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Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère

Minorité influente à l’intérieur de l’Église Catholique – et pourtant on n’entend quasiment qu’eux dans les médias dits « alternatifs », aux côtés de leurs jumeaux progressistes -, je vous présente la nébuleuse de la « Fachosphère » ou « Réacosphère », dont j’ai parlée abondamment dans le chapitre des bobos cathos anars d’extrême droite dans mon livre Homo-Bobo-Apo. En pleine expansion vue que la crise que vivent le monde et l’Église actuels amène son lot de mécontents et de paniqués, les membres de la confrérie de la Réacosphère ont 12 obsessions que je vais décrire dans cette vidéo :
 

 

 

1) Première obsession : L’HOMOSEXUALITÉ ! Ils ont vraiment un problème avec ça. Ils en parlent souvent. De tous les médias cathos, ce sont les seuls qui osent prononcer explicitement le terme. Et maintenant, beaucoup de leurs articles portent apparemment sur le sujet. Ils créent même des néologismes (« homofolie », « homosexualisme », « homohérésie », « homosexualiste », « lobby gay », etc.). Ils font comme les protestants : pour eux, à la fois l’homosexualité est diabolique (ils la lobbyisent sous forme de terrible dictature : à leurs yeux, ce qui est normal, c’est la famille, et le reste, ce sont des déviances, des perversions, des péchés), à la fois ça n’existe pas (ils disent qu’ils s’en foutent, qu’on en parle trop, et se piquent de pseudo savoir psychanalytique et de moultes statistiques pour la pathologiser). D’ailleurs, la concernant, ils adorent la thèse de la blessure narcissique. Ils nous la ressortent quand ils veulent nous décrédibiliser à peu de frais : tu t’énerves, c’est normal, ta blessure narcissique se réveille et tu es un blessé de la vie. En réalité, ils sont hyper mal à l’aise avec le sujet parce qu’ils n’en parlent jamais en dehors du phénomène social, parce qu’ils ne parlent jamais des personnes homos et n’annoncent jamais la Bonne Nouvelle, parce qu’il y a énormément d’homosexualité refoulée (et donc pratiquée) dans leurs rangs, une homosexualité camouflée dans un mariage et une famille nombreuse, ou dans un activisme viriliste (Action Française, BADE, GUD). Même s’ils affichent une inflexibilité et un puritanisme d’apparat, dans les faits, ils se laissent bien souvent aller à la débauche. Ils font partie des libertaires cachés. D’ailleurs, ils brandissent souvent leur liberté d’expression, d’éducation, de croyances et de cultes, comme un droit canonique inviolable et feignent la décontraction réactionnaire. Ça se voit jusque dans le titre de leurs médias : TV Libertés, Radio Courtoisie « la seule radio vraiment libre ! ». Ils ne divorcent pas beaucoup, mais en revanche, se trompent ou se séparent allègrement, vu que la CRC (Contre-Réforme Catholique) s’arrangera pour annuler leur mariage en toute discrétion et légalité.
 

 

2) Deuxième marotte : LA VÉRITÉ (mais sans Charité) : Ils érigent tout ce qu’ils craignent comme des vérités et des généralités universelles. Penser les choses en termes de vérité uniquement, c’est une manière de se justifier d’être inflexible, intransigeant, entier : si je suis lucide et obéissant à la Vérité, je suis donc forcément juste ! Au bout du compte, comme Lucifer, ils ont remplacé l’Amour par l’Intelligence. Et ils croient que ça leur donne tous les droits. Ils passent maîtres dans l’exercice du soupçon et de l’accusation : ils sont constamment dans l’invectives, l’effet d’annonce et la critique négative. Jamais dans l’émerveillement. Ils abusent des points d’exclamation. Beaucoup de leurs sites n’annoncent pas la Bonne Nouvelle (même si en intention, la vitrine a l’air gentille : je pense par exemple à un site comme « Égalité et Réconciliation »). Dans les faits, c’est plutôt « profession Mouchards et Juges ». Les réactionnaires réagissent au quart de tour mais ils réfléchissent peu : ils se contentent de faire ricocher la mauvaise nouvelle ou le pseudo « scandale », de râler avec les râleurs, et ils rêvent d’annoncer en premier à la terre entière le scoop qui détruira des rêves et des naïvetés, qui dénoncera les contrefaçons. À tel point qu’on se demande si leurs sites sont cathos. Même s’ils en portent le nom : Riposte Catholique, Christianitas, Info Catholique, Catho Bel, France Catholique, etc. Ils sont tellement mauvaises langues, et avides de recenser uniquement ce qui ne va pas dans l’Église, de révéler les affaires troubles ou les écarts en interne, qu’on doute réellement de leur catholicité et de leur bienveillance à l’égard de l’Église. Ils sont tenus en réalité par des journalistes qui se valent du catholicisme pour surveiller le moindre faux pas des gens d’Église, et de divulguer l’info « ecclésiale » qui créera la zizanie. Par exemple, ils distribuent les bons et les mauvais points entre les cardinaux. Ils sont comme les papys réacs du Muppet Show : « T’as vu : Untel défend le lobby gay ! T’as vu ? Tel autre a approuvé l’euthanasie. » Ce sont des rapporteurs à 4 chandelles… et qui en plus surinterprètent bien souvent les propos pour les monter en épingle. Par exemple, jamais le cardinal Marx n’a encouragé à la bénédiction des couples homos. C’est le pur fruit de l’imaginaire de la Fachosphère. Mais de la réalité des faits, ou de l’issue d’un début de soupçon, ils se moquent bien. Pour eux, la paranoïa, le risque ou l’ambiguïté deviennent la réalité. Au fond, ils ne rêvent que d’une chose : l’arrivée d’un schisme, et que l’Église Catholique coule. Le pire, c’est que dans leur discours de Vérité, il n’y a pas de Charité, pas d’Amour. L’Amour, pour eux, c’est une faiblesse. Quand ils affichent un cœur, c’est uniquement le Sacré-Cœur saignant et brodé main : jamais leur propre cœur. Et quand ils s’expriment sur les réseaux sociaux, le paradoxe, c’est que ces chantres de la Vérité sont incapables de parler à visage découvert : c’est toujours derrière un masque ou un pseudonyme. La Vérité, c’est pour les autres : jamais pour eux !
 

3) Troisième fixette de la Fachosphère : LEUR RÉPUTATION D’INTÉGRISTES. Observez juste les coups de sang du blogueur Fikmonskov, très amers et peu réfléchis. Les accusations de « raciste », de « nazi », d’« intégriste », d’« extrême droite » (pour lui, l’extrême droite n’existe pas, d’ailleurs), de « fasciste », le font réagir au quart de tour : il n’a aucune distance. Et même quand il n’est pas attaqué sur ça, il faut toujours qu’il la ramène sur sa réputation d’extrémiste et qu’il ironise dessus. En fait, il ne l’a toujours pas digérée. Elle lui tient chaud, même s’il affiche parfois un ricanement ou singe un détachement d’indifférence.
 

 

Ça marche aussi avec la journaliste Eugénie Bastié, bossant au Figaro, et qui est capable, rien que pour ricaner sur sa réputation de « réac » ou d’« antiféministes », de plaisanter sur la mort d’Arnaud Beltrame en se posant en victime. On retrouve ce cynisme provocateur chez Jean-Marie Le Pen (prenant un malin plaisir à décrire les chambres à gaz nazies comme un « détail de l’histoire »). Dans le binarisme simpliste actuel du monde, qui classe les gens dans le camp de l’« Amour » ou celui de la « Haine », les réactionnaires se savent associés au camp de la haine (exemple : le « F-Haine ») et ça, ça les énerve prodigieusement autant que ça les excite. Par pur orgueil et plaisir d’humilier, ils décident de rentrer dans le jeu de leur mauvaise réputation, pour au moins prendre leur interlocuteur en défaut de bêtise et de haine, en étant eux-mêmes aussi haineux que lui, mais au moins avec art et esprit !
 

 

 

Par exemple, ils poussent la provocation jusqu’à imiter sérieusement la parodie du fascisme historique qui leur est imputée : je pense aux colloques de Civitas intitulés « Dieu, Famille, Patrie » et singeant la France collabo de Vichy. Par ailleurs, pour salir en même temps qu’honorer leur réputation de « haineux », ils s’autorisent souvent le paradoxe très bobo de mêler dans leur discours mots châtiés et insultes : les banderoles « Foutons-les dehors ! », les slogans « Y’a bon Banania, y’a pas bon Taubira ! » (scandés au mégaphone par l’abbé Beauvais, ancien curé de saint Nicolas du Chardonnet, lors de la manifestation du mouvement Civitas contre la « christianophobie » le 20 octobre 2013), Davy Rodriguez n°2 du Front National Jeune (FNJ) proférant le 10 mars dernier « espèce de nègre de merde ! », etc. À force de se moquer ironiquement de leur réputation de « haineux », ils ne voient même plus qu’ils lui obéissent en actes.
 

 

4) Quatrième obsession : LA RÉALITÉ. Les fachos sont obnubilés par la Réalité (les élus du Front National ne jurent que par elle, par exemple). Ils ont des radios dédiées exclusivement au Réel : « Radio Courtoisie, la radio libre du pays réel et de la francophonie. » Ils organisent même depuis 2017 des « Fêtes du Pays Réel » tellement ils poussent le pragmatisme jusqu’au bout et voient le monde comme une virtualité qu’ils n’habitent plus. Ils s’enchaînent à l’actualité, aux flux incessants des nouvelles délivrées par les réseaux sociaux et les chaînes d’infos, et s’annoncent comme ceux qui vont réinformer la planète manipulée, rétablir la réalité (exemple : Réinformation TV). En gros, selon les membres de la Réacosphère, il est plus important d’avoir raison que d’aimer, de tenir informé que d’annoncer le Salut à tous. Ils voient dans la cohérence ou le réalisme une loyauté, une honnêteté, et même une voie de sainteté. Il faut que ça file droit, que tout se prouve, se mérite et se paie. C’est une forme de gnosticisme justicier, en fait. En filigrane derrière cette obsession de la réalité se trouve la croyance qu’ils auraient le courage de dire tout haut ce que tout le monde penserait tout bas, et surtout que ce sont eux qui ont raison et les autres qui auraient tort. Penser les choses en termes de « réalité » uniquement, c’est finalement l’excuse facile pour traiter à peu de frais leurs détracteurs de menteurs : ces derniers nient le « réel » (réel qui est bien souvent le fruit de leurs propres projections et fantasmes paranoïaques), DONC ils sont forcément « aveugles », « fous », « bêtes », « de mauvaise foi » et « indignes de confiance ». Il y a un orgueil monumental caché derrière l’obsession des réac’ pour la réalité et la Vérité. Ils se reconnaissent volontiers pécheurs (dans l’idée), mais jamais fautifs.
 

 

5) Cinquième lubie : LE COMPLOT. Leur sentiment permanent d’être épiés, censurés, mal aimés, persécutés, en danger, incompris, engouffre les réacs dans la défiance. Ils voient du complot, de la stratégie, de la censure, partout. Dans leurs articles de presse, ils choisissent des titres racoleurs qu’ils mettent souvent au négatif et avec des injonctions. Exemple avec la revue L’Incorrect : le 13 avril 2018, ils titraient l’un de leurs articles « Les gardiens de la mort et de la tolérance ne nous enfermeront pas dans la cage aux phobes ! » Ils fantasment sur l’ennemi interne, sans penser une seule seconde que c’est eux ! Dans leur système de croyances, la Vérité est forcément violente, cinglante. Implicitement, ils pensent qu’elle est le mal, que « y’a que la vérité qui blesse », et ils rêvent d’arriver en grands annonciateurs des « 4 Vérités » des gens qui les entourent, pour ne jamais entendre les leurs. Pour eux, la Vérité est nécessairement cachée, ne se dévoile pas, est une propriété privée qui n’appartiendrait qu’à ceux qui la méritent. Car au fond, elle ne s’est pas incarnée dans leur cœur. Ils en ont une connaissance intellectuelle. La peur, et tout le raisonnement intellectuel qu’ils ont déployé pour la justifier, a endurci leur cœur, les a rendu misanthropes. Ils ont très peu de vrais amis, d’ailleurs, et jugent le monde de loin.
 

 

 

6) Sixième obsession : LES MÉDIAS. Même s’ils se targuent d’avoir grandi sans la télé, les membres de la Fachosphère se sont bien rattrapés depuis et recherchent les caméras fiévreusement par la suite. Il leur arrive même d’utiliser le mot « Medias » pour s’auto-définir : exemple : Medias Presse Infos. Car oui, ils créent des télés, des revues et des radios alternatives, des chaînes Youtube et des partis politiques. Ils sont relativement bien infiltrés dans les sphères médiatiques, ont tout fait pour les intégrer, connaissent leurs codes (les happenings, les éditos cinglants, les effets d’annonce, les tweets, etc.) et cherchent à créer le buzz à tout prix. Ils étaient les premiers à monter au créneau lors des pièces blasphématoires (Golgota Picnic par exemple), lors du « mariage gay ». Ils étaient aussi les premiers à oser braver les plateaux télé, à s’enchaîner à l’Arc-de-Triomphe et à imiter les Femens. Ils sont à l’affût de la moindre occasion de se faire remarquer publiquement. Ils adorent prendre des poses victimiaires héroïques dans les caméras. On a tous en tête la photo du curé de sainte Rita étendu théâtralement sur le sol pendant que son église était évacuée par les CRS qui soi-disant auraient interrompu une messe, le 3 août 2016… alors qu’en réalité, cette mise en scène de martyre avait été savamment orchestrée par les « victimes » elles-mêmes ! Les membres de la Réacosphère rêvent de passer pour les nouvelles Jeanne d’Arc. Ils aiment créer l’événement (Marion Maréchal Le Pen à Washington en février 2018, par exemple). Par ailleurs, les fachos ont un rapport idolâtre d’attraction-répulsion vis à vis du monde : à la fois il déteste leur époque et lui sont hermétiques (ils auraient préféré vivre dans un autre siècle ; notre temps et nos contemporains les effraient), à la fois ils sont complètement enchaînés à elle, font éponge avec elle. Il y a peu de recul chez eux : ils croient tout ce qu’ils voient ou entendent à la télé. Ils sont d’une crédulité impressionnante, et sont eux-mêmes facilement impressionnables. Le propre du réactionnaire n’est-il pas justement de réagir, et même de surréagir ?
 

 

7) Septième fixette : LA CIVILISATION : Les membres de la Réacosphère sont très branchés « Civilisation », « Patrie », « Tradition », « Passé », « Patrimoine », « Racines chrétiennes », « Royaume de France ». D’où leur patriotisme et leur nationalisme royalistes exacerbés. Leur millénarisme, aussi. Le millénarisme est le souhait d’instaurer un règne terrestre de Dieu par la force et des moyens humains. Le slogan de l’institut Civitas, c’est précisément « Pour une Cité Catholique ». Il y a un gros fond de peur, de vengeance, de révolte, d’orgueil, derrière cette idéalisation passéiste de l’Histoire. Quelque part, les réactionnaires se réjouissent du chaos. Car leur idéalisation de la civilisation s’accompagne d’une vision très noire du présent, et repose sur la fameuse dichotomie « civilisation/barbarie ». Ils fantasment beaucoup à propos de la « destruction ou du basculement de civilisation », de la « décadence des mœurs », etc. Et ils cherchent à mettre en place exactement ce qu’ils condamnent chez les autres, et en particulier dans la Franc-Maçonnerie, car elle aussi a pour objectif de construire une nouvelle civilisation par le biais du chaos. Les conférences d’Alain Escada contre le Nouvel Ordre Mondial et la Fin des Temps, sont donc une vaste blague. Les réactionnaires se centrent sur le Christ-Roi. Tout comme Judas, le traître qui a livré Jésus et qui était un parfait zélote patriotiste, millénariste : il voulait faire du Christ le fondateur d’une nouvelle civilisation qui renverserait le pouvoir tyrannique en place. Et Jésus fuie ce genre de soldats zélés pour sa cause : « À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : ‘C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde.’ Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul. » (Jn 6, 15).
 

 

 

8) Huitième obsession : L’ISLAM. À propos de millénarisme, nos chers amis réacs font une fixette sur l’islam. Leur paranoïa haineuse a toujours besoin de se fixer sur une population religieuse en particulier qu’ils diabolisent pour altériser le mal : avant, c’étaient les chrétiens modernistes et les protestants. Mais à présent, ils ont jeté leur dévolu diabolisant sur l’islam, qu’ils confondent avec les personnes musulmanes (dont ils ne se soucient jamais). Ils créent des sites où ils font fusionner Jésus et l’islam (exemple : Islam et Vérité). Et dans leur langage, c’est le constant amalgame. En témoigne la récente sortie de Marion Maréchal-Le Pen aux États-Unis : « La France était la fille aînée de l’Église. Elle est en passe de devenir la petite nièce de l’islam. » À les entendre, tout est de la faute de l’islam. Ça devient pathologique chez eux. Tu te casses une jambe : c’est de la faute de l’islam. Il pleut, c’est l’islam ! Et même quand il n’est pas directement question de l’islam, ils ont l’art de tout ramener à ce dernier par l’art de la comparaison abusive. Exemple : Une église catholique est taguée de graffitis : eh ben… c’est pas dans une mosquée qu’on aurait osé faire ça ! (sous-entendu : « Les cathos, on les soutient uniquement parce que ce sont des victimes, donc des points de comparaison qui nous permettent de diaboliser l’ennemi d’en face, mais ce sont aussi des chiffes molles qui n’ont pas de couilles et ne savent pas se défendre. »). L’islam n’est donc pas mieux loti que le catholicisme, au final. Les membres de la Réacosphère ont un profond mépris pour les catholiques, et en particulier les prêtres – ils adulent le statut ecclésiastique du prêtre, mais le prêtre « personne », ils le détestent. Et on comprend pourquoi : l’autorité ne leur plait pas (ils prétendent l’incarner), l’humilité du Christ non plus (eux, ils préfèrent les champions, les croisés, les vainqueurs, les justiciers autoritaires !), ils ont des situations maritales non conforme à l’Église (divorces, homosexualité, concubinage, adultère) ou bien quand ils restent mariés ils n’honorent pas leur mariage. Des élus FN en personne m’ont certifié que les leaders de ce parti détestaient les catholiques (ils trouvent les prêtres trop bavards, et quand ces derniers l’ouvrent trop, ils leur conseillent de se mêler de leurs affaires). Les réactionnaires n’aiment du catholicisme que sa civilisation, que sa puissance autoritaire et punitive, que son statut de contre-pouvoir et de civilisation messianiste justicière.
 

 

9) Neuvième obsession : LA FORME DU RITE, LA LOI. Les réactionnaires font une fixette sur le rite, l’Église-Institution, le dogme, la tradition, l’ordre, la manière de prier. Ils restent dans le code moral, le permis et le défendu, la règle, les fautes : ils ne mangent pas à la table des pécheurs puisque ces derniers « ont fauté » et sont « impurs ». Dans toute situation humaine, ils ne vont voir que les défauts. Au fond, par orgueil, ils confondent la sainteté avec la perfection. Ils mettent le culte au-dessus des Humains qu’il est censé servir. Ils détestent tout élan d’ouverture à l’autre, qu’ils voient comme un dangereux relativisme. Et il ne faut surtout pas leur parler d’œcuménisme (là, c’est le crime de lèse-majesté !). Ils ont fait une fixette sur le Concile Vatican II (1962-1965), comme pour annoncer que c’est le Grand Virage de la Trahison, le moment fatal où tout a basculé. Ils ne démordent pas que le rite et les petites habitudes dogmatiques ont été bousculés voire carrément perdues depuis ce concile. D’où sort cette croyance ? On ne sait pas. Mais ils croient dur comme faire que rien ne sera plus comme avant, que l’Église s’est perdue à jamais, que les bons prêtres n’existent plus, que les jeunes générations de catholiques sont des faux croyants. Ils honnissent le Pape François uniquement parce qu’il est bon : ils le prennent pour un irresponsable, un incompétent, un moderniste, un Antéchrist protestantisé… quitte à idéaliser son prédécesseur, Benoît XVI (alors qu’au temps de ce dernier, ils n’hésitaient pas à le qualifier aussi d’apostat). Comme les pharisiens de la Bible, ils sont très matérialistes, avares, près de leurs sous, même si leur spiritualisme intégral et leur goût de l’esthétisme laisseraient croire le contraire. Ils survestissent sur le matériel pour compenser leurs nombreux manques affectifs. Ils sont très à cheval sur les codes de bienséance, et les codes liturgiques (c’est pour ça qu’ils se laissent flatter par le cardinal Sarah) : ils ont transformé les statues, le rosaire, la médaille miraculeuse, en fétiches, en grigris ; ils se crispent sur la forme (qu’eux qualifieront de tridentine – FSSPX – et d’extraordinaire) de la messe. Ils ne vont pas à la messe pour aimer les autres, mais par devoir moral. Ils sont en général très protocolaires : ils disent les prières bien comme il faut (parfois le rosaire tous les jours), connaissent les phrases qu’il faut dire par cœur, se rendent aux pélés qu’il faut, vont à confesse. Mais c’est superficiel. Car ils ne confessent jamais leur dureté de cœur et leur refus de pardonner. Ils n’ont pas compris que Jésus n’en a rien à faire des prières, des holocaustes et des sacrifices, ou des bonnes manières de le prier. Il veut un cœur broyé, contrit, aimant. Il veut des disciples entourés d’amis.
 

 

 

10) Dixième obsession : LA COMMUNION DANS LA MAIN. En lien avec l’obsession du culte, les néo-pharisiens ont une autre lubie : c’est la communion dans la main. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas le cœur sur la main, finalement. Et je dis ça alors que personnellement, je reçois la communion dans la bouche, et je préfère. Sur les réseaux sociaux, si vous voulez un peu d’animation, vous commencez à brancher les réac’ sur la communion dans la main. Et vous mettrez le feu aux poudres ! En général, concernant l’Eucharistie, les réacs se fixent sur la manière de la recevoir autant (voire plus) que sur l’hostie elle-même. Ils ont besoin de mettre plein de règles, de conditions de bonne réception, de clôtures moralistes et de licences pour délivrer aux autres le « droit de communier » (comme Judas avec l’onction de Béthanie) ou le diplôme de « vrai catholique », de poser des cadres qui les rassurent (missel bilingue latin-langue vernaculaire, messe ad orientem), et surtout qui les placent du bon côté de la barrière du Salut. Deuxième sujet tendax : c’est le port de la soutane ou du col romain. Ils ont fait de la communion un fétiche presque intouchable, désincarné, un dîner privé, une union sans communion. Ils privilégient bizarrement le « sens du sacré » au sacré.
 

11) Onzième obsession : LE MÉCONTENTEMENT. À les entendre, il faut être mécontent et méfiant, récriminer, ronchonner. C’est obligatoire ! La patience, la longanimité, l’humour, la tendresse, c’est pas leur truc. C’est de la faiblesse. Les vrais sourires, c’est pas vraiment le style de la maison. Autant vous dire que dans les rangs réacs, ça ne respire pas la joie de vivre. Ça ne rayonne pas. C’est plutôt sourire crispé. Ou l’air pataud, antipathique et patibulaire d’un Jean-Marie Le Pen. Vous avez déjà vu Marion Maréchal, Charlotte d’Ornellas, les présentateurs de TV Libertés ou Fikmonskov sourire, vous ? Non. Il faut faire la gueule. L’antipathie est la règle. Et leur obsession, c’est de ne pas être ridicule. Moi, par exemple, j’ai fait un truc public ridicule : mon clip « C’est bien gentil ». Eh bien certains réacs voulaient me traîner carrément en procès pour ça, sans rire. Assumer ses limites, le ridicule, accepter d’être pécheur, fautif et fragile, d’être aimé en dehors du mérite, ils ne font pas.
 

