Archives de catégorie : Phil de l’Araignée

La nouvelle vague actuelle des « humoristes » homosexuels anti-cathos


 

Stars montantes du petit écran, de Youtube ou du poste radio (Shirley Souagnon, Vincent Dedienne, La Bajon, Pierre Fatus, Alex Ramirès, Jérémy Lorca, Océane Rose-Marie dite « Océan », Jarry, Samuel Laroque, Alex Lutz, Max Bird, etc.), ils sont humoristes, remplissent les rang des « ricanants » de Yann Barthès et autres chroniqueurs dans l’esprit corrosif Anal +. En général, ils font rire jaune sur les plateaux télé (surtout depuis l’essoufflement spectaculaire du militantisme LGBT qui n’a plus aucune loi « justifiée » à demander depuis le « mariage gay ») parce qu’ils offrent un humour cynique objectivement bête et méchant, prenant quotidiennement les catholiques (ou plutôt les caricatures grossières qu’ils s’en font) pour cible, mais qu’un large public derrière eux est forcé de valider par une hilarité de fond de classe ou snobinarde tout aussi narquoise qu’eux pour ne pas passer pour une assistance de vieux cons homophobes.
 

Ces « humoristes », qui avaient fait un coming out somme toute assez discret, bizarrement effacé de la mémoire de tous, qu’ils présentent maintenant comme un détail de leur vie et de leur métier, jouent pourtant à l’heure actuelle, et contre toute attente, les pourfendeurs agressivement gays friendly de La Manif Pour Tous (qui, c’est vrai, sont des connards… mais pas comme ils l’imaginent), à l’instar de leurs pères humoristiques nouvellement radicalisés/militantisés (Laurent Ruquier, Muriel Robin, Pierre Palmade, Marc-Olivier Fogiel, Jarry, Christophe Beaugrand, Matthieu Delormeau…). Ils se mettent en ce moment à cracher le fiel de leur propre homosexualité/homophobie plus ou moins assumée (plutôt moins que plus, d’ailleurs…) sous forme de parodie (mal sentie) d’Église Catholique, dernier bastion de moralité qui s’oppose encore et timidement à leur boulimie de célébrité, à leur panique/incompréhension de la situation chaotique nationale et internationale, et qui catalyse leur révolte et leur haine d’eux-mêmes/de la société giletjaunisée.
 

Personne ne dira rien à ces « comiques anarchistes » aigris bobos (donc intentionnellement anti-bobos), n’arrêtera la course effrénée et ricanante de la dépression anticléricale « gay friendly » de ces intellectuels fatigués France Inter (Guillaume Meurice, Frédéric Fromet, Sofia Aram, Alison Wheeler, Pierre-Emmanuel Barré…). Tout le monde les trouvera « drôlissimes », en particulier dans leurs portraits acides – mais totalement déconnectés du Réel – des « dangereux intégristes catholiques ». Personne n’identifiera que le foyer de leur anticléricalisme de mauvaise foi, si arriviste, se situe dans une homosexualité mal digérée et mal vécue parce que actée, soutenue en même temps que banalisée. Personne ne dénoncera la motivation gay friendly de leur révolte et de leur « militantisme » télévisuel dit « humoristique ». Et pourtant, le problème réside sur ce point-là précis de l’homosexualité justifiée/pratiquée. L’attitude arrogante et anticléricale de Vincent Dedienne, chroniqueur homosexuel planqué de l’émission Quotidien, est selon moi l’illustration parfaite de cette aigreur d’homophobie gay friendly si nauséabonde qui envahit nos salles de spectacle, plateaux télé/radio et nos places publiques.
 

 

À cause de la cathophobie de ces humoristes homos-gays friendly, on n’a jamais aussi peu ri – de surcroît au nom de l’humour – en France qu’aujourd’hui. Le rôle de l’humoriste, qui à la base est celui de détendre l’atmosphère, de pacifier les gens, et de nous faire aimer les autres, de défendre la Vérité, d’exorciser nos peurs, et non de « s’engager » (pour des faux combats) ou d’être « anti-Système », est totalement dévoyé. Les comiques actuels (la métamorphose de Muriel Robin en flic télévisuel aboyant le démontre) deviennent de plus en plus terroristes, au sens premier du terme : des personnes qui jouent sur la peur, la créent, tout en étant – c’est un comble – des lâches pas drôles jouant en arrière-cour (car taper sur La Manif Pour Tous et sur l’Église aujourd’hui, c’est comme tirer sur une ambulance : il y aurait pourtant tellement de choses à dire sur La Manif Pour Tous !). Et la justification sociale de l’« identité/amour » homos – que traduisent les attaques douteusement « humoristiques » de plus en plus nombreuses à l’encontre les catholiques – y est pour beaucoup dans ce climat comique national délétère. Qu’elle en ait conscience ou pas, une large partie des Français broie du catho – ou accepte que quelques humoristes le fassent à sa place – parce qu’elle est devenue massivement gay friendly, donc homophobe. Nos concitoyens (en un seul mot, « concitoyens ») n’ont toujours pas compris que l’homosexualité était un peur (de la différence des sexes) et une révolte qui, si elle ne peut pas être expliquée et exprimée dans l’amour des personnes homos, si elle est banalisée et justifiée légalement, ressort en déprime et en violence sociales aigües. En humour de roquet soumis. Ils n’ont toujours pas compris non plus que la rupture avec l’Église Catholique était déprimante et malvenue. Car l’Église Catholique, la vraie, c’est eux ; et de surcroît, Elle est drôle et Elle rend heureux.

Les 7 étapes de l’alchimie dans Joséphine ange-gardien

Vous voulez créer l’Homme-Dieu (Jésus) par l’alchimie ? Voilà comment Lucifer s’y prend ! Il scelle son pacte avec lui-même.

 

J’ai dégagé – sur la base de Joséphine ange-gardien – les 7 étapes du processus alchimique. Dix épisodes de Joséphine (et l’émission The Voice !) m’ont particulièrement ouvert les yeux sur ces 7 étapes : l’épisode 44 (« Le Festin d’Alain »), l’épisode 56 (« Tout pour la musique »), l’épisode 61 (« Un Monde de douceur »), (l’épisode 70 (« Le Sourire de la Momie »), l’épisode 77 (« Dans la tête d’Antoine »), l’épisode 82 (« La Parenthèse enchantée »), l’épisode 86 (« Le Mystère des Pierres qui chantent »), l’épisode 90 (« Graine de Chef »), l’épisode 91 (« 1998-2018 : Retour vers le Futur ») et l’épisode 92 (« Un Noël recomposé »). Et pour chaque étape, j’ai plein d’exemples concrets et de répliques de Joséphine à intercaler !^^ :

1 – NOSTALGIE D’UNE PERFECTION ET D’UNE DIVINITÉ OUBLIÉE. CONCENTRATION ET ISOLEMENT HERMÉTIQUE POUR SE METTRE EN CONDITION DE RECEVOIR SA RECETTE D’AUTO-CRÉATION/RÉALISATION : On se concentre, on fait le vide… pour après faire le plein ! On parle de « fermeté », d’une « bulle », de « l’Unité ». On parle de bâtir ensemble un Contrat Social (c.f. Rousseau), à la mode internationale-socialiste (bref, communiste ou dite « européenne »).

2 – EXPANSION/OUVERTURE DE CONSCIENCE ; CAPTATION D’UNE FORCE DITHÉISTE (dite « magique »), D’IDÉES GÉNIALES (dites « claires », comme Descartes), DE LA CONNAISSANCE (Gnose), D’ÉNERGIES ISSUES DE LA NATURE ET D’UN UNIVERS COSMIQUE INTÉRIEUR CONTENANT LE SECRET LUMINEUX DE LA GENÈSE DE SON TALENT BRUT DIVIN À TRAVAILLER (la Pierre Philosophale). On parle de « clarté ».

3 – ÉCRITURE/LECTURE SCRUPULEUSE DE LA RECETTE, ÉLABORATION DES ÉTAPES DE RÉALISATION DU PLAN/PROJET (Table d’Émeraude ; entrée par/dans l’Œil et la Main). On parle de plan/planches, de « projet », de consultation nationale.

