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Sortie de la 2e partie du documentaire « Les Folles de Dieu » en français ! (+ anecdotes croustillantes et inédites de tournage)


 

Toujours sous la direction artistique et photographique de Jean-Yves Morvan, et grâce à l’immense travail de montage de Gerson Gonzales, voici la deuxième partie (sur 25 !) du documentaire « Les Folles de Dieu » (Homosexualité et Foi), qui succède bien sûr à la première (qui a déjà atteint sur YouTube les 12 000 vues). Vous y retrouverez les voix-off charismatiques du journaliste Quentin Taylan Espitalier, de la chanteuse Stéphanie Bach, ainsi que d’autres doubleurs (Jean-Gilles Lopez, Marc Reynier, etc.).
 

Bien sûr, si vous voulez voir la suite, il n’en tient qu’à vous de nous aider. Car nous bénéficions de très peu d’aides, et nous sommes presqu’intégralement abandonnés par les catholiques comme par les « gays friendly ». Voici la cagnotte Leetchi qui permet de payer le salaire des monteurs. Merci d’avance.
 

Cette deuxième partie se focalise surtout sur l’enfance des 6 témoins des « Folles de Dieu ».
 

Comme je l’avais fait pour la première partie, je vous livre quelques petites anecdotes croustillantes de tournage ou observations ou révélations exclusives sur des détails cachés !^^ :
 

– Cette deuxième partie illustre parfaitement le parti pris des « Folles de Dieu » d’aborder le sujet de l’homosexualité de manière familière, personnaliste, incarnée et chaleureuse, et non de manière froide, psychanalytique ou religieuse, théorisante, et non-aimante. Elle est basée sur le témoignage et aussi la biographie, l’exposition de nos goûts et de nos joies/souffrances. Et comme je le dis souvent, le chemin des goûts touche davantage les coeurs que le chemin de la démonstration magistrale de Vérité. C’est, je crois, une approche de l’homosexualité tout à fait originale, rare et nécessaire.

– La première séquence avec Gerson Gonzales (le témoin péruvien) avec le manège en arrière-plan a été tournée au Jardin du Luxembourg de Paris (et c’est moi qui filmais ^^! … alors que ma maîtrise de la caméra et du stabilisateur était particulièrement balbutiante et aléatoire haha!).

– Lors de la séance des portraits-confessions champêtres (à la montagne, près de Bétharam), c’est Santiago Mejia-Osorio (témoin colombien) qui tenait la deuxième caméra, et qui a permis que nous ayons un double angle de vue. Malheureusement, nous n’avons pas renouvelé l’expérience par la suite (ce qui est bien dommage, car ce tournage en double caméra rend bien).

– Je ne sais pas si vous remarquerez le bout de plastique (ruban adhésif orange du Capitaine Haddock !) qui pend, à un moment donné, à l’une des baskets de Gerson (preuve que, même en pleine montagne et en rase campagne, le plastique étend son Empire…). On l’a vu trop tard. Donc c’est resté à l’image !^^.

– Le questionnaire personnel (séquence des fauteuils) s’est fait de manière aléatoire, car nous n’avions pas le temps de poser l’intégralité des questions à chacun des intervenants. Tout le monde n’a pas eu droit aux mêmes questions. (Je reste donc sur ma faim quant aux goûts d’enfance de Perrine Coulombel… mais tant pis, ça restera un mystère!^^).

– Globalement, les traits de caractère de chacune des « Folles de Dieu » se dessinent chaque fois davantage d’épisode en épisode. La plus christique c’est Perrine. Le plus folkloriste et costumbrista (goût du détail, nostalgie, fioretti, référence au culturel, etc.), c’est Santiago. Le plus concis et percutant, c’est Guillaume. Le plus espiègle et sensible, c’est Christian. Le plus coincé (au départ) et professoral, c’est Gerson (alors que paradoxalement c’est lui qui dans le film va nous lâcher les indices de vie les plus gays, comme par exemple dans cette partie 2 le fait qu’il se travestissait en femme étant petit!).

– Santiago et moi avons des biographies très similaires. Beaucoup de points communs et de concomitances (au niveau des goûts, des fantasmes, des événements de vie et de manières de les vivre, etc.) ! Sans compter que Santiago prêtait particulièrement attention à ce que je pouvais dire, et par mimétisme (et compréhension intuitive du français, langue qu’il adore mais ne parle pas encore) s’en inspirait. On le voit ici avec la référence aux dessins animés.

– Je trouve le côté fleur bleue et nostalgique de Christian Mercado (le témoin mexicain) absolument délicieux (surtout la manière qu’il a de prononcer « románticas » à la fin de sa prise de parole sur les histoires romantiques qu’il affectionne, avec un léger souffle de reine alanguie). Sa sensibilité d’enfant est restée intacte !

– L’un des points phares de cette 2e partie, et qui révèle de manière très nette (à mon sens) l’une des caractéristiques les plus méconnues mais aussi les plus saillantes de l’homosexualité, c’est que dans ses fondements, la tendance homosexuelle est marquée par la croyance et la volonté d’être une princesse… Ça revient clairement chez Santiago (qui s’identifiait étant petit aux princesses Disney et aux Magical Girls), chez Christian (qui parle des Reines de beauté), ou encore chez moi (avec la mention de Princesse Sarah). Oui : l’homosexualité est très certainement le signe d’un orgueil féminisé blessé (et je ne parle même pas de l’influence – dès la petite enfance – de la Franc-Maçonnerie et des Super-héros! Car là aussi, il y aurait à redire !). Et ceci est appuyé par le fait que nous toutes, les Folles de Dieu, partagions biographiquement des parcours assez similaires.

– Vous pouvez remarquer, dans la posture physique que chacun des témoins prend quand nous sommes assis (jambes croisées ou au contraire jambes droites et symétriques), qu’il y a des constantes plus ou moins inconscientes et recherchées, qu’il y a deux grandes « familles » d’homosexualité. Et plus profondément, il y a un paradoxe : ceux qui se sentent gays (Santiago, Christian, Gerson et moi) croisons nos jambes, alors que ceux qui se sentent lesbiennes/femmes ou se savent femmes (Perrine et Guillaume) se tiennent corporellement le plus comme des hommes ! C’est amusant et fascinant : avec nous, les Folles de Dieu, les plus masculins sont les plus femmes, et les plus hommes sont les plus féminins !^^ Inversion totale des genres !^^

– Dans cette deuxième partie, on voit de manière assez nette la psychiatrisation et la psychanalysation de l’homosexualité en Amérique Latine par rapport à l’approche occidentale et européenne, beaucoup plus politisée, romantisée décomplexée et déproblématisée. Les seuls qui sont branchés « thérapies » sont les Latinos (Gerson, Santiago… ; exception avec Christian).

– Pour mon exposé sur la définition de l’homosexualité (avec les 5 acceptions possibles), je me suis jeté à l’eau, alors que c’était notre première journée de tournage, que mes camarades prenaient une pause, et que je commençais à m’inquiéter car nous prenions déjà du retard sur le programme de tournage (les 8 journées) et que les batteries de caméra montraient des signes de faiblesse (à cause de la chaleur et de la surchauffe des batteries). J’ai donc décidé d’accélérer le mouvement, et demandé à Jean-Yves Morvan de lancer l’enregistrement, même s’il s’absentait. Ça ne se remarque pas face caméra, mais c’est le seul de mes exposés de tout le documentaire que j’ai enregistré tout seul, en pleine nature et en plein cagnard, sans interlocuteur en face pour fixer ma parole, et avec pour seule compagnie les mouches et la sueur ! Et j’y suis allé quand même !

– Pendant mon topo sur la définition de l’homosexualité, j’avais en tête le tableau récapitulatif des 5 points que j’avais élaborés il y a quelques années et qui se retrouvent en fin de mon livre sur les thérapies de conversion. J’ai au départ utilisé mes doigts, en pointant dans le vide des mots des annexes de synthèse en imaginant qu’au montage ils allaient s’afficher comme à la télé. Mais évidemment, ça n’a pas marché haha ! #PetitsMoyens.

– Pour son exposé sur l’invisibilité lesbienne, Perrine s’est pas mal appuyée sur le code de l’Homme invisible dans mon Dictionnaire des Codes homosexuels, ainsi que sur ses observations de terrain et sa propre expérience.

– Quelques mois après le tournage, Perrine a toutefois esquissé une pointe de regret d’avoir dit que en tapant le mot « lesbienne » sur Internet, on tombait systématiquement sur des sites pornos… car ceci a été vrai (et le reste quand même beaucoup) pendant des années, mais apparemment, le très gay friendly Google a depuis peu travaillé « contre la lesbophobie » et « en faveur de la déstigmatisation pornographique des lesbiennes » en favorisant un affichage moins érotisé et salissant du lesbianisme à l’entrée de son moteur de recherches.

– Les deux cygnes que vous voyez en images d’introduction de la question sur l’« homosexualité naturelle ou contre-nature ? » sont deux cygnes parisiens (Pour être aussi crades et mazoutés, ça ne pouvait être QUE des cygnes parisiens ! haha). Avec Gerson, on les a trouvés près du Quai de Béthune, en bordure de Seine.

– Et c’est amusant que les mouvements d’épaules de grattage ou d’auto-nettoyage que j’ai reproduits pour les imiter (les cygnes se lavaient en même temps que leur urticaire de pollution les démangeait, sans doute !) aient été suivis par l’image de Guillaume qui se frotte lui aussi les épaules, en mode « tics et réflexes animaliers » ou « singe des cavernes » ^^. Et je ne crois pas que ce raccord ait été voulu au montage par Gerson ! (mais après tout, peut-être que je me trompe ^^: le talent de Gerson me dépasse bien des fois !).

– En réécoutant la dernière question de cette partie 2 (sur l’« homosexualité naturelle ou contre-nature ? »), je remarque deux choses : la première, c’est que (Cocorico!) nous les 3 Français du groupe offrons un niveau de réflexion et d’analyse qui est aussi bon – voire supérieur – à bien des théologiens et des psys ! ; et la deuxième chose, c’est que, sans s’être concertés (car Guillaume a parlé avant moi), Guillaume et moi nous nous retrouvons argumentativement sur le fait que l’homosexualité soit plus contre-surnature que contre-nature (il la relie au péché originel et non aux animaux; et moi, de même). Plus tard, notamment dans les parties sur le lien entre pédophilie sacerdotale et homosexualité, vous aurez l’occasion de voir que Guillaume et moi, de manière assez mystérieuse et providentielle, coïncidons – sans nous concerter préalablement – sur de nombreux points pourtant pas si évidents à comprendre. C’est très étonnant. Enfin, en ce qui concerne Guillaume, vous pouvez trouver qu’il prend un air sévère et un ton un peu péremptoire quand il dit les choses. Je pense qu’au début du tournage, il venait avec certaines peurs et complexes. Mais ne vous inquiétez pas : au fur et à mesure, il se détend ! ^^
 
 
 

N.B. : Pour lire les fioretti de la partie 1 et de la partie 3, cliquez sur les liens.

« Soirée Dissidence 3 » du 19 août 2021 – LA BÊTE DE L’ÉVÉNEMENT (Topo 1 : État des lieux en France depuis l’allocution de Macron ; Topo 2 : Solutions ; Topo 3 : Principaux leaders du mouvement d’opposition au Pass Sanitaire ; Topo 4 : La Marque de la Bête)

 

Jeudi 19 août 2021 s’est déroulée à Paris la « Soirée Dissidence 3 » avec une dizaine de participants. Il y a eu quatre topos de 30 minutes chacun :
 

#Débat #PassSanitaire #Vaccins #Macron #MarqueDeLaBête
 

– Topo 1 (mené par tous) : État des lieux en France après l’allocution de Macron du 12 juillet rendant la « vaccination » obligatoire.
 

– Topo 2 (mené par Jérémie) : Solutions et recours possibles.
 

– Topo 3 (mené par Philippe Ariño) : Forces et faiblesses des leaders du mouvement d’opposition au Pass Sanitaire (les 4 traîtres).
 

– Topo 4 (idem) : La Marque de la Bête.
 

 

Pour retrouver les soirées antérieures :

Soirée Dissidence 1 (spéciale « vaccination »)

Soirée Dissidence 2 (spéciale Islam)

Segunda Parte en español del Documental « Las Locas de Dios » (Homosexualidad y Fe)

Si quieren ver la segunda parte de nuestro documental « Las Locas de Dios », y saber más de nuestra niñez, aquí tienen el enlace :
 

 

#LasLocasDeDios #LGBT #Infancia #Niñez #Transexualidad #Homosexualidad #Homos #Homosexuales #Identidad #Mangas
 

P.D. : Pinchar en estos enlaces para ver el programa del documental entero (las 25 partes) así como la primera parte.

« Soirée Dissidence 2 » Spéciale ISLAM (7 juillet 2021)

Salam Aleykoum !^^
 

Voici l’audio de la « Soirée Dissidence 2 » spéciale ISLAM. Deux heures et demie de pur bonheur !
 

 

Pourquoi ?
 

Parce qu’à l’issue de cette soirée parisienne du 7 juillet 2021 (avec pas mal de rigolades et de vérités énoncées), la dizaine de participants que nous formions (dont 4 musulmans, d’horizons très différents, qui venaient seuls, et qui par amitié pour moi nous avaient honorés de leur présence) étaient enthousiastes et sur leur petit nuage (de se découvrir frères d’armes).
 

Il y a eu 3 topos de qualité :
 

– le premier sur « le voile islamique » – conduit par Abdallah, musulman (1h),
 

– le deuxième sur « l’Affaire Mila » – conduit par Reda, musulman (30 min),
 

– le troisième sur « le vote musulman aux présidentielles 2022 » – conduit par Philippe Ariño, catholique (1h).
 

Bonne écoute !
 

#Mila #Islam #Musulmans #Dissidence #Podcast #Voile #Dictature #Œcuménisme #Dialogue #Dialogueislamochrétien #Catholiques #Musulman #Islamisme #Islamophobie #Islamogauchisme #Élections2022 #Présidentielles #VoteMusulman #JeSuisMila
 
 
 
 

N.B. : Pour voir la « Soirée Dissidence 1 » sur la « vaccination anti COVID », cliquez ici.

PONENCIA DE PHILIPPE ARIÑO SOBRE « LA ACOGIDA CATÓLICA DE LAS PERSONAS HOMOSEXUALES » – Congreso virtual 3-4 de julio de 2021


 

Aquí tenéis por adelantado la ponencia de 40 minutos que Philippe Ariño va a leer « en vivo » durante el Congreso virtual del 3-4 de julio de 2021 sobre « Homosexualidad y Fe » organizado por los blogs peruanos católicos Los Viejitos de Misa y Magnificatholic. Philippe hablará el sábado 3, a las 11:00-12:00 am (hora peruana), y guardará los 20 últimos minutos para contestar las preguntas en el « live ».
 

Formulario de inscripción al Congreso de este fin de semana
 

Índice de su expediente sobre « ¿ CÓMO LAS PERSONAS HOMOSEXUALES SOMOS ACOGIDAS POR LOS CATÓLICOS ? » :
 
I – ¿ Qué nos dice la Iglesia sobre la homosexualidad ?
II – ¿ Cuáles son las flaquezas del discurso bíblico y eclesial ?
III – ¿ Qué nos propone concretamente la Iglesia Católica ?
IV – ¿ Cuáles son las flaquezas del Catecismo ?
V – ¿ Cómo la gente de Iglesia suele acogernos ?
1) Los progres
2) Los indiferentes
3) Los conservadores
4) Los hipócritas :
a) Los hipócritas tristes
b) Los hipócritas alegres
VI – ¿Cómo ser homosexual, católico, y ser feliz ?
VII – Conclusión : ¿Hay que creer en los ex-gays ?
 
 

I – ¿ QUÉ NOS DICE LA IGLESIA SOBRE LA HOMOSEXUALIDAD ?

 

Es muy simple : la Iglesia condena los actos homosexuales, y no a las personas que sienten una tendencia homosexual. Además, Jesús no toca nunca el tema. Y en la Biblia, el libro del Levítico y las epístolas de san Pablo hablan de « abominación » y de « infierno para los afeminados ». ¡ Bienvenido en el Mundo maravilloso y arcoíris de la Santa Iglesia Católica !
 

Hoy en día, la gente de Iglesia que es un poco más esperanzadora y amena con nosotros habla mucho en términos de « acogida » y de « no juicio » (« Te amo y no te juzgo. » ; « Si quieres, te escuchamos y te acompañamos. »), y un poco en términos de « Verdad » (« Vete y no peques más » ; « No eres tu tendencia sexual : eres Hombre e Hijo de Dios ») y también en términos de sublimación espiritualista (« Eres llamado a la santidad y a la felicidad en la castidad. » ; « Comulga con el sufrimiento de Jesús en la Cruz. »). ¡ Y colorín colorado, su discurso se para allí ! Es un poco « corto », digamos, para convencernos…
 
 

II – ¿ CUÁLES SON LAS FLAQUEZAS DEL DISCURSO BÍBLICO Y ECLESIAL ?

 

Los argumentos eclesiales de oposición a la práctica homosexual son particularmente débiles y basados no en la vida concreta pero en la creencia en Dios (entonces, son obsoletos y no tienes cabida si no crees en Dios). Hice la lista de los argumentos religiosos en un artículo que he escrito en francés y que se titula : « Homosexualidad : ¿ Y si la Iglesia se equivocara ? » ; y os puedo decir que no hay ni uno de esos argumentos que sea válidos, por más que la Iglesia tenga razón… pero tiene más bien razón a nivel sobrenatural que a nivel práctico – hay ciertas « parejas homos » se son equilibradas – y que a nivel racional : empírica e intelectualmente, la Iglesia ha perdido la batalla sobre la homosexualidad. No a nivel sobrenatural.
 

Los argumentos de creencia o cristocéntricos (« No hay que practicar actos homosexuales porque está marcado en la Biblia. », « Hombre y mujer los creó a su imagen », « ¡ Está mal porque es un desorden y es un pecado grave que te puede llevar al infierno ! », « ¡ Estás llamado a la castidad y a la santidad, como Jesús ! », etc.) e incluso los argumentos « cientificos » baratos de inspiración cristiana (« Es antinatural », « Nos es una identidad », « No hay alteridad/complementariedad en las parejas homos », « Son relaciones narcisistas, infieles, insatisfactorias y a menudo violentas », « Viene de traumas vividos en la infancia », etc.) no tienen cabida y son totalmente ineficientes frente a la pluralidad de las prácticas homosexuales (en particular la práctica homosexual fiel, respetuosa, alegre y no-promiscua) y frente a una propaganda mediática arcoíris cada vez más creíble. Y más aún frente a un Mundo que ya no cree en Dios, ni en la existencia del mal, del diablo, del Paraíso y del infierno, y que confunde ternura y Amor, o amistad y Amor.
 

Yo creo que los católicos tienen que ponerse a la altura de la gente. Hay que hablar de los límites objetivos y comunes de la « pareja » homosexual de manera no-demonizada, y sin referirse a Dios o a argumentos de Fe. Y, por más que a primera vista sean menos eficientes, sólidos, confortables y convincentes que los argumentos de Fe, esas constataciones empíricas (es decir, a raíz de la experiencia) existen, son numerosas, y tocan más los corazones y las inteligencias de nuestros contemporáneos, que los argumentos religiosos.
 

En nuestro documental « Las Locas de Dios », hicimos una lista de los numerosos límites de la « pareja » homosexual, más allá de los límites biológicos (imposibilidad de procrear) o religiosos (alejamiento del plano de Dios) : aburrimiento, infidelidad, materialismo, erotización excesiva, prostitución gratuita, relación de poder y de sumisión, control psicológico, celos, traiciones, confusión entre placer (o ternura) y Amor, falta de felicidad y de comprensión, vida individualista, rechazo de la diferencia sexual, etc. ¡ Todas esas realidades « hablan » a las personas homosexuales… mucho más que un versículo bíblico ! A veces, Jesús se hace invisible y prefiere que lo anunciemos de manera discreta, delicada, adaptada a la comprensión y a las heridas de nuestros interlocutores. En nombre de su encarnación humana y de nuestra libertad.
 
 

III – ¿ QUÉ NOS PROPONE CONCRETAMENTE LA IGLESIA CATÓLICA ?

 

Salvo acudir a los grupos « salon de tés » Courage, nada. No podemos casarnos, no podemos ser sacerdotes. Pues la solución : te aguantas y soportas. ¡ Estupendo ! A causa de un deseo sexual que no has escogido, ¡ prohibido follar y estar enamorado porque si lo haces te vas al infierno !
 

Y para contener la hemorragia, la gente de Iglesia nos propone a nivel privado la oración, los sacramentos, las agape terapias, o retiros de sanación, y a nivel un poco colectivo, los grupos de apoyo fraterno anónimos como Courage.
 

En resumidas cuentas, no nos proponen el apostolado de la homosexualidad, de la continencia, es decir el don entero de lo que nos abstenemos, al Mundo y a la Iglesia. Tenemos que esconder nuestra tendencia y abstenernos. O sea, nos aconsejan la abstinencia y el silencio. Es eso, su « acompañamiento » y sus « propuestas concretas ».
 
 

IV – ¿ CUÁLES SON LAS FLAQUEZAS DEL CATECISMO ?

 

Los 4 párrafos del Catecismo sobre la homosexualidad no explican por qué la homosexualidad es un mal o un pecado grave o un desorden. Por qué no es Amor. No dicen claramente que no tenemos que estar en pareja (el celibato es inducido justo después por los párrafos que tratan del celibato, pero no en los párrafos específicos sobre la homosexualidad… como si los cardenales no se atrevieran a pedirnos la misma exigencia que los célibes consagrados y que los curas, pero prohibiéndonos igual el sacramento del orden). Por eso, ahora, esa ambiguëdad y esa falta de desarrollo explicativo de la homosexualidad en el Catecismo lleva a la gente de Iglesia y también al Papa a muchas paradojas, en particular sobre las Uniones civiles.
 

No es que los párrafos del Catecismo sobre la homosexualidad sean falsos (aunque haya términos imprecisos o inapropiados que se tendrían que cambiar). Pero son insuficientes, incompletos, demasiado cortos, y sobre todo, les falta una Buena Nueva por anunciar y que supere la tímida promesa de un acompañamiento o de una compasión llorona y miserabilista. Los 4 parrafitos del Catecismo no proponen soluciones concretas. Caminos concretos. Lo siento muchísimo : pero la castidad y la santidad, son conceptos muy abstractos o muy repulsivos.
 

El Catecismo no habla claramente de continencia. Sino del término borroso de « castidad » (que, en el caso de las personas hombre/mujer casadas, no implica la renuncia a la genitalidad ni a la ternura ni a la sentimentalidad ni a la pareja ni a la procreación… ¡ mientras que la castidad de las personas duraderamente homosexuales implica obligatoriamente el celibato y la renuncia a la genitalidad, a la sentimentalidad y a la afectividad amorosa ! ¡ Eso, hay que decirlo claramente, y reconocer ese sacrificio particular, esa dificultad adicional ! No darla por entender…). Sin caer tampoco en un miserabilismo, que lamentablemente suele a menudo manifestarse por una pastoral ridícula del acompañamiento, y por una postura hipócrita de escucha.
 

El mayor problema, según yo, del Catecismo sobre la homosexualidad, es que no propone un camino positivo ni alegre (se trata de « vivir con » esa tendencia y de « amaestrarla/controlarla/aminorarla/apagarla » : no de reciclarla ni de verla como un tesoro y un regalo para el Mundo y para la Iglesia). Actualmente, la Iglesia promueve más bien un camino de abstinencia (a través de Courage : grupo de terapia anónimo) que el camino atrevido y explosivo de la continencia.
 
 

V – ¿ CÓMO LA GENTE DE IGLESIA SUELE ACOGERNOS ?

 

Pues súper mal. Nos tratan realmente como leprosos y criminales, o como pobrecitos y miserables.
 

En la Iglesia, distinguiría a 4 grandes familias de católicos homófobos : 1) los progresistas / 2) los indiferentes / 3) los conservadores / y 4) los hipócritas que nos aman mal y nos proponen una falsa acogida.
 

1) Los progres:

 

En cuanto a los progres, son los que piden cada vez más derechos, una palabra eclesial positiva sobre la homosexualidad, y nuestro acceso a los sacramentos, a las bendiciones, y al Cielo. Según los católicos progres, la sexualidad forma parte de la vida privada e íntima de las personas. Y la Iglesia no tiene que meterse en ella ni promulgar reglas, límites a lo que llaman « Amor incondicional de Dios ». Solo están molestos con la politización y visibilidad de la homosexualidad. Pero por lo demás, encuentran que no hay incompatibilidad entre Fe y práctica homosexual. Hasta piensan que Dios nos ha creado así, o que nos dará nuestra pareja, que nuestra pareja refleja algo del Amor misterioso y sorprendente de Dios, y que las personas homosexuales son una oportunidad estupenda para la Iglesia para que Ella muestre que es misericordiosa y que ama a todos. También retoman el concepto tomista del « amor de amistad », o creen en la existencia de la « pareja homo casta ».
 

No hace falta decir que esos católicos progres nos ven a nosotros, testigos homosexuales públicos de la continencia homosexual, como « fachas ». O fundamentalistas. Para ellos, la incompatibilidad entre práctica homo y práctica religiosa es una leyenda homófoba que crea malestar, frustración y suicidios. Adoran al Papa Francisco y lo transforman en el reformador gay friendly que no es. Y piden que se quite la mención de los actos homosexuales « intrínsecamente desordenados » del Catecismo.
 
 

2) Los indiferentes :

 

Número 2 : los indiferentes. Los católicos indiferentes a la homosexualidad componen la gran mayoría de los feligreses y curas católicos. No les importa un bledo a las personas homos, y piensan que el tema no tiene cabida en la esfera social y menos aún eclesial. ¡ Hasta fueron capaces, durante las manifestaciones de oposición al « matrimonio gay », de decir que esta ley no tenía nada que ver con la homosexualidad y que solo era un asunto de niños y de la familia ! Son muy fuertes, esos pro-Vida… La mayoría de las veces, los indiferentes piensan que se habla demasiado del tema de la homosexualidad, que se tendría que tratar de temas más graves y más importantes. Se niegan a ver que no es un tema pequeño. Y ni sospechan su dimensión universal, simbólica, mediática, política, santa.
 

Finalmente, tienen miedo. Y lo esconden por una desinvoltura e indiferencia (« Bah… A la homosexualidad, ni la aplaudo, ni la odio : simplemente, no me interesa. Así que no vengan a romperme los huevos… »). O esconden ese miedo por la buena intención (« No hables de eso. Tienes que protegerte… ») o por un simulacro de humildad y de obediencia (Cuando les pedimos ayuda, por ejemplo, nos inventan pretextos barratos tipo : « No quiero comprometer a mi comunidad » ; o « Tengo que pedir permiso a mi superior. »). Piensan que, por ser la homosexualidad una tendencia marginal, no tendría grandes consecuencias sociales (Es totalmente falso : basta con un caso de homosexualidad o de transidentidad en ciertas escuelas, para que se arme toda una campaña de establecimiento, o que se creen leyes nacionales).
 

En realidad, esos católicos indiferentes, que viven en su mundito maravilloso, sufren de pragmatismo (niegan el poder de las fantasías, de las intenciones y de las creencias a nivel político, niegan el impacto de la moda en los jóvenes, y de los modelos sociales en las series). Sufren de cartesianismo, y se niegan a aventurarse a entrar en el mundo simbólico de los ateos. Prefieren imponer a los demás su inteligencia y su « razón », usando de lo que llamo « meta-verdades » (es decir « verdades » que son lógicas pero no prioritarias y no adaptadas a nuestros contemporáneos). Por ejemplo, según ellos, en materia de sexualidad, hay que hablar de la verdad, de antropología cristiana, y no situarse desde el punto de vista de las creencias erróneas de la gente. Prohibido usar la palabra « homosexualidad ». Puesto que la homosexualidad no es una identidad, van a concluir que no existe o que es un detalle o un concepto ideológico peligroso, reciente e inútil. Puesto que la homosexualidad no es Amor, van a concluir que no tiene importancia ni cabida, o al contrario que podría ser un « amor excepcionalmente auténtico si permanece escondido y que no se politiza ». Según ellos, habría que hablar de cosas reales, antropológicas : sexualidad, familia, identidad ; y también positivas : belleza, complementariedad de la diferencia de sexos, presentar las cosas de manera desdramatizada y desideologizada. También de realidades seudo « tabúes » : el porno, internet, las adicciones. Lo que sea menos hablar de homosexualidad (que sería un tema demasiado « manipulado » y arriesgado). A menudo se esconden detrás de la Teología del Cuerpo de san Juan Pablo II para no tener que enfrentarse al tema de la homosexualidad.
 

Y claro, dado que se refugian en el purismo de la Verdad que no nombra los verdaderos problemas, se convierten finalmente en gente bastante seguidora. No se interesan por el tema de la homosexualidad, de la homofobia. Y cuando ven que ocupan un sitio demasiado grande en los medios, o bien se quejan que la sexualidad invada el espacio público (« ¡ Nosotros católicos no somos obsesos sexuales ! ») o bien se asustan, y para salvar (por nominalismo y sacramentalismo primario) el matrimonio religioso, en última instancia, van a negociar y conceder la palabra « Unión Civil » (que es, finalmente, el matrimonio gay) e incluso la palabra « matrimonio (civil) » a sus enemigos, pensando que así salvarán el matrimonio-sacramento.
 
 

3) Los conservadores :

 

3 ! Hablemos ahora de los conservadores. Ellos piensan que la homosexualidad es una moda, o que es un lobby francmasón diabólico, súper potente y escondido. Y a nivel de la persona homo, opinan que al mismo tiempo la homosexualidad no existe (Sería un fantasía suya semejante a las intolerancias alimentarias : un capricho de niño generado por las modas y los medios : « ¡ Antes no había tantos ! ¡ Antaño, no se le hacía tanto caso a la homosexualidad ! ¡ Esfórzate a casarte, y se te pasará ! »). O piensan que se trata de un trastorno mental (una « herida », un trauma debido sistemáticamente a una violación), y que es el diablo (el Cardenal Sarah, por ejemplo, ha descrito la ideología del Género y al lobby LGBT como la « segunda cabeza de la Bestia del Apocalipsis » : en serio). Hasta he oído un día a un sacerdote tradi (que, según asegura, conoce a « un montón de personas homos que ya no lo son y que lo han superado ») decirme que si todavía yo sentía esa tendencia, « es que no creía verdaderamente en Dios ». Ja-ja.
 

Los católicos fariseos piensan que el Catecismo basta y que eso es « acoger ». Que no hay nada más que decir. Y que no tenemos que pedir más. La Iglesia es bastante clara. Y nos amaría siendo precisamente exigente e intransigente con nosotros. « ¡ El mensaje evangélico tiene otras cosas que hacer y que anunciar que cuidarse de los asuntos de moral sexual ! ¿ Tienes una tendencia homo ? ¡ Pero no solo eres eso ! : eres hombre o mujer, e Hijo de Dios. Y eres santo en ciernes. Además, ¿ sabes que puedes sanar ? Conoces a Richard Cohen o a Nicolosi ? Así que por favor, infórmate, y no vengas con ese cuento ultramoderno del homosexualismo. Incluso vestido de continencia. ¡ Reza, trata de ser santo, y a callar ! ». Finalmente, para ellos, la santidad no puede surgir de la homosexualidad. Y la homosexualidad sería una cuestión de voluntad.
 

Encima, son tan orgullosos que piensan que no tienen nada que aprender de nosotros sobre el tema. A veces, están celosos de ver que nosotros, los « incultos », los « impuros » homosexuales, tenemos más credibilidad y legitimidad, desde un punto de vista social, político y eclesial, sobre los temas de sexualidad, de Amor, e incluso de castidad y de celibato consagrado, que los propios sacerdotes.
 

Muchos católicos conservadores piensan que la Verdad (y la doctrina y la psicología) bastan. Que no hay que rebajarse a solicitarnos, o a hablar de conceptos « ideológicos » (En cuanto a la jerga LGBT, hablan mucho de « ideología » cada vez que oyen las palabras de la neolengua – « homosexualidad », « heterosexualidad », « homofobia », « transidentidad » – que según ellos son absurdas… mientras que en realidad constituyen las creencias y las intenciones más poderosas politicamente y más compartidas en la población mundial). Creen que pueden prescindir de nuestro aporte de definiciones, de nuestros análisis, de nuestra presencia (cuando vivimos en un Mundo donde el testimonio encarnado por la propia persona es imprescindible). Y en los platós de tele o en los hemiciclos, no les escuchan y les echan en cara que son homófobos por no ser homosexuales. Y finalmente, es verdad que lo son, dado que desprecian el tema de la homosexualidad y hablan en nuestro lugar. Y lo peor : se hacen « expertos de la Ideologia de Género », mientras que, en el corazón y la cabeza de la gente, inconscientemente, esa ideología se llama « heterosexualidad ». Los portavoces católicos aún no se han percatado que el Gender era la heterosexualidad…
 
 

4) Los hipócritas :

 

Ahora, les voy a hablar de la cuarta clase de católicos homófobos : los hipócritas. Los que finjen acogernos, pero que en realidad nos utilizan y nos desprecian. Distingo a dos subcategorías de hipócritas : primero los tristes, y segundo, los iluminados eufóricos.
 

a) Los hipócritas tristes :

 

Comienzo con los hipócritas tristes. Los compasivos. Porque hay que saber que nosotros, personas homosexuales, somos tanto « guay » como conmovedoras. En general, los católicos nos acogen como testigos. Testigos que van a hacerles llorar contándoles su vida y el supuesto dolor de amar al mismo tiempo a Jesús y a las personas de su sexo, o el dolor de ser instrumentalizados por el « lobby LGBT ». Entonces, nos hacen hablar : « Cuéntanos tu vida. » Les encanta en particular el relato de los actos de homofobia que hemos sufrido. Pero cuidado. Nos indican que no tenemos que salir de la esfera individual y del testimonio en primera persona, o del testimonio espiritual. Es decir que no tenemos que denunciar la homofobia de los católicos, la ineficacia de los combates pro-Vida, ni meternos demasiado en las cosas de la política o de la Iglesia institucional. Sino, será considerado como una crítica catofóbica, o al contrario, como un discurso clerical homófobo que impondría su Verdad y que podría ofender a los otros católicos homosexuales. Por lo que nos exhortan a que adoptemos un tono neutro, a que desarrollemos un relato estrictamente autobiográfico, que no sea demasiado universalista, que no defienda una Verdad única ni realmente la no-práctica homo. Tenemos que contentarnos con ser testigos – no analistas – y con decir « Soy homo y católico… y sufro de ello ». Los hipócritas tristes nos imponen que nos limitemos a nuestra esfera íntima, en la que nadie podrá identificarse ni oír verdades sobre la homosexualidad o sobre la Iglesia que romperían sus sueños azucarados de compatibilidad entre pareja homo y Dios, o sus sueños clericalistas.
 

Generalmente, también nos utilizan para no ser tachados públicamente de « homófobos » o de « católicos estrechos », en el marco de oposición católica pro-Vida contra el « matrimonio » gay : « Veis : somos muy abiertos : tenemos a nuestro buen amigo homosexual. » O suelen victimizarnos, presentándonos en sus artículos de prensa como « personas homosexuales y católicas que no están de acuerdo con el ‘matrimonio igualitario’ y las leyes LGBT », para luego demonizar al « lobby gay » y presentarlo como una « terrible dictadura ». En resumidas cuentas, nos utilizan como coartadas humanas para auto-victimizarse y justificarse de adoptar los mismos métodos violentos que sus opositores mediáticos y políticos pro-gays.
 

El problema de este impulso católico hacia nosotros personas homosexuales continentes por parte de los católicos conservadores, es que ellos tendrían que acogernos no por deber (« Bueno, hay que escuchar a los homos. Es un rollo, pero no hay más remedio… ») ni por interés, sino por necesidad. Porque concretamente, vosotros católicos, nos necesitáis a nosotras personas homosexuales continentes. Queráis o no. Dado que todas las leyes transhumanistas pasan en nombre de la homosexualidad y son defendidas por diputados homos o gays friendly. Si queréis ganar las batallas políticas, no podéis prescindir de nosotros.
 

b) Los hipócritas alegres :

 

Termino con los hipócritas alegres. Los exaltados. Ellos quieren que nos mostremos como « homos » pero no « gay », o peor, que nos presentemos ya no como « homos » sino como « ex-gays » o como personas milagrosa y definitivamente sanadas y exteriormente alegres. ¡ Modelos « Happy Chastetyex-gays » como el mexicano Mauricio Clark. Y quiso encasillarme en el papel del ex-gay que ella quería que desempeñara : « ¡ Venga ! ¡ Háblanos de tu conversión, de tu vida sacramental, de tu vida diaria de oración, muéstranos tu cara de Resucitado y de Santito liberado por Gracia de Dios, y sobre todo por tu práctica sacramental, religiosa, piadosa, y por la Biblia ! Muéstranos que te has alejado del ambiente homosexual (que es tan promiscuo), y que has cambiado totalmente de vida, que ya no te sientes tentado homosexualmente porque Jesús te ha liberado y te colma plenamente. Ya no tienes por qué sufrir ni luchar : estás liberado, eres feliz y ya no llevas la Cruz del celibato y de la homosexualidad : ¡ es Jesús quien la lleva en ti y para ti ! ».
 

Frente a ese tipo de católicos iluminados, si te atreves a hablar demasiado de homosexualidad, … no les gusta. Si les dices que has encontrado a Dios también fuera de la Iglesia y dentro de la comunidad homo, a través de tus amigos gays o incluso a través de tus ex, por más que nos justifiques la práctica homo y que hayas escogido la continencia, ¡ vade retro Satanás ! Si les dices que eres continente, pero que todavía sientes una tendencia homosexual, no les basta : ellos, quieren la sanación y la desaparición completa de la tendencia. « La continencia, es un compromiso ‘blandito’, es el aperitivo… pero todavía te falta camino por hacer para llegar a la plena conciencia de lo que puede hacer el Señor de ti. » Total, Marta Sanz me ha dicho que no iba a guardar nuestra entrevista, porque yo todavía hablaba demasiado de homosexualidad, y que daba a ésta demasiada importancia. Casi la justificaría. Para su gusto, hubiera tenido que hablar de Jesús, Jesús y Jesús. De los sacramentos, sacramentos y sacramentos. ¡ De santidad, santidad y resantidad ! « ¿ La homosexualidad ? ¡ Qué va ! ¡ Es como la homofobia y todos esos conceptos perversos de la neolengua libertina ! ¡ Si no existe ! ¡ Es un espejismo, es una etapa, es un preámbulo a la santidad, es un detalle de tu vida y de tu persona, es un viejo y mal recuerdo, Dios ya la ha destruye o la destruirá si confías realmente en Él ! ¡ Ni siquiera hace falta hablar de ella ! ». Según Marta Sanz, y finalmente según todos los católicos protestantizados, encerrados en un sacramentalismo o un cristocentrismo extremo que a la vez demoniza y niega la tendencia homosexual e incluso a las propias personas homosexuales, si hablamos de homosexualidad, es que todavía nos falta Fe, y no hemos salido del apuro. Todavía no hemos encontrado al Señor. He oído por parte de Marta Sanz que, por más que le haya contado que había vivido milagros sensibles con Jesús, (que no suelen ocurrir a mucha gente), no conocería al Señor, no lo habría encontrado. Y me aseguró que rezaría por mi conversión. Y si me siento homosexual, es que todavía no creo bastante que Dios puede sanarme. « Se lo has pedido ? » Esa gente te hace culpabilizar cuando le dices que aún tienes tentaciones, que el camino del celibato es difícil, que te entran dudas, que vives caídas o contradicciones, que estás luchando y que te cuesta, que denuncias los maltratos de la gente de Iglesia, que anuncias que la homosexualidad puede ser causa de un cisma fatal en la Iglesia. Si hablas de Cruz en modo presente, si criticas, según ellos, « es que no estás en Paz y que no rezas bastante. No estás en la Esperanza. No te habita el Espíritu Santo. Todavía te falta. » Es una manera muy culpabilizadora – y finalmente muy protestante – de interpretar el mal, las enfermedades, los pecados, las pruebas que vivimos : para ellos, puesto que el Mal no debería existir, ¡ no existe ! Quieren la Resurrección sin la Pasión ni la Cruz.
 

Finalmente, a su gusto, las Locas de Dios somos todavía demasiado locas y orgullosas de serlo. Y la santidad no puede surgir en la vida de una persona que aún se siente homosexual, se presenta como tal, o peor, que está en pareja homo o que se siente bien en el ambiente homosexual : según ellos, la santidad solo puede surgir a partir del momento en que ya no te sientes homo, y a la condición de que conjugues tu homosexualidad en pasado, o que demonices al « lobby gay » como una terrible dictadura. Para ellos, los continentes homosexuales no somos bastante radicales ni enteros ni puros. Somos testiguitos « folclóricos », « interesantes », « conmovedores », « graciosos »… pero « de segunda categoría ». No somos de los verdaderos y valientes testigos de Cristo como Mauricio Clark, Andrew Cominsky, Richard Cohen, Luca di Tolve, todos esos « ex-gays » que ya no se sienten homos, que a veces han podido casarse y tener hijos, y que ahora solo hablan de Jesús, Jesús y Jesús, y del poder increíble de los sacramentos… y del rosario (« … que es el Arma más poderosa contra el diabloooo !! »). « Le tengo una gran devoción a la Virgen de Fátima, sabes. ¿ Fuiste a Fátima ? ¿ No ? ¡ Pues por eso ! No confías bastante en la Virgen tampoco. Tienes que ser un Faaaan de María, ¿¡ me oyes, cariño ?! Si no, ¿¿ cómo puedes pretender vivir de su virginidad ?? ¡ Claro, hombre ! E igual con Jesús : si no confías en él, ¿cómo puedes pretender salir de tu herida de homosexualidad ? »
 
 

VI – ¿CÓMO SER HOMOSEXUAL, CATÓLICO, Y SER FELIZ ?

 

La Iglesia tiene que proponernos algo mucho más ambicioso y grande que lo que ofrece la asociación católica de acompañamiento de las personas homosexuales Courage Internacional. Estaba viendo el 28 de junio un artículo de Aleteia España que promocionaba precisamente a Courage (Coraje), como último recurso frente a la apisonadora mediática del mes de junio dedicado mundialmente al Orgullo gay. El titular era éste : « Desde Courage, un proyecto de vida basado en la oración, la castidad, la amistad y el servicio. » Aquí tenéis resumidos los 4 caminos supuestamente « concretos y positivos » que nos sugiere la Iglesia Católica. Me voy a detener sobre el último : el SERVICIO, que es el nuevo simulacro de compromiso y de apostolado que se ha inventado para hacernos creer que los católicos confían en nosotros y nos asignan una misión, una responsabilidad, un apostolado. Os puedo asegurar que es una falsa continencia.
 

Yo estuve al inicio de la creación de la filial Courage en Francia (antes de largarme porque justamente no me satisfacía y me parecía una asociación muy poco ambiciosa y que apaga la bomba misionera que es la cultura homosexual). Así que sé de qué hablo. En los estatutos oficiales de la asociación, en cuanto a la poca apertura y la poca misión apostólica de esos grupos de palabra clandestinos y anónimos, solo se incita, como compromiso social, a « tener una vida ejemplar y ser un buen ejemplo para los demás ». Nada más. ¡ Estamos muy lejos del don entero de sí, del martirio, del apostolado público, del análisis mediático y político, del compromiso mundial arriesgado y exaltante basado en la homosexualidad, que es la continencia ! Courage nos insta a ahogar nuestra homosexualidad, a mezclarnos en la multitud : es decir que nos propone la abstinencia y no la continencia.
 

Para atraer y convencer a una persona gay a que renuncie a la pareja homo y al estilo de vida homo, ¡ se le tendrá que ofrecer algo cien veces más entusiasmante y más homosexual ! ¡ Os lo digo yo ! ¡ Hay que encontrarle un camino de sustitución tan intenso y absorbente que la vida amorosa gay, un camino que no descarte su homosexualidad y que sea más exaltador que una vida formal y discreta de ciudadano perfecto que cumple sus deberes mínimos de buen cristiano (vida sacramental, amistosa, servicial, o acompañamiento fraterno). Lo siento muchísimo pero los 4 caminos propuestos por Courage y la Iglesia Católica no compiten – ni mucho menos – con los placeres de la vida amorosa, afectiva, amistosa y social, que ofrece también la pareja homo. Para convencer a una persona homo a que renuncie a la práctica homo, ¡ hará falta algo mucho más ambicioso y sexy que una vida discreta de amistades platónicas y espirituales, que una vida de ciudadano comprometido política, artística y eclesialmente pero que tiene que relegar su homosexualidad a un segundo plano ! Sin duda. La Iglesia Católica tiene que proponernos algo sino más grande al menos tan grande como esta vida ejemplar de fiel cristiano abstinente. ¡Y de momento está lejos de esta propuesta grande que llena un mínimo una vida de una persona con tendencia homosexual !
 

Pues a modo de conclusión, para contestar la pregunta « ¿ Cómo vivir con tendencia homosexual y ser feliz ? », diría : Dadnos los medios para crear una universidad dedicada al estudio de la homosexualidad, dadnos los medios (teles, periódicos, prensa católica, sínodo, Papa, etc.) para explicar de manera humana, personificada, artística, intelectual, humorística, encarnada y básicamente homosexual, la dimensión universal y santa de la homosexualidad continente (¡ en vez de hablar en nuestro lugar o de pedirnos que hablemos solo de Jesús, de sacramentos, de llamamiento a la santidad y de desaparición de nuestra tendencia !). ¡ Dadnos un apostolado consagrado de la homosexualidad continente ! ¡ Por amor de Dios !
 
 

VII – CONCLUSIÓN : ¿ HAY QUE CREER EN LOS EX-GAYS ?

 

 

Para terminar mi ponencia, quisiera volver sobre el fenómeno de los supuestos « ex-gays », y hablar de un video titulado « Comparto testimonio de ex-gay » que acaba de salir por YouTube y que ha sido publicado por el padre Julián Lozano López, un sacerdote mexicano que encontré en vivo en Lima, durante mi viaje a Perú en el 2017 (cuando cancelaron todas las conferencias que tenía que dar acá 3 días antes de mi llegada, simplemente porque había denunciado públicamente y con adelanto el apoyo del Papa a las Uniones civiles : por eso, cuando digo que no hay acogida en la Iglesia Católica, sé de qué hablo…). En este video, el padre Lozano López, que es un sacerdote con quien estoy a menudo de acuerdo, lee una carta muy bien escrita que ha recibido por parte de un hombre que era homosexual activo y que ahora se ha casado con una mujer, tiene un hijo, pero que no ha querido hablar frente cámaras porque esa exposición hubiera puesto en peligro a su familia. En fin. Sobre ese tipo de videos que dice « Es posible cambiar y es posible salir de la homosexualidad », me gustaría subrayar dos cosas : primero, que es importante que sepamos que estos casos de personas que logran salir de la homosexalidad existen, pero que, contrariamente a lo que dice este hombre y este sacerdote, no son tantos (yo, por ejemplo, no conozco a ninguna persona que se experimentó homosexual y que ya no sienta esa atracción : incluso los que han conseguido controlarla, o casarse y tener hijos, siguen con esa herida. Lo comento con muchos de ellos. Por eso el título del video que utiliza el adjetivo « ex-gay » me parece abusivo. Además, ese hombre no dice que es « ex-gay ». Simplemente, dice que ha sido « restaurado », pero al mismo tiempo, reconoce que sigue con sus « heridas » que ha comentado con su mujer) ; y en segundo lugar, encuentro que es peligroso deslumbrar a la gente haciéndole creer que se puede ser « ex-gay » y salir totalmente de la tendencia homosexual, porque me parece extremadamente raro y a menudo imposible en un tiempo humano. Es más : esa creencia de una salida completa de la homosexualidad me parece tan peligrosa y tan engañosa como la de encerrar identitaria y prácticamente a una persona en su tendencia homo. Además, si el padre Lozano y su testigo aseguran que conocen a « muchas personas » como él que han logrado esconder su tendencia, controlarla y ser « restauradas por el Señor », yo también conozco a muchas personas que han sido engañadas por esa creencia mágica que la tendencia homosexual puede desaparecer totalmente gracias a la Fe, y recibo muchos mensajes desesperados de esposos que sufren, de sacerdotes que sufren, de esposas que sufren (y que me piden con insistencia que advierta a las personas homosexuales que no se lancen a ciegas en un matrimonio religioso, porque ahora ellas viven una pesadilla), veo a familias que explotan a causa del despertar del volcán « homosexualidad » que todos creían dormido o simplemente inexistente y desaparecido. Entonces, que personas homosexuales digan que han salido definitivamente de la homosexualidad, ¡ enhorabuena para ellas si es realmente el caso ! (pero yo lo pongo en duda). Y a los sacerdotes que defienden a los supuestos « ex-gays », así como a los católicos que hacen creer en la posibilidad de desaparición completa de la atracción hacia el mismo sexo (ellos hablan de « AMS »), digo : « Cuidado ». La homosexualidad es un miedo a menudo tenaz. Y hablo con autoridad : hasta conozco a sacerdotes que lideran grandes asambleas de sanaciones colectivas, a responsables de retiros de Agape Terapias… y entre bastidores, me confiesan que no conocen a ningún caso de sanación y de desaparición total de la homosexualidad. Por lo tanto, prudencia y humildad. El Señor, frente a la existencia del mal, sugiere que no se arranque a la fuerza la cizaña, a riesgo de llevarse con ella el buen grano, y a riesgo de destruir muchos matrimonios, muchos sacerdocios, a muchas familias y a muchas personas homosexuales. A veces, hay que dejar que la cizaña y el buen grano crezcan juntos, y a la hora de la muerte o cosecha, los ángeles harán ellos mismos la separación. Además, todos los casos son diferentes y la Iglesia no dice que la meta de una persona homosexual deba ser cambiar o superar su orientación. El Catecismo simplemente dice que el « origen psíquico permanece en gran medida desconocido » y llama a las personas homosexuales a la castidad. Entonces, en materia de homosexualidad, abstengámonos de todos triumfalismo espiritualista. Personalmente, prefiero el posicionamiento de la continencia homosexual elegido por « Las Locas de Dios », que no promueve la práctica homosexual, que no niega la homosexualidad ni la fuerza de su arraigamiento, y que no hace creer en una desaparición completa y mágica de la tendencia homosexual que en la mayoría de los casos no llegará en un tiempo terrestre. No quiero desfraudar a nadie, o engañaros con falsas promesas… ni tampoco desanimar a nadie sobre la acción increíble de Dios sobre nuestra sexualidad. Todo es posible con Él, salvo la violación de nuestra libertad y de nuestra Humanidad.

Official Teaser of « The Holy Gays » / Bande-Annonce officielle des « Folles de Dieu » / Offizieller Trailer unseres Dokumentarfilms « Die Tunten Gottes » / Teaser Ufficiale delle « Pazze di Dio »


 

Wonderful Official Teaser of our documentary « The Holy Gays ».
 

Soon, the second part…
 

#TheHolyGays
 

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Magnifique bande-annonce officielle de notre documentaire « Les Folles de Dieu », avec l’exposition des 8 journées (dimension intime, familiale, amoureuse, culturelle, politique, homophobe, ecclésiale et sainte, de l’homosexualité), des images inédites… et le délicieux rire final de Jean-Yves Morvan pour boucler la boucle :-).
 

Prochainement, la partie 2.
 

#LesFollesDeDieu #LGBT #Homosexualité #Foi
 

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Wunderbarer offizieller Trailer unseres Dokumentarfilms « Die Tunten Gottes », mit der Darstellung der 8 Tage (intime, familiäre, liebevolle, kulturelle, politische, homophobe, kirchliche und heilige Dimensionen der Homosexualität), unveröffentlichten Bildern… und zum Schluß Jean-Yves Morvans entzückendem Schlusslachen :-).
 

Demnächst, Teil 2.
 

#DieTuntenGottes #LGBT #Homosexualität #Glaube
 

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Meraviglioso teaser ufficiale del nostro documentario « Le Pazze di Dio ».
 

Prossimamente, parte 2
 

#LePazzeDiDio #LGBT #Omosessualità #Fede
 

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