Si vous n’êtes jamais allés aux messes catholiques, et que ça n’a jamais été votre truc, c’est le moment faste pour commencer. Parce que, plus ça va, plus il y a du spectacle !
Pour la Vigile pascale, je devais être à l’église Saint-Sulpice de Paris. Mais au vue de la messe du Vendredi Saint vécue la veille au même endroit, messe glaciale et trop pompeuse à mon goût (habituellement, le Vendredi Saint est la messe de l’année que je préfère : j’y pleure à chaudes larmes ; mais à Saint-Sulpice, l’émotion n’était pas au rendez-vous, et ça ne m’a fait ni chaud ni froid. La maîtrise humaine tue l’âme), je m’étais dit que j’irais finalement dans une autre église plus familiale et plus petite (genre Saint Nicolas-des-champs ou Saint-Roch). Eh puis finalement, j’ai pris sur moi. Comme j’avais mon badge de Saint-Médard, et qu’en plus je voulais faire plaisir au Père Gambart et être solidaire à ma paroisse géographique, je me suis finalement rendu quand même à Saint-Sulpice hier soir. À vrai dire, je ne m’attendais pas à ce que ce soit la Méga Messe cardinalice télévisée, avec des caméras de KTO partout (selon un ami prêtre, il paraît que j’apparaissais à l’écran : à défaut de m’inviter, ces connards de KTO – et attention, j’aime les connards, mais il n’empêche qu’ils le sont quand même – me filment accidentellement). Je ne m’attendais pas non plus à ce qu’il y ait autant de rebondissements inattendus. Et rien que pour ça, même si j’ai à nouveau trouvé l’atmosphère inhabituellement aseptisée pour une Veillée pascale, je ne regrette finalement pas d’avoir fait le déplacement. Le Seigneur me voulait là, témoin de sa Résurrection et de la corruption de son Église. Ils se sont passées tellement de choses qui montrent qu’en ce moment l’Église de France est infestée par la Franc-Maçonnerie – et donc par le satanisme – que ça avait du sens que je voie ça !
Pour commencer, j’ai eu des voisins de compète juste sur mon banc : d’abord une espèce de chef militaire vendéen d’opérette, un hurluberlu qui se prend pour un soldat du XVIIIe siècle, qui ressemblait à Michel Houellebecq avec une perruque de cheveux longs, des grosses bagouzes, une veste de Colonel Sanders maçonnique napoléonienne, des fleurs de lys et un badge doré du Roi Soleil, les gants blancs francs-macs, les ranjos, le chèche royaliste blanc porté en turban frontal… Il avait tout du « croisé » bobo catho anar d’extrême droite qui se vit sa petite foi en égoïste avec Dieu, qui défend l’identité et la civilisation de la « chrétienté », mais qui concrètement déteste tout le monde : j’en ai eu la confirmation car d’après des paroissiens habituels de Notre-Dame, il se mettait régulièrement devant et à genoux à la Cathédrale de Paris, donnant en spectacle ses mortifications de « serviteur » adoubé, ne parlant à personne, et se montrant extrêmement désagréable voire agressif quand il n’avait pas les conditions de sa mise en scène de martyre. Et quand je lui ai demandé gentiment son nom pour faire connaissance, il m’a jeté comme un malpropre : « J’ai pas envie de vous le dire. » Mais bizarrement, je reste persuadé que ce catho lunaire n’est pas aussi bourru et rigide qu’il n’en donne l’air, car à un moment donné, pendant la messe, nos deux culs se sont percutés accidentellement au moment de nous rasseoir, et la scène était tellement cocasse/clownesque que même lui n’a pas pu s’empêcher d’esquisser un sourire. Quant à mes deux voisines de gauche, deux groupies (aveuglées) de l’archevêque de Paris Monseigneur Aupetit, elles étaient adorables. J’ai eu de la chance de les avoir pour vivre cette célébration dans la joie de Pâques. C’étaient mes deux mamans. L’une m’a prêté la parka kaki qu’elle venait d’acheter pour sa nièce l’après-midi même, parce que je grelottais de froid (comme un idiot, j’avais rappliqué seulement en chemise). L’autre a fait le trajet retour jusqu’à mon quartier à pied après la messe avec moi. Et c’est en lui parlant cash de mes livres qu’elle m’a avoué qu’elle avait passé trois années en Franc-Maçonnerie (à la GLF – Grande Loge Féminine), qu’elle était montée jusqu’au 3ème grade (juste avant d’en sortir il y a quelques années), et qu’elle y avait croisé énormément de « catholiques » à ses yeux « extrêmement pratiquants ». No comment.
– Ensuite, concernant la Messe pascale à proprement parler, j’ai vu qu’il se passait des choses bizarres. Le Christ avait beau être là (de toute façon, Il passe même par les mauvais prêtres ; et puis il y avait de saints prêtres hier soir puisqu’il y avait au moins le Père Gambart), j’ai eu des illustrations que la Franc-Maçonnerie sacerdotale rôdait dans les parages. D’ailleurs, même si on n’a pas vraiment eu le temps d’en parler, et encore moins en ces termes, j’ai croisé dans le fond de l’église à la fin de la messe le Père Gambart (qui a le charisme de prophétie et de lecture des âmes, je crois), et lui-même a senti qu’il se passait des anormalités. Il a mis ce cafouillage sur le compte de l’organisation précipitée d’une messe d’ordinaire notredamiste – donc réglée au cordeau – mais inadaptable à la logistique plus aléatoire de Saint-Sulpice… mais en tout cas, il a ressenti une agitation et une tension surnaturelles.
– Déjà, pendant toute la messe, nous étions entourés de cameramen de KTO (dont pas mal de bobos barbus ; certains bâillaient et avaient vraiment l’air de se faire chier comme des rats morts) : l’Église est de plus en plus peuplée de techniciens qui n’en ont rien à faire de la Foi, et d’évêques starisés, flattés d’être sous le feu des projecteurs. Mais je pense que le visage et le discours maçonniques transparaissait surtout à travers Mgr Aupetit (dont j’avais déjà identifié par le passé le discours franc-maçon : défense de l’Union Civile dans Paris-Match, discours sur l’amélioration et la construction architecturale lors des États Généraux de bio-éthique, etc.). Ça n’a pas loupé hier soir : homélie indigente (bien que rassurante parce que christo-centrée à la Cardinal Sarah), avec une phrase de conclusion que les initiés francs-maçons n’auraient pas reniée : Mgr Aupetit a dit aux catéchumènes (futurs baptisés) – juste après leur avoir prodigué le « sacrement d’initiation » (1h35) – que c’était à eux « d’écrire l’histoire des hommes, pour que cette histoire devienne une histoire d’amour » (1 h 30). Pouète-pouète. Mais le clou du spectacle franc-maçon offert par l’archevêque est arrivé au moment de la demande collective de renonciation au diable. Mgr Aupetit a fait un lapsus énorme (1 h 51’ 55) – que je pense personne n’a remarqué – qui montre ses sympathies pour la Franc-Maçonnerie : « Après avoir terminé l’entraînement du Carême, renouvelons la relation… euh… la renonciation à Satan, que l’on fait lors du baptême. » Moi, perso, je surkiffe les lapsus révélateurs.
– La suite, c’est-à-dire le pétage de plombs d’Amina, la première catéchumène qui devait se faire baptiser et qui s’est mise à gloser – face à l’archevêque, n’était qu’une réaction logique (1 h 54’35). Effectivement, à la surprise générale, cette femme noire, sans doute infestée par des démons, a créé le show en interrompant le rituel baptismal, en refusant de se faire baptiser, en se tournant face à l’assemblée pour se donner en spectacle. Elle parlait tout haut en mode glossolalie (vaguement dialectale), comme une personne sous emprise vaudou. Déjà, quelques minutes avant son numéro, elle semblait prise de convulsions, et ses lèvres tremblaient (1 h 44’ 22). Évidemment, les journalistes de KTO, avec leur « courage » légendaire, ont jeté un voile pudique sur la scène… mais comme c’était du direct, ils ont été pris de court et ont filmé quand même. Amina a tenté de refaire parler d’elle un peu plus tard, au moment du « Notre Père », en se dirigeant comme une automate vers l’archevêque et l’autel, mais cette fois-ci, le service d’ordre s’est chargé de la dégager. (J’avais assisté à une scène similaire à la Cathédrale d’Abidjan en Côte d’Ivoire, en 2014, lorsque pendant une homélie, une femme de la chorale, au premier rang, était sortie de ses gonds pile au moment où elle avait entendu le curé prononcer le mot « Franc-Maçonnerie », et s’était mise à hurler et à se débattre comme une dératée).
– La Veillée pascale s’est ensuite poursuivie sans encombres (nous ne savions pas qu’à l’autre bout du monde, au même moment, c’était la boucherie dans des églises chrétiennes du Sri Lanka : quelle tristesse). C’était Monseigneur Ribobo-Dumas qui m’a donné la communion. Si j’avais su, j’aurais mis mon badge rainbow flag : peut-être qu’alors son regard aurait pétillé. Qui sait ?
Bref, vous l’aurez compris, c’était une vraie Vigile pascale de Fin des Temps occidentale.
In una prospettiva ideale sarebbe opportuno proporre in ogni parrocchia una settimana completa di formazione sull’omosessualità (con seminari, tavole rotonde, testimonianze, occasioni di confronto, teatro e momenti di preghiera…) della durata di 8 giorni. Sognare si può…
GIORNO 1 – Omosessualità (dimensione personale):
– La scoperta della propria omosessualità (testimonianze): gioie e dolori. Conflitto interiore (percorso scolastico, amicizie, isolamento percepito…).
– Omosessualità: è un’identità? È innata o acquisita? Quale l’origine? Quando si manifesta?
– Definizione dei termini « sessualità » e soprattutto « omosessualità » (i 5 significati differenti del termine)
– Di che cosa è segno l’omosessualità? (legami non-causali tra omosessualità e abuso)
– Come si può sapere se si è davvero omosessuali? E se ciò fosse un’irrealtà?
– Il rapporto delle persone omosessuali con il loro corpo e la loro identità sessuata (travestimento, effeminatezza, virilità, complessi, gusti, sentimenti di diversità…)
– Si può cambiare orientamento sessuale? (accompagnamento psicoanalitico, innamoramento per una persona dell’altro sesso, matrimonio, paternità) (testimonianze) Omosessualità e psichiatria.
– Qual è il rapporto delle persone omosessuali con la differenza dei sessi? (misandria, misoginia, abusi, gelosia, rapporti conflittuali con i genitori)
– Contesti d’uso e spiegazione dell’acronimo LGBTQI.
– La bisessualità: esiste? (come ce la presentano socialmente; che cosa è davvero)
– La transidentità, l’intersessuazione: esistono? Quali consigli dare a una persona transgender e in certi casi transessuale?