Le sourire d’Alain Escada…


 

12) Douzième et dernière obsession : L’ENFER : Pour faire contrepoids au relativisme Bisounours ambiant qui ne parle plus du Salut ni de l’enfer, les réactionnaires se prennent de passion pour l’enfer et n’annoncent plus la Bonne Nouvelle du Salut pour les pécheurs. Par exemple, le secret de Fatima, offrant des visions de l’Enfer, ils ont adoré !! Ils font une véritable fixette sur l’Enfer. En réalité, ils ont une conception très intellectuelle de celui-ci, puisqu’il n’y a pas de vraie connaissance de l’enfer sans l’accès à la Miséricorde et sans la prise de conscience de sa propre misère, sans la compréhension que l’enfer est cerné de Miséricorde. Ils sont à ce point dans le goût de la peur et de la menace, dans le manque d’Amour et dans la fermeture de cœur, qu’ils s’arqueboutent sur le déni de l’enfer. À leurs yeux, on peut nier le paradis, mais surtout pas l’existence de l’enfer !! leur CHER enfer ! Je pense à la récente polémique sur les propos du Pape qui aurait nié l’enfer, le 31 mars dernier. Au fond, je crois qu’ils ont pris l’enfer pour le paradis : je les ai entendu dire que l’enfer est une grâce/don de Dieu (alors que l’enfer est permis par la grâce de Dieu mais n’est certainement pas une grâce de Dieu). Car en réalité, ils tiennent plus à l’enfer qu’au paradis. Eh bien ils s’y dirigent tout droit ! Comme ils placent la Justice à la place de l’Amour, ils sont capables de s’auto-juger (comme ils imaginent que Jésus les juge) et de s’envoyer en enfer pour honorer Jésus, au lieu de se laisser aimer par Lui ! Incroyable.
 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

Les 4 armées de la bataille d’Armageddon à la Fin des Temps


 

Comme vous le savez peut-être, c’est bientôt la Fin des Temps, et l’arrivée triomphale de Jésus ! Quel jour exactement ? On ne sait pas, et on n’a pas à chercher à le savoir. Pas même le Fils n’est au courant. En revanche, comme je le dis souvent, ce n’est pas parce qu’on ne connaît pas le jour de la naissance qu’on ne peut pas identifier les contractions. Et là, les Signes des Temps et les contractions s’accumulent. Alors c’est le moment de se préparer. En particulier pour la bataille emblématique finale qui va vraisemblablement opposer toutes les nations de la Terre : la bataille d’Armageddon. Vous avez votre rosaire et la joie au cœur ? Eh ben on est partis !
 

1) La Bataille d’Armageddon annoncée dans l’Apocalypse et les Saintes Écritures :


 

Selon l’Apocalypse, à la Fin des Temps, le Bien et le mal s’affronteront à Armageddon : « Ce sont des esprits démoniaques qui produisent des signes, et s’en vont vers les rois du monde entier afin de les rassembler pour la Bataille du grand Jour de Dieu, le Souverain de l’univers. Ils les rassemblèrent au lieu dit, en hébreu, Harmagedôn. » (Ap 16, 14-16). Armageddon, aussi appelé la Plaine de Josaphat, se situe en Palestine, près du Mont Carmel, à environ 88 km au Nord de Jérusalem (Israël). Cette distance qui sépare la Plaine de Josaphat de Jérusalem n’est pas sans rappeler l’antique Golgotha, « Lieu du Crâne » où a été crucifié le Christ. 1 Par ailleurs, symboliquement, cette vallée est le centre de la Terre Sainte mais aussi de la terre tout court, le point de jonction entre l’Orient et l’Occident, le croisement des continents africain, indo-asiatique et européen. Josaphat se traduit par « Dieu qui juge ». Parfait pour le Jugement dernier !
 

Il est aussi question de cette bataille dans le chapitre 4 du Livre de Joël v. 1 à 21, aux chapitres 38 et 39 du Livre d’Ezéchiel, à la différence près que ce sont les noms des villes ennemies qui changent : dans Ezéchiel, Gog (l’armée du mal) combat Magog (l’armée du Bien), mais toujours au « Nombril du Monde » (Ez 38, 12) et à la Fin des Temps.
 

2) La Bataille d’Armageddon annoncée par les sanctuaires dédiés à l’Archange saint Michel :


 

Des indices angéliques (et topographiques) puissants nous montrent déjà où l’épée du Seigneur va frapper, par l’intermédiaire de l’Archange Saint Michel. Une mystérieuse ligne imaginaire unit entre eux sept sanctuaires dédiés à Saint Michel, de l’Irlande jusqu’en Israël (proche du Mont Carmel). Avec Dieu, c’est étonnant, concret, délicat, drôle, précis, chirurgical.
 

 

3) La Bataille d’Armageddon annoncée bizarrement par les films actuels promouvant l’homosexualité


 

La Bête satanique conduite par l’Antéchrist veut prendre sa revanche sur Jésus (après sa défaite cuisante sur la Croix il y a 2000 ans) en conviant la terre entière sur le lieu de son échec (passé à ses yeux ; futur et définitif en réalité) : Israël (l’Armageddon). Dans les films actuels parlant précisément de la Bête, le carton d’invitation pour la Terre Sainte est lancé : c’est le cas avec de « La Momie » (2017) d’Alex Kurtzman, « Call Me By Your Name » (2018) de Luca Guadagnino, « L’Apparition » (2018) de Xavier Giannoli, « World War Z » (2013) de Marc Forster, « The Jane Doe Identity » (2017) d’André Ovredal, « Wonder Woman » (2017) de Patty Jenkins, « Le Crime de l’Orient-Express » (2017) de Kenneth Branagh, le dernier Guillermo del Toro « La Forme de l’eau », etc.
 

 

 

Par exemple, « L’Apparition » de Giannoli finit en pleine zone de l’Armageddon, à l’intersection entre Israël, l’Arabie Saoudite, l’Irak et la Syrie (un panneau signalétique est filmé en plein cœur du désert). Dans « Le Crime de l’Orient-Express », le film débute au Mur des Lamentations. Dans le film « Wonder Woman », dont l’héroïne est une icône gay bien connue, féminisme, technologie et sionisme sont au menu. Dans « The Jane Doe Identity », on retrouve dans la bouche de la Bête satanique – incarnée par une sorcière androgyne – des manuscrits de la Mer morte cousus ou avalés. Dans le film « La Forme de l’eau », une pseudo histoire d’amour se joue entre une femme muette et une Bête de l’espace, avec en toile de fond une Guerre Froide technologiste entre États-Unis et Russie centrée sur Israël (« Les Russes détestent les juifs mais ils adorent leurs gadgets » dit cyniquement le méchant du film, Richard Strickland). Dans une large partie de la production cinématographique mondiale, tout concorde pour relier Bête-Technologie-Homosexualité-Armageddon. C’est très étonnant, ce rendez-vous et cet appel collectifs inconscients.
 

 

Je me suis longtemps demandé par quel « hasard » l’Humanité allait converger vers ce point unique de l’Armageddon. Pour les juifs, les chrétiens, les musulmans, on peut le deviner : ils se rendent sur le lieu saint où leur divinité est profanée. Mais pour les « athées » autoproclamés ? Eh bien je crois que je tiens un élément de réponse : les antithéistes (ceux qui prétendent avoir « la Foi », mais qui refusent de l’associer à l’Église-Institution et à Jésus) ont réellement la prétention, en détruisant la religion, d’en créer une autre, plus authentique, et de rendre un culte à Dieu (mais un dieu qui n’est pas Jésus-Christ, un dieu qui serait « Amour, Paix et Tolérance absolus »). Dans leur tête, il faut aller à l’Armageddon pour opérer ce déicide « divin » !
 

4) Le détonateur : la bombe en Iran ?


 

Événementiellement parlant, il est possible que l’élément déclencheur de la Bataille d’Armageddon soit concrètement explosif : une bombe atomique en Perse (l’Arabie Saoudite attaquant l’Iran, par exemple ?), et qui donc soit envisagée comme une urgence internationale. Sainte Bernadette Soubirous, la voyante de la Vierge à Lourdes en 1858, a prédit, je cite, qu’« à la veille de l’an 2000, on assistera au choc des adeptes de Mahomet et des nations chrétiennes. Une terrible bataille aura lieu dans laquelle 5 650 451 soldats perdront la vie et une bombe très destructrice sera lancée sur une ville de la Perse. Mais à la fin c’est le signe de la Croix qui vaincra et tous les musulmans se convertiront au christianisme. » Alors bien sûr, la date n’est déjà plus bonne car elle est passée. Le temps des prophéties, grâce à la prière, aux conversions, à la clémence de Dieu, est élastique. Mais il est quand même question d’un impact nucléaire en Perse.

 

5) Description des 4 armées :


 

Regardons à présent quelles risquent d’être les 4 forces armées en présence à la Bataille d’Armageddon : celle issue du judaïsme, celle issue du protestantisme, celle issue de l’islam, et celle, beaucoup plus réduite, des Justes, c’est-à-dire l’Église Catholique composée des bons juifs, des bons chrétiens, des bons musulmans, des bons athées. Je vais détailler pour chacune de ces armadas la carte d’identité, une sorte de caryotype pour que vous compreniez bien.
 

 

1) ARMÉE DE LA LOI ET DE LA TRADITION (parodie sioniste et franc-maçonne du judaïsme, embarquant la majorité des juifs et des orientaux hindouistes russo-cinisés) :
 

 

 

 

 

 

Nations qui la composent : L’Iran, la Chine, la Russie, la Syrie, la Corée du Nord, l’Inde, et plus globalement l’Indo-Europe et l’Asie.
 

 

 

Sa couleur : Blanche et noire.
 

 

 

Groupe social : La bourgeoisie juive ; l’orthodoxie mondaine ; les rois de la Tech, le leadership du cinéma, de la finance, du web ; les décideurs mais qui ne sont pas sur le devant de la scène politique et médiatiques.
 

 

 

 

Idéologie géopolitique : Le traditionalisme, le conservatisme, le monoculturalisme, le communautarisme, l’autarcie, le souverainisme, le légalisme sacralisé, une République à la Star Wars (sans dirigeants identifiables).

Influences spirituelles/religieuses : Le judaïsme (Talmud), l’orthodoxie, le shintoïsme, le taoïsme, la sagesse panmongole et confucéenne d’Extrême-Orient, l’animisme humanisant les animaux (selon eux, pas de différences entre l’être humain et les animaux : il s’agit du « vivant »), la croyance en la réincarnation.

Valeurs : La rigueur, l’autorité, la pureté, la droiture, la tradition, la discipline, l’obéissance aux règles, la déontologie, la hiérarchie, la lignée et la descendance, la mémoire, la morale reposant sur le devoir (le permis et le défendu), la mobilité, l’ambition, l’influence, la stratégie, la com’, l’art de la concertation, la tempérance, la tranquillité, la sérénité, le self-control, la crédibilité, l’efficacité, la réalité, la connaissance, le savoir, la sagesse, la culture, la transmission, l’héritage, la réalité.

Pour qui se prennent-ils ? : Pour les grands ordonnateurs, les constructeurs (avec leur compas et leur équerre), les architectes, les bâtisseurs.

Modèles choisis : Les pères (dans le sens de patriarches), les mères, les sages, les chefs des prêtres, les docteurs de la Loi, les législateurs, les maîtres du culte religieux.

Action, Mission : Diffuser le savoir, ouvrir la conscience, prolonger la lignée, construire le Troisième Temple, établir un Foyer international en Palestine, accueillir le Messie du « Monde à venir », l’« Oint » de Dieu, le descendant de David annoncé par Ézéchiel, et Lui installer un trône dans son Temple Saint. Selon eux, Jésus n’était pas le Messie.
 

 

Positionnement par rapport à l’homosexualité : Pas gays friendly, non parce qu’ils rejetteraient la pratique homo et la croyance en l’« identité » homo, mais plus par principe et parce que l’homosexualité ne fait tout simplement pas partie de la Tradition, de la Loi de Dieu (et pour certains, elle ne ferait pas non plus partie de la Nature).

Rapport aux 3 autres armées : L’armée des progressistes est vue comme une impureté, l’armée des terroristes est vue comme une insécurité, l’armée des saints est vue comme des goyim (des « gentils païens »). Au fond, aux yeux de ces docteurs de la Loi et de ces maîtres en ingénierie, les deux autres armées les plus importantes auxquelles ils se confrontent – celle des Occidentaux atlantistes et celle des Mahométans – sont un seul et même bataillon réunissant les extrêmes : le laxisme allié à la rigidité. Mais ce ne sont pas des collaborateurs fiables. Ils sont des dictateurs beaufs à la Trump ou des ennemis des juifs : à neutraliser après les avoir utilisés (je vous renvoie au conflit actuel entre Trump et Amazon, par exemple).
 

 

 
 

2) ARMÉE DE LA PAIX ET DE LA DIVERSITÉ ABSOLUE (parodie sioniste et franc-maçonne du christianisme et du laïcisme, embarquant la majorité des occidentaux, des bouddhisants, des protestants et des catholiques progressistes comme ultras) :

Nations qui la composent : Les États-Unis, l’Europe atlantiste, l’Amérique Latine.

Sa couleur : Blanche et bariolée (couleurs arc-en-ciel, ou Black-Blancs-Asiat… mais pas Beurs, bizarrement).
 

 

 

 

 

Groupe social : Les classes moyennes et hommes politiques identifiables, les bobos (bourgeois-bohème) gauchistes, de droite pondérée et d’extrême droite (qui bien souvent nient l’existence de l’extrême droite).

Idéologie géopolitique : Le socialisme, ladite démocratie, le libéralisme éclairé et règlementé (donc conservateur/puritain), le fascisme anti-fascisme, l’internationalisme (« Nous sommes tous des Citoyens du monde »), le multiculturalisme, l’anticommunautarisme, le civilisationnisme, le patriotisme, la Franc-Maçonnerie visible, le modernisme, le progressisme.

Influences spirituelles/religieuses : Le christianisme, le catholicisme, le protestantisme, la Nouvelle Religion mondiale bouddhisante, la Foi en l’« Amour » et en « l’Homme » (l’Humanisme intégral). Les soldats de l’armée pacifistes parlent de Foi et d’un Dieu, mais pas incarné dans le Christ… ou alors au contraire d’une Foi ultra-christianisée, ritualisée (le ritualisme intégral), civilisationnelle, identitaire, d’un Christ-Énergie qui reviendra dans la Gloire humaine et l’Unité complète.
 

 

 

 

 

 

 

Valeurs : L’amour, la paix, la liberté, la fierté, le progrès, la modernité, l’avenir, le respect, la défense de la Vie et de toutes les différences (autrement dit l’hétérosexualité), l’égalité et la lutte contre les discriminations, les mélanges, le vivre-ensemble, le bien commun, l’unité, le rassemblement, l’amélioration, le progrès, le changement, l’énergie (sous forme d’ondes, de force), la pitié, l’émotion, l’indépendance (ou l’autonomie), l’auto-création, l’auto-construction, l’affirmation de soi et de qui on serait vraiment, l’originalité, la compétition (le paradigme du « Que le meilleur gagne » couplé à celui du « L’important c’est de participer » qui le neutralise), l’audace, la folie, les passions, les rêves, l’imaginaire, la volonté personnelle, le non-renoncement, le courage, l’engagement, la persévérance, la combattivité, le refus de l’exclusion, de la séparation, du définitif, du limité, la recherche de l’équilibre, l’écologie (pour eux, l’animal est comme l’Homme), la négation de toute violence (les membres de cette armée veulent – je cite Planète Altruiste – la « dissolution de toutes souffrances humaines et animales »… même si paradoxalement, ils passent souvent de la zen attitude à des grands pics de colère et de violence, durcissent le ton façon Je suis Charlie), la révolte (Debout et le poing levé !), la désobéissance, l’anticonformisme et l’anti-règles (qui est un conformisme qui s’ignore).
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour qui se prennent-ils ? : Pour les sauveurs du monde, des héros protecteurs et sécuritaires, les éducateurs des peuples. Suite à la menace civilisationnelle que constitue le siège de la Terre Sainte, la Paix mondiale est menacée ! Ils croient incarner un Mouvement planétaire pour l’amélioration et la réconciliation universelles.

Modèles choisis : Les Héros, l’Homme Providentiel, les fées, les princesses Disney (à la place des saintes), le Che et Martin Luther King, le Christ Super-Héros ou le Christ-Roi tout-puissant, un féminin sacré asexué, transgenre et lesbianisé (je pense à Emma Gonzalez, égérie actuelle et bisexuelle du mouvement anti-armes à feu aux États-Unis, ainsi qu’au personnage de Aech dans le film « Ready Player One » de Spielberg).
 

 

 

 

Action, Mission : Sauver la planète par l’écologisme, par le partage des richesses, par l’action et la solidarité ; désarmer la planète, la sécuriser, la protéger ; apporter la Paix et l’Unité, se voir attribué une Mission divine (les soldats de l’armée pacifiste ne jurent que par « Dieu » et s’imaginent agir toujours en slow-motion), accomplir son destin, créer sa propre légende, écrire l’histoire ou entrer dedans, partager la Lumière et le pardon, pousser le cri de la Paix (« On n’a pas encore poussé le cri de la paix, mais pour le bien de tous il faut qu’on s’unisse. » chantent Amadou et Mariam dans « Triste réalité »)
 

 

 

Positionnement par rapport à l’homosexualité : Armée très gay friendly mais inconsciemment homophobe, car ses membres pratiquent la bisexualité de manière décomplexée, et se désintéressent pour l’homosexualité réelle et les ressorts de l’homophobie. Ils militent juste pour le droit à afficher l’homosexualité sans être sanctionné à cause de cela, et pour le droit à ce que chacun puisse choisir de vivre la sexualité qu’il veut sans rendre de compte à personne.

Rapport aux 3 autres armées : Pour les progressistes, l’armée des traditionnalistes technocrates représente l’austérité, la froideur, l’obscurantisme passéiste et l’avarice, bref, une régression liberticide. Les juifs sionistes forment une caste d’extrémistes, une mafia de requins friqués corrompus à la Franc-Maçonnerie et ayant perdu leurs racines juives ou christiques dans la modernité et le commerce (même si la phobie de l’antisémitisme et la mémoire de la Shoah obligent les atlantistes à rester courtois et plein de pitié avec eux ; même si les affaires les obligent à cultiver un semblant de diplomatie). Concernant la 3e armée dont je vais vous parler tout de suite après, celle des musulmans, les progressistes voient les Arabes comme des antisémites cachés, une menace démographique ainsi que terroriste. Selon eux, ils n’incarnent pas le « vrai islam », c’est-à-dire un islam « éclairé, ouvert, intégré et désarmé, occidentalisé, des Lumières ». Ils représentent par conséquent une menace pour l’équilibre pacifiste mondial.
 

3) ARMÉE DE LA JUSTICE ET DU CHÂTIMENT (parodie sioniste et franc-maçonne de l’islam, embarquant la majorité des musulmans et des vengeurs masqués pauvres)

Nations qui la composent : Les pays du Maghreb, l’Afrique, la diaspora disséminée des révoltés, des mécontents, des anti-Système et des anti-Occident, des opposés aux libéraux-conservateurs.
 

 

Sa couleur : Plutôt noire, sombre. Ou carrément blanche.
 

 

 

Groupe social : Les secteurs modestes, les hommes en quête d’une restauration de leur autorité virile, les maîtres du Dark Web (Anonymous), les imams, les chefs militaires ou charismatiques, les familles pauvres humiliées ou ceux qui en sont issus, les intellectuels autodidactes et assoiffés de justice, la classe moyenne porteuse d’un métissage et d’un héritage culturel associé à un esclavage, les nostalgiques ou les orphelins de traditions fortes.

Idéologie géopolitique : L’anarchisme, le communisme, le collectivisme individualiste, le médiatisme, la Franc-Maçonnerie. Les soldats de cette armée veulent l’ordre sans le pouvoir, l’autoritarisme sans l’autorité.

Influences spirituelles/religieuses– : Le millénarisme (instauration d’un règne divin sur terre par la force), le spiritisme et l’occultisme, le chamanisme, la magie, la superstition, la divination, l’onirisme, les visions et les songes. Ça vaut le coup d’écouter les musulmans car ils ont un sens aigu du surnaturel, une tradition de prophéties et une fantasmagorie eschatologique très denses, et peu reconnues par l’Occident, qui préfèrent réduire l’islam à un rite robotique ou au terrorisme. Il y a de l’imaginaire, du mystique et du surnaturel, chez les soumis au Coran. Nous avons tout à gagner à les écouter, à les lire, pour comprendre les Fins dernières.
 

 

Valeurs : Le sacrifice, l’abnégation, l’honneur, la pureté du nom (d’ailleurs, les soldats de cette armée possèdent l’art du pseudonyme et de la métaphore poétique), la justice, le sens de l’honneur, la « pureté » de la dureté, la virilité, l’intransigeance, le jusqueboutisme, la ruse, l’implacabilité, l’impitoyabilité, l’entièreté, le don de sa vie, la vérité, le respect des racines, la soumission, l’obéissance, la croyance (en la transcendance, en plus grand que soi), l’honnêteté.

Pour qui se prennent-ils ? : Pour des sauveurs de la veuve et de l’orphelin, pour les porte-parole des minorités silencieuses, de la jeunesse impétueuse, des peuples opprimés, des pauvres traditionnalistes ; pour les civilisateurs, les barbares, l’incarnation des anges justiciers de l’Apocalypse ; pour des prophètes, pour des martyrs.
 

 

Modèles choisis : Les soldats, les Anges gardiens (l’islam fait beaucoup référence aux anges).

Action, Mission : Détruire la planète ancienne, restaurer un ordre nouveau (l’idée selon laquelle il faut en passer d’abord par le chaos et la destruction pour que tout revienne dans l’ordre – ordo ab chaos – se marie parfaitement avec la Franc-Maçonnerie), faire appliquer la charia, détruire les idoles (l’armée mahométane est fortement iconoclaste), punir la désobéissance et l’impureté, juger et châtier les impies, venger le sang des martyrs, des prophètes, et préparer la venue d’Issa qui redescendra du Ciel et anéantira le Faux Messie (ad-Dajjâl). Cette armée cultive son image conspirationniste de pirates échappant à l’ordre établi, de gang redoutable et sanguinaire bravant les technologies de pointe, de vengeurs masqués faisant trembler les médias et les puissants de ce monde, n’ayant plus rien à perdre, créant la légende de leur propre Guerre Sainte (Djihad), et punissant les infidèles avec un art de la mise en scène tout à fait étudié.

Positionnement par rapport à l’homosexualité : Clairement homophobe, par pur principe, parce qu’ils associent l’homosexualité à la débauche et au libertinage, et secrètement parce qu’ils pratiquent cette dernière. De plus, ils n’ont pas bougé le petit doigt contre le « mariage gay »… ce qui veut dire qu’ils le tolèrent autant qu’ils les horripilent.

Rapport aux 3 autres armées : Selon les mahométans, l’armée des traditionnalistes incarne Gog et Magog, ce peuple turcophone du Caucase issu des Khazars, converti au judaïsme, et dont les descendants sont les Ashkénazes : ce sont eux qui ont colonisé la Palestine. Ils sont donc perçus comme des traîtres et des voleurs, comme les auteurs d’un génocide. C’est le CRIF !! Quant à l’armée des occidentaux, elle ne mérite que leur vengeance tant elle incarne une répugnante prostituée. Au final, pour ces musulmans, les deux armées précédemment citées composent un seul et même front : dans certaines prophéties musulmanes, les soldats de Gog et Magog sont dépeints avec des yeux « petits », donc sont soit typés asiatiques soit russes. Israël, les judéo-maçons et les États-Unis doivent disparaître : ils sont le symbole de la dégradation morale du monde, de l’arrivée imminente du Jugement Dernier. Et en même temps, dans cette opposition instinctive, les mahométans ne se voient pas les imiter ou jouer leur jeu.
 

 

 

 

4) ARMÉE DES HUMBLES ET DES JUSTES, DE JÉSUS ET MARIE (minorité des catholiques, réunissant les quelques bons chrétiens qui auront refusé la Marque de la Bête, les quelques bons juifs, les quelques bons musulmans, les quelques bons protestants, les hommes incroyants de bonne conduite, et l’Armée céleste) :
 

 

Nations qui la composent : Coincés entre ces trois armées qui ne pensent être que deux (celle du Bien contre le mal), se trouve une quatrième armée, la plus minoritaire, celle des humbles, regroupant les catholiques non pharisiens, les bons juifs orthodoxes (Haredi), les bons musulmans, autour d’un roi qui mourra martyr. Celle de ceux qui ont dénoncé l’Antéchrist et refusé la Marque de la Bête (la puce électro). La mystique Marthe Robin a prophétisé que les premiers croyants à se convertir au christianisme seraient les musulmans. Les derniers seront les juifs, au moment de la Parousie.
 

 

Sa couleur : Sobre et indéterminée, ou bien rouge sang.

Groupe social : Les vrais pauvres, quels que soient leur classe sociale, leur âge, leur pays d’appartenance ou leur rang ecclésial.

Idéologie : Aucune. Les soldats de cette armée seront ancrés dans le réel et en Christ.

Influences spirituelles/religieuses : le judaïsme, Jésus, le Saint Esprit, la vie des saints et la communion des saints.

Valeurs : La joie, la confiance, le pardon des ennemis, l’humour, la conscience de la sacralité de toute personne humaine, le consentement à l’ignorance (face au gnosticisme ambiant, et surtout face au Mystère de la mort et de la Résurrection), au risque, à l’humiliation, à l’abandon, à la perte de sa vie, à l’échec. C’est le « fiat » de Marie.

