Archives de catégorie : Phil de l’Araignée

Exemple de question de mon Trivial Pursuit Gay (ex : analyse de l’affiche de Drag Race France)


 

Quel est le modèle esthétique et symbolique sur lequel s’appuie l’affiche télévisuelle de la deuxième saison de l’émission Drag Race France (édition 2023), concours de la meilleure drag queen nationale ?
 

1) Il est chorégraphique (le vogging nord-américain)
 

2) Il est maçonnique (temple de Salomon)
 

3) Il est circassien (foires, fêtes foraines, femme à barbe…)
 

4) Il est christique (Jésus et ses disciples)
 

Réponse : 2. Il est maçonnique. Pas christique (puisque les candidats sont au nombre de 11, et non pas de 12 comme les disciples de Jésus ; à noter qu’aux États-Unis, ils sont entre 14 et 15). L’affiche de Drag Race France 2 contient tous les ingrédients et éléments du temple de Salomon des loges francs-maçonniques. Même si les téléspectateurs – et les participants et animateurs eux-mêmes – ne se rendront compte de rien (ils ne nous prennent pas pour des cons : ils se prennent pour des cons, c’est pas pareil !). Concrètement, on retrouve la lune sur la gauche et le soleil sur la droite (avec la roue solaire), comme dans les temples. L’affiche se passe en France… fief de la FRANC-maçonnerie mondiale. La Tour Eiffel est un symbole maçonnique rebattu. Le chandelier-lampadaire à trois branches (à gauche) aussi. La boule à neige symbolise la cloche hermétique dans laquelle sont enfermés les hommes travestis, pour vivre, comme dans un laboratoire alchimique, leur « trans-formation » en femmes, reines, étoiles et or. Paradoxalement, même s’ils sont réifiés, le tableau est aussi naturaliste (arc-en-ciel, astres, oiseaux plumés…). Les figurants (peints à la truelle !) prennent tous des positions soit d’équerre (angle droit, triangle) soit de compas (jambes tendues et écartées, en biais et oblique, et buste cambré en avant), les deux outils maçonniques par excellence. On retrouve très clairement ces postures « carrées » et « poupées désarticulées » dans l’affiche de Drag Race France n°1 (2022) aussi ; et il semble que la « maîtresse de cérémonie » de l’émission, Nicky Idol, ait choisi la position de l’équerre – avec son bras en angle droit – comme marque de fabrique et de salutation pour se singulariser/distinguer y compris du jury. À ce propos, en parlant de Nicky Doll, le présentateur en chef, il ne porte sur l’affiche qu’un seul œil, comme le cyclope, et est en position triangulaire : il représente la pyramide aurique, ainsi que l’œil d’Horus dans son triangle (Dieu Grand Architecte de l’Univers), placé traditionnellement au centre des temples francs-maçons. Au fond, symboliquement, Nicky Doll est le juge suprême maçonnique, l’artisan-pygmalion des initié(e)s, l’architecte qui a déjà été transformé en or, comme toute idole (jeu de mots Nicky Doll = « poupée niquée » ou bien « nique idole ») et qui est chargé de noter/sculpter/tailler ses « consœurs » pour que l’une d’elle deviennent idole comme lui/elle. Enfin, la composition globale du groupe – formant comme un « X » ou un « M » surmonté d’un « V » – est typiquement maçonnique (le compas chevauchant l’équerre) et aussi apocalyptique (la Marque de la Bête ressemble souvent à un « X/W »). Enfin, il est à noter que sur l’affiche de Ru-Paul’s Drag Race (saison 15, en 2023, aux États-Unis), les participants posent sur un Pavé Mosaïque clairement maçonnique.
 

Le Celebret (QR Code notant les prêtres) à partir de l’été 2023, et voté par la Conférence des Évêques de France, ça ne choque personne ?

Honte à vous, Mgr Joly. Vous ne devriez pas « célébrer » mais DÉNONCER cet esclavage


 

Le Celebret (QR Code notant les prêtres) à partir de l’été prochain, et voté par la Conférence des Évêques de France (CEF), ça ne choque personne ? C’est de la folie furieuse. Et personne n’élève la voix, pas même les prêtres !?
 

Pour résumer, qu’est-ce qu’est concrètement et symboliquement le Celebret ?
 

1) C’est un contrôle, flicage, hiérarchie et tri des prêtres, un jugement de valeurs entre les « bons » et les « mauvais », une stigmatisation et une mise au ban de certains par rapport à d’autres.
 

2) C’est une absence de pardon, un certificat de bonne ou mauvaise conduite, et une forme de « crédit social » à la chinoise sauf qu’il s’agit d’un crédit sacramentel et sacerdotal, tout ça pour se plier au dieu « Paraître », au dieu « Factualité », au dieu « Péché », au dieu « Peur » et au dieu « Sécurité » (les évêques, et Mgr Joly à leur tête, entendent, via le Celebret, « rassurer les fidèles », « sécuriser les prêtres »), au dieu « Assemblée », au dieu « Scandale » et « Qu’en dira-t-on ».
 

3) C’est l’infiltration de l’Église en Franc-Maçonnerie : car on confond la vérité-Charité et la transparence.
 

4) C’est une allégeance au puçage/électrification des prêtres : on impose à ces derniers une Marque de la Bête, une notation colorée.
 

5) Les conséquences concrètes de ce Celebret, ce sera moins de sacrements pour nous, les laïcs (car tous les prêtres ne pourront pas les distribuer) ; et pour les prêtres, l’impression d’être transformés en numéros, en distributeurs de sacrements, et en machines ou en bestiaux fliqués et notés. Ça, ça va être VACHEMENT efficace non pas pour éradiquer les abus sexuels mais pour éradiquer la Foi des fidèles et les vocations sacerdotales ! Bravo les mecs !
 

Mais je vous le demande à tous. Être prêtre, est-ce montrer patte blanche ? Est-ce être valide, parfait ? Est-ce prouver qu’on n’est pas dangereux et non-prédateur ? Est-ce être un fonctionnaire qui pointe ; ou un pécheur tenu à l’exemplarité et la sainteté mais qui reste pécheur ? Est-ce dire qu’il y a des prêtres de première catégorie (les verts), de moyenne catégorie (les oranges), et de troisième catégorie (les rouges, les interdits, les marginalisés : parfois à tort, car l’applaudimètre ou la suspicion ne sont pas toujours de bons juges : je connais des prêtres qui ont été accusés à tort par des rumeurs, et qui n’ont pas pu se défendre. L’opinion ou l’indignation/peur de l’assemblée des fidèles, voire la Conférence des Évêques de France, ne sont pas toujours des juges fiables et justes ! La majorité peut avoir tort !) ? Je rappelle que Jésus a intégré en connaissance de cause Judas, Pierre, et tant d’autres, dans son équipe, alors qu’ils étaient tous de piètres prêtres, et les a choisi non sur la conduite ni leurs vertus ni leurs mérites, et avec leurs casseroles. Qu’est-ce que c’est que ce code couleurs donnant le taux de validité/respectabilité/sûreté sacerdotale, ce fichage digne de l’Inquisition (avec les san benito affichant les faux pas et les rumeurs des accusés) ??
 