GIORNO 2 – Omosessualità (dimensione familiare):
– Una persona vicina a me è omosessuale (il mio migliore amico, mio marito, mio figlio, mio nipote, mio zio, il ragazzo di cui mi sono innamorata): testimonianze
– L’omosessualità è il risultato di un’educazione? È frutto di familiarità? (incesto, gemelli, pedofilia, divorzio, aborto, mancanza d’amore…)
– È una malattia? È una moda?
– Bisogna fare coming out? E come? (testimonianze)
– Sono genitore e mio figlio mi dichiara la propria omosessualità: come reagire? Come accompagnare una persona omosessuale? (testimonianze)
– La propaganda attuale: demonizzazione dei « genitori di omosessuali » e sacralizzazione dei genitori gay friendly.
– Come parlare correttamente di omosessualità ai figli piccoli? Agli adolescenti?
– Questioni di coscienza in ambito familiare (mio figlio mi ricatta minacciando di suicidarsi, mi presenta il suo compagno e vuole invitarlo per le vacanze, m’invita al suo matrimonio; mia figlia lesbica è incinta; etc.)
GIORNO 3 – Omosessualità (dimensione amorosa – la « coppia »):
– La prima volta omosessuale: come l’ho vissuta? (Testimonianze)
– È Amore? (fragilità, infedeltà, ambiguità)?
– Ci sono coppie omosessuali che durano e sono felici? Si può parlare di « coppie »?
– La complessità delle « coppie » omosessuali (rapporti di forza dominazione/sottomissione, amicizia massacrata, complessità dell’amicizia sensuale o amorosa)
– Se non è amore, almeno ci assomiglia… (Testimonianze di esperienze amorose forti vissute in prima persona; testimonianze dell’incontro con Gesù, più forte rispetto alle stesse esperienze)
– Quali sono gli aspetti positivi della « coppia » omosessuale? Perché viene voglia di crederci? (le « buone » ragioni)
– Dov’è il male nella « coppia » omosessuale?
– Ci sono delle differenze tra le « coppie » omosessuali di donne e le « coppie » di uomini?
– Gli uomini sposati o le donne sposate che divorziano per vivere la loro omosessualità: casi sempre più numerosi.
– Questioni di coscienza con gli amici (esempio: incontro una « coppia » omosessuale che va d’accordo: cosa dire?; il mio migliore amico mi dice di essere gay: come reagire? Vedo che il mio amico omosessuale non è pienamente felice in coppia: cosa dirgli senza correre il rischio di perderlo?).
GIORNO 4 – Omosessualità (dimensione culturale, mediatica, artistica, associativa):
– Retrospettiva cronologica delle date più importanti della storia mondiale dell’omosessualità (fatti notevoli, leggi).
– I bei ricordi vissuti nella comunità omosessuale: il mondo associativo, politico, artistico, amicale, festivo (Testimonianze).
– Le serie e i film che parlano di questo tema: che immagine propongono di noi? (Estratti dei film); che interesse c’è nel guardarli?
– La ricchezza del simbolismo omosessuale (cfr. Dizionario dei Codici Omosessuali). Quali sono i punti in comune (in fatto di gusti, di vissuto) tra le persone omosessuali? Quali sono le canzoni, i film, le attività che ci piacciono? Perché?
– Perché un certo artista diventa icona gay?
-L’ambiente lesbico: una visione d’insieme.
– Il Gay Pride : è così orribile? (il caso particolare dei Gay Pride in America Latina).
GIORNO 5 – Omosessualità (dimensione legale, politica, internazionale):
– Esiste realmente una « lobby gay » infiltrata nei media, nel mondo dell’impresa, in politica? Fino a che punto vuole arrivare? Chi ne tiene le redini?
– Gli argomenti classici della propaganda pro-gay (diritti dell’Uomo, uguaglianza uomini/donne, rispetto, antifascismo, liberazione dall’oppressione, solidarietà, diversità, vittimizzazione).
– L’eterosessualità: la Bestia dell’Apocalisse (il diavolo camuffato nella differenza dei sessi; perché la Chiesa non ha mai difeso l’eterosessualità).
– Esplicazione dei legami tra omosessualità e Massoneria (definizione di Massoneria e alchimia).
– Omosessualità in Colombia : panoramica della situazione. Il successo crescente e incontrollabile della bisessualità tra i giovani. I due potenti schieramenti dei progressisti (supportati dalle femministe) e dei cattolici conservatori (supportati dai maschilisti) s’inaspriscono nella lotta, e i giovani abbandonano sempre di più la Chiesa perché non comprendono la sua posizione riguardo all’omosessualità.
– Che cos’è la teoria di Genere (ideologia del Gender)? Attraverso quali tramiti s’introduce nel nostro Paese? Come affrontarla?
– La gravità delle unioni civili e del « matrimonio gay »: perché sono delle leggi omofobe (anche se si presentano come « gay friendly »)? È un pretesto per parlare di procreazione medicalmente assistita e di utero in affitto?
– La promozione dell’omosessualità negli ambienti scolastici: una panoramica della situazione.
– Cosa ci aspetta per l’avvenire… (Omosessualità: segno della Fine del Mondo?)
GIORNO 6 – Omofobia :
– Perché è così difficile parlare di omosessualità?
– L’omofobia universalmente intesa (mito da sfatare, alibi isterico)
– L’omofobia per i cattolici (un insulto, una irrealtà)
– L’omofobia in verità: le violenze, i crimini, i suicidi, il turismo sessuale. I suoi meccanismi (il profilo psicologico dell’aggressore; dell’aggredito). Le sue radici. L’omofobia non è che un rifiuto?
– La violenza dell’ambiente omosessuale e della pratica omosessuale; i social network e i siti per incontri; la prostituzione gratuita; le tensioni nelle « coppie » ; i maltrattamenti contro i testimoni omosessuali pubblici; l’omofobia nello sport, in prigione o a scuola (testimonianze).
– L’omofobia tra persone omosessuali (testimonianze): l’odio per le personalità gay, la bifobia, la transfobia, la lesbofobia, il giovanilismo o al contrario l’odio per i giovani.
– L’omofobia insospettata dei gay friendly.
– Legami tra terrorismo e omosessualità.
– Legami tra dittature (integrismi religiosi) e omosessualità.
– I grandi dimenticati: le persone omosessuali bisessuali (le fantasie detestate), le persone omosessuali credenti, le persone omosessuali ad alta visibilità mediatica, le persone omosessuali con handicap o infettate dall’HIV (AIDS), le persone omosessuali esiliate, le persone omosessuali povere o senza fissa dimora, le persone omosessuali drogate.
GIORNO 7- Omosessualità (dimensione ecclesiale):
– Perché la Chiesa si oppone agli atti (e dunque alla formazione di coppie) omosessuali? Cosa dicono la Bibbia, il Catechismo e la Chiesa? Come può essere giustificato quell’« intrinsecamente disordinato »? Cosa manca ai paragrafi del Catechismo? È giusta la posizione di papa Francesco?
– Una persona omosessuale in stato di peccato mortale andrà all’inferno?
– L’omofobia dei ProVita. Come sono trattate le persone omosessuali, comprese quelle continenti, da cattolici, preti e cardinali? (Il paradosso dell’accompagnamento per le persone omosessuali in Colombia: attorniate sì da parecchie persone, ma senza essere ascoltate oppure tenute nascoste).
– Il sostegno insospettato dei cattolici ProVita al matrimonio gay (mentre credono di osteggiarlo).
– La tacita promozione dell’omosessualità nei media cosiddetti « cattolici », nei sistemi scolastici cosiddetti « cattolici ».
– Questioni di coscienza insolubili in parrocchia (il catechista o l’organista è omosessuale, il prete è omosessuale, la coppia omosessuale assiste alle messe, il capo scout è omosessuale, il seminarista è omosessuale, etc.).
– Quali sono le associazioni gay cristiane esistenti? Sono soddisfacenti (compresa Courage)? La Chiesa accoglie sufficientemente le persone omosessuali?
– L’omofobia tra i cattolici (sia tra gruppi progressisti che tra gruppi tradizionalisti) (testimonianze). Che cosa c’è che non va nei discorsi del padre James Martin ? Che cosa c’è che non va nei discorsi del cardinal Sarah ?
– I gruppi di terapia di conversione (ex-gay, terapie familiari, gruppi di restaurazione dell’identità): Dio può togliere l’omosessualità? Quali sono i risultati? (testimonianze)
– Posizione delle altre religioni in rapporto all’omosessualità: ebrei, mussulmani, protestanti.
– Gli argomenti che funzionano con le persone atee perché considerino la posizione della Chiesa sull’omosessualità (dare spiegazioni sull’omofobia; concentrarsi sulla retorica della differenza; chiarire il concetto di discriminazione; l’argomento migliore a disposizione sono le persone omosessuali continenti in carne e ossa).
GIORNO 8 – Omosessualità (dimensione santa):
– Omosessualità e santità: sono compatibili? (I rischi da prendere)
– Essere omosessuali e continenti espone all’essere detestati da 4 tipi di gruppi (i gay friendly; i cattolici progressisti; i cattolici indifferenti o paurosi; i cattolici conservatori). Gelosia sacerdotale.
– Le manifestazioni demoniache nel quadro della pratica omosessuale (testimonianze).
– Dio nella mia vita (testimonianze sull’esperienza dei sacramenti e la gioia di essere cattolici e di conoscere Gesù; testimonianza dei miracoli sensibili che ho vissuto nella mia vita): Gesù prende il posto che gli spetta e io non posso più praticare la mia omosessualità.
– Le persone omosessuali: amici senza pari. Le qualità specifiche delle persone omosessuali.
– Perché l’omosessualità dovrebbe essere la priorità ecclesiale e mondiale? La sfida mondiale ed ecclesiale circa l’omosessualità: perché non è un tema di poco conto ma piuttosto IL tema (a fianco a Gesù) che bisogna trattare? Gli aspri attacchi dei gruppi LGBT contro la Chiesa (sempre più numerosi).
– Perché l’omosessualità continente è la chiave che apre i cuori e lo scudo umano contro gli attacchi anticlericali attuali? (la pedofilia: una copertura per l’omosessualità).
– La bellezza, la forza e l’umorismo insolente della comunità omosessuale continente.
– Qual è la differenza tra « castità », « astinenza » e « continenza »? Come giungere a vivere la continenza? Quali sono i percorsi concreti da proporre a una persona durevolmente omosessuale per entrare a far parte dell’apostolato dell’omosessualità continente?
– È un bene proporre una pastorale specifica? Un’oblazione? Non c’è il rischio di vincolare la persona alla sua tendenza?
– Come fermare la dipendenza da masturbazione e pornografia?
Idealmente, deberíamos dar en cada parroquia una semana completa de formación sobre la homosexualidad (con talleres, mesas redondas, conferencias, testimonios, tiempos de intercambio, de teatro, tiempos religiosos…) durante 8 días. De sueños también se vive…
JORNADA 1 – Homosexualidad (dimensión personal):
He aquí el programa detallado de la jornada en un documento Word (Jornada 1).