4 – APPLICATION DE LA RECETTE : ACTION SUR LA MATIÈRE BRUTE (taille, filage, couture), RECHERCHE DE SOLUTIONS, RÉCHAUFFEMENT DES INGRÉDIENTS (à partir du sel, du soufre, du mercure, pour obtenir l’or). On parle d’« unité » et de « diversité ».

5 – SÉPARATION DES ÉLÉMENTS SUR LA BALANCE, CRÉATION D’ALLIAGES, ÉCLATEMENT FAÇON FEU D’ARTIFICES (Ordo ab Chaos), JOUISSANCE ET ORGASME CARNAVALESQUE DE BRILLER. On parle de « confiance », de force.

6 – COLLECTE DU DISTILLAT AURIQUE, CONSERVÉ COMME UN RELIQUAT AVEC LEQUEL FUSIONNER DANS L’IMMORTALITÉ ; CRÉATION D’UN UNIVERS PROPRE ET EN FUSION/ENCHAÎNEMENT AVEC D’AUTRES PRINCIPAUTÉS PARALLÈLES ; CRÉATION D’UNE VIE HUMAINE ANGÉLISÉE ET ÉNERGÉTIQUE ; ROYAUTÉ LUCIFÉRIENNE RESTAURÉE (auto-couronnement du démiurge alchimiste). On parle de « fierté », de « royauté » et de « Peuple ».

7 – LA CHUTE DU PRINCE LUCIFÉRIEN ICARIEN, RENVERSÉ PAR JÉSUS (Septième et ultime étape ignorée des alchimistes francs-maçons)

NATION HOMOSEXUELLE (Article d’Unité Nationale sur le thème de la Nation, décembre 2018)


 

(Vous pouvez retrouver cet article dans le Mag’ n°5 du mouvement Unité Nationale de décembre 2018.)
 

Mylène l’appelle « Génération ». Les médias l’appellent « Gay Pride », « diversité » ou « minorité ethnique ». Les paranoïaques homophobes l’appellent « lobby ». Ses membres l’appellent « Milieu ». Et tous ses occupants rechignent à se revendiquer de ce dernier (ils se disent quasiment tous « hors milieu ») et à prononcer le mot « communauté » ou « culture » (car au fond, ils s’en servent comme d’un supermarché mais ne veulent pas y voir l’humanité et encore moins leur appartenance à une peuplade clairement identifiable). Et pourtant, si l’amitié désintéressée en était le ferment, si le dénominateur commun était l’attirance homosexuelle non obligatoirement actée/érotisée, si les personnes homos s’y comportaient mieux et qu’elles se montraient dans leur belle humanité, si les gays friendly nous voyaient comme des personnes réelles, comme il ferait bon de vivre dans la communauté homosexuelle ! Comme les gens – à commencer par les personnes homosexuelles – verraient que c’est une grande Nation, un noble Peuple ! La fierté ne serait plus une vitrine grimaçante ou un slogan creux mais une vraie joie qui fait envie !
 

Serais-je capable de me lever pour défendre mon pays ?

 

On me demande parfois si moi, la grande tapette, je serais capable de prendre les armes pour défendre la nation française si jamais elle était attaquée. Je réponds : le seul pays qui justifierait que je me lève pour prendre les armes (de la paix), c’est le Peuple Saint – à savoir la Terre promise au Ciel – ainsi que la communauté homosexuelle.
 

La Nation, quand elle est reconnue dans sa dimension humaine et sa sacralité, a toute sa raison d’être, car elle devient un Peuple, et non simplement une abstraction conceptuelle, numérique. Si en revanche elle n’est envisagée que sous l’angle matérialiste (territoire balisé par satellite et mesuré par les géomètres, empire encerclé de barbelés, civilisation expansionniste et protectionniste lancée dans la course au pouvoir contre les autres nations), et même sous l’angle populiste (nation footballistique ou musicale, communisme staliniste, socialisme capitaliste), si elle est sur-humanisée et idolâtrée pour elle-même, si elle ne se reconnaît pas comme héritage d’un seul héritier (Jésus-Dieu), elle devient une idéologie absurde, un patriotisme orgueilleux, un chauvinisme déplacé et une dictature terrible.
 

C’est en ce sens qu’il faut comprendre que par exemple Emmanuel Macron étrille les « patriotismes », et que les mêmes tenants de ces patriotismes à prétentions réactionnaires, identitaires, nationalistes, traditionalistes, voire même spiritualistes, lui tirent dessus. Ni les uns, promoteurs d’un État-Nation mondial (et temporairement européen), ni les autres, promoteurs d’un fédéralisme local « enraciné », n’aiment la Nation pour la bonne raison, car ils ne l’envisagent pas comme une humble et humaine préfiguration du Peuple de Dieu qui ne sera effectif, rassemblé et véritablement incarné non pas ici-bas mais au Ciel et en Jésus. Ils deviennent alors les ouvriers épuisés et révoltés d’un millénarisme fascisant, c’est-à-dire d’un chantier d’une civilisation nationaliste et anationale – puisqu’elle a des prétentions internationalistes No Border à abolir les frontières des États modernes. Macron et le Front National (aujourd’hui, Rassemblement National) croient s’opposer, mais ils marchent – c’est le cas de le dire ! – pour la même Nation-fantôme technologiste : l’un au nom de la liberté et donc d’un libéralisme économique effréné, l’autre au nom de la sécurité et d’une civilisation autarcique répressive. Tous sont au service de la Bête Tech.
 

Serais-je capable de me lever pour défendre ma Nation homosexuelle ?

 

Là, en revanche, OUI, et cent fois oui ! Sinon, jamais je n’aurais couru le risque de déclarer ouvertement mon homosexualité, de perdre mon travail et mes amis à cause de cela, n’aurais écrit des livres dessus. Si c’était à refaire, je le referais. Et « mon » don total en faveur des personnes homos et de la reconnaissance sociale de l’homosexualité n’est pas fini. Peut-être qu’un jour, on me retirera même la vie en son nom, conjointement au nom de Jésus. Et ce sera pour moi un honneur de mourir pour Lui ET pour mon homosexualité !
 

Je ne me fais pas d’illusion. L’équilibre de la Nation homosexuelle telle qu’elle a été définie par les technocrates est fragile et explosif. D’une part parce que cette Nation ne repose pas sur une vraie identité (on ne se réduit pas à une orientation sexuelle) ni sur un amour solide (l’homosexualité est une sexualité sans sexualité, c’est-à-dire sans différence des sexes), mais repose avant tout sur un désir, un fantasme et une peur (l’homosexualité est une peur de la différence des sexes). D’autre part parce que le milieu homosexuel, malheureusement, est sclérosé depuis longtemps par la drague et le sexe (ce qui vide les rapports en son sein d’humanité, d’amitié gratuite et de spiritualité, seuls ferments de la perduration d’une Nation : durée de vie d’une association homo = 1 à 5 ans grand max !), est embourbé par un militantisme pour des lois qui ne reposent plus sur la réalité des personnes homos et qui pour le coup ne les intéressent pas. Sans compter qu’une nation ne peut se régénérer et assurer sa survie que si elle est tournée vers la vie et la procréation naturelle : or les personnes homos, ensemble, ne peuvent pas se reproduire. Sans compter non plus sur l’extrême diversité (et indiscipline !) de la Nation interlope, groupe aux frontières incertaines qu’on appelle, faute de mieux, LGBTQI (Lesbien, Gay, Bi, Trans, Queer, Intersexe). C’est le bordel… dans tous les sens du terme.
 