Comment la CEF peut-elle être complice de ça ? Je suis choqué, et très inquiet pour l’Église de France, qui pactise avec Lucifer-électrique et le Gouvernement Mondial. Elle devrait s’insurger face à un classement robotique pareil, et les prêtres aussi. Mais rien ! Quand est-ce que les évêques et les prêtres de France vont se réveiller, vont corriger le tir, faire front contre cette électrification/ce tri du sacerdoce, et ne pas rentrer dans le chantage à la « lutte contre les abus sexuels » (car ce n’est pas en resserrant le contrôle sur les prêtres qu’on luttera contre les abus sexuels, soyons clairs là-dessus, ni qu’on rassurera qui que ce soit) ?

Homo-Bobo-Apo, la clé pour comprendre la composition bisexualo-maçonnico-luciférienne du Gouvernement Mondial Antéchristique (grâce aux Simpsons !)

Sans l’avoir prémédité, je me rends compte qu’en écrivant le triptyque Homo-Bobo-Apo en 2017 (« Homo » pour « Homosexualité » ; « Bobo » pour « Boboïsme » – mais en lien avec la Franc-Maçonnerie – ; et « Apo » pour « Apocalypse »), j’avais déjà les 3 principales cartes – ou prismes – en main pour comprendre la très probable composition du petit cercle formant le Gouvernement Mondial Antéchristique qui dirigera le Monde avant le retour en parousie de Jésus, à savoir ces trois principales « familles » de dirigeants : la famille LGBT (ne prônant pas ouvertement l’homosexualité, mais plutôt une bisexualité asexualisante généralisée et évasive), la famille franc-maçonne (influenceurs et carriéristes libertaires persuadés de contribuer au bien de l’Humanité, principalement par l’entremise de la technologie écologiste), et la famille angélique (des anges de Lucifer – entités humanoïdes qui sont le fruit du croisement hybride, chimérique, éphémère et partiel des démons avec certains Humains consentants pour pactiser avec elles, et en premier lieu l’Antéchrist).
 

En effet, en regardant dans son intégralité la série Joséphine Ange gardien, puis en complétant mon analyse avec des dessins animés (Scooby-Doo : Mystères associés, Les Simpsons, etc.) et d’autres programmes, tout se recoupe. D’ailleurs, dans cet extrait des Simpsons, justement (« The Fool Monty », épisode 6, saison 22, 2010), je retrouve les trois familles Homo-Bobo-Apo à travers le conseil secret des leaders d’opinion de la Gouvernance Mondiale, réunis à l’intérieur de la coiffe de la Statue de la Liberté (stricto sensu, « La Liberté éclairant le Monde ») à New York… On y voit – détail ô combien osé pour un dessin animé grand public – un duo de deux diplomates (un Asiatique et un Occidental plus vieux) se rouler une grosse pelle autour de la table des négociations, tout pendant qu’un plan de fausse pandémie mondiale qui imposerait un « vaccin » se trame. C’est énorme.
 

À noter aussi que, grâce aux Simpsons, je rends grâce à Dieu d’habiter à ce qui s’apparente être LE centre médullaire mondial de la Franc-Maçonnerie (plus encore que Londres, qui est pourtant la matrice historique de la Franc-Maçonnerie mondiale) : Paris ! Je suis, sans l’avoir fait exprès, aux premières loges (dans tous les sens du terme) ! Et c’est bien logique. Qui mieux que la FRANCe peut incarner la Franc-Maçonnerie ? En regardant les pays – hormis sa patrie d’origine, les États-Unis – les plus visités par la famille Simpsons, la France (et Paris) occupe de loin la première place du podium, avec 11 voyages (tandis que l’Angleterre et Londres arrive bien loin derrière, avec 7 visites…) !
 

Mes 10 interprétations du logo de l’émission Quotidien de Yann Barthès

Sur la chaîne TMC et un peu sur TF1, l’équipe de chroniqueurs cyniques, coincés et ricanants de Yann Barthès de Quotidien – journal satirique qui se veut anti-Système alors que c’est le bouffon du roi voire le roquet tyrannique et accusateur du roi – sévit depuis plusieurs années à la télé française (depuis Le Petit Journal de Canal + en 2004, pour être précis), et est un rejeton (en beaucoup moins audacieux, moins drôle et plus guindé et politiquement correct) du Petit Rapporteur (1975) de Jacques Martin, des Grosses Têtes (1977) de Philippe Bouvard, du Nulle part ailleurs (1987) de Philippe Gildas, et plus récemment de Touche Pas à Mon Poste (2010) de Cyril Hanouna. La tonalité de Quotidien est ouvertement gay friendly et crypto-gay (d’ailleurs, Yann Barthès est homo ; et les rares chroniqueurs qui ne le sont pas sont au moins tous agressivement gays friendly). Ce programme bobo à prétention « critique » et « analytique » (alors que c’est juste des beaufs gauchistes qui se foutent des soi-disant « beaufs d’extrême droite ») a choisi un logo extrêmement signifiant, car très inconsciemment, il fonctionne comme la Marque de la Bête décrite dans l’Apocalypse de saint Jean (d’où, une nouvelle fois, mon insistance à dire que symboliquement, nous, personnes homos, sommes vos meilleurs guides pour vous faire comprendre le chemin de la Bête, et que vous devez nous écouter). Pourquoi ?
 

En regardant cet extrait de Quotidien où le vidéaste Michou (pris pour le « gentil beauf des réseaux sociaux » dont on peut se moquer facilement), j’ai trouvé plusieurs significations symboliques potentielles de ce fameux logo. Un peu de sémiologie !
 
 

Le « Q » peut représenter :
 

1 – la première lettre « Q » stylisée du mot Quotidien (pas de Quotient Intellectuel, nan…) : interprétation la plus évidente et plausible.
 

2 – une mappemonde de « diversité » LGBT (Rainbow Flag complet… ce qui auparavant n’était chromatiquement pas le cas: on n’avait pas, il y a encore 3 ans, les couleurs de l’arc-en-ciel gay sur le logo). Et l’émission se veut maintenant une vitrine de l’actu interlope, une sorte de Têtu démocratisé, un programme d’éducation citoyenne à la bisexualité et à la « tolérance » absolue (sauf de « l’extrême droite »).
 

Ancien logo

3 – un doigt accusateur pointé sur l’invité.
 

4 – un doigt d’honneur tourné vers le bas, en transversal (eux qui se moquent de la quenelle de Dieudonné voire du salut nazi ne font guère mieux…). Insanité et irrévérence masquées. Alors qu’au départ, ça se voulait être l’index interrogateur et ingénu sur le menton.
 