Pour qui se prennent-ils ? : Pour des pécheurs qui risquent d’être damnés tant que Jésus ne les sauvera pas.

Modèles choisis : Les enfants, l’obéissance et la pureté de Marie, les saints, les saintes, le Christ crucifié et ressuscité.

Action, Mission : La grande nouveauté, c’est que la guerre que le camp de Jésus devra mener à Armageddon ne se fera pas avec des fusils et des couteaux au poing, mais par le jeûne, les actes de Charité, la pauvreté, le sevrage (d’alcool, de porno, de sexe, d’homosexualité, d’Internet, de pouvoir), la virginité, l’annonce de la Vérité, la prière. C’est dans l’Épître de saint Paul aux Éphésiens que nous pouvons trouver une description claire de l’armure du fidèle combattant du Christ (Eph 6, 10-20).
 

 

 

Positionnement par rapport à l’homosexualité : Cette armée aimera les personnes homos, sans justifier ni la tendance, et en condamnant la pratique ; et verra la condition homosexuelle comme un terrain où peut jaillir la sainteté et la Vérité grâce à la continence, d’une manière particulièrement adaptée pour notre époque.

Rapport aux 3 autres armées : L’armée des traditionnalistes sont les pharisiens de la Bible. L’armée des progressistes et des musulmans sont les nations païennes.

 

Au bout du compte, de manière non-officielle, seules deux armées vont s’affronter à la Fin des Temps. La Bataille d’Armageddon ne fera qu’opposer deux manières radicalement incompatibles d’envisager l’Amour : la manière chrétienne (qui inclut dans l’Amour la préférence pour le Christ et pour l’Église Catholique, et qui soutient que l’Amour est un renoncement et un combat lié à la Croix de Jésus), et la manière désincarnée, pagano-spirite, qui obéit au fanatisme de la bonté et de la Paix. Fanatisme qui défigure l’Amour véritable, et qu’on retrouve dans à peu près toutes les religions monothéistes (en particulier l’islam dit « modéré ») et qui se résume à cette croyance : « Il faut être bon pour être croyant. Si tout le monde cherchait à être bon, il n’y aurait plus de guerres, plus de mal ni de souffrances ! » Le problème, c’est que tout le monde veut être bon (et la plupart, sans le Christ). Et alors ça donne énormément de divergences de conception de la bonté !… et ça donne concrètement la Troisième Guerre mondiale ! Cette Troisième Guerre mondiale qui confronte deux armées brandissant chacune le mot « Amour » juste avant de se fondre rageusement l’une sur l’autre, comme dans la tellement lucide caricature du dessinateur Sempé. Or, aimer, ce n’est pas seulement être gentil. L’unique Amour en actes, c’est d’aimer comme le Christ, et c’est le don de sa vie au Christ.
 

 

6) Le dénouement de la Bataille d’Armageddon :

 

Les différentes phases de la Bataille d’Armageddon sont déclinées dans le Livre de l’Apocalypse. Juste après avoir contemplé l’Arche d’Alliance dans le ciel, saint Jean voit un triple combat. D’abord, il y aura la joute des anges contre le Dragon (Ap 12, 7). L’Archange saint Michel sortira victorieux en renvoyant à la Bête son orgueil de s’être prise pour Dieu : « Qui est comme Dieu ? » demandera-t-il en lui donnant un sérieux coup de glaive. Ensuite, ce sera la lutte de la Femme, la Vierge Marie, dont il est dit deux fois qu’elle trouvera refuge au désert pour y enfanter (Ap 12, 7 et Ap 12, 14) après que la Bête ait essayé de l’engloutir par un torrent d’eau. Enfin, ce sera l’épreuve du reste des disciples dont il est fait mention deux fois également (Ap 12, 10-11). À l’issue de ce triple combat, c’est le Cœur Immaculé de Marie qui triomphera (comme l’a annoncé la Vierge aux 3 bergers de Fatima en 1917) et écrasera définitivement la tête du serpent.
 

 

Comment va se finir la Bataille d’Armageddon ? D’un point de vue strictement humain, elle se profilera comme une apparente défaite cuisante. « Il fut donné à la Bête de faire la guerre aux saints et de les vaincre. » (Ap 13, 7). Les troupes de Jésus ressembleront à une vraie peau de chagrin. Mais il est dit aussi que finalement, la Victoire nous sera quand même donnée par le Christ à Armageddon : « La Bête et ses 10 rois feront la guerre à l’Agneau, et l’Agneau les vaincra car il est Seigneur des seigneurs et Roi des rois ; et les siens, les appelés, les élus, les fidèles, vaincront avec lui. » (Ap 17, 14)
 

 

Dans le Court Récit sur l’Antéchrist de Vladimir Soloviev, écrit en 1900, il est raconté qu’au départ, l’Antéchrist semblera avoir largement le dessus sur les combattants du Christ. Mais lui et son armée subiront un inattendu contretemps qui leur sera fâcheux : le ralliement des bons juifs au bataillon des Justes ! Dans un premier temps, les juifs accueilleront l’Antéchrist comme leur Messie. Puis ils découvriront le pot aux roses et se retourneront contre lui, comme le raconte le Livre du Deutéronome (11, 6), le Livre des Nombres (26, 10) ou encore le psaume 106 : « Dans le camp ils ont jalousé Moïse et Aaron, l’homme consacré au Seigneur. La terre s’ouvrit et engloutit Dâtan, elle recouvrit la bande d’Abirâm. Un feu consuma leur bande, une flamme dévora les impies. »
 

 

Qu’est-ce qui mettra fin à la bataille d’Armageddon ? Les 3 jours de Ténèbres. Au moment où Dieu lavera la terre. Au Temps du Père, dans l’Ancien Testament, ce fut l’éruption volcanique du volcan Théra, qui, avec ses coulées pyroclastiques, décima la civilisation minoenne et provoqua la dernière plaie d’Égypte avec l’ouverture de la Mer Rouge par Moïse, en 1626 av. J.-C. Au Temps du Fils, dans le Nouveau Testament, ce furent les Ténèbres et les Tremblements de Terre au moment de la mort de Jésus. Au Temps de l’Esprit Saint et de Marie, qui est le nôtre, ce seront sans doute – c’est mon hypothèse – une éruption solaire qui lancera sur la terre une « grande montagne embrasée » (Ap 8, 8) qui réactivera plusieurs volcans terrestres. Ce sera aussi l’arrivée du Christ et de son armée céleste. Toutes ces réjouissances telluriques et cosmiques devraient être impressionnantes à voir. Et je pense que c’est pour notre génération. Trop hâte !!!
 

 

 

 

 

 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse


 

En ce moment, la Bête apparaît partout et ne se cache même plus. Monstres, zombies, dragons, spectres, robots extra-terrestres, animaux tantôt féroces tantôt gentils… La Bête est devenue en un rien de temps notre personnalité, notre modèle mondial, notre maîtresse, notre amante, notre arme secrète, notre conscience, et l’icône de la diversité, de l’identité et de l’Amour pluriels, donc en gros l’ambassadrice de l’hétérosexualité.
 

 

En effet, l’hétérosexualité est le culte des différences, de toutes les altérités au niveau de la sexualité. D’ailleurs, comme vous allez le découvrir dans cette vidéo, il est étonnant de voir le nombre de films et de pubs actuels qui célèbrent la Bête, notamment la Bête technologique, ainsi que son image et sa marque ou griffe (le fameux « 666 » sur la main droite et sur le front, autrement dit la puce électronique décrite dans le livre biblique de l’Apocalypse, en Jn chapitre 13), en lien avec l’homosexualité. Homosexualité qui sera rarement nommée – elle est juste suggérée sur un panel de variété – mais qui portera le nom social et marketing masqué de l’hétérosexualité, à savoir la « diversité » (et suivent après, bien d’autres nom : « pluralité », « variété », « », « respect », « égalité », « tolérance », etc.).
 

 

 

 

 

Pour comprendre que l’hétérosexualité est le diable déguisé en différence des sexes et en diversité, et qu’elle est l’homosexualité cachée, revenons d’abord aux origines du concept.
 

1) Étymologie et histoire de l’hétérosexualité :
 

 

Quand je vous dis « hétérosexualité », vous entendez en réalité deux mots : « hétéro », qui vient du grec, et qui signifie « autre » ; et « sexualité », qui vient du latin « secare » (couper) et qui signifie également « autre ». En fait, en prononçant ce mot salade qui mélange du grec et du latin, sans le savoir, vous dites deux fois la même idée (autre/autre) : c’est un terme-piège qui contient sa propre redondance. Si nous étions logiques, pour parler de la différence homme-femme, nous ne devrions utiliser que le vocable « sexualité ». Mais comme, depuis 150 ans, le monde a perdu le sens de la sexualité et du Réel, il confond la sexualité avec l’hétérosexualité, cette dernière renvoyant à un comportement sexuel (en général violent) et à une orientation sexuelle calquée sur l’homosexualité. C’est historique, ce que je vous dis : le terme « homosexualité » a été créé pour la première fois en 1868, et le terme « hétérosexualité » un an après, en 1869 : 69, c’est facile à retenir… Maintenant, dans la tête des gens, y compris des catholiques, l’hétérosexualité équivaut à la différence des sexes, serait son synonyme ; et le monde ne se diviserait plus entre hommes et femmes, mais entre hétéros et homos (et les bis, pour faire la navette de l’hétérosexualité vers l’homosexualité).
 

Autre-Autre ! L’hétérosexualité, en gros, c’est une sexualité ou altérité forcée. D’ailleurs, les hétéros sont des caricatures vivantes et cinématographiques de la virilité et de la féminité, de la parenté. L’hétérosexualité n’est pas forcément opposée à la formation d’une famille. Elle peut être le support d’une idéologie familialiste et nataliste (La Manif Pour Tous l’a bien prouvé, puisque tous ses slogans étaient hétérosexuels : ils prônaient la différence en soi, la différence des sexes en soi, l’enfant et la famille comme des absolus et des fétiches). Mais en tout cas, l’hétérosexualité défend un mariage de façade et imposé, une différence des sexes productive et procréative mais sans amour.
 

 

Plus globalement, l’hétérosexualité défend les différences en soi. Elle est une sacralisation de l’ensemble des altérités au niveau de la sexualité, donc une célébration de toutes les sexualités, y compris l’homosexualité, au détriment de la différence des sexes et de la différence Créateur/créatures à savoir Jésus et l’Église Catholique. D’ailleurs, vous tapez « hétérosexualité » ou « diversité » sur Internet : vous ne tombez que sur des trucs homos. En réalité, l’hétérosexualité n’est qu’une pansexualité (le préfixe « pan » en grec signifie « tout »).
 

 

Déjà, l’origine historique du terme « hétéro » est bisexuelle : à la fin du XIXe siècle, les personnes qui se déclaraient « hétéros » – c’est écrit sur les manuels scientifiques de l’époque – se définissaient elles-mêmes comme des personnes attirées par les deux sexes, et défendaient « l’amour libre », en deçà des institutions d’Église et d’État. On retrouve aujourd’hui une forte résurgence de cette bisexualité historique du terme « hétéro » puisque vous remarquerez que ceux qui se présentent comme « hétéros » sont en réalité très gays friendly, très bisexuels, pro-mariage gay, et font parfois des coming out à la surprise générale. Ce sont eux, et non les personnes homos, qui ont défendu le « mariage » homo. Nous, on n’a rien demandé ! L’hétérosexualité est le pilier idéologique de l’homosexualité, son jumeau terrible et son alibi. Toutes les lois pro-gays sont adoptées au nom de « l’hétérosexualité » (c’est ce qui vient de se passer au Chili : Madame Bachelet, pour imposer le « mariage gay » à tous, s’est avancée avec le mot « hétérosexualité » pour revendiquer une « égalité » et une équivalence entre hétérosexualité et homosexualité… et le pire, c’est que cette équivalence est réelle ! ; en 2013 en France, Madame Taubira s’était également value de « l’hétérosexualité » pour justifier le « mariage homo », dans le journal La Croix : « Je ne me vois pas refuser l’adoption aux couples homos puisqu’elle est donnée aux couples hétéros. »).
 

 

 

 

À ce propos, le « lobby LGBT » n’a jamais été le lobby gay, contrairement à ce que les militants pro-Vie et les médias croient : le lobby LGBT, c’est le lobby hétéro. J’en tiens pour preuve que les seules institutions internationales défendant les « droits homos » dans le monde (Gay Straight AllianceGSA – à Bruxelles, aux Pays-Bas, aux États-Unis ; ILGA en Suisse et partout dans le monde) ne parlent quasiment jamais d’homosexualité, se présentent au contraire sous la bannière de la diversité, de l’égalité, des phobies ou de la lutte contre les discriminations ; et les rares fois où ils sont attaqués et taxés de prosélytisme homosexuel, ces organismes sortent leur joker de l’hétérosexualité. Erwann Binet, François Hollande, Najat Vallaud-Belkacem, Justin Trudeau, par exemple, s’annoncent hypocritement comme des défenseurs de la cause gay parce qu’ils seraient des « hétéros désintéressés ». « LGBT » (Lesbien, Gay, Bi, Trans) et « hétérosexualité », ça rime. Et le « H » d’Hétérosexualité est paradoxalement la seule lettre qui manque à ce sigle à rallonge, car elle englobe tacitement toutes les autres lettres, en fait.
 

 

Chose curieuse : la diversité hétérosexuelle prend très souvent dans les films la forme ludique du Rubik’s Cube (vous savez, ce cube à 6 faces colorées des années 80 ; en gros, sous prétexte de diversité, on nous met en boîte, le monde est transformé en cube et en puce). Ou bien elle prend la forme esthétique de l’arc-en-ciel, la forme romantique de « l’amour », la forme solidaire de la « diversité », ou bien la forme révoltée et pseudo engagée de la « rébellion » et de la « lutte contre les discriminations et contre les règles ». Dans les médias et le langage, il existe plusieurs synonymes d’« hétérosexualité » : pluralité, diversité, variété, différences, ouverture, changement, discriminations, droits, égalité, chances, rêves, amours, passions, rébellion, anticonformisme et anti-règles, etc. Beaucoup de catholiques nous bassinent actuellement avec leur dénonciation de l’idéologie du Gender, cette idéologie qui remplace le sexe par le genre, et qui nierait la différence des sexes… mais ils n’ont toujours pas compris que le Gender d’une part était une idolâtrie pour la différence des sexes (non une haine ou un rejet), et d’autre part que le Gender était l’hétérosexualité, c’est-à-dire le culte des différences et du ressenti/de la volonté individuels (Je suis qui je veux, j’aime qui je veux, et ma perception, mes sentiments, ma subjectivité, ma volonté personnelle, mes bonnes intentions, mes projets, sont rois !). Elle est un totalitarisme de l’individualisme tout-puissant. L’hétérosexualité est le culte à la différence. On est en plein dedans actuellement. Comme par hasard, la dernière cérémonie de l’Eurovision en 2017 avait choisi pour slogan « Celebrate Diversity ». L’hétérosexualité est le dieu « Diversité ». Selon sa logique, toute différence serait bonne en soi (même des différences mauvaises, même des fausses identités). L’hétérosexualité, c’est l’idolâtrie pour l’altérité… en sachant que « l’Autre » est un des noms du diable dans la Bible… donc elle est bien un culte satanique.
 

 

 

Pour résumer, l’hétérosexualité est, je le dis très sérieusement, le diable déguisé en différence des sexes. Les rares fois où j’entends le mot surgir pendant mes conférences, je sais que le diable sort de sa cachette, et que la personne qui s’énerve contre moi n’a que l’argument de l’« hétérosexualité » comme excuse pour contredire mon discours sur l’homosexualité ou pour quitter la salle. Elle ne sait pas encore que j’ai créé en 2013 un blog CUCH – Catholiques Unis Contre l’Hétérosexualité – en parallèle de l’Araignée du Désert, blog qui n’est absolument pas une blague. Je le sais et je peux le prouver : ceux qui défendent l’hétérosexualité ont un rapport blessé et haineux avec leur identité, la sexualité, le mariage et l’Église Catholique, et essaient de maquiller cette vengeance en justifiant l’homosexualité et les lois pro-gays. La gravité de l’Union Civile (qui est le mariage gay = ces deux lois incarnent la même réalité intentionnelle de justification de « l’amour » homo en tant qu’« amour universel ») repose principalement sur le fait que le partenariat civil est la première loi mondiale basée sur l’hétérosexualité, et qui a inauguré une nouvelle humanité, un nouvelle sexualité : l’Union Civile est une déshumanisation (y compris des personnes homos) de l’Humanité par voie légale. C’est pourquoi nous ne pouvons pas nous dire contre le « mariage gay » et pour l’Union Civile. Ces deux lois sont symboliquement homicides et homophobes.
 

 

Enfin, je crois que l’hétérosexualité est le pilier idéologique inconscient de la Franc-Maçonnerie internationale, puisque les loges francs-maçonnes défendent l’altérité absolue, l’anticonformisme total, et toutes les différences sans distinction. « Les différences sont nos richesses » bêlent les initiés. D’ailleurs, personne ne sera étonné qu’Emmanuel Macron, l’un des pontes de la Franc-Macronnerie mondiale, prétende (je le cite) « défendre la différence complète et radicale » (il a déclaré cela le 13 mars 2017 sur le plateau du Journal Télévisé de TF1). Et lors de son passage à Delhi, il a même appelé la jeunesse indienne à « n’acceptez aucune règle ». Avec Macron, on est en plein dans la rhétorique de l’hétérosexualité qui nie les vraies différences fondatrices de l’Humain (la différence des sexes et la différence Créateur-créatures), et donc dans la Franc-Maçonnerie.
 

 

Et si tout ce que je vous dis vous paraît capillotracté, ou parano, croyez au moins l’Église Catholique. Jusque dans les années 1975, les pères conciliaires du Concile Vatican II continuaient de condamner l’hétérosexualité comme une « perversion » et une sexualité hors mariage, au même titre que l’homosexualité active. L’Église Catholique n’a jamais défendu l’hétérosexualité. Le problème est qu’aujourd’hui, elle ne la dénonce pas non plus comme le diable en personne. C’est pourquoi il nous faut parler de l’hétérosexualité quand même, y compris si c’est un mot pourri et impropre à qualifier la sexualité. Sinon, au nom d’un humanisme intégral, d’un purisme de la Vérité autour du discours théologique sur la sexualité et le corps, nous ne nommons plus le mal, nous le laissons faire, et nous répétons le rengaine du monde boboïsé qui nie autant qu’il promeut ce libertinage généralisé qu’est l’hétérosexualité, en tenant le propos relativiste suivant : « Homo, hétéro, bis, tout ça, ce sont des étiquettes marchandes : c’est trop sexuel, c’est des comportements, c’est pas des identités. L’hétérosexualité, l’homosexualité, c’est l’amour tout court, c’est la diversité, c’est à l’appréciation de chacun. » L’hétérosexualité existe, au moins en tant que croyance et en tant qu’idéologie politisée planétaire. Nous ne devons pas mépriser le terme, mais au contraire, en encourager l’étude. C’est elle le nœud du problème, la planque mondiale du diable.
 

2) L’hétérosexualité, c’est la Bête de l’Apocalypse :
 

L’hétérosexualité, comme je le disais, est un culte à la différence (au détriment de la différence des sexes couronnée par l’Amour, et au détriment de la différence Créateur-créatures, c’est-à-dire l’Église et Jésus). D’ailleurs, la Bête dans l’Apocalypse, a plein de têtes, donc est en soi figure de diversité, d’altérité, d’hétérosexualité. C’est un diamant étincelant et multifacettes, asexué, si vous préférez.
 

 

Sexologiquement et anthropologiquement parlant, la Bête (de l’Apocalypse), je crois d’une part que c’est la transgression du Réel (et de ses 4 rocs : différence des sexes, différence des générations, différence des espaces et différence Créateur-créatures) à travers la technologie, je crois d’autre part que c’est l’hétérosexualité (dans son sens bisexuel puis dans le sens du culte de l’altérité absolue au détriment de la différence des sexes – mariage aimant homme-femme – et de la différence Créateur-créatures – à savoir Jésus et l’Église Catholique).
 

 

 

 

 

Tout ceci est illustré dans les films actuels parlant précisément de la Bête : par exemple « Lucy » (2014) de Luc Besson (avec cette féminité virile qui s’achève en Bête robotique ectoplasmique), « Closet Monster » (2015) de Stephen Dunn, « The Last Girl » (2016) de Colm McCarthy, « L’Apparition » (2018) de Xavier Giannoli, « La Bête curieuse » (2016) de Laurent Perreau, « Power Rangers » (2017) de Dean Israelite (avec Force Jaune qui se trouve être lesbienne), « The Jane Doe Identity » (2017) d’André Ovredal, « La Belle et la Bête » (2017) de Bill Condon, « Wonder Woman » (2017) de Patty Jenkins, « Le Crime de l’Orient-Express » (2017) de Kenneth Branagh, « Star Trek » (2017) de Bryan Fuller (ce réalisateur est d’ailleurs ouvertement homo ; et plusieurs personnages de la série puis du film sont également homos : Zackary Quinto, George Takei), et là, le dernier Guillermo del Toro « La Forme de l’eau » (2018) ainsi que le dernier Steven Spielberg « Ready Player One » (2018) que je viens d’aller voir au ciné (un monument franc-maçon !) et où tout ce que je viens d’énumérer est nettement lisible.
 

 

 

 

 

Par exemple, dans le film « L’Apparition » de Giannoli, Jacques, joué par l’acteur Vincent Lindon, prend la jeune voyante Anna pour une lesbienne, lui propose de vivre son hétérosexualité ou son homosexualité latente, sur fond de recensement biométrique de rétines. Dans « Le Crime de l’Orient-Express », le train est figuré comme une Bête technologique démoniaque habitée par un Edward Ratchett (interprété par Johnny Depp) séducteur et androgyne. Dans « The Last Girl », la gamine zombie Mélanie, une humaine bestiale, et son institutrice Miss Justineau, tombent amoureuses et forment un couple intergénérationnel dit « christique », sur fond de guerre virale high-tech et d’hymne au dépassement des différences. Dans le film « Wonder Woman », dont l’héroïne est une icône gay bien connue, féminisme, homosexualité, et technologie sont au menu. Dans le téléfilm « La Bête curieuse », il est question des bracelets électroniques inquisiteurs, présentés comme la Bête ; et l’homosexualité féminine y est promue à travers le personnage de Céline.
 

 

 

 

Dans le film « La Belle et la Bête », la Bête est le personnage central et la technologie agit sous la forme de la magie et des images de synthèse… et comme par hasard, le personnage du Fou fait son coming out ! Dans « The Jane Doe Identity », la Bête satanique est incarnée par une sorcière androgyne qui sème la terreur dans une morgue. Dans le film « La Forme de l’eau », on nous fait croire que la Bête est plus humaine que les humains, et qu’une grande histoire d’Amour peut naître entre une femme mortelle (Elisa) et un amphibien, avec en toile de fond une transgression de toutes les différences du Réel : Giles, le meilleur ami d’Elisa, est un vieil homosexuel, draguant les petits jeunes et vivant à travers ses films en noir et blanc. Tout concorde pour relier Bête-Technologie-Homosexualité-Armageddon.
 

 

 

 

 

Dans le film « Ready Player One », l’hétérosexualité bisexuelle est promue avec force : la Bête technologique défend et génère de l’homosexualité (entre Artemis et Kira au bal des zombies, par exemple, et même entre Parzival et Artemis qui tombent amoureux sans savoir si dans la vie réelle ils correspondent à la sexuation de leurs avatars virtuels). Et tout le film tourne autour de la promotion de la variété (au sens de « diversité » mais également au sens musical et culture pop du terme), donc de la promotion de l’hétérosexualité. D’ailleurs, le personnage masculin virtuel d’Aech est interprété par une femme noire, Helen, looké lesbienne ou transgenre. Dans le film « Armageddon » (1998) de Michael Bay, le personnage de la Carotte est homosexualisé (il est dit qu’il est « toujours en chaleur ») et joue devant le psy de la NASA au Rubik’s Cube. Enfin, dans les chansons de Mylène Farmer, le culte de l’altérité (je pense en particulier aux chansons « Monkey Me », « L’Autre », « Sans Logique », « J’ai essayé de vivre », le clip de « City of Love »), autrement dit l’hétérosexualité, rend bestial et homosexuel, et entraîne à la damnation satanique : « Aucune déraison. Je suis dans la peau d’une autre. C’est mon autre Moi, c’est Monkey, l’animal-là, je connais ses pas, c’est Monkey Moi, je suis Monkey Me. » « Souffrir qu’une autre en moi se glisse. » « Moi j’ai tant voulu l’Autre. Ave, milliers d’âmes anonymes, ave. »
 

 

 

Comme vous pouvez le constater, énormément de films traitant ou représentant la Bête défendent comme par hasard la bipolarité hétérosexualité-homosexualité. C’est pourquoi je vous dis très sérieusement que l’hétérosexualité est le diable. Elle est la Bête. Et que tous ceux qui confondent la différence des sexes avec la Bête sont en réalité apostats, des suiveurs de la Bête, et font inconsciemment partie de la Franc-Maçonnerie, même s’ils se disent catholiques et opposés à la Franc-Maçonnerie.
 