Néanmoins, si les membres de mon Peuple homo sont attaqués – et ils le sont (ça s’appelle l’homophobie, autrement dit les viols, les tabassages, les insultes, le harcèlement scolaire, les suicides, les chantages, les infidélités, la prostitution, les meurtres, le terrorisme, les crimes de guerre… et en ce moment, elle se réveille en force, y compris dans les nations occidentales dites « gays friendly et protégées » : nul besoin de rappeler la tuerie d’Orlando qui a fait 49 morts dans une boîte gay aux États-Unis en 2016, ou encore le lynchage fratricide du chroniqueur homosexuel Charles Consigny le 20 octobre 2018 sur le plateau de On n’est pas couchés sur France 2 par les promoteurs homosexuels de la GPA Muriel Robin, Marc-Olivier Fogiel et Laurent Ruquier), OUI, je me lèverai avec joie pour les défendre ! Pas au nom d’un label coloré arc-en-ciel qui me caricature et qui instrumentalise mon homosexualité pour imposer au reste du monde des lois injustes (Union Civile, « mariage gay », PMA et GPA). Mais au nom de la réalité et de la puissance créatrice du désir homosexuel (qui éclaire d’une manière tout à fait insolente, drôle et originale le sens profond de la sexualité humaine), au nom de l’existence de la culture homosexuelle (que j’ai entrevue dans les associations gays, les salles de cinéma et les théâtres, chez mes amis, et essayé de dessiner dans mon Dictionnaire des Codes homosexuels et sur mon blog L’Araignée du Désert), et surtout au nom de tous mes frères et sœurs homosexuels qui sont mes amis, ma « communauté de destin » comme disait le sociologue Michael Pollack (mort du VIH), des camarades de condition que je n’ai pas choisi/e/is et qui m’ont été donnés (par Dieu) et dont je dois prendre soin.
 

Scandales de pédophilie et d’homosexualité sacerdotales dans l’Église Catholique (Frise chronologique + « C’est quoi le vrai scandale ? »)

 

Voici la retranscription de ma chronique sur les scandales de pédophilie et d’homosexualité sacerdotales dans l’Église Catholique, que j’ai lue en intégralité et en direct lors de l’émission Radio Courtoisie du 17 novembre 2018. Vous pouvez retrouver cette chronique à l’oral, à partir de 1h26, sur Youtube, et la compléter par la Frise de l’histoire de l’homosexualité.
 

Merci Anne-Laure de permettre un éclairage sur ce sujet aussi complexe que les scandales de pédophilie et d’homosexualité sacerdotales dans l’Église. Une fois n’est pas coutume, je vais lire ma chronique. En intégralité. Ainsi, elle ne pourra pas souffrir d’interruption. Les sujets sont si explosifs qu’il est extrêmement difficile de laisser une pensée cohérente et aimante se dérouler entièrement. Je vous laisserai néanmoins, dans ma grande bonté (haha), réagir et me poser des questions après. Mon analyse sera en 2 parties : d’abord une frise chronologique des événements ; et ensuite ma définition du vrai scandale qui secoue l’Église par rapport à l’homosexualité et à la pédophilie (je devrais dire « pédérastie » au lieu de « pédophilie » pour parler des abus sexuels adultes sur les enfants, mais par commodité et pour me faire comprendre de tous, j’emploierai quand même le terme « pédophilie » qui est un abus de langage, tout comme le mot « homosexualité », vous m’en excuserez chers auditeurs).
 

FRISE CHRONOLOGIQUE

Commençons d’abord par la frise chronologique fait maison :
 

29 juillet 2013 : Le Pape François, dans l’avion de retour des JMJ au Brésil, sort son fameux « Si une personne est gay, qui suis-je pour la juger ? ».

2015 : L’association lyonnaise La Parole libérée, regroupant des anciennes victimes de pédophilie sacerdotale, attaque Mgr Barbarin, officiellement pour dénoncer le père Preynat, officieusement pour punir le cardinal de s’être opposé au « mariage gay ».

Encore en 2015 : C’est le 2e volet du Synode sur la famille, au Vatican. Coup de théâtre : le père Krzysztof Charamsa, en col romain, fait son coming out médiatique en présentant son copain. Le Cardinal Sarah, quant à lui, flingue les conférences pré-synodales sur l’homosexualité, en disant qu’elle est un non-sujet et qu’il faut se recentrer sur le Christ. Pendant l’ouverture du Synode, il lance un avertissement public au Pape pour qu’il n’aborde pas le sujet. Il dénonce le « lobby gay » comme « satanique », et dit que l’homosexualité n’est pas une réalité africaine (entre parenthèses, je suis allé en Côte d’Ivoire, donc je me marre…). Il défend l’hétérosexualité comme si elle était la différence des sexes.

Toujours en 2015 : Le film « Spotlight » traitant des 250 prêtres de Boston impliqués dans des affaires de pédophilie dans les années 1990, gagne l’Oscar du meilleur film à Hollywood. À côté de ça, les activistes anti-pédophilie cléricale sont les premiers à promouvoir dans leurs films l’amour pédophile quand celui-ci est déguisé en amour homosexuel : je pense à « Call me by your name », « La Forme de l’eau », « The Last Girl », qui essaient de prouver l’authenticité de l’amour conjugal entre adulte et enfant. D’ailleurs, dans « Spotlight » ou dans les séries comme The Young Pope, une grande partie des équipes est composée de personnes homos ou au moins gays friendly. C’est le cas aussi du collectif de la Parole Libérée, qui utilise la lutte contre la pédophilie cléricale pour au fond défendre la pratique homosexuelle et le « mariage gay ». Le coming out raté de l’acteur nord-américain Kevin Spacey qui, en annonçant en 2017 son homosexualité, pensait couvrir et blanchir ses actes pédophiles d’un joli verni gay friendly, est une belle illustration de ce lien mystérieux, paradoxal, et non-causal, entre homosexualité et pédophilie (Pour info, je vous engage à lire le code « Pédophilie » dans mon Dictionnaire des Codes homos, sur mon blog l’Araignée du Désert. Je ferme la parenthèse).

2016 : Le père Michel Baute, à la grotte de Lourdes, pendant un rosaire commenté, a regretté que le Pape n’annonce pas la Bonne Nouvelle aux prêtres pédophiles en l’Année jubilaire de la Miséricorde. Et la même année, le père Pierre-Hervé Grosjean (du Padreblog), aux Journées Saint-François de Sales, traite publiquement ses collègues prêtres pédophiles de « salopards ». Et sur Canal +, il exprime (je cite) sa « rage » et dit que l’Église ne se trouve que du côté des victimes (c’est le contraire de ce que prône Jésus, mais c’est pas grave…).

Février 2017 : Tollé en Espagne à l’occasion de ma conférence sur l’homosexualité dans une simple aumônerie catalane le Café Youcat : j’ai eu toutes les télés du pays qui me sont tombés dessus, le Parlement de Barcelone, 60 journalistes, 3 mouvements de contre-manifestation… Les médias catholiques n’ont pas bougé le petit doigt pour m’inviter. Les évêques non plus. Seul le Cardinal Omella a tenu la barque. Éclatement total des mouvements pro-Vie en Espagne et en Amérique Latine, notamment à cause de la campagne catastrophique des bus anti-Gender du collectif Hazte Oír (le Civitas local). En France, la journaliste Jeanne Smits a utilisé l’événement pour me présenter comme une « victime de la dictature LGBT ».

Octobre 2017 : Affaire Weinstein dévoilant le harcèlement sexuel à Hollywood. Début de la campagne de délation MeToo et Balancetonporc sur Twitter. Officiellement pour lutter contre le sexisme, le harcèlement sexuel, la pédophilie ; officieusement pour défendre l’homosexualité et attaquer l’Église. Cette affaire lance un autre courant délateur tacite : Balancetoncuré. Et le pire, c’est qu’il est surtout porté par les catholiques tradis…

Janvier 2018 : Le Pape François visite l’Amérique du Sud. Au départ, il ne prend pas au sérieux l’ampleur des scandales pédophiles au sein du clergé. Ce n’est qu’en mai 2018 qu’il demande aux 34 évêques chiliens de démissionner pour éviter que tous soient soupçonnés de pédophilie ou de collaboration avec celle-ci. Étant donné le tollé médiatique à l’international, ce limogeage prend avec le temps la forme plus apaisée et « interactive » du volontariat… donc depuis octobre 2018, seulement 5 des 34 évêques ont présenté leur démission au Pape.

Février 2018 : Scandale de Mangiacapra : un escort-boy dénonce les orgies homosexuelles dans lesquelles sont impliquées 34 prêtres et 6 séminaristes napolitains. À l’été 2018, c’est au tour du Grand Séminaire de Tegucigalpa, au Honduras, d’être décrit comme un vivier homosexuel, avec 50 séminaristes soupçonnés. Toujours le même été, découverte dans le palais du Saint-Office à Rome des soirées « sexe et drogues » organisées entre autres par le Cardinal Coccopalmerio et Mgr Luigi Capozzi.

