry, boboism, politics, End of Times). And no one to stop us from doing it! No Christian movement or community (Courage, Emmanuel, etc.) to report to, no reparative therapy sessions, no bullshit discussion groups or public testimonies. No circle of lawyers, politicians, pro-Life activists, shrinks, historians, sociologists, priests, to talk about us and in our place. It’ll feel good! Finally, we’ll be able to talk about homosexuality and nothing else! Finally, we’re going to focus on people! … even though, in this instance, without these institutional supports, we appear a little naked, and we would still like to offer a video quality that is not too « cheap » or gross. The idea, since the speakers really wet their shirts, is to offer them not only decent but also classy speaking conditions (beautiful images, beautiful lights, beautiful setting and beautiful set for the round tables, good film crew… a minimum of professionalism and welcome for a fair enhancement!)
 

There you go. I think I’ve said the essential.
 

I almost forgot! The filming takes place in Lourdes because it is Mary alone who carries our continence (abstinence and public apostolate for Jesus and the Church through homosexuality).
 

Thank you for your generosity. And, please, spread this message to make the money-raising campaign and the event known. We are so little helped and encouraged – at a time when the needs on homosexuality are enormous today – that the slightest help will be invaluable. Even 5-10 euros will be huge.
 

In the name of Jesus, in advance, I thank you.
 

Philippe Ariño
 
 

Ideally, each parish should offer a full eight-day week of training on homosexuality

Ideally, a full eight-day week of training on homosexuality should be offered in each parish (with workshops, round tables, conferences, testimonies, times of exchange, theatre, religious times, etc.). One can dream…


 

 

DAY 1 – Homosexuality (Personal dimension):

 

– Discovering one’s homosexuality (Testimonials): joys and sorrows. Internal conflict (school context, friendships, isolation, feelings, etc.).

– Homosexuality, is it an identity? Is it innate or acquired? Where does it come from? When does it manifest itself?

– What is homosexuality a sign of ? (non-causal links between homosexuality and rape)

– How can we know that we are truly homosexual? What if it did not really exist ?

– The connection of homosexual people with their bodies and their sexual identity (transvestism, effeminacy, virility, complexes, tastes, feeling of difference…)

– Can we change our sexual orientation ? (psychoanalytical support, finding live in someone of the other sex, marriage, paternity) (Testimonies) Homosexuality and psychiatry.

– What is the connection of homosexual persons to the difference between the sexes ? (misandria, misogyny, rape, jealousy, conflictual relationships with parents)

– Declination and explanation of the acronym LGBTQI.

– Is there such a thing as bisexuality? (how it is presented to us socially; what it really is)

– Is there such a thing as transidentity, intersexuation? What advice should be given to a transgender and sometimes transsexual person?
 

DAY 2 – Homosexuality (family dimension):

– I have a homosexual relative (my best friend, my husband, my son, my nephew, my uncle, the boy I fell in love with): Testimonies

– Is homosexuality the result of an education ? Is it family-induced ? (incest, twinning, paedophilia, divorce, abortion, lack of love…)

– Is it a disease ? Is it a fashion ?

– Is coming out necessary ? How to do it ? (Testimonials)

– I am a parent and my son tells me that he is homosexual: how to react? how to accompany a relative who is homosexual? (Testimonials)

– The current propaganda of demonisation of « gay parents », and sacralisation of friendly gay parents.

– How to talk about homosexuality correctly to young children ? to teenagers?

– Cases of family conscience (my son blackmails me for suicide, introduces me to his boyfriend and wants to invite him on holiday, invites me to his wedding; my lesbian daughter is pregnant; etc.)

 

DAY 3 – Homosexuality (sentimental dimension – the « couple »):

– The first gay experience, how did I live it? (Testimonials)

– Is it Love (fragility, infidelity, ambiguities)?

– Are there any happy and committed gay couples? Can we talk about « couples »?

– The complexity of homosexual « couples » (power relations, domination/submission, slain friendship, complexity of sensual or amorous friendship)

– If it is not love, it looks like it… (Testimonies of strong loving experiences that I think I have lived; Testimonies also of the Encounter with Jesus, stronger than these experiences)

– What are the positive aspects of the gay « couple »? Why do we want to believe it to be true? (the « right » reasons)

– What is wrong with the « gay couple »?

– Are there differences between homosexual « couples » of women and « couples » of men?