– El descubrimiento de su homosexualidad (Testimonios) : alegrías et penas. Conflicto interno (itinerario escolar, amistades, aislamiento, los sentimientos…).
– ¿ Es la homosexualidad una identidad ? ¿ Es innata o adquirida ? ¿ De dónde viene ? ¿ Cuándo aparece ?
– Definición de las palabras « sexualidad », y especialmente « homosexualidad » (los 5 significados diferentes de la palabra).
– ¿ De qué la homosexualidad es el síntoma ? (vínculos no-causales entre la homosexualidad y la violación)
– ¿ Cómo uno puede saber que es realmente homosexual ? ¿ Y si no existiera ?
– La relación de las personas homosexuales con su cuerpo y su identidad sexual (travestismo, afeminamiento, masculinidad, complejos, gustos, sentimiento de diferencia …)
– ¿ Se puede cambiar de orientación sexual ? (acompañamiento psicoanalítico, encuentro del amor con una persona del otro sexo, matrimonio, paternidad) (Testimonios) Homosexualidad y psiquiatría.
– ¿ Cuál es la relación de las personas homosexuales con la diferencia de los sexos? (misandría, misoginia, violación, celos, relaciones conflictivas con los padres).
– Explicación del acrónimo LGBTQI.
– ¿ Existe La bisexualidad ? (Cómo nos la presentan socialmente ; lo que es realmente)
– ¿ Existen la transidentidad, la intersexuación ? ¿ Qué consejos dar a una persona transgénero y, a veces, transexual ?
JORNADA 2 – Homosexualidad (dimensión familiar):
He aquí el programa detallado de la jornada en un documento Word (Jornada 2).
– Tengo un pariente homosexual (mi mejor amigo, mi esposo, mi hijo, mi sobrino, mi tío, el chico del que me enamoré): Testimonios
– ¿ Es la homosexualidad el resultado de una educación ? ¿ viene de la familia ? (incesto, gemelidad, pedofilia, divorcio, aborto, falta de amor…).
– ¿ Es una enfermedad ? ¿ Es una moda ?
– ¿ Se tiene que hacer la salida del armario (coming out) ? ¿ Cómo hacerla ? (Testimonios).
– Soy padre y mi hijo me anuncia su homosexualidad: ¿ cómo reaccionar ? ¿ Cómo acompañar a un pariente homosexual ? (Testimonios).
– La propaganda actual de demonización de los « padres de homosexuales », y de sacralización de los padres gays friendly.
– ¿ Cómo hablar correctamente de homosexualidad a los niños pequeños ? ¿ a los adolescentes?
– Dilemas de conciencia familiares (mi hijo amenaza con suicidarse, me presenta a su novio y quiere invitarlo de vacaciones, me invita a su boda, mi hija lesbiana está embarazada, etc.).
He aquí el programa detallado de la jornada en un documento Word (Jornada 3).
– La primera vez homosexual, ¿ cómo la he vivido ? (Testimonios).
– ¿ Es Amor (flaqueza, infidelidad, ambigüedades) ?
– ¿ Existen parejas homosexuales que funcionan y que son felices ? ¿ Se puede hablar de « parejas » ?
– La complejidad de las « parejas » homosexuales (relaciones de dominación/sumisión, amistad sacrificada, complejidad de la amistad sensual o amorosa).
– Si no es Amor, es algo parecido … (Testimonios de experiencias amorosas intensas que a lo mejor he vivido ; Testimonios también del Encuentro con Jesús, más fuerte que estas experiencias).
– ¿ Cuáles son los aspectos positivos de la « pareja » gay ? ¿ Por qué tenemos ganas de creer en ella ? (Las « buenas » razones).
– ¿ Qué tiene de malo la « pareja homo » ?
– ¿ Hay diferencias entre las « parejas » de mujeres y las « parejas » de hombres ?
– Los hombres casados o las mujeres casadas que se divorcian para ir a vivir su homosexualidad : cada vez más numerosos.
– Dilemas de conciencia amistosos (ejemplo : me encuentro con una « pareja » homo que se lleva bien : ¿ qué decir ? Mi mejor amigo me anuncia que es gay : ¿ cómo reaccionar ? ; veo que mi amigo homo no es totalmente feliz en pareja : ¿ qué decirle sin correr el riesgo de perderle ?).
He aquí el programa detallado de la jornada en un documento Word (Jornada 4).
– Gran Frisa cronológica de las fechas más importantes de la historia mundial de la homosexualidad (hechos destacados, leyes).
– Los buenos recuerdos en la comunidad homo : el mundo asociativo, político, artístico, amistoso, festivo (Testimonios).
– Las series y las películas que hablan del tema : ¿ qué imagen se nos da ? (Extractos de películas) ; ¿ Cuál es el interés de mirarlas ?
– La riqueza del simbolismo homosexual (c.f. Diccionario de los Códigos homosexuales). ¿ Cuáles son los puntos comunes (de gustos, de experiencias) entre personas homosexuales ? ¿ Qué canciones, películas, actividades nos gustan ? ¿ Por qué ?
– ¿ Por qué tal artista se convierte en un ícono gay ?
– La comunidad lésbica : una panorámica.
– ¿ Es tan horrible la Marcha del Orgullo ? (El caso particular de las Marchas del Orgullo en América Latina).
– ¿ Se puede realmente hablar de una « comunidad homosexual »? ¿ Y es esto deseable ?
He aquí el programa detallado de la jornada en un documento Word (Jornada 5).
– ¿ Existe realmente un « lobby gay » infiltrado en los medios de comunicación, el mundo de las empresas, en la política ? ¿ Hasta dónde llegará ? ¿ Quién mueve los hilos ?
– Los argumentos clásicos de la propaganda pro-gays (Derechos humanos, igualdad entre hombres y mujeres, respeto, antifascismo, liberación contra una opresión, solidaridad, diversidad, victimización).
– La Heterosexualidad : la Bestia del Apocalipsis (el demonio disfrazado de diferencia de sexos ; la razón por la cual la Iglesia nunca ha defendido la heterosexualidad).
– Explicación de los vínculos entre homosexualidad y Masonería (Definición de la Masonería y de la alquimia).
– La homosexualidad en Colombia : evaluación de la situación. El éxito creciente e incontrolable de la bisexualidad con los jóvenes. Los dos poderosos bandos por un lado de los progresistas (encabezados por las feministas) y por otro de los católicos conservadores (encabezados por los machistas) se están endureciendo, y los jóvenes van dejando cada vez más a la Iglesia porque no entienden su posicionamiento respecto a la homosexualidad.
– ¿ Qué es la teoría del Género (ideología del Gender) ? ¿ De qué manera entra en nuestro país ? ¿ Cómo lidiar con ella ?
– La gravedad de la Unión Civil/del « matrimonio igualitario/gay » : ¿ por qué son leyes homófobas (aún cuando se hacen de « gays friendly ») ? ¿ Sirve para algo hablar de PMA (Procreación Médica Asistida) y de los vientres de alquiler ?
– La promoción de la homosexualidad en el entorno escolar : evaluación de la situación.
– Lo que nos espera más adelante… (Homosexualidad : ¿ signo de Fin del Mundo ?)
JORNADA 6 – Homofobia :
He aquí el programa detallado de la jornada en un documento Word (Jornada n°6).
– ¿ Por qué es tan difícil hablar de homosexualidad ?
– La homofobia tal como es interpretada mundialmente (fantasía, coartada histérica).
– La homofobia tal como la interpretan los católicos (un insulto, una irrealidad).
– La homofobia tal como es en realidad : las violaciones, los asesinatos, los suicidios, el turismo sexual. Sus mecanismos (el perfil psicológico del agresor ; del agredido). Sus raíces. ¿ Es la homofobia sólo una inhibición ?
– La violencia del ambiente homosexual y de la práctica homo ; las redes sociales y los sitios de citas ; la prostitución gratis ; las tensiones en las « parejas » ; los malos tratos contra los testigos homosexuales públicos ; la homofobia en el deporte, en la cárcel o en la escuela (Testimonios).
– Homofobia entre las personas homosexuales (Testimonios) : odio a las personalidades homosexuales, bifobia, transfobia, lesbofobia, juvenismo o, por el contrario, discriminación por ser jóven.
– La homofobia insospechada de los gays friendly.
– Vínculos entre terrorismo y homosexualidad.
– Vínculos entre dictaduras (fundamentalismos religiosos) y homosexualidad.
– Los grandes olvidados : las personas homos bisexuales (las fantasías odiadas), las personas homos creyentes, las personas homos mediatizadas, las personas homos discapacitadas o infectadas por el HIV (SIDA), las personas homos exiliadas, las personas homos pobres o sin techo, las personas homos drogadictas.
JORNADA 7 – Homosexualidad (dimensión eclesial):
He aquí el programa detallado de la jornada en un documento Word Jornada n°7 (Jornada n°7).
– ¿ Por qué la Iglesia se opone a los actos (y por lo tanto a la formación de las parejas) homosexuales ? ¿ Qué dicen la Biblia, el Catecismo y la Iglesia ? ¿ Cómo se puede justificar el « intrínsecamente desordenado » ? ¿ Qué falta a los párrafos del Catecismo ? ¿ Es correcto el posicionamiento del Papa Francisco ?
– Salvación, damnación, Juicio, pecado mortal, infierno : ¿ Una persona homo que practica su homosexualidad hasta su muerte y que vive en estado de pecado mortal corre el riesgo de ser condenada al infierno eterno ?
– La homofobia de los pro-Vida. ¿ Cómo son tratadas las personas homosexuales, incluso continentes por los católicos, los sacerdotes y los cardenales ? (La paradoja del acompañamiento de las personas homos en Colombia : están muy rodeadas pero silenciadas o escondidas).
– El insospechado apoyo de los católicos pro-Vida al matrimonio gay (cuando creen que se oponen a él).
– La promoción silenciosa de la homosexualidad en los llamados medios « católicos », en las llamadas escuelas « católicas ».
– Dilemas insolubles de parroquia (tal catequista u organista es homo, tal sacerdote es homo, tal pareja homo asiste a misa, tal líder escout es homo, tal seminarista es homo, etc.).
– Los sacerdotes homosexuales : evaluación de la situación. ¿ Cómo vivir con doble condición ? (Consejos).
– ¿ Cuáles son las asociaciones cristianas homosexuales existentes ? ¿ Son satisfactorias (incluso Courage) ? ¿ Acoge la Iglesia lo suficiente a las personas homosexuales ?
– La homofobia por parte de los católicos (primero entre los grupos progres, y luego en los grupos tradicionales) (Testimonios). ¿ Qué hay de malo con el discurso del padre James Martin ? ¿ Qué hay de malo con el discurso del cardenal Sarah ?