 

 

Le but ultime de l’hétérosexualité, prônant la différence et la liberté absolue, pour repousser les limites de l’Humain, c’est non seulement de transgresser la différence des sexes, mais aussi de transgresser la différence Créateur-créatures. Autrement dit de faire autoriser la bestialité (l’« amour » entre l’Homme et la Bête), de nous faire coucher avec des animaux (c’est déjà le cas au cinéma avec « La Forme de l’eau ») ou d’être des animaux, de nous faire avec des robots (dans la série Franky, par exemple, est simulé l’amour entre des humains et des androïdes extraterrestres) et d’être des cyborg, de nous faire coucher avec des anges (esprits énergétiques) et d’être des anges. Le monde essaie de nous faire croire que nous pouvons aimer d’amour la Bête (je l’ai à nouveau constaté le 23 avril 2018 en regardant l’épisode 199 de la série Demain Nous Appartient sur TF1, face à Lucie – interprétée par Lorie – qui se persuade qu’elle est capable d’être vraiment amoureuse du « monstre » et tueur en série Marc Véry). La question est celle-ci : Et vous, seriez-vous capables, par amour, d’aimer la Bête, par-delà les codes, la raison, la morale et même le Bien ? Et même si c’est Satan ? C’est pourquoi – et je vais vous le prouver – l’hétérosexualité, dans le sens bisexuel du terme, est la Bête.
 

Pour compléter mon explication, je vous invite à regarder la suite de cette vidéo qui est intitulée « Les 4 armées à Armageddon pour la Fin des Temps », car ça parlera justement de la Bête « Hétérosexualité » qui réunit toutes les nations du monde pour une bataille finale en Terre Sainte.

 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

Je me suis ridiculisé publiquement : comment vivre avec cette honte ?

 

J’ai écrit le script de cette vidéo le dimanche 8 avril 2018. Je n’ai pas fait exprès que ça tombe le jour de la Divine Miséricorde. Mais je crois qu’Elle l’a voulu ainsi ! C’est sorti tout seul, en plus. Et cette vidéo porte précisément sur la misère. Je vais vous parler de ma propre misère, qui est aussi un peu la vôtre.
 

1) Il y a un milliard de trucs qui peuvent nous faire honte dans notre vie, et qui parfois la méritent (parce que ce que nous avons fait était objectivement nul/moyen, ou objectivement mal, minable, excessif et parfois même irréparable, irréversible)
 

Dans notre vie, il y a les hontes subies. Paradoxalement, ce ne sont pas les plus dures à porter, puisqu’elles n’engagent pas vraiment notre liberté ni notre responsabilité : je pense à notre physique (nos complexes, nos maladies ; rien qu’à voir notre sentiment de vertige ou d’horreur face à certaines photos où nous ne sommes pas à notre avantage), à notre passé (concernant des faits humiliants, nos ratés, nos timidités, nos postures peu assurées, nos échecs, nos abus), à notre famille (que nous n’avons pas choisie), à nos blessures secrètes (pendant notre enfance et notre adolescence, il est arrivé que des personnes nous aient fait du mal, que nous ayons subi des humiliations, des revers, des cruels coups du sort).
 

Il y a aussi les hontes inventées. Par exemple, une personne essaie, pour nous rabaisser, de dénigrer ce que nous faisons ou ce que nous avons dit. Par jalousie, elle instille en nous du doute, de la honte, du ridicule, grossit ou exagère un fait (en créant un buzz et en essayant de susciter l’indignation autour de notre « cas »), porte un faux témoignage, génère une rumeur vraisemblable, nous faire perdre confiance en nous. Ça peut aller loin, cette diffamation calomnieuse : la personne peut falsifier des preuves ou en créer, construire un faux profil de nous sur Internet ou dans certains groupes, nous inventer un discours en le mettant entre guillemets pour nous l’attribuer ensuite. L’ébruitement d’une rumeur pour nous enfoncer, et faire que l’indignation crée la honte.
 

Mais les hontes qui nous font le plus mal, ce sont celles qui sont plus objectivables et dont nous sommes plus ou moins complices : nos mauvaises actions et nos conneries d’adolescence, des faits qui touchent à notre sexualité d’adulte, à notre intégrité corporelle, à notre fréquentation des sites pornos et des sites de rencontres (pire, à des réseaux de prostitution, de pédophilie, de zoophilie, de sadomasochisme, de stupéfiants), qui touchent à notre moralité sociale, professionnelle et ecclésiale, tout ce qui dans notre vie personnelle concerne l’impureté et peut être rangé dans le dossier des « vices peu glorieux mais permis » (manger ses crottes de nez, masturbation, visionnage de porno en cachette, cigarettes et shit, alcool, aventure avec homme/femme, tromperie de sa femme ou de son mari, prostitution, etc.) voire carrément des « délits non-autorisés » (vol, viol, trafic de drogues, meurtre, etc.).
 

Le plus dur dans la honte, (et c’est précisément sur ça que le diable appuie pour nous faire taire et exercer son influence, nous faire croire que nous méritons notre humiliation et que nous serions lui), c’est le substrat de réel qu’il y a derrière une rumeur, une réputation, un sentiment de honte. C’est notre petite (ou grosse) part de complicité avec le mal. C’est d’être pris au mieux en péché de naïveté, d’ignorance, de générosité incontrôlée, excessive et pas assumée, de manque de compétences (par exemple, dans le clip « Veilleur je suis là », je ne sais pas jouer au piano et j’ai simulé), de faiblesse, de médiocrité, de pauvreté (de moyens), de sincérité, au pire d’être pris en péché de mensonge, d’arrivisme, d’intérêt, de prétention, d’orgueil (j’ai pété plus haut que j’avais le derrière ; j’ai présumé de mes forces), de contradiction, de schizophrénie, de mégalomanie, de méchanceté. La pire honte, c’est de perdre confiance et de se juger. C’est de vivre avec cette étiquette de crétin, de pauvre type, de ringard, de fou, de méchant, de menteur, de mec bidon, de psychopathe, de prétentieux, de mégalo, de pervers inquiétant, de diable incarné, parce que dans l’instant elle semblerait nous aller assez bien.
 

 

Il est facile de témoigner de la honte quand on en est sorti. Mais il est beaucoup plus difficile de témoigner de la honte quand on y est encore, ou quand les preuves de notre passé nous accablent encore, nous collent encore à la peau et sont restées durablement inscrites dans la mémoire des gens qui nous ont arrêtés à celles-ci et ne nous connaissent pas dans notre évolution. Il est facile de témoigner de la honte quand la page est tournée, quand le passé est révolu et loin derrière nous, quand il y a prescription et dépassement du complexe : je pense à mes photos d’adolescence où j’ai l’air d’une vraie tapette, et que j’appelle « les photos de la honte ». Ça, c’est facile à montrer. Puisque j’ai mûri, j’ai grandi, j’ai embelli, depuis. Mais mon humiliation présente ? quand la plaie est encore infectée et pas cicatrisée ? quand l’eau n’a pas coulé assez sous les ponts ? quand les gens ne te laissent pas de seconde chance ? quand la honte vient de se produire et t’inflige ses pics, ses flèches empoisonnées et ses remords lancinants ?quand ta gueule ne te plaît pas et n’est pas prête de changer ? quand tu te trouves sur la pente descendante de ta vie ? quand un défaut, une addiction ou un vice ne te quitte pas ? quand tu sors juste d’un événement public objectivement moyen, mauvais, qui te met face à des limites indépassables, et qui peut dans le futur porter à conséquences (comme par exemple te faire perdre ton travail, tes amis, ta réputation, toute crédibilité) ? quand tu as déçu ou fais pitié durablement ? Là, c’est beaucoup moins simple de ravaler son amertume, sa mélancolie ! Et c’est là que la gestion de la honte devient un calvaire, un enjeu capital !

 

2) La honte n’a jamais été aussi bien servie et outillée qu’aujourd’hui :
 

La honte : difficile de lui échapper. Déjà qu’en temps normal, sans l’intermédiaire de la redoutable caisse de résonance des médias, la honte rapplique souvent d’elle-même pour nous rappeler nos limites et nos chutes, déjà qu’elle nous enferme, qu’elle nous isole car le corps et la tête ont leur mémoire, que le souvenir honteux peut devenir obsédant et revenir, que les mots qui font mal résonnent parfois longtemps dans la tête, maintenant, les nouvelles technologies, le fait que nous puissions nous filmer nous-mêmes, les captures d’écrans, les selfies, ça pardonne encore moins ! La honte peut être fichée de manière en apparence immortelle et indélébile. Comme un Mur de la Honte ou un san-benito du temps de l’Inquisition, à la différence qu’aujourd’hui, nous participons activement à son édification, nous nous le taillons nous mêmes, avec un maillage réputé incassable et mondial. Si je suis associé à une stupidité intersidérale (comme c’est le cas de Nabila), à une vengeance ou à une jalousie hystérique (comme Valérie Trierweiler), à une sex-tape (comme Karim Benzema), à une réputation de salope (comme Loana dans la piscine du Loft Story), à une homophobie (comme Cyril Hanouna), ça semble être pour la vie ! C’est dans la boîte ! Nos écarts de conduite sont immortalisés. Encore pire pour ceux qui rentrent dans les typologies du « dangereux pervers » répertoriées par la criminologie moderne : les vicelards, les violeurs, les tueurs, les dictateurs, ceux dont on affiche publiquement et légalement l’infamie car celle-ci peut être prouvée : les DSK, les Nordahl Lelandais, les Dutroux, les Hitler, les personnes emprisonnées pour des crimes odieux attestés…
 

Sans aller jusqu’à ces excès et ces réputations sulfureuses catastrophiques, Internet a contribué à organiser en même temps que fliquer ce qu’il autorise/permet. Par exemple, je suis sur un site de rencontres homos, et j’ai donc des témoins, un gang d’amants ou de prédateurs qui peuvent témoigner contre moi. Je dis une connerie ou je me ridiculise, même en privé… mais quelqu’un d’autre le sait et peut l’ébruiter. Mes amis peuvent devenir mes ennemis. Mes amants et mes exs peuvent devenir mes délateurs. Mes suiveurs peuvent devenir mes espions. Je peux me sentir à la fois ultra entouré et ultra seul. Je peux même finir par croire que je suis mon pire ennemi ! Il en faut peu aux esprits faibles pour se laisser submerger par la vague narcissique que les réseaux sociaux construisent autour de nous !
 

 

 

D’ailleurs, certains ados ne survivent pas à un tel arsenal de surveillance et d’émotions, à ces tribunaux virtuels impitoyables que sont devenus les réseaux sociaux dans notre vie quotidienne. Ils surinvestissent leur manque affectif sur l’opinion, sur les réactions à leurs publications, sur les « vues » Youtube et les « like » Facebook (pouces levés, pouces baissés, comme dans les jeux du cirque), sur leur propre empire créatif virtuel. Ils ne sont absolument pas préparés au trop-plein d’« amour » offert par Internet, mais aussi au retour en boomerang brutal du dévoilement de leur intimité ou de leur humiliation. J’ai vu il y a 3 ans de cela une émission sur le harcèlement scolaire et sur le suicide des jeunes (« Infra-rouge », diffusée sur France 2, en 2015) : 1-2 ce reportage rapportait le récit poignant de parents effrondrés car leur enfant ado s’était suicidé, par suite des blessures générées par les critiques acerbes contre la médiocrité des clips de rap « petits moyens » que leur fils rouquin avait postés sur Youtube ; ou bien encore le témoignage d’une mère ayant perdu sa fille lycéenne qui avait mis elle aussi fin à ses jours à cause de chantages verbaux, d’insultes proférées par des accusateurs anonymes, menaçant d’étaler ses histoires de cœur et de coucheries à la terre entière.
 

Nous aurions tort de sous-estimer le pouvoir de la honte sur nos âmes. D’autant plus depuis que notre monde s’est sur-érotisé, hyper-génitalisé, et que donc le diable a potentiellement pénétré notre citadelle la plus fragile, la plus innocente et la plus intime (avant notre âme) qui soit, à savoir notre sexualité, lieu de nos plus grandes joies ou au contraire de nos plus grandes hontes. Certains adolescents d’aujourd’hui portent sur les épaules un poids monumental.
 

J’ai dans mon entourage des amis qui ont été filmés pour des scènes pornos (vous les verriez : ce sont des messieurs tout le monde, des gars adorables, au-dessus de tout soupçon, parfois même des fils à papa)… Il aura suffi d’une seule séquence. Et aujourd’hui, ils n’ont aucune main sur la vidéo, son utilisation, aucun moyen de la récupérer, de l’effacer. Elle est perdue dans l’océan du web.
 

 

Moi, avec « C’est bien gentil », ça va encore : je me suis objectivement ridiculisé, ça pourrait être bien mais ça reste nul, c’est objectivement malaisant, et mon seul moyen de survie, c’est d’assumer, d’en rire, de ne pas trop y repenser… mais ça va : je ne suis pas descendu au summum de l’humiliation. Or celui qui a des images de lui plus avilissantes encore, sur lesquelles il viole ou bien est en train de se faire violer, où il est bourré, où il s’emporte, se drogue, se ridiculise sans s’en rendre compte, tue quelqu’un ou ment à la face du monde, comment fait-il pour vivre avec ces images ? Comment fait-il pour se regarder dans une glace ? Surtout quand il est jeune et qu’il n’a pas les épaules assez solides pour porter cette humiliation ?
 

 

Je connais des enfants de bonne famille qui ont mis le doigt dans l’engrenage de la prostitution, y compris homosexuelle. Je pense par exemple à un pote qui a commencé à se faire du blé en allant tailler une pipe à un jeune ingénieur inconnu qu’il a rencontré sur un site de rencontres gays et travaillant à la Défense. Il m’a dit que c’était la première (et soi-disant la seule fois) qu’il l’a fait. Mais il l’a fait quand même. L’association Agir Contre la Prostitution des Enfants (ACPE) affirme que le personnel enseignant, dans le cadre de ses fonctions, découvre parfois par accident et avec effroi cette réalité effroyable parmi leurs élèves, et la contacte en panique. La prostitution juvénile embarque dès le plus jeune âge des personnes dans un cercle vicieux d’argent « facile » et de chantage à l’anonymat : il y a beaucoup plus de personnes qu’avant qui se prostituent, qui s’exhibent, qui font du porno, et qui se sont obligées à vivre une double vie, pour survivre à la honte, à ce que la caméra et les réseaux sociaux ont filmé. La prostitution s’est démocratisée et ne concerne pas que les populations adultes ou étrangères ou manquant d’argent : elle implique désormais les jeunes, les petits bourgeois, la classe moyenne. Tout le monde peut, en théorie, se prostituer. Beaucoup plus de jeunes qu’on ne croit connaissent la corruption et la prostitution : avec Internet et la démocratisation du porno, les moyens d’exhibition, l’hypersexualisation de la société, l’ambivalence des sites de rencontres qui louvoient entre l’agence matrimoniale et les réseaux de prostitution, même si ça paraît incroyable, organiser des passes dans les hôtels est apparemment un jeu d’enfants.
 

 

 

 

 

La honte et la dépravation, en même temps qu’elles se généralisent, sont devenues des marchés. Elles alimentent les réseaux sociaux et se nourrissent d’une culture du « buzz », du « clash », de l’info « ouverte ». Si tu étais bien dans tes baskets, notre monde va se faire un plaisir de te complexer et de te saper le moral ! Désormais, les gens sont mal à l’aise pour toi : ce n’est pas pour rien qu’ont été créés récemment Malaise TV, Ridicule TV, Le Petit Journal, Quotidien, ou bien des courants tels que « VDM ». À ce titre, est très révélateur le déferlement des smileys – surtout celui qui rit et pleure en même temps – qui comptabilisent ce qui est drôle ou ce qui ne le serait pas, ce qui est honteux et digne de notre mépris ou pas. Nos contemporains ont de plus en plus de mal à porter le malaise : on sent une tension, une crispation mondiale, une digestion difficile, un déchaînement de haine et de mépris ricanant fondé sur le soi-disant « ridicule ». Le politiquement correct est devenu le ricanement correct. Et le ridicule est « objectivé »… alors que s’il y a quelque chose qui n’est pas objectif, c’est bien le ridicule. On peut faire quelque chose de totalement con et médiocre, et être pris mondialement pour un génie (Ex : les Deschiens, ou Solange Vous Parle, ou Ugly Betty) ; et au contraire, faire de la qualité et être quand même massivement pris pour un con ou un médiocre. Toujours avec cette idée qu’on va rire de plus faible et de plus ridicule que soi, qu’on pourrait rire de tout, qu’il serait drôle de se moquer et d’être méchant, que la méchanceté ne serait pas toujours identifiée par celui qui en est l’objet.
 

 

Par exemple, les méchants sont pris d’hilarité face à la bimbo Nabila, pas simplement parce qu’elle est limitée intellectuellement, mais surtout parce qu’elle ne verrait pas qu’ils se moquent d’elle… ce qui est faux. Le manque d’amour et le sentiment de ne pas être aimé, d’être méprisé, est la chose du monde la plus communément partagée, n’a pas besoin de l’intellect ou de la raison pour être ressenti. Un bébé, même s’il ne le rationnalise pas encore, sent ou non qu’il est aimé ou pas. Non seulement Nabila a compris qu’elle était prise pour une cruche, mais en plus je suis sûr qu’elle en souffre. Donc arrêtons de nous abaisser à la croire plus bête qu’elle ne l’est vraiment et à la mépriser. Apprenons-lui qu’elle est aimée de Jésus, et qu’à ses yeux à Lui, elle n’est non seulement pas bête mais qu’elle est, en plus, géniale, drôle, pleine de second degré, et finalement intelligente (à défaut d’être intellectuelle). Le phénomène Nabila illustre bien une chose : que le monde en ce moment ne digère plus ses faiblesses, n’exorcise pas le mal qu’il génère, fait beaucoup de bêtisiers parce qu’il fait trop de bêtises. Il n’y a plus de catharsis par le rire ou par le partage collectif de ce rire : au contraire, le monde – en particulier médiatique et virtuel – ricane de sa propre décadence intellectuelle, en se rassurant en trouvant un peu plus bête que lui sur lequel s’indigner et se marrer, mais à peine plus bête quand même. Parce que, par exemple, Yann Barthès et son équipe de journalistes jouent aux malins, mais ils sont en réalité peu cultivés, et ont au moins la bêtise de ne pas être aimants. Comme dit saint Lc 6, 24-25 : « Malheur à vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et dans les larmes ! »
 

 

 

3) Comment sortir du cercle vicieux de la honte ?
 

Pour sortir de ce cercle vicieux de la honte, nous pouvons élaborer plusieurs stratégies de survie. Je vais aller de la moins bonne à la meilleure.
 

a) Le Déni :
 

Influencés par le climat social, nous pouvons vivre dans le déni. Pour positiver. Pour oublier et faire oublier. Nous vivons dans un monde qui veut que nous ayons honte de la honte : le mot « honte » est banni, interdit, est perçu comme un défaitisme, un refus de se battre, une haute trahison à soi-même et à l’optimisme ambiant, un aveu de culpabilité ; il faut se relever, ne jamais s’avouer vaincu, ne rien lâcher. Résultat des courses : la culpabilité et la honte continuent de nous ronger intérieurement… et nous nous enfonçons progressivement, sans même nous en rendre compte, dans la dépression, la perte de confiance en nous-mêmes et aux autres.
 

Il est toujours possible de nous draper dans la posture de la fierté, de la force orgueilleuse, du « no-regret ». Non, rien de rien, non, nous ne regrettons rien. Alors qu’à l’intérieur, notre enfant intérieur gémit, pleure, continue de se mépriser. Et c’est le soir, devant notre glace ou dans notre lit, que nous avons envie d’exploser, de nous arracher les cheveux, de disparaître six pieds sous terre, de mourir. Quand le vernis de la positivité se craquèle, ça peut faire très très mal, et nous pouvons tomber encore plus bas dans la rumination de notre humiliation, de nos casseroles : ennui, apathie, découragement, oisiveté, drogues, libertinage, suicide. J’ai un élève qui s’est suicidé : Kévin. Pas l’année où je l’ai eu en classe. Cinq ans après. Je peux vous dire que ça fait très mal. Que j’y repense souvent. Pourquoi t’as fait ça, Kévin ? Pourquoi ? Je prie pour lui et le salut de son âme encore aujourd’hui. J’implore le Ciel. Je m’en veux de ne pas lui avoir donné assez le goût de vivre.
 

b) Le défi
 

Pour supporter la honte, nous pouvons également adopter l’attitude plus combattive du défi. Par exemple, concernant mon album Boulet de Canon ou ma chanson « C’est bien gentil », j’ai envie de dire « Vous trouvez ça cheap et ridicule ? » Moi aussi ! Mais donnez-moi plus de moyens, et vous verrez que je ferai du moins merdique. Faites-moi confiance, laissez-moi une chance de faire mieux. C’est facile de se foutre de ma gueule, en me donnant une marge de manœuvre aussi réduite !
 

c) Revisiter notre honte :
 

Reconnaître l’objet de notre honte, l’admettre, est une première étape. C’est d’ailleurs une démarche plus belle qu’un mea culpa appris dans lequel nous ne revisitons pas concrètement notre orgueil, nous ne descendons pas dans notre enfer intérieur. Ces mea culpa qui sont repris dans certaines pubs de sites de rencontres, comme par exemple Meetic : « Love your imperfections »… mais où en réalité, la honte ou le mal ne sont pas abordés. On nous parle des erreurs, des échecs, des épreuves, des handicaps, des limites, des adversités, mais jamais de la honte. Visiter leur honte, c’est ce qu’ont fait par exemple des chanteurs comme Daniel Balavoine (« Je ne suis pas un héros, mes faux pas me collent à la peau »), Alain Souchon (« J’suis bidon », « Allô maman bobo »), Pascal Obispo (« Qui peut prétendre avoir la clé de mon enfance et ses ratés ? » je cite ici « La Prétention de rien ») ou Axelle Red (« Parce que c’est toi »), et ça a donné comme par hasard les plus beaux et humbles morceaux de leur répertoire. Regarder notre honte en face, c’est déjà une grande démarche d’humilité. Néanmoins, ça soulage mais ça ne guérit pas.
 

Autre conseil que je nous donnerais pour faire face à la honte. Faire notre examen de boboïsme. Moi, par exemple, si je suis honnête, je sais exactement quand j’ai été bobo : si vous regardez ma petite discographie, je peux voir le boboïsme dans les bougies du clip « Veilleur je suis là », le copinage démago avec les prêtres dans ma chanson « Prêtres », le noir et blanc et le côté cool-fun-festif raté dans le clip « C’est bien gentil » et le fait de vouloir transformer l’église en boîte de nuit, les photos de moi où je me mets en avant et prend des poses narcissiques pour dissimuler mon manque d’assurance, où je fais ma star, etc.
 

Face à la honte, il s’agit pour nous de faire notre examen de conscience, comme un purgatoire anticipé si vous préférez, et de reconnaître simplement : « Oui, c’était honteux, ce que j’ai fait. » ; « Ce truc-là, j’assume toujours pas. » « Oui, je me suis ridiculisé, je me suis trompé, j’ai eu peur. » ; « Là, j’ai manqué de foi et de confiance. » ; « C’est vrai, là, je me suis contredit. » ou bien encore « Là, j’ai fait ce que je dénonce. » ; « Là, je n’ai pas aimé assez. » Il nous faut partir à la rencontre de nos amertumes, de nos souvenirs douloureux. Sans pathos ni complaisance. Mais avec bienveillance. Et certainement avec le petit brin d’humour et d’indulgence qui rend l’examen moins douloureux, et avec si possible cette crainte de retomber dans ce que nous dénonçons.
 