Mars 2018 : Le Parlement Européen interdit pour tous les États-membres de l’Union Européenne les thérapies de conversion de l’homosexualité. Les 7 et 8 mars, annulation des deux conférences de Pau et Narbonne sur l’homosexualité organisées par l’association Courage et parrainée par Mgr Aillet, pour éviter les infiltrations journalistiques et les poursuites judiciaires. C’est la première année aussi que la Communauté de l’Emmanuel, après 3 années d’hébergement, refuse d’accueillir le « Parcours Homosexualité » de l’association Courage à Paray-le-Monial pendant le festival estival des familles.

21 mars 2018 : Diffusion sur France 3 du documentaire « Pédophilie : Un Silence de cathédrale ».

Avril 2018 : Mort du petit Alfie Evans en Angleterre, alors que le Pape avait demandé son transfert pour qu’il puisse être soigné en Italie. Anthony Hayden, le magistrat britannique ayant planifié son euthanasie, est un activiste pro-gay.

Toujours en avril 2018 : Le Pape François reçoit au Vatican 3 victimes de prêtres pédophiles au Chili (dont Juan Carlos Cruz, maintenant adulte, qui déclare que le Pape lui aurait dit que « Dieu l’avait créé homosexuel »). Un peu plus tard, Marin, un étudiant français de 20 ans sauvagement agressé pour s’être interposé en défense d’un couple homo qui s’embrassait dans la rue à Lyon en novembre 2016, a été lui aussi accueilli en audience privée.

15 août 2018 : Éclatement du scandale des 300 prêtres pédophiles de Pennsylvanie (États-Unis). Le rapport de Mgr Carlo Viganò accuse le Pape François d’avoir couvert les pratiques homos d’un autre ex-cardinal nord-américain, Mgr McCarrick. Pour la 1ère fois, la pédophilie sacerdotale ne sert plus de cache-misère à l’homosexualité sacerdotale : la seconde est nommée. Les cardinaux du monde entier s’entre-déchirent sur la question homosexuelle (même si, extérieurement, ils parlent de pédophilie), surtout depuis que le Pape François, dans l’avion-retour du Festival des Familles à Dublin (Irlande), a fait un lien entre homosexualité et psychiatrie. Deux tendances se dessinent : les progressistes (incarnés par le prêtre jésuite américain James Martin, auteur de Building a Bridge, et qui veut enlever les paragraphes « culpabilisants » du Catéchisme sur les « actes homos intrinsèquement désordonnés ») et les conservateurs (incarnés par le Cardinal Sarah, appuyant dernièrement Daniel Mattson, un membre de Courage Etats-Unis qui se dit « homo mais pas gay » et qui demande à ce que les séminaristes homosexuels soient exclus du sacerdoce : super…). À ce propos, on constate un timide rétropédalage du Cardinal Sarah qui fait semblant maintenant de mettre de l’eau dans son vin, en soutenant Mattson, en dissociant les adjectifs « homo » et « gay », et en promotionnant un « accompagnement » plutôt qu’une « éradication » sèche de l’homosexualité. Il a trouvé son homosexuel abstinent de service. Et il reconnaît du bout des lèvres que l’homosexualité est un sujet un peu plus important et complexe qu’il n’y paraissait.

Octobre 2018 : Tenue du Synode des Jeunes au Vatican. Coup d’épée dans l’eau. Le couvercle sur l’homosexualité, la pédophilie et la sexualité a été savamment refermé dès le départ par le cardinal Baldisseri.

Toujours en octobre 2018 : Suicides très rapprochés de deux jeunes prêtres diocésains en France : un à Rouen (le père Sèbe, 38 ans), l’autre à Orléans (le père Fumery, 38 ans aussi).

Début novembre 2018 : À Lyon, le père Pierre Vignon dénonce la compromission du cardinal Barbarin dans les affaires de pédophilie et fait circuler une pétition demandant sa démission.

Novembre 2018 : Durcissement de la Fraternité Saint Pie X : tolérance zéro pour les candidats homosexuels au sacerdoce, expulsés à l’entrée. Les catholiques conservateurs agitent les instructions de 1961 du Pape Jean XXIII, puis du Pape Benoît XVI en 2005, interdisant (je cite pour le 1er) « l’avancement des vœux et de l’ordination religieux aux personnes affligées de tendances néfastes à l’homosexualité ou à la pédérastie ». Le document de 2005 de Benoît XVI peut être lu soit comme une interdiction sèche, soit comme une prudence inclusive, puisque seuls les séminaristes qui (je cite) « soutiennent la soi-disant ‘culture gay’ » doivent être exclus du sacerdoce : quid des autres ? On ne sait pas.

3 novembre 2018 : Conférence des Évêques de France réunie à Lourdes. Dans le cadre de la lutte contre la pédophilie sacerdotale, ils continuent de parler des victimes, de l’accompagnement, jouent les psys. Et toujours rien sur l’homosexualité, alors qu’elle est l’alibi affectif de toutes les lois transhumanistes qu’ils condamnent. Toujours pas d’annonce de la Bonne Nouvelle non plus.
 

C’EST QUOI LE VÉRITABLE SCANDALE ?

Alors maintenant, après cette frise, deuxième partie. Je vais essayer de répondre à cette question : C’est quoi le véritable scandale dans l’Église par rapport à la pédophilie et à l’homosexualité sacerdotale ?
 

Je pourrais vous dire que ce scandale, c’est… :

1) la pratique homo. En tant que pratique désordonnée excluant la différence des sexes.

2) la pratique pédophile. En dénonçant chez certains prêtres non seulement la double vie et la désobéissance à Dieu, mais également la matière même de l’acte homo ou pédophile. L’impureté, le désordre, l’inhumanité et la violence intrinsèques à ces pratiques.

3) que ces actes soient aggravés par le fait qu’ils soient pratiqués par des hommes d’Église, et qu’ils soient couverts par d’autres hommes d’Église (parfois hauts placés : même le Pape) qui, sans être homos ou pédophiles, cautionnent – par leur silence – leurs collègues prêtres.

Je pourrais vous dire que le scandale réside dans le déni des cas homos concrets parmi les prêtres, de la mafia rose infiltrée au Vatican (et je sais qu’elle existe, que ce n’est pas qu’un fantasme conspirationniste), dans le silence du Pape à ce sujet, sa négligence, son manque de poigne, l’absence ou la médiocrité du contrôle des recrues au séminaire, l’hypocrisie du discours padamalgame (pédémalgam, je dis) qui vise à dissocier complètement homosexualité et pédophilie pour taire et justifier l’une en ne parlant que de l’autre, alors que ce sont deux sœurs (bien distinctes mais liées).
 

Mais le véritable scandale de la pédophilie et de l’homosexualité sacerdotales, ce n’est pas ça.
 

Je vais vous dire. Le scandale, c’est de s’axer sur le péché et non sur le pécheur et encore moins sur celui qui les a tous pardonnés : Jésus. Le véritable scandale par rapport à la pédophilie et à l’homosexualité dans l’Église Catholique, il est double. Il y en a un positif : c’est l’amour de Jésus pour les criminels, les pécheurs y compris non-repentis, et même pour le diable. En dépit du fait que Jésus hait le péché. Et puis il y a un scandale négatif : c’est que vous ne nous accueillez pas, nous personnes homos ou pédophiles. Concrètement, vous ne nous aimez pas. Le véritable scandale, il est là. C’est l’absence d’amour du prochain. C’est la sécheresse de cœur. À l’égard des personnes pédophiles d’une part, à l’égard des personnes homosexuelles d’autre part, et quand ce n’est pas les deux ensemble (car je connais beaucoup de personnes qui se disent homos pour ne pas se dire pédophiles, parce que leurs tendances pédophiles les horrifient. Alors ils rehaussent l’âge des personnes qui les attirent). Avez-vous entendu publiquement dans l’Église que Jésus aimait Nordahl Lelandais (pédophile et homosexuel) ? Que Jésus aimait et accueillait les prêtres homos et pédophiles, et que ceux parmi eux qui sont continents – j’en connais – font d’excellents prêtres ? Avez-vous entendu la Bonne Nouvelle scandaleuse de l’Amour de Jésus pour les pécheurs, les malades, les criminels ? Le véritable scandale de la Croix, ce n’est pas que Jésus ait donné sa vie pour ses amis, pour les victimes et les personnes moralement irréprochables. Il a donné sa vie pour les gens pas aimables, pour nous les criminels, alors même que nous étions encore pécheurs et que nous ne méritions pas son sacrifice, que nous n’étions pas convertis. C’est cet amour scandaleux qui a tué Satan à la Croix.
 