– Los grupos de terapia de conversión (ex-gays, terapias de ágape, grupos de palabra y de restauración de identidad) : ¿ Puede Dios quitar la homosexualidad ? ¿ Cuáles son los resultados ? (Testimonios).
– Posicionamiento de las otras religiones respecto a la homosexualidad : judíos, musulmanes, protestantes.
– Los argumentos que realmente funcionan con los ateos para lograr que acepten el discurso de la Iglesia sobre la homosexualidad (explicar la homofobia ; centrarse en la retórica de la diferencia ; aclarar el concepto de discriminación ; el mejor argumento son las personas homosexuales continentes en carne y hueso).
JORNADA 8 – Homosexualidad (dimensión santa):
He aquí el programa detallado de la jornada en un documento Word (Jornada n°8).
– Homosexualidad y santidad : ¿ compatibles ? (Los riesgos por tomar).
– Ser homosexual y continente expone a ser odiado por 4 tipos de grupos (los gays friendly ; los católicos progresistas ; los católicos indiferentes o miedosos ; los católicos conservadores). Envidia sacerdotal.
– Las experiencias sobrenaturales y desagradables … pero reales… en relación con el diablo en el marco de la práctica homo (Testimonios).
– Dios en mi vida (Testimonios sobre la experiencia de los sacramentos y la alegría de ser católico y de conocer a Jesús ; testimonios de los milagros que he experimentado en mi vida) : Jesús ocupa todo el espacio, y no puedo practicar mi homosexualidad.
– Las personas homosexuales : amigos sin igual. Las cualidades específicas de las personas homosexuales.
– Los terrenos de fecundidad y de creatividad de las personas homosexuales en la sociedad y en la Iglesia.
– ¿ Por qué la homosexualidad debería ser la prioridad eclesial y mundial ? El reto mundial y eclesial en torno a la homosexualidad : ¿ por qué no sólo se trata de un tema banal sino que además es EL tema (junto con Jesús) que se debe estudiar en prioridad ? Los ataques agresivos de los grupos LGTB contra la Iglesia (cada vez más numerosos).
– ¿ Por qué la homosexualidad continente es la clave de los corazones e incluso el escudo humano contra los ataques anticlericales actuales ? (la pedofilia : la nariz postiza de la homosexualidad).
– Las bellezas, la fuerza y el humor insolente de la comunidad homosexual continente.
– ¿ Cuál es la diferencia entre « castidad », « abstinencia » y « continencia » ? ¿ Cómo lograr vivir la continencia ? ¿ Qué caminos concretos se pueden proponer a una persona que es duraderamente homo para que emprenda el apostolado a través de la homosexualidad ?
– ¿ Es bueno proponer una pastoral específica ? una oblatura ? ¿ No hay riesgo de encerrar a la persona en su tendencia ?
– ¿Cómo parar la masturbación y el porno?
– Homosexuales pero continentes : ¿ quién puede detenernos ?
Complemento con los tableros de definiciones en este enlace.
Voici le programme détaillé du tournage « Homosexualité » de Lourdes qui se déroulera du 23 septembre au 2 octobre 2019 (c.f. cagnotte ici). Dans l’idéal, il faudrait proposer dans chaque paroisse une semaine complète de formation sur l’homosexualité (avec des ateliers, des tables rondes, des conférences, des témoignages, des temps d’échange, du théâtre, des temps religieux…) étalée sur 8 journées (traduction en italien, en espagnol) et en anglais. On peut rêver…
Lire ici le programme détaillé de la journée sur fichier Word (Journée 1).
– La découverte de son homosexualité (Témoignages) : joies et peines. Conflit intérieur (parcours scolaire, amitiés, isolement, ressenti…).
– Homosexualité, est-ce une identité ? Est-ce inné ou acquis ? D’où ça vient ? Quand ça se manifeste ?
– Définition des mots « sexualité », et surtout « homosexualité » (les 5 sens différents du mot)
– De quoi l’homosexualité est-elle signe ? (liens non-causaux entre homosexualité et viol)
– Comment peut-on savoir qu’on est vraiment homosexuel ? Et si ça n’existait pas ?
– Le rapport des personnes homos avec leur corps et leur identité sexuée (travestissement, efféminement, virilité, complexes, goûts, sentiment de différence…)
– Peut-on changer d’orientation sexuelle ? (accompagnement psychanalytique, rencontre de l’amour avec une personne de l’autre sexe, mariage, paternité) (Témoignages) Homosexualité et psychiatrie.
– Quel est le rapport des personnes homosexuelles à la différence des sexes ? (misandrie, misogynie, viol, jalousie, rapports conflictuels avec les parents)
– Déclinaison et explication de l’acronyme LGBTQI.
– La bisexualité, est-ce que ça existe ? (comment on nous la présente socialement ; ce qu’elle est vraiment)
– La transidentité, l’intersexuation, est-ce que ça existe ? Quels conseils donner à une personne transgenre et parfois transsexuelle ?
JOURNÉE 2 – Homosexualité (dimension familiale):
Lire ici le programme détaillé de la journée sur fichier Word (Journée 2).
– J’ai un proche homosexuel (mon meilleur ami, mon mari, mon fils, mon neveu, mon oncle, le garçon dont je suis tombée amoureuse) : Témoignages
– L’homosexualité est-elle le résultat d’une éducation ? est-elle familiale ? (inceste, gémellité, pédophilie, divorce, avortement, manque d’amour…)
– Est-ce une maladie ? Est-ce une mode ?
– Le coming out est-il à faire ? Comment le faire ? (Témoignages)
– Je suis parent et mon fils m’annonce son homosexualité : comment réagir ? comment accompagner un proche homosexuel ? (Témoignages)
– La propagande actuelle de diabolisation des « parents d’homos », et de sacralisation des parents gays friendly.
– Comment parler correctement d’homosexualité aux jeunes enfants ? aux adolescents ?
– Cas de conscience familiaux (mon fils me fait du chantage au suicide, me présente son copain et veut l’inviter en vacances, m’invite à son mariage ; ma fille lesbienne est enceinte ; etc.)
Lire ici le programme détaillé de la journée sur fichier Word (Journée 3).
– La première fois homosexuelle, comment je l’ai vécue ? (Témoignages)
– Est-ce de l’Amour (fragilité, infidélité, ambiguïtés) ?
– Y a-t-il des couples homos qui marchent et qui sont heureux ? Peut-on parler de « couples » ?
– La complexité des « couples » homos (rapports de forces domination/soumission, amitié massacrée, complexité de l’amitié sensuelle ou amoureuse)
– Si ce n’est pas de l’amour, ça y ressemble… (Témoignages d’expériences amoureuses fortes que j’ai peut-être vécues ; Témoignages aussi de la Rencontre avec Jésus, plus forte que ces expériences)
– Quels sont les aspects positifs du « couple » homo ? Pourquoi on a envie d’y croire ? (les « bonnes » raisons)
– Où est le mal dans le « couple homo » ?
– Y a-t-il des différences entre les « couples » homos de femmes et les « couples » d’hommes ?
– Les hommes mariés ou les femmes mariés qui divorcent pour partir vivre leur homosexualité : de plus en plus nombreux.
– Cas de conscience amicaux (exemple : je rencontre un « couple » homo qui s’entend bien : que dire ? ; mon meilleur ami m’annonce qu’il est gay : comment réagir ? ; Je vois que mon ami homo n’est pas pleinement heureux en couple : que dire sans prendre le risque de le perdre ?).
Lire ici le programme détaillé de la journée sur fichier Word (Journée 4).
– Grande Frise chronologique des dates les plus importantes de l’histoire mondiale de l’homosexualité (faits marquants, lois).
– Les bons souvenirs en communauté homo : le monde associatif, politique, artistique, amical, festif (Témoignages).
– Les séries et les films qui parlent du sujet : quelle image on nous en donne ? (Extraits de films) ; quel est l’intérêt de les voir ?
– La richesse du symbolisme homosexuel (c.f. Dictionnaire des Codes homosexuels). Quels sont les points communs (de goûts, de vécus) entre personnes homosexuelles ? Quels sont les chansons, les films, les activités qui nous plaisent ? Pourquoi ?
– Pourquoi tel artiste devient icône gay ?
– Le milieu lesbien : tour d’horizon
– La Gay Pride : est-elle si horrible ? (le cas particulier des Gays Pride en Amérique Latine)
– Peut-on véritablement parler de « communauté homosexuelle » ? Et est-ce souhaitable ?
Lire ici le programme détaillé de la journée sur fichier Word (Journée 5).
– Existe-t-il réellement un « lobby gay » infiltré dans les médias, le monde de l’entreprise, en politique ? Jusqu’où va-t-il aller ? Qui tient ses ficelles ?
– Les arguments classiques de la propagande pro-gays (droits de l’Homme, égalité hommes/femmes, respect, antifascisme, libération d’une oppression, solidarité, diversité, victimisation).
– L’hétérosexualité : la Bête de l’Apocalypse (le diable déguisé en différence des sexes ; pourquoi l’Église n’a jamais défendu l’hétérosexualité).
– Explication des liens entre homosexualité et Franc-Maçonnerie (Définition de la Franc-Maçonnerie et de l’alchimie).
– Homosexualité en Colombie : état des lieux. Le succès croissant et incontrôlable de la bisexualité auprès des jeunes. Les deux camps puissants des progressistes (portés par les féministes) et des catholiques conservateurs (portés par les machistes) se durcissent, et les jeunes quittent de plus en plus l’Église car ils ne comprennent pas son positionnement par rapport à l’homosexualité.
– Qu’est-ce que la théorie du Genre (idéologie du Gender) ? Par quel biais s’introduit-elle dans notre pays ? Comment y faire face ?
– La gravité de l’Union Civile/du « mariage » gay : pourquoi ce sont des lois homophobes (même si elles s’annoncent « gays friendly ») ? Est-ce que cela sert de parler de PMA (Procréation Médicalement Assistée) et de GPA (Gestation Pour Autrui) ?
– La promotion de l’homosexualité dans les milieux scolaires : État des lieux.
– Ce qui nous attend pour l’avenir… (Homosexualité : signe de Fin du Monde ?)
JOURNÉE 6 – Homophobie :
Lire ici le programme détaillé de la journée sur fichier Word (Journée 6).
– Pourquoi est-ce si difficile de parler d’homosexualité ?
– L’homophobie telle qu’elle est comprise mondialement (fantasme, alibi hystérique)
– L’homophobie telle qu’elle est comprise par les catholiques (une insulte, une irréalité)
– L’homophobie telle qu’elle est vraiment : les viols, les crimes, les suicides, le tourisme sexuel. Ses mécanismes (le profil psychologique de l’agresseur ; de l’agressé). Ses racines. L’homophobie n’est-elle qu’un refoulement ?