Perso, j’ai des hontes passées qui me hantent encore : par exemple quand j’ai ramené en cours de musique de 3e la chanson « em>You are the one » de A-ha (et plus globalement, mes goûts musicaux kitsch catastrophiques), ou bien encore mon enfance et mon adolescence peu assurées (un festival de la niaiserie). Des hontes pas si lointaines et pas encore réglées : les heures de cours où je me suis fait déborder et humilier par une classe, mes audaces trop sincères en classe (avec atterrissage incontrôlé) ou des paresses repérées (je me souviens au lycée pro de Juvisy d’une choré-play-back que j’ai effectuée sur Britney Spears pour fêter le dernier jour de classe, qui par sa sincérité avait dû être juste pathétique à voir), ma pièce de théâtre médiocre, mon clip « C’est bien gentil » cheap et peu contrôlé, mes rechutes dans le porno, mes coucheries passées et mes tentatives de drague contradictoires avec ma foi, mon concert pourri au bar du Carré Parisien, le bide de mon école d’art Les Cours Wojtyla, telle ou telle de mes conférences où le message n’est pas passé, tel passage médiatique comportant son lot d’ambiguïtés et de maladresses, etc. Des hontes encore d’actualité : mon physique (je me trouve moche), mon vieillissement (qui va de pair avec un sentiment croissant de ringardise), ma carrière personnelle et professionnelle qui ne ressemble à rien, mes emportements sur les réseaux sociaux, mon avenir incertain, etc. Comme dit le père Paul Dollié, « le vrai prophète intègre l’échec ». Tout ce qu’il sème, il ne le voit pas. Il est rejeté par la plupart des gens, qui n’accueillent pas sa parole. Il a le syndrome du looser, du pauvre type qui s’éparpille, qui fait peur, qui essaie de faire cool mais qui rate 90 % des projets qu’il entreprend. Eh oui… Nous sommes tous honteux. C’est la honte de le dire, c’est la honte de le cacher. Et c’est toujours la honte de le vivre.

 

d) Nous regarder avec le regard de ceux qui nous aiment malgré nos échecs :
 

Autre super moyen pour supporter la honte : penser à ceux que nous ne décevrons jamais. Ça, c’est un remède magique tout simple. Nous regarder non pas avec notre propre regard (souvent méfiant, ultra-exigeant, pas objectif, nombriliste, égocentré, cassant, impitoyable : nous sommes notre pire juge) mais avec le regard de ceux qui nous aiment vraiment – car au final, nous sommes bien plus durs avec nous-mêmes que ne le sont les gens -, ça aide. Moi, personnellement, concernant ces grands consolateurs de ma vie, je pense à Véronique. Je sais que son regard sur moi ne sera jamais déçu, sera toujours brillant de douceur et d’émerveillement. Et je pense aussi à la réaction de mes proches face à ma chanson « C’est bien gentil » ou à ma réputation sociale internétique (objectivement catastrophique : vous me googleisez, et 80 % des propos et des articles qui se trouvent sur Internet et se rapportant à moi me salissent), au comment ils les portent. Et je reconnais ainsi mes vrais amis. Ceux qui ne s’arrêtent pas aux on-dit, aux commérages ou au paraître. J’ai souvent pensé, et je continue de le penser, que ceux qui aiment « C’est bien gentil » et supportent cette rengaine insupportable, m’aiment vraiment. Cette chanson a au moins le mérite de faire le tri, d’être (par sa faiblesse et sa médiocrité) à son insu un révélateur d’Amour.
 

J’ai aussi compris que l’Amour relève. Dernièrement, j’ai entendu au téléphone mon Jérémy se dénigrer, vivre un spleen et une perte vertigineuse intérieure de confiance en lui, parce que la perspective du célibat, de l’isolement, l’angoisse ; la peur de ne plus plaire, de grossir, de s’enlaidir ou de vieillir, de perdre sa valeur sur le marché de la drague homosexuelle, le fait paniquer. Et j’ai mesuré qu’il m’aimait vraiment quand il m’a dit que si on se revoyait un jour, il avait au moins l’assurance que le regard que je poserais sur lui ne serait pas un regard de honte ou de déception, et que, quelles que soient ses évolutions et ses délabrements physiques, il restera toujours à mes yeux désirable et aimable. Oui, l’Amour vrai non seulement ne déçoit pas mais n’est jamais déçu. Les gens qui nous aiment, quels que soient les actes que nous posons ou ce que nous devenons, nous accueillent dans notre évolution et avec ce que nous vivons. Et les personnes que nous aimons vraiment sont celles à qui nous osons montrer non seulement nos grandeurs mais surtout nos misères inavouables, nos facettes honteuses. Ce sont les consolateurs par excellence. À ce titre, la meilleure des consolatrices, c’est la Vierge Marie.
 

e) Nous projeter dans l’Éternité :
 

Autre bon conseil que je nous donne pour vivre avec la honte : voir à plus longue distance, à plus grande échelle notre vie : pas à courte vue humaine, mondaine, pas dans l’instant, mais pointer notre regard et orienter notre cœur vers l’éternité d’Amour de Jésus : là où Dieu pardonnera et oubliera toutes nos fautes terrestres, nous purifiera complètement. Placer notre Espérance dans l’au-delà qu’est la Résurrection, dans la « temporalité » de l’éternité, après notre mort physique. Ça nous aide à prendre de la hauteur, à relativiser les mesquineries et le concert de médisances humaines, à nous détacher de nos biens et succès (ou échecs) terrestres, pour tout miser sur notre trésor au Ciel préparé par Jésus.
 

f) Aller nous confesser à un prêtre :
 

Notre meilleur rempart contre la honte, c’est d’aller nous confesser à un prêtre catholique. Car là, tel un rapport écrit à l’encre sympathique que nous rendons à nos accusateurs (le diable est nommé – non sans raison – « l’Accusateur ») qui nous avaient fait la liste de nos humiliations, rien de ce que nous avons fait – aussi grave soit-il – ne nous coupera de l’Amour éternel de Jésus pour nous. Si nous réparons nos péchés et que notre contrition est parfaite, Jésus oublie. C’est effacé. Si l’Humanité retient les fautes, Dieu, Lui, oublie, et efface toutes nos souillures, nos hontes, et nous aime malgré tout. Il nous libère de nos esclavages passés pour toujours. Face au sacrement de confession, qui « brûle nos péchés comme une feuille de papier » nous certifie sainte Thérèse de Lisieux, le diable n’a plus aucune emprise. Ce que nous avons avoué et confessé à un prêtre de notre vivant deviendra illisible sur notre Livre de Vie qui recense tous nos actes et nos paroles terrestres. Les démons ne pourront plus s’en servir pour nous plonger dans notre honte. La libération offerte par le sacrement de confession, ça va bien plus loin que le simple optimisme ou le relativisme qui nous rassure : c’est la joie d’être aimé par-delà nos faiblesses, nos imperfections, nos actes ridicules voire honteux. Le sacrement de réconciliation, c’est vraiment l’arme de destruction massive contre la honte et contre le sentiment de culpabilité. C’est une armure terrible. Face aux juges et aux accusateurs humains ou démoniaques, même le pire des criminels peut les renvoyer dans leurs pénates : « Oui, c’est vrai, j’ai fait les 400 coups, j’ai tué des millions d’innocents, j’ai violé des enfants et des femmes, j’ai vendu de la drogue, je suis indigne d’être aimé. Mais vous ne pourrez plus jamais m’enlever ma joie d’être aimé de Jésus malgré tout cela, malgré mon indignité. Vous ne pouvez rien contre mon âme. Jésus l’a rachetée par sa Croix ! » Comme dit la chanson reprenant les paroles de la petite Thérèse, « Moi si j’avais commis tous les crimes possibles, je garderais toujours la même Espérance car je sais bien que cette multitude d’offenses n’est qu’une goutte d’eau dans un brasier ardent. ».
 

Au sein de l’Église Catholique, dans le cadre du Synodes des Jeunes, des États Généraux de Bio-éthique, des Années de la Miséricorde, des Jubilés, des Conférences de Carême, etc., on nous sert en ce moment beaucoup de topos sur les blessures de l’affectivité, les vulnérabilités, le handicap, les fragilités … mais bizarrement, un peu moins d’ateliers sur la miséricorde et le pardon, et quasiment aucun sur le péché ou la honte. Alors fatalement, ça finit par verser dans le misérabilisme ou dans le discours gentillet et très extérieur aux réalités des personnes, aux plaies purulantes des vrais gens. Ça ne libère rien. Or, notre plus grande et intime blessure existentielle, même si beaucoup de catholiques, d’évêques et de formateurs à l’affectivité ne nous le disent pas, est liée à l’ORGUEIL (donc au péché), et pas au mal que nous subissons, ni au mal qu’on nous fait ou que nous portons. Elle est liée au mal que NOUS FAISONS. Elle est liée à la HONTE. Nous aurions par conséquent tout à gagner à proposer à nos jeunes non pas des sessions sur les blessures de l’affectivité, mais des sessions sur la honte, et comment vivre avec. Ça nous amènerait à rejoindre directement la tumeur cancéreuse spirituelle des adolescents et des jeunes adultes d’aujourd’hui. Ça permettrait d’aborder de manière frontale et incarnée la réalité du péché (plutôt qu’à coup d’exposés inconsistants et généralistes sur les dangers du porno, sur la dépendance aux drogues, sur la construction de la masculinité et de la féminité, sur le respect du corps et de la sexualité, sur la chasteté, etc.). Voici une prière (et une demande pressante) que nous pouvons adresser à Jésus, et qui constitue sans doute la première marche essentiels pour sortir de l’intellectualisme autour des malaises sociaux et mondiaux actuels : « Seigneur, fais- moi connaître ma honte. Fais-moi connaître mon péché. Et ainsi, je saurai de quel grand amour tu m’aimes, tu me relèves, tu me laves et tu me pardonnes ! » Là, nous avancerions. Alors, commençons par le commencement : qu’est-ce qui nous fait honte ?
 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient


 

Bonjour à tous ! En plus de la vidéo-interview, j’avais envie de vous proposer un regard inédit sur un des phénomènes médiatiques les plus populaires de France en ce moment, suivi par de nombreux jeunes et familles : Demain Nous Appartient. La saga qui prétend coller – y compris au niveau du calendrier – au plus près des réalités et des préoccupations concrètes des Français. Pour ceux qui ne connaissent pas, cette série, diffusée sur TF1 depuis l’été 2017, racontant les péripéties d’une mère de famille, Chloé Delcourt (interprétée par Ingrid Chauvin), qui vit dans la ville de Sète, caracole – il faut le dire – en tête des audimats de programme de fin d’après-midi sur la télévision française. Elle diffuse énormément de messages, sciemment mais aussi inconsciemment, formate les consciences, reflète une certaine réalité et surtout une certaine direction (transhumaniste, en l’occurrence !) vers laquelle les puissants de notre pays veulent nous diriger. C’est pourquoi je l’ai suivie fidèlement depuis le départ – je n’ai pas loupé un seul épisode – et que je suis en capacité aujourd’hui de vous en fournir un décryptage honnête et original, centré (ça va vous surprendre) sur l’homosexualité et la propagande gay friendly, et sur la Franc-Maçonnerie. Car oui, Demain Nous Appartient adopte une conception très asexuée, maçonnique et bisexuelle de la sexualité ! Je vous explique cela en 7 points :
 
1) LISTING DES PERSONNAGES HOMOS DE LA SÉRIE : Voyons d’abord la forte représentativité des personnages homos dans Demain Nous Appartient : ça fait une bonne moyenne, un bon quota !
 

– Nous avons d’abord les couples homos réguliers, considérés comme définitivement homos : Sandrine Lazzari et Laurence Moiret. Elles sont même mariées, et élèvent deux enfants : Arthur (obtenu par PMA) et Lucas (fruit d’une aventure entre Sandrine et Joachim). À noter que l’actrice qui joue Laurence, Charlotte Valandrey, est une des rares personnalités du paysage artistique français à avoir faire connaître sa séropositivité (donc à bénéficier d’un capital « sympathie et compassion » très fort, héritier des combats de reconnaissance sociale de l’homosexualité). Cette séropositivité met quelque part la série à l’abri des critiques contre la propagande gay friendly que le personnage de Laurence incarne. Côté hommes, nous trouvons deux couples homos assez réguliers : Hugo Quéméré et Barthélémy Vallorta, puis Hugo Quéméré et Julien son maton.
 


 

– Nous trouvons aussi des personnages homos célibataires, considérés comme définitivement homos : par exemple, Étienne Cochard, jeune infirmier interne, ancien camarade de classe de Victoire, jadis tête de turc de ses camarades au lycée (il était surnommé « Bouboule », sûrement à cause de son obésité), et qui à l’hôpital « flashe » sur Bastien, médecin aux urgences de Sète, et petit ami de Victoire. Étienne, c’est vraiment l’archétype de « l’homo de naissance », qui l’a « toujours su » et soi-disant « toujours été ». Il y a aussi Axel Camarat, le vendeur d’armes, dont le pseudo sur les sites de rencontres, est Sexyboy. Est aussi apparu un autre bad boy homo : Hugo, 25 ans, le jeune cambrioleur et champion de kitesurf, draguant Bart Valorta. Lorsqu’il pénètre dans les luxueuses villas de Sète pour y voler, il laisse toujours, en signature très classe de ses forfaits, un bouquet de fleurs en souvenir. De plus, André Delcourt, le père de Chloé l’héroïne, fait son coming out, après un « mensonge » de plus de 35 ans.
 

 

 

– On trouve aussi des personnages homos occasionnels, non identifiés comme « homos » : par exemple Yasmine Beddiar (la nièce de Bilel), ou encore Lou Clément (l’avocate). Ce sont les instables, les paumés ou les manipulateurs, qui se servent de l’homosexualité parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils veulent ou au contraire parce qu’ils savent trop ce qu’ils veulent et pour servir leur ambition.
 

– Il y a les personnages bisexuels, non identifiés comme « homos » : par exemple Sara Raynaud, qui est sortie occasionnellement avec Yasmine, et qui sort ensuite avec Bart Vallorta. Sara représente la jeunesse « libérée » et est l’icône de la rebellitude. Un modèle pour tous les adolescents qui se cherchent, qui expérimentent, qui se disent « bisexuels ». Il y a aussi Mimi Mathy qui joue dans la série la tante (… Pénélope) et qui, par rapport à l’homosexualité et aussi à son dégoût des hommes et de son mari (« Les mecs, tous des pourris! » lance-t-elle à sa nièce Lucie), se présente comme une « hétéro-curieuse » : dans l’épisode 201 diffusé le 24 avril 2018, lorsque Sandrine Lazzari lui révèle qu’elle est « mariée » à une femme, Pénélope répond : « Ça, c’est pas bête! Je devrais p’têt essayer! ». La semaine du 23 au 27 juillet 2018, le centre de l’intrigue de Demain Nous Appartient se focalise sur la bisexualité de l’héroïne principale Chloé Delcourt (Ingrid Chauvin) quand elle avait 18 ans (il est question de ses « plans à 3 » où elle embrassait sa copine Rose et couchait avec)… mais à part ça, c’est moi qui grossis le tableau… LOL. Enfin, dans l’épisode 265 du 9 août 2018, Bart Vallorta, pourtant hétérosexuel, vire sa cuti, et roule une grosse pelle à Hugo (Et comme par hasard, c’est précisément dans cet épisode que la Bête apparaît : c.f. la boîte de biscuits apéro).
 

 

 

 

– Nous trouvons également les personnages hétéros suspectés d’être homos : par exemple Rachel vis-à-vis de Victoire. Et un peu Victoire. Elles se rencontrent au Spoon, le bar de DNA, un soir de saint Valentin. Et ensuite, leur rupture amicale est envisagée comme une rupture amoureuse : « Moi j’ai rompu avec ma copine. » déclare Victoire à sa sœur lesbienne Sandrine en parlant de Rachel, entraînant ainsi sur elle en l’espace de quelques secondes une présomption de lesbianisme refoulé.
 

 

– Par ailleurs, je souligne que comme par hasard les personnages incarnant l’Éternel Masculin sont exceptionnellement travestis ou féminisés : par exemple, Maxime Delcourt, le « beau gosse » de la série, porte des jupes. Jérôme Cottin, le directeur machiste, aussi. Et dans l’épisode 257, pour aider son pote Dylan à coucher avec sa copine Eva, Bart (pourtant hétéro) lui propose de simuler de coucher avec lui… Dans l’épisode 399, le commandant Martin Constant, incarnation de la virilité policière, par jalousie possessive envers Victoire, se met aussi à prononcer des pensées homo-érotiques qui étonnent ses collègues (tels que Georges) : « Moi aussi je le prends comme amant. » dit-il par rapport au docteur Samuel Chardeau, qu’il suspecte d’être l’amant caché de Victoire.
 

 

 

– Il y a pas enfin des personnages transgenres et transsexuels dans DNA : déjà, sur France 3, Plus belle la vie, la série jumelle de DNA, a accueilli depuis peu son premier personnage transgenre, Clara Bommel, un jeune homme qui se sent femme et qui essaie de se faire accepter en tant que tel par son entourage. TF1 a suivi les traces de France 3 dans sa promotion hétérosexuelle de « toutes les diversités », avec l’apparition, depuis l’épisode 405, avec Morgane, la nouvelle infirmière scolaire au lycée de Sète, dont Sandrine tombe amoureuse.
 

 

2) LE CROSS-OVER AVEC LES SÉRIES GAYS FRIENDLY : En parlant justement des séries jumelles, concernant les comédiens de DNA en eux-mêmes, je ne sais pas s’ils sont homos ou pas. Difficile de l’identifier… En revanche, il y a une forte accointance entre la série Demain Nous Appartient et d’autres séries (les comédiens font la navette, les séries s’échangent les acteurs) où il y a une claire défense de l’homosexualité : Plus belle la vie ainsi que Joséphine Ange gardien. À noter que dans « La Femme aux gardénias » de Joséphine Ange Gardien, épisode diffusé en 2017 sur TF1, la comédienne noire qui joue Gwen dans Demain Nous Appartient, Sandrine Salyères, interprète le rôle de Lena Colins, une chanteuse de jazz lesbienne s’illustrant à l’affiche d’une Revue Nègre des « années folles ».
 

 

3) UN NET PARTI PRIS : Le parti pris de la série est clairement gay friendly. Les personnages homos sont toujours les gentils (à l’exception peut-être de Lou Clément, et encore, ce n’est pas clair qu’elle soit méchante). Les histoires d’amour homo sont de loin les plus stables de toutes les relations de couples dépeintes. Sandrine Lazzari est la bonne copine, la grande sœur idéale, LA confidente. Laurence est la juge la plus juste, la plus impartiale et la plus sage : c’est d’ailleurs elle qui pilote toutes les intrigues de DNA. Plus encore que Chloé Delcourt, l’héroïne en titre ! L’homosexualité occupe donc une place plus que confortable, même s’il n’en est pas question (et de loin !) dans tous les épisodes. En fait, il n’en est généralement même pas question du tout.
 

4) PARTI PRIS GAY FRIENDLY MAIS PROPAGANDE MOLLE ET SUPERFICIELLE, DONC INCONSCIEMMENT HOMOPHOBE : Dans Demain Nous Appartient, l’homosexualité n’est jamais problématisée ni remise en cause en tant qu’identité ou amour. Elle est présentée comme une option possible dans un panel de diversités amoureuses. Elle devient anecdotique (un élément exposé sur une brochette de diversités) et aléatoire (elle est traitée sur le mode de l’inversion carnavalesque, de la circonstance : cf. « La Journée de la Jupe » au lycée Paul Valéry pour lutter contre le harcèlement est proposée à l’établissement scolaire de DNA). La série, sans faire de prosélytisme ouvert (il n’y a pas de coming out ni de scène de mariage homo, par exemple ; l’homosexualité ne fait l’objet d’aucun combat et ne se voit confrontée à aucune barrière ou opposition), défend l’homosexualité sous toutes ses formes, de manière discrète et anecdotique mais visible quand même : le sentiment amoureux (avec Étienne attiré platoniquement par Bastien), le baiser homo (entre Sandrine et Lou), l’amourette adolescente (entre Yasmine et Sara), l’amitié fusionnelle (entre Victoire et Rachel), la vie de couple et la cohabitation et le mariage ainsi que la PMA (entre Sandrine et Laurence). L’homosexualité est suggérée, survolée, même si c’est déjà une propagande, mais une propagande molle. On n’est pas face à une défense courageuse. On est vraiment dans le vernis politiquement correct, à bien des égards inconsciemment homophobe, puisque l’homosexualité est tolérée, matinée d’un respect d’indifférence, mais survolée. Elle est juste représentée : pas défendue ni accusée.
 

 

À ce propos, dans DNA, il n’y a pas eu au départ d’histoire amoureuse entre hommes : c’est l’homosexualité féminine, c’est-à-dire la moins engageante, la moins tangible, et à travers elle le féminisme, qui a ouvert le bal ; jamais l’homosexualité masculine, à savoir la plus risquée/choquante socialement. L’homosexualité n’est qu’un prétexte pour « faire bien », « engagé », pour défendre un féminisme bon ton, un « droit à la différence et à la liberté », une simple inversion des sexes ludique.
 

Dans la saga DNA, on n’a même pas droit (c’est dire le manque de courage de ses réalisateurs et leur manque de connaissance du sujet de l’homosexualité) à la représentation de l’homophobie. Ils ne nous offrent pas la caricature bête et simpliste de l’Homophobe (la brute épaisse, autant homophobe que misogyne). La représentation de l’homosexualité est lisse de chez lisse. Le fait n’est ni célébré ni remis en question ni attaqué par les personnages de la série. En revanche, c’est le seul type d’union qui n’est pas considéré comme « fidèle » par le « Tueur aux alliances » qui s’attaque à toutes les femmes mariées infidèles, et donc n’est pas considéré comme « couple »… alors que pourtant, Laurence devrait être potentiellement la cible du psychopathe puisqu’elle a trompé une fois Sandrine avec Lou.
 

 

5) L’IMMORALITÉ GLOBALE DE LA SÉRIE (ET DONC SES CONTRADICTIONS) : En outre, le mal généré par la pratique homosexuelle n’est pas dénoncé : pourtant, dans la série, on voit la routine vécue dans le couple Sandrine/Laurence (couronnée par une infidélité), la stratégie d’intérêt et la manipulation mise en place par la pratique homo (Lou Clément embrassant Laurence pour lui dérober une pièce à conviction dans le cadre d’une affaire judiciaire), le manque de viabilité du couple homo (l’idylle Sara/Yasmine n’aura été qu’une amourette de vacances éphémère), l’impossibilité d’incarnation de l’homosexualité (la plupart du temps, elle reste à l’état de fantasme platonique inassouvi, et de mal-être d’adolescent, comme on peut le voir dans le cas d’Étienne vis à vis de Bastien), la criminalité (Axel Camarat est quand même vendeur d’armes et a fourni Béatrice en fusils à pompe ! Et il a dragué le flic-geek Georges – qui vit chez sa maman – sur un site de rencontres homos…), les dégâts de la PMA (assistance médicale à la procréation pour les « couples » de femmes) avec l’effacement délibéré d’un des deux parents biologiques de l’enfant obtenu. D’ailleurs, dans ce dernier cas, Demain Nous Appartient justifie et banalise cyniquement le parricide, c’est-à-dire la suppression délibérée du père. En effet, dans une scène où le personnage d’Arthur exprime sa tristesse profonde de ne pas connaître son papa (puisqu’en réalité il est né sous X à cause du caprice de ses deux « mères » lesbiennes qui l’ont obtenu par insémination artificielle – PMA – avec donneur de sperme anonyme), sa réclamation est étouffée, tournée en dérision (ses deux mamans se foutent carrément de sa plainte, en lui disant qu’elles sont là, qu’il ne va pas en faire tout un fromage de la disparition définitive de son père…) et est caricaturée en jalousie mal placée vis-à-vis de son demi-frère Lucas qui, lui, retrouve son vrai père biologique, Joaquim. Plus tard, Gabriel, l’enfant hétéro élevé par le couple Morgane/son ex-femme, interrogé pour vol de jeux vidéos (c.f. épisode 398) au commissariat, esquisse lui aussi sa souffrance de « l’homoparentalité » et du harcèlement scolaire pour avoir des « parents » homos : « Vous aussi, vous croyez que c’est facile d’avoir ça comme parents ? […] Ça fait des choix dans son coin, et c’est moi qui m’en prends plein la gueule ! ».
 