– Married men or married women who divorce to go and live their homosexuality : more and more numerous.

– Cases of friendly conscience (example: I meet a gay « couple » who get along well: what to say? ; my best friend tells me that he is gay: how to react? ; I see that my gay friend is not fully happy as a couple: what to say without taking the risk of losing him?)

 

DAY 4 – Homosexuality (cultural, media, artistic, associative dimension):

– Main chronological overview of the most important dates in the world history of homosexuality (highlights, laws).

– Good memories in gay community: the associative, political, artistic, friendly, festive world (Testimonials).

– Series and films that talk about the subject: what image do they give us? (Film clips); what is the point of seeing them?

– The richness of homosexual symbolism (c.f. Dictionary of homosexual codes). What are the common points (tastes, experiences) between homosexual people? What songs, movies, activities do we like? Why?

– Why does an artist become a gay icon?

– The lesbian environment: an overview

– Gay Pride: Is it so horrible? (the particular case of Gay Prides in Latin America)

– Can we really talk about a « homosexual community » ? And is this desirable ?

 

DAY 5 – Homosexuality (legal, political, international dimension):


– Is there really a « gay lobby » infiltrated into the media, the business world, politics? How far will it go? Who is holding the strings?

– The classic arguments of pro-gay propaganda (human rights, man/woman equality, respect, antifascism, freedom from oppression, solidarity, diversity, victimisation).

– Heterosexuality: the Beast of Revelation (the devil disguised as the difference of the sexes; why the Church has never defended heterosexuality).

– Explanation of the links between homosexuality and Freemasonry (Definition of Freemasonry and alchemy).

– Homosexuality in Colombia: current situation. The growing and uncontrollable success of bisexuality among young people. The two powerful camps of the progressives (led by feminists) and conservative Catholics (led by machos) are hardening, and young people are leaving the Church more and more because they do not understand its position on homosexuality.

– What is Gender Theory (Gender Ideology)? How does it get into our country? How to deal with it?

– The extent of the Civil Union/Gay « marriages »: why are they homophobic laws (even if they claim to be « gay friendly »)? Is it useful to talk about ART ( Assisted Reproductive Technologies) and Surrogate Motherhood?

– The promotion of homosexuality in schools: current situation.

– What awaits us for the future… (Homosexuality: sign of the End of the World?)

 

DAY 6 – Homophobia :

– Why is it so difficult to talk about homosexuality?

– Homophobia as it is understood worldwide (fantasy, hysterical alibi)

– Homophobia as it is understood by Catholics (an insult, an unreality)

– Homophobia as it really is: rape, crime, suicide, sex tourism. Its mechanisms (the psychological profile of the aggressor; of the aggressed). Its roots. Is homophobia just a repression?

– Violence in the homosexual environment and gay practice; social networks and dating sites; free prostitution; tensions in « couples »; abuse against public gay witnesses; homophobia in sport, prison or school (Testimonies).

– Homophobia between homosexual persons (Testimonies): hatred of gay personalities, biphobia, transphobia, lesbophobia, youthism or, on the contrary, hatred of young people.

– The unsuspected homophobia of gay-friendly people.

– Links between terrorism and homosexuality.

– Links between dictatorships (religious fundamentalisms) and homosexuality.

– The most forgotten: bisexual homosexuals (hated fantasies), religious homosexuals, homosexuals in the media, homosexuals with disabilities or infected with HIV (AIDS), homosexuals in exile, poor or homeless homosexuals, homosexuals who are drugged.
 

DAY 7 – Homosexuality (ecclesial dimension):

– Why does the Church oppose homosexual acts (and therefore the formation of homosexual couples)? What does the Bible, the Catechism and the Church say? How can the « intrinsically disordered » be justified? What is missing from the paragraphs of the Catechism? Is Pope Francis’ position correct?

– Will a gay person in a state of mortal sin go to hell?

– The homophobia of pro-Life people. How are homosexuals, including continents, treated by Catholics, priests and cardinals? (The paradox of accompanying homosexuals in Colombia: they are very well supported but not listened to or hidden)

– The unsuspected support of pro-Life Catholics for gay marriage (while they believe they are opposed to it)

– The silent promotion of homosexuality in the so-called « catholic » media, in so-called « catholic » schools.

– Cases of conscience that are insoluble in the parish (such a catechist or organist is gay, such a priest is gay, such a gay couple attends masses, such a scout leader is gay, such a seminarian is gay, etc.).