5 – le « Q » de « cul » ou de « PQ » (qui, donc, nettoie en même temps que désigne la merde, à savoir l’invité). Et transposé au contexte de la télé, ça donne une promotion des « plans cul », stricto sensu.
 

6 – un cul sodomisé (ou bien, si ce n’est que le doigt qui pénètre analement, un « simple » fist-fucking…). Genre « Vous allez vous faire enculer par ceux que vous stigmatisez d’enculés ». Et bien entendu, il y a un jeu de mots homophonique possible entre « anal » et « annale » (journalistique)…
 

7 – une oreille de Mickey (de ridiculisation de l’invité, encore une fois) plantée sur la tête.
 

8 – On peut aussi y voir une antenne parabolique de lobotomie, genre curetage cérébral d’humain augmenté, extraterrestre. Un lavage de cerveaux.
 

9 – une main qui harponne, qui s’agrippe. Comme une griffe d’animal. D’où la Marque de la Bête.
 

10 – une punaise avec tête ronde pour stigmatiser l’invité et le réifier (comme, jadis, la pin-up : symboliquement, pin-up signifie « celle qui est crucifiée, épinglée »).
 

Voilà mes dix lectures du logo de Quotidien. Vous en pensez quoi?
 

La homosexualidad es realmente el mayor tabú de todos los tiempos (Amén : Francisco responde)

La homosexualidad es realmente el mayor tabú de todos los tiempos. Sin duda alguna.
 

Acabo de ver completo el documental « Amén: Francisco responde » estrenado esta semana en la plataforma Disney +, que es una charla « sin pelos en la lengua » entre el Papa Francisco y 10 jóvenes – españoles y latinoamericanos – sobre todos los temas « tabúes » que afectan a los jóvenes.
 

Se habla de todos los temas sin ningún filtro : dinero, escándalos en la Iglesia, racismo, inmigración, acoso escolar, depresión, bulimia/anorexia, suicidio, soledad, violación, feminicidios, transidentidad (no binariedad), aborto, pederastia, abusos sexuales y psicológicos en la Iglesia, celibato de los sacerdotes, ordenación de mujeres al sacerdocio e incluso al papado, aplicaciones de citas, poliamor, masturbación, pornografía, prostitución, drogas.
 

¿ TODOS los temas ? No. Sólo falta uno. Y eso que se nos muestra varias veces dos mujeres besándose, en la cama, cogidas de la mano, paseando juntas. Además, entre los diez testigos, incluso hay dos muchachas que cada una está en una relación lésbica. ¿ Creen que, sin embargo, los voceros de la franqueza, la sinceridad, la transparencia y la audacia (incluso entre los jóvenes entrevistados, entre los gays friendly o directamente afectados), se atrevieron a utilizar simplemente la palabra « homosexual/homosexualidad/gay/lesbiana » ? ¡ Qué va ! ¡ Para nada ! La homosexualidad es la gran ausente. No se debe hablar de ella. La homofobia, en el sentido estricto de la palabra (« miedo al mismo » y « miedo a la homosexualidad »), ocupa todo el espacio. Es increíble.
 

Y me repugna. Se nos ignora, se nos diluye en una diversidad de falsas marginalidades y falsos tabúes, se nos tiene miedo o vergüenza, se nos excluye, a nosotros personas homosexuales, hasta el punto de no atreverse siquiera a nombrarnos. Somos la vergüenza de las vergüenzas. El tabú de los tabúes. Aunque se nos vea explícitamente en la pantalla. Ni siquiera nos ofrecen un lugar aparte, o reducido y perdido en una hilera de « marginalidades/diferencias »: es que ni tenemos cabida. Si incluso los documentales que pretenden tratar la homosexualidad de frente guardan silencio al respecto, ¿ qué será de nosotros ?
 

No nos extrañemos si nosotros personas homosexuales nos sentimos especialmente solas, excluidas, invisibles, inexistentes.

L’homosexualité est vraiment le plus grand tabou de tous les temps (Amén : Francisco responde)

L’homosexualité est vraiment le plus grand tabou de tous les temps. Sans conteste.
 

Je viens de regarder en entier le documentaire « Amén : Francisco responde » (« Amen : François répond ») sorti cette semaine sur la plate-forme Disney +, et qui se veut une discussion à bâtons rompus et sans langue de bois entre le Pape François et 10 jeunes – Espagnols et Latino-américains – sur tous les sujets « tabous » concernant les jeunes.
 

Tous les sujets y passent, et sont abordés sans filtre : argent, scandales dans l’Église, racisme, immigration, harcèlement scolaire, dépression, boulimie/anorexie, suicide, solitude, viol, féminicide, transidentité (non-binarité), avortement, pédérastie/pédophilie, abus sexuels et psychologique dans l’Église, célibat des prêtres, ordination sacerdotale voire papale des femmes, applications de drague et de rencontres, polyamour, masturbation, pornographie, prostitution, drogues.
 

TOUS les sujets ? Non. Un seul manque. Alors que pourtant, on nous le montre plusieurs fois à l’image (deux femmes qui s’embrassent, qui sont au lit, qui se tiennent la main, qui se promènent ensemble). De surcroît, parmi les dix témoins, il y a même deux jeunes femmes chacune engagée dans une relation lesbienne. Croyez-vous que, pour autant, les chantres de la franchise, de la sincérité, de la transparence et de l’audace (y compris chez les jeunes interrogés, chez les gays friendly ou directement concernés), ont osé simplement sortir le mot « homosexuel/homosexualité/gay/lesbien » ?? Que dalle ! Rien. L’homosexualité, c’est la grande absente. Il ne faut pas en parler. L’homophobie, au sens propre du terme (« peur du même » et « peur de l’homosexualité »), occupe tout le tableau. C’est incroyable.
 

Et ça me révolte. On nous ignore, on nous noie dans une diversité de fausses marginalités et de faux tabous, on nous craint, on a honte de nous, on nous exclut, nous personnes homosexuelles, au point de même pas oser nous nommer. On est la honte des hontes. Le tabou des tabous. Alors même qu’on nous voit explicitement à l’écran. Ce n’est même pas une place à part, ou réduite et perdue dans une brochette de « marginalités/différences » : c’est pas de place DU TOUT. Si même les documentaires qui se targuent de traiter l’homosexualité de front la taisent, qu’est-ce qu’on va devenir ?
 

Qu’on ne s’étonne pas que nous, les personnes homosexuelles, nous sentions spécialement seules, exclues, invisibles, inexistantes.