 

On voit toute l’hypocrisie et le cynisme des scénaristes de la série. C’est drôle comme les premiers à se gendarmer sur les pédophiles, le harcèlement sexuel et les violeurs d’enfants, sont aussi les premiers à cautionner le trafic d’enfants qu’est objectivement le « mariage gay » et la PMA. Les premiers qui prônent l’inversion de sexes sont aussi les premiers à la dépeindre comme le syndrome des psychopathes : par exemple, celui qui instaure dans son lycée la « Journée de la Jupe » – le proviseur Jérôme Cottin – pour lutter contre le harcèlement sexuel est en réalité le harceleur. Marc Véry, le « Tueur aux Alliances » s’attaquant aux femmes infidèles, s’identifie à la ballerine en tutu de sa boîte à musique ; et quand il s’en prend aux hommes, il leur applique du rouge à lèvres. Au bout du compte, la série se retrouve à dénoncer les conséquences dont elle chérit les causes… Elle applaudit l’homosexualité, l’inversion des sexes, voire carrément le gommage des sexes, pour ensuite en condamner les probables conséquences (viols, meurtres, troubles psychotiques de la personnalité, parricides, etc.). Super logique…
 

6) HOMOSEXUALITÉ COMME CACHE-MISÈRE DE L’HÉTÉROSEXUALITÉ : Dans la série DNA, le terrain de la défense de l’homosexualité est préparé voire appuyé par la conception souvent catastrophique des hommes (pères, fils), des femmes (mères, filles), du mariage femme-homme, des couples femme-homme qui, s’ils sont fidèles, sont presque tous passés par la case « infidélité » (Gwen et Tristan, Chloé et Alex, Léonard et Elisabeth, Jérôme Cottin et sa femme Léa, etc.). Il n’y a que les Beddiar et les Moreno pour rester fidèles… mais chez eux, c’est « culturel » (pas sacré)… donc aucun mérite. On observe un discrédit quasi systématique du mariage homme-femme aimant et de la famille (les liens du sang seraient moins forts que les liens sentimentaux), une célébration bien-pensante de l’homosexualité (les personnages homos sont les bons copains, formeraient les familles les plus solides). La fidélité est à ce point diabolisée par DNA que le défenseur de celle-ci est un psychopathe misogyne, le « Tueur aux alliances », Marc Véry. Belle image de la fidélité, et aussi des hommes… ! La gay friendly attitude cache en réalité une misandrie, un anticléricalisme, un adultère et des infanticides (avortements). Autrement dit une haine des hommes, de l’Église, du mariage et des enfants. L’homosexualité n’est pas défendue pour elle-même mais en tant que cache de réalités totalement immorales et violentes. Les personnes homos ne sont pas défendues pour elles-mêmes, ne sont pas ni reconnues ni aimées : nous sommes juste utilisées comme vitrine du Système.
 

 

7) DEMAIN NOUS APPARTIENT, LE TOUTOU DE LA FRANC-MAÇONNERIE : Mais de quel Système on parle ? Du Système Macron, pardi ! C’est-à-dire la Franc-Maçonnerie, la République laïciste bobo qui sert de vitrine au pouvoir étatique français, et plus globalement mondial et antéchristique. En effet, DNA défend les valeurs républicaines (« Liberté, Égalité, Fraternité ») comme un bon toutou (le portrait présidentiel de Macron siège en bonne place à la mairie fictive de Sète ; la mention hallucinante de l’année de fondation de la Franc-Maçonnerie mondiale – 1717 – par André ; on a même eu droit à la cérémonie en mairie du « baptême républicain » du petit Noé : pourquoi pas, un jour, voir dans la série, un « mariage gay », quitte à travestir jusqu’au bout les sacrements catholiques en rituels humanistes ?). Cette série est dans le légalisme absolu : selon ses scénaristes, la Justice se réduit à la Loi (et non plus à Jésus). Autrement dit, tout serait bon et on aurait le droit de tout défendre à partir du moment où on agit dans le respect du cadre de la Loi. À DNA, par exemple, ils sont très à cheval sur la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans, sur les autorisations étatiques, sur les programmes sanitaires et les règles écolos (pesticides), sur la déontologie judiciaire et criminologique, sur les nouveaux profils psychologiques de la médecine légale, sur la réglementation en matière de harcèlement sexuel et de sexisme, sur le protocole des médecins, etc. etc. Le spectateur est balloté entre le commissariat, la mairie, l’Éducation Nazionale et l’hôpital. Les réalisateurs et les héros de DNA ont un côté parfaits petits soldats de la République, élèves exemplaires de la Loi, pédagogues à la Marlène Schiappa. Ce légalisme est la Nouvelle Religion des bobos qui ont quitté la vraie (l’Église Catholique). Ils s’y accrochent comme un bébé au sein de sa mère. Avec une sincérité confondante. D’ailleurs, la base idéologique de la Franc-Maçonnerie, comme son nom l’indique, c’est la franchise et la maçonnerie (franc/maçon) : en effet, l’idée-phare des francs-maçons, en gros, c’est que l’Humain se construit et s’améliore lui-même non plus grâce à Jésus et à son Église Catholique mais grâce à la quête de sa Conscience énergétique et à ses bonnes intentions (appelées « franchise », ou « sincérité », ou « espoir », ou « optimisme », ou « foi en l’avenir », ou « passions », ou « rêves » ou « instincts » : « écouter son instinct, ses rêves auxquels on tient » comme le chante le générique). Et je vous le donne en mille, Ingrid Chauvin, l’actrice principale de la saga, avoue que le secret du succès de la série, repose sur la sincérité : « Mon travail est basé sur la sincérité. » déclare-t-elle, toujours avec ce petit rictus triste et compassé de Conscience de l’Humanité, qui la caractérise.

 

 

 

Alors à mon tour de vous le dire en toute franchise et sincérité (hihi) : Demain Nous Appartient, qui en gros nous invite à « construire l’avenir et à nous l’approprier », n’est pas qu’un navet, n’est pas qu’une série beauf, ou plutôt bobeauf, à mépriser. C’est une série homophobe (quoique gay friendly), dangereuse, franc-maçonne, à analyser et à suivre de très près. Elle nous offre un miroir parfait du Gouvernement Mondial et des Fins dernières.

 

 

 

 

 

 

Il suffit de regarder le générique, avec ses X, ses symétries aquatiques, ses compas et ses chaînes de lumière, de prêter attention aux préoccupations de plus en plus ésotérico-scientistes de la série (conscience-cerveau prise pour le nouveau dieu : instinct, prémonitions, médiumnité, intuition, coma, etc.). Ce sont les bases de la Nouvelle Religion Mondiale qui sont posées par DNA.
 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible


 

Je ne sais pas si vous vous rendez compte. Mais aujourd’hui, l’ambiance dans beaucoup de bahuts et d’écoles y compris catholiques commence à devenir irrespirable et explosives. Pour une raison simple : la peur et le non-dit se sont installés. Le manque de foi également. Et un fossé croissant entre l’Église et les réalités de nos jeunes se creuse. Je rencontre suffisamment de directeurs de collège et de lycée impuissants, d’infirmières ou de psychologues scolaires, d’aumôniers et de responsables de pastorale scolaire démunis, de parents paniqués, pour le dire. Beaucoup d’établissements, en particulier les hors-contrat, voient leur existence menacée, leur contenu d’enseignement surveillé et contrôlé par l’État, et leur population scolaire retourner sa veste à la vitesse de l’éclair et appuyer les thèses du monde (en matière notamment de sexualité). Les stages virilité-rugby-bière en abbaye n’y font rien. Le tsunami Internet met le personnel éducatif et les directeurs catholiques en porte-à-faux avec l’affectivité malléable et influençable de leurs élèves et des parents de ces derniers. L’homosexualité est un excellent baromètre de ce temps orageux qui s’abat sur le milieu scolaire catholique, puisque c’est LE seul sujet qui clive (bien plus encore que l’avortement) et qui n’est pas abordé (d’un point de vue vraiment catholique, j’entends) dans les établissements. Et je pense d’ailleurs qu’il ne le sera jamais. Moi, personnellement, j’ai eu la chance de pénétrer l’enceinte de quelques établissements à l’époque où c’était encore possible. Mais en 3-4 ans, la situation nationale et mondiale s’est tellement détériorée, la liberté d’expression et d’enseignement s’est tellement restreinte, et la paranoïa des antifascistes pro-gays d’un côté et des conservateurs homophobes s’est tellement durcie, que je crois que le court âge d’or des interventions en milieu scolaire est déjà révolu. J’en tiens pour preuve que les lycées parisiens qui m’avaient invité l’année dernière, par prudence et par peur de la prise de risques, m’ont décommandé. Alors que les besoins sont criants. À moins de faire ça en petit comité, ou de manière accidentelle, non-officielle, et quasi clandestine, c’est devenu quasiment impossible de venir témoigner de l’homosexualité en vérité devant les jeunes et dans les établissements scolaires même privés catholiques. Pour plusieurs raisons que je vais vous dérouler maintenant (j’en ai trouvé 8 !) :
 

1) (LES DIRECTEURS ONT PEUR DE LEURS ENSEIGNANTS) Première raison : parce que les directeurs ont désormais peur de leurs propres étudiants et de leur propre équipe enseignante. Et je devine un peu pourquoi : maintenant, l’enseignement privé abrite un nombre assez conséquent de profs homos. Cette peur, c’est un phénomène nouveau. Et ça montre que c’est bientôt la fin des haricots. Si un chef commence à craindre ses troupes, c’est qu’il ne tient plus son établissement, que l’établissement lui-même n’est plus catholique (autrement dit, il n’a plus la Foi), et qu’il est sur le déclin. Presque à chaque fois que j’ai eu l’occasion de faire des interventions en milieu scolaire pour parler d’homosexualité, y compris dans le cadre très fermé et libre de l’aumônerie du lycée, j’ai eu droit à la présence discrète d’un prof de l’établissement venu espionner ce que je disais, parfois même s’opposer (en vain) à mon analyse devant les élèves, et chargé de rapporter ensuite tout ce que j’avais pu dire, en déformant si possible mon propos pour prouver ma soi-disant « dangerosité ». Concernant l’homosexualité, je me rends compte que les adultes sont autant à former que les enfants. Le chantier est juste gigantesque. Et contre toute attente, il y a plus de révolte chez les adultes que chez les jeunes : ce sont eux qui me bouchent l’entrée. S’il n’en tenait qu’aux jeunes, ils seraient davantage ouverts à la rencontre. C’est au niveau des adultes que ça coince, que la censure s’opère. Je constate qu’aujourd’hui, le personnel éducatif de l’enseignement privé et public est gay friendly ou homo, et en faveur de l’Union Civile. Autre problème : les directeurs des établissements privés ne sont plus catholiques, ou alors sont catholiques d’éducation, « de façade » (bons pères de famille), et ne voient pas l’homosexualité comme une phénomène massif et prioritaire.
 

2) (LES JEUNES CATHOS ACTUELS SONT PRESQUE TOUS GAYS FRIENDLY) Deuxième raison pour laquelle c’est devenu quasiment Mission Impossible de parler d’homosexualité dans les établissements scolaires : parce que les jeunes cathos actuels sont quasiment tous devenus agressivement gays friendly : les démons de La Manifs Pour Tous d’un côté, et la présomption d’homophobie matraquée par les médias et les copains de classe de l’autre, les ont échaudés. En plus, beaucoup pratiquent désormais l’homosexualité (en mode « bisexuel », « occasionnel », « accidentel », « ludique », « cool » ou « pas identitaire »). Et les rares qui ne sont pas encartés/militants vis-à-vis de l’homosexualité sont très mal à l’aise avec le sujet, ou se radicalisent en mode homophobe, sans savoir réellement pourquoi ils s’opposent à l’homosexualité : ils précipitent alors leur premier rapport sexuel, pour se rassurer sur leur pseudo « hétérosexualité »… et feront peut-être un coming out à la surprise générale quelques années plus tard.
 

3) (LA PRUDENCE EST PLUS FORTE QUE LA PRISE DE RISQUE) Troisième raison pour laquelle c’est devenu quasiment Mission Impossible de parler d’homosexualité dans les établissements scolaires : parce que l’argument de la prudence a largement plus de poids que celui de la prise de risques. Pour prendre une comparaison, plutôt que d’accepter l’opération, le malade préfère nier qu’il souffre, jouer le bien-portant, diaboliser le chirurgien et exagérer la douleur de l’opération, en disant même qu’elle empirera sa situation. Ça restera un mensonge et de la mauvaise foi. Mais tant qu’on ne prend pas le risque, la peur a toujours plus raison que la confiance. Idem concernant la visite d’un témoin de l’homosexualité dans une classe. Il est facile d’invoquer la protection des jeunes, leur fragilité (soi-disant ce ne serait pas de leur âge d’entendre parler d’homosexualité), pour décourager l’équipe enseignante et le proviseur de l’inviter.
 

 

4) (POUVOIR DÉLATEUR DES RÉSEAUX SOCIAUX) Quatrième raison pour laquelle c’est devenu quasiment Mission Impossible de parler d’homosexualité dans les établissements scolaires : l’influence croissante des réseaux sociaux, devenus les terrains idoines de la délation et de la surveillance collective. Actuellement, les responsables d’établissement veulent éviter les ennuis, les fuites, les bruits de couloir. Le scandale du Lycée Gerson a marqué les esprits ! Ils veulent s’épargner les attaques post-conférence des internautes en culotte courte qui balanceraient sur Twitter leur mécontentement indigné face aux enseignements sur la sexualité qu’on leur a imposés en cours alors qu’ils n’ont rien demandé !! Internet a instauré un climat de peur généralisée extrêmement dissuasif. On préfère noyer le poisson des sujets sensibles et laisser que la situation pourrisse, plutôt que de se retrouver lyncher en place publique dans les journaux et sur la toile. Quand je parle des étudiants délateurs, ce n’est pas de la fiction. Le Smartphone, les comptes Facebook, les profils anonymes, les tweets cinglants, sont devenus des réelles menaces, effectivement (n’est-ce pas Laurent Wauquiez ?). Ils peuvent en un rien de temps briser une carrière, salir la réputation d’un lycée, entraîner toute une école dans une tourmente judiciaire compliquée. D’autant plus que maintenant, l’homophobie en France est passible de sanctions pénales.
 

 

L’année dernière, en 2017, le lycée privé Notre-Dame Sainte-Croix à Neuilly-sur-Seine avait tremblé rien que parce que certains de ses élèves avaient balancé sur Twitter leur écœurement face à un manuel sur la sexualité qui leur avait été distribué et qui décourageait les jeunes filles à avorter et présentait l’homosexualité comme une « anormalité » et une « perversion ».
 

 

 

Pour éteindre les flammes de cette polémique inattendue, le lycée avait dû présenter ses regrets publics. Le fait que désormais les réseaux sociaux ont transformé de simples ados en petits justiciers, en mini-journalistes, en bébés-espions et en délateurs, est une réalité nouvelle dont il faut tenir compte, et qui explique combien il devient quasiment impossible aux proviseurs d’oser s’attaquer au traitement de l’homosexualité.
 

 

5) (ORGUEIL DE L’AUTO-GESTION) Cinquième raison – liée à la quatrième – pour laquelle c’est devenu quasiment Mission Impossible de parler d’homosexualité dans les établissements scolaires : les pressions politiques, les intimidations associatives et médiatiques. À cause d’elles, les établissements « catholiques » jouent la carte non seulement de la prudence mais de l’assurance : « On ne va pas prendre des risques inutiles… même s’il y a des besoins de plus en plus pressants à propos de l’homosexualité… Mieux vaut régler ça en famille. » Le traitement de l’homosexualité est étouffé dans le « cas par cas ». Ils pensent qu’ils peuvent gérer tout seuls ! L’orgueil et la pudibonderie des formateurs à la sexualité, qui surprotègent les jeunes, ou bien mènent une chasse gardée pour conquérir/conserver ce terrain très prisé de l’accompagnement des populations fragiles, obstruent considérablement l’entrée d’analystes de l’homosexualité bien plus compétents qu’eux.
 

6) (PÉNURIE D’INTERVENANTS HOMOS COMPÉTENTS) Sixième raison pour laquelle c’est devenu quasiment Mission Impossible de parler d’homosexualité dans les établissements scolaires : à cause de la pénurie objective de témoins homos en chair et en os, qui ont vraiment étudié la question de l’homosexualité, de l’hétérosexualité et de l’homophobie, avec un regard d’Église solide, qui sont prêts à s’exposer, et qui savent aussi y faire avec les jeunes. Les chefs d’établissement – et je les comprends – n’ont pas envie d’inviter toujours la même personne (Philippe Ariño) et trouvent ça louche de ne pas avoir un choix d’intervenants plus diversifié. Le choix unique, ça les saoule.
 

7) (LES FAMILLES DIVISÉES) Septième raison pour laquelle c’est devenu quasiment Mission Impossible de parler d’homosexualité dans les établissements scolaires : les adultes d’aujourd’hui ignorent ou relativisent le danger de la croyance en « l’identité » homo ou de la pratique homo chez leurs enfants. Ils diluent l’homosexualité dans d’autres problématiques qui lui sont indirectement associées (drogues, dépression, suicide, porno, Internet, etc.) et se satisfont d’un discours généraliste sur la sexualité et les addictions, prodigué par des Thérèse Hargot ou des abbés Pierre-Hervé Grosjean. Plus rassurant. Et ça leur suffit. En réalité, ils sont complètement largués sur l’universalité et la primauté de la bisexualité dans la tête et le cœur des jeunes, sur la gravité des situations intimes et des tsunamis intérieurs qu’expérimente parfois leur fiston ou leur fille. Ils sont devenus indifférents et ignorants à leur réalité, presque totalement hermétiques aux mondes parallèles que ce dernier côtoie au jour le jour (jeux vidéos, porno, chaînes Youtube, infos circulant sur les réseaux sociaux, films et séries, groupe politique, loisirs louvoyant avec des sectes, prostitution, etc.). Et après, ce sont les infirmières et psychologues scolaires qui constatent un peu trop tard les dégâts d’un pareil décalage, et qui colmatent les brèches comme elles peuvent. La raison encore plus profonde du mépris de l’homosexualité par les parents d’élèves, c’est celle de leur propre rapport à la différence des sexes et à l’Église (et donc au mariage) : les couples catholiques mariés divorcent de plus en plus. Alors en même temps qu’ils deviennent gays friendly, ils supportent de moins en moins le reflet de leur division qu’est l’homosexualité. Ils ne veulent pas voir celle-ci traitée. Et encore moins que leurs enfants entendent parler de « ça » en classe ! Au cas où ça leur donnerait des idées et les perturberait encore plus que la séparation familiale !
 

8) (LE CLIMAT MONDIAL TENDU) La huitième et dernière raison pour laquelle c’est devenu quasiment Mission Impossible de parler d’homosexualité dans les établissements scolaires : elle est sociale. Ce sont les blessures invisibles, les divisions profondes et les non-dits laissés par le passage de La Manif Pour Tous et du « mariage gay ». Globalement, les gens sont terrorisés à l’idée de déterrer la hache de guerre, de la discorde, de la confusion, que représente l’homosexualité. Force est de reconnaître que nous sommes confrontés à un climat de guerre civile larvée. Même si ce n’est pas flagrant. Nous nous retrouvons dans une situation de pré-dictature et de Troisième Guerre mondiale, comme l’a souligné le pape François. Nous devons en tenir compte. Car ça n’arrange pas les choses. Et ça explique les nombreuses résistances du personnel éducatif au traitement de l’homosexualité, homosexualité qui je le rappelle est la planque mondiale du diable, donc une véritable boîte de Pandore.
 

Au bout du compte, toutes ces barrières à franchir, pour obtenir ne serait-ce que 50 pauvres petites minutes de temps de parole (c’est bien le seul créneau offert par une heure de cours classique) afin de traiter d’un sujet aussi énorme que l’homosexualité, ça découragerait même le plus téméraire des intervenants. T’as envie de dire aux parents frileux et aux chefs d’établissements catholiques qui se prennent la tête sur ton cas : « C’est trop compliqué pour vous ? Eh bien restez dans votre merde ! Laissez la télé et Internet éduquer vos élèves en douce et à votre place ! Démerdez-vous sans moi ! Si c’est ça que vous voulez. Moi, j’ai juste le devoir de vous dire que votre établissement n’est plus catholique, malgré l’écriteau qu’il porte sur sa devanture ! »
 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre


 

 

 

Est-ce qu’il y en a qui ont compris pourquoi il y a eu plus de 2 millions de personnes dans les rues de Paris en 2013 contre le « mariage gay » ? Pas grand monde, je crois ! La plupart des Français se foutent de cette loi, veulent juste qu’on passe à autre chose, qu’on laisse les homos vivre leur vie et se marier s’ils en ont envie (ou pas), et basta. Et ils trouvent au mieux que les manifestants de La Manif Pour Tous (la fameuse LMPT) étaient des insensés et des emmerdeurs qui ont fait beaucoup de bruit pour rien (« Qu’est-ce que ça vous change ? La loi est passée, et le monde ne s’est pas arrêté de tourner pour autant… »), au pire que cette mobilisation est homophobe car elle a cherché à s’approprier le mariage et les droits qu’ils donnent aux couples, en excluant les personnes homos. Quant aux cathos, ils sont persuadés que cette mobilisation a été un succès, que c’est le mariage, les droits de l’enfant et la défense de la « Vie » qui leur a valu un tel afflux de militants, alors qu’en réalité, c’est uniquement l’homosexualité qui les a fait inconsciemment déplacer.
 

 

Bref, les gens des camps n’ont rien compris de ce qui s’est passé. Et le fruit de l’incompréhension, c’est toujours la colère. En effet, on dit souvent que la violence jaillit de l’ignorance et du mensonge. Et c’est très vrai. Le « mariage gay » a été imposé à la France en 2013, sans véritable débat, sans concertation, sans réflexion sur l’homosexualité et sur l’homophobie. Et ce non-dit sur un sujet aussi important que l’homosexualité, que l’amour et la sexualité, que le « mariage gay », et également sur la mobilisation qui lui a fait front, non seulement a scindé durablement le pays en deux, a rigidifié deux camps qu’on appelle grossièrement « les progressistes » d’un côté et « les conservateurs » de l’autre, mais en plus, n’a pas dit son dernier mot et a installé les bases d’une guerre civile imminente. Car la Vérité qui se cache derrière un tabou finit toujours par éclater un jour où l’autre après avoir alimenté de part et d’autre des camps ennemis, un sentiment d’injustice et d’humiliation profond, dévorant. Déjà, le volcan anticatholique se réveille…
 

 

 

1) UNE NOUVELLE COLÈRE ANTI-HOMOPHOBIE CONTRE LA MANIF POUR TOUS MONTE : En ce moment, un reflux des Manif Pour Tous apparaît. Cinq ans après l’approbation de la Loi Taubira. Le Retour de la Vengeance du Retour ! Sur les réseaux sociaux, les opposants aux Manifs se réveillent, ne décolèrent pas, et jouent les traumatisés. Certains font même parler des jeunes adultes qu’on aurait forcé à défiler aux Manifs et qui, après avoir grandi et mesuré dans quel endoctrinement homophobe ils avaient été enrôlés il y a 5 ans, se retourneraient contre leurs géniteurs pour leur réclamer des comptes.
 

 

 

 

Des « Murs des Homophobes » sont érigés, pour officialiser une accusation contre les désastres de LMPT, décrire ce mouvement comme un « traumatisme » ayant généré des suicides, ayant sacrifié une génération de jeunes homos qui auraient grandi avec ces images de foule, traumatisme méritant vengeance et sanctions pénales. La chasse aux sorcières est lancée !
 

 

 

2) Et effectivement, si nous sommes honnêtes, LA MANIF POUR TOUS A BIEN ÉTÉ HOMOPHOBE. Pas dans le sens où l’entend le lobby LGBT (les slogans bourrins de la fachosphère sont des cas isolés et peu représentatifs de LMPT). Pas dans le sens non plus de brutalisation des personnes homos. Mais dans le sens basique du mot « homophobie », c’est-à-dire « peur du même » et « peur de l’homosexualité, des personnes homos ». Dans le sens symbolique d’indifférence et de mépris de l’homosexualité. Tout le monde sait pertinemment que le « mariage gay » est passé au nom de l’homosexualité et des personnes homos. Or les leaders LMPT et leurs manifestants, parce qu’ils justifient l’Union Civile et la pratique homo du moment qu’elle reste privée, ont délibérément censuré les personnes homos qui leur parlaient d’homosexualité, et n’ont traité que des conséquences de la Loi Taubira sur l’enfant, donc ont été inconsciemment homophobes et ont cautionné le « mariage gay ». Ils méritent par conséquent amplement cette accusation d’homophobie qu’ils reçoivent.
 

 

 

 

 

3) LA MANIF POUR TOUS SE PERSUADE ENCORE DE SON SUCCÈS ALORS QU’ELLE EST UN ÉCHEC OBJECTIF : La Manif Pour Tous : un succès ? Absolument pas. Depuis sa création, elle a enchaîné les défaites. Toutes les lois contre lesquelles nous nous sommes opposés (Union Civile, « mariage homo », PMA et GPA) ont été approuvées. Et l’effet dominos n’est pas fini. La Manif Pour Tous : un formidable tremplin pour le sens de l’engagement de la jeunesse catholique ? Pas du tout. Les Manifs n’ont fait que créer des divisions dans les familles, les classes, les paroisses, un climat de guerre civile. LMPT a éloigné des générations de jeunes de l’Église, et ce, de manière parfois irréparable. La Manif Pour Tous, un mouvement populaire ? Tout le contraire ! Elle est même, à la base, un caprice de Frigide Barjot, il faut le savoir (d’ailleurs, cette jet-seteuse arriviste justifie maintenant ouvertement le « mariage gay »…).
 