– Homosexual priests: situational analysis. How to live this double life? (Advice)

– What are the existing Christian gay associations? Are they satisfactory (including Courage)? Does the Church sufficiently welcome homosexual persons?

– Homophobia among Catholics (AND among progressive groups, AND among traditional groups) (Testimonies). What’s wrong with Father James Martin’s speech? What’s wrong with Cardinal Sarah’s speech either?

– Conversion therapy groups (« ex-gays », agape therapies, speech and identity restoration groups): Can God remove homosexuality? What are the results? (Testimonials).

– Positioning of other religions in relation to homosexuality: Jews, Muslims, Protestants.

– The arguments that really work with atheists to get the Church’s discourse on homosexuality across (explain homophobia; focus on the rhetoric of difference; clarify the concept of discrimination; the best argument is from flesh and blood continent homosexual persons)
 

DAY 8 – Homosexuality (holiness dimension) :

– Homosexuality and holiness: compatible? (Risks to be taken)

– Being homosexual and continent exposes to being hated by 4 types of groups (friendly gays; progressive Catholics; indifferent or fearful Catholics; conservative Catholics). Priestly jealousy.

– Demonic demonstrations in the context of gay practice (Testimonies).

– God in my life (Testimonies about the experience of the sacraments and the joy of being Catholic and of knowing Jesus; testimonies of the sensitive miracles I have lived in my life): Jesus takes over, and I can’t practice my homosexuality.

– Homosexual people: outstanding friends. The specific qualities of homosexual persons.

– The fields of fertility and creativity of gay people in society and in the Church.

– Why should homosexuality be the ecclesial and global priority? The global and ecclesial issue around homosexuality: why not only is it not a small subject but it is THE subject (alongside Jesus) to be addressed? The violent attacks of LGBT groups against the Church (more and more numerous).

– Why is continental homosexuality the key to hearts and even the human shield against current anticlerical attacks? (paedophilia: false nose of homosexuality)

– The beauty, strength and insolent humour of the continent homosexual community.

– What is the difference between « chastity », « abstinence » and « continence »? How can we achieve continence? What are the concrete ways that can be proposed to a person who is durably gay to enter the apostolate through homosexuality?

– Is it not good to propose a specific pastoral care? an oblature? is there not a risk of locking the person into his tendency?

– How to stop masturbation and porn?

– Homosexual but continent: who can stop us?

L’aveuglement et la mauvaise foi de la majorité des catholiques pro-Vie par rapport à la place de l’homosexualité dans les lois sociétales qu’ils dénoncent

Ce qui est usant et effarant, ce sont l’aveuglement et la mauvaise foi de la majorité des catholiques pro-Vie par rapport à la place de l’homosexualité dans les lois sociétales qu’ils dénoncent. Alors que tous les voyants indiquent qu’il faut en parler, laisser les personnes homosexuelles la traiter, que l’homosexualité est la cheville ouvrière de toutes les lois transhumanistes qui sont en train de passer (y compris l’euthanasie), eh bien non ! Ils continuent de nier la dimension intentionnelle et gay friendly de ces dernières. Ils continuent, par carriérisme et orgueil, à inviter les mauvais porte-parole sur les plateaux télé, plutôt que d’écouter les bons. Ils continuent de s’appesantir sur les conséquences dont ils nient les causes, les intentions et le terrain de croyances sentimentales. Par exemple, ils savent pertinemment que la PMA (Procréation Médicalement Assistée, qui est une GPA – Gestation Pour Autrui – déguisée) passe au nom de l’homosexualité et/ou de l’homophobie. Mais non ! Ils font comme si elles n’existaient pas, et ne parlent que de l’enfant ou de la « dictature LGBT ». Ils préfèrent victimiser une Agnès Thill, diaboliser le « lobby gay », ou faire intervenir des Tugdual Derville ou des Thérèse Hargot inefficaces, plutôt que de traiter le mal à la racine. Aucune vision de fond ; et en réalité, une réelle homophobie de leur part, et une mondanité à faire peur. Ils méritent ce qui leur/nous arrive. C’est à cause de leur homophobie que la « PMA pour toutes » va passer.
 

 

Je vous renvoie à mon livre Homosexualité la priorité niée.