Itinéraire précis de Jésus vers la Passion (les 20 principales étapes à Jérusalem)


 

Voici, à mon avis, et en suivant la Bible, les 20 principales étapes de l’itinéraire de Jésus vers la Passion (suivez sur la carte ci-dessus). Elles sont importantes car elles nous indiquent comment les Fins dernières ainsi que les conflits dans le Monde et dans l’Église vont se dérouler très prochainement :
 

1 – Miracle de Lazare (Jésus ressuscite son ami). C’est un peu le « miracle de trop ». Cet épisode précipite l’arrestation de Jésus et ouvre chronologiquement le cycle de la Passion.
 

2 – Dans saint Jean, Marie, sœur de Lazare, oint Jésus de l’onction de Béthanie (huile), 6 jours avant la Pâque.
 

3 – Montée de Jésus et ses disciples à Jérusalem. Jésus demande à ses disciples d’aller chercher une ânesse et son petit au village de Bethphagé, situé sur les pentes du Mont des oliviers.
 

4 – Entrée « triomphale » de Jésus à Jérusalem sur un âne. La foule l’accueille avec des rameaux, comme un prophète.
 

5 – Jésus chasse les marchands du Temple et guérit des malades.
 

6 – Le soir, Jésus quitte Jérusalem en direction de Béthanie (banlieue) et y passe la nuit.
 

7 – Le lendemain, Jésus entre dans le Temple à nouveau (initialement, le lieu abritant l’Arche d’Alliance, donc les tables des 10 Commandements). Il aborde justement le Décalogue, en particulier concernant l’adultère (mise à l’épreuve des Sadducéens) et il dit que le Commandement le plus important est celui de l’amour du prochain. Il fait preuve d’une grande sévérité envers les pharisiens.
 

8 – Jésus sort définitivement du Temple, et dit : « Voici que votre temple vous est laissé. Il est désert. Vous ne me verrez plus désormais jusqu’à ce que vous disiez : ‘Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !’ » (Mt 23, v. 37-39). Il ne reviendra plus jamais l’habiter, puisque désormais, à la fin des Temps, c’est lui l’arche d’Alliance et le Temple incarnés !
 

9 – Méditation sur les constructions du Temple de Jérusalem (Mt 24). Jésus dit à ses disciples qu’il n’en restera pas pierre sur pierre, et qu’il le rebâtira en 3 jours (car c’est Lui le vrai Temple !). Il décrit la fin du Monde et prévient contre l’Antéchrist qui se fera passer pour lui et dira « C’est moi le Christ » (dans le désert, dans le fond de la maison, etc.). Il raconte 3 récits eschatologiques : la parabole des 10 vierges + la parabole des talents + le Jugement Dernier.
 

10 – Jésus retourne à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux et, selon Matthieu, se fait oindre par l’onction de Béthanie (geste annonciateur de son ensevelissement) par une femme adultère, en corrigeant publiquement Judas qui pensait au gaspillage du parfum et aurait souhaité vendre ce dernier pour les pauvres (« Ce que cette femme a fait est très beau. Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous. » Mt 26, 10).
 

11 – Cellule de crise. Les grands prêtres et les anciens du peuple se réunissent dans le palais du grand prêtre, qui s’appelait Caïphe. Ils organisent un conseil pour arrêter Jésus et le faire mourir. Judas se rend chez les prêtres pour obtenir une audience exclusive auprès d’eux pour que Jésus puisse se défendre, prouver qui il est, et échapper à un procès. Il accepte de l’argent pour indiquer où se trouve Jésus.
 

12 – Le premier jour de la fête des pains sans levain, ce sont les préparatifs de la Pâque. Et c’est le dernier repas de Jésus avec ses disciples au cénacle (sainte Cène). La trahison de Judas est dévoilée. Chez saint Jean est aussi racontée le lavement des pieds.
 

13 – En fin de soirée, Jésus et les apôtres quittent la salle du repas. Ils sortent de Jérusalem, descendent dans la Vallée du Cédron et remontent sur les pentes du Mont des oliviers qui domine la ville. Là, ils s’installent dans le jardin appelé Gethsémani. Jésus va prier à l’écart en demandant aux apôtres de veiller. Ceux-ci s’endorment.
 

14 – Au milieu de la nuit, c’est dans ce jardin que surgit une foule armée conduite par Judas. Ce dernier désigne Jésus en lui donnant un baiser.
 

15 – Dans la nuit, Jésus est conduit chez Hanne, le beau-père de Caïphe, qui était le grand prêtre, chef du sanhédrin, l’assemblée gouvernante des juifs. Judas est refoulé à l’entrée, alors qu’il se pensait introduit comme médiateur de Jésus à une simple « réunion » durant laquelle son Maître allait pouvoir prouver qui il est et échapper à une condamnation à mort (Zerah, notable juif avec qui il avait négocié la transaction, lui annonce qu’il ne s’agit pas d’une réunion mais bien d’un « procès »… Il donne à Judas son argent et le jette comme un malpropre). Jésus subit un interrogatoire, puis un procès organisé avec de faux témoins conduit à la condamnation de Jésus. Parmi les prêtres respectés dans la Tradition juive, le vieux Nicodème défend Jésus comme le Messie ; Joseph d’Arimathie (qui offrira à Jésus un tombeau digne) également. Caïphe est tellement écartelé dans son choix cornélien de reconnaître Jésus comme son Dieu qui lui fait face ou de le renier comme un blasphémateur qu’il en déchire en deux son propre vêtement ! Durant cette nuit, Pierre, qui a peur, va déclarer qu’il ne connaît pas Jésus. Et comme Jésus le lui avait annoncé, un coq chante pour annoncer l’aurore qui se lève.
 

Judas catastrophé par la tournure incontrôlée de la situation : Jésus n’est pas un magicien, et ne se prouve pas (c.f. « Jésus » de Zeffirelli)

16 – Le matin, le sanhédrin ne pouvait pas mettre quelqu’un à mort (c’est interdit dans le Décalogue !). Cela relevait du pouvoir de l’empereur ou de son représentant. Jésus est donc conduit devant le gouverneur, Ponce Pilate. Celui-ci siège au prétoire, vraisemblablement situé dans le palais d’Hérode. Il est bien embêté par la situation, car d’une part Jésus ne dit quasiment rien, et d’autre part, pour lui, il s’agit d’une « querelle religieuse entre Juifs » où lui n’a rien à voir. Pilate, ne trouvant rien à reprocher à Jésus, s’en remet à l’avis de la foule en lui demandant de choisir qui devra être libéré entre Jésus et Barabbas, un bandit en prison (un zélote qui a tué des romains et défendu le peuple juif). La foule, manipulée par les prêtres et les anciens, accuse Jésus. Il est donc condamné à la crucifixion supplice pratiqué par les Romains pour des bandits condamné à mort.
 

17 – Dans la cour du palais d’Hérode, dans la matinée, Jésus est flagellé avec un fouet garni de billes de plomb, un supplice particulièrement douloureux qui causait des plaies très profondes. Les soldats vont aussi le déguiser en roi avec un manteau rouge et, pour se moquer de Lui, lui poser une couronne d’épines sur la tête.
 