– La violence du milieu homosexuel et de la pratique homo ; les réseaux sociaux et les sites de rencontres ; la prostitution gratuite ; les tensions dans les « couples » ; la maltraitance contre les témoins homos publics ; l’homophobie dans le sport, en prison ou à l’école (Témoignages).
– Homophobie entre personnes homosexuelles (Témoignages) : haine des personnalités gays, biphobie, transphobie, lesbophobie, le jeunisme ou au contraire la haine des jeunes.
– L’homophobie insoupçonnée des gays friendly.
– Liens entre terrorisme et homosexualité.
– Liens entre dictatures (intégrismes religieux) et homosexualité.
– Les grands oubliés : les personnes homosexuelles bisexuelles (les fantasmes haïs), les personnes homos croyantes, les personnes homosexuelles médiatisées, les personnes homos handicapées ou infectées par le VIH (Sida), les personnes homos exilées, les personnes homos pauvres ou SDF, les personnes homos droguées.
Lire ici le programme détaillé de la journée sur fichier Word (Journée 7).
– Pourquoi l’Église s’oppose aux actes (et donc à la formation des couples) homosexuels ? Que dit la Bible, le Catéchisme et l’Église ? Comment l’« intrinsèquement désordonné » peut-il être justifié ? Que manque-t-il aux paragraphes du Catéchisme ? Le positionnement du Pape François est-il juste ?
– Est-ce qu’une personne homo en état de péché mortel ira en enfer ?
– L’homophobie des pro-Vie. Comment sont traitées les personnes homosexuelles y compris continentes par les catholiques, les prêtres et les cardinaux ? (Le paradoxe de l’accompagnement des personnes homos en Colombie : elles sont très entourées mais pas écoutées ou planquées)
– Le soutien insoupçonné des catholiques pro-Vie au mariage gay (alors qu’ils se croient opposés à lui)
– La promotion muette de l’homosexualité dans les médias dits « catholiques », dans les établissements scolaire dits « catholiques ».
– Cas de conscience insolubles en paroisse (tel catéchiste ou organiste est homo, tel prêtre est homo, tel couple homo assiste aux messes, tel chef scout est homo, tel séminariste est homo, etc.).
– Les prêtres homosexuels : état des lieux. Comment vivre cette double vie ? (Conseils)
– Quelles sont les associations gays chrétiennes existantes ? Sont-elles satisfaisantes (y compris Courage) ? L’Église accueille-t-elle suffisamment les personnes homosexuelles ?
– L’homophobie parmi les catholiques (ET chez les groupes progressistes, ET chez les groupes tradis) (Témoignages). Qu’est-ce qui ne va pas dans le discours du père James Martin ? Qu’est-ce qui ne va pas non plus dans le discours du cardinal Sarah ?
– Les groupes de thérapie de conversion (ex-gays, agapê thérapies, groupes de parole et de restauration d’identité) : Dieu peut-il enlever l’homosexualité ? Quels sont les résultats ? (Témoignages).
– Positionnement des autres religions par rapport à l’homosexualité : juifs, musulmans, protestants.
– Les arguments qui marchent vraiment auprès des personnes athées pour faire passer le discours de l’Église sur l’homosexualité (expliquer l’homophobie ; axer sur la rhétorique de la différence ; éclaircir le concept de discrimination ; le meilleur argument, ce sont les personnes homos continentes en chair et en os)
JOURNÉE 8 – Homosexualité (dimension sainte) :
Lire ici le programme détaillé de la journée sur fichier Word (Journée 8).
– Homosexualité et sainteté : compatibles ? (Les risques à prendre)
– Être homosexuel et continent expose à être détesté de 4 types de groupes (les gays friendly ; les cathos progressistes ; les cathos indifférents ou peureux ; les cathos conservateurs). Jalousie sacerdotale.
– Les manifestations démoniaques dans le cadre de la pratique homo (Témoignages).
– Dieu dans ma vie (Témoignages sur l’expérience des sacrements et la joie d’être catholique et de connaître Jésus ; témoignages des miracles sensibles que j’ai vécus dans ma vie) : Jésus prend toute la place, et je ne peux pas pratiquer mon homosexualité.
– Les personnes homosexuelles : des amis hors pair. Les qualités spécifiques des personnes homosexuelles.
– Les terrains de fécondité et de créativité des personnes homos dans la société et dans l’Église.
– Pourquoi l’homosexualité devrait être la priorité ecclésiale et mondiale ? L’enjeu mondial et ecclésial autour de l’homosexualité : pourquoi non seulement ce n’est pas un petit sujet mais c’est LE sujet (aux côtés de Jésus) qu’il faut traiter ? Les attaques musclées des groupes LGBT contre l’Église (de plus en plus nombreuses).
– Pourquoi l’homosexualité continente est la clé des cœurs et même le bouclier humain contre les attaques anticléricales actuelles ? (la pédophilie : faux nez de l’homosexualité)
– Les beautés, la force et l’humour insolent de la communauté homosexuelle continente.
– Quelle est la différence entre « chasteté », « abstinence » et « continence » ? Comment parvenir à vivre la continence ? Quels sont les chemins concrets qu’on peut proposer à une personne durablement homo pour rentrer dans l’apostolat par l’homosexualité ?
– Est-il bon de proposer une pastorale spécifique ? une oblature ? n’y a-t-il pas un risque d’enfermer la personne dans sa tendance ?
– Comment arrêter la masturbation et le porno ?
– Homosexuel mais continent : qui peut nous arrêter ?
Je sais que c’est difficile à voir et de dépasser le terrain des bonnes intentions (gays friendly) de la série Sex Education (qui récolte un fort succès auprès de nos jeunes en ce moment), mais je vous le dis et vais vous le prouver : Sex Education n’est pas l’amie de la communauté homosexuelle. Certains commentateurs – y compris catholiques – se targuent que cette série nous aime (nous personnes homosexuelles), qu’elle traite vraiment du sujet de l’homosexualité, qu’elle permette de libérer la parole, de briser un tabou, de nous affirmer nous-mêmes tels que nous « sommes », qu’elle défende nos « amours », qu’elle contribue à faire évoluer les mentalités et à favoriser une meilleure intégration de la communauté LGBTQI (Lesbienne, Gay, Bi, Trans, Queer, Intersexe : expression employée par Otis – le héros principal – lui-même) dans la société. Or, rien de plus faux. Ce n’est pas parce qu’elle nous victimise ou parle de nous qu’elle nous aime. Et je dirais même plus : en nous présentant en anges-victimes, elle souhaite nous transforme en bêtes diaboliques et en méchants bonshommes. Donc attention à ces ennemis qui nous souhaitent tout le bonheur du monde… (c.f. émission Radio Présence).
Une série homophobe (même si elle s’affiche gay friendly) :
Dans Sex Education, il y a quasiment le tiers des personnages qui est homo… ce qui ne constitue pas une petite moyenne ! Même les personnages hétéros sont homosexualisés (preuve que l’hétérosexualité est une homosexualité déguisée) : Otis se décrit comme « lesbienne » dans l’épisode 4 ; il est fan d’un film de mauvaise qualité qui s’appelle « Hedwig and the Angry Inch » et qu’il présente comme un chef d’œuvre – je cite – de « la communauté LGBTQI » (c.f. épisode 5) ; il se travestit en femme en solidarité avec son meilleur ami gay Éric (idem). Dans l’épisode 7, Ola se déguise en garçonne pour le bal, avec smoking. Dans l’épisode 8, Maeve et Aimee finissent même main dans la main. Et à plusieurs reprises dans les épisodes, les personnages de la série s’affirment/se disent « bizarres » ou « étranges » (c.f. épisodes 4 et 8), adjectifs traduits à l’anglais par le terme « queer » qui comporte la bisexualité.
De plus, les coming out des personnages homos officiels sont particulièrement tardifs voire inaccomplis : Éric ne fera jamais son coming out à sa famille ni au lycée. Ruthie la lesbienne ne s’assume pas dans son couple avec Tanya. On n’apprendra l’homosexualité d’Anwar, l’autre gay connu du lycée aux côté d’Éric, que dans l’épisode 7 : et Adam, qu’à l’épisode 8. C’est dire l’homophobie de la série !
Et le pire, c’est que ces homosexuels « honteuses » restent malgré tout applaudis comme des héros qui ont osé s’affirmer. Par exemple, Éric est décrit par son propre père (homophobe repentant) comme un gars « courageux » (dans l’épisode 7) : sauve-t-il des vies ? aide-t-il les autres ? Non. Il a juste soi-disant le « courage d’être soi », de se travestir (alors que par définition, quand on se travestit, on n’est justement pas soi-même). C’est triste à dire mais il est considéré comme héroïque uniquement parce que c’est une victime.
L’homophobie est présente dans Sex Education jusque dans les dialogues. Les insultes homophobes fusent : « Dégage, chochotte ! » (Maeve s’adressant à Otis, dans l’épisode 1) ; « Comment ça va aujourd’hui, p’tite tapette ? » (Adam, homo, s’adressant à un camarade, dans l’épisode 2).
Quant aux relations entre personnes homosexuelles, l’amour y est totalement évacué, que ce soit en amitié ou en « couple »:
– Il n’y a aucune solidarité entre homos : Éric et Anwar, les deux gays identifiés comme tels au lycée, ne se serrent pas les coudes. Ils s’enfoncent : « Toi, t’as l’air d’être un clown de chantier, balance Anwar à Éric, j’suis toujours pas ton pote. » (c.f. épisode 6) ;
– C’est de l’amour platonique, souvent incestuel : « J’suis amoureux de Monsieur Hendricks mais il sais même pas que j’existe. Comment je fais pour qu’il me voie ? » (un lycéen de 16 ans parlant de son prof de biologie et demandant conseil à Otis, dans l’épisode 3) ;
– C’est de l’amour-vache : le couple homo-phare de Sex Education, formé par Éric et Adam, est particulièrement violent. Pendant la quasi intégralité des épisodes, Éric est le souffre-douleur d’Adam. Adam l’insulte de tous les noms, le rackette, le terrorise : « Ferme ta petite gueule, Trompette en l’air. » (c.f. épisode 1) ; « Fais gaffe où tu vas, pédé ! » (idem). Et ce n’est qu’à la fin (c.f. épisode 8) que les deux garçons sortent ensemble. Et la scène de leur premier baiser est particulièrement glamour : ils se battent, se plaquent violemment au sol, se crachent mutuellement dessus (« Alors, ça te plaît ? » demande Adam), juste avant de s’embrasser à pleine bouche et de coucher ensemble : c’est beau l’amour homo, hein ? À aucun moment on ne les voit être tendres, s’aimer, se respecter. C’est un « amour » de misère : « Toi et moi on est différents mais au fond on est pareils. On est deux pauvres losers que tout le monde rejette. » (Éric, dans l’épisode 2). La formation de leur « couple » n’est pas libre : elle est filmée comme purement chimique… et se compose précisément en classe de chimie (sur un cours sur les valves pulmonaires et le cœur-organe, dans l’épisode 8) : so romantic… ;
– C’est de la confusion torturante entre amour et amitié, autrement dit du massacre d’amitié : par exemple, dans l’épisode 4, Ruthie a du mal à dire à sa « meilleure amie » Tanya avec qui elle sort qu’elle ne l’aime pas « d’amour » ;
– C’est une tyrannie parentale. Dans Sex Education, Jackson, hétéro, est élevée par un « couple » lesbien (Sylvia et sa compagne noire avec qui elle est mariée). Non seulement ce binôme de « mères » ne s’entend pas (« Mes mères vont peut-être divorcer. Elles n’arrêtent pas de se disputer. Et moi je suis genre le ciment qui les aide à rester ensemble. » regrette Jackson, dans l’épisode 5) mais en plus il est vécu comme un enfer dans lequel on se noie (« Je supporte pas d’être chez moi. J’ai l’impression que je suffoque ; comme si je vivais dans le corps d’un autre, comme si je m’enfonçais dans la vie d’un autre. » avoue le jeune garçon noir, dans l’épisode 7). Et le pire, c’est que son entourage ne lui laisse même pas la possibilité de s’en plaindre : « Tu sais pas la chance que t’as. » rétorque Maeve quand Jackson crie son désir d’indépendance par rapport à ses « mamans » lesbiennes oppressives, dans l’épisode 8.