Actuellement, l’objet qui à mes yeux constitue le plus gros scandale jamais dénoncé dans l’Église, c’est la présence et la totale impunité de toute une presse, de tendance identitaire, intégriste, traditionaliste et conservatrice, la seule qui malheureusement parle d’homosexualité un peu en Vérité, qui en ce moment monte au créneau et joue au shérif délateur des (je cite) « scandales homosexualistes » dans l’Église pour pallier le silence ecclésial sur le sujet : je pense à Civitas, au Salon Beige, à Citizen Go, à Riposte Catholique, au site Benoît et moi, au blog de Jeanne Smits, à Islam et Vérité, à Réinformation TV, à Gloria TV, à la chaîne EWTN, à LifeSiteNews, etc. Ces médias ont lancé depuis deux ans une véritable chasse aux sorcières contre ledit « clergé pro-homosexualiste » (le cardinal Schönborn, Mgr Bode, le cardinal Marx, le cardinal Coccopalmerio, le père James Martin, le Pape François qu’ils destituent souvent en « Cardinal Bergoglio »). Ils frétillent dès qu’ils entendent une info sur l’infiltration de – je les cite – l’« Internationale homosexualiste » dans l’Église. Ils sont à l’affût du moindre scandale ou scoop qui va salir l’Église par l’homosexualité et sur lequel ils se gendarmeront hystériquement. Ils partent en croisade contre les « prédateurs homosexuels » (je cite Jeanne Smits) dans le clergé. Ils soutiennent leurs cardinaux anti-LGBT (cardinal Chaput, cardinal Müller, cardinal Sarah, Mgr Carlo Vigano bien sûr, Mgr Lantheaume) pour mieux se déchaîner contre l’inertie du clergé dit progressiste, moderniste, gauchiste, anti-cléricalisme, homosexualiste. Cette Réacosphère, c’est vraiment les pharisiens et les chefs des prêtres de la Bible. Pour eux, l’homophobie n’existe pas. L’homosexualité non plus. Nous, personnes homosexuelles, ne devons pas être écoutées. Et ils ne nous proposent aucune solution heureuse. Quand ils parlent de nous, c’est uniquement pour nous transformer en victimes d’un « lobby LGBT » monstrueux et renforcer leur paranoïa. Même quand tu obéis à l’Église ils ne te regardent pas et ne te soutiennent pas. En revanche, ce sont les premiers, quand tu chutes et que tu ne tiens pas dans la continence, à te désigner publiquement comme un imposteur, indigne de leur confiance. Or la continence est un chemin, comme la sainteté, semé d’embuches ; et un chemin collectif. Un prêtre tradi médiatique, lors de la sortie de mon livre Homo-Bobo-Apo, a fait courir le bruit que j’étais en couple et que j’étais devenu un traître gay friendly uniquement parce que j’y raconte une chute l’année dernière avec un homme dont je suis tombé amoureux. Il m’a même sorti que si j’étais encore homo, c’était par manque de foi en Dieu. Sinon, Dieu m’aurait guéri et ôté cette tendance. Pour lui, c’est inconcevable que l’homosexualité soit un terrain humain d’où puisse émerger la sainteté. Pour lui, les personnes homosexuelles, ça n’existe pas. Au fond, il dirait pareil des personnes handicapées, des personnes atteintes d’une maladie, des personnes présentant des troubles psychiques : elles aussi, elles n’existent pas, n’ont pas assez de foi et ne peuvent être saintes que si elles ne ressentent plus cette fragilité, si elles ne chutent plus. Il ne reste plus grand monde dans son paradis…
 

Les personnes homos, lesbiennes, transgenres, transsexuelles, pédophiles, prostitué(e)s, droguées, séropositives, intersexes, ces catholiques conservateurs s’en moquent. Ils rejettent y compris les personnes homos continentes qui obéissent à l’Église Catholique. J’en sais quelque chose. Là-Haut, ils vont prendre très cher. Tout ça sous prétexte de Vérité et de pureté, sous prétexte de nous libérer d’un danger. Vous remarquerez que, comme par hasard, les membres de cette Réacosphère et leurs médias ne parlent quasiment jamais de Jésus, et encore moins de son amour pour tout Homme. Mais, même si ça les fait ricaner quand on leur parle d’homophobie, ou quand le Pape leur dit qu’ils jouent le jeu de Satan en cherchant à accuser les membres homos du clergé ou en jouant les grands nettoyeurs de l’Église, le Pape François a raison. L’important, c’est la Bonne Nouvelle de l’Amour et de la Justice de Dieu pour toute personne, et en premier lieu les personnes pécheresses, criminelles, pédophiles, homosexuelles, continentes ou encore pratiquantes.
 

LETTRE DE THIBAULT

Je finirai cette chronique par la lecture de l’extrait d’un mail que j’ai reçu il y a une semaine d’un jeune de 19 ans :

« Cher Philippe Ariño, Je vous écris ce message pour vous remercier, car c’est à vous et au Saint-Esprit que je dois ma conversion.

Je vous ai découvert en tombant sur 247 questions à l’intérieur de l’Église catholique. J’ai été d’emblée conquis et j’ai commencé à lire votre dictionnaire des codes homosexuels et votre blogue, et c’est la justesse de votre analyse des codes homosexuels ainsi que la Vérité/Charité de votre traitement de l’homosexualité qui m’a donné la grâce de me convertir. J’ai été confirmé et reçu dans l’Eglise lors du Carême. J’ai également choisi d’être continent, mais je n’ai aucune légitimité à me revendiquer en tant que tel vu la fréquence avec laquelle je pèche et l’énormité de mes péchés.

Je suis votre blogue depuis plus d’un an et je dois dire que vous êtes probablement un des seuls commentateurs courageux et justes. J’admire en particulier l’humanité et le courage de votre traitement de la pédophilie, et je pense bien que vous êtes le seul média catholique qui ne déshumanise pas les personnes pédophiles.

Je vous écris aussi ce message pour vous demander le pardon. Pendant un moment j’ai rejeté votre analyse eschatologique de l’homosexualité et je vous ai pris pour un illuminé/conspirationniste, alors que je n’avais pas pris la peine de lire votre livre. J’ai même eu la lâcheté de vous caricaturer en tant que tel face à mon amie catholique : ‘Oui, j’aime beaucoup Philippe Ariño, et son traitement de l’homosexualité est tellement juste. En revanche, quand il commence à parler des fins dernières et de la Franc-maçonnerie il paraît fou et ridicule.’

J’ai réalisé mon erreur en lisant ‘Homo-Bobo-Apo’ et je fais l’effort maintenant de partager vos billets, mais je regrette amèrement la caricature que je vous ai faite subir. Elle était d’autant plus grave qu’elle était ingrate, car c’est à vous que je dois ma conversion. Je vous demande donc de me pardonner.

Suite à ce témoignage qui n’a pas j’espère été trop narcissique, j’aimerais aussi proposer mon aide (modeste). J’ai remarqué tout à l’heure que vous avez publié votre premier billet en anglais et je salue votre initiative. Le monde anglo-saxon a besoin de vos analyses. Je suis malheureusement incapable de traduire vos livres ou votre dictionnaire sans trahir la justesse de vos propos, mais je peux traduire vos billets ou relire ceux que vous avez écrit en anglais.

Merci et pardon, Philippe. Que la paix du Christ soit avec vous.