Los documentos del Vaticano sobre el Género : mirad la parálisis intelectual y espiritual de nuestros cardenales actuales


 

Como lo señalo y explico desde hace mucho tiempo, no luchamos eficazmente contra la teoría/la ideología del Género (Gender) si, por un lado, nos atenemos al Humanismo integral (el otro nombre de la Bestia del Apocalipsis), es decir a los tópicos naturalistas y espiritualistas (identidad, sexualidad, diferencias de sexos, masculinidad/feminidad, hombre/mujer, alteridad, complementariedad, humanidad, familia y niño, paternidad/maternidad, sacralidad y dignidad, el Bien común, ideología , lobby, etc.) provenientes de una adhesión excesiva a la Teología del cuerpo de nuestro santo Papa Juan Pablo II, y si, por otro lado, no hablamos de la homosexualidad (una palabra que, en la mente de muchos de nuestros contemporáneos, cristaliza la creencia en el concepto de « Amor », y basta para desacreditar todos los argumentos naturalistas y espirituales) y sobre todo no identificamos el verdadero Género es decir la heterosexualidad (siendo la heterosexualidad el diablo disfrazado de diferencia de sexos, y encima, sinónimo – en los hechos – de bisexualidad y de sexualidad violenta). La inutilidad parlanchina del Dicasterio y las meta-verdades inoperantes que nos presentan algunos cardenales (por ejemplo, el Cardenal Versaldi) y que sin embargo quedan bien en teoría, las había visto venir a millas de distancia. Mientros que no se identifique el Género como la heterosexualidad, todos los documentos cardenalicios y episcopales, que están bien presentados y bien elaborados, resultan ser un parloteo totalmente ineficaz que no sólo afecta a su puntería sino que además refuerza lo que pretende denunciar. La parálisis intelectual y espiritual (y me atrevo a decir, la sordera) que afecta a nuestros representantes eclesiáticos es alarmante.
 

Véanse la página de Noticias del Vaticano.
 

#Gender #Género #homosexualidad #sexualidad #LGTB #Amor #Sexo #ideología #Dicasterio #Iglesia #Vaticano #Cardinales #Heterosexualidad #Papa #Papafrancisco

Documents du Vatican sur le Gender : regardez dans quelle paralysie intellectuelle et spirituelle se trouvent nos cardinaux actuels


 

Comme je le souligne et explique depuis bien longtemps, on ne lutte pas efficacement contre l’idéologie/la théorie du Gender si, d’une part, on en reste à l’Humanisme intégral (l’autre nom de la Bête de l’Apocalypse), donc au rappel naturaliste et spiritualiste de poncifs (identité, sexualité, différence des sexes, masculinité/féminité, homme/femme, altérité, complémentarité, humanité, famille et enfant, paternité/maternité, sacralité et dignité, bien commun, idéologie, lobby, etc.) issus d’un attachement abusif à la Théologie du Corps de notre saint Pape Jean-Paul II, et si, d’autre part, on ne parle pas d’homosexualité (mot qui, dans la tête de beaucoup de nos contemporains, cristallise la croyance au concept d’« amour », et suffit à décrédibiliser tous les arguments naturalistes et spirituels) et qu’à fortiori on n’identifie pas le véritable Gender à savoir l’hétérosexualité (l’hétérosexualité étant à entendre comme le diable déguisé en différence des sexes et comme un synonyme – dans les faits – de bisexualité et de sexualité violente). L’inutilité bavarde du Dicastère (le « Dit qu’à se taire » comme je le surnommais il y a quelques années) et les méta-vérités inopérantes que nous déversent certains cardinaux (par exemple le Cardinal Versaldi) qui pourtant présentent bien sur le papier, je les voyais venir à des kilomètres. Tant que le Gender n’est pas reconnu comme l’hétérosexualité, tous les documents épiscopaux ou cardinalices, fussent-ils bien présentés et bien travaillés, sont de la parlotte totalement inefficace qui non seulement loupe sa cible mais renforce ce qu’elle prétend dénoncer. La paralysie intellectuelle et spirituelle (et j’oserais dire, la surdité) qui touche nos représentants ecclésiaux est alarmante.
 

Je vous renvoie aux documents en PDF du Dicastère sur le Gender.