18 – Dans les rues de Jérusalem, en fin de matinée, Jésus escorté par les soldats romains, porte la poutre horizontale de la Croix sur ses épaules et s’avance vers le Golgotha, un lieu hors des murs de Jérusalem. C’est là qu’étaient habituellement crucifiés les condamnés. Deux bandits sont déjà en croix.
 

19 – Au Golgotha, début d’après-midi, Jésus est cloué sur la Croix, un clou dans chaque poignet et un clou pour les deux pieds croisés. Cela entraîne une mort longue et douloureuse, par étouffement.
 

20 – Mort et mise au tombeau de Jésus en milieu d’après-midi. L’obscurité se fait sur toute la Terre de 18h à 21h, avec des tremblements de terre. Le rideau du Temple de Jérusalem se déchire en deux. Comme le sabbat commence le soir même, on dépose Son corps dans un tombeau creusé dans la roche.

Correctif à mon enthousiasme premier face à la conférence de Jean-Dominique Michel hier soir au Luxembourg, et décryptage (Attention à la pente maçonnique !)


 

 

Je réécoute la conférence d’hier soir (24 mars 2023) de Jean-Dominique Michel au Luxembourg, étant donné que je l’avais prise en cours de route sur Facebook et avais loupé le début. Et j’y vois des éléments de franchise – et donc de Franc-Maçonnerie – qui m’avaient échappé, et qui me font revoir mon enthousiasme et mon admiration pour l’anthropologue légèrement à la baisse. Ça n’enlève rien aux 95 % de juste de ce qu’il dit. Et finalement, c’est un mal pour un bien. Car même un conférencier brillant garde sa part d’Humanité, ses limites. Jean-Dominique Michel n’est pas Dieu ; et il ne faut idolâtrer personne, pas même Dieu en personne – à savoir Jésus – ni même sa mère parfaite, Marie. De plus, la tentation de se transformer en justicier vengeur après avoir été traîné dans la boue et avoir vu son intelligence et son expertise visionnaire injustement piétinées est largement compréhensible.
 

Pour autant, il ne faut pas être dupe. Malgré la pertinence du discours, malgré l’apparente bonhommie et le détachement affichés par l’humilié, malgré le bain chaud de flatteries et d’apparents émerveillements d’avoir connu « tant de rares frères de combat extraordinaires et engagés » dans l’adversité, il y a certains détails dans le discours de Jean-Dominique Michel qui me chiffonnent et qui montrent que son positionnement n’est pas encore ajusté et qu’il demeure fragile. J’ai identifié 7 éléments de Franc-Maçonnerie inconsciente (je vous passe l’entrée scénarisée en mode élancée et faussement improvisée de l’orateur… car là encore, c’est de la mise en scène maçonnique à la Patrick Roy ou Philippe Risoli, ou de télévangéliste) :
 

1 – l’extériorisation ou l’altérisation du mal : À entendre Jean-Dominique Michel, ce sont les autres les psychopathes ou les aveugles ; nous (lui, son cercle d’amis chercheurs, et ses auditeurs), on est des voyants « normalement névrosés ». Mouais… Et si les vrais psychopathes ou les vrais carriéristes, ce n’était pas nous, finalement ?
 

2 – le remplacement de la Vérité par la franchise/sincérité, donc par l’intention. Dès l’introduction de la conférence, il est énormément question de « sincérité », d’« honnêteté », de « franchise », de « lucidité », de « lumière »… donc ça sent le roussi.
 

3 – le remplacement de l’Amour par l’intelligence ou la « justice ». Apparaît soudain le prince noir de tout combat, le personnage du justicier qui va, dans un temps humain et par le moyen humain de la loi et de la « jurisprudence », réclamer justice TOTALE, au lieu de l’attendre des anges et de Dieu à la Fin des Temps. À la vingtième minute, j’ai entendu une phrase qui contraste complètement avec la douceur réputée de Jean-Dominique Michel, et qui sent la franchise justicière maçonnique : « Ils [les fautifs] doivent payer intégralement. ». Wow… Qu’est-ce que c’est que ce justicialisme là ??
 

4 – le remplacement de Jésus par des concepts qui lui sont associés (« l’Espérance » notamment, mais aussi « la communion humaine » ou « la (re)Naissance », « l’humanisation »). Mais l’horizon résurrectionnel est gommé. D’où une forme de fatalisme cynique chez Jean-Dominique Michel (« On suit un processus dont personne ne sortira vivant » conclut-il à la fin de sa conférence en rigolant) et de déni des prophéties apocalyptiques (« C’est tout l’intérêt du match que nous sommes en train de vivre. On n’en connaît pas la fin. » : Ah bon ? Vraiment ? Et le livre de l’Apocalypse, c’est quoi ?). Même si ce fatalisme s’habille du positivisme ordo ab chaos du « renouveau » (À ce propos, le titre de la conférence dévoile bien la pensée maçonnique du « cycle de vie et de renouveau » que constituerait le chaos observé et vécu actuellement et mondialement : « L’effondrement en cours de l’Occident augure-t-il d’un possible renouveau ? »). Top franc-maçon !
 

5 – les références maçonniques : par exemple, la définition de l’œuvre de Mozart comme « le meilleur que l’Humanité ait produit ». Il faut savoir (sans l’absolutiser) que les francs-maçons vénèrent littéralement Mozart (La Flute enchantée est un standard crypto-maçon bien connu des initiés). Jean-Dominique Michel déclare que l’humain est capable du pire comme du meilleur, et qu’il oscille entre « Auschwitz et Mozart ».
 

6 – l’invocation de l’humanisme intégral comme objectif existentiel collectif, et la prétention millénariste de création d’Humanité et de ville/société/civilisation dans un temps humain et terrestre… ce qui est une illusion maçonnique, certes pleine d’optimisme et rassurante, mais qui n’est pas ce que la Bible et Jésus prévoient. Jean-Dominique Michel emploie la métaphore nataliste (empruntée à certains New-Ageux positivistes – au sens de « scientistes » – dont même l’adorable Louis Fouché fait partie) comme quoi nous sommes en chemin d’humanisation mais que nous ne sommes pas encore nés (« On est des pré-humains, en quelque sorte. »). Soit. Très jolie inversion. Et ensuite, il verse dans le millénarisme civilisationniste (et sucré) qui est un mirage utopiste du point de vue théologique et eschatologique : « Nous serons vraiment humanisés le jour où nous serons capables de créer une société digne de ce nom, où chacun sera respecté et aura sa place. » Dans le discours de Jean-Dominique Michel, le Salut est encore trop attendu de soi ou de certains Hommes (ceux étiquetés du camp du « bien »). Il propose d’ailleurs son concept (intéressant) de « salutogénèse » – à la base inventé par Antonovsky – comme une voie de pacification, de « liberté intérieure » et de bien-être personnel et social, reposant sur 3 piliers : a) l’intelligibilité (la capacité à comprendre ce qui nous arrive) ; b) le ferme attachement à nos valeurs fondamentales ; c) notre capacité d’agir comme nous pouvons, ici et maintenant. Mais tout ça reste encore trop anthropocentré.
 