 

La Manif Pour Tous a été dès sa fondation récupérée par des bourgeois de droite (pléonasme) tels que Ludovine de la Rochère et tous ses amis à particule versaillais qui voulaient faire parler d’eux et s’offrir une carrière (politique, artistique, littéraire, éditoriale, médiatique, sacerdotale). La liste de ces imposteurs est longue, et fait froid dans le dos. Les seuls porte-parole crédibles et légitimes de ce combat contre le « mariage pour tous », à savoir nous les personnes homosexuelles (puisque cette loi passait en notre nom), avons été littéralement évincées dès le départ par LMPT et spoliées de notre combat par les membres de notre propre camp. Ce vol est tellement injuste qu’il n’a pas fini de faire entendre son cri dans la société et dans l’Église. La Manif Pour Tous, un réveil des consciences ? Que dalle ! Plutôt une réelle confusion des consciences, un éparpillement de la lutte et la confirmation que nous sommes frappés massivement dans l’Église par l’esprit d’égarement. Il n’y a eu aucun débat, y compris au sein de LMPT et entre catholiques. Les évêques et les cardinaux n’ont quasiment pas pris la parole et ont pris la poudre d’escampette. Le Gender n’a pas été identifié comme ce qu’il est vraiment, c’est-à-dire l’hétérosexualité.
 

 

 

 

 

La Manif Pour Tous n’a rien à se reprocher quant à la justesse de ses messages et de son combat ? C’est une plaisanterie, j’espère ? Ses leaders n’ont sorti que des phrases creuses, tout ça pour éviter d’avoir à annoncer le Christ et à laisser leur place à leurs porte-parole homosexuels. Ils ont versé dans le vitalisme le plus insipide qui soit, le familialisme nataliste, essentialiste, le plus fondamentaliste qui soit.
 

 

 

Ils n’ont parlé ni de Jésus ni de l’homosexualité. Tous les messages de La Manif Pour Tous étaient hétérosexuels, c’est-à-dire qu’ils défendaient une sexualité sans amour, et qu’ils ont imité l’esprit du monde actuel qui sacralise la différence en soi (au détriment de la différence des sexes couronnée par l’Amour et de la différence Créateur-créatures c’est-à-dire Jésus et l’Église). Les États Généraux de Bio-éthique, qui auront lieu fin 2018, parachèvent l’incohérence des mouvements Pro-Vie. On assiste aujourd’hui à un éclatement du domaine de la lutte : en ce moment, les évêques de France et d’ailleurs partent loin, très loin. Comme ils ne veulent pas traiter du sujet principal (l’homosexualité) qui congestionne le monde, ils courent dans tous les sens. Ils s’éparpillent sur plein de sujets intéressants, apparemment urgents mais non primordiaux, sans identifier leur source affective et idéologique (à savoir la bipolarité hétérosexualité-homosexualité) : par exemple, ils blablatent sur les migrants, la recherche sur l’embryon, le diagnostic prénatal, le don d’organes, l’assistance médicale à la procréation, la GPA, le transhumanisme, la bio-informatique, les Big Data, l’Intelligence Artificielle, les thérapies géniques, le Cyborg, etc. Et chez les leaders d’opinion catholiques, c’est aussi la grande dispersion. Soit ça fume (ils font des tables rondes interminables sur l’écologie, la solidarité, la vulnérabilité, la spiritualité, la simulation d’humilité et d’engagement dévoué auprès des plus fragiles, l’artistique, le vitalisme et le familialisme, etc.), soit ça panique et ça se radicalise (ils foncent tête baissée dans l’activisme agressif, le journalisme de réinformation, le complotisme, la lutte contre la Franc-Maçonnerie, le civilisationnisme, le ritualisme, le dogmatisme, la résistance musclée, le royalisme, le patriotisme, l’identitarisme « catholique », etc.). La bonne entrée – à savoir l’hétérosexualité et l’homosexualité – est totalement délaissée, alors que c’est sur elle que reposent et les lois pro-gays, et les lois transhumanistes franc-maçonnes. La Franc-Maçonnerie se fondent exclusivement sur le culte de l’altérité, c’est-à-dire l’hétérosexualité.
 

 

4) UNE MENACE (ET PAS PETITE) À VENIR : Loin d’avoir apaisé la situation, La Manif Pour Tous, en ne traitant pas de l’homosexualité au moment où elle avait le devoir de le faire, a attisé la haine des anticléricaux qui aujourd’hui se servent du silence mondial sur l’homosexualité comme fer de lance pour attaquer l’Église encore plus fort. Pire que ça. Les membres de LMPT se sont fichés eux-mêmes pour préparer la vague de persécutions anti-catholiques qui les attend. Par exemple, j’ai en tête le témoignage d’une famille d’amis catholiques qui a été cambriolée pendant qu’ils défilait à une des Manifs, et au moment de porter plainte au commissariat, les flics leur ont demandé, avant même qu’ils n’ouvrent la bouche : « Alors, c’était comment la Manif ? » Les participants de ces marches anti-mariage gay n’en sont qu’au début des Tribulations qu’ils vont subir, car ils n’ont pour la plupart toujours pas déchanté de ce qu’ils ont vécu, ni compris la catastrophe qu’ils ont déclenchée ; car ils n’ont toujours pas réalisé l’énorme division interne dans l’Église sur cette question et n’ont rien fait pour la régler (Pour ça, il faudrait revenir sur la compréhension de l’homosexualité, sur la gravité de l’hétérosexualité et de l’Union Civile. Et ils en sont très loin !) ; car ils se sont mis durablement à dos une large partie de la population qui n’a toujours pas compris ni digéré leur opposition au « mariage gay », et qui compte bien leur faire payer son incompréhension, leur manque d’explications et leur homophobie.
 

 

 

 

 

 

La Bajon, Sofia Aram, l’équipe du Quotidien de Yann Barthès, Benoît Poelvoorde, les Femen, ils ne sont pas là pour rigoler ! La colère gronde également au-delà de nos frontières, avec des mouvements de saccages et d’incendies des églises au Chili et en Argentine d’une rare violence, avec des frondes médiatiques contre les évêques et les cardinaux en Espagne notamment, avec des bombes et des cocktails Molotov ciblant des églises et des épiscopats au Mexique ainsi que des meurtres de prêtres en Amérique Latine et en Afrique.
 

 

 

Il existe en Amérique Latine des mouvements anti-fascistes sans visage, mêlant luttes anti-racisme, lutte féministe, lutte pro-gays, qui sont extrêmement violents : ils se nomment par exemple Ni Una Menos, Feministas Cagonas – littéralement « Féministes Emmerdeuses qui chient devant des cathédrales » –, Mujeres Autoconvocadas, et prennent d’assaut des cathédrales protégées par des cordons de priants. Le retour de bâton est imminent et en plus va être efficace car les manifestants de LMPT sont toujours persuadés de n’avoir rien à se reprocher, que le « mariage gay » les a fédérés et conscientisés, que l’homophobie n’existe pas (c’est ce qu’a déclaré récemment Ludovine de la Rochère au Chili : une véritable honte) ! Ils sont terrorisés à l’idée de rouvrir le dossier de l’homosexualité qu’ils n’ont au fond jamais potassé, même il y a 5 ans. La Manif Pour Tous est une catastrophe ambulante, un échec retentissant, une bombe à retardement redoutable.
 

 

5) C’EST QUOI LE VRAI PROBLÈME AVEC LE « MARIAGE » GAY ET L’UNION CIVILE ? Alors histoire de ne pas vous laisser repartir sans rien à manger, et sans comprendre le bien fondé de l’opposition au « mariage gay » et surtout la gravité de cette loi, en deux mots, je vais essayer de vous expliquer le problème que posent l’Union Civile et le « mariage gay » (explication que La Manif Pour Tous est toujours infoutue de vous fournir puisqu’elle refuse, par pure homophobie primaire, de parler d’homosexualité, et que inconsciemment, elle défend le « mariage gay » : elle ne s’oppose qu’aux conséquences de la Loi Taubira sur la filiation, mais la Loi Taubira en elle-même, elle n’a jamais voulu revenir dessus ni l’abroger, en réalité).
 

L’Union Civile, concrètement, viole les Droits de l’Homme (et l’Homme tout court) de trois manières : 1) Elle fait de l’orientation sexuelle un critère d’Humanité et de loi. Elle réduit ainsi les personnes – en particulier homosexuelles – à leur génitalité et à leurs fantasmes (donc à des animaux ou à des anges). Elle ne reconnaît plus la différence des sexes comme meilleure condition d’Amour. 2) Elle justifie socialement l’acte de répudiation : dans certains pays, le partenariat civil peut être brisé sans même que le partenaire soit mis au courant. 3) Elle transforme tout lien humain – sauf le lien frère/sœur – en marchandise, en contrat, en commerce. Finie la gratuité dans les relations interpersonnelles, qu’elles soient amicales et même amoureuses !
 

Qu’aurait-il fallu faire pour contourner l’Union Civile ? C’est simple : prévoir un « contrat d’association de biens », ou revoir les taxes considérables qui, en France, pèsent sur les droits de succession qui représentent une véritable spoliation d’État lorsqu’une personne veut léguer ses biens en dehors de sa famille. Parler d’homosexualité et de la peur de soi/des autres qu’elle est ; montrer l’absurdité de l’hétérosexualité, qui est une parodie de la différence des sexes (une différence pour le coup dénuée d’Amour) et une atteinte homophobe aux personnes homosexuelles (puisqu’elle nie leur humanité et leur sexuation).
 

Quant au « mariage pour tous », il viole tout autant les Droits de l’Homme que l’Union Civile, et également de trois manières : 1) Tout comme le PaCS (Pacte Civil de Solidarité), en se basant sur la bipolarité (faussement anthropologique) hétérosexualité/homosexualité, il continue de réduire les personnes – en particulier homosexuelles – à leurs pulsions (comme si elles étaient des animaux) et à leurs sentiments (comme si elles étaient des anges ou des esprits) pour mieux gommer au passage leur commune Humanité avec les êtres humains accueillant par leur désir la différence des sexes et des enfants naturellement. 2) Il ne défend plus socialement la primauté du lien d’Amour entre les deux parents biologiques dans le mariage. Il ne nie pas nécessairement la présence ni la nécessité de l’existence des deux parents biologiques, mais en tout cas, il ne considère plus et ne protège plus la primauté de l’union d’Amour entre le père et la mère des enfants. Alors qu’on sait très bien que tout être humain a besoin de l’amour entre ses deux parents de sang pour se construire, a besoin de savoir de quel amour incarné il vient, sinon, c’est un drame identitaire et affectif terrible pour lui et ses géniteurs. Et comme si cela ne suffisait pas, il fait disparaître textuellement/symboliquement la différence des sexes du couple humain et de la filiation humaine (Dans le texte du Code Civil consacré au mariage, il n’est plus fait mention du mari et de la femme, mais simplement des « conjoints », il n’est plus fait mention du père et de la mère, mais des « parents ».) et concrètement, il la transforme en option dans le mariage, alors qu’elle est l’essence même du mariage. 3) Il donne trois parents (minimum) à un enfant, et ce, dans tous les cas où les unions homosexuelles sont considérées comme structures d’« amour » et de parenté. Il justifie donc un effacement de nombreuses généalogies à l’échelle d’une Nation, tandis qu’il crée des filiations de sang fictives et nourrit une nouvelle forme de prostitution par la location d’utérus et de ventres de femmes en détresse, par le commerce du sperme et de l’embryon. Ce troisième point – le fait que le « mariage gay » soit un trafic d’enfants et de mères pauvres déguisé – a été davantage identifié par la population mondiale que les deux premiers.
 

S’attaquer à l’Union Civile est vu comme un combat d’arrière-garde : même ceux qui sont/seraient contre ne veulent pas y revenir, et n’en parlent jamais. Le « mariage gay », idem. C’est à peine s’ils en prononcent le nom. Ils ne veulent récuser que les conséquences de la loi. Alors que cette loi est un Tout, à l’instar du mariage qui est un Tout unifiant couple et filiation. L’Union Civile, le « mariage gay », la GPA sont une seule et même loi. Ce sont l’homosexualité. Elles n’ont jamais été demandées pour leur contenu mais pour leur réalité intentionnelle, affective, « symbolique ». Elles « matérialisent » la tentative de justifier l’« amour homosexuel » en tant qu’« amour universel pas spécifiquement homosexuel ».
 

Voilà. Je me devais de faire, au nom de tous les porte-parole de LMPT, ce mea culpa et ce constat publics. Car La Manif Pour Tous a blessé. Même si elle refuse de le reconnaître. Et la plaie qu’elle n’a pas reconnue, et qu’elle a même ouverte, continue de s’infecter. Il y a urgence à l’auto-critique. Il y a urgence, de la part des catholiques, à demander pardon sincèrement pour leur homophobie.
 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

Livre Homo-Bobo-Apo en audio et lu par son auteur !

Allez, GO ! Mon livre HOMO-BOBO-APO en audio et lu par moi, c’est encore autre chose ! ^^ Pour les flemmards ou ceux qui aiment ma voix et ce que je raconte. Vous pouvez l’écouter en voiture, dans le métro, en repassant votre linge ou en donnant le sein. C’est pratique !
 
 

Vidéo 1 (Introduction) :
 

 

Vidéo 2 (Chapitre 1 sur la définition de l’homosexualité) :
 

 

Vidéo 3 (chapitre 1 sur l’hétérosexualité)
 

 

Vidéo 4 (chapitre 1 sur l’homophobie)
 

 

Vidéo 5 (chapitre 1 sur l’homosexualité dans le monde)
 

 

Vidéo 6 (chapitre 1 sur l’homosexualité dans l’Église Catholique)
 

 

Vidéo 7 (chapitre 1 sur la continence)
 

 

Vidéo 8 (chapitre 1 sur le cas Jérémy)
 

 

Vidéo 9 (chapitre 1 sur le coup de gueule aux frères cathos homos)
 

 

Vidéo 10 (chapitre 2 sur la Franc-Maçonnerie et le boboïsme)
 

 

Vidéo 11 (chapitre 2 sur la Nouvelle Religion mondiale)
 

 

Vidéo 12 (chapitre 2 sur la Nouvelle Religion mondiale, la suite)
 

 

Vidéo 13 (chapitre 2 sur la Nouvelle Religion mondiale, la suite encore)
 

 

Vidéo 14 (chapitre 2 sur la Religion naturelle)
 

 

Vidéo 15 (chapitre 2 sur l’Être un oiseau de lumière)
 

 

Vidéo 16 (chapitre 2 sur le Cube et les Pierres vivantes)
 

 

Vidéo 17 (chapitre 2 sur l’expansion de conscience)
 

 

Vidéo 18 (chapitre 2 sur les racines chrétiennes de la Franc-Maçonnerie)
 

 

Vidéo 19 (chapitre 2 sur les attaques de la Franc-Maçonnerie contre l’Église Catholique)
 

 

Vidéo 20 (chapitre 2 sur les cathos bobos)
 

 

Vidéo 21 (chapitre 2 sur le bobo catho branché)
 

 

Vidéo 22 (chapitre 2 sur les bobos cathos d’extrême droite)
 

 

Vidéo 23 (chapitre 2 sur les cardinaux conservateurs francs-maçons)
 

 

Vidéo 24 (chapitre 3 sur Faut-il parler des Fins dernières ?)
 

 

Vidéo 25 (chapitre 3 sur « La Bête est partout »)
 

 

Vidéo 26 (chapitre 3 sur les signes météorologiques de la Fin des Temps)
 

 

Vidéo 27 (chapitre 3 sur l’Apostasie dans l’Église Catholique et les suicides de prêtres)
 

 

Vidéo 28 (chapitre 3 sur les apparitions et les avertissements de la Vierge Marie pour la Fin du Monde)
 

 

Vidéo 29 (chapitre 3 sur l’Avertissement et le Déroulement des Fins dernières)
 

 

Vidéo 30 (chapitre 3 sur les persécutions anti-catholiques, le Schisme dans l’Église Catholique et le meurtre du Pape François)
 

 

Vidéo 31 (chapitre 3 sur les fléaux météorologique et viral)
 

 

Vidéo 32 (chapitre 3 sur la Blockchain et la digitalisation)
 

 

Vidéo 33 (chapitre 3 sur les dangers de la Blockchain)
 

 

Vidéo 34 (chapitre 3 : La Blockchain est-elle diabolique ?)
 

 

Vidéo 35 (chapitre 3 : Attention à la puce anti-puce)
 

 

Vidéo 36 (chapitre 3 : Comment combattre la Blockchain ? + Crise économique + Islam et panmongolisme)
 

 

Vidéo 37 (chapitre 3 : Troisième Guerre mondiale, Antéchrist et Europe)
 

 

Vidéo 38 (chapitre 3 : Macron est-il l’Antéchrist ?)
 

 

Vidéo 39 (chapitre 3 : Le faux prophète)
 

 

Vidéo 40 (chapitre 3 : Les deux témoins, le Roi de France, et le Troisième Temple de Jérusalem)
 

 

Vidéo 41 (chapitre 3 : La Bataille d’Armageddon)
 

 

Vidéo 42 (chapitre 3 : Les Trois Jours de Ténèbres… et la destruction des 2/3 de l’Humanité)
 

 

Vidéo 43 (chapitre 3 : Le Jugement Dernier, le Millénium, et les deux Résurrections)
 

 

Vidéo 44 (Conclusion)
 

 

Vidéo 45 (Annexes + Top 10 des plus grosses conneries sorties par les « catholiques » sur l’homosexualité)
 

 

Vidéo 46 (Épilogue : « Homosexualité : Et si l’Église avait tort? »)
 

Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly

 

Vous croyez que c’est une énième vidéo de décryptage sur Mylène Farmer ? Détrompez-vous. Lassé des vidéos de fans centrées uniquement sur les goûts, mais qui ne proposent finalement aucune analyse de fond – elles en restent à la paraphrase et au folklorisme -, j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes, et de voir avec vous, d’une part les raisons pour lesquelles Mylène Farmer plaît – ou plairait – tant aux personnes homosexuelles, et d’autre part en quoi ce que cette chanteuse nous vend est en réalité une escroquerie commerciale, voire carrément un chemin de damnation satanique (j’emploie les grands mots, mais je ne sais pas comment le dire autrement !) Je vous explique ça en 10 points, en soulignant que cet article concerne tout le monde et pas uniquement les personnes intéressées par la chanteuse : si Mylène Farmer n’avait rien à dire au monde et de notre époque, et demeurait un épiphénomène, jamais une chaîne aussi populaire que TF1 ne lui aurait consacré carrément la moitié de son Journal Télévisé de 20h, comme ce fut le cas tout récemment le 11 mars 2018.
 

 

 

1) CŒUR DE CIBLE : LES HOMOS. Il n’échappera à personne que Mylène Farmer s’adresse en particulier aux personnes homos, ouvertement et implicitement à la fois. Nous sommes son cœur de cible et elle ne s’en cache pas. Par exemple, elle a fait plusieurs couvertures de la revue Têtu ; elle a défilé en veuve noire pour le couturier Jean-Paul Gaultier (qu’elle n’hésite pas à embrasser goulument sur la bouche : c’est incestuel entre nous !) ; ses danseurs masculins sont gays ou affichent au moins un style très androgyne et une survirilité de magazine homo ; certaines chansons du répertoire farmerien sont des hymnes interlopes (« Maman a tort », « Sans contrefaçon », « L’Âme-stram-gram », « Libertine », « Désenchantée », « J’ai essayé de vivre », etc.). Mylène Farmer est la Madonna française, un cas à part du paysage musical français, qui est prescriptrice de mode. Et comme la mode est à la bisexualité, à la technicité au service de la violence pansexuelle, elle a tout pour plaire aux personnes homos et à ceux qui défendent soi-disant « leurs » droits.
 

 

 

2) Deuxièmement, Mylène plait aux homos car ELLE EST BISEXUELLE Elle n’a pas d’enfant. Elle embrasse parfois ses choristes femmes pendant ses concerts. Lors de ses shootings photos ou ses clips elle prend des positions lesbiennes – le bain avec les favorites dans « Libertine », les scènes de jalousie avec Sophie Tellier, les amantes dans « Que mon cœur lâche », etc. On ne lui connaît pas de mari ou de compagnon : Laurent Boutonnat, son mentor, ne brille pas par sa virilité, et les réalisateurs-compositeurs dont elle s’entoure non plus.
 

3) Mylène nourrit un RÉFÉRENTIEL SYMBOLIQUE HOMO inconscient… d’où l’écho qu’elle génère chez les personnes homos, comme un langage subliminal : lune, jumeaux, tauromachie, travestissement, infirmière, matricide, sang, miroir, chat, nains, etc.
 

 

4) ALLÉGORIE DU VIOL : Mylène Farmer donne corps et voix au viol (ou sentiment de viol) vécu par les personnes homos. Par exemple, elle aborde la solitude de cour d’école en reprenant « Mad World » de Tears for Fears ou dans sa chanson « Innamoramento » -, elle traite des amours déçues, elle représente la femme violée (c’est particulièrement visible sur l’affiche de sa tournée 2009 au Stade de France, qui ressemble plutôt à une tournante dans un parking), la fillette battue et abusée (dans « Comme j’ai mal », « Plus grandir », « L’Horloge », « Chloé », etc.), la prostituée vengeresse (dans « California »). Elle incarne la femme violée, névrosée, traumatisée, victime. Alors bien sûr, ça attire tous ceux qui se victimisent ou ont été réellement violés, ce qui est le cas d’une large frange de la population homo. D’ailleurs, elle montre une image du mariage, de la famille, de l’enfance, particulièrement désastreuse. Sa vision de la sexualité et du sang est horrifique, systématiquement violente.
 

 

 

5) Mylène est un PANÉGYRIQUE LGBT à elle toute seule : Elle reprend mot pour mot les phrases-slogans de la communauté gay. Ses chansons de l’affirmation de soi et de l’amour interdit sont des mini coming out ou des pamphlets de Gay Pride déguisés : « Dis maman, pourquoi je suis pas un garçon ? » (cf. la chanson « Sans contrefaçon ») ; « À force d’ignorer la tolérance, nous ne marcherons plus ensemble. » (cf. chanson « Rêver ») ; « Toi qui n’as pas su me reconnaître, ignorant ma vie, j’n’ai pas choisi de l’être. » (cf. chanson « Innamoramento »), « Mélancolique parfois l’envie. Elle est différence. C’est sa manière. Elle n’a pas choisi. Le gai et le triste, un jeu d’artifices, pouvoir aimer, comment le faire ? » (cf. chanson « Elle a dit ») ; « All I need is love. » (cf. chanson « Rolling Stone ») ; « La bataille est belle : celle de l’amour disperse tout. » (cf. chanson « Bleu noir ») ; « Qui te condamne ? Au nom de qui ? » (cf. chanson « Dernier sourire ») ; « Je suis d’une génération désenchantée. » (« Désenchantée ») « Les mains se sont élevées, les voix sont nouées, comme une étreinte du monde, à l’unisson, à l’Homme que nous serons. » (cf. chanson « Souviens-toi du jour ») ; « J’appelle au grand nombre le droit d’aimer. » (cf. chanson « Réveiller le monde ») « Aimer, résistance, dissonance. Love song des laissés-pour-compte. » (cf. chanson « Love Song ») ; etc. Par exemple, la chanson « Que mon cœur lâche » se veut un clip de prévention Sida en faveur du préservatif.
 

 

6) ENGAGEMENT POLITIQUE PRO-GAYS : Mylène a défendu le « mariage gay » et les lois LGBT. Tout ça au nom de la tolérance, de l’égalité, de la liberté. Elle est libertine… alors pour elle, logiquement, toutes les transgressions sont bonnes, et toutes les limites ou interdits sont soi-disant « liberticides ». La cosmovision de Mylène Farmer repose entièrement sur l’hétérosexualité, c’est-à-dire sur la sacralisation de l’altérité (et ses synonymes : « diversité », « variété », « différences »…) : dans ses chansons, elle voue un culte à une entité qu’elle appelle « l’Autre » (cf. les chansons « L’Autre », « Sans logique », « J’ai essayé de vivre », « Monkey Me », « Lonely Lisa », « City of Love », « N’oublies pas », etc.), et qui un des noms bibliques connus du diable.
 

