Pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’être présents à la « Soirée Dissidence » qui s’est tenue à Paris le 29 mars 2024, voici les enregistrements audios (pas d’excellente qualité, mais on comprend tout quand même) ci-dessous.
Le programme de cette soirée spéciale « Actualités » était le suivant : 6 grands thèmes, pour 6 tours de table où chacun avait carte blanche pour s’exprimer pendant quelques minutes. Vous allez voir : c’est une vraie consolation !
1 – Volet POLITIQUE :
Première sous-partie : David exprime son approche de la politique ; Matthieu la sienne ; puis Philippe parle de Macron ainsi que de l’Antéchrist ; Jérémy prend le relai en traitant du génocide palestinien ; enfin, questions de François.
Deuxième sous-partie : Jérémy et Philippe développent la dimension eschatologique des événements, face au « pragmatisme » de Matthieu.
2 – Volet ART ET DIVERTISSEMENT :
Première sous-partie : David parle des jeux vidéos ; Jérémy parle de l’influence des séries ; Matthieu étaye sa vision du temps et François le questionne sur les 35 heures.
Deuxième sous-partie : Jérémy parle du « Juif de gauche » ; Philippe aborde d’abord le conflit Inès Reg/Natasha St Pier à Danse avec les stars, puis la passionmania de The Voice, et enfin les Jeux Olympiques de Paris 2024 et leurs enjeux mondiaux.
3 – Volet ÉCONOMIE :
Première sous-partie : Matthieu parle desdites « crypto-monnaies » ; Jérémy enchaîne sur la fausse prédiction du « krach boursier » ; Philippe avertit quand même contre la menace de la Marque de la Bête, et du grand remplacement de l’Humain par son identifiant numérique ; Jérémy renchérit sur le phénomène de l’usurpation d’identité.
Deuxième sous-partie : Matthieu parle de l’intérêt de se former/s’initier aux « crypto-monnaies ».
4 – Volet SANTÉ :
On évoque les « effets secondaires » du pseudo « vaccin anti COVID », et le déni/l’amnésie collective à leur sujet.
5 – Volet RELIGIEUX :
Première sous-partie : David nous parle des cycles spirituels de la vie du Monde (« étude du centième singe ») ; Philippe fait un état des lieux de l’Eglise Catholique actuelle et du schisme.
Deuxième sous-partie : Franc-Maçonnerie.
6 – Volet AMOUR (qu’on n’a pas eu le temps de traiter)
Voici, avant que le podcast ne soit publié sur YouTube, le premier des deux topos de la Soirée Dissidence 9 spéciale Franc-Maçonnerie, Antéchrist et guerre en Ukraine, qui s’est tenue à Paris le lundi 29 décembre 2022, à la place de la spéciale Mariah Carey. L’enregistreur ayant été défectueux, il n’y a pour l’instant que le premier topo (sur la Franc-Maçonnerie), présenté par Philippe, qui a été sauvegardé. Malheureusement, le second topo (sur la guerre en Ukraine), pourtant présenté de main de maître par Matthieu, n’a pas été immortalisé. Mais il sera réenregistré puis ajouté au podcast prochainement.
Premier topo sur « Pourquoi les évêques et les cardinaux catholiques vont adhérer massivement à la Franc-Maçonnerie, y compris les tradis et les anti-Franc-Maçonnerie » (Philippe) :
Second topo sur « La Guerre en Ukraine : les deux sons de cloche » (Matthieu) :
Voici le podcast de la « Soirée Dissidence 8 » qui s’est tenue à Paris avant-hier, sur le thème « Prêt à tout quitter pour fonder un village? ». Bonne écoute !
Voici un TOP 50 fait maison de ce qui me semble être les meilleures chansons zouk, toutes époques et générations et styles confondus, et que j’aimerais vous faire connaître. Sachant que le podium de tête est bien sûr couronné à la fin par le meilleur titre, le n° 1 !
Pourquoi ce Top 50 ? Parce que MON CŒUR EST ZOUK ! Et ce, depuis l’enfance et l’adolescence. Même en étant « blanc », et tout ce qu’il y a de métropolitain, j’ai été biberonné à la Compagnie Créole et à Zouk Machine ! Donc je suis bien placé pour en parler aussi.
J’ai bien conscience qu’il s’agit d’un style musical « cheap », pacotille, pas toujours très inventif, qui fonctionne toujours un peu sur la même recette : musique très rythmée et dansante (y compris quand elle verse dans la nonchalance du « zouk love »), souvent sentimentale ET sexualisée, et parfaite pour les clips et la mise en scène de drames intérieurs déchirants (usage abusif du ralenti dans les clips, visages des interprètes excessivement éclairés avec la toile circulaire réverbérante des photographes amateurs, décors paradisiaques où pourtant se joue une « tragédie sentimentale terrible… par textos » lol, etc.).
En effet, la différence des sexes y est vraiment mise à l’honneur (on trouve dans le zouk pas mal de duos homme/femme, justement) en même temps que massacrée et mélodramatisée. Il faut le dire : les histoires de ruptures « entre Blacks » sont le fond de commerce et d’inspiration du zouk. Surtout dans la nouvelle génération de zoukers, on retrouve quasi systématiquement le même scénario plaintif de l’amour déçu, perdu ou inaccessible.
Voilà pourquoi le zouk actuel ressemble à de la musique de pétasse et/ou de petit crooner. On a affaire en général à la chanteuse portant un prénom de pute finissant en « -a » et anglicisé, esseulée, chantant la trahison amoureuse, et jouant les inaccessibles ou les vengeresses voire même les tigresses ! Et côté masculin, on a affaire en général au chanteur branleur (au double sens du terme, c’est-à-dire très porté sur le sexe : il peut être très cru et grivois dans l’étalage de ses fantasmes sexuels, comme par exemple les chanteurs Slaï, Warren, Marvin, Francky Vincent, qui souvent vont droit au but… ou plutôt aux noix de coco haha !), on a très souvent affaire aussi au beau parleur parfois caillera over-musclée ou bad boys, mais conservant quand même toujours la pseudo « classe » et « respectabilité » du crooner qui joue la star recommandable ou le grand poète implorant le pardon à genou pour ses écarts de conduite, et qui conte fleurette.