7 – l’affichage de l’émotion (pourtant contenue, donc en apparence pudique) : Jean-Dominique Michel se montrant affecté par les exemples de victimes qu’il donne (la mention des restaurateurs qui ont dû mettre la clé sous la porte à cause du confinement ; les médecins compétents dont l’expertise a été bafouée en temps de panique ; les déportés dans les camps de concentration qui ont su garder une part d’humanité au milieu de l’horreur). En gros, l’effet narcissique – mais tellement sincère – du « Je m’émeus moi-même en m’émouvant sur les autres ». Jésus n’a jamais fait ça. Même au nom de la dénonciation de la psychopathie de certains de nos dirigeants (psychopathie étant définie par l’anthropologue comme une incapacité à se laisser émouvoir par les souffrances qu’on inflige à autrui).
 

Donc voilà. Même si Raoult ou Michel ou Fouché ont le mérite de sortir du lot et d’avoir eu le courage de supporter l’humiliation et une apparente rétrogradation des honneurs mondains qui leur sont dus, il y a encore du boulot côté humilité. Bien qu’étant de belles personnes, je dis : Attention ! Jusqu’à notre mort, même des héros ou les élus peuvent devenir – à cause de leur libre arbitre et aussi de leur sincérité/franchise – des gros connards ou des monstres d’orgueil. Personne n’est, jusqu’au dernier moment, confirmé en grâce. A fortiori celui qui se croit à l’abri ou sauvé. Demandons toujours à Jésus et à Marie la persévérance finale.
 

J’avais déjà identifié, il n’y a pas si longtemps (le 10 décembre 2022), la pente savonneuse de la franchise, le glissement progressif vers la Franc-Maçonnerie (anti-Franc-Maçonnerie !), que le média belge Kaïros – pourtant méritant et admirable à bien des égards – commençait à prendre, quand je voyais ce dernier applaudir l’intellectuel Slobodan Despot (nom de famille ô combien signifiant…), fondateur de l’Antipresse, et saluer son anticonformisme affiché, ainsi que sa « sincérité », le tout avec des métaphores maçonniques (tissu, pierre, gnose, lumière, invocation du « réel » et de la « lucidité »…) crevant les yeux : « Slobodan Despot, traducteur, cofondateur des éditions Xénia, photographe, romancier, fondateur de l’Antipresse, ‘magazine hebdomadaire destiné à nous faire réfléchir’, dont paraîtra dimanche 11 décembre la 367ème édition, pense le monde loin des chemins balisés où ne s’expriment plus que conformisme et obéissance. Interview autour de sujets ‘d’actualité’ (Ukraine, Covid, ‘crise climatique’, …), qui dessinent des lignes de fond toujours plus profondes puisque mettant en jeu notre rapport à la vérité et au réel, la façon dont se forment nos connaissances sur ce monde, donc aussi les questions de liberté et de démocratie. Slobodan Despot est un phare dans l’obscurité moderne, lucide, qui partage avec nous ce trait essentiel : la sincérité. » Quand j’ai lu ça, je me suis dit que même une antenne journalistique (de « réinformation ») persécutée et clairvoyante comme Kaïros commençait, par orgueil et souci de rétablir la justice et la Vérité par soi-même, à filer un mauvais coton. Pour ne pas tomber dans les pièges de l’orgueil blessé, il est important et capital – et je le dis aussi pour Jean-Dominique Michel – d’une part de toujours s’impliquer en premier dans ce que l’on dénonce, et d’autre part de se former urgemment sur la Franc-Maçonnerie et ses ressorts, pour ne pas confondre la franchise avec la Vérité-Amour qu’est Jésus et son Église Catholique. Sinon, on va droit au mur sans même s’en rendre compte, et en étant persuadé qu’on s’envole comme des anges.
 

Je vais poursuivre la rédaction de mon livre sur l’infiltration de la Franc-Maçonnerie dans l’Église Catholique…

Ce que j’ai appris de la gémellité

Vous savez peut-être que j’ai un frère jumeau. Jean. Et un « vrai », en plus (donc monozygote) !. C’est-à-dire que j’ai existé, grandi et suis arrivé au Monde « en double », avec un être qui est issu du même œuf (ovule) qui s’est coupé en deux, qui me « ressemble comme deux gouttes d’eau », et avec qui je suis né à 5 minutes d’intervalle. Et cette gémellité qui m’a été imposée comme condition existentielle en plus de ma propre vie, me révèle énormément de choses sur l’Humain et sur le Divin. Des « constats », des convictions ainsi que des interrogations, que j’ai envie de vous partager ici, et dans lesquels les jumeaux qui me liront se reconnaîtront sans doute.
 

La première vérité que la gémellité m’a apprise, c’est que nous sommes tous – jumeaux ou pas – mystérieusement et irréductiblement uniques et irremplaçables. Même quand la génétique, le corporel, la ressemblance, la temporalité, la gémellité, nous poussent à croire le contraire ! Et je le vois dans plein d’aspects : entre frères jumeaux, on a beau avoir le même sexe, exactement le même âge, le même patrimoine génétique, ou des symétries (L’un droitier, l’autre gaucher ; l’un qui voit mieux d’un œil, l’autre de l’autre ; Mon frère et moi avons marché le même jour !), voire des maladies qui surgissent à peu près en même temps (les ganglions à 3 ans par exemple, ou la varicelle simultanément), eh bien nos empreintes digitales sont différentes, notre regard est différent, nos voix sont différentes, nos grains de beauté sont différents, nos cicatrices sont différentes, nos caractères sont différents, nos orientations sexuelles et nos goûts sont différents (Moi je suis homo, pas Jean ; L’un finit par avoir une pilosité plus prononcée que l’autre), nos talents sont différents (L’un sait danser, l’autre pas ; l’un sait shooter dans un ballon, l’autre pas). Et paradoxalement, plus nous vivons des événements qui nous éloignent et nous différencient (rencontres, expériences), plus – inconsciemment – nos propos et nos caractères convergent et se ressemblent/renforcent sans même que nous le cultivions (Je pense par exemple aux talents d’écriture de Jean, qui avant m’étaient plus réservés ; ou bien à ma supériorité intellectuelle, qui avec le temps tend à s’estomper). C’est drôle. Plus nous nous dissocions, plus nous nous ressemblons. La gémellité, c’est finalement comme l’Amour vrai : ne faire qu’Un tout en restant deux.
 