Thibault. »

Les chansons qui ont bercé ma petite enfance (avant 10 ans)

Vous savez… ces chansons qui, dès les premières notes, vous catapultent dans l’enfance, dans des endroits, des souvenirs, des odeurs, des moments, des images, très précis. Ces madeleines de Proust musicales. J’ai tenté de vous les lister (sans y inclure les dessins animés). Plus pour vous permettre de mieux comprendre l’homosexualité, et pour mieux me connaître, que par narcissisme nostalgique. Je peux les classer en plusieurs 7 catégories (et pour info, je suis né pile en 1980) :

A – Les comptines, qu’en général mes parents me faisaient écouter sur des disques vinyle ou des cassettes :

– « Sur le pont d’Avignon » (c’est la comptine et la chanson la plus ancienne dont je me rappelle ; on me la faisait chanter en maternelle, et je me souviens qu’à 3-4 ans, pendant la ronde, je voulais m’incliner au moment où les filles devaient le faire – « Les plus belles dames font comme ça. Et encore comme ça… » – et pas au moment des garçons – « Les beaux messieurs font comme ça. Et puis encore comme ça. »).

– « Pour se réveiller » (1986) d’Anne Sylvestre

– « L’Opéra » (1981) d’Yves Duteuil

– Une chanson en espagnol qui s’intitule « La Araña » (dont j’ignore l’interprète. C’était un groupe d’enfants).

B – Les chansons qui franchissaient les murs de l’école maternelle puis primaire, notamment pendant les kermesses ou les carnavals :

– « Au bal masqué » (1984) de la Compagnie Créole

– « Ouragan » (1986) de Stéphanie de Monaco

– « En l’an 2001 » (1985) de Pierre Bachelet (souvenir très précis de Mardi gras à l’école maternelle, où chaque élève a eu droit à une crêpe au sucre, au sous-sol !^^)

– « Je te donne » (1985) de Jean-Jacques Goldman et Michael Jones

– « T’en va pas » d’Elsa

– « Joe le taxi » (1988) de Vanessa Paradis

– « Fourth Rendez-Vous » (1986) de Jean-Michel Jarre

– « Capitaine abandonné » (1985) de Gold

– « Les Chariots de feu » (1981) de Vangelis

– « Demain c’est toi » (1987) de François Feldman (très en lien avec le coloriage et mes crayons de couleurs)

C – Les chansons qui passaient à la radio et sur lesquelles mes grands frères et grandes sœurs me faisaient chanter, danser, applaudir :

– « Can’t take my eyes off you » (1982) de Boys Town Gang (Ma plus grande sœur avait réussi à me faire croire que c’était mes propres battements de mains qui étaient enregistrés dans la bande-son).

– « Reggae Night » (1983) de Jimmy Cliff (je revois mon frère jumeau Jean danser sur cette chanson)

– « Nuit magique » (1986) de Catherine Lara

– « Ville de lumière » (1986) de Gold

– « Johnny Johnny » (1985) de Jeanne Mas

– « Berlin Wall » (1987) de Johnny Clegg (Cette chanson me renvoie à la froideur glaciale et boueuse des heures de foot au stade de la Girardière…)

– « Propaganda » (1985) de P-Machinery (Ça, c’est une pépite que m’a fait découvrir ma sœur Blanca)

– « Quel souci la Boétie ! » (1987) de Claudia Philips (Autre délire de Blanca : j’adore)

– « Im Nin Alu » (1988) de Hofra Haza (Ça, c’est encore une pépite musicale débusquée par ma grande sœur Blanca, et qui figurait, perdue dans un enregistrement radio sur cassette…)

D – Les chansons de vacances d’été, qui passaient au camping ou dans les fêtes au village, ou qu’on écoutait en voiture :

– « L’Équipe à Jojo » (1971) de Joe Dassin (C’était maman qui écoutait Joe Dassin, en plus de Jacques Brel)

– « Le Séga Mauricien » (1986) de Stéphanie de Monaco (J’ai une image très précise de la galerie marchande PK3 du supermarché Rallye de Cholet)

– « Yaka dansé » (1988) de Raft (J’ai des vacances en Dordogne, et en particulier à Bergerac, en tête, dans ma famille maternelle.)

– « La Isla bonita » (1986) de Madonna (Cette chanson, c’est ma cousine espagnole, Sonia, qui est venue passer des vacances en France, d’échange linguistique, contrainte et forcée, et qui dit « ¡ Me encanta esta canción ! ».)

– « Les Démons de minuit » (1986) d’Images (La semaine en camping et caravane avec mes parents, ma sœur Blanca, mon frère Jean, dans les Pyrénées… et les voisins écoutant cette chanson dans leur poste radio)

– « Voyage voyage » (1989) de Desireless

E – Les chansons un peu sulfureuses qui passaient dans Cocoricocoboy de Collaro, dans les émissions de variétés, qu’on n’avait surtout pas en K7, et auxquelles les parents ne voyaient pas le mal 

– « Les Nuits sans Kim Wilde » (1985) de Laurent Voulzy (Ça, c’est comme les premières notes de l’émission 7/7 : un électro-choc.)

– « Endicott » (1985) de Kid Creole and the Coconuts

– « Body Physical » (1986) de Buzy

– « Ève lève-toi » (1986) de Julie Piétri

– « One Night in Bangkok » (1984) de Murray Head

– « Kalimba de Luna » (1984) de Boney M

– « Tombé pour la France » (1986) d’Étienne Daho

F – Les chansons des furies pétasses qui crient, et qui ont construit mon homosexualité

– « Embrasse-moi idiot » (1985) de Bill Baxter (Cette chanson a énormément compté dans mon identification homosexuelle. Je l’adorais, déjà petit.)

– « Fallait pas commencer » (1986) de Lio (Le moment où les nanas crient, c’était mon moment préféré.)

– « Boys and Girls » (1988) de Charlie makes the cook (C’est sans doute la chanson la plus importante de mon existence.)

– « Libertine » (1986) de Mylène Farmer (Vous vous doutez bien que c’est la fin, avec les femmes-enfants chantantes, qui m’enchantent.)

– « Vélomoteur » (1987) des Calamités

– « Tes états d’âmes Éric » (1988) de Luna Parker

G – Les chansons de ma pré-adolescence, qui annonçaient mon ressenti homo :

– « You are the one » (1988) de A-ha (Avec cette chanson, que j’ai fait écouter en cours de musique en classe de 4e quelques années plus tard, j’ai fait mon coming out sans le faire exprès… et sans mon frère jumeau, les gars de ma classe se seraient tous méchamment foutus de ma gueule.)

– « Femmes à lunettes » (1990) de Richard Gotainer

– « J’ai des doutes » (1991) de Sara Mandiano (Incontestablement, la chanson de mon homosexualité.)

La BESTIA del Apocalipsis es 4 cosas : 1) la heterosexualidad, 2) el chip electrónico, 3) el humanismo integral, 4) la pasión por las pasiones

Tal como lo explico en mi libro Homo-Bobo-Apo y en mi blog CUCH (Católicos Unidos Contra la Heterosexualidad, que creé en 2013, y que no es nada broma), LA BESTIA DEL APOCALIPSIS es 4 cosas :
 

1 – la heterosexualidad (es decir el diablo disfrazado de diferencia de sexos, así como la idolatría por la Diferencia : ese fundamentalismo mundial por la diversidad se impone en detrimento de la primacía de la diferencia de sexos – el matrimonio de Amor entre hombre y mujer – y en detrimento de la primacía de la diferencia Creador-criaturas – es decir Jesús y la Iglesia Católica).
 

2 – el chip electrónico subcutáneo (la marca de la Bestia llevada en la mano y la frente, el número 666, la Blockchain).
 

3 – el humanismo integral (un comunismo solidario, un pacifismo sin Cristo, y a veces un espiritualismo integral fariseo expresado por un cristocentrismo a la manera del cardenal Sarah. El exorcista benedictino francés – el hermano Samuel – describe muy bien la Bestia como el « humanismo intégral, en la obra colectiva Los Ataques del Demonio contra la Iglesia).
 