Et je constate qu’une des caractéristiques inédites du zouk par rapport aux autres genres musicaux mondiaux, c’est que les mecs osent chanter et être sentimentaux (le zouk n’est pas une musique gay ou monopolisée par la gente féminine : loin s’en faut !). Même le chanteur armoire-à-glace et macho noir veillera toujours à avoir dans son répertoire une petite chanson dédiée à sa môman (exemple : Yoan) !
Mais bon, en gros, pour résumer, dans le zouk, ça sent la testostérone et les gros nibards à plein nez… même si, paradoxalement, je constate que ce son « hyper-hétérosexualisé » et « hétéronormé » plaît énormément aux gays (y compris blancs) ! Je ne suis pas le seul gay à adorer ce style musical, croyez-moi !
Dans le zouk aussi, on tombe souvent sur des chansons vantant les valeurs inédites qu’on n’entend plus dans les chansons occidentales actuelles (l’amitié, la fraternité de sang, le mariage fidèle et sacré, la virginité, les enfants et la famille, le respect des aînés, les traditions, la crainte de Dieu et même du Ciel…). C’est sans doute pour cette raison que le zouk, dans sa prétention ratée ou hypocrite – mais malgré tout hyper sincère ! – au Grand Amour et à la pureté, sombre dans le kitsch, avec des synthés (parfois violoneux) poussifs ou un piano-bar romantique ou des effets célestes (harpes, chœurs, mélopées et glossolalies, etc.) ou un riff de guitare très caractéristique et mielleux, qui lui confèrent une dimension quasi religieuse et angélique. D’ailleurs, le rythme du zouk est ternaire, donc – on pourrait dire – trinitaire !
Et enfin, le zouk est une musique que je trouve chouette car elle a le sens du Kompa, du virage à 180 ° ! Elle aime (se) surprendre, et même quelquefois se rompre en son milieu pour partir complètement ailleurs, dans une direction qu’on n’attendait pas. On y trouve beaucoup de titres divisé en deux temps (avec des secondes parties souvent réussies, bien meilleures que l’intro, et qui subliment la chanson toute entière : par exemple, la chanteuse Kénédy excelle en la matière), ou des fins complètement décalées (je pense par exemple à l’étonnante issue de chansons comme « T’aimer encore » de K-Reen et Rickwel, ou encore le mythique « Zouk la sé sèl medikaman nou ni » de Kassav’). C’est surprenant. C’est sucré-salé, comme dirait Fanny J. Et c’est pour ça qu’on a envie d’en reprendre, en se demandant « Mais qu’est-ce que c’est que cette saveur inédite qu’on a goûtée là ?? » !
Tout ça pour vous dire que le zouk a encore de longs jours devant lui. Avec lui, on décolle vers le Ciel éternel !
Voici l’audio de la « Soirée Dissidence 2 » spéciale ISLAM. Deux heures et demie de pur bonheur !
Pourquoi ?
Parce qu’à l’issue de cette soirée parisienne du 7 juillet 2021 (avec pas mal de rigolades et de vérités énoncées), la dizaine de participants que nous formions (dont 4 musulmans, d’horizons très différents, qui venaient seuls, et qui par amitié pour moi nous avaient honorés de leur présence) étaient enthousiastes et sur leur petit nuage (de se découvrir frères d’armes).
Il y a eu 3 topos de qualité :
– le premier sur « le voile islamique » – conduit par Abdallah, musulman (1h),
– le deuxième sur « l’Affaire Mila » – conduit par Reda, musulman (30 min),
– le troisième sur « le vote musulman aux présidentielles 2022 » – conduit par Philippe Ariño, catholique (1h).
Aquí tenéis por adelantado la ponencia de 40 minutos que Philippe Ariño va a leer « en vivo » durante el Congreso virtual del 3-4 de julio de 2021 sobre « Homosexualidad y Fe » organizado por los blogs peruanos católicos Los Viejitos de Misa y Magnificatholic. Philippe hablará el sábado 3, a las 11:00-12:00 am (hora peruana), y guardará los 20 últimos minutos para contestar las preguntas en el « live ».
Formulario de inscripción al Congreso de este fin de semana
Índice de su expediente sobre « ¿ CÓMO LAS PERSONAS HOMOSEXUALES SOMOS ACOGIDAS POR LOS CATÓLICOS ? » :
I – ¿ Qué nos dice la Iglesia sobre la homosexualidad ?
II – ¿ Cuáles son las flaquezas del discurso bíblico y eclesial ?
III – ¿ Qué nos propone concretamente la Iglesia Católica ?
IV – ¿ Cuáles son las flaquezas del Catecismo ?
V – ¿ Cómo la gente de Iglesia suele acogernos ?
1) Los progres
2) Los indiferentes
3) Los conservadores
4) Los hipócritas :
a) Los hipócritas tristes
b) Los hipócritas alegres
VI – ¿Cómo ser homosexual, católico, y ser feliz ?
VII – Conclusión : ¿Hay que creer en los ex-gays ?
I – ¿ QUÉ NOS DICE LA IGLESIA SOBRE LA HOMOSEXUALIDAD ?
Es muy simple : la Iglesia condena los actos homosexuales, y no a las personas que sienten una tendencia homosexual. Además, Jesús no toca nunca el tema. Y en la Biblia, el libro del Levítico y las epístolas de san Pablo hablan de « abominación » y de « infierno para los afeminados ». ¡ Bienvenido en el Mundo maravilloso y arcoíris de la Santa Iglesia Católica !
Hoy en día, la gente de Iglesia que es un poco más esperanzadora y amena con nosotros habla mucho en términos de « acogida » y de « no juicio » (« Te amo y no te juzgo. » ; « Si quieres, te escuchamos y te acompañamos. »), y un poco en términos de « Verdad » (« Vete y no peques más » ; « No eres tu tendencia sexual : eres Hombre e Hijo de Dios ») y también en términos de sublimación espiritualista (« Eres llamado a la santidad y a la felicidad en la castidad. » ; « Comulga con el sufrimiento de Jesús en la Cruz. »). ¡ Y colorín colorado, su discurso se para allí ! Es un poco « corto », digamos, para convencernos…
II – ¿ CUÁLES SON LAS FLAQUEZAS DEL DISCURSO BÍBLICO Y ECLESIAL ?