La propagande sincèrement malhonnête de France 3 en faveur des « familles » dites « homoparentales » : le cas de Mickaël, Bruno, Magali et la petite Agathe


 

Il y a seulement quelques jours, la chaîne de télévision France 3 a versé dans la propagande pro-gays, non en faveur de l’adoption ou de la GPA (Gestation Pour Autrui) mais des projets de co-parentalité, et donc de la PMA (Procréation Médicalement Assistée), en brossant le portrait d’un « couple » homo des Pays-de-Loire, Bruno et Michaël, issu de ma région (d’ailleurs, il me semble avoir déjà rencontré Bruno), par un documentaire de Pascale Fourner qui s’intitule « Mes parents, ces héros ordinaires » .  

La situation, elle est « simple ». Les deux hommes ont décidé, avec la complicité de Magali, une bonne amie de Michaël, célibataire et déjà mère d’une petite fille, et émue par la paternité frustrée de son pote homo, de concevoir ensemble par fécondation in vitro une petite fille qu’ils ont finalement confiée au « couple » d’hommes, avec quelques visites de la maman biologique qui ne verra pas grandir sa fille sous son toit. Cet arrangement nous est présenté comme idyllique et merveilleux… alors qu’à certains moments du reportage, le spectateur ne peut que constater les énormes souffrances que génère ce sacrifice maternel, même si elles sont maquillées par les bonnes intentions et la sincérité des protagonistes de ce sketch « familial » sérieux. Beaucoup de « détails » clochent :
 

– À l’écran, on voit que la gamine de 7 ans, Agathe, se montre parfois « rebelle » et insolente avec ses deux « papas ». Elle exprime inconsciemment, et comme elle peut, sa souffrance de voir ses deux parents biologiques ne pas s’aimer d’Amour, et donc le manque du lien d’Amour entre son papa et sa maman (car l’amitié n’est pas l’Amour).
 

– À un moment donné du reportage, Magali, la mère biologique d’Agathe, pleure son enfant arrachée… même après avoir consenti apparemment « librement » au cadeau amical il y a 8 ans de cela. Avec le recul des années, on voit que Magali, bien que généreuse et habillant sa précipitation ou son inconscience amicale de fierté, regrette son choix de s’être séparée de sa fille. Elle dit d’ailleurs d’elle-même qu’elle a été « impulsive »… donc pas libre. On observe aussi qu’à travers son acceptation de participer à un projet de co-parentalité, elle a essayé de régler (mal) une solitude qui lui pèse toujours (elle avoue d’ailleurs, en souriant jaune, qu’elle « est toujours célibataire »). Et, par quelques phrases perceptibles à la volée, elle exprime encore son regret et son manque de sa fille : à la fin du reportage, lors d’une de ses visites ponctuelles au domicile de Bruno et Michaël, elle sort un « Ça fait longtemps. ». Et comme on la comprend ! : débarquer comme une simple amie extérieure dans la maison où grandit sa fille, même si intellectuellement son identité de vraie mère est connue… : franchement, mais quelle horreur !
 

– Plus tard, la maman de Magali (donc la grand-mère biologique de la petite Agathe), même si elle joue d’euphémismes, avoue que la configuration « familiale » (ou plutôt le pétrin) dans laquelle s’est empêtrée sa fille « a été un petit peu difficile » à avaler. Et ça l’est encore aujourd’hui. Seule la sœur de Magali, Marina, a courageusement dénoncé la folie généreuse de sa frangine, en parlant clairement d’« abandon d’enfant »… Magali, au lieu d’écouter sa sage frangine, s’est emmurée dans l’orgueil et le déni : « C’est un don mais pas un abandon. » Mais quand bien même ! Objectivement, Magali a confié son enfant à une « couple », et par conséquent ne la voit que de temps en temps, et surtout ne la voit pas grandir sous son toit. On imagine sa souffrance, ainsi que la complicité éhontée du « couple » homo qui joue la famille d’accueil parfaite alors qu’il sait très bien qu’il arrache sa fille à sa mère… Le documentaire présente Marina comme la grande méchante, fermée d’esprit… alors qu’elle a osé dire la Vérité, et a tiqué sur le mauvais choix de sa sœur. Néanmoins, les journalistes malhonnêtes de France 3 lui donne un droit de réponse. L’intéressée se sent alors obligée de mettre de l’eau dans son vin, de jouer le jeu de l’ouverture, et de dire face caméra que la distance physique entre la mère biologique et la fille entache forcément le lien filiatif, ainsi que le lien tante-nièce, et que « la nièce, on la voit moins », fatalement… Mais elle est sommée ensuite de rentrer dans le rang de la doxa pro-PMA devant sa sœur en larmes, de singer la réconciliation fraternelle. Pathétique.
 