4 – la pasión (… no la Pasión de Cristo – que supone la aceptación de la Cruz y la renuncia a sí mismo -, sino la pasión por las pasiones – es decir la voluntad individual, las sensaciones, los gustos personales, los ocios…)
 

 

 

La heterosexualidad no es más que la homosexualidad disfrazada, como lo comprobamos en la nueva publicidad de McDonald’s Colombia.

Aux abrutis de La Manif Pour Tous qui disent que « l’homophobie n’existe pas »/ Alle stupidi della Manif Pour Tous che dicono che « l’omofobia non esiste »/ A los imbéciles pro-Vida que dicen que « la homofobia no existe »

J’ai décidé de ne faire aucun cadeau aux abrutis de La Manif Pour Tous et des mouvements pro-Vie qui soutiennent que « l’homophobie n’existe pas » (et en même temps, qu’elle est un « lobby »). Lisez mes livres de définitions de l’homophobie, intéressez-vous à ce que nous vivons et aux personnes homosexuelles, et foutez-moi la paix.
 

Ho deciso di essere spietato con gli stupidi di Manif Pour Tous e dei movimenti pro-Vita che sostengono che « l’omofobia non esiste » (e allo stesso tempo, che « è una lobby »). Leggete sui miei libri la definizione di omofobia, interessatevi a quello che stiamo vivendo e alle persone omosessuali, e lasciatemi in pace.
 

He decidido no hacer ningún favor a los imbéciles de La Manif Pour Tous y de los movimientos pro-Vida que afirman que « la homofobia no existe » (y al mismo tiempo, que es un « lobby »). Leed mis libros de definiciones de la homofobia, interesaos a lo que vivimos y a las personas homosexuales, y dejadme en paz.
 

 

 

 

 

 

Enfin, pour les catholiques à qui il reste un peu de cervelle (et croyez-moi, il n’y en a plus beaucoup…), voici un condensé de mes études sur l’homophobie :
 

Infine, per i cattolici che hanno un po ‘di cervello (e credetemi, non ce ne sono molti…), ecco un riassunto dei miei studi sull’omofobia :
 

Por fin, para los católicos a quienes les queda un poco de cerebro (y créanme, no hay muchos…), aquí hay un resumen de mis estudios sobre la homofobia :
 

 
 
 
 

N.B. : Et qu’on ne me sorte pas que ce que j’écris est « trop intellectuel » et « inaccessible intellectuellement » : je rappelle que je n’ai pas eu mon baccalauréat avec mention, que j’ai regardé la télé et des dessins-animés et des clips jusqu’à mes 18 ans, et que mes préceptrices sont Lorie, Céline Dion et les Spice Girls. Donc STOP.
 

N.B. : Y que no me vengan con el cuento de que lo que escribo es « demasiado intelectual » e « intelectualmente inaccesible »: recuerdo que obtuve mi bachillerato sin mención, que miré la tele y dibujos animados y videoclips hasta mis 18 años, y que mis maestras fueron Celine Dion y las Spice Girls. Así que ya vale.

Publicité de Kenzo World : bébé bobo possédé par le diable régurgite son biberon


 

À travers la publicité Kenzo World réalisée par Spike Jonze, qui a fait le tour du monde, nous avons la confirmation que la Nouvelle Religion mondiale héliocentrique (culte technologiste et maçonnique du Soleil) est bien en place et a gagné les cœurs ! On y retrouve tous les motifs, symboles et attitudes – que j’ai décrits dans mon livre Homo-Bobo-Apo – désignant la Bête de l’Apocalypse et renvoyant à la possession luciférienne recherchée par la Franc-Maçonnerie mondiale :
 

– anticonformisme (signature du boboïsme) et bourgeoisie se révoltant contre elle-même, et changeant juste de forme.
 

– importance de la danse (c.f. possession du corps et rite tribal).
 

– la Bête surgissant du narcissisme, du miroir, du reflet spéculaire (c.f. la danseuse devient singe ou araignée quand elle rentre en contact avec le mur de miroir, ou bien avec un tapis en toile de fond : je rappelle que la lumière-tissu est un des thèmes de prédilection de la Franc-Maçonnerie).
 

– superprimitivisme naturaliste (c.f. robe verte, maraboutisme africain mélangé au technologisme du portable, danseuse se frappant la poitrine comme un macaque ou léchant un buste)
 

– marques évidentes de possession démoniaque (c.f. convulsions irrépressibles, regards hagards, télékinésie ou psychokinésie, fous rires et sourires nerveux, grimaces incohérentes, schizophrénie confinant à la démence, main folle incontrôlable voire parfois bestiale, impulsivité mécanique, musique endiablée, robe en X, etc.).
 

– destruction de la différence des sexes (c.f. combat homme-femme et inversion des forces/rôles), destruction de la différence des générations (c.f. la danseuse léchant un buste d’un vieil homme), destruction de la différence des espaces (c.f. lutte Blancs-Noirs), destruction de la différence Créateur-créatures (c.f. bestialité et fuite de l’humanité, angélisme avec le vol plané dans l’œil).
 

– égyptologie (c.f. bracelet avec des motifs égyptiens + œil égyptien et franc-maçon)
 

– culte de la lumière et de l’énergie (c.f. les lustres de l’Opéra, la danseuse lançant des éclairs électriques destructeurs, la place des bijoux, etc.)
 

– cœur de chair devenu cœur de pierre (ou de perle : l’iris est transformé en perle blanche) à travers l’hypnose (c.f. l’œil est un leitmotiv de la Franc-Maçonnerie).
 
















« Moi, moche et méchant 2 » : le dessin animé hétérosexuel pourtant totalement homosexuel

Depuis le temps que je vous dis que l’hétérosexualité est une homosexualité cachée ! On en trouve un parfait exemple dans le film « Moi, moche et méchant 2 » (« Despicable me 2 », 2013) diffusé hier soir sur TF1, dessin animé soi-disant pour enfants, et qui promeut de manière presque ouverte l’homosexualité à travers une intrigue apparemment hétérosexuelle puisque l’idylle entre Gru, le plus grand méchant de la planète, et la très luciférienne rousse Lucy nous est racontée. Je ne veux pas vous affoler, mais je préviens les catholiques qui méprisent mes études et pensent que mon discours sur l’homosexualité est trop prématuré pour leurs ados de 15 ans : leurs petites têtes blondes en entendent déjà parler dès l’âge de 4 ans… Les parents se font rouler dans la farine, mais par orgueil et aveuglement, refusent de l’admettre.
 

Comment ça, j’exagère ? J’ai listé les messages pro-homosexualité et anti-différence-des-sexes dont « Moi, moche et méchant 2 » est truffé.
 

 

En effet, à un moment, la jeune Margo écrit amoureusement des textos sur son téléphone portable. Et son « papa », Gru, voit d’un mauvais œil son rapprochement avec un ou une certain(e) Camille dont il ignore le sexe : « C’est un nom de fille ou un nom de garçon ? » Elle lui répond : « Ça change quoi ? »… se faisant ainsi la promotrice de l’amour bisexuel/asexué/lesbien.
 

 

Ensuite, Gru, le héros central du film, censé incarner la figure de l’homme masculin mal dégrossie et du père, est sans arrêt travesti, féminisé voire homosexualisé. Il est habillé en femme au moins à cinq reprises (en particulier quand il se déguise en fée pour un goûter d’anniversaire). Et les femmes qui l’entourent passent leur temps à le travestir : Lucy lui offre son rouge-à-lèvres (« Oh… Il me copie ! ») et voit des hallucinations dans lesquelles elle transpose le visage de Gru sur tous les corps féminins qui l’entourent (l’hôtesse de l’air, les femmes dans l’avion ou dans les revues qu’elle lit) ; la petite Agnès, pour refouler les assauts de l’intrusive voisine Jilian qui sonne à la porte de la maison, invente à son « père » une occupation bien peu masculine (« Où est Gru ? » demande Jilian ; « Il se met du rouge-à-lèvres. » répond la petite).
 