Los argumentos eclesiales de oposición a la práctica homosexual son particularmente débiles y basados no en la vida concreta pero en la creencia en Dios (entonces, son obsoletos y no tienes cabida si no crees en Dios). Hice la lista de los argumentos religiosos en un artículo que he escrito en francés y que se titula : « Homosexualidad : ¿ Y si la Iglesia se equivocara ? » ; y os puedo decir que no hay ni uno de esos argumentos que sea válidos, por más que la Iglesia tenga razón… pero tiene más bien razón a nivel sobrenatural que a nivel práctico – hay ciertas « parejas homos » se son equilibradas – y que a nivel racional : empírica e intelectualmente, la Iglesia ha perdido la batalla sobre la homosexualidad. No a nivel sobrenatural.
Los argumentos de creencia o cristocéntricos (« No hay que practicar actos homosexuales porque está marcado en la Biblia. », « Hombre y mujer los creó a su imagen », « ¡ Está mal porque es un desorden y es un pecado grave que te puede llevar al infierno ! », « ¡ Estás llamado a la castidad y a la santidad, como Jesús ! », etc.) e incluso los argumentos « cientificos » baratos de inspiración cristiana (« Es antinatural », « Nos es una identidad », « No hay alteridad/complementariedad en las parejas homos », « Son relaciones narcisistas, infieles, insatisfactorias y a menudo violentas », « Viene de traumas vividos en la infancia », etc.) no tienen cabida y son totalmente ineficientes frente a la pluralidad de las prácticas homosexuales (en particular la práctica homosexual fiel, respetuosa, alegre y no-promiscua) y frente a una propaganda mediática arcoíris cada vez más creíble. Y más aún frente a un Mundo que ya no cree en Dios, ni en la existencia del mal, del diablo, del Paraíso y del infierno, y que confunde ternura y Amor, o amistad y Amor.
Yo creo que los católicos tienen que ponerse a la altura de la gente. Hay que hablar de los límites objetivos y comunes de la « pareja » homosexual de manera no-demonizada, y sin referirse a Dios o a argumentos de Fe. Y, por más que a primera vista sean menos eficientes, sólidos, confortables y convincentes que los argumentos de Fe, esas constataciones empíricas (es decir, a raíz de la experiencia) existen, son numerosas, y tocan más los corazones y las inteligencias de nuestros contemporáneos, que los argumentos religiosos.
En nuestro documental « Las Locas de Dios », hicimos una lista de los numerosos límites de la « pareja » homosexual, más allá de los límites biológicos (imposibilidad de procrear) o religiosos (alejamiento del plano de Dios) : aburrimiento, infidelidad, materialismo, erotización excesiva, prostitución gratuita, relación de poder y de sumisión, control psicológico, celos, traiciones, confusión entre placer (o ternura) y Amor, falta de felicidad y de comprensión, vida individualista, rechazo de la diferencia sexual, etc. ¡ Todas esas realidades « hablan » a las personas homosexuales… mucho más que un versículo bíblico ! A veces, Jesús se hace invisible y prefiere que lo anunciemos de manera discreta, delicada, adaptada a la comprensión y a las heridas de nuestros interlocutores. En nombre de su encarnación humana y de nuestra libertad.
III – ¿ QUÉ NOS PROPONE CONCRETAMENTE LA IGLESIA CATÓLICA ?
Salvo acudir a los grupos « salon de tés » Courage, nada. No podemos casarnos, no podemos ser sacerdotes. Pues la solución : te aguantas y soportas. ¡ Estupendo ! A causa de un deseo sexual que no has escogido, ¡ prohibido follar y estar enamorado porque si lo haces te vas al infierno !
Y para contener la hemorragia, la gente de Iglesia nos propone a nivel privado la oración, los sacramentos, las agape terapias, o retiros de sanación, y a nivel un poco colectivo, los grupos de apoyo fraterno anónimos como Courage.
En resumidas cuentas, no nos proponen el apostolado de la homosexualidad, de la continencia, es decir el don entero de lo que nos abstenemos, al Mundo y a la Iglesia. Tenemos que esconder nuestra tendencia y abstenernos. O sea, nos aconsejan la abstinencia y el silencio. Es eso, su « acompañamiento » y sus « propuestas concretas ».
IV – ¿ CUÁLES SON LAS FLAQUEZAS DEL CATECISMO ?
Los 4 párrafos del Catecismo sobre la homosexualidad no explican por qué la homosexualidad es un mal o un pecado grave o un desorden. Por qué no es Amor. No dicen claramente que no tenemos que estar en pareja (el celibato es inducido justo después por los párrafos que tratan del celibato, pero no en los párrafos específicos sobre la homosexualidad… como si los cardenales no se atrevieran a pedirnos la misma exigencia que los célibes consagrados y que los curas, pero prohibiéndonos igual el sacramento del orden). Por eso, ahora, esa ambiguëdad y esa falta de desarrollo explicativo de la homosexualidad en el Catecismo lleva a la gente de Iglesia y también al Papa a muchas paradojas, en particular sobre las Uniones civiles.
No es que los párrafos del Catecismo sobre la homosexualidad sean falsos (aunque haya términos imprecisos o inapropiados que se tendrían que cambiar). Pero son insuficientes, incompletos, demasiado cortos, y sobre todo, les falta una Buena Nueva por anunciar y que supere la tímida promesa de un acompañamiento o de una compasión llorona y miserabilista. Los 4 parrafitos del Catecismo no proponen soluciones concretas. Caminos concretos. Lo siento muchísimo : pero la castidad y la santidad, son conceptos muy abstractos o muy repulsivos.
El Catecismo no habla claramente de continencia. Sino del término borroso de « castidad » (que, en el caso de las personas hombre/mujer casadas, no implica la renuncia a la genitalidad ni a la ternura ni a la sentimentalidad ni a la pareja ni a la procreación… ¡ mientras que la castidad de las personas duraderamente homosexuales implica obligatoriamente el celibato y la renuncia a la genitalidad, a la sentimentalidad y a la afectividad amorosa ! ¡ Eso, hay que decirlo claramente, y reconocer ese sacrificio particular, esa dificultad adicional ! No darla por entender…). Sin caer tampoco en un miserabilismo, que lamentablemente suele a menudo manifestarse por una pastoral ridícula del acompañamiento, y por una postura hipócrita de escucha.