L’homosexuel défendu par la série : soit violeur, soit diable :
Même si tout cela est noyé dans les paillettes romantiques et la victimisation, la série Sex Education donne de nous, personnes homosexuelles, une image absolument catastrophique. Nous incarnons soit le personnage du prédateur sexuel, soit le rôle du diable.
Déjà, cinq des personnages gays sont dépeints comme le violeur :
– Adam. Dès l’épisode 1, il est surnommé « Bitzilla » par Aimee, donc comparé à un monstre. Et Éric prévient Otis qu’Adam est un psychopathe qui va venir « le tuer dans sa propre maison ». Ensuite, comme je le soulignais un peu plus haut, Adam endosse le rôle du harceleur : il violente son futur amant Éric pendant les 8 épisodes de la saison 1. Il le menace de mort à deux reprises (c.f. épisodes 7 et 8), y compris après avoir couché ensemble : « Si jamais t’en parles à qui que ce soit, je te jure que je te tue. » (c.f. épisode 8) ;
– Lord Zortac, l’« Inquisiteur » extraterrestre de la B.D. dessinée par Lily, et apparaissant sous les trait du diable venant violer l’héroïne Blénoxy (le double de la jeune fille nymphomane), dit qu’il est « gay » (c.f. épisode 3). Il est tantôt appelé « l’Inquisiteur » ou « le geôlier » ou « le Visiteur » ;
– l’automobiliste homosexuel qui dans l’épisode 5 voit Éric déguisé en travelo marcher seul sur la route dans la nuit (« Enfoiré de gay ! »), et qui le viole et le tabasse ;
– Tanya la lesbienne qui regarde un documentaire sur les requins avec sa copine Tanya puis lui sourie de toutes ses dents (c.f. épisode 4) ;
– Éric qui donne son premier coup de poing « viril » contre un gars du lycée… et il a fallu que ça tombe sur Anwar, le seul autre gay connu du collège. (épisode 6). Ce dernier lui met sous le nez sa paradoxale homophobie homosexuelle : « Frapper le seul autre gay ici… bien joué, Éric ! Maintenant, ma mère pense que t’es un sale homophobe ! »
L’autre personnage homosexuel homophobe que la série colle sur notre front à nous personnes homosexuelles, c’est celle du diable. Même si les spectateurs ne s’en rendent pas compte, on nous dit que « tout homosexuel est le diable incarné ».
– Dans l’épisode 4, on voit un pentagramme inversé (figure bien connu des rituels satanistes) affiché dans la chambre de Tanya pendant qu’elle couche avec sa copine Ruthie. D’ailleurs, Ruthie (prononcé dans la série « Roussie »… parce qu’elle sent le roussi !) est rousse et malmène son amante.
– Dans l’épisode 1, Adam mate sur Porn Hub des scènes de « démons baisant des chevaux ».
– Éric, le personnage homo principal, se prend pour le diable incarné : dans l’épisode 5, il dit « Je suis une vilaine fille à talons. Une vilaine fille ! Il faut que le monde entier soit au courant ! »
Par ailleurs, l’homophobie de cette série se situe en grande partie dans le fait qu’elle ne traite pas de la réelle homophobie, c’est-à-dire les viols (c.f. voir le tableau de définition de l’homophobie). Par exemple, quand Éric se fait lyncher, il n’est pas défendu par son entourage amical (il reprochera d’ailleurs à Otis son absence et sa trahison). L’homophobie dont il pâtit n’est même pas considérée comme une réalité. Par exemple, dans l’épisode 1, Anwar (homo lui aussi) la présente comme une simple « mode », un fait sociétal révolu, et défend mollement son camarade gay contre les attaques d’Adam : « Hey, Adam, je sais pas si t’es au courant mais l’homophobie, ça fait vraiment 2008. C’est super ringard. » Dans l’épisode 5, Éric se fait violer. On ne voit rien de l’événement. Plus tard, on apprend de manière très anecdotique que Maeve s’est fait violée dans une tournante par quatre gars quand elle était plus jeune. Dans la chambre de Jackson, dans l’épisode 8, les lesbiennes sont représentées comme des personnes violées et violentes, mais c’est simplement suggéré par une affiche marquée « Lesbians » avec des mains approchant une poitrine féminine. Cette série qui se targue d’aborder les sujet les plus chauds zappe les viols. C’est juste survolé, mais jamais abordé. D’où son homophobie.
La « gay friendly attitude » n’est que de la poudre aux yeux alchimique (transformation du plomb en or) et franc-maçonne. D’ailleurs, pour la petite histoire, dans l’épisode 7, Éric, le héros homosexuel, se poudre les yeux de paillettes d’or. Quant aux couleurs dominantes choisies pour éclairer le lycée de Moordale lors du bal dans l’épisode 7 – à savoir rose/bleu/vert indigo/violet –, elles symbolisent d’une part la bisexualité (rose et bleu mélangés), l’asexualité (la différence des sexes fusionnent) et la transidentité (le violet est la couleur de la communauté transgenre et transsexuelle). Ce code polychrome peut apparaître comme de la cuisine personnelle, et donc perdre toute crédibilité. Mais je crois que tout a un sens, et que ce n’est pas un hasard que ces quatre couleurs aient été également choisies pour illustrer l’affiche du film « Moonlight » de Barry Jenkins (sacré « Meilleur film » à Hollywood en 2016… et gros navet). Elles illustrent la schizophrénie mondiale à l’égard de la sexualité (sorte de fusion transsexuelle de la différence des sexes), prenant support sur l’homosexualité, dans l’épisode 7).
Une série promouvant l’alchimie et la Franc-Maçonnerie
En parlant d’or, c’est amusant comme Sex Education obéit à la lettre au projet antéchristique franc-maçon de destruction de la différence des sexes et de la différence Créateur/créatures (Jésus et l’Église Catholique) par la promotion de l’alchimie et la croyance selon laquelle les êtres humains pourraient créer eux-mêmes, par l’entremise de la science sexologique et des esprits énergétiques, l’Humanité, la Divinité, l’Amour et l’immortalité. Je n’aurai pas le temps de dérouler toutes mes notes sur la série ni les nombreux clins d’œil faits à la Franc-Maçonnerie (je le ferai peut-être un jour pour une vidéo Youtube comme celle sur The Voice).
En tout cas, je vous engage à faire attention à plusieurs thèmes quand vous regarderez la série (j’en ai sélectionnés seulement quelques-uns) :
L’OR : Par exemple, dans l’épisode 6, Jeffrey, le compagnon de Cynthia, a perdu son alliance près du mobile home de Maeve et la cherche avec son détecteur à métaux. Toujours dans ce même épisode, Sean charrie sa sœur Maeve sur le petit copain de cette dernière, Jackson, qu’il appelle « golden boy ».
LA HAINE (NARCISSIQUE) DU MIROIR : À trois reprises, les personnages de la série insultent leur reflet devant le miroir : Maeve dans l’épisode 2, Otis dans l’épisode 2, Éric dans l’épisode 6. C’est l’hygiénisme aseptique de la glace (dans l’épisode 7, il y a un autocollant « Stay Safe » placé dans le miroir des toilettes des filles) qui génère, je pense, cette révolte iconoclaste spéculaire.
LE FEU : Comme les protagonistes de la série sont prisonniers de leurs pulsions et de leurs sentiments, il est logique qu’ils s’enflamment et soient inflammables comme des torches humaines. On les voit souvent manier le feu (Aimee avec son bec bunsen/chalumeau en cours de chimie dans l’épisode 1, Maeve allumant le gaz dans l’épisode 4, etc.). Et souvent, cela provoque des catastrophes : « On était en chimie ensemble le dernier trimestre. T’as mis le feu à mon bureau. » (Otis s’adressant à Adam, dans l’épisode 1) ; « Je vous rappelle que tous ces composants sont hautement inflammables. » (Monsieur Hendricks, le prof de chimie, dans l’épisode 2) ; « Kyle a mis le feu à son jean : il s’est brûlé au deuxième degré mais il était super défoncé. » (Aimee parlant de son copain, dans l’épisode 4) ; « Il s’agit juste d’un exercice d’incendie. » (Éric au moment où Jackson rameute tout son lycée pour se déclarer à Maeve, dans l’épisode 4) ; « Je crois que mon clito va prendre feu. » (Aimee découvrant les « joies » de la masturbation, dans l’épisode 6) ; etc.
LE CULTE SOLAIRE (HÉLIOCENTRISME) : Je pense par exemple à la facture d’électricité de Maeve (c.f. épisode 2), à la tête d’Inca sur l’ordinateur d’Otis (c.f. épisode 4), à l’horloge sous forme de soleil dans le salon des Milburn (c.f. épisode 6), à la chanson (adorée par Éric) du bal en l’honneur des « Enfants du Soleil » (« The Children of the Sun » ; c.f. épisode 7), à la Chaîne d’Union maçonnique menée par Sarah dans la clinique d’avortements (c.f. épisode 3), à Sean – le frère de Maeve – qui revient de la ville de Houston où il a suivi « une formation d’astronaute » (c.f. épisode 6), à Monsieur Groff dansant dans les couloirs vides de son lycée comme un Égyptien (c.f. épisode 8), etc.
LES PIERRES : Plusieurs personnages de Sex Education portent des noms ou des prénoms de pierres précieuses ou parlent des talents (lingots d’or) : le personnage de Ruby (c.f. épisode 2), de la prof de français Mrs Sands (« sables » en anglais). « T’es vraiment une perle, Otis. » (Maeve, dans l’épisode 4) ; « Ce serait vraiment tragique de vous voir gâcher votre talent, et manquer cette épreuve. » (Monsieur Groff s’adressant à Jackson, dans l’épisode 8).