 

Gru est clairement désigné comme célibataire endurci et comme un homme transgenre, voire gay. Il est d’ailleurs démontré par un flash-back que sa « peur maladive des femmes » remonte à son enfance, à la cour d’école. Sans compter qu’il est entouré d’innombrables « Minions », des petites créatures jaunes gesticulant de tous côtés et parlant avec un langage incompréhensible, qui ne brillent pas par leur virilité : je rappelle qu’historiquement, les mignons étaient les favoris des rois qui pouvaient satisfaire leurs appétits (homo-)sexuels : « C’est un de mes minions. » (Gru). À noter également que les Minions de Gru sont des bonhommes asexués, et que ceux qui sont féminisés sont par conséquent transformés en costume travesti. De plus, Gru connaît des étreintes peu amicales avec les hommes de son entourage : Eduardo le serre comme s’il était sa femme (il lui reproche même à la fin de lui avoir fait des infidélités : « On aurait pu dominer le monde ensemble, Gru ! ») ; Gru offre même, à un moment, une rose à un inconnu assis à une table d’un café. Là, désolé, mais c’est sans équivoque !
 

 

Et dans le film « Moi, moche et méchant 2 », comme par hasard, le grand méchant, c’est celui qui représente la masculinité, la virilité : Eduardo, dit « El Macho ». C’est le diabolique machisme soi-disant « mexicain ». Ce dessin animé féministe et pro-Gender transpire la misandrie (la haine des hommes) : Gru se fait dresser, électrocuter puis mettre en coffre par sa future femme Lucy ; le Dr Nefario incarne la traîtrise ; Eduardo est la figure du diable ; et enfin Antonio, le fils d’Eduardo, drague Margo puis la trompe un peu après avec une autre fille. Conclusion : les mecs sont tous des gros nazes et des gros méchants. C’est aussi simpliste que ça. Par exemple, lorsque Agnès se fait larguer par Antonio, elle peste contre lui et contre toute la gente masculine (« Je le déteste, ce garçon ! »)… et le pire, c’est que Gru, son « père », lui répond sérieusement dans la foulée « Oui, ils sont nuls. ». Voilà voilà. Même les hommes fictionnels se désolidarisent maintenant de leurs pairs, et tirent à boulets rouges contre leur propre camp. C’est cela que vous voulez inculquer à vos enfants ?
 

Ce film cible clairement la différence des sexes, soit pour la détruire (par exemple, le jeune Antonio déclare solennellement la fin des limites : « Aujourd’hui, y’a aucune règle ! »), soit pour la présenter comme une option, une variable d’ajustement à l’appréciation personnelle de chacun. Même certaines héroïnes féminines sont des vrais garçons manqués, sont vidées de leur féminité : c’est le cas de la petite Édith. Par ailleurs, ce dessin animé est très pro-mariage-gay puisqu’il met sur le même plan les liens du sang et les liens sentimentaux, en promotionnant la paternité monoparentale, ainsi que l’adoption, et en détruisant le lien d’amour entre les deux parents biologiques des protagonistes du film : les trois filles de Gru ne sont pas les siennes ; on ne connaît pas de femme à Eduardo, et donc pas de parents aimants à Antonio ; Gru dit à sa petite Agnès qu’elle n’a pas besoin d’avoir obligatoirement une maman pour avoir le droit de réciter publiquement un poème d’amour maternelle à l’occasion de la fête des mères de son école (« Tu veux dire : je fais semblant d’avoir une maman à moi ? » demande-t-elle à Gru son père adoptif).
 

 

Le clou du spectacle, ce sont les allusions directes, dans le film, aux codes connus comme faisant partie de la culture homosexuelle internationale : le rainbow flag (je pense à la teinte de couleurs du grand restaurant d’Eduardo, aux serpentins des Minions, aux fils multicolores de la fusée à la fin…), la chanson du mariage clôturant l’histoire (« Y.M.C.A. » des Village People est repris en chœur par tous les Minions sur la piste de danse). Hallucinant. C’est ce qui s’appelle ni plus ni moins un film de propagande LGBT. Et le fait qu’il s’adresse à un public enfantin, donc sans connaissance de l’homosexualité, et qu’il s’avance à priori sans prétentions lisiblement pro-gays, n’y changent rien. L’homosexualité de ce film hétérosexuel est partout.
 

 

N.B. : Et encore… Je ne vous ai même pas offert le relevé des symboles présents dans le film renvoyant directement à la Nouvelle Religion mondiale (l’héliocentrisme : culte technologico-cosmico-naturaliste du Soleil). Mais ce sera pour un autre chapitre, et pour mon futur livre sur Joséphine ange-gardien.
 

Charles Consigny ou Charles Con-de-signer ?

 

Hier soir, la France-qui-se-couche-tard a pu assister à une scène d’injustice télévisuelle difficilement soutenable, lors de l’émission On n’est pas couchés animée par Laurent Ruquier sur France 2. On a vu l’homophobie gay friendly dans toute son horreur : Quatre personnalités homosexuelles (Muriel Robin, Laurent Ruquier, Charles Consigny, Marc-Olivier Fogiel… je ne compte même pas Christine Angot) se sont écharpées autour de la GPA (Gestation Pour Autrui).
 

 

À juste raison, Charles Consigny a condamné cet acte d’achat (d’enfants et de mères, et plus fondamentalement, de personnes homosexuelles) qu’est objectivement la GPA ; il a dénoncé les faits et un trafic honteux opéré au nom de l’homosexualité et du « bonheur d’être père » crié par Marc-Olivier Fogiel.
 

Contre toute attente, Muriel Robin a pris la défense de son collègue trafiquant, et au nom de la soi-disant « arrogance » de Charles Consigny – qui concrètement reste à prouver – elle s’est montrée odieuse (« On a envie de vous détester. ») et d’une arrogance, pour le coup, sans pareil, avec le jeune chroniqueur.
 

Et le pire, c’est que Laurent Ruquier, avec sa lâcheté habituelle et son arrivisme mondain de modérateur à la fois rigolard et paniqué, au lieu de soutenir courageusement son jeune poulain (car je pense qu’il n’est pas non plus, en off, favorable à la GPA), a suivi le mouvement, et l’a trahi, désavoué, recadré, lui a tapé sur les doigts comme un petit garçon « malpoli devant les invités » (« Charles, laissez parler Muriel Robin. », intercalait Ruquier, laissez parler la dame). Un Coup de Trafalgar d’une humiliation rarement vue à la télévision depuis Le Jeu de la Vérité avec Chantal Goya.
 

On voyait le visage de Charles Consigny se décomposer littéralement en direct, se liquéfier devant cette double trahison, cette coalition homophobe gay friendly réunissant trois de ses pairs. C’étaient hystérie odieuse de Muriel Robin, silence grinçant et coupable de Marc-Olivier Fogiel, lâcheté paternaliste de Laurent Ruquier, liguées contre l’audace timide de Charles Consigny.
 

Le jeune Rastignac doit être, en ce moment, révolté, dégoûté, écartelé intérieurement entre son arrivisme carriériste qui lui dit de rester (car, après tout, il a voulu la célébrité, il l’a eue ; et être chroniqueur chez Ruquier est une belle consécration), et l’amertume de cette fausse gloire qui lui commande de partir illico de ce milieu homosexualisé de pourris. Sans doute que cet épisode douloureux sera salutaire pour lui dans très peu de temps, car il lui fera voir les priorités et être courageux. Il découvrira qu’il a accidentellement – mais temporairement – changé de nom de famille à l’heure où je vous écris : il s’appelait « Con-de-signer » et avait perdu son vrai nom, « Consigny »…
 

 
 
 

N.B. 1 : Pour ceux qui veulent voir le pic de violence homophobe, il a été atteint à la 55e minute de cette vidéo :
 

 

N.B. 2 : Vous pouvez retrouver cet épisode reporté dans mon Dictionnaire des Codes homosexuels, aux symboles « Duo totalitaire gay-lesbien », « Homosexuel homophobe », « Milieu homosexuel infernal », « Liaisons dangereuses », et la sous-partie « fragile » du code « Désir désordonné ». Je vous renvoie à l’interview très utile sur l’homophobie de La Manif Pour Tous.
 

N.B. 3 : Cet épisode télévisuel nous indique que nous sommes bien rentrés dans la « Fin des Temps pour Tous » (FDTT), et un climat de pré-guerre-civile. Avec ce genre d’injustices, je ne donne pas cher de l’avenir de l’Empire de Ruquier.