El mayor problema, según yo, del Catecismo sobre la homosexualidad, es que no propone un camino positivo ni alegre (se trata de « vivir con » esa tendencia y de « amaestrarla/controlarla/aminorarla/apagarla » : no de reciclarla ni de verla como un tesoro y un regalo para el Mundo y para la Iglesia). Actualmente, la Iglesia promueve más bien un camino de abstinencia (a través de Courage : grupo de terapia anónimo) que el camino atrevido y explosivo de la continencia.
V – ¿ CÓMO LA GENTE DE IGLESIA SUELE ACOGERNOS ?
Pues súper mal. Nos tratan realmente como leprosos y criminales, o como pobrecitos y miserables.
En la Iglesia, distinguiría a 4 grandes familias de católicos homófobos : 1) los progresistas / 2) los indiferentes / 3) los conservadores / y 4) los hipócritas que nos aman mal y nos proponen una falsa acogida.
1) Los progres:
En cuanto a los progres, son los que piden cada vez más derechos, una palabra eclesial positiva sobre la homosexualidad, y nuestro acceso a los sacramentos, a las bendiciones, y al Cielo. Según los católicos progres, la sexualidad forma parte de la vida privada e íntima de las personas. Y la Iglesia no tiene que meterse en ella ni promulgar reglas, límites a lo que llaman « Amor incondicional de Dios ». Solo están molestos con la politización y visibilidad de la homosexualidad. Pero por lo demás, encuentran que no hay incompatibilidad entre Fe y práctica homosexual. Hasta piensan que Dios nos ha creado así, o que nos dará nuestra pareja, que nuestra pareja refleja algo del Amor misterioso y sorprendente de Dios, y que las personas homosexuales son una oportunidad estupenda para la Iglesia para que Ella muestre que es misericordiosa y que ama a todos. También retoman el concepto tomista del « amor de amistad », o creen en la existencia de la « pareja homo casta ».
No hace falta decir que esos católicos progres nos ven a nosotros, testigos homosexuales públicos de la continencia homosexual, como « fachas ». O fundamentalistas. Para ellos, la incompatibilidad entre práctica homo y práctica religiosa es una leyenda homófoba que crea malestar, frustración y suicidios. Adoran al Papa Francisco y lo transforman en el reformador gay friendly que no es. Y piden que se quite la mención de los actos homosexuales « intrínsecamente desordenados » del Catecismo.
2) Los indiferentes :
Número 2 : los indiferentes. Los católicos indiferentes a la homosexualidad componen la gran mayoría de los feligreses y curas católicos. No les importa un bledo a las personas homos, y piensan que el tema no tiene cabida en la esfera social y menos aún eclesial. ¡ Hasta fueron capaces, durante las manifestaciones de oposición al « matrimonio gay », de decir que esta ley no tenía nada que ver con la homosexualidad y que solo era un asunto de niños y de la familia ! Son muy fuertes, esos pro-Vida… La mayoría de las veces, los indiferentes piensan que se habla demasiado del tema de la homosexualidad, que se tendría que tratar de temas más graves y más importantes. Se niegan a ver que no es un tema pequeño. Y ni sospechan su dimensión universal, simbólica, mediática, política, santa.
Finalmente, tienen miedo. Y lo esconden por una desinvoltura e indiferencia (« Bah… A la homosexualidad, ni la aplaudo, ni la odio : simplemente, no me interesa. Así que no vengan a romperme los huevos… »). O esconden ese miedo por la buena intención (« No hables de eso. Tienes que protegerte… ») o por un simulacro de humildad y de obediencia (Cuando les pedimos ayuda, por ejemplo, nos inventan pretextos barratos tipo : « No quiero comprometer a mi comunidad » ; o « Tengo que pedir permiso a mi superior. »). Piensan que, por ser la homosexualidad una tendencia marginal, no tendría grandes consecuencias sociales (Es totalmente falso : basta con un caso de homosexualidad o de transidentidad en ciertas escuelas, para que se arme toda una campaña de establecimiento, o que se creen leyes nacionales).
En realidad, esos católicos indiferentes, que viven en su mundito maravilloso, sufren de pragmatismo (niegan el poder de las fantasías, de las intenciones y de las creencias a nivel político, niegan el impacto de la moda en los jóvenes, y de los modelos sociales en las series). Sufren de cartesianismo, y se niegan a aventurarse a entrar en el mundo simbólico de los ateos. Prefieren imponer a los demás su inteligencia y su « razón », usando de lo que llamo « meta-verdades » (es decir « verdades » que son lógicas pero no prioritarias y no adaptadas a nuestros contemporáneos). Por ejemplo, según ellos, en materia de sexualidad, hay que hablar de la verdad, de antropología cristiana, y no situarse desde el punto de vista de las creencias erróneas de la gente. Prohibido usar la palabra « homosexualidad ». Puesto que la homosexualidad no es una identidad, van a concluir que no existe o que es un detalle o un concepto ideológico peligroso, reciente e inútil. Puesto que la homosexualidad no es Amor, van a concluir que no tiene importancia ni cabida, o al contrario que podría ser un « amor excepcionalmente auténtico si permanece escondido y que no se politiza ». Según ellos, habría que hablar de cosas reales, antropológicas : sexualidad, familia, identidad ; y también positivas : belleza, complementariedad de la diferencia de sexos, presentar las cosas de manera desdramatizada y desideologizada. También de realidades seudo « tabúes » : el porno, internet, las adicciones. Lo que sea menos hablar de homosexualidad (que sería un tema demasiado « manipulado » y arriesgado). A menudo se esconden detrás de la Teología del Cuerpo de san Juan Pablo II para no tener que enfrentarse al tema de la homosexualidad.
Y claro, dado que se refugian en el purismo de la Verdad que no nombra los verdaderos problemas, se convierten finalmente en gente bastante seguidora. No se interesan por el tema de la homosexualidad, de la homofobia. Y cuando ven que ocupan un sitio demasiado grande en los medios, o bien se quejan que la sexualidad invada el espacio público (« ¡ Nosotros católicos no somos obsesos sexuales ! ») o bien se asustan, y para salvar (por nominalismo y sacramentalismo primario) el matrimonio religioso, en última instancia, van a negociar y conceder la palabra « Unión Civil » (que es, finalmente, el matrimonio gay) e incluso la palabra « matrimonio (civil) » a sus enemigos, pensando que así salvarán el matrimonio-sacramento.