 

7) HOMOPHOBIE GAY FRIENDLY : La pseudo discrétion et timidité de Mylène Farmer sont à l’image de la duplicité du désir homosexuel : il s’affiche sans s’assumer, ni dire son nom. Il se trahit lui-même. La pseudo « identité » ou la pratique homo sont en réalité l’homophobie, comme je l’explique dans ma vidéo sur l’homophobie. D’ailleurs, Mylène récuse d’être porte-parole de la cause gay. Son attitude dit toute l’homophobie consubstantielle à la gay friendly attitude : on soutient par devant, mais concrètement on n’aide pas les personnes homosexuelles à sortir de leurs souffrances et de leur situation.
 

 

 

 

8) MATÉRIALISME HOMOSEXUEL : Mylène est aussi matérialiste et fétichiste que les personnes homos pratiquant leur homosexualité. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle est la reine des produits dérivés, des collections autour de son nom, des artifices et des images. Elle est aussi l’artiste idéale imitée par les travestis et les personnes transgenres ou transsexuelles. Elle a compris inconsciemment que le désir homosexuel était en réalité un désir d’être objet ou image, et qu’il s’origine, comme l’explique parfaitement saint Paul dans la Bible, d’une idolâtrie et d’un attachement aux objets. Dans les chansons et les clips de Mylène Farmer, le thème des poupées est récurrent.
 

 

 

 

 

9) AMBASSADRICE DE LA FRANC-MAÇONNERIE : Sans verser dans la paranoïa complotiste, Mylène Farmer développe tous les codes francs-maçons possibles et imaginables : on retrouve le lexique de l’architecture, des pierres vivantes (cf. la chanson « Rolling Stone »), de la lune et du soleil, le lexique de la lumière cosmique et des étoiles (cf. les chansons « City of Love », « Monkey Me », « À quoi je sers ? », « Interstellaires », etc.), le lexique spiritualiste de l’humanisme intégral, l’œil maçonnique, l’équerre et le compas dans le clip « Oui mais non », etc. Elle a donc tout pour créer une « communauté » implicite d’« élus », rassurés d’y reconnaître ses symboles secrets. Ses concerts sont des mini-Gay Pride et des égrégores : le public crée par une communion émotionnelle une illusion de divinité électrique. À noter que la Franc-Maçonnerie repose sur la légende du Fils de la Veuve… et Mylène se présente très souvent comme la Veuve noire (cf. les chansons « Plus grandir », « Veuve noire », « Alice », « Giorgino », « Stolen Car », etc.) et considère ses fans comme ses fils arachnéens spirituels.
 

 

 

 

 

 

10) Son POUVOIR D’ATTRACTION est SATANIQUE : Mylène a de plus en plus une voix rauque, comme celle des possédés (« C’est dans l’air », « Dégénération », « Lonely Lisa », « Rolling Stone », « Porno graphique », « Je t’aime Mélancolie », « L’Instant X », etc.). Dans les concerts de Mylène Farmer, il y a quelque chose des messes noires satanistes qui envoûtent les fidèles.
 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai assisté à deux de ses concerts, donc je sais de quoi je parle. Au Stade de France, ça m’a même mis mal à l’aise. Le caractère blasphématoire de presque tout son répertoire musical et son univers iconographique est assumé, d’ailleurs. Mylène se crucifie elle-même (dans le clip « Je te rends ton amour », par exemple), détruit des crucifix et des statues de la vierges, lâche des éclats de rire nerveux, parodie sérieusement une confession avec le diable pour confesseur, se représente en poupée vaudou transpercée d’aiguille (cf. « C’est dans l’air », « Point de suture », etc.), montre des sacrifices d’animaux morts (en particulier des oiseaux : cf. les chansons « Fuck Them All », « Que mon cœur lâche », « City of Love », etc.), et ses concerts gothiques se choisissent des scènes en forme de croix inversée et des squelettes pour gardiens. Après avoir simulé un bref instant la dévotion christique ou mariale (cf. les chansons « Avant que l’ombre », « Ave Maria », le clip « Plus grandir », le clip « Je te rends ton amour », etc.), Mylène s’en prend clairement à Jésus : dans son clip « Sans logique », par exemple, la Croix du Christ est plongée dans la boue ; dans le clip « Que mon cœur lâche », le passage de Jésus sur terre est défini comme un « désastre » par Dieu le Père, et la Croix du Christ tue dans sa chute la doublure de Michael Jackson ; dans sa chanson « Fuck Them All », la chanteuse suggère (je cite) de « faire l’amour à Marie » et donc de violer la vierge pour en faire une sainte (« Et Marie est martyre. » ; dans sa chanson « Agnus Dei », Mylène insulte carrément le Corps du Christ (« Te voir en chair, j’en perds la tête. ») ; etc.
 

 

 

 

 

À la fois les critiques confèrent à Mylène Farmer un mysticisme et une profondeur qu’elle n’a pas (elle utilise toujours les mêmes ficelles de l’illuminisme morbide et du blasphème libertin de carnaval), à la fois la chanteuse délivre effectivement un message eschatologique qui la dépasse (l’eschatologie est ce qui renvoie à la fin du monde, et très souvent, la chanteuse y fait référence : cf. les chansons « L’Instant X », « C’est dans l’air », le Millenium Tour, etc.).
 

 

Mylène Farmer développe tout un discours apocalyptique, qui n’annonce pas Jésus mais la Bête de l’Apocalypse : « Et la Bête passe et chasse toute forme de résistance. Si elle menait la danse ? » (cf. chanson « À rebours »)
 

 

 

 

 

On voit la Bête dans bon nombre de ses clips (cf. les chansons « Beyond my control », « L’Âme-stram-gram », « Monkey Me », « Comme j’ai mal ») ou bien la Marque de la Bête le 666 (cf. « Appelle mon numéro »). Dans « Si j’avais au moins », la chanteuse libère même des animaux de laboratoire. En parlant de l’Apocalypse, la figure du cavalier noir – et en l’occurrence ici de la cavalière noire (qu’on peut observer dans « Je te dis tout », « Fuck Them All », « Libertine », etc.) – n’est pas anodine. Et Mylène Farmer s’amuse à incarner elle-même la Bête volante : je pense au clip de « City of Love » (avec la créature de l’espace), au clip de « Comme j’ai mal » (avec l’insecte dans sa chrysalide), au clip de « L’Âme-stram-gram » (avec les jumelles dragons dont les langues de serpent s’unissent dans une chaîne d’union), au clip de « Sans Logique » (avec le taureau dans l’arène), à la chanson « Alice » (avec l’Araignée), au clip de « Dégénération » (avec le spectre en lévitation qui manipule tout le monde à distance), etc.
 

 

 

 

La chanteuse se met elle-même de nombreuses fois en cage (dans les clips « Fuck Them All », « Optimistique-moi », sur la pochette de son album « Innamoramento », dans ses chansons « Alice » , « Psychiatric », « Sans contrefaçon » et « Désenchantée »). En cage comme l’animal de foire ou la sorcière. Mylène se prend vraiment pour un monstre, pour le diable, pour la Bête, et en a fait – c’est le cas de le dire ! – sa griffe, sa signature. Son double inconscient et narcissique est souvent prénommé Lisa (cf. la chanson « Lonely Lisa ») ou Chloé, et elle a même écrit un conte philosophique intitulé Lisa-Loup et le conteur. Dans sa chanson « Oui mais non », elle se répète bien à elle-même : « Le Loup c’est ton nom. »
 

 

 

Bizarrement, les mots les plus employés par Mylène Farmer dans ses chansons et ses clips macabres sont les termes « Vie » et « Amour ». On voit bien tout le paradoxe pervers de sa démarche : elle donne au mal l’apparence du bien, pour finalement détruire le bien. Elle oscille, comme elle le dit elle-même dans sa chanson « Sans logique », entre deux attitudes aussi diaboliques l’une que l’autre : « De ce paradoxe, je suis complice. Sans logique, je me quitte, aussi bien satanique qu’angélique. » Qui veut faire l’ange, disait à juste raison Blaise Pascal, fait la Bête…
 

On peut rigoler tant qu’on voudra du caractère insensé, grandiloquent et narcissique des paroles des chansons de Mylène. On peut s’agacer ou tourner en dérision le caractère anodin, sur-esthétisé et barré de son « univers ». Mais soyons sûr d’une chose : Mylène Farmer se prend vraiment pour la Bête de l’Apocalypse et veut transformer ses fans en bêtes, dans tous les sens du terme « bête » : en consommateurs abrutis et en démons. Tenez-vous-le pour dit. Ce n’est pas que « léger » d’aimer Mylène Farmer. C’est dangereux. C’est un rituel satanique et maçonnique.
 

 

 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »

Le boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église Catholique

 

C’est marrant, en ce moment, c’est la mode. On assiste à un véritable BOOM des groupes de parole, d’écoute, dans l’Église Catholique autour de l’homosexualité : tout le monde se bouscule au portillon pour nous accompagner. Ils se disputeraient presque ! Les cathos nous draguent. Nous, personnes homos cathos, devenons la poule aux œufs d’or (sauf quand nous sommes célibataires et vivant la continence : là, tout de suite, nous devenons à leurs yeux de « dangereuses exceptions » et des « diables » : les fidèles catholiques – qu’ils soient progressistes ou tradis d’ailleurs – n’aiment que les homos qui défendent le couple homo ou qui se cachent !). Tout le monde (et personne !) nous veut !!!
 

J’ai relevé 15 caractéristiques de ces groupes d’accompagnement pour expliquer ce curieux foisonnement catho-gay friendly :
 

1) INDÉPENDANCE : Ces groupes ne se revendiquent pas nécessairement des associations chrétiennes officielles (DUECDevenir Un En Christ -, Courage, David et Jonathan, Communion Béthanie), même s’ils peuvent en inviter un des membres : c’est plus sournois et lâche que ça. Ce sont des groupements marginaux, parfois paroissiaux ou organisés autour d’un seul curé, qui poussent comme des champignons, qui sont des initiatives privées incontrôlables et au contenu plus que creux ou discutable, puisqu’ils défendent la pratique homo ou ne la dénoncent pas, et ils le font par le biais de l’émotion. Le nombre de curés qui célèbrent déjà des bénédictions de couples homos « en privé » (c’est le cas du curé de la cathédrale de Lille) aurait de quoi filer le vertige.
 

2) HYSTÉRIE : Pour monter leurs conférences, ces groupes de parole invoquent l’« urgence » de la situation, le soi-disant « rejet inadmissible des personnes homos dans l’Église » (jamais d’« homophobie », comme par hasard…). Ils se valent de la « détresse des parents concernés par le sujet », du « malaise des personnes homos pendant les messes », du nombre (qu’ils gonflent) des fidèles catholiques dans les paroisses.
 

 

 

 

 

 

 

3) NOM FLOU (VERBES À L’INFINITIF) : Ce sont des groupes au nom très flou. En général, des verbes à l’infinitif : S’accueillir en Loire-Atlantique et à Poitiers – créée par Mgr James -, Se parler dans le Val de Marne et à Créteil, En parler à Lyon, Oser en parler de Philippe Auzenet, Oser vivre en vérité à Lille, etc. (je leur proposerais bien un groupe Savoir aimer… en hommage à saint Florent Pagny). C’est finement joué, car effectivement, il est plus difficile de traîner en procès un verbe à l’infinitif qu’un groupe clairement identifié avec un responsable identifiable. Ces associations se cachent aussi derrière un terme générique qui ne nomme pas directement l’homosexualité (« Famille », « Courage », « Pastorale de la santé ou des familles », « L’Avenir pour tous », etc.) ou bien derrière un sigle où on ne peut pas reconnaître l’homosexualité ni la confession de ses membres (exemple : C.A.D.O.S.), pour s’imposer sans faire de vagues.
 

 

4) ORDRE DE MISSION FLOU : Ces groupes se disent « chrétiens » (et non « catholiques »), « spirituels » (ils défendent toutes les « spiritualités » et « croyances »). Ils se revendiquent de la « pastorale diocésaine » (et vaguement d’un évêque ou du Pape : ils s’appuient beaucoup sur l’encyclique Laudato Si ou sur la fameuse phrase du Pape « Qui suis-je pour juger ? »). Ils se réclament de la « Nouvelle Évangélisation » et se présentent comme d’humbles mandatés du Vatican pour mettre en place une pastorale papale orientée vers l’inclusion des minorités invisibles de l’Église.
 

 

5) EXCUSE DE L’OFFICIALITÉ ECCLÉSIALE : Ces groupes se parent d’un événement d’Église officiel pour en faire un ordre de mission : par exemple les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ), le Synode sur la famille, le Synode des Jeunes, la sortie d’une encyclique (Amoris Laetitia, Laudato Si…), etc.
 

6) COMPLICITÉ DES ÉVÊQUES : Les évêques ne contrôlent pas ce qui se montent dans leur diocèse, voire carrément ils l’encouragent et signent en bas : Mgr Aupetit, Mgr di Falco, Mgr Papin, Mgr Dagens, Mgr Lovey, etc. Certains préfacent même des ouvrages écrits par DUEC (Mgr Daucourt), invitent des associations laïques (Di Falco reçoit le Refuge) ou des psys névrosés (par exemple, Michel Anquetil, ou encore Yolande du Fayet de la Tour qui justifie l’homosexualité pour cacher/justifier son divorce est désormais invitée quasiment partout en France, et s’en fout plein les poches sur le dos des personnes homos). Les radios chrétiennes déroulent le tapis rouge à DUEC, au Refuge, à la Communion Béthanie, sans problème. Courage ne compte aucun témoin homo pour oser parler devant les micros (et a honte de moi). L’abbaye de Solesmes reçoit DUEC… et personne ne dit rien.
 

 

 

7) PUBLIC VISÉ PAS DIRECTEMENT INVITÉ (EXCUSE DE L’ACCOMPAGNEMENT) : Ces groupes sont des démarches tellement lâches que ce ne sont même pas les personnes homos qui sont directement invitées, mais les « personnes concernées par l’homosexualité » (nébuleuse indéfinie, peuplade fourre-tout) et les « accompagnants » (nous, les personnes homos, sommes remplacées par nos accompagnants). Exemple : Les sessions jésuites de Manrèse « Accueillir l’homosexualité d’un(e) proche ».
 

 

 

8) INVITATION DE PERSONNALITÉS ECCLÉSIALES GAYS FRIENDLY : Ces groupes ne sont pas portés par des personnes homosexuelles visibles, qui donnent leur nom et prénom publiquement. Pas du tout. Ils sont portés par des prêtres jouant les désintéressés, les pasteurs-accompagnants, et taisant leur orientation sexuelle : le frère dominicain Adriano Oliva (thomiste), le père James Martin, l’ex-père Krystof Charamsa, l’ex-frère Jean-Michel Dunand (le fondateur de la Communion Béthanie), le père Christophe Vairon (accompagnateur du groupe DUEC), l’ancien moine Claude Besson, le pasteur Philippe Auzenet, le père Daniel Digou (curé de saint Merry à Paris), le père Joël Pralong (suisse), la sœur dominicaine Véronique Margron, etc. Le plus pervers dans l’histoire, c’est que ces personnes qui se présentent comme « accueillants » ne diront jamais qu’elles sont eux-mêmes homosexuelles. L’accueil leur servira d’alibi et de couverture pour promouvoir l’homosexualité (et même draguer) sans être inquiétées, et en faisant peser leur titre ecclésiastique de pasteur sur la balance de leur complaisance muette !
 

 

 

 

 

9) CULTE DE L’ORALITÉ ET DE LA DIVERSITÉ : En général, ces groupes sont centrés sur la parole (Accueil et Parole en Gironde, les conférences « Homosexualité : Parlons-en ! » de Yolande du Fayet de la Tour, En parler et Oser en parler, La Parole libérée à Lyon, etc.) – comme si l’oralité était bonne en soi… (ils sont donc évidemment férus des témoignages de vécus individuels : c’est l’occasion de s’épancher comme dans les talk-shows sur le récit de vie des personnes). Ou bien ils sont centrés sur le concept d’hétérosexualité – dans le sens d’« idolâtrie pour les différences » – traduit généralement par le mot « diversité » (exemple à Nîmes : le groupe C.A.D.O.S. qui signifie « Chrétiens s’Accueillant dans leurs Différences d’Orientations Sexuelles » ; exemple à Nantes : les « Jeudis de la différence »). Et paradoxalement, c’est parce que l’oralité y est célébrée comme une déesse que précisément ces rassemblements se caractérisent par un non-dit assourdissant sur la pratique homosexuelle et l’homosexualité dans son ensemble.
 

 

10) NOVLANGUE PUDIBONDE : Ces groupes se caractérisent par la langue de bois homophobe gay friendly. Ils inaugurent une novlangue qui induit le traitement de l’homosexualité sans citer explicitement le mot. Ça donne des périphrases du type « personnes concernées par l’homosexualité », « pastorale d’accueil », « cheminement/parcours », « accompagnement », « écoute », « partage », « entrée en dialogue », « aller aux périphéries », « aimer en vérité », etc. Ils diluent la question de l’homosexualité (qu’ils ne traitent jamais, et qu’ils ne remettent jamais en cause en tant qu’« identité » ou qu’« amour ») sur des thèmes qui lui sont liés mais qui font diversion (crises dans les familles, porno-dépendance, dépression, suicides, restauration de l’identité masculine ou féminine, guérison, sainteté, chasteté, fraternité, amitié, sexualité, théologie du corps, etc.). L’hétérosexualité, l’homosexualité, l’homophobie, sont des mots bannis. La dimension politique, médiatique, universelle, eschatologique, de l’homosexualité, y est carrément gommée. Courage n’a même pas le courage de prononcer le mot « homosexualité » ! Ils excellent dans l’art de l’euphémisme langagier pudibond pour contourner le mot fatidique « homosexualité » qui soi-disant « enfermerait les personnes » (« personne à attirance pour le même sexe » « couples de même sexe », « personne concernée par l’homosexualité », « personnes homosensibles », « apostolat à l’égard des personnes avec tendance homosexuelle », etc.). Pirouettes juste ridicules. Selon eux, l’« homophobie » n’existe pas : c’est au mieux une irréalité (qui les fait pouffer de rire), au pire le diable en personne.
 

11) MÉTAPHORES POÉTIQUES : Les organisateurs de ces groupes sont des grands poètes. Ils nous invitent à des « marches spirituelles », à des retraites en abbayes, à des veillées de prière aux noms tous plus bucoliques les uns que les autres. En général, c’est le silence, le soleil, la terre, la lumière, l’arc-en-ciel, les oiseaux, l’amour, les p’tits cœurs, qui nous invitent… alors difficile de résister ! Ils filent les métaphores poétiques Laudato Si : celle de la montagne à gravir, du bateau qui part au large et qui doit maintenir son cap dans la tempête et arriver à bon port, du chemin escarpé et du voyage semé d’embûches, du pont à construire et à traverser (par exemple, le père James Martin, aux États-Unis, a écrit un livre au titre top franc-maçon Building a Bridge -, etc.). Bizarrement, la seule « métaphore » qui manque, c’est celle de la Croix… Et le mot qui fait peur, c’est « conversion ».
 

12) FAUX QUESTIONNEMENTS : Ces groupes débattent de fausses questions, dont on connaît déjà la réponse (« Homosexualité, est-ce une réalité de nos familles et de nos paroisses ? » « Doit-on accueillir les personnes homos dans l’Église ? » « Peut-on être homo et catho ? » « Est-ce que l’homosexualité est incompatible avec une vie de foi, de communauté ? »), et qui évacuent LA seule vraie réponse (= « Le couple homo est incompatible avec la pratique religieuse catholique. »). Juste pour le plaisir de se raconter, de s’émouvoir sur des témoignages de vie, de raconter sa douleur, de s’afficher, de faire genre « on va aux périphéries ». Il y a derrière ces postures questionnantes une démagogie et surtout un anti-cléricalisme sous-jacent.
 

 

13) HAINE OU MÉPRIS DE LA CONTINENCE : En France, en gros, dans les mouvements d’accompagnement chrétien des personnes homos, il existe deux écoles (c’est la continence qui fait la césure) : les « gentils » (David et Jonathan, DUEC, Contact, etc.) et puis les « méchants » (Courage). Dans les groupes tels que DUEC ou Communion Béthanie, la continence est envisagée comme une « option respectable » (ou une élection divine réservée à une élite) mais pas comme LA voie générale pour toute personne durablement homosexuelle. Y compris à Courage, qui parle de « continence » alors qu’elle ne met en place qu’une « abstinence » (la continence induit le témoignage public et mondial de l’homosexualité). Le père Louis-Marie Guitton (j’étais à un mètre en face de lui : je sais de quoi je parle) a carrément dénigré le mot « continence » lors du premier parcours « Courage » de Paray-le-monial… alors que la continence est « un peu » la seule chose qui distingue(rait) Courage de DUEC !
 

14) ATTITUDE PATHOLOGIQUE DES CONTRADICTEURS DE CES MOUVEMENTS PASTORAUX (Riposte catholique, blog de Jeanne Smits, Médias Presse Infos, Salon Beige, etc.) : soit l’indignation accusatrice (ils brûlent en place publique James Martin, révèlent au grand jour les scandales internes liés à l’homosexualité, ne proposent rien de positif à la place, ne soutiennent jamais les personnes homos continentes, et dans leur paranoïa pathologique, voient toute valorisation de l’apostolat ou de la sainteté par l’homosexualité comme une odieuse promotion de l’homosexualité), soit la schizophrénie silencieuse (certains cathos conservateurs sont contents de savoir que des témoins homos continents existent, et nous ont jeté aux oubliettes aussi vite qu’ils ont aperçu notre photo : ils sont persuadés que nous sommes encore invités à droite à gauche, alors que nous ne sommes plus invités du tout !). Nous leur faisons peur ou bien ils nous méprisent. Clairement, nous les agaçons. Par ailleurs, zéro évêques pour nous soutenir : ils se cachent sous les jupons de Courage, qui est une asso salon de thé d’homos planqués. Même les évêques les plus « courageux » et « médiatiques » font profil bas : Mgr Aillet, Mgr Rey, Mgr Barbarin, etc. Ils ont trop peur d’être étiquetés « parrain d’un homo catho médiatique » (la honte…). Et les rares fois où nous, témoins homos continents, sommes invités, c’est en tant que « témoins » et non en tant qu’« analystes » d’un thème qui ne se traite pas en une simple heure et demi. Donc nous passons pour des fouteurs de merde qui semons la zizanie et la confusion sur notre passage. Enfin, vu le climat de délation actuelle, les groupes de thérapies réparatives plus conformes à l’Église se retrouvent désormais dans des catacombes et n’osent plus faire d’annonce publique de leurs réunions, de peur des représailles et du lynchage médiatique (on a vu ce que ça a donné avec Torrent de vie, Courage à Pau et à Bayonne, moi à Barcelone et à Lille).
 

15) PEUR ET CONTRADICTION : Courage se défend de ne pas proposer de thérapies. Or, concrètement, c’est ce qu’ils font. Qu’au moins ils assument ! Ils ont peur de tomber sous le coup de la loi (dans certains pays, les thérapies de restauration ou de conversion sont interdites : c’était le cas de Malte en 2016 ; et ça fait deux semaines qu’elles sont interdites dans toute l’Europe). Même les prêtres d’accord avec le discours ecclésial de l’Église Catholique sur l’homosexualité présentent la continence comme une possibilité parmi d’autres de vivre sa tendance homo, et se valent de la « liberté d’expression » pour défendre timidement la continence comme une « option ». Or elle n’est pas une option… même si elle ne peut pas s’imposer.
 
 

Cet article bénéficiera bientôt d’une vidéo sur Youtube, intégrant une série de 15 entretiens tournés en avril 2018 à Lourdes avec la journaliste Nathalie Cardon, et dans le droit fil de mon livre Homo-Bobo-Apo. Voici les articles de chacun d’eux :
 

1 – « Les 11 messages subliminaux diffusés dans l’émission ‘The Voice’ »

2 – « Le Synode des jeunes : la cata »

3 – « Le raz-de-marée de la transidentité » (transsexualité)

4 – « Le Boom des pastorales d’accompagnement des personnes homosexuelles dans l’Église »

5 – « Mylène Farmer, Grande Architecte de la Franc-Maçonnerie gay friendly »

6 – « Pourquoi La Manif Pour Tous est un vrai désastre »

7 – « Pourquoi parler d’homosexualité dans les établissements scolaires est Mission Impossible »

8 – « L’homosexualité dans la série de TF1 Demain Nous Appartient »

9 – « Je me suis ridiculisé publiquement : Comment vivre avec cette honte ? »

10 – « L’Hétérosexualité est la Bête de l’Apocalypse »

11 – « Les 4 armées de la Bataille finale d’Armageddon »

12 – « Visite maçonnique de Macron aux Bernardingues »

13 – « Les 12 obsessions des cathos bobos de la Réacosphère »

14 – « Homosexualité, la priorité niée dans l’Église »

15 – « Définition de la bisexualité »