– Concrètement, la vie d’Agathe est coupée en deux. Elle habite chez son père, et ne voit sa mère que de temps en temps. Elle hérite des conséquences réelles d’un « divorce…sans divorce ». Comment peut-elle s’y retrouver, la pauvre gamine ?
 

– L’écart d’éducation prodiguée d’un côté par Magali, et prodiguée d’autre part par Bruno et Michaël, est là, et fait souffrir les trois parties. Déjà que les familles vivant sous le même toit ont bien souvent du mal à s’harmoniser, on imagine aisément combien le manque de concertation et de cohabitation alimente le fossé dans le cas précis d’Agathe…
 

– Rien que dans le choix des prénoms affectueux que se sont attribués les deux « pères » d’Agathe, à savoir « papa » pour Michaël (le vrai père biologique) et « papou » pour Bruno (le père adoptif, ou « parent social »), ça saute aux yeux qu’il y a le papa proche et le papa lointain (le « papou » habitant en Papouasie : le père pas lointain physiquement ni intentionnellement, mais écarté de fait, de nature et de sang).
 

– Le titre du reportage (« Mes parents, des héros ordinaires ») dit en lui-même la manipulation, la perversité et le mensonge. Car ce n’est pas une phrase qu’a dite la vraie Agathe. C’est une phrase inventée par des adultes qui ensuite l’ont prêtée à un enfant en parlant à sa place, pour s’auto-idéaliser, et pour héroïsicer les parents-trafiquants (qui ont troqué l’Amour pour l’amitié désintéressé).
 

– Le discours de Bruno, le « père social » d’Agathe confine à la schizophrénie du travesti qui, une fois maquillé et déguisé, dira qu’il est lui-même et niera qu’il est maquillé/déguisé. Et si je reprends cette image du vêtement, c’est à bon escient puisque c’est Bruno lui-même qui l’utilise pour se décrire : « Je suis père. Pas un demi père. Je me suis drapé de ce costume de papa. » Alors que tout le monde sait que la paternité biologique n’est pas un rôle ou un costume interchangeable ou duplicable, que la paternité adoptive n’est pas la paternité de sang (biologique), il soutient mordicus que si, c’est la même chose ! Et ceux qui essaient de le ramener au Réel et à la raison sont des homophobes et des gens « injustes ». À plusieurs reprises, Bruno jette l’opprobre sur la loi (« Je suis père. J’ai pas envie que cette question juridique de beau-père vienne polluer ça. ») ou sur « l’injustice »… alors que le biologique n’est pas une affaire de justice, de droit, de permis ou de défendu, d’humain, mais uniquement une affaire de naturel et de surnaturel. On nage en plein délire de sincérité.
 

– Tout le reportage essaie de nous convaincre de la complicité entre Agathe et ses deux « pères »… mais un adulte-copain ou un bon éducateur ne suffit pas à faire un père !
 

– Le paradoxe des naturalistes (ceux qui vouent un culte à la Nature), c’est qu’ils la détruisent à un moment donné à force de la sacraliser et de vouloir la mettre sous verre. C’est exactement ce qu’on peut observer dans le reportage : les protagonistes et les journalistes ne parlent plus des « parents » mais des « référents » (… paternels, maternels, parentaux). Ils ne parlent plus de la « famille » mais des « valeurs familiales ». Ce glissement sémantique paraît anecdotique, mais au fond, il dit une chose très grave : une virtualisation de l’Humain, une appréhension du Réel où tout est désincarné, symbolisé, fantasmé, sentimentalisé… au détriment des êtres réels et en général des plus fragiles. Et ce, avec les meilleures intentions du monde. Dans ce documentaire, on nous lit même des jolis contes, on nous montre des dessins animés, bref, on nous infantilise.
 

Les concepteurs et participants de ces reportages pro-« familles homoparentales » pensent naïvement que le bonheur d’un enfant repose sur la connaissance de ses origines généalogiques (« L’important est qu’Agathe sache d’où elle vient. » conclut Bruno) et non sur l’union d’Amour entre les deux parents biologiques. Finalement, dans ce cas précis, au-delà des problématiques plus spectaculairement honteuses du trafic d’enfants qu’est la GPA, la plus grosse erreur de ces « couples » en projet de co-parentalité amicale, c’est de croire et de faire croire que l’amitié peut se substituer à l’Amour, alors que c’est faux.