Deuxième constat que je fais sur la gémellité : c’est le caractère incassable de celle-ci. Indéfectible. Il n’y aura jamais de rupture relationnelle irréversible, de désaccord fondamental entre mon frère et moi. Même quand on feint de s’engueuler ou de se séparer ou de ne pas s’entendre (parfois pendant des années), même quand une tierce personne (une épouse, une sœur ou un frère, un ami commun…) tente de nous dresser l’un contre l’autre, l’entente et l’accord resteront parfaits. La confiance mutuelle : intacte. C’est physique. C’est ontologique. C’est consubstantiel à notre personne et à notre relation. On peut toujours se renier soi-même mais jamais se fuir soi-même. Et notre frère jumeau nous connaît quasiment mieux que nous-même. On pourra débarquer à toute heure chez lui (ou lui, chez nous), crier à l’aide, passer des heures en la compagnie l’un de l’autre : on ne sera jamais une gêne ni un poids. Tout simplement parce que, sans être l’autre, nous sommes la plus importante part de lui.
 

Quand l’un de nous deux mourra, ce n’est pas « un autre » qui partira, mais une part de soi. On pourrait presque dire « une moitié de soi-même ». Je crois aux télépathies (transmissions de pensées) entre jumeaux. Par exemple, les synchronicités de goûts (Un jour, à plusieurs centaines de kilomètres de distance, on a eu mon frère et moi la même chanson de Joe Dassin en tête – « L’équipe à Jojo »), le langage commun (cryptophasie) ressemblant à un argot extraterrestre (« endelesplènwèndeïlle », « endelacanana », « hérétété »…), des compréhensions ou des associations de pensées directes (C’est pour ça que, lors des jeux de devinettes/divination, personne ne veut être en compétition avec notre duo). Je crois même que, dans l’hypothèse où mon frère et moi ne mourrons pas en même temps, nous serons mystérieusement avertis. La gémellité, ça fonctionne mieux qu’un talkie-walkie.
 

Et j’en viens au troisième et dernier constat sur la gémellité. Selon moi, il y a de la médiumnité, du Divin, du Créateur (c.f. les mythes fondateurs de grandes civilisations : Romulus et Rémus, par exemple, pour la Rome Antique), de l’irrationnel voire du surnaturel dans les jumeaux, qui peut faire peur parce qu’il dépasse l’Humain (Dans certaines tribus d’Afrique, les jumeaux semblaient tellement rivaliser avec Dieu, et déjouer le plan de singularité et d’unicité de ce dernier pour l’Humanité, que l’un des deux jumeaux était tué à la naissance). Notre existence relève de l’accidentel (Pourquoi l’ovule s’est-il scindé en deux ? C.f. la thèse familiale ironique du tape-cul auquel ma maman aurait joué au lac de Ribou pendant son ovulation), de la robotique (on peut penser aux gestes et attitudes mécaniques des duos de nageuses de natation synchronisée), parfois de la manipulation scientifique/génétique d’apprentis sorciers (c.f. clonage ou tri d’embryons lors des fécondations in vitro gémellaires), du curieux (On arrive au Monde en double, comme d’apparentes photocopies humaines !), de l’incestuel/du malsain (c.f. la gémellité comme terreau indéniable d’homosexualité, de pathologies diverses comme les troubles du langage ou de la sociabilité, comme le narcissisme, comme terrain de jalousies terribles aussi), du facétieux/trompeur/diabolique (Notre ressemblance peut jouer des tours, favorise l’illusion, la confusion et la contrefaçon : Tweedle Dee et Tweedle Done dans « Alice au pays des merveilles »), du monstrueux (c.f. les jumelles cauchemardesques de « Shining », les frères siamois, les jumeaux qui donnent l’impression à l’alcoolique qu’il voit double, les frères complotistes…), et beaucoup plus positivement, du merveilleux (Un être humain semble être capable de se répliquer, de se façonner en double, comme Eve sorti d’Adam, ou comme Dieu magicien), du créateur (Nous, jumeaux, avons des talents, des qualités et une inventivité hors du commun, qui parfois relèvent du génie : nous développons par exemple un talent pour l’écriture, le conte et la mise en scène, sommes dotés de l’art du mimétisme, de la dissimulation et du détail, avons une exceptionnalité et une créativité d’autodidactes), de prévalent (Même dans le cas des grossesses multiples – triplés, quadruplés, quintuplés et plus -, celles-ci fonctionnent par paires, et sont donc gémellaires, au final !), de providentiel (Par exemple, mon frère et moi n’aurions pas dû, selon la logique humaine et les circonstances, voir le jour : ma maman était psychologiquement malade, n’avait plus qu’un seul ovaire, portait un stérilet, voulait s’arrêter à 3 enfants… mais quand la Vie veut vaincre la mort et la dépression, elle déboule et met les bouchées doubles !), de magique (si si ! Je pense à la chaîne d’Union digitale maçonnico-électrique des Jumeaux du bout du Monde qui vient à bout de tous les dangers). Peut-être que la gémellité fait des jumeaux des êtres humains exceptionnels et divins.
 
 
 

P.S. : Pour les jumeaux qui me lisez, ça vous dit qu’on se retrouve le 15 août à Pleucadeuc pour le Rassemblement annuel des jumeaux de France (et d’ailleurs) ?

Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?

Après m’avoir ignoré, boudé ou traité de « maladroit » – ou pire, de « pitoyable » –, certains catholiques, face à la situation nationale, mondiale et ecclésiale actuelle où l’homosexualité bisexualisante et asexualisante devient omniprésente et arrive à son climax, viennent troubler mon repos et mon isolement de pauvre type (je suis devenu inaudible ; ça fait belle lurette qu’on ne m’invite plus nulle part ; mes livres respirent la poussière ou sont absents des librairies chrétiennes ; mon prochain livre Couples homosexuels : c’est quoi le problème ? peine à sortir, alors qu’il met justement pile le doigt sur la question du péché ; mes publications sur les réseaux ne sont pas partagées et encore moins « likées » ; n’importe quel banal profil Twitter a largement plus d’abonnés que moi…) pour m’appeler à l’aide ou pour me partager leur indignation face aux entrées d’eau arc-en-ciel qui pénètre la barque de saint Pierre (l’Église) et menace de la couler.
 

Et moi, je n’ai plus la force ni l’envie d’accepter les nouvelles sollicitations d’amitié Facebook de cathos qui viennent à moi par curiosité plus que par soutien, de témoigner publiquement ni en visio. Je n’ai que l’énergie d’éditer de temps en temps un article pour mon blog, d’écrire un nouveau livre pour approfondir des sujets qui me tiennent à cœur et très importants (mais dont l’importance est ignorée) tels que l’homosexualité, la Franc-Maçonnerie et l’Apocalypse, de publier – très lentement – la suite de mon documentaire « Les Folles de Dieu » (si bien nommées !) en stand-by.
 

Et aux rares supporters, qui viennent me soumettre leur sempiternelle question « Que penses-tu de ça ? et de ça ? et de ça ? » ou leur indignation « Tu as vu ça ?! et ça ?! et aussi ça ?! », et me rapporter les événements ou paroles malheureuses signant la défaite (ecclésiale) de la Vérité concernant l’homosexualité, je relève péniblement la tête, leur écris laconiquement deux-trois mots d’accusé de réception, et j’ai presque envie de leur sortir « Allez vous faire foutre connards », ou « Foutez-moi la paix » ou « Vous ne m’avez pas soutenu. Maintenant, ne venez ni pleurer ni me sonner. Débrouillez-vous sans moi. Restez dans votre merde ! ». Mais comme je suis un incorrigible gentil et poli, j’en reste à un innocent et interrogatif « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? » ou « Je sais bien. On est foutus ».
 

Alors concernant le cortège de mauvaises nouvelles qui pourrait se conclure par ces affirmations du faux détachement et de l’agonie, j’en ai relevées quelques-unes qui, je suis sûr, vous donneront du baume au cœur autant qu’elles vous consterneront :
 

– Une amie d’Orléans m’apprend qu’un prêtre, dont la double vie homosexuelle a été découverte, quitte le sacerdoce et a écrit à ses paroissiens pour leur faire ses adieux. Qu’est-ce que tu veux que je te dise ?
 

– Un blogueur et ami espagnol me fait regarder la troisième partie du jeu vidéo The Last of Us, qui fait un carton en ce moment sur Prime Video, et qui dépeint de manière hyper réaliste et émouvante l’histoire d’un vieux couple gay, marié à la vie à la mort, et que tous les internautes applaudissent. Qu’est-ce que tu veux que je te dise ?
 

– À l’occasion du Synode sur la Synodalité organisé par le Vatican, où la question de l’accueil des personnes homosexuelles dans l’Église occupe le haut du pavé, l’émission Le Jour du Seigneur (le 29 janvier 2023 sur France 2) a déroulé dernièrement le tapis rouge à l’association homo chrétienne DUEC (Devenir Un En Christ, présidée par Timothée de Montgolfier) ainsi qu’à l’association Reconnaissance (créée par Nathalie de Villiencourt, à destination des familles touchées par l’homosexualité). Sans surprise, les discours sont toujours centrés sur l’accueil, l’acceptation et la reconnaissance (donc le regard extérieur) de l’homosexualité (jamais sur l’homosexualité et la réalité de couple en elles-mêmes ; les passages de la Bible condamnant la pratique homo sont relativisés par leur soi-disant « contexte ») ; centrés sur l’hétérosexualité (confondue avec la différence des sexes) ; centrés sur « l’Amour du Christ » (tel qu’il est compris, c’est-à-dire soi-disant « inconditionnel ») ; centrés sur la condamnation du Catéchisme de l’Église Catholique et du Magistère (les intervenants et journalistes revendiquent un changement des mots du Catéchisme dits « intolérables, blessants et injustes » ; centrés sur la victimisation et l’appui de la thèse du livre Sodoma de Frédéric Martel soutenant que l’homophobie du clergé reposerait sur une homosexualité refoulée et largement ressentie/pratiquée parmi les chefs de l’Église) ; centrés sur le Pape et sa soi-disant « ouverture » par rapport à l’homosexualité (Ses paroles confuses – car même si d’un côté elles dissocient « homosexualité » et « crime » en décriminalisant par là même la première, de l’autre côté elles associent l’homosexualité au péché sans expliquer non plus pourquoi – participent d’un énorme quiproquo qui donne à croire aux cathos gays friendlys progressistes que le souverain pontife serait d’accord avec eux et qu’il validerait leur pratique – ce qui n’est pas du tout le cas –, et qui donne à croire aux cathos conservateurs que le Pape serait gay friendly, progressiste et donc leur ennemi – ce qui n’est pas le cas non plus). Donc en gros, c’est la merde totale ! Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?
 

– Ces blaireaux de France Catholique font comme tous les mauvais médias catholiques conservateurs actuels : au lieu d’aimer ou d’analyser, ils accusent tout le monde (y compris leur propre Église et le Pape) et sombrent dans la panique homophobe : c.f. le dernier article d’Aymeric Pourbaix qui se désole de la montée en puissance de l’idéologie « transhumaniste » du Gender et du « lobby gay et trans » qui menace la jeunesse et l’Église. Les mêmes qui nous ont rejetées, nous personnes homos catholiques continentes, sont les premiers désormais à écrire des articles alarmistes les posant eux-mêmes en victimes, le tout sans aucune miséricorde ni amour des personnes homos et trans. Ils déplorent les conséquences dont ils nourrissent les causes. Ils n’ont ainsi aucune chance de toucher le cœur de qui que ce soit. Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?
 

– En ce moment, je constate une véritable crise de la sexualité (différence des sexes) et des relations femme/homme dans l’Église Catholique : des couples qui pètent, des célibataires (majoritairement féminines) et des hommes en minorité ou qui désertent l’Église et ne supportent plus d’être les cibles isolées de ces hordes de jeunes femmes pieuses esseulées et désespérées qui leur sautent dessus. Cette crise de la différence des sexes arrive à un tel point critique que beaucoup de personnes non-homos en viennent à penser que les homos se débrouillent mieux dans la formation des couples, ou qu’il vaut mieux être homo aujourd’hui pour trouver l’Amour ! Je constate pour ma part que l’homosexualité, contrairement à la relation d’amour femme-homme, est facilitée et encouragée socialement comme jamais. J’ai essayé d’organiser dernièrement un dîner de célibataires pour mes amis non-homos : je ne connais pas un seul site de rencontres « hétéros » totalement gratuit, donc où il soit possible de ne pas payer d’abonnement, où ce ne soit pas la croix et la bannière pour simplement parler à quelqu’un, et où il soit possible d’organiser des dîners de célibataires pour mes amis non-homos, comme je le ferais côté homo avec beaucoup plus de facilité. J’ai l’impression que les sites hétéros sont complètement verrouillés, voire misandres (anti-hommes)… et que ça paralyse les rencontres entre hommes et femmes. C’est beaucoup plus simple entre homos. Sans parler de la bisexualité galopante chez les jeunes (et les moins jeunes, avec tous ces « hétéros » déprimés et nostalgiques qui s’essaient au « polyamour » faute de croire en l’amour unique et éternel). Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?
 

– Pour terminer, j’observe d’une part que la cassure (c.f. les titres fêlés des affiches de séries ou de films actuels tels que YOU, Knock at the Cabin, Vortex…) devient une mode ; et d’autre part que la chaîne TF1, pourtant longtemps indétrônable, est sur le déclin, tant au niveau des mauvaises audiences que des séries en sursis. C’est toujours intéressant de regarder comment des Empires humains et lucifériens se divisent et s’écroulent d’eux-mêmes. Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?