LES CUBES : On retrouve par exemple le Pavé Mosaïque (sorte d’échiquier très présent dans les temples maçonniques) dans la cuisine des parents d’Aimee Lou Wood, ou encore dans la maison de Jean Milburn. La Nouvelle Religion mondiale veut transformer les êtres humains en cubes, en incubés ou en incubateurs, autrement dit en anges démoniaques (appelés « incubes » et « succubes ») : « Elle est compliquée cette fille. C’est comme un Rubik’s Cube. » (Jackson par rapport à Maeve, dans l’épisode 4).
LES TRIANGLES : On les voit un peu partout fondus dans le décor de Sex Education, parfois sous forme d’équerres (il ne manque plus que les compas !) : le triangle inversé sur le front de Lily (c.f. épisode 3), le triangle avec un œil dedans (… leitmotiv franc-maçon ! c.f. les épisodes 2 et 8), la forme en W de la maison des Milburn (c.f. épisode 5), l’équerre dans le bureau de Sylvia (c.f. épisode 5), la passion de Steve pour la trigonométrie (science des triangles ; c.f. épisode 5), les triangles musicaux dans le débarras de la salle de musique (c.f. épisode 8), l’abat-jour triangulaire de la lampe du bureau du proviseur (c.f. épisode 8). D’ailleurs, dans une scène assez surréaliste de l’épisode 7, Adam, le personnage homo, bouscule Steve, le nouveau petit copain d’Aimee, en lui adressant une étonnante insulte : « Ton p’tit ami ressemble à un putain de triangle ! » (épisode 7). Non, il n’a pas fumé. Il est juste rentré en loge…
DEUXIÈME CHANCE : Une des grandes marottes de la Franc-Maçonnerie mondiale, qui promeut l’amélioration de l’Homme par lui-même, c’est la chance (Serge Gainsbourg a été bien inspiré de désigner celle-ci comme la drogue humaine par excellence : c.f. la chanson « Aux enfants de la chance »), et en particulier la « deuxième chance » (Dans mon prochain livre sur Joséphine ange gardien, j’aurai tout un chapitre sur cette idolâtrie de la « Deuxième Chance »… qui en général ne laisse pas de place à une troisième chance, et qui voudrait signer l’arrêt de mort du pardon christique). Eh bien Sex Education, en bon petit soldat et outil de propagande du Gouvernement de l’Antéchrist, fait comme par hasard la publicité de cette fameuse « deuxième chance », en la personne de son ambassadrice bobo-cool Maeve, sorte d’Anne Hathaway encore plus dark : « J’ai juste pas eu de chance sur le plan familial. Je sais que je peux m’améliorer. Et si vous me laissez une deuxième chance, je ne la gâcherai pas. » (Maeve, prêtant serment d’obéissance devant toute l’équipe de professeurs du lycée dans le bureau du proviseur, dans l’épisode 8).
Une série qui crée diabolise le sexe (sous prétexte de le banaliser et de décomplexer les jeunes) :
Loin de nous aider et d’aider nos jeunes à nous réconcilier avec la sexualité, la série Sex Education rajoute de la violence, de la peur, ainsi que de la banalité, à cette fragile et belle différence des sexes qui n’a vraiment pas besoin de cette mauvaise publicité en ce moment. En effet, la sexualité y est montrée comme un danger, un crime diabolique. Les personnages prétendent parler de sexe sans tabou, mais en réalité, ils ont plein d’angoisse et sont terrorisés par leur appareil génital et par leur bas-ventre.
Je me contenterai de relever trois-quatre messages qui ressortent fortement dans cette série, et qui à mon avis sont aussi faux que dangereux :
1) « L’AMOUR N’EXISTE PAS. » : Dans Sex Education, hormis la brève apparition du couple Kate/Sam (c.f. l’épisode 2), aucun couple ne se montre de manifestations de tendresse, ne dure et ne se respecte. Il n’y a pas d’amour entre les personnages… ce qui est un comble pour une série qui a la prétention d’enseigner l’amour et la sexualité à la terre entière ! Cette absence d’amour n’est pas propre à l’amour conjugal : elle s’applique aussi à l’amour filial. Par exemple, dans l’épisode 6, Jean, au moment où Jakob lui demande si elle aime son fils Otis, trouve que l’expression « aimer son fils » est un terme un peu fort. C’est pathétique. C’est comme si les libertins avaient éradiqué toute morale pour la remplacer par une méthode scientifique robotique : quand ils disent que quelque chose est « bon », ce n’est pas dans le sens d’« aimant » mais dans le sens de « validé ». « Il faut que tu fasses ce qui est correct. » conseille par exemple Otis à Ruthie, dans l’épisode 4). Il ne faut plus être bon. La doxa libertine nous demande juste d’être « corrects » !
2) « NOUS HAÏSSONS LA VIRGINITÉ ET LE CÉLIBAT » : Il est étonnant de voir combien le célibat, et en particulier la virginité/chasteté, sont haïs par les pervers libertins. Tous les personnages de Sex Education cherchent à fuir leur célibat, qu’ils envisagent comme une maladie, une honte ou un trophée à posséder et pervertir d’urgence (c’est la fascination malsaine qu’on observe par exemple chez Lily la nymphomane qui s’attaque à la « virginité » d’Otis dès qu’elle apprend, dans l’épisode 4, qu’il est encore puceau à 16 ans). Ils sont tous à se dédouaner de la réputation « infamante » du célibataire : « Je ne suis pas un putain eunuque ! » (Otis, dans l’épisode 1) ; « Je suis pas curé ! » (Otis, dans l’épisode 2) ; « Et si j’étais une tueuse en série ? ou une ermite ? » (Maeve, dans l’épisode 3) ; « C’est mon destin d’être tout seul ! » (Otis, défaitiste, dans l’épisode 6) ; « J’suis pas un ermite ! » (Maeve, dans l’épisode 7) ; « Je me dis que si je ne fais pas l’amour, à la fin du lycée, je serai encore vierge. Et alors je serai en retard à la fac par rapport à tout le monde. Et personne voudra coucher avec moi parce que je serai la fille bizarre qui est encore vierge ! » (Lily, dans l’épisode 8). C’est paradoxal : les libertins voient la pureté comme une impureté. Et cette inversion les rend aussi frustrés voire plus frustrés que les puritains qu’ils diabolisent.
3) « IL FAUT VIOLER LES CATHOS (POUR LEUR APPRENDRE LA VIE) ! » : La série Sex Education regorge d’attaques cathophobes plus ou moins directes. Ce n’est plus simplement de la parodie ridiculisante ou bon enfant, comme on pouvait la connaître il y a quelques décennies. Maintenant, c’est carrément le lynchage et l’appel au viol (qui ne sera pas vu comme tel mais comme un rite correctif pédagogique pour se réconcilier avec soi-même et avec sa sexualité…). Par exemple, dans l’épisode 3, les militants pro-Vie (Charly et son amie catholiques), cherchant à dissuader les femmes enceintes venues se faire avorter dans une clinique d’avortement en leur distribuant des prospectus, se font insulter par les vieilles dames passant sur le trottoir d’en face (« Vous devriez avoir honte ! »), et ensuite carrément menacer de viol (« Salopards ! J’espère que vous vous ferez violer ! »). Pour le reste des catholiques, soit ils sont folklorisés à la mode africaine (Éric se rend au Temple protestant, dans l’épisode 7… et on peut constater que les scénaristes athées de la série attribuent aux catholiques les désobéissances protestantes), soit austérisés et homophobisés (les trois homosexuels principaux – Anwar, Éric et Adam – sont issus de familles ultra-pratiquantes et intégristes), soit salis par le blasphème (par exemple, dans l’épisode 4, « mettre le petit Jésus dans la crèche » est la métaphore phallique de la pénétration génitale).
4) « LE SATANISME, C’EST SUPER, ET SATAN N’EXISTE PAS. » Plein d’indices et de symboles démontrant une pratique de l’occultisme et du satanisme émaillent la série Sex Education. J’en ai relevés quelques-uns : Olivia vomit sur Éric comme dans le film « L’Exorciste » (c.f. épisode 2), Cédric sautant du plongeoir n°6 (c.f. épisode 3), les trois points tatoués sur l’index de Maeve (c.f. épisode 3), le pentagramme inversé dans la chambre de Tanya (c.f. épisode 4), les crânes « shalespeariens » dans la salle de classe de français (c.f. épisode 4), le langage « suédois » quasi sataniquement incantatoire de Jakob (c.f. épisode 4), le 666 derrière le casier de Tom Baker (c.f. épisode 5) ou à la gare où attend Éric (c.f. épisode 5), la tête de mort « mexicaine » dans la chambre d’Éric (c.f. épisode 7), le tatouage de l’Ange exterminateur et autres symboles satanistes sur la poitrine de Jakob (c.f. épisode 7), la Marque de la Bête sur le poignet de Jean (c.f. épisode 7), etc.
5) « ON VEUT LA TROISIÈME GUERRE MONDIALE ! » : La série attise autant qu’elle illustre d’une part la fracture entre les Peuples et leurs hommes politiques (en souhaitant, bien entendu, la disparition complète de la politique), d’autre part la haine entre les nations. Par exemple, dans l’épisode 4, Maeve étrille Donald Trump : « On n’a pas de président dans ce pays, Aimee. » Dans l’épisode 6, c’est le continent de Poutine qui est écorné : « La Russie merde légèrement sur le plan des Droits de l’Homme. » (Sean, dans l’épisode 6).
En résumé…
N’écoutez pas les conseils prohibitifs de Famille Chrétienne et de ses scribes pharisiens bourgeois. Ils nous présentent la série comme si c’était un film porno. Grave erreur. C’est une comédie romantique, c’est-à-dire le genre le plus excitant et attrayant qui soit pour le grand public. Alors mettons-nous à la portée des gens. Nos jeunes sont à l’eau. Sautons à l’eau, au lieu de dire « Non, c’est trop dangereux, ne regardons pas ! ».
N.B. : Pour compléter cet article, je vous engage à retrouver tous les codes homos que j’ai aperçus dans la série dans mon Dictionnaire des Codes homosexuels.
J’ai fait la capture des 4 sabliers que j’avais dessinés il y a 16 ans, pour décrire la cosmovision du poète argentin Néstor Perlongher dont j’avais étudiés les recueils… et ce qui est fou, c’est que j’avais déjà identifié la méthode alchimique mise en place dans la série Joséphine ange gardien.
Essayons de rentrer un instant dans le raisonnement des cathos tradis par rapport à l’homosexualité.
Comme je l’ai écrit dans le chapitre II de mon livre Homo-Bobo-Apo à propos des cathos bobos anars d’extrême droite, c’est-à-dire des tra-tras hétérosexuels familialistes, ils adoptent par rapport à nous personnes homosexuelles une posture absolument ahurissante d’indifférence condescendante mêlée à du déni. Selon eux, la société nous donne trop d’importance. Le thème de l’homosexualité leur passe franchement au-dessus. Les personnes homos n’existent pas puisque – si elles croyaient en Dieu – elles ne se diraient plus et ne se sentiraient plus homos. Elles n’existent pas vraiment puisqu’elles devraient faire comme eux et comme « tout le monde » à savoir se marier et avoir des enfants (même si sexuellement ce ne sera pas super pour elles), se forcer et y mettre un peu du leur, arrêter leurs chichis et leur comédie. En gros, dans l’esprit des gens de la Réacosphère, nous, personnes homos, sommes des mauviettes douillettes qui s’inventent un faux problème par soumission à une mode (à l’instar des enfants qui feraient leur caprice ou rentreraient dans le jeu de leurs intolérances alimentaires et de leurs fantasmes de peur) ou à cause d’un traumatisme ultra violent vécu dans l’enfance dans lequel nous nous installerions. Nous sommes les rejetons d’un monde dépravé et virtuel, les incarnations improbables de la décadence de la Civilisation occidentale chrétienne, les marionnettes d’un « lobby », des diables en même temps que des irréalités.
Pour eux, l’équation existentielle et vocationnelle de tout être humain est simple : à part les familles traditionnelles et leur petit milieu élitiste qu’ils appellent « chrétienté » (le Christ, ils s’en fichent pas mal, en fait…), rien n’a d’importance. Et même quand une personne homosexuelle fait le choix de la continence (abstinence pour Jésus), ils ne la soutiennent et ne la considèrent pas. Tout simplement parce qu’hors du mariage procréatif sacré ou du sacrement de l’ordre, point de Salut ! Les tradis méprisent le célibat. En fait, comme ils destinent l’homosexualité à l’irréalité, à la volonté individuelle, à la dépravation ou à la damnation, ils ne croient pas en la continence, et encore moins à la sainteté des personnes homosexuelles : « Ah bon ? On peut être homosexuel et catholique ? Ça existe, ça ? » s’interrogent-ils mollement ou cyniquement. Le célibat ne trouve grâce à leurs yeux que s’il est clérical. Sinon, selon eux, les célibataires sont des pauvres types, des moins que rien, des parias et des damnés. Et alors, si en plus ils ont le malheur d’être homosexuels, ils leur font bien comprendre qu’ils les saoulent et qu’ils sont définitivement perdus.
Pour résumer la pensée paradoxale (car homophobe gay friendly) des cathos tradis à propos de l’homosexualité, une personne durablement homosexuelle doit obligatoirement se marier (avec une personne de l’autre sexe) ou/et pratiquer son homosexualité, mais en revanche elle ne peut pas être catholique, encore homosexuelle, célibataire (donc continente), et non-active homosexuellement (à moins d’être une hypocrite). La deuxième option, dans leur esprit, ce n’est pas possible. Quand on se ressent homo, c’est soit pute, soit soumise ! Et pour les rares tradis qui sont capables de distinguer « personne » et « tendance sexuelle », ils demandent à la personne homo d’être « chaste », et ne l’encouragent pas dans cette voie : pour eux, ce n’est pas « courageux » mais « juste normal » ; c’est « son devoir » d’Enfant de Dieu, devoir pas spécifiquement homosexuel et qui n’aurait finalement rien à voir avec le « mythe de l’homosexualité ». Il est donc difficile de faire plus homophobes gays friendly que ces grenouilles de bénitier !
C’est l’heure. Il est plus que jamais temps que les personnes homosexuelles continentes se lèvent aujourd’hui et sortent du bois. Pour quelle raison ? C’est simple. Parce que l’Église Catholique va mal partout en ce moment, que la vague de Vérité sans Charité (incarnée par le cardinal Sarah et ses suiveurs passionistes et pessimistes) est en train d’entraîner une très large partie des catholiques, tout autant voire un peu plus que la vague de la Charité sans Vérité (incarnée par les cardinaux peureux, carriéristes, démagogiques et progressistes, optimistes au nom de l’Espérance). Je le dis parce que c’est vrai : le seul angle mort du cardinal Sarah, c’est l’homosexualité ; le seul « détail » (en plus de son attitude arrogante et intransigeante, et de sa haine larvée à l’encontre du Pape François) qui trahit toute ton entreprise de quête du pouvoir divin, c’est l’homosexualité et la non-dénonciation de l’hétérosexualité (hétérosexualité qui est le diable fait sexualité et fait Humanité).
Le Pape aimé davantage en peinture qu’en vrai
C’est pourquoi je dis à toute personne homo qui m’écoute, qui aime vraiment l’Église Catholique et La préfère à sa propre jouissance, à ses sentiments ou à son « petit couple », qui se sent appartenir indéfectiblement au Christ malgré ses chutes encore récurrentes et nombreuses : il est temps de quitter ton tombeau et ta vie d’avant ; il est temps de retrouver les sacrements (tant qu’il y a encore des ministres pour te les distribuer) ; il est temps de te lever joyeusement pour ton Église et d’être saint (par Jésus ET par ton homosexualité)… même si tu n’as pas le parcours le plus « clean » du monde, même si tu es encore amoureux, même si tu es timide, même si tu tiens à ton travail, même si tu es attaché à ton compagnon et que tu ne veux pas lui faire de la peine, même si tu ne t’estimes pas légitime à incarner la pureté catholique, même si tu as honte de l’homosexualité et que tu ne lui fais pas confiance.
Maintenant, l’Église n’est pas seulement attaquée de l’extérieur : Elle est aussi et surtout attaquée par des forces intérieures (progressistes – ex: père James Martin – tout comme conservatrices – ex: cardinal Sarah). Et les seules personnes en mesure de les unifier et de les mettre hors d’état de nuire, je n’y peux rien, ce sont les personnes homosexuelles continentes (continence = apostolat public par l’homosexualité). Je n’ai pas dit « les personnes homosexuelles pratiquant à la fois leur homosexualité et leur foi » (récupérées par les cardinaux progressistes et optimistes) ni « les personnes homosexuelles abstinentes/chastes » (récupérées par les cardinaux conservateurs qui entendent étouffer l’homosexualité et ne promettent la sainteté qu’à partir du moment où l’homosexualité disparaîtrait). J’ai bien dit les personnes homosexuelles continentes. Les autres catholiques, bien que très gentils, n’ont pas ce pouvoir (qui est donné par le Christ et par l’homosexualité). Ce n’est pas de ma faute : compte tenu du fonctionnement actuel du monde et du Ciel, c’est ainsi. Dieu choisit toujours les gens les plus repoussants, les plus honteux et les plus impopulaires socialement pour s’incarner et manifester sa Gloire… et pas de bol, c’est tombé sur nous !
« Je n’étais pas perdue. On m’a juste dit que je n’étais pas la bienvenue. »
Para mí, ese tipo de testimonio (c.f. Karl Miller), por muy conmovedor y valioso que parezca, no da las buenas respuestas ni las soluciones, no trata de homosexualidad y no convierte el corazón de nadie. Las pocas veces que hablan de nosotros o que nos conceden la palabra, los medios católicos conservadores siempre nos sirven el mismo enfoque dolorista, rebelde, victimista y legalista, de la homosexualidad, o guardan de nuestro discurso lo más negativo. No se sale de la retórica de la demonización del « ambiente » gay, de la sacralización de la « castidad » (concepto muy borroso que no exige el celibato), de la esfera individual o espiritual, del testimonio personal que no tendrá ningún alcance universal para las personas que no creen en Dios. No se propone un apostolado (alegre) a través de la homosexualidad. No se brinda ningún análisis de la homosexualidad. La homosexualidad sólo aparece como un problema, un martirio, una herida, una vida desordenada, una irrealidad de la que hay que deshacerse. Sólo se difunde una visión dolorista, miserabilista, victimista y etérea de ella. Y se hace hincapié en la « Verdad » y la Doctrina de la Iglesia, pero sin Amor, sin humor, y sin reflexión sobre la homosexualidad/la heterosexualidad/la homofobia/la transidentidad. Se insiste mucho sobre la supuesta « necesidad » de la intransigencia y de la radicalidad sacerdotal acerca de las personas homosexuales (« ¡ Buscamos a curas que hablan claro ! »), no tanto para amar a las personas homos sino más bien para desmarcarse del progresismo « gay friendly » encarnado por los padres James Martin y no dar que pensar que se justificaría la conducta homo. Se escupe sobre la comunidad gay.
Si este tipo de artículo espantoso y amenazador les va muy bien a los católicos conservadores tipo cardenal Sarah (que no quieren oír hablar de homosexualidad, con el pretexto de la distinción necesaria entre pecador y pecado, o entre tendencia sexual y persona, o entre persona homosexual y persona gay, o entre personas homos activistas y personas homos « bien » y « castas »), si este discurso les gusta mucho a los cardinales fariseos en búsquedad de ovejas inmaculadas y sobre todo sumisas y obedientes, a mí no me va en absoluto, porque juzga a las personas homos que todavía se sienten homosexuales o que practican su homosexualidad, sin proponerles un camino alegre dentro del reconocimiento de su condición real, y encima, amemaza a los sacerdotes que serían « demasiado buenos », « complacientes » y tiernos con nosotros.
Esta clase de queja homosexual le gusta mucho a un sitio internet como Religión y Libertad, que suele utilizar a las personas homos católicas como pruebas vivientes de la supuesta « dictadura interna y anticatólica de la comunidad homosexual ». A nosotros, personas homos continentes, nos incitan a lamentarnos, a llorar, a contar nuestra vida, a hacernos de víctimas (pero devotas, « liberadas »), a renegar de nuestra antigua vida y a desempeñar el papel del « ex-gay » o del « converso ». Es horrible. Porque nuestra realidad no es tan triste o tan ideal como la sueñan los fariseos.
Finalmente, en Courage Internacional, no proponen la continencia (el apostolado público a través del don y del análisis de la homosexualidad al mundo y a la Iglesia) sino sólo la abstinencia (un rechazo o un autocontrol o una extinción de la tendencia homosexual a través de una sublimación « milagrosa » de su « atracción por las personas del mismo sexo » – ¡ ya no se puede pronunciar la palabra « homosexualidad » !). Os lo digo. ¡ Estamos muy lejos de la continencia !
No por ser personas homosexuales continentes ( = abstinentes por Cristo) buscaríamos todos un marco rígido, un discurso sacerdotal legalista, ni a sacerdotes intransigentes o doctrinistas. Al contrario : queremos hablar de homosexualidad, de lo que sentimos y vivimos, y encontrar a curas que nos aman como padres. ¡ No a hombres del saco o a cardenales Sarah con sus cascarrabias « ex gays » o « anti-gays » o « castos » !