3) Los conservadores :
3 ! Hablemos ahora de los conservadores. Ellos piensan que la homosexualidad es una moda, o que es un lobby francmasón diabólico, súper potente y escondido. Y a nivel de la persona homo, opinan que al mismo tiempo la homosexualidad no existe (Sería un fantasía suya semejante a las intolerancias alimentarias : un capricho de niño generado por las modas y los medios : « ¡ Antes no había tantos ! ¡ Antaño, no se le hacía tanto caso a la homosexualidad ! ¡ Esfórzate a casarte, y se te pasará ! »). O piensan que se trata de un trastorno mental (una « herida », un trauma debido sistemáticamente a una violación), y que es el diablo (el Cardenal Sarah, por ejemplo, ha descrito la ideología del Género y al lobby LGBT como la « segunda cabeza de la Bestia del Apocalipsis » : en serio). Hasta he oído un día a un sacerdote tradi (que, según asegura, conoce a « un montón de personas homos que ya no lo son y que lo han superado ») decirme que si todavía yo sentía esa tendencia, « es que no creía verdaderamente en Dios ». Ja-ja.
Los católicos fariseos piensan que el Catecismo basta y que eso es « acoger ». Que no hay nada más que decir. Y que no tenemos que pedir más. La Iglesia es bastante clara. Y nos amaría siendo precisamente exigente e intransigente con nosotros. « ¡ El mensaje evangélico tiene otras cosas que hacer y que anunciar que cuidarse de los asuntos de moral sexual ! ¿ Tienes una tendencia homo ? ¡ Pero no solo eres eso ! : eres hombre o mujer, e Hijo de Dios. Y eres santo en ciernes. Además, ¿ sabes que puedes sanar ? Conoces a Richard Cohen o a Nicolosi ? Así que por favor, infórmate, y no vengas con ese cuento ultramoderno del homosexualismo. Incluso vestido de continencia. ¡ Reza, trata de ser santo, y a callar ! ». Finalmente, para ellos, la santidad no puede surgir de la homosexualidad. Y la homosexualidad sería una cuestión de voluntad.
Encima, son tan orgullosos que piensan que no tienen nada que aprender de nosotros sobre el tema. A veces, están celosos de ver que nosotros, los « incultos », los « impuros » homosexuales, tenemos más credibilidad y legitimidad, desde un punto de vista social, político y eclesial, sobre los temas de sexualidad, de Amor, e incluso de castidad y de celibato consagrado, que los propios sacerdotes.
Muchos católicos conservadores piensan que la Verdad (y la doctrina y la psicología) bastan. Que no hay que rebajarse a solicitarnos, o a hablar de conceptos « ideológicos » (En cuanto a la jerga LGBT, hablan mucho de « ideología » cada vez que oyen las palabras de la neolengua – « homosexualidad », « heterosexualidad », « homofobia », « transidentidad » – que según ellos son absurdas… mientras que en realidad constituyen las creencias y las intenciones más poderosas politicamente y más compartidas en la población mundial). Creen que pueden prescindir de nuestro aporte de definiciones, de nuestros análisis, de nuestra presencia (cuando vivimos en un Mundo donde el testimonio encarnado por la propia persona es imprescindible). Y en los platós de tele o en los hemiciclos, no les escuchan y les echan en cara que son homófobos por no ser homosexuales. Y finalmente, es verdad que lo son, dado que desprecian el tema de la homosexualidad y hablan en nuestro lugar. Y lo peor : se hacen « expertos de la Ideologia de Género », mientras que, en el corazón y la cabeza de la gente, inconscientemente, esa ideología se llama « heterosexualidad ». Los portavoces católicos aún no se han percatado que el Gender era la heterosexualidad…
4) Los hipócritas :
Ahora, les voy a hablar de la cuarta clase de católicos homófobos : los hipócritas. Los que finjen acogernos, pero que en realidad nos utilizan y nos desprecian. Distingo a dos subcategorías de hipócritas : primero los tristes, y segundo, los iluminados eufóricos.
a) Los hipócritas tristes :
Comienzo con los hipócritas tristes. Los compasivos. Porque hay que saber que nosotros, personas homosexuales, somos tanto « guay » como conmovedoras. En general, los católicos nos acogen como testigos. Testigos que van a hacerles llorar contándoles su vida y el supuesto dolor de amar al mismo tiempo a Jesús y a las personas de su sexo, o el dolor de ser instrumentalizados por el « lobby LGBT ». Entonces, nos hacen hablar : « Cuéntanos tu vida. » Les encanta en particular el relato de los actos de homofobia que hemos sufrido. Pero cuidado. Nos indican que no tenemos que salir de la esfera individual y del testimonio en primera persona, o del testimonio espiritual. Es decir que no tenemos que denunciar la homofobia de los católicos, la ineficacia de los combates pro-Vida, ni meternos demasiado en las cosas de la política o de la Iglesia institucional. Sino, será considerado como una crítica catofóbica, o al contrario, como un discurso clerical homófobo que impondría su Verdad y que podría ofender a los otros católicos homosexuales. Por lo que nos exhortan a que adoptemos un tono neutro, a que desarrollemos un relato estrictamente autobiográfico, que no sea demasiado universalista, que no defienda una Verdad única ni realmente la no-práctica homo. Tenemos que contentarnos con ser testigos – no analistas – y con decir « Soy homo y católico… y sufro de ello ». Los hipócritas tristes nos imponen que nos limitemos a nuestra esfera íntima, en la que nadie podrá identificarse ni oír verdades sobre la homosexualidad o sobre la Iglesia que romperían sus sueños azucarados de compatibilidad entre pareja homo y Dios, o sus sueños clericalistas.
Generalmente, también nos utilizan para no ser tachados públicamente de « homófobos » o de « católicos estrechos », en el marco de oposición católica pro-Vida contra el « matrimonio » gay : « Veis : somos muy abiertos : tenemos a nuestro buen amigo homosexual. » O suelen victimizarnos, presentándonos en sus artículos de prensa como « personas homosexuales y católicas que no están de acuerdo con el ‘matrimonio igualitario’ y las leyes LGBT », para luego demonizar al « lobby gay » y presentarlo como una « terrible dictadura ». En resumidas cuentas, nos utilizan como coartadas humanas para auto-victimizarse y justificarse de adoptar los mismos métodos violentos que sus opositores mediáticos y políticos pro-gays.
El problema de este impulso católico hacia nosotros personas homosexuales continentes por parte de los católicos conservadores, es que ellos tendrían que acogernos no por deber (« Bueno, hay que escuchar a los homos. Es un rollo, pero no hay más remedio… ») ni por interés, sino por necesidad. Porque concretamente, vosotros católicos, nos necesitáis a nosotras personas homosexuales continentes. Queráis o no. Dado que todas las leyes transhumanistas pasan en nombre de la homosexualidad y son defendidas por diputados homos o gays friendly. Si queréis ganar las batallas políticas, no podéis prescindir de nosotros.
b) Los hipócritas alegres :
Termino con los hipócritas alegres. Los exaltados. Ellos quieren que nos mostremos como « homos » pero no « gay », o peor, que nos presentemos ya no como « homos » sino como « ex-gays » o como personas milagrosa y definitivamente sanadas y exteriormente alegres. ¡ Modelos « Happy Chastetyex-gays » como el mexicano Mauricio Clark. Y quiso encasillarme en el papel del ex-gay que ella quería que desempeñara : « ¡ Venga ! ¡ Háblanos de tu conversión, de tu vida sacramental, de tu vida diaria de oración, muéstranos tu cara de Resucitado y de Santito liberado por Gracia de Dios, y sobre todo por tu práctica sacramental, religiosa, piadosa, y por la Biblia ! Muéstranos que te has alejado del ambiente homosexual (que es tan promiscuo), y que has cambiado totalmente de vida, que ya no te sientes tentado homosexualmente porque Jesús te ha liberado y te colma plenamente. Ya no tienes por qué sufrir ni luchar : estás liberado, eres feliz y ya no llevas la Cruz del celibato y de la homosexualidad : ¡ es Jesús quien la lleva en ti y para ti ! ».
Frente a ese tipo de católicos iluminados, si te atreves a hablar demasiado de homosexualidad, … no les gusta. Si les dices que has encontrado a Dios también fuera de la Iglesia y dentro de la comunidad homo, a través de tus amigos gays o incluso a través de tus ex, por más que nos justifiques la práctica homo y que hayas escogido la continencia, ¡ vade retro Satanás ! Si les dices que eres continente, pero que todavía sientes una tendencia homosexual, no les basta : ellos, quieren la sanación y la desaparición completa de la tendencia. « La continencia, es un compromiso ‘blandito’, es el aperitivo… pero todavía te falta camino por hacer para llegar a la plena conciencia de lo que puede hacer el Señor de ti. » Total, Marta Sanz me ha dicho que no iba a guardar nuestra entrevista, porque yo todavía hablaba demasiado de homosexualidad, y que daba a ésta demasiada importancia. Casi la justificaría. Para su gusto, hubiera tenido que hablar de Jesús, Jesús y Jesús. De los sacramentos, sacramentos y sacramentos. ¡ De santidad, santidad y resantidad ! « ¿ La homosexualidad ? ¡ Qué va ! ¡ Es como la homofobia y todos esos conceptos perversos de la neolengua libertina ! ¡ Si no existe ! ¡ Es un espejismo, es una etapa, es un preámbulo a la santidad, es un detalle de tu vida y de tu persona, es un viejo y mal recuerdo, Dios ya la ha destruye o la destruirá si confías realmente en Él ! ¡ Ni siquiera hace falta hablar de ella ! ». Según Marta Sanz, y finalmente según todos los católicos protestantizados, encerrados en un sacramentalismo o un cristocentrismo extremo que a la vez demoniza y niega la tendencia homosexual e incluso a las propias personas homosexuales, si hablamos de homosexualidad, es que todavía nos falta Fe, y no hemos salido del apuro. Todavía no hemos encontrado al Señor. He oído por parte de Marta Sanz que, por más que le haya contado que había vivido milagros sensibles con Jesús, (que no suelen ocurrir a mucha gente), no conocería al Señor, no lo habría encontrado. Y me aseguró que rezaría por mi conversión. Y si me siento homosexual, es que todavía no creo bastante que Dios puede sanarme. « Se lo has pedido ? » Esa gente te hace culpabilizar cuando le dices que aún tienes tentaciones, que el camino del celibato es difícil, que te entran dudas, que vives caídas o contradicciones, que estás luchando y que te cuesta, que denuncias los maltratos de la gente de Iglesia, que anuncias que la homosexualidad puede ser causa de un cisma fatal en la Iglesia. Si hablas de Cruz en modo presente, si criticas, según ellos, « es que no estás en Paz y que no rezas bastante. No estás en la Esperanza. No te habita el Espíritu Santo. Todavía te falta. » Es una manera muy culpabilizadora – y finalmente muy protestante – de interpretar el mal, las enfermedades, los pecados, las pruebas que vivimos : para ellos, puesto que el Mal no debería existir, ¡ no existe ! Quieren la Resurrección sin la Pasión ni la Cruz.
Finalmente, a su gusto, las Locas de Dios somos todavía demasiado locas y orgullosas de serlo. Y la santidad no puede surgir en la vida de una persona que aún se siente homosexual, se presenta como tal, o peor, que está en pareja homo o que se siente bien en el ambiente homosexual : según ellos, la santidad solo puede surgir a partir del momento en que ya no te sientes homo, y a la condición de que conjugues tu homosexualidad en pasado, o que demonices al « lobby gay » como una terrible dictadura. Para ellos, los continentes homosexuales no somos bastante radicales ni enteros ni puros. Somos testiguitos « folclóricos », « interesantes », « conmovedores », « graciosos »… pero « de segunda categoría ». No somos de los verdaderos y valientes testigos de Cristo como Mauricio Clark, Andrew Cominsky, Richard Cohen, Luca di Tolve, todos esos « ex-gays » que ya no se sienten homos, que a veces han podido casarse y tener hijos, y que ahora solo hablan de Jesús, Jesús y Jesús, y del poder increíble de los sacramentos… y del rosario (« … que es el Arma más poderosa contra el diabloooo !! »). « Le tengo una gran devoción a la Virgen de Fátima, sabes. ¿ Fuiste a Fátima ? ¿ No ? ¡ Pues por eso ! No confías bastante en la Virgen tampoco. Tienes que ser un Faaaan de María, ¿¡ me oyes, cariño ?! Si no, ¿¿ cómo puedes pretender vivir de su virginidad ?? ¡ Claro, hombre ! E igual con Jesús : si no confías en él, ¿cómo puedes pretender salir de tu herida de homosexualidad ? »
VI – ¿CÓMO SER HOMOSEXUAL, CATÓLICO, Y SER FELIZ ?
La Iglesia tiene que proponernos algo mucho más ambicioso y grande que lo que ofrece la asociación católica de acompañamiento de las personas homosexuales Courage Internacional. Estaba viendo el 28 de junio un artículo de Aleteia España que promocionaba precisamente a Courage (Coraje), como último recurso frente a la apisonadora mediática del mes de junio dedicado mundialmente al Orgullo gay. El titular era éste : « Desde Courage, un proyecto de vida basado en la oración, la castidad, la amistad y el servicio. » Aquí tenéis resumidos los 4 caminos supuestamente « concretos y positivos » que nos sugiere la Iglesia Católica. Me voy a detener sobre el último : el SERVICIO, que es el nuevo simulacro de compromiso y de apostolado que se ha inventado para hacernos creer que los católicos confían en nosotros y nos asignan una misión, una responsabilidad, un apostolado. Os puedo asegurar que es una falsa continencia.
Yo estuve al inicio de la creación de la filial Courage en Francia (antes de largarme porque justamente no me satisfacía y me parecía una asociación muy poco ambiciosa y que apaga la bomba misionera que es la cultura homosexual). Así que sé de qué hablo. En los estatutos oficiales de la asociación, en cuanto a la poca apertura y la poca misión apostólica de esos grupos de palabra clandestinos y anónimos, solo se incita, como compromiso social, a « tener una vida ejemplar y ser un buen ejemplo para los demás ». Nada más. ¡ Estamos muy lejos del don entero de sí, del martirio, del apostolado público, del análisis mediático y político, del compromiso mundial arriesgado y exaltante basado en la homosexualidad, que es la continencia ! Courage nos insta a ahogar nuestra homosexualidad, a mezclarnos en la multitud : es decir que nos propone la abstinencia y no la continencia.
Para atraer y convencer a una persona gay a que renuncie a la pareja homo y al estilo de vida homo, ¡ se le tendrá que ofrecer algo cien veces más entusiasmante y más homosexual ! ¡ Os lo digo yo ! ¡ Hay que encontrarle un camino de sustitución tan intenso y absorbente que la vida amorosa gay, un camino que no descarte su homosexualidad y que sea más exaltador que una vida formal y discreta de ciudadano perfecto que cumple sus deberes mínimos de buen cristiano (vida sacramental, amistosa, servicial, o acompañamiento fraterno). Lo siento muchísimo pero los 4 caminos propuestos por Courage y la Iglesia Católica no compiten – ni mucho menos – con los placeres de la vida amorosa, afectiva, amistosa y social, que ofrece también la pareja homo. Para convencer a una persona homo a que renuncie a la práctica homo, ¡ hará falta algo mucho más ambicioso y sexy que una vida discreta de amistades platónicas y espirituales, que una vida de ciudadano comprometido política, artística y eclesialmente pero que tiene que relegar su homosexualidad a un segundo plano ! Sin duda. La Iglesia Católica tiene que proponernos algo sino más grande al menos tan grande como esta vida ejemplar de fiel cristiano abstinente. ¡Y de momento está lejos de esta propuesta grande que llena un mínimo una vida de una persona con tendencia homosexual !
Pues a modo de conclusión, para contestar la pregunta « ¿ Cómo vivir con tendencia homosexual y ser feliz ? », diría : Dadnos los medios para crear una universidad dedicada al estudio de la homosexualidad, dadnos los medios (teles, periódicos, prensa católica, sínodo, Papa, etc.) para explicar de manera humana, personificada, artística, intelectual, humorística, encarnada y básicamente homosexual, la dimensión universal y santa de la homosexualidad continente (¡ en vez de hablar en nuestro lugar o de pedirnos que hablemos solo de Jesús, de sacramentos, de llamamiento a la santidad y de desaparición de nuestra tendencia !). ¡ Dadnos un apostolado consagrado de la homosexualidad continente ! ¡ Por amor de Dios !
VII – CONCLUSIÓN : ¿ HAY QUE CREER EN LOS EX-GAYS ?
Para terminar mi ponencia, quisiera volver sobre el fenómeno de los supuestos « ex-gays », y hablar de un video titulado « Comparto testimonio de ex-gay » que acaba de salir por YouTube y que ha sido publicado por el padre Julián Lozano López, un sacerdote mexicano que encontré en vivo en Lima, durante mi viaje a Perú en el 2017 (cuando cancelaron todas las conferencias que tenía que dar acá 3 días antes de mi llegada, simplemente porque había denunciado públicamente y con adelanto el apoyo del Papa a las Uniones civiles : por eso, cuando digo que no hay acogida en la Iglesia Católica, sé de qué hablo…). En este video, el padre Lozano López, que es un sacerdote con quien estoy a menudo de acuerdo, lee una carta muy bien escrita que ha recibido por parte de un hombre que era homosexual activo y que ahora se ha casado con una mujer, tiene un hijo, pero que no ha querido hablar frente cámaras porque esa exposición hubiera puesto en peligro a su familia. En fin. Sobre ese tipo de videos que dice « Es posible cambiar y es posible salir de la homosexualidad », me gustaría subrayar dos cosas : primero, que es importante que sepamos que estos casos de personas que logran salir de la homosexalidad existen, pero que, contrariamente a lo que dice este hombre y este sacerdote, no son tantos (yo, por ejemplo, no conozco a ninguna persona que se experimentó homosexual y que ya no sienta esa atracción : incluso los que han conseguido controlarla, o casarse y tener hijos, siguen con esa herida. Lo comento con muchos de ellos. Por eso el título del video que utiliza el adjetivo « ex-gay » me parece abusivo. Además, ese hombre no dice que es « ex-gay ». Simplemente, dice que ha sido « restaurado », pero al mismo tiempo, reconoce que sigue con sus « heridas » que ha comentado con su mujer) ; y en segundo lugar, encuentro que es peligroso deslumbrar a la gente haciéndole creer que se puede ser « ex-gay » y salir totalmente de la tendencia homosexual, porque me parece extremadamente raro y a menudo imposible en un tiempo humano. Es más : esa creencia de una salida completa de la homosexualidad me parece tan peligrosa y tan engañosa como la de encerrar identitaria y prácticamente a una persona en su tendencia homo. Además, si el padre Lozano y su testigo aseguran que conocen a « muchas personas » como él que han logrado esconder su tendencia, controlarla y ser « restauradas por el Señor », yo también conozco a muchas personas que han sido engañadas por esa creencia mágica que la tendencia homosexual puede desaparecer totalmente gracias a la Fe, y recibo muchos mensajes desesperados de esposos que sufren, de sacerdotes que sufren, de esposas que sufren (y que me piden con insistencia que advierta a las personas homosexuales que no se lancen a ciegas en un matrimonio religioso, porque ahora ellas viven una pesadilla), veo a familias que explotan a causa del despertar del volcán « homosexualidad » que todos creían dormido o simplemente inexistente y desaparecido. Entonces, que personas homosexuales digan que han salido definitivamente de la homosexualidad, ¡ enhorabuena para ellas si es realmente el caso ! (pero yo lo pongo en duda). Y a los sacerdotes que defienden a los supuestos « ex-gays », así como a los católicos que hacen creer en la posibilidad de desaparición completa de la atracción hacia el mismo sexo (ellos hablan de « AMS »), digo : « Cuidado ». La homosexualidad es un miedo a menudo tenaz. Y hablo con autoridad : hasta conozco a sacerdotes que lideran grandes asambleas de sanaciones colectivas, a responsables de retiros de Agape Terapias… y entre bastidores, me confiesan que no conocen a ningún caso de sanación y de desaparición total de la homosexualidad. Por lo tanto, prudencia y humildad. El Señor, frente a la existencia del mal, sugiere que no se arranque a la fuerza la cizaña, a riesgo de llevarse con ella el buen grano, y a riesgo de destruir muchos matrimonios, muchos sacerdocios, a muchas familias y a muchas personas homosexuales. A veces, hay que dejar que la cizaña y el buen grano crezcan juntos, y a la hora de la muerte o cosecha, los ángeles harán ellos mismos la separación. Además, todos los casos son diferentes y la Iglesia no dice que la meta de una persona homosexual deba ser cambiar o superar su orientación. El Catecismo simplemente dice que el « origen psíquico permanece en gran medida desconocido » y llama a las personas homosexuales a la castidad. Entonces, en materia de homosexualidad, abstengámonos de todos triumfalismo espiritualista. Personalmente, prefiero el posicionamiento de la continencia homosexual elegido por « Las Locas de Dios », que no promueve la práctica homosexual, que no niega la homosexualidad ni la fuerza de su arraigamiento, y que no hace creer en una desaparición completa y mágica de la tendencia homosexual que en la mayoría de los casos no llegará en un tiempo terrestre. No quiero desfraudar a nadie, o engañaros con falsas promesas… ni tampoco desanimar a nadie sobre la acción increíble de Dios sobre nuestra sexualidad. Todo es posible con Él, salvo la violación de nuestra libertad y de nuestra Humanidad.
THÈME : Pourquoi dire non aux « vaccins » anti COVID (topo d’Amélie, microbiologiste, 14 min; puis topo de Philippe Ariño, sur le lien entre vaccination et identité numérique, 38 min)
Lundi 10 mai est inaugurée une chaîne de podcasts sur Youtube intitulée « 5 minutes, 1 thème : Amis ou pas? » (#5TAP #5Min1ThèmeAmisOuPas) :
Le concept est simple : tous les lundis, à midi, sort un podcast de 5 minutes d’échange pimenté entre 2 personnalités qui se connaissent à peine, qui sont assez différentes, sur n’importe quel sujet de société (du plus grave au plus léger), pour tester leur amitié et savoir si elles sont capables de débattre dans l’écoute, le respect et l’humour.
Le premier binôme amical (ou pas) de 5TAP est composé précisément de la chanteuse Steph Bach et de Philippe Ariño (moi-même). C’est un peu la rencontre du catholique homosexuel et de la rockeuse agnostique. Donc ça risque de faire des étincelles !^^
« 5 Minutes, 1 Thème : Amis ou pas? » est un exercice super drôle et intéressant auquel Stéphanie et moi nous nous sommes prêtés, qui nous sort complètement de tout ce que elle et moi avons pu faire chacun de notre côté auparavant, et qui n’a rien à voir avec nos actualités. C’est juste un OVNI dans nos vies, une parenthèse, une bouffée d’air frais, qui, nous en sommes certains, vous réjouira autant que nous. Ce sera votre petite récré hebdomadaire qui fera du bien à vos oreilles et vous donnera la pêche !
Nous pouvons d’ores-et-déjà vous annoncer les titres des 8 premiers podcasts (sachant qu’il y en a 17 d’enregistrés) : 1 – « La Rencontre » ; 2 – « Le harcèlement de rue » ; 3 – « Toi aux toilettes » ; 4 – « Jésus » ; 5 – « La réussite » ; 6 – « La spiritualité » ; 7 – « Tes trois personnalités préférées » ; 8 – « S’il ne te restait qu’une seule journée à vivre ».
Je précise par ailleurs que nous ne serons pas le seul duo. Le prochain en préparation réunira un Musulman et une Bobo lyonnaise. Et s’en suivront d’autres binômes amicaux. L’idée de la chaîne de podcasts « 5 minutes, 1 thème : Amis ou pas ? », c’est justement de devenir une sorte de scène ouverte de « friend-dating », de débats-éclairs, de coups de foudre amicaux, qui sorte de l’ordinaire et qui réunisse deux personnes que rien ne destinait à être amis et qui ne se seraient peut-être jamais parlé/écouté